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  1. BRUXELLES - Le fabricant d'aspirateurs sans sac Dyson a annoncé vendredi avoir déposé un recours devant le Tribunal de l'Union européenne en vue de faire annuler le règlement européen sur l'étiquetage énergétique des aspirateurs. Le fabricant britannique estime que l'étiquette énergie, qui sera obligatoire pour tous les aspirateurs vendus dans l'UE à partir du 1er septembre 2014, est trompeuse et favorise les technologies désuètes. La nouvelle règlementation européenne prévoit que les consommateurs puissent choisir leur aspirateur en fonction de sa consommation d'énergie. Les moins gourmands en énergie auront droit à un A tandis que les plus énergivores seront classés G. Dans un communiqué transmis à l'AFP, James Dyson, a estimé que l'étiquette énergie aurait pu inciter les fabricants à concevoir des aspirateurs performants consommant peu d'énergie. Malheureusement, a-t-il ajouté, dans sa forme actuelle, elle induira les utilisateurs en erreur en exagérant l'efficacité énergétique de technologies désuètes qui baissent en performance en cours d'utilisation à la maison. Elle ignore également l'impact des consommables (comme les sacs et les filtres), à la fois sur la planète et sur nos portefeuilles. Il a également déploré que les tests soient conduits en laboratoire et non à la maison. La performance d'un appareil en conditions réelles d'utilisation à la maison est très différente de celle en laboratoire, affirme le fabricant dans son communiqué. L'étiquette énergie prévoit qu'à compter de septembre 2014, les moteurs des aspirateurs ne devront pas excéder 1600 watts. En 2017, la législation demandera aux fabricants de ne pas dépasser 900 watts. romandie 11/10/2013
  2. CONAKRY - Considérée comme l'un des pays les plus pauvres au monde, la Guinée recèle de gigantesques gisements miniers largement inexploités à cause du manque d'infrastructures, mais aussi de la suprématie des géants du secteur sur le marché. Dans son bureau de Conakry, Ahmed Kanté, administrateur général de la Société guinéenne du Patrimoine minier (Soguipami), dresse un état des lieux mirobolant: deux tiers des réserves mondiales de bauxite (40 milliards de tonnes), un minerai de fer de qualité mondiale (10 milliards de tonnes), du diamant, de l'or, plus récemment de l'uranium, des "indices" de pétrole... Des milliers de milliards de dollars dorment dans le sous-sol guinéen quand, en surface, plus de la moitié des 11 millions d'habitants vit avec moins d'un dollar par jour, sans accès à l'eau courante ou à l'électricité. A son arrivée au pouvoir en novembre 2010, Alpha Condé, premier président démocratiquement élu du pays, s'était engagé à mettre fin à ce scandale géologique en reprenant le contrôle des richesses naturelles. En 2010, les permis octroyés couvraient une surface plus grande (111%) que le territoire entier. Sur 1.500 sociétés, seules 7 étaient en production!, explique à l'AFP M. Kanté, qui met en cause des spéculateurs, des sociétés fictives mais aussi les lourdeurs administratives et la corruption. Un nouveau code minier a été adopté en juillet 2011, qui limite le nombre et la durée des permis de recherche et réserve 15% des participations des concessions à l'Etat guinéen, le cadastre a été entièrement revu, des contrats renégociés et quelque 800 permis de recherches annulés. En 2013, la Guinée a exporté 17 millions de tonnes de bauxite et 3 millions de tonnes de fer, rapportant 160 millions de dollars à l'Etat via sa participation dans la Compagnie des Bauxite de Guinée (CGB), une goutte d'eau au regard de son potentiel immense. Le manque d'infrastructures constitue le talon d'Achille du développement minier en Guinée, explique M. Kanté, ancien ministre des Mines (2007-2008). Si la bauxite, composant de l'aluminium, est relativement facile d'accès avec des gisements dans l'ouest, près de la façade maritime, le minerai de fer est lui enfoui sous le mont Simandou, aux confins de la Guinée forestière (sud-est), et l'Etat guinéen n'a pas les moyens de financer les insfrastructures qui permettraient de l'écouler. Un mégaprojet d'un montant de 21 milliards de dollars - soit plus du triple du PIB de la Guinée, souligne M. Kanté - prévoit la construction de 670 km de voies ferrées depuis Simandou jusqu'à un port en eau profonde à Forecariah, au sud de Conakry. Le projet est à l'étude depuis dix ans par un consortium international (Rio Tinto/Chalco/SFI), par ailleurs détenteur d'un permis de recherche sur une moitié du site (Simandou 3 et 4). L'avenir de l'autre moitié (Simandou 1 et 2) est quant à lui suspendu à une procédure judiciaire engagée aux Etats-Unis contre le groupe franco-israélien BSGR, accusé de corruption, et dont l'Etat guinéen veut annuler le permis de recherche. En principe, le fer pourrait commencer à sortir dans cinq ans, mais les délais de réalisation ne sont pas seulement techniques, relève M. Kanté. Ils dépendent aussi des intérêts stratégiques des grands groupes miniers et des données du marché sur lequel malheureusement nous ne sommes pas représentés, ajoute-t-il. Les multinationales font traîner les choses parce que leur stratégie est de garder la main sur les réserves guinéennes qui, une fois mises en exploitation, pourraient déstabiliser le marché du fait de leur quantité, accuse-t-il. Pour l'Etat, le manque à gagner à chaque année de retard est énorme. Avec une production de 100 millions de tonnes par an en vitesse de croisière, Simandou (3 et 4) rapporterait à la Guinée, en impôts et taxes, quelque 2,5 milliards (de dollars) par an, soit plus que le budget annuel de l'Etat de 1,7 milliard, note M. Kanté, qui prône la négociation d'une compensation avec les groupes miniers qui, depuis trop longtemps, font miroiter un avenir paradisiaque aux populations. romandie 11/10/2013
  3. BRUXELLES - Les dirigeants de dix grands groupes énergétiques européens ont réclamé vendredi à Bruxelles l'arrêt des subventions publiques accordées à certaines énergies renouvelables (comme l'éolien) et plaidé le financement des centrales à gaz nécessaires, selon eux, pour surmonter les pics de consommation notamment hivernaux. Il faut arrêter de subventionner les énergies renouvelables matures, éolien et photovoltaïque, a lancé le PDG du groupe italien ENEL Fulvio Conti en faisant remarquer que le marché de l'énergie était déjà en surcapacité en Europe. Nous avons besoin d'un marché plus harmonieux en ce qui concerne les capacités. Nous demandons d'intégrer les énergies renouvelables dans le marché réel et de laisser de côté les subventions, a renchéri le patron du groupe français GDF-Suez, Gérard Mestrallet. Les subventions devraient se concentrer sur des secteurs d'avenir comme le stockage, la capture du carbone, a-t-il dit. Le groupe des dix réunit les groupes français GDF-Suez, italiens ENI et ENEL, allemands E-ON et RWE, suédois Vattenfall, espagnols GasNatural Fenosa et Iberdrola, néerlandais GasTerra et tchèque CEZ. A eux seuls, ils représentent 50% de la production électrique en Europe, 30% de la capacité en énergies renouvelables. romandie 11/10/2013
  4. MANILLE - Le nord des Philippines a été balayé samedi par le typhon Nari qui a fait au moins 12 morts sur son passage et privé plus de deux millions de personnes d'électricité. Nari a d'abord touché les côtes orientales de ce pays vendredi vers 16H00 GMT, déracinant les arbres et arrachant les pylônes, avant de se diriger vers l'ouest en traversant les régions fertiles de la grande île de Luçon. Au moins sept personnes, dont des pêcheurs, ont également été portées disparues. Il y a eu relativement peu de victimes, mais beaucoup de zones ont été inondées, a déclaré Eduardo del Rosario, responsable du Conseil national de réduction et de gestion des risques de catastrophes. Quelque 37 localités du centre de Luçon abritant 2,1 millions d'habitants ont été privées d'électricité, a indiqué le bureau de la défense civile régionale. Deux jours pourraient être nécessaires pour rétablir l'électricité et rouvrir au trafic les grands axes routiers, a indiqué un responsable local à l'AFP. De nombreuses toitures d'habitations ont été emportées par la violence des vents et de grands arbres couchés sur les routes. Le typhon a toutefois épargné la capitale, Manille, où les autorités avaient prévenu d'un risque d'inondations dans la métropole de plus de 12 millions d'habitants. Après avoir traversé les Philippines, Nari se déplaçait samedi après-midi en mer de Chine méridionale, accompagné de vents pouvant atteindre 120 km/h et il se dirigeait vers la côte nord du Vietnam en gagnant en intensité, selon l'observatoire de Hong Kong. Chaque année, les Philippines sont balayées par 20 grosses tempêtes ou typhons, généralement entre juin et octobre. romandie 12/10/2013
  5. Pluies et vents violents ont commencé à balayer la côte orientale de l'Inde où près de 400'000 personnes ont trouvé refuge dans des abris. Le gouvernement a déclenché l'alerte rouge et redoute des dégâts importants liés à l'arrivée prochaine d'un "super-cyclone". Les vents de Phailin soufflaient à 220 km/h au moins et la dépression devrait atteindre les côtes dans la soirée, selon les services météorologiques. Le niveau de la mer devrait s'élever de trois à quatre mètres sur les côtes. "La tempête peut causer de gros dégâts, étant donné la force de ses vents", avait averti vendredi le directeur des services météorologiques indiens. Douze millions de personnes pourraient être affectées, selon les autorités. Le super-cyclone, qui occupe la majeure partie du golfe du Bengale, se trouvait samedi matin à 300 km au large, au vu de photos satellitaires, et devrait atteindre les côtes à la tombée de la nuit. Le cyclone a déjà atteint la cinquième et dernière catégorie de l'échelle de Saffir-Simpson. Des bourrasques à 314 km/h ont été enregistrées, indiquent les services météo de la marine américaine. La puissance de Phailin rappelle un cyclone de 1999 dont les vents atteignaient les 300 km/h et qui avait fait 10'000 morts dans l'Etat d'Odisha (anciennement Orissa). Cette fois-ci, le gouvernement de l'Odisha se dit mieux préparé. Un demi-million de personnes devraient trouver refuge dans les écoles et autres bâtiments en dur lorsque l'ouragan arrivera. Au moins 60'000 habitants ont déjà été évacués vendredi, dans l'Etat voisin, l'Andhra Pradesh. Une opération de secours a été lancée en mer pour retrouver 18 pêcheurs en détresse au large de Paradip, un grand port de l'Etat d'Odisha. Leur chalutier est à court de carburant. romandie 12/10/2013
  6. PARIS - Les responsables mondiaux de l'énergie ont rendez-vous la semaine prochaine en Corée du Sud pour débattre des multiples défis qui agitent le secteur, du climat à l'essor phénoménal du gaz de schiste américain en passant par le développement contrarié du nucléaire. Le 22e Congrès mondial de l'énergie se déroulera de lundi à jeudi à Daegu, importante métropole située dans le sud-est du pays, qui avait notamment accueilli les Mondiaux d'athlétisme en 2011 et se veut une vitrine locale des énergies renouvelables. Avec plus de 5.000 participants attendus, ce congrès, organisé tous les trois ans par le Conseil mondial de l'énergie, organisation installée à Washington qui rassemble entreprises et institutions énergétiques de 93 pays, est considéré comme la plus grande manifestation du secteur. Ce qui lui vaut depuis les années 1980 le surnom de Jeux olympiques de l'énergie. Une cinquantaine de ministres et autres responsables gouvernementaux, dont nombre de représentants de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole), et un long cortège de grands patrons (Tepco, Gazprom, Shell, Aramco...) feront le déplacement. Une série de discours, réunions et tables rondes leur permettra de faire un tour d'horizon complet des problématiques qui secouent le secteur. De la renaissance promise au nucléaire au début du millénaire, contrariée par la catastrophe de Fukushima, à l'essor spectaculaire du gaz et du pétrole de schiste en Amérique du Nord et ses répercussions en cascade dans le reste du monde, en passant par le développement inégal d'une région à l'autre des énergies renouvelables: beaucoup de certitudes ont été remises en cause depuis le précédent Congrès à Montréal en 2010. Et si chaque pays tend à suivre sa propre trajectoire énergétique, sans grande coordination internationale, tous les gouvernants et industriels sont confrontés à un triptyque extrêmement délicat, le trilemme énergétique : assurer l'approvisionnement en énergie d'une population mondiale croissante, le tout à un coût supportable pour tout le monde, et sans aggraver le réchauffement climatique. Une équation économico-climatique dont la gravité vient d'être rappelée par le diagnostic alarmiste du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur le climat), dans son rapport adopté fin septembre. Le secteur de l'énergie est dans une période d'incertitude sans précédent, a souligné à l'attention des congressistes Christoph Frei, secrétaire général du Conseil mondial de l'énergie. La demande d'énergie va continuer à grimper, poussée par la croissance des pays hors OCDE, mais au-delà de cela, les pressions pour développer et remodeler le système énergétique mondial sont immenses. Et pour rendre ce défi encore plus écrasant, les dirigeants politiques et industriels doivent prendre maintenant les décisions qui façonneront l'avenir énergétique mondial, a-t-il résumé. La délégation française à cet événement sera particulièrement étoffée. Outre le président du Conseil mondial de l'énergie et vétéran tricolore du secteur Pierre Gadonneix, des PDG de géants français de l'énergie tels que Gérard Mestrallet (GDF Suez) ou Luc Oursel (Areva), seront notamment de la partie. C'est la 2e fois seulement que le Congrès, né en 1924 à Londres, se réunira en Asie. Un symbole supplémentaire de l'importance de plus en plus déterminante de ce continent sur la scène énergétique mondiale. Face à des pays développés où la consommation d'énergie est freinée par la crise, le continent asiatique est lancé dans une quête insatiable de pétrole, charbon, gaz, centrales nucléaires, mais aussi de plus en plus d'énergies renouvelables pour alimenter ses besoins toujours plus colossaux. ROMANDIE 11/10/2013
  7. PARIS - Le secteur pétrolier français a réclamé vendredi la création d'une commission chargée d'étudier la possibilité d'une expérimentation sur le gaz de schiste, prévue par la loi mais jamais mise en place, suite au maintien de l'interdiction de la fracturation hydraulique par le Conseil constitutionnel. Nous prenons acte de cette décision mais à partir du moment où la loi est validée, elle doit s'appliquer non seulement dans l'interdiction de la fracturation, mais elle devrait s'appliquer également avec la création d'une commission chargée de définir les conditions d'une expérimentation sous contrôle des pouvoirs publics, a déclaré à l'AFP Jean-Louis Schilansky, président de l'Union française des industries pétrolières (Ufip). La loi est validée, appliquons la loi, toute la loi, y compris cette commission, a-t-il ajouté. Une commission chargée d'évaluer les risques environnementaux liés aux techniques de fracturation hydraulique ou aux techniques alternatives et les conditions d'éventuelles expérimentations qui pourraient être réalisées pour extraire du gaz de schiste avait été prévue par la loi de juillet 2011 et a été officiellement instaurée par un décret en mars 2012. Elle est censée se réunir au moins deux fois par an. Mais le gouvernement a refusé jusqu'ici de nommer les 12 des 22 membres qu'il est censé désigner, empêchant ainsi sa mise en place effective. De son côté, le GEP AFTP, groupement des entreprises et professionnels de la filière des hydrocarbures, a déploré dans un communiqué la décision du Conseil et plaidé également pour l'expérimentation, afin de pouvoir évaluer les risques et définir les conditions dans lesquelles ces réserves potentielles pourraient être explorées voire exploitées dans le respect de l'environnement. ROMANDIE 11/10/2013
  8. PARIS - La confirmation de l'interdiction de la fracturation hydraulique par le Conseil constitutionnel vendredi ne clôt pas le dossier gaz de schiste en France, considère l'avocat Arnaud Gossement, spécialiste du droit de l'environnement, estimant nécessaire la réforme du code minier. Q: La décision du Conseil constitutionnel clôt-elle le dossier gaz de schiste? R: Non, cette décision va maintenant redescendre au tribunal administratif de Cergy-Pontoise, saisi par la société Schuepbach (d'un recours contre l'abrogation de deux permis dans le sud de la France). On ne peut pas préjuger de la décision du tribunal. Il est certain que ce recours a aujourd'hui perdu un argument de poids, mais il y a peut-être d'autres arguments pour plaider l'illégalité de ces abrogations. Il faut donc être prudent et attendre la décision du tribunal. A moyen terme, ensuite, il y a maintenant une demande de l'Ufip (représentant le secteur pétrolier) pour une application complète de la loi (interdisant la fracturation hydraulique) dont l'article 2 prévoit le droit à l'expérimentation de la fracturation hydraulique. On voit donc que la stratégie a évolué. Q: L'exploitation du gaz de schiste reste par ailleurs possible si d'autres techniques sont développées? R: Tout à fait. Cette loi est une loi d 'urgence, limitée. D'une part, elle n'interdit pas l'exploitation de ces hydrocarbures par une autre technique, d'autre part, elle ne définit pas la fracturation hydraulique. Or, on sait qu'il y a une bataille sémantique pour essayer de faire oublier le terme de fracturation au profit de termes comme massage ou stimulation... C'est aussi une bataille juridique: si une société arrive à faire reconnaître que la technique qu'elle entend utiliser ne relève pas de la fracturation, la loi ne lui sera plus opposable. D'où la nécessité de reprendre le chantier législatif, cela s'appelle la réforme du code minier (l'ensemble de textes qui régissent l'exploitation du sous-sol). Q: Schuepbach envisagerait de réclamer une indemnisation financière à l'Etat. Cela semble-t-il fondé? R: Pour obtenir une indemnisation, il faut prouver trois éléments, qui à mon avis ne vont pas être apportés. Premièrement, il faut démontrer qu'on a subi un préjudice direct, réel, certain. Ce que je comprends, c'est que le pétrolier pourrait demander une indemnisation du manque à gagner. Mais soit on dit qu'il faut un forage exploratoire pour savoir ce qu'il y a sous nos pieds, soit on le sait déjà et on peut alors évaluer le manque à gagner. Il y a là une contradiction et une faiblesse juridique. Deuxièmement, il faut aussi prouver une faute de l'Etat et troisièmement un lien entre cette faute et le préjudice. Les éléments de la responsabilité de l'Etat aujourd'hui ne sont pas réunis pour demander une quelconque réparation. ROMANDIE 11/10/2013
  9. PARIS - Les exploitants français d'incinérateurs ont présenté vendredi un plan visant à doubler d'ici 2017 leur production d'énergie sans brûler une tonne de déchets supplémentaire, soit l'équivalent d'un réacteur nucléaire EPR supplémentaire en électricité et surtout en chauffage. Les 127 incinérateurs de France produisent actuellement 11 térawattheures d'énergie, environ un tiers sous forme d'électricité et deux tiers sous forme de chaleur, a expliqué Luc Valaize, président du Syndicat national du traitement et de valorisation des Déchets Urbains (SVDU). Or les incinérateurs français, qui brûlent essentiellement des ordures ménagères, affichent des rendements énergétiques inférieurs aux champions européens de l'incinération (Pays-Bas, Danemark, Suède, Allemagne), a souligné M. Valaize, lors d'une conférence de presse. En modernisant les installations existantes et en trouvant plus de débouchés locaux en chaleur (réseaux de chauffages urbains, industries...), leur production totale pourrait être doublée avant la fin du quinquennat. Pour financer cette modernisation, le SVDU propose notamment d'augmenter le niveau du tarif d'achat (actuellement autour de 45 à 50 euros du mégawattheure) de l'électricité provenant des incinérateurs. Pour que le coût soit nul, la prime hivernale en vigueur, qui favorise trop la production d'électricité au dépend de la chaleur, serait supprimée. Le syndicat professionnel propose également que la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP), qui coûte environ 130 millions d'euros par an à ses membres, soit supprimée pour les incinérateurs performants (plus de 60%) et alourdie pour les moins efficaces. A plus long terme, le SVDU propose même de quadrupler la production d'énergie de l'incinération en France, en développant la filière des combustibles solides de récupération. Forme solide de déchets broyés et séchés, ceux-ci peuvent dégager une chaleur similaire au bois. Ils nécessitent néanmoins la construction d'incinérateurs adaptés. Selon le SVDU, le développement de l'incinération ne nuit pas à l'essor du recyclage car la moitié des déchets ne sont actuellement pas recyclables ou compostables. Il permettrait en revanche de réduire la mise en décharge qui engloutit encore environ un tiers des déchets hors construction en France. D'autant que les émissions de dioxine des incinérateurs ont été divisées par plus de 100 depuis 1995, même si l'image du secteur pâtit des scandales sanitaires passés. Environ 30% des incinérateurs français sont exploités par Veolia, 30% par Sita (Suez Environnement), 20% par Tiru (groupe EDF), le reste se partageant entre Idex, Séché Environnement, Cnim, Pizzorno et des régies publiques locales. ROMANDIE 11/10/2013
  10. L’activité cyclonique est particulièrement intense en ce moment dans les océans Indien et Pacifique. Les Philippines et l’Inde sont en alerte, quelques-unes de leurs régions sont sur la trajectoire de deux puissants systèmes dépressionnaires, Nari et Phailin. Décidément, en cette saison cyclonique, les Philippines ne connaissent aucun répit. Nari, né tempête tropicale à l’est de l’archipel, vient de passer en catégorie typhon. Il se dirige actuellement plein ouest, et devrait traverser le nord des Philippines d’ici ce weekend. S’il maintient sa vitesse de déplacement actuelle, Nari devrait atteindre le nord de l’archipel vendredi en début de soirée (sur le cadran horaire de la France). Les prévisions sont encore hésitantes sur le point d’impact du typhon, mais il devrait se trouver entre Manille et Laoag, deux villes très peuplées. Le typhon Nari vu par le satellite MTSat le 10 octobre 2013 à 11 h 32 UTC. NOAA Les cumuls de précipitations devraient atteindre 500 mm sur les premiers contreforts que le typhon rencontrera, et des rafales de vent de 150 km/h sont prévues. Une fois de plus donc, glissements de terrain et inondations sont à redouter. Nari devrait par la suite continuer sa route en direction du Vietnam, et pourrait bien frapper ses côtes le 15 octobre 2013. Toutefois, il est encore trop tôt pour en prévoir l’impact. Un autre phénomène cyclonique a vu le jour dans l’océan Indien. La tempête tropicale Phailin s’est formée à l’est des îles Andaman et les a violemment frappées, ainsi que les îles Nicobar. D’importants orages et des pluies diluviennes sont survenus. La dépression devrait se renforcer dans les prochaines heures, à mesure qu’elle s’engouffre dans le golfe du Bengale. Si cela reste à confirmer, la trajectoire de Phailin devrait viser le nord-ouest du golfe et pourrait frapper les villes indiennes Brahmapur et Purî. Ce sont deux deltas et l’orographie est basse, ce qui rend ces villes très vulnérables. Plus de 500.000 personnes sont menacées. Les prévisions de l'évolution de Phailin. Sur la carte, les points en noir représentent les événements passés, les roses les événements futurs. Les chiffres associés à chaque point sont au format jour/heure. Ils fournissent des prévisions du 10 au 14 octobre 2013, toutes les 6 heures. Les horaires sont indiqués en heure Zulu (06Z, 18Z), il s’agit de l'équivalent GMT : il suffit de rajouter une heure pour avoir l'heure en France. JTWC FUTURA SCIENCES 11/10/2013
  11. Le chanteur d'opéra espagnol Placido Domingo dit espérer que les Japonais surmontent les difficultés résultant de la catastrophe de 2011, avec une volonté sans faille et la foi dans les rapports humains. M. Domingo se trouve au Japon pour des concerts commémorant les 400 années d'échanges entre les deux pays. La première mission japonaise avait fait voile vers l'Espagne en 1613. Dans une interview accordée à la NHK jeudi, le ténor a déclaré que le Japon restait toujours dans ses pensées. Il a souligné que les liens familiaux et un sens de la solidarité ressentis après la catastrophe avaient aidé les Japonais à répondre aux défis. Il dit souhaiter que les gens aillent de l'avant avec une forte volonté. M. Domingo a chanté au Japon un mois après le séisme et l'accident nucléaire, alors que de nombreux évènements auxquels devaient participer des artistes étrangers avaient été annulés. NHK WORLD 11/10/2013
  12. Du césium a été découvert dans l'eau de mer en dehors des limites du port de la centrale nucléaire endommagée Fukushima Dai-ichi. L'opérateur du site, la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a effectué mardi un prélèvement au-delà d'une digue, à un kilomètre environ de la côte. L'entreprise effectue à cet endroit des relevés réguliers depuis le mois d'août. Elle a commencé à les faire après avoir admis fin juillet l'écoulement dans l'océan d'eau souterraine hautement contaminée. 1,4 becquerel par litre de césium 137 a été découvert dans l'échantillon. C'est la première fois que des substances radioactives sont détectées à cet endroit. Tepco précise que le niveau de contamination est inférieur aux normes de sûreté fixées pour l'eau potable par l'Organisation mondiale de la santé. La norme de l'OMS est de 10 Bq par litre. Toujours selon Tepco, un nouvel échantillon prélevé jeudi ne présentait aucune quantité détectable de césium radioactif. NHK WORLD 11/10/2013
  13. Après avoir traversé à la nage le détroit de Floride entre Cuba et les Etats-Unis, l'Américaine Diana Nyad, 64 ans, a remporté jeudi son nouveau pari : nager 48 heures d'affilée dans une piscine au coeur de Manhattan, au profit des victimes de l'ouragan Sandy. Diana Nyad avait fait cinq tentatives avant de réussir sa traversée entre Cuba et la Floride. Visiblement épuisée, elle a terminé sous les applaudissements, alors qu'une pluie fine tombait sur New York. "Je pensais que ce serait plus facile que ces grandes nages dans l'Océan", a-t-elle dit après quelques minutes de récupération. Mais "vous auriez dû me voir vers 2,3 heures du matin. Je ne pouvais plus penser, j'avais mal au ventre, et je me suis demandée si j'allais pouvoir finir. Je suis contente que ce soit terminé". Pour qu'elle puisse relever ce nouveau défi, une piscine en extérieur de 36 mètres de long dotée de deux lignes d'eau avait été installée sur Herald Square, à l'un des carrefours les plus fréquentés de Manhattan. Ses gradins étaient vite devenus l'attraction du moment. Une personne nageait avec elle en permanence dans la deuxième ligne d'eau: des acteurs, des célébrités locales, des pompiers, des policiers new-yorkais, et même un chien, se sont relayés. "L'océan est plus solitaire", a-t-elle reconnu jeudi, remerciant tous ceux qui s'étaient joints à elle. La température de l'eau avait d'abord été réglée à 28 degrés et a été à la fin poussée à 35,5 degrés, a précisé la nageuse. "Mais j'avais froid tout le temps". Et, alors même que ses yeux se fermaient de fatigue jeudi, enveloppée dans un gros peignoir après avoir reçu une intraveineuse, elle se disait déjà prête à recommencer, pour une oeuvre de charité. Elle a récolté durant ses 48 heures de nage non-stop 105.000 dollars. Mais la prochaine fois ce sera pour 24 heures, a-t-elle précisé. Et plus tôt dans la saison, pour éviter des nuits trop froides, a-t-elle ajouté, évoquant le week-end du Labor day, début septembre. Il faisait 13 degrés jeudi matin à New York, et un vent froid a soufflé une partie de la nuit. Parmi les personnes venues l'applaudir, Edith Windsor, 84 ans, la veuve à l'origine de la décision de la Cour suprême américaine sur le mariage homosexuel en juin dernier. Nageuse d'endurance depuis 40 ans, Diana Nyad était devenue le 3 septembre la première personne à nager de Cuba à la Floride, sans la protection d'une cage anti-requins. Elle avait mis 52 heures, 54 minutes et 18 secondes pour parcourir ces quelque 165 km. Elle était passée, avait-elle dit, par des moments très difficiles, frôlant le désespoir. Sa première tentative remontait à 1978. Après avoir durement touché les Caraïbes, l'ouragan Sandy avait frappé la côte nord-est américaine le 29 octobre 2012, créant pour quelque 70 milliards de dollars de dégâts aux Etats-Unis et détruisant des milliers de maisons. 44 personnes avaient été tuées dans la seule ville de New York. LE POINT 10/10/2013
  14. Le chef de l'État rappelle que le texte interdit uniquement la fracturation hydraulique et "n'empêche pas la recherche dans d'autres domaines". François Hollande a salué vendredi la décision du Conseil constitutionnel confirmant la loi interdisant la fracturation hydraulique pour exploiter les gaz de schiste. Cette loi "avait été votée par la majorité précédente et j'avais toujours dit qu'elle devait continuer à être la règle qui devait prévaloir en matière de gaz de schiste", a déclaré le chef de l'État, au cours d'un déplacement dans une entreprise à Nanterre. "Cette loi prévoit uniquement l'interdiction du gaz de schiste par fracturation hydraulique, elle n'empêche pas la recherche dans d'autres domaines", a poursuivi François Hollande. "Il était important que le Conseil constitutionnel lui donne maintenant toute sa place et toute son autorité. Cette loi était plusieurs fois contestée, elle est maintenant incontestable", a-t-il conclu. Le Conseil constitutionnel a adressé vendredi une fin de non-recevoir aux industriels intéressés par les gaz et pétrole de schiste en France en confirmant l'interdiction de la fracturation hydraulique en vigueur depuis 2011. LE POINT 11/10/2013
  15. Le Mans (AFP) - Economiser de 10 à 30% de carburant et réduire d'autant ses émissions polluantes: l'écoconduite se généralise dans les entreprises grandes consommatrices de kilomètres et séduit un nombre croissant de particuliers, soucieux de ménager à la fois portefeuille et environnement. "Vous allez devoir oublier 20 ou 30 ans d'acquis. Il y a des choses qui vont vous paraître étranges", prévient David Chevallier, responsable de formation à l'Automobile Club de l'Ouest (ACO), devant une demi-douzaine de stagiaires au Mans. Economiser de 10 à 30% de carburant et réduire d'autant ses émissions polluantes: l'écoconduite se généralise dans les entreprises grandes consommatrices de kilomètres et séduit un nombre croissant de particuliers, soucieux de ménager à la fois portefeuille et environnement. (c) Afp Salariés d'une banque, les participants sont tous de gros rouleurs, à titre professionnel ou non, alignant jusqu'à 40.000 kilomètres par an comme Jacques, un quinquagénaire. Un parcours en conditions réelles et un tour de table permettent vite de tordre le cou à certaines idées reçues: "non, il n'est pas interdit de rouler en roue libre, non, on n'est pas obligé de prendre un rond-point en seconde, non, le fait de couper et de redémarrer son moteur ne fait pas consommer plus, au contraire", indique M. Chevallier. Le principe de l'écoconduite est simple, souligne-t-il: "privilégier le bas régime et conserver le plus longtemps possible l'énergie donnée au véhicule". En pratique, le conducteur est invité à passer rapidement ses vitesses, puis à gérer optimalement son énergie cynétique en n'hésitant pas, le cas échéant, à rouler au point mort une fois lancé. "Le maître mot, c'est l'anticipation. Il faut analyser d'aussi loin que possible les conditions de circulation pour éviter de donner du gaz inutilement, et augmenter la distance de sécurité avec le véhicule précédent pour ne pas être tributaire de ses freinages et de ses accélérations", martèle David Chevallier. "L'outil de mesure, c'est la pédale de frein. Dès lors que l'on freine, on détruit de l'énergie qui aurait pu être économisée et on s'astreint à une relance, très consommatrice en carburant", souligne l'expert. Au terme d'une journée de formation, les résultats sont bluffants: lors d'un nouveau passage sur le parcours initial de 8 km, les stagiaires affichent une baisse moyenne de consommation de 24%. Dans le cas de Jacques (-23%, soit un litre aux 100 km d'économisé), le gain annuel virtuel est de 550 euros et d'une tonne de CO2, selon l'ACO. Outre des effets bénéfiques pour la mécanique, ce mode de conduite fondé sur l'anticipation et la modération "réduit notablement le stress au volant et le taux d'accidentalité, sans perte de temps notable", assure M. Chevallier. Les professionnels ne s'y trompent pas, notamment dans le secteur du transport routier, où l'écoconduite s'est généralisée, ou encore à La Poste. Dans cette société, "la formation de 100.000 agents a permis l'économie annuelle de 5 millions de litres de carburant et 10.000 tonnes de CO2", assure Pascale Mespoulède-Cozon, présidente de Mobigreen, filiale de La Poste assurant "30.000 formations à l'écoconduite par an pour tous types d'entreprises et de collectivités". Chez Norbert Dentressangle, un des leaders européens du transport avec 7.500 poids lourds, "l'écoconduite est entrée dans les moeurs, avec une formation en interne et un suivi systématique des conducteurs", souligne Thierry Leduc, directeur de la communication. "C'est un paramètre concret et mesurable qui nous permet de maîtriser nos coûts, de respecter nos engagements en matière d'émissions de CO2, de réduire les accidents et de permettre aux conducteurs de jouer un rôle citoyen", indique-t-il à l'AFP. Pour Loïc Charbonnier, PDG de l'organisme AFT-IFTIM Formation continue, qui forme 65.000 routiers par an, "l'écoconduite est devenue cruciale dans ce secteur où les marges sont faibles. Economiser de 10 à 20% sur la consommation de carburant, quand ce poste représente 25% des charges totales, peut être déterminant". Le groupe de mobilier urbain JC Decaux, pilote depuis plusieurs années dans le domaine, a, lui, franchi une étape supplémentaire au 1er janvier. "Nous avons réduit de 10 km/h la vitesse de tous nos véhicules, contrôles à l'appui. Résultat : une nouvelle baisse de 10% de la consommation et une chute de 35% de l'accidentologie, baisse des coûts d'assurance en prime", confie Rémi Pheulpin, directeur général opérations du groupe. SCIENCES ET AVENIR 11/10/2013
  16. Tokyo (AFP) - Presque tous les jours, la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) annonce des incidents à la centrale atomique sinistrée de Fukushima, dont une grande partie est liée à l'accumulation d'eau radioactive. Des responsables de Tepco expliquent la situation à l'AFP. "Les problèmes se divisent en gros en deux catégories: l'eau souterraine contaminée et l'eau stockée dans des réservoirs", détaille Yoshimi Hitosugi, un directeur de la communication de Tepco. Presque tous les jours, la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) annonce des incidents à la centrale atomique sinistrée de Fukushima, dont une grande partie est liée à l'accumulation d'eau radioactive. Des responsables de Tepco expliquent la situation à l'AFP. (c) Afp De grandes quantités d'eau sont toujours dans des canalisations souterraines depuis avril et mai 2011. Cette eau est très radioactive car elle s'est mélangée avec celle ayant servi à refroidir le combustible fondu dans les réacteurs. "Nous avons stoppé l'écoulement de cette eau en mer et nous en pompons", mais il en reste, explique le directeur de la gestion des équipements nucléaires, Teruaki Kobayashi. En outre, de l'eau souterraine qui ruisselle en permanence de la montagne voisine devient radioactive en s'infiltrant sous les réacteurs. Pour stopper cet écoulement, Tepco prévoit de bâtir un mur de glace souterrain, avec l'aide de l'Etat, et de pomper l'eau en amont, avant qu'elle n'arrive sous les réacteurs. "Si cette eau, une fois analysée, est jugée saine, elle sera déversée en mer", indique M. Kobayashi. "Les installations sont prêtes mais il nous faut encore obtenir la compréhension des pêcheurs et autres personnes concernées", précise M. Hitosugi. Par ailleurs, Tepco a commencé d'ériger en mai 2012 une barrière sous-marine pour isoler le bord de mer le long de la centrale et l'océan Pacifique. Cette construction sera achevée en septembre 2014. Pour le moment, Tepco assure que l'eau de l'océan Pacifique n'est pas atteinte, ou peu. "Nous mesurons tous les jours l'eau de mer dans plusieurs endroits, et nous pouvons dire qu'au-delà de la zone du port, il n'y a pas de contamination significative. Nous faisons des contrôles à 3km, 15 km, et là, les niveaux sont inférieurs aux limites légales ou bien non détectables", insiste M. Hitosugi. Le problème de l'eau contaminée n'est pas nouveau mais a dégénéré lorsque Tepco a reconnu cet été qu'une partie s'écoulait en mer et qu'en août 300 tonnes d'eau se sont échappées d'un réservoir, fuite dont une partie a peut-être fini dans l'océan Pacifique. "Nous avons démonté le réservoir et vu que des boulons étaient lâches, mais nous ne savons pas si c'est l'origine de la fuite", a reconnu M. Hitsosugi à propos de cet incident qualifié de grave par l'autorité nucléaire. M. Kobayashi reconnaît la fiabilité douteuse des réservoirs, "parce que la compagnie a dû prendre les modèles disponibles et rapides à monter". "Nous avons renforcé les patrouilles, avec 90 personnes, et installons des caméras thermiques pour mesurer le niveau d'eau dans chaque réservoir", détaille-t-il. Selon Tepco, la quantité d'eau plus ou moins radioactive à stocker passera de 350.000 tonnes à présent à 800.000 en 2016. Les emplacements sont déjà prévus pour quelque 450 réservoirs supplémentaires. "A raison de 400 tonnes de plus par jour, il faut assembler un nouveau réservoir de 1.000 tonnes tous les deux jours et demi au moins", souligne M. Kobayashi. Le problème ne serait pas si grave si l'eau stockée était à peu près propre, mais ce n'est pas le cas. Car le système de décontamination existant, prévu pour traiter 500 tonnes d'eau par jour, n'est pas encore pleinement fonctionnel. Un dispositif qui sert à retirer les césium 134/137 a l'air de tourner correctement mais l'autre, appelé ALPS (système avancé de traitement de liquide), pour filtrer 62 des 63 éléments radioactifs restants, pose problème. Une seule des trois unités fonctionne, avec des hoquets. Un autre dispositif est prévu mais ne sera pas près avant 2014. Quand on évoque les accusations récurrentes selon lesquelles Tepco tarde à rendre public ou masque des problèmes sur le site, M. Hitosugi se défend: "nous communiquons une fois que nous avons pu dans une certaine mesure vérifier ce qui s'était passé et cela peut prendre du temps". "Si nous annoncions un problème 5 minutes après l'avoir détecté, nous serions incapables de donner la moindre explication", renchérit M. Kobayashi. "En revanche, nous ne tardons pas à avertir les autorités", assure-t-il. SCIENCES ET AVENIR 11/10/2013
  17. Tokyo (AFP) - La décontamination radioactive de villes voisines de la centrale accidentée de Fukushima est "insuffisante" pour autoriser des habitants à revenir, estime l'organisation écologique Greenpeace. Selon une des mesures effectuées par cette organisation ce mois-ci, des niveaux élevés de rayonnements persistent dans le quartier Miyakoji de la ville de Tamura située à moins de 20 kilomètres de la centrale accidentée Fukushima Daiichi. La décontamination radioactive de villes voisines de la centrale accidentée de Fukushima est "insuffisante" pour autoriser des habitants à revenir, estime l'organisation écologique Greenpeace. (c) Afp Or, les autorités municipales et le gouvernement discutent actuellement d'une levée de l'interdiction de résider dans cette zone, prenant en compte la forte demande de nombreux ex-résidents et la décontamination des habitations. Le nettoyage a certes été efficace pour les maisons et des routes, mais certaines parties de la voie publique ainsi que de vastes zones de champs et montagnes montrent des niveaux élevés de contamination, a expliqué Jan Van de Putte, conseiller en radioprotection de Greenpeace. Les maisons et routes nettoyées sont selon lui comme des "îles" et "corridors" dans une région par ailleurs polluée. Il serait "irréaliste" de demander aux résidents de rester hors des routes et des terres agricoles contaminées, prévient-t-il. "De fait, s'ils sont autorisés à rentrer chez eux, ils peuvent être exposés à des niveaux élevés de radiations" a-t-il insisté. Selon ce spécialiste, la décontamination est quelque chose de complexe, mais elle ne vaut que si elle est réalisée de façon large. Les résidents doivent en outre être informés de manière adéquate avant de décider de retourner vivre dans leur domicile, souligne-t-il. Après l'accident nucléaire consécutif au tsunami meurtrier du 11 mars 2011, le gouvernement japonais a interdit une zone de 20 km de rayon autour du site ainsi que plusieurs localités plus éloignées mais autant sinon plus contaminées. Quelque 160.000 personnes ont dû quitter leur logement précipitamment, dont beaucoup de personnes âgées qui voudraient désormais rentrer. La zone évacuée a depuis été redécoupée en plusieurs parties en fonction des niveaux de contamination effectivement constatés pour permettre progressivement le retour d'habitants dans les lieux nettoyés et jugés de nouveau habitables par les autorités. SCIENCES ET AVENIR 11/10/2013
  18. Un responsable chinois a provoqué la colère et les railleries des internautes en disant que les appareils de cuisine étaient pour partie responsables de la pollution de l'air à Pékin. La capitale chinoise est régulièrement recouverte d'un épais brouillard polluant, problème que les autorités n'arrivent pas à régler. "La population chinoise, en cuisinant, apporte une contribution non négligeable au PM2.5", a déclaré Zhao Huimin, directeur du bureau des affaires étrangères de Pékin. Il faisait référence au taux de particules fines en suspens dans l'atmosphère, considéré comme le plus néfaste pour la santé publique. "J'espère que les habitants coopéreront davantage aux efforts du gouvernement pour assainir la qualité de l'air", a ajouté Zhao Huimin lors d'une conférence de presse, retransmise par la chaîne de télévision publique CCTV. Ces propos ont déclenché une vague de plus de 150'000 commentaires furieux ou moqueurs sur Sina Weibo, la plateforme chinoise de microblogging. Un habitant de Shenzhen a ainsi suggéré aux Chinois de manger froid. Les médias locaux ont répondu en citant un rapport de l'Académie chinoise des sciences. D'après ce dernier, la fumée dégagée par les cuisinières et autres réchauds contribuerait à hauteur de 20% à la pollution aux particules fines. ROMANDIE 11/10/2013
  19. La justice russe a rejeté vendredi deux nouveaux recours de militants de Greenpeace, arrêtés fin septembre dans l'Arctique russe et accusés de piraterie. Quatre autres personnes ont déjà été déboutées dans le cadre de la même affaire. Le journaliste freelance Kieron Bryan et le militant de Greenpeace Phillip Ball, tous les deux ressortissants de Grande-Bretagne, sont maintenus en détention jusqu'à fin novembre, selon la décision du tribunal régional de Mourmansk, a annoncé l'ONG écologiste. L'Arctic Sunrise a été arraisonné mi-septembre par un commando héliporté des garde-côtes russes en mer de Barents, après que des membres de l'équipage, en canots pneumatiques, ont abordé une plate-forme pétrolière russe et tenté de l'escalader pour y implanter une banderole dénonçant les risques écologiques. Tout l'équipage du navire, 28 militants de l'ONG, parmi lesquels un Suisse et deux journalistes freelance, a été placé en détention pour deux mois à Mourmansk. Les 30 individus, dont 26 ne sont pas russes, ont ensuite été inculpés de "piraterie en groupe organisé", ce qui les rend passibles de 15 ans de détention. Mercredi, le Comité d'enquête russe a annoncé préparer de nouvelles inculpations pour "crimes graves", en précisant que des "produits stupéfiants" avaient été saisis à bord de l'Arctic Sunrise. Le tribunal régional de Mourmansk a déjà rejeté cette semaine le recours de quatre membres d'équipage de ce navire sur leur incarcération. ROMANDIE 11/10/2013
  20. Le Conseil constitutionnel confirme l'interdiction de la fracturation hydraulique pour extraire les gaz de schiste. De quoi s'agit-il au juste ? Alors que le Conseil constitutionnel a validé, vendredi 11 octobre 2013, la loi interdisant la fracturation hydraulique, voici un petit lexique pour mieux comprendre les débats sur le gaz de schiste. GAZ de SCHISTE : Il s'agit de méthane, né de la décomposition de matières organiques (algues et plancton). On le trouve dans les roches sédimentaires de type schisteuse, c’est-à-dire constituées de plaques empilées les unes sur les autres comme un millefeuille. Le gaz se trouve dans les interstices entre ces plaques imperméables, lesquelles empêchent la formation de nappes qu’il « suffirait » de pomper. Il faut donc casser la roche pour que les interstices communiquent entre eux afin d’en retirer tout le méthane présent de manière diffuse et éparpillée. PETROLE DE SCHISTE : Appelé aussi huile de schiste, il s’agit de pétrole renfermé de la même manière dans les schistes et extrait, comme le gaz, par fracturation hydraulique. Pétrole et gaz de schiste sont destinés aux même usages que les hydrocarbures accumulés dans des poches souterraines et extraits de manière conventionnelle. Pour atteindre la roche sédimentaire, il faut creuser très profond, entre 1500 et 3000 mètres sous terre, à la verticale. Puis, arrivée à la roche renfermant les gaz, la foreuse dévie pour avancer horizontalement dans les schistes. On peut relier jusqu’à huit turbines horizontales, chacune orientée dans une direction différente, à une même tête de puits en surface. On peut forer horizontalement sur huit kilomètres, et dans plusieurs directions de l'espace. Cela optimise la quantité de gaz extraite et permet de rentabiliser l’opération, cette technique de forage coûtant très cher. Quand la foreuse a réussi à pénétrer la roche, il faut établir une connexion entre les pores de la roche, ces espaces microscopiques et remplis de méthane. La technique consiste à injecter par le puits horizontal des milliers de litres d’eau sous haute-pression (à 600 bar). L'eau est additionnée de sable, qui va maintenir écartées les plaques de schiste une fois l’injection arrêtée, et de produits chimiques (bactéricides, anti-corrosifs, acides) capables de lisser les parois de roche pour fluidifier la circulation du gaz. Puis on pompe l’eau pour laisser la voie libre au gaz qui remonte par le tube de forage jusqu’à la surface. Il est récupéré dans des réservoirs, raffiné et évacué par gazoduc. PERMIS de RECHERCHE : Une entreprise privée peut se lancer dans des travaux d’exploration sur une zone donnée après l’obtention auprès du gouvernement d’un permis de recherche. Il est délivré sur dossier adressé au ministère de l’Energie. La décision tombe au terme d’une procédure allant d'un à deux ans et le permis est valide cinq ans, renouvelable deux fois. Mais pas pour la même surface de recherche: le premier renouvellement porte sur la moitié du périmètre initial, le deuxième sur un quart du périmètre restant. Il reste quand même un seuil plancher de 175 km2. Les pouvoirs publics ne peuvent pas imposer une surface de recherche plus petite. SCIENCES ET AVENIR 11/10/2013
  21. Le Conseil Constitutionnel français a validé la loi qui interdit l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste par la technique de la fracturation hydraulique. Cette décision conforte les défenseurs de l'environnement. La société américaine Schuepbach Energy, à l'origine de cette procédure par le biais d'une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), avait attaqué deux articles centraux de cette loi en s'appuyant sur quatre critiques du texte. Les "Sages" invoquent la protection de l'environnement pour justifier leur décision de valider cette loi adoptée en juillet 2011 par l'ancienne majorité face à la plupart des critiques mises en avant par la société américaine. "Le Conseil constitutionnel a écarté ces quatre séries de griefs et jugé les dispositions contestées de la loi du 13 juillet 2011 conformes à la Constitution", annonce l'institution. Cette loi avait également abrogé plusieurs permis d'exploration, qui resteront donc invalidés. La fracturation hydraulique des roches pour libérer les gaz de schiste, largement utilisée aux Etats-Unis, fait appel à d'importantes quantités d'eau et de produits chimiques. L'avocat français de Schuepbach s'est dit en désaccord avec l'argumentaire sur la géothermie, pour laquelle les Sages estiment que la fracturation hydraulique ne présente pas les mêmes risques pour l'environnement. "C'est une appréciation technique que nous contestons formellement", a-t-il déclaré. Interrogé sur une supposée demande d'indemnisation d'un milliards d'euros de la société américaine à l'Etat, il a parlé d'"informations fantaisistes qui concernent un litige privé". ROMANDIE 11/10/2013
  22. Les efforts de protection de la nature ont selon un rapport conduit au retour de certaines espèces menacées en Europe, et en Suisse également. Il n'en reste pas moins que pour celles dont l'espace vital se réduit, la situation reste critique. Selon ce rapport publié la semaine dernière à Londres par la London Zoological Society, BirdLife International et le "European Bird Census Council", ces progrès sont dus aux mesures de protection ainsi qu'aux restrictions de chasse. Ainsi, la Suisse compte à nouveau 1600 castors, 300 lynx, 198 couples de cigognes, 9 de gypaètes barbus et même 13'000 bouquetins, toutes des espèces qui avaient disparu il y a 50 à 100 ans et ont été réintroduites. Six petits gypaètes barbus ont été recensés durant la saison 2013 en Suisse et 16 dans l'arc alpin. Le faucon pèlerin, dont un seul couple subsistait en 1970 à cause des pesticides, en compte aujourd'hui environ 300. Il n'en reste pas moins que de nombreuses espèces sont en danger et que l'on se trouve dans un contexte de déclin, note le rapport. Werner Müller, de BirdLife Suisse, relativise également: l'étude ne porte que sur 40 espèces des grands mammifères et oiseaux. Seules deux des 78 espèces inscrites sur la liste rouge en Suisse y figurent, a-t-il indiqué à l'ats. "Les 97% restants ont besoin de mesures renforcées et complexes pour préserver leur espace vital, notamment dans les zones cultivées", poursuit M. Müller. Protection et les restrictions de chasse ne suffisent pas. Il manque selon lui en Suisse une véritable infrastructure écologique avec des zones protégées reliées entre elles. Le Conseil fédéral a adopté en 2012 une stratégie biodiversité. L'Office fédéral de l'environnement doit élaborer un plan d'action d'ici 2014. ROMANDIE 11/10/2013
  23. Le ronronnement du chat reste mystérieux pour nous autres humains. Sourire félin, signe de bien-être, mais aussi parfois de souffrance : le ronron n'est pas un simple mécanisme se mettant tout seul en route ! Comme l'explique Marie-Hélène Bonnet, comportementaliste du chat, le ronronnement est un moyen de communication extrêmement important pour les félins, et notamment entre la maman chat et ses chatons : - Les ronrons de la mère sont indispensables au bien-être du chaton, de l’instant même de sa naissance, au moment de la séparation. - C’est le mode de communication de la chatte avec ses petits au départ, avant même qu’ils puissent interpréter les phéromones qui sont à la base de leur communication olfactive ou les attitudes ou miaulements, n’oublions pas que les chatons naissent sourds et aveugles. Les vibrations du ronronnement vont calmer le chaton et le réconforter. Bien entendu la chaleur est aussi un élément important, mais ne suffit pas. On peut affirmer qu’on chaton survivant sans mère ne sera jamais parfaitement équilibré et souffrira de nombreux troubles, sans compter le manque d’apprentissage des codes sociaux. Toutefois on peut estimer que c’est le ronronnement qui manque le plus à l’équilibre du jeune chaton. Des phéromones apaisantes sont excrétées en même temps que les vibrations, le chaton dès qu’il sera capable de les interpréter les assimilera toujours à un moment de profond bien-être quand il les sentira par la suite. Photos : Flickr - robbersdog Ce mode de communication est réciproque. Le chaton a la faculté de ronronner dès la naissance, bien qu’on ne s’en rende compte généralement qu’au bout de 48h. Le chaton ronronne sa maman répond en ronronnant aussi. On peut considérer que le ronronnement du chaton évoque un état de dépendance. Il est clairement établi que le ronronnement du chat, bébé ou adulte, est volontaire, en réponse à un stimulis mais parfaitement contrôlé (certains pensaient que c’était un réflexe ou une réaction incontrôlée, ce qui est faux). Le ronronnement du jeune ne sera interrompu que lors de la déglutition pour des causes mécaniques simples à comprendre : le ronron vient du larynx, sollicité lors de la tétée. On sait aussi que c’est une attitude enfantine chez le chat adulte que de ronronner avec ses bipèdes ou ses congénères. C’est un moyen de communiquer intime réservé aux proches (mère/petits ou chat/maitres, voir chat/vétérinaire qui là devient une supplique de peur). Il est pour nous très difficile d’interpréter un ronron, il faut observer pour tenter de savoir ce que veut Minet. On sait toutefois que c’est une forme de message d’amour qu’il nous envoit, comme il l’envoyait à sa maman et que cette dernière lui assurait amour soin et protection en retour. L’apprentissage du ronron commence à la minute même de sa venue au monde, comme vous l’aurez compris. Ce sera le seul et unique moyen de communiquer avec son entourage pour le jeune jusqu’à 3 ou 4 semaines d’ailleurs. Il restera le principal mode de communication avec les maîtres chez le chat adulte équilibré (on dit d'un chat ne ronronnant pas que c'est un chat mal dans ses pattes !). Il existe d’autre formes de ronronnements, tous ne sont pas expliqués ou explicables, nous n’avons parlé ici que du ronron de la maman avec ses petits. Si vous trouvez un chaton nouveau-né sans sa mère, il faudra autant que possible trouver une mère de substitution pour l’éduquer afin que ce mode de communication ne soit pas faussé une fois adulte et éviter le maximum de troubles chez Minet par la suite ! Chez les chats adultes, mais également chez les grands félins comme le lion et le guépard, le ronronnement est souvent utilisé au moment du combat avec la proie. On ne peut que supposer les raisons de ce ronronnement : il peut s’agir d’un héritage de ce qui l’a appris lors de ses premiers jeux avec sa mère, mais il peut aussi être une manifestation de satisfaction et de bonheur de l’animal à l’idée d’avoir atteint son objectif. Certains soutiennent enfin que le ronronnement aurait un effet hypnotique dont le chat se servirait pour calmer et tuer sa proie. WAMIZ 9/10/2013
  24. Elle, une femelle Pit Bull âgée de 5 ans, a remporté un magnifique prix samedi dernier. Cette chienne a été élue "chien héros de l'année" par l'American Humane Association. C'est pour le merveilleux travail de chien de thérapie qu'elle accomplit presque au quotidien que la chienne originaire de Roanoke Rapids, en Caroline du Nord, a reçu ce prix. Elle rend en effet régulièrement visite aux élèves de plusieurs écoles de l'Etat, les aide à s'entraîner à la lecture et à prendre confiance en eux . Une mission qu'elle accomplit à la perfection dans le cadre du programme "Tail wagging Tales", initié par sa maîtresse Leah Brewer. "Elle offre de l'assurance aux enfants, et une oreille réconfortante" affirme cette dernière au site Today.com Ce sont les internautes qui ont voté pour des chiens héros comme Elle, ou comme Carlos, un chien renifleur ayant travaillé en Irak et en Afghanistan. 1 million de personnes ont voté, et un jury composé de défenseurs des animaux et de célébrités a élu la chienne de thérapie parmi les animaux sélectionnés par le public. Cassidy, un chien à trois pattes rendant visite à des enfants handicapés, et Jingles, un chien guide d'aveugle, faisaient partie de ces finalistes. "Le but de cette récompense est d'honnorer ces chiens qui travaillent réellement et rendent service aux humains" souligne le Dr Robin Ganzert, le président de l'American Humane Association. L'organisation espère que cette récompense contribuera à lutter contre les idées reçues sur les Pit Bulls, qui pâtissent d'une réputation de chiens agressifs et dangereux... Photos : facebook - Elle the Pit Bull La chienne a été honorée lors d'une cérémonie organisée à Los Angeles. Traitée en véritable star, l'héroïne à 4 pattes qui réunit quelque 43 000 fans sur Facebook a même eu la chance de prendre la pose aux côtés de l'actrice de Betty White ! wamiz 9/10/2013
  25. Onyx est un véritable héros. Ce jeune chien, un Pitbull âgé de seulement 9 mois, a sauvé toute sa famille d'un incendie. Mais alors que ses maîtres et leurs deux enfants ont échappé aux flammes, et s'en sortis indemnes, le héros à 4 pattes a été gravement brûlé... Touchés par cette histoire, des centaines d'internautes se sont alors mobilisés afin de récolter la somme nécessaire pour le soigner. Le jeudi 26 septembre, de bon matin, le brave chien a réveillé toute la famille en aboyant sans s'arrêter. Trevor et sa femme Sierra se sont précipités à l'arrière de leur maison, où le feu s'est déclenché. Ils ont alors vu leur chien en proie aux flammes. Les pompiers sont assez rapidement intervenus, et si les dégâts sont tout de même estimés à quelque 5 000 dollars, la principale préoccupation de la famille est ailleurs. Onyx a été brûlé sur 30% de son corps. Pour être soignées, ses blessures nécessitent des semaines de traitement très coûteux. Or les maîtres du chien n'ont pas les moyens de payer tous ces frais. "Nous étions sur le point d'abandonner parce que nous n'avions pas l'argent pour le traitement" confie Sierra au site Tallahassee.com. La famille a alors fait appel à l'association Tallahassee-Leon County Animal Service Center, qui a offert ses services, et des médicaments, pour aider Onyx. "Notre but est d'aider les animaux à rester chez eux avec leurs familles. Face à la situation dramatique qu'a vécu cette famille, nous savions que nous devions faire tout notre possible pour qu'ils puissent garder Onyx avec eux" explique Rachel Barton, l'une des vétérinaires de l'association. Photos : Facebook - Northwood Animal Hospital Un appel aux dons a alors été lancé sur la page Facebook de l'hôpital pour animaux Nothwood, qui donne depuis régulièrement des nouvelles du chien. Très vite, l'argent nécessaire a été récolté. Allemagne, Australie, Nouvelle-Zélande... des dons sont venus de partout dans le monde. Une longue période de rétablissement attend Onyx, mais touchés par l'histoire de ce chien héroïque, les médecins affirment mettre tout en oeuvre pour qu'il se remette le plus vite possible, et lui éviter trop de douleurs. Les dernières nouvelles du chien sont plutôt bonnes. Il se sent chaque jour un peu mieux, et a réussi à se nourrir seul pour la première fois depuis l'accident. Malheureusement, l'équipe vétérinaire s'inquiète pour ses yeux. Ses cornées sont en effet gravement brûlées, et il est possible qu'il perde la vue malgré tous les efforts des médecins. WAMIZ 7/10/2013
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