-
Compteur de contenus
20 146 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Forums
Blogs
Boutique
Calendrier
Téléchargements
Galerie
Articles animaux
Sites
Annuaire animalier
Petites annonces
Tout ce qui a été posté par Admin-lane
-
Importante pollution de l'air en Chine
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Pollutions
Tokyo (AFP) - Les vents qui viennent de Chine polluent au mercure le Mont Fuji, le symbole par excellence du Japon récemment inscrit par l'Unesco au patrimoine mondial de l'Humanité, affirme une étude japonaise. "A chaque fois que les chiffres étaient élevés, les vents soufflaient du continent (la Chine), a indiqué à l'AFP Osamu Nagafuchi, le chef de l'équipe scientifique qui a réalisé cette étude en août dernier. Les relevés consignés font apparaître des niveaux de mercure pratiquement deux fois plus élevés que dans des zones non polluées. Les vents qui viennent de Chine polluent au mercure le Mont Fuji, le symbole par excellence du Japon récemment inscrit par l'Unesco au patrimoine mondial de l'Humanité, affirme une étude japonaise. (c) Afp Les niveaux de mercure mesurés atteignent 2,8 nanogrammes par mètre cube d'air, bien au-dessus des taux d'un à 1,5 nanogramme normalement enregistrés dans des environnements considérés comme propres mais toutefois nettement en-dessous de 40 nanogrammes, le seuil fixé par les autorités japonaises au-delà duquel il y a un risque pour la santé humaine. Un nanogramme correspond à un millionième de gramme. Selon M. Nagafuchi, ces taux de pollution plus élevés qu'escomptés sont probablement dus aux usines chinoises qui fonctionnent au charbon et relâchent du mercure et d'autres substances toxiques dans l'atmosphère, notamment de l'arsenic. La Chine est confrontée à de graves problèmes de pollution atmosphérique et va tenter de réduire d'un quart au maximum les niveaux de pollution atmosphérique à Pékin et dans les principales autres villes du pays d'ici 2017, selon un document officiel rendu public en septembre. Les concentrations souvent extrêmement élevées de "particules fines" dans la capitale devront chuter d'ici là d'"approximativement 25%" par rapport à celles enregistrées en 2012, est-il écrit dans ce document du Conseil d'Etat sur le site officiel du gouvernement central. La pollution de l'air dans les principales villes chinoises a atteint des records ces dernières années, dus essentiellement aux émissions des centrales à charbon, avec des niveaux de particules fines, les PM2,5, ayant dépassé en janvier dernier jusqu'à 40 fois les seuils fixés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Ces niveaux de pollution ont provoqué des centaines de milliers de décès prématurés. SCIENCES ET AVENIR 4/10/2013 -
Campagne(s) de Greenpeace pour défendre le climat
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans ARCTIQUE
Moscou (AFP) - La justice russe a annoncé qu'elle se prononcerait mardi sur des recours contre l'incarcération de militants de Greenpeace, placés en détention pour deux mois et qui encourent 15 ans de prison pour "piraterie" après une action contre une plateforme pétrolière russe. Le tribunal régional de Mourmansk (nord-ouest) examinera trois premiers recours, dont celui du photographe russe Denis Siniakov, a indiqué l'agence de presse spécialisée Rapsi, citant la porte-parole du tribunal. "Le tribunal va examiner les recours le 8 octobre", a déclaré la porte-parole, Elena Sinitsa. Les 30 membres de l'équipage du navire de Greenpeace Arctic Sunrise, dont 26 ne sont pas russes, ont été placés en détention pour deux mois à Mourmansk et inculpés de "piraterie en groupe organisé", ce qui les rend passibles de 15 ans de prison en Russie. Leur navire avait été arraisonné en mer de Barents le 19 septembre par un commando héliporté des gardes-côtes russes, après que quelques militants avaient tenté d'escalader une plateforme pétrolière du géant Gazprom pour dénoncer les risques qu'elle fait courir à l'environnement. La gravité du chef d'inculpation retenu par le Comité d'enquête russe a suscité une mobilisation internationale. Les Pays-Bas, dont l'Arctic Sunrise bat pavillon, ont indiqué vendredi avoir engagé "une procédure d'arbitrage sur la base de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer", afin d'obtenir la libération de l'équipage. Le cas du photographe Denis Siniakov, un photojournaliste freelance, sous contrat avec Greenpeace, qui avait travaillé dans le passé pour l'AFP et pour l'agence de presse Reuters, a notamment suscité la mobilisation des médias en Russie. SCIENCES ET AVENIR 4/10/2013 -
Actualité concernant les loups en France
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actu loups en France et dans le monde
Nice (AFP) - Des chasseurs des Alpes-Maritimes venaient d'être autorisés à tuer des loups à l'occasion de battues aux gibiers: cette liberté inédite a été suspendue net vendredi par un juge des référés de Nice, à la grande satisfaction des associations de défense des animaux sauvages. "Victoire pour le loup!," a immédiatement réagi un collectif des principales associations écologistes, qui dénonçait des pratiques d'un autre temps. "L'autorisation de battues pour une espèce protégée au niveau européen constitue un recul inacceptable en matière de protection de la nature", ont-ils souligné, en déplorant que l'Etat ait pu donner "carte blanche à des chasseurs" sans aucun encadrement officiel. Face à la difficulté de réduire la population de loups dans le département de France le plus touché par des attaques de troupeaux, la préfecture des Alpes-Maritimes avait autorisé pour la première fois à la mi-septembre les chasseurs à tirer sur des loups lors de battues aux grands gibiers, dans sept zones de chasse précises. Dans ce cadre, des chasseurs ont tué un loup et une louve, au grand dam de trois associations écologistes qui ont immédiatement saisi le tribunal administratif de Nice. Un jugé des référés leur a donné raison vendredi, en estimant qu'il y avait effectivement "urgence" à "suspendre" des arrêtés préfectoraux présentant "un doute sérieux" de légalité. Il s'est appuyé sur un arrêté gouvernemental stipulant que les opérations de "tirs de prélèvements" de loups se faisaient sous la supervision de fonctionnaires de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), éventuellement avec l'aide de chasseurs bénévoles formés par cette organisation. Le juge avait écouté mercredi pendant deux heures les avocats des trois associations et de la préfecture. Le conseil de la préfecture, David Barjon, avait argué que l'ONCFS exerçait un contrôle avant et après ces battues de chasseurs. "L'équipement de protection des troupeaux (enclos, chiens) coûte 1,2 million d'euros par an au département. S'y ajoutent près de 800.000 euros d'indemnisation des éleveurs", a-t-il souligné, en rappelant que le département "concentre 40% des attaques au niveau national" (664 en 2012). "Le loup s'est adapté, il a progressivement contourné les dispositifs de défense", a insisté l'avocat de la préfecture. Ainsi, les cinq "patous" d'un éleveur du village de Villeneuve-d'Entraunes ont été récemment attaqués, provoquant la mort de deux de ces chiens de protection. "La totalité du quota français peut-il être tué dans les Alpes-Maritimes?", a interrogé le juge. Dans ce département, les chasseurs étaient autorisés à tuer un nombre illimité de loups lors d'une partie de chasse. Or le gouvernement a plafonné "les prélèvements" de loups à 24 cette année, représentant environ 10% de leur population estimée dans les massifs français. "Seuls quatorze loups ont été tués dans le département en neuf ans, dont quatre durant l'été", avait précisé Louis Bernard, responsable de l'ONCFS pour les Alpes-Maritimes. "Une battue peut être organisées à partir de deux chasseurs. On est dans un no man's land ! Tous les chasseurs de France voudraient tuer un loup", avait rétorqué Me Benoît Candon, représentant l'Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas) à l'origine de la requête, ainsi que Ferus (association de protection du loup, du lynx et de l'ours). L'avocat s'était dit "excédé que l'Etat considère que les montagnes sont l'attribut des éleveurs", alors que "les randonneurs aimeraient rencontrer des loups". Son confrère Mathieu Victoria, qui défendait l'association France Nature Environnement, s'est montré satisfait vendredi d'une décision allant dans le sens "d'une présence pérenne du loup dans nos territoires". Fort de cette victoire, Me Candon vient de déposer des requêtes contre d'autres arrêtés permettant aux chasseurs d'abattre des loups dans les Alpes-de-Haute-Provence et la Drôme. Dans une première réaction, la chambre d'agriculture des Alpes-Maritimes a demandé à l'Etat "de remettre en cause cette décision". "Les éleveurs du département vont réagir très rapidement avec des actions sévères", a-t-elle prévenu. Le président UMP du Conseil général des Alpes-Maritimes Eric Ciotti et un élu de la commune de montagne Péone-Valberg, Charles-Ange Ginésy, ont dénoncé vendredi soir "une forme d'intégrisme environnementaliste" qui met en danger le pastoralisme de montagne "déjà fragile". SCIENCES ET AVENIR 4/10/2013 -
Strasbourg (AFP) - La grande migration des cigognes vers le Sud a commencé, mais certaines n'ont aucune intention de quitter l'Alsace. Grâce à une réintroduction réussie, l'échassier emblématique de la région y a repris ses aises, peut-être même un peu trop. "On a fait du bon travail", se félicite Gérard Wey, directeur de l'Association pour la protection et la réintroduction des cigognes en Alsace-Lorraine (Aprecial), et fin connaisseur de l'oiseau blanc et noir, qui a frôlé l'extinction en France dans les années 1970. La grande migration des cigognes vers le Sud a commencé, mais certaines n'ont aucune intention de quitter l'Alsace. Grâce à une réintroduction réussie, l'échassier emblématique de la région y a repris ses aises, peut-être même un peu trop (c) Afp Pour plus de 90% des cigognes, le voyage hivernal se soldait alors par un aller sans retour. Parmi les principales causes: les sécheresses sahéliennes, mais aussi la chasse et les lignes de haute tension tout au long du périple vers l'Afrique. "En 1974, l'Alsace ne comptait plus que neuf couples libres nicheurs, sur onze dans le pays", explique M. Wey. Quarante ans après, "on a plus de 600 couples libres en Alsace, sur près de 2.000 en France". Son association, créée en 1983, a coordonné l'activité de plusieurs enclos de réintroduction alsaciens. Leur méthode: retenir pendant trois ans de jeunes cigognes en captivité, pour supprimer leur instinct migrateur, avant de les relâcher pour recoloniser les villages. Ces couples devenus sédentaires donnent naissance à des jeunes qui, eux, migrent. La méthode a fait ses preuves et des centaines de cigognes ont ainsi été réintroduites ces trente dernières années. Pour l'Aprecial, le temps est venu d'arrêter la réintroduction et de limiter le nourrissage des sédentaires libres. "Ce n'est plus la peine de garder des cigognes en enclos pour les touristes", dit M. Wey, qui en a fait la recommandation cette année. "Mieux vaut tard que jamais", estime la Ligue de protection des oiseaux (LPO), soulignant que les conditions climatiques se sont améliorées dans les zones d'hivernage et que la mortalité durant la migration a sensiblement baissé. En France, la cigogne a même colonisé naturellement la façade atlantique. Au départ, "tout ça était motivé par la protection de la cigogne, mais aujourd'hui, c'est plus pour le folklore et le tourisme", déplore Christian Braun, directeur de la LPO en Alsace, qui réclame depuis plus de dix ans la fin de la réintroduction et du nourrissage d'appoint. Près de 40% des cigognes alsaciennes seraient aujourd'hui sédentaires. L'échassier a compris qu'il pouvait trouver de quoi se nourrir dans la région en hiver, dans la nature mais aussi grâce à l'homme, voire dans des décharges. "On est allé trop loin, la situation est devenue artificielle", estime M. Braun. "A certains endroits, on a des cigognes qui ne sont plus capables de se débrouiller toutes seules", tant elles sont habituées à être nourries. A Strasbourg, plus d'une cinquantaine de couples ont installé leurs nids dans le grand parc de l'Orangerie et ses environs, attirées par un enclos de congénères en captivité. Près de la moitié y passeront l'hiver. Ces cigognes, auxquelles se mêlent souvent des comparses allemandes ou belges, sont devenues une attraction pour les quelque 300 cars de touristes qui y défilent chaque année pour faire des photos, s'amuse Claude Rink, le directeur du petit zoo installé dans le parc. Certains riverains, eux, ont plein les oreilles des claquements de bec dès potron-minet et s'émeuvent des fientes qui abîment les toits. "Il se sont plaints auprès de la Ville", sourit M. Rink. Le personnel du zoo a pris l'habitude de nourrir ces cigognes libres qui gravitent autour du parc. "On leur donne 3kg de viande par jour à se partager, pas plus, sinon on en aurait trop qui resteraient", explique M. Rink. Son zoo a déjà arrêté depuis des années l'élevage intensif et limite la reproduction à quatre à dix cigognes par an, sur commande. Si une page se tourne avec la fin de la réintroduction, "il va falloir développer encore la pédagogie dans les écoles et les collectivités", estime M. Wey, qui vient de former plus de 100 pompiers "aux bons gestes pour secourir une cigogne en difficulté". SCIENCES ET AVENIR 4/10/2013
-
Avis d'ouragan sur une partie de la côte américaine du golfe du Mexique
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Ouragans, typhons, tempêtes, cyclones...
MIAMI - Les autorités américaines ont appelé vendredi les habitants d'une zone le long du golfe du Mexique à se préparer et à stocker des vivres pour faire face à la tempête Karen, qui pourrait frapper la Louisiane et la Floride samedi. La tempête se trouvait vendredi à 385 kilomètres au sud-ouest de l'embouchure du fleuve Mississippi, a indiqué le centre américain de surveillance des ouragans (NHC) dans son bulletin de 18H00 GMT. Le gouverneur de Floride, Rick Scott, a déclaré l'état d'urgence dans 18 comtés pour permettre le déploiement d'éventuels secours, et ce en dépit de la paralysie actuelle d'une partie des administrations fédérales. Notre priorité numéro un est la sécurité de nos citoyens, a-t-il souligné dans un communiqué. La perturbation fait toujours l'objet d'un avis d'ouragan de Grand Isle en Louisiane (sud) à Destin en Floride (sud-est), mais il pourrait être rabaissé en avis de tempête dans la journée, vu le léger affaiblissement des vents. Un avis de tempête tropicale a été émis pour la métropole de la Louisiane La Nouvelle-Orléans, dévastée en 2005 par l'ouragan Katrina, pour les lacs Maurepas et Pontchartrain, ainsi que Destin en Floride. Karen se déplaçait vendredi à 15 km/h, contre 19 jeudi, avec des vents atteignant en rafale 85 km/h (contre plus de 100 jeudi), selon le NHC, qui est basé à Miami. Cette tempête, la première importante de la saison, qui s'était formée dans le sud-est du golfe du Mexique, pourrait toutefois se renforcer samedi soir et dimanche, selon le NHC. Accompagnée de pluies torrentielles, Karen pourrait inonder dimanche des zones avec jusqu'à 25 centimètres d'eau, et entre 8 et 15 centimètres sur d'autres endroits de la côte, prévient le centre. Comme la zone menacée compte beaucoup d'installations pétrolières, le prix du pétrole coté à New York a terminé en légère hausse vendredi à 103,84 dollars en prévision de la tempête. Même si personne ne s'attend à des dégâts majeurs sur les raffineries ou les plateformes en haute-mer, certaines entreprises ont suspendu leurs opérations pour des raisons de précaution, ce qui va très probablement réduire l'offre dans les semaines à venir, a expliqué Phil Flynn, de Price Futures Group. Le président américain Barack Obama a été prévenu jeudi de l'avancée de la tempête, et son administration --dont une partie a dû fermer pour cause d'impasse budgétaire-- a rappelé des personnels d'urgence pour parer à toute éventualité. M. Scott a assuré que la paralysie de l'Etat ne menaçaient pas les secours. Nous ne laisserons pas la paralysie de l'Etat à Washington affecter en aucune manière nos secours d'urgence en Floride, a-t-il dit. romandie 4/10/2013 -
Campagne(s) de Greenpeace pour défendre le climat
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans ARCTIQUE
NUSA DUA (Indonésie) - L'Australie a fait part samedi de son inquiétude quant aux accusations très graves portées par Moscou contre un de ses ressortissants membre de l'équipage de l'Arctic Sunrise de Greenpeace, au moment où une journée de mobilisation est organisée en leur défense. La ministre australienne des Affaires étrangères, Julie Bishop, a indiqué avoir évoqué l'inquiétude de Canberra lors d'une rencontre bilatérale avec le numéro deux de la diplomatie russe, Igor Morgulov, en marge d'une conférence ministérielle sur l'île indonésienne de Bali, préparatoire au sommet de l'Apec (Asie-Pacifique) qui s'ouvre lundi. J'ai demandé un avis sur les détails des accusations de piraterie. Je sais qu'elles ont été portées en accord avec une loi russe, mais nous demandons l'avis d'experts pour savoir si ces accusations sont appropriées, a-t-elle ajouté, qualifiant les accusations de très graves. Un Australien, Colin Russell, fait partie des trente membres d'équipage de l'Arctic Sunrise, navire de Greenpeace arraisonné il y a trois semaines environ en mer de Barents (Arctique russe) dont des militants avaient tenté d'escalader une plate-forme pétrolière du géant russe Gazprom pour dénoncer les risques qu'elle fait courir à l'environnement, selon l'ONG. Inculpés de piraterie, les membres de l'équipage encourent jusqu'à 15 ans de prison. Ils rejettent les accusations et reprochent à la Russie d'avoir arraisonné illégalement leur bateau dans les eaux internationales. Les déclarations australiennes interviennent au moment où une journée de mobilisation est organisée par Greenpeace, à Moscou et à travers le monde, pour réclamer la libération des 28 militants et des deux journalistes. Arguant que le bateau utilisé par Greenpeace battait pavillon néerlandais, les Pays-Bas ont par ailleurs entamé contre la Russie une procédure d'arbitrage, estimant que Moscou aurait dû leur demander la permission d'interpeller l'Arctic Sunrise. Mme Bishop a précisé que les conditions de détention du ressortissant australien étaient satisfaisantes. romandie 5/10/2013 -
CO2, taxe carbone... Photosynthèse... Gaz à effet de serre....
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
L'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) a trouvé un accord vendredi pour plafonner, dès 2020 et au niveau mondial, les émissions de CO2 du transport aérien. Cet accord ne porte pas encore sur les moyens que choisira le transport aérien pour contenir les émissions polluantes. L'OACI se donne jusqu'à sa prochaine assemblée générale, en 2016, pour les définir. Le comité exécutif a décidé de mettre en place un régime de "mesures basées sur le marché" (MBM) et le texte devait être ratifié au vote des 1400 délégués de plus de 170 pays réunis en assemblée plénière. Les experts vont maintenant travailler sur diverses options, qui vont d'un système de droits à polluer à un système de redevance sur chaque tonne de carbone dégagée par les avions. Avec cette déclaration d'intention, il apparaît clairement que l'Union européenne a essuyé un revers à l'issue des deux semaines de l'assemblée générale de l'OACI à Montréal. Pour un négociateur du texte, l'accord général "est un message très fort envoyé à l'Europe" de la part des autres membres et principalement de la Chine, de l'Inde, la Russie ou des Etats-Unis, pays les plus hostiles au système de taxe sur les émissions de CO2, que défend l'Union européenne. "Toutes les options restent sur la table" pour arriver à ce plafonnement, mais l'OACI signale que l'organisation "n'endosse pas le système défendu par l'UE" qui prône un système régional et non mondial de plafonnement, selon le négociateur. L'UE a essuyé "trois votes contre" ses propositions, selon ce négociateur. Le texte de l'accord général indique clairement que "les Etats doivent s'entendre pour mettre en place", d'ici 2016, un système de plafonnement des émissions au niveau mondial, et rejette de facto tout système régional défendu par l'Europe, selon la même source. romandie 4*/10/2013 -
JAPON / Fukushima: les fuites d'eau radioactive
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Fukushima / Japon : les centrales
TOKYO - Le système de décontamination de liquide radioactif remis en service en début de semaine est de nouveau stoppé, a annoncé vendredi l'exploitant de la centrale accidentée de Fukushima, auquel l'Autorité de régulation nucléaire a ordonné de présenter vite des remèdes aux incessants problèmes d'eau. Selon un courriel de Tokyo Electric Power (Tepco), la seule unité opérationnelle des trois que compte ce dispositif appelé ALPS a été arrêtée après la détection d'une anomalie, non encore précisée. L'unité C d'ALPS avait été relancée vendredi dernier après plusieurs mois d'interruption. Elle n'avait tourné que quelques heures avant de retomber en panne à cause d'un morceau de caoutchouc oublié dans un réservoir après les opérations de maintenance. Remise en marche lundi (heure du Japon), elle avait apparemment tourné normalement jusqu'à ce vendredi matin à 06H43 (jeudi 21H43 GMT). Nous sommes en train d'examiner quelle est la cause de cet incident, a indiqué Tepco, ajoutant ne pas avoir décelé de fuite. ALPS, conçu avec le groupe japonais Toshiba, est un dispositif censé enlever 62 des 63 éléments radioactifs de l'eau déjà débarrassée des césium 134/137 et actuellement stockée dans un millier de réservoirs disséminés sur le site de la centrale ravagée par le tsunami du 11 mars 2011. Ce système avancé de traitement de liquide (ALPS) avait initialement été mis en test à chaud en mars, mais il n'a pas fonctionné correctement et a été arrêté plusieurs mois. ALPS est un des rouages-clefs de la stratégie de Tepco pour traiter les centaines de milliers de tonnes d'eau du site, une quantité qui augmente de jour en jour et qui ne pourra pas être stockée indéfiniment, d'autant que les réservoirs utilisés ne sont pas fiables. Deux d'entre eux ont fui récemment et ont jeté le doute sur les 300 autres du même type. Face à cette série d'incidents, l'instance indépendante a convoqué vendredi la direction de Tepco pour lui enjoindre de mettre fin à la série d'avaries impliquant les quantités massives d'eau radioactive stockée dans les citernes ou accumulée dans les sous-sols des bâtiments. Les problèmes ont été causés par le manque de vérifications basiques, a déclaré le secrétaire général de l'autorité, Katsuhiko Ikeda, au patron de Tepco, Naomi Hirose. On ne peut pas s'empêcher de considérer que le niveau de gestion de la centrale est extrêmement bas, a ajouté M. Ikeda, au nom de l'autorité, en demandant une mobilisation de personnel supplémentaire à partir des autres centrales du groupe, également toutes stoppées. M. Hirose a présenté ses excuses à M. Ikeda et s'est engagé à faire face aux difficultés actuelles en employant tout ce qui pourra l'être en termes de personnes, de matériel et d'argent. M. Ikeda a donné une semaine à Tepco pour présenter des mesures nouvelles afin de venir à bout de cette crise que le Premier ministre japonais Shinzo Abe considère sous contrôle mais qui dans les faits n'en finit pas. M. Abe a d'ailleurs reconnu vendredi que le problème de l'eau radioactive sera un des thèmes majeurs de la prochaine session parlementaire cet automne. romandie 4/10/2013 -
Sundance le chien borgne, les dollars et la Fed
Admin-lane a posté un sujet dans Les histoires de chiens
Wayne Klinkel a un chien borgne, Sundance, qui avait avalé une liasse de dollars dans la voiture de son maître. Celui-ci a patiemment reconstitué les billets et les a adressés à la Fed, la réserve fédérale américaine, qui vient de lui faire parvenir un chèque de 500 dollars. Wayne et sa femme, qui habitent à Helena, dans le Montana, étaient partis déjeuner en décembre dernier en laissant dans la voiture Sundance, leur golden retriever. Or le chien a très vite repéré dans un vide-poche son propre repas. "Il est connu pour être friand de papier", assure Wayne. "J'ai tout de suite compris en revenant" que le chien avait déchiqueté les cinq billets de 100 dollars, dont il ne restait qu'un petit morceau. Opiniâtre, Wayne a pendant des jours consciencieusement ramassé dans la neige les déjections de Sundance et placé le tout dans un sac plastique dehors, au froid. Après des semaines d'hésitation, il a fini par tenter de récupérer les morceaux de billet en réchauffant les excréments gelés dans un seau rempli d'eau savonneuse. A l'aide d'un vieux tamis de chercheur d'or et d'un tuyau, Wayne a fait le tri, lavé les fragments de billets et procédé à leur assemblage. "Un peu comme la reconstitution d'un puzzle", explique-t-il. Il s'est ensuite rendu avec les billets rapiécés pour les échanger à la succursale locale de la Fed, où il a essuyé un refus catégorique. Pas découragé, Wayne a renvoyé le tout au service concerné du Département du Trésor, accompagné d'une lettre circonstanciée. Après être resté sans nouvelles pendant des mois, Wayne a reçu récemment un chèque de 500 dollars de l'administration en récompense de ses efforts. Sans rancune vis-à-vis de son compagnon, il a fait poser Sundance pour les photographes avec le chèque dans la gueule. La séance photo a été brève. romandie 4/10/2013 -
Chypre : Recherche de gaz au large des côtes
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans GAZ NATUREL
NICOSIE - Les réserves d'un important gisement de gaz naturel au large de Chypre sont inférieures d'un tiers au premières estimations mais restent substantielles, a annoncé jeudi le ministre chypriote de l'Energie, George Lakkotrypis. Le forage d'exploration entamé en juin par le groupe américain Noble Energy sur le gisement du bloc 12, baptisé Aphrodite-1, au sud de l'île méditerranéenne a évalué sa taille entre 100 et 170 milliards de m3, avec une évaluation moyenne de 140 milliards de m3. Il s'agit d'un nouveau contretemps pour le pays au bord de la faillite, dans la mesure où les premières estimations obtenues après une opération de prospection en 2011 évoquaient un gisement de 176 à 226 milliards de m3, avec une évaluation moyenne de 200 milliards de m3. Malgré tout, l'évaluation confirme qu'il y a des réserves substantielles de gaz naturel, a assuré M. Lakkotrypis en conférence de presse, faisant valoir que 14 milliards de m3 représentaient 25 ans de production électrique pour Chypre. Rappelant que la prospection débutait à peine dans d'autres blocs au large de l'île, le ministre a assuré que la construction d'une usine de liquéfaction du gaz, destinée à exporter la production des réserves chypriotes et éventuellement israéliennes ou libanaises, n'était pas remise en question. Chypre a signé en juin un accord avec une coentreprise israélo-américaine pour la construction de cette usine. Noble détient 70% de la coentreprise et ses partenaires israéliens Delek et Avner 15% chacun. Les Chypriotes comptent sur leurs réserves en hydrocarbures pour se sortir d'une crise qui les a obligés à recourir au printemps à un plan de sauvetage financier de 10 milliards d'euros assorti de conditions draconiennes, mais la commercialisation du gaz chypriote ne débutera pas avant 2020. Cependant, si Aphrodite-1 contient 125 milliards de m3, le gouvernement table sur un bénéfice de 12 à 18 milliards d'euros sur 14 ans, a insisté M. Lakkotrypis. romandie 3/10/2013 -
Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
CAEN - Un train de combustibles irradiés néerlandais à destination de l'usine de retraitement Areva de Beaumont-Hague (Manche) est arrivé jeudi sans encombre à son terminus à Valognes (Manche), selon le groupe nucléaire. Ce chargement de 6,7 tonnes de combustibles nucléaires usés, parti mercredi des Pays-Bas, s'inscrit dans le cadre de l'accord signé entre Paris et La Haye portant sur le traitement de 350 tonnes de combustibles usés, dont 306 tonnes auront ainsi été livrées. De Valognes la cargaison sera acheminée par route jusqu'à l'usine située à 36 km du terminal ferroviaire. Lors de leur utilisation, les combustibles arrivés jeudi ont permis d'alimenter en électricité pendant un an l'équivalent d'une ville de 350.000 habitants, a précisé Areva dans un communiqué. Dans son usine de Beaumont-Hague, Areva assure recycler 96% des matières radioactives. Selon le réseau sortir du nucléaire, seule une infime partie est effectivement réutilisée et le processus crée davantage de déchets. Areva organise plus de 750 transports nucléaires par an au départ et à l'arrivée de La Hague, selon l'entreprise. L'Italie et les Pays-Bas sont aujourd'hui les deux seuls clients étrangers de l'usine qui en comptait jadis davantage et en recherche d'autres. romandie 3/10/2013 -
EQUATEUR : le projet Yasuni réserve naturelle
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans ARBRES et FORETS du monde
Le Congrès équatorien a autorisé jeudi l'exploitation de pétrole en Amazonie dans la réserve du Yasuní. Le parlement a accédé à la demande du président Rafael Correa, malgré le refus d'associations indigènes et écologistes favorables à un référendum. Lors d'un second débat définitif, le Congrès à majorité gouvernementale, a déclaré l'exploitation d'"intérêt national" de ce gisement de pétrole brut estimé à 920 millions de barils. Avec un vote "pour" de 108 voix et 25 "contre", les députés ont accédé à la demande du président Correa pour lever le blocage constitutionnel à l'exploitation de ressources naturelles dans le Yasuní, au sud-est de Quito. "Aujourd'hui est un jour historique, nous sommes en train de construire un pays différent. Nous allons nous assurer que ces ressources vont à une meilleure qualité de vie" des Équatoriens, a déclaré la vice-présidente du parlement, Marcela Aguiñaga. Les zones de Ishpingo, de Tambococha et de Tiputini (ITT), représentent quelque 20% des réserves pétrolières de l'Équateur - le plus petit pays membre de l'OPEP - et se situe à l'extrémité du Parc national Yasuní. Cette réserve naturelle riche en biodiversité est composée d'un million d'hectares de forêt tropicale humide. Surveillés par la police, des groupes en faveur et contre l'exploitation ont suivi le débat, dans le calme, aux alentours du Parlement dans le centre de Quito, selon un photographe de l'AFP. En août dernier, la principale organisation indigène avait déposé une requête devant la Cour constitutionnelle visant à obtenir la convocation d'un référendum sur l'exploitation ou non de Yasuni. L'Equateur espère obtenir dans les prochaines années des revenus supplémentaires de l'ordre de 19 milliards de dollars, soit 58% du budget de 2013. La majorité sera consacrée, selon le président Correa, "à la lutte contre la pauvreté", principalement en Amazonie. -----> C'est dramatique pour les indigènes qui vivent dans ses forêts et la biodiversité des lieux ! romandie 4/10/2013 -
4 OCTOBRE : journée mondiale des animaux
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Actualités - CONCOURS - Informations
Cette "journée mondiale" fait partie des nombreuses journées dont les Nations Unies sont inspiratrices... Particularité tout de même ici, le site internet des Nations Unies ne parle pas de la journée proprement dite mais propose des sujets forts documentés sur différents animaux en danger : autant d'invitations à s'informer et, pourquoi pas, réagir ! L'ONU travaille pour protégér les éspèces en voie de disparition Le tigre Le majestueux tigre n'a plus que quelques endroits où se cacher. A une époque, il rôdait librement dans les vastes forêts de mangroves, qui aujourd'hui ont pratiquement été toutes détruites par les hommes. Les braconniers obtiennent un prix toujours plus élevé pour les peaux de tigre et d'autres parties de l'animal utilisées en médecine traditionnelle. Le panda Le panda géant a capturé le coeur des gens dans le monde entier en devenant un symbole reconnu de l'effort pour sauver les espèces en danger. L'une des attractions favorites des zoos, le panda est extrêmement rare dans la nature. L'élephant Dans les cirques et les zoos, les temples hindous et même dans les livres d'enfants, l'éléphant a toujours captivé les audiences ainsi que ses adorateurs à travers les siècles. Tragiquement le plus grand mammifère de la planète a été décimé à travers les âges pour assouvir la demande mondiale d'ivoire. Et le braconnage en ce 21ème siècle a pris une ampleur encore jamais égalée. Ce mastodonte pourrait disparaître rapidement si cela continue. Demain pourrait être trop tard ! Un site à visiter : www.worldanimalday.org.uk journée mondiale 4/10/2013 -
Le diesel transformerait les molécules parfumées émises par les fleurs
Admin-lane a posté un sujet dans Abeilles
Paris (AFP) - Les polluants atmosphériques émis par les moteurs diesel peuvent perturber la capacité des abeilles à butiner en transformant les molécules parfumées dégagées par les fleurs, met en garde une étude publiée jeudi. "Les résultats indiquent que les oxydes d'azote, en particulier le dioxyde d'azote, seraient capables de perturber le processus olfactif grâce auquel les abeilles localisent les fleurs", résume le Pr Guy Poppy, biologiste à l'Université britannique de Southampton et dont le nom prédestiné signifie "coquelicot" en anglais. Les polluants atmosphériques émis par les moteurs diesel peuvent perturber la capacité des abeilles à butiner en transformant les molécules parfumées dégagées par les fleurs, met en garde une étude publiée jeudi. (c) Afp Pour leur étude, les chercheurs ont utilisé un mélange de synthèse reproduisant les principales caractéristiques du parfum de la fleur de colza : huit éléments chimiques qui provoquent la réaction la plus forte chez les abeilles. Ils ont ensuite soumis le mélange aux gaz d'échappement produits par un moteur diesel dans un bocal scellé. Au bout d'une minute seulement, deux éléments, l'alpha-farnésène (72,5% du mélange d'origine) et l'alpha-terpinène (0,8%) étaient devenus totalement indétectables et le sont restés durant les deux heures de l'expérience. Et la signature chimique de deux des six éléments restants était également considérablement réduite. Placés dans le même bocal rempli d'air ambiant, les huit éléments du parfum de synthèse restaient parfaitement décelables. Les scientifiques ont répété l'expérience avec seulement de l'oxyde d'azote ou du dioxyde d'azote, deux gaz très présents dans les émissions de diesel, avec les mêmes résultats. Lorsqu'ils ont présenté le mélange de colza synthétique dégradé par le diesel ou les oxydes d'azote à des abeilles entraînées spécialement à identifier son odeur, elles ne sont pas parvenues à le reconnaître. "La diesel ne se contente pas d'ajouter un élément au mélange, il modifie radicalement la chimie de tous les éléments volatils de l'environnement dans lequel l'abeille évolue", affirme Tracey Newman, qui a co-dirigé l'étude. Ce phénomène "pourrait être également néfaste pour de nombreuses autres espèces d'insectes", mettent en garde les chercheurs. Dans le cas des insectes pollinisateurs, dont les abeilles, "ces effets auraient des impacts économiques et écologiques majeurs, en particulier s'ils se combinent avec d'autres facteurs de stress", insiste l'étude, publiée dans la revue britannique Nature Scientific Reports. "La pollinisation est vraiment cruciale pour l'humanité. Environ 70% des cultures mondiales destinées à l'alimentation en ont besoin, ce qui équivaut à peu près à 35% de la production alimentaire mondiale", relève Mme Newman. Au niveau global, la valeur économique de la pollinisation, tous animaux confondus, est estimée à 153 milliards d'euros par an. SCIENCES ET AVENIR 3/10/2013 -
Paris (AFP) - Une équipe américaine a identifié les récepteurs olfactifs des insectes sensibles au DEET, un répulsif parmi les plus utilisés contre les moustiques, ouvrant la voie au développement de nouveaux produits aussi efficaces, mais moins coûteux et inoffensifs pour l'homme. Introduit à la fin des années 40 par l'Armée américaine, le DEET, ou diéthyltoluamide, est un composé chimique présent dans de nombreux répulsifs aujourd'hui sur le marché, ces produits qui repoussent les insectes et jouent un rôle important dans la prévention des maladies transmises par les moustiques, comme le paludisme, le chikungunya, la dengue ou le virus du Nil. Une équipe américaine a identifié les récepteurs olfactifs des insectes sensibles au DEET, un répulsif parmi les plus utilisés contre les moustiques, ouvrant la voie au développement de nouveaux produits aussi efficaces, mais moins coûteux et inoffensifs pour l'homme. (c) Afp "Jusqu'à présent, personne n'avait la moindre idée des récepteurs olfactifs utilisés par les insectes pour éviter le DEET", a expliqué l'entomologiste Anandasankar Ray (Université de Californie, Riverside, Etats-Unis), principal auteur de l'étude publiée mercredi dans la revue Nature. Son équipe a examiné systématiquement tous les récepteurs sensoriels de l'insecte. Les recherches ont été menées sur la drosophile, ou mouche du vinaigre, génétiquement modifiée de façon à ce que les neurones activés par le DEET s'illuminent en vert fluorescent. Les chercheurs ont ainsi pu établir que les récepteurs impliqués dans la réaction au DEET, appelés Ir40a, tapissaient l'intérieur d'une région peu étudiée de l'antenne de l'insecte, le sacculus. De plus, l'équipe d'Anandasankar Ray a déjà identifié de nouveaux composés qui agissent sur les mêmes récepteurs et qui pourraient un jour servir d'alternative au DEET. "Nos découvertes pourraient déboucher sur une nouvelle génération de répulsifs bon marché qui pourraient protéger les hommes, les animaux et aussi, dans le futur, les récoltes", a souligné l'entomologiste. Efficace, le DEET présente en effet plusieurs inconvénients. Il est capable de dissoudre les plastiques et les tissus synthétiques et peut donc endommager lors de son application cadrans de montres ou branches de lunettes. Ce produit a aussi été suspecté de neurotoxicité chez les mammifères, tandis que d’autres travaux s’inquiètent du développement de résistances chez les moustiques. Enfin il reste trop coûteux pour être utilisé dans des régions pauvres du monde, comme l'Afrique, où des centaines de millions de personnes souffrent pourtant de maladies transmises par les insectes. Sur une sélection de huit substituts potentiels au DEET, qui selon les chercheurs se sont avérés fortement répulsifs sur les mouches, quatre ont également montré leur efficacité sur le moustique-tigre (Aedes albopictus), une espèce capable de transmettre des maladies telles que la dengue et le chikungunya. Trois d'entre eux sont des agents de saveur et de parfum déjà autorisés par l'Agence américaine des produits alimentaires et des médicaments (FDA) comme additifs alimentaires. "Ils sont très sûrs pour l'homme, ne dissolvent pas les plastiques et sont très efficaces comme répulsifs anti-insectes", a assuré le Pr Ray. "Notre rêve est qu'ils soient suffisamment abordables pour être utilisés pour la prévention en Afrique, en Asie, en Amérique latine, des régions du monde qui souffrent énormément de maladies transmises par les moustiques et autres insectes et où le DEET n'est pas utilisé parce que trop cher", a-t-il déclaré. SCIENCES ET AVENIR 2/10/2013
-
Bordeaux (AFP) - Mobiliser les citoyens contre le réchauffement climatique en partageant des solutions concrètes sur les modes de vie et de consommation, tel est l'objectif de "L'université citoyenne, Alernatiba", organisée samedi et dimanche à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) par un collectif d'associations. Scientifiques, économistes, philosophes, journalistes, artistes, représentants d'associations, hommes politiques, dont le député européen EELV José Bové, participeront à la cinquantaine de conférences, débats et ateliers pratiques dédiés à l'éco-habitat, l'alimentation durable, les semences libres, le rôle des banques dans le réchauffement climatique, etc. Parallèlement, un "village des alternatives" présentera des modes de production et de consommation soucieux de la planète par ceux qui les vivent au quotidien. Organisées par le mouvement Bizi ! (Vivre), qui regroupe des associations environnementales du Pays Basque, ces rencontres sont placées sous le parrainage posthume de Stéphane Hessel. Plusieurs personnalités, dont Nicolas Hulot, Michel Rocard, Pierre Rahbi, Edgar Morin, ont lancé vendredi dans la presse un appel aux citoyens pour qu'ils participent à "Alternatiba". "L’objectif est de mobiliser le citoyen dans la perspective du sommet sur le climat qui se tiendra fin 2015 à Paris", a expliqué à l’AFP le coordinateur d’Alternatiba, Jean-Noël Etcheverry. "Depuis l’échec du sommet de Copenhague en 2009, nous réfléchissons à cette +université+ qui est l’occasion de montrer que des solutions peuvent aussi être mises en œuvre au quotidien", a-t-il ajouté. Ce rassemblement intervient quelques jours après la publication d'un rapport par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) qui établit un diagnostic très alarmiste sur la montée des températures et l'élévation du niveau de la mer dans les décennies à venir. SCIENCES ET AVENIR 3/10/2013
-
Grande Bretagne et gaz de schiste...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Actu énergie gaz de schiste ET sables bitumineux
Paris (AFP) - Les coûts d'exploitation du gaz de schiste au Royaume-Uni seront "50 à 100%" plus élevés qu'aux Etats-Unis, en raison notamment d'une industrie du forage moins développée et du prix plus élevé des terrains, selon une étude présentée jeudi. Le gaz de schiste y a "un potentiel significatif" mais son exploitation ne devrait pas entraîner une chute de la facture d'énergie britannique comme cela a été le cas outre-Atlantique, selon Bloomberg New Energy Finance (BNEF), branche de l'agence financière spécialisée dans les études énergétiques. AFP PHOTO / JUSTIN TALLIS (c) Afp Selon les estimations de BNEF, le coût de revient des gisements britanniques devrait être compris entre 7 et 12 dollars par million de BTU, l'unité de référence des marchés gaziers, ce qui est relativement proche des prix de marché européens actuels, d'environ 10-11 dollars. Aux Etats-Unis, le coût de revient des gisements est davantage situé entre 4 et 5 dollars, même s'il peut descendre jusqu'à 2 dollars sur certains gisements, selon des données présentés par BNEF à Paris. Même si les conditions géologiques d'exploitation étaient aussi bonnes au Royaume-Uni qu'aux Etats-Unis --ce qui reste à prouver, la prospection en étant encore à un stade préliminaire-- d'autres facteurs alourdissent la facture. Ces facteurs incluent "une disponibilité limitée de fournisseurs de service de forage au Royaume-Uni, des coûts d'acquisition plus élevés et le manque d'infrastructure gazière", en l'occurrence de gazoducs, selon BNEF. "Dans le Lancashire, vous ne pouvez pas passer un simple coup de téléphone pour faire venir une plateforme de forage, comme dans l'Oklahoma", a souligné le directeur général de BNEF, Michael Liebreich, lors d'une conférence de presse à Paris. La densité de population britannique pose également d'importants problèmes d'acceptation locale, dans un pays où même les parcs d'éoliennes terrestres peinent à voir le jour. Malgré des manifestations d'opposants inquiets de l'impact environnemental, le gouvernement britannique de David Cameron a affiché son soutien à l'exploitation des gaz de schiste, alors que les gisements britanniques en mer du Nord déclinent rapidement et que le pays est importateur de gaz depuis 2005. SCIENCES ET AVENIR 3/10/2013 -
Paris (AFP) - L'état de santé des océans décline plus rapidement que ce qu'on pensait, notamment sous l'effet d'un "trio mortel", le réchauffement, la désoxygénation et l'acidification, affirme une étude internationale publiée jeudi. Soumis à un cocktail indigeste de menaces incluant ce "trio mortel" mais aussi la surpêche ou la pollution liées aux activités humaines, les océans sont aujourd'hui sous l'influence d'"un ensemble inédit de facteurs de stress", estime le Programme international sur l'état des océans (IPSO), un consortium de scientifiques et d'experts, dans la revue Marine Pollution Bulletin. L'état de santé des océans décline plus rapidement que ce qu'on pensait, notamment sous l'effet d'un "trio mortel", le réchauffement, la désoxygénation et l'acidification, affirme une étude internationale publiée jeudi. (c) Afp "L'état des océans se dégrade bien plus rapidement que nous ne le pensions", constate dans un communiqué Alex Rogers, professeur au Somerville College d'Oxford (Grande-Bretagne) et directeur scientifique de l'IPSO. Ce rapport, conduit avec l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), synthétise les résultats d'ateliers scientifiques menés en 2011 et 2012. Pour expliquer la dégradation accélérée des océans, les scientifiques mettent en avant le "trio mortel" que constituent la combinaison de trois effets principaux du changement climatique: la hausse de la température des océans, l'acidification de l'eau en raison d'une absorption accrue de dioxyde de carbone (CO2) atmosphérique et la baisse de la teneur en oxygène dans certaines régions marines. "Le rythme actuel de changement est sans précédent", écrivent les chercheurs. "Les prévisions sur la teneur en oxygène des océans indiquent un déclin qui se situe entre 1 % et 7 % d'ici 2100", ajoutent-ils au sujet de la désoxygénation. Deux phénomènes sont à l'oeuvre: une "tendance générale de diminution des niveaux d'oxygène dans les océans tropicaux et les zones du Pacifique Nord au cours des 50 dernières années" causée par le réchauffement et, d'autre part, une "incroyable augmentation de l'hypoxie côtière (faible quantité d'oxygène)" liée cette fois aux rejets agricoles et des eaux usées. Ce cocktail néfaste, qui touche à la température, à la chimie, à la stratification des océans et l'apport en nutriments, "compromet gravement la productivité et l'efficacité des océans" car "de nombreux organismes se retrouveront dans des milieux impropres à leur existence", estiment les chercheurs. La surpêche et la pollution, qui fragilisent les milieux contribuent à aggraver l'effet de ce "trio", précise l'IPSO, qui souligne que la combinaison des différents facteurs a un impact global supérieur à la simple addition des effets de chaque facteur individuellement. Les chercheurs proposent donc, parmi plusieurs solutions, d'éliminer les subventions à la pêche industrielle et les engins de pêche les plus destructeurs ou encore une meilleure protection juridique de la haute mer. SCIENCES ET AVENIR 3/10/2013
-
BRUXELLES - Vingt-et-un prix Nobel ont écrit au président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, et aux dirigeants des 28 pays de l'UE pour leur demander d'appliquer immédiatement une loi européenne de 2009 qui reconnait le caractère extrêmement polluant des sables bitumineux mais qui peine à se mettre en place. L'extraction de combustibles non conventionnels - tels les sables bitumineux et les schistes bitumineux - a un impact désastreux sur les changements climatiques, ont écrit les lauréats du Nobel, dont le Français Roger Guillemin ou le Sud-Africain Desmond Tutu, dans une lettre dont l'AFP a obtenu une copie jeudi. Nous vous demandons instamment de soutenir la directive (loi européenne, ndlr) de l'UE sur la qualité des carburants et son application immédiate afin d'atteindre, d'ici 2020, l'objectif de réduction de 6% des émissions de gaz à effet de serre pour les carburants utilisés dans les transports, ont-ils ajouté. Déjà, en février 2012, huit lauréats du Nobel avaient écrit une lettre aux dirigeants européens pour obtenir leur soutien dans la campagne contre l'exploitation de sables bitumineux. Les dirigeants européen ont adopté en 2009 une directive sur la qualité des carburants qui stipule que les combustibles non conventionnels comme les sables bitumineux doivent être dotés de valeurs de référence spécifiques. En 2011, la Commission européenne a donc proposé de fixer un taux d'émissions de gaz à effet de serre à chaque type de carburant. Selon le calcul de la Commission, les produits dont la valeur de référence est supérieure à 87 (soit le taux du pétrole conventionnel) devraient être considérés comme particulièrement polluants. La Commission a attribué une valeur de 107 aux sables bitumineux, les excluant ainsi de facto du marché européen. Le Canada, principal producteur mondial de ce type de produits, ainsi que l'industrie pétrolière ont exercé de très fortes pressions sur les instances européennes contre cette proposition. Ottawa a menacé l'UE de déposer plainte auprès de l'Organisation mondiale du Commerce (OMC), jugeant la mesure discriminatoire à l'encontre des sables bitumineux. Appelés à trancher, les Etats de l'UE ne sont pas parvenus à s'entendre sur les propositions de la Commission. Face à cette impasse, la Commission a commandé une étude sur la directive en avril 2012. L'étude, qui serait achevée depuis juin 2013, selon des organisations de défense de l'environnement, n'a toujours pas été rendue publique. romandie 3/10/2013
-
Campagne(s) de Greenpeace pour défendre le climat
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans ARCTIQUE
MOSCOU - La Russie a inculpé de piraterie les trente militants de Greenpeace, en majorité étrangers, qui risquent jusqu'à 15 ans de prison pour une opération sur une plateforme pétrolière dans l'Arctique, a annoncé jeudi le comité d'enquête russe. Les trente suspects de l'enquête sur l'attaque de la plateforme Prirazlomnaïa ont été inculpés, a indiqué dans un communiqué le comité d'enquête. Les accusés ne reconnaissent pas leur culpabilité et refusent actuellement de témoigner sur le fond des accusations, ajoute-t-il. Les membres de l'équipage, quatre Russes et 26 ressortissants de 17 autres pays - dont six Britanniques, deux Canadiens, un Américain et un Français - ont été placés en détention à Mourmansk et dans sa région à la suite de l'arraisonnement le 19 septembre en mer de Barents (Arctique russe) de l'Arctic Sunrise par un commando héliporté des garde-côtes russes. Auparavant, plusieurs d'entre eux avaient tenté d'escalader une plateforme pétrolière du géant russe Gazprom pour dénoncer le risque qu'elle fait selon eux courir à l'environnement. Le Comité d'enquête russe avait alors indiqué avoir ouvert une enquête pour piraterie. Les militants ont nié ces accusations, et reproché à la Russie d'avoir arraisonné illégalement leur bateau dans les eaux internationales. romandie 3/10/2013 -
MIAMI - Un avis d'ouragan a été émis jeudi aux Etats-Unis pour une zone allant de Grand Isle en Louisiane (sud) à Indian Pass en Floride (sud-est), après la formation d'une tempête tropicale dans le golfe du Mexique. Cette tempête tropicale, baptisée Karen, se dirige vers les côtes américaines après s'être formée dans le sud-est du golfe du Mexique, a averti le Centre national des ouragans des Etats-Unis (NHC) basé à Miami, en Floride. Le système avance vers le nord/nord-ouest à raison de 19 km/h avec des bourrasques à plus de 100 km/h, selon le dernier bulletin du NHC publié à 15H00 GMT. Le Centre a également précisé que la dépression se trouvait à 105 kilomètres au nord-ouest de Cabo Catoche au Mexique et à 775 kilomètres au sud de l'embouchure du Mississippi aux Etats-Unis. Elle pourrait se transformer en ouragan dans la nuit de vendredi à samedi dans cette zone délimitée par le NHC. Un avis de tempête tropicale a été émis pour les villes de Baton Rouge et La Nouvelle-Orléans, ainsi que les rives de l'immense Lac Pontchartrain au nord de la métropole louisianaise dévastée en 2005 par l'ouragan meurtrier Katrina. A Miami, de fortes pluies jeudi ont provoqué des inondations sur plusieurs axes de la ville. Alors que de nombreuses administrations américaines ont dû partiellement fermer depuis mardi à cause d'une impasse politique sur le budget au Congrès, la situation sur le terrain justifie des exceptions, a indiqué jeudi le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney. Le président (Barack Obama) a été mis au courant des efforts en cours, en prévision des possibles conséquences de la tempête, ainsi que des ressources déjà disponibles (...) de la FEMA, l'agence fédérale de gestion des situations d'urgence, a précisé M. Carney lors de son point de presse quotidien. Le porte-parole a révélé que la FEMA avait commencé à rappeler des employés qui avaient été mis en congés sans solde à cause de la paralysie fédérale, conformément aux plans d'urgence en place. De son côté, le Centre national des ouragans, un organisme fédéral, a indiqué qu'il continuerait à émettre des bulletins pour des raisons de sécurité. Cette saison des ouragans --qui a débuté le 1er juin et se termine aux alentours du 30 novembre-- a été beaucoup plus calme que les années précédentes. Cependant, la formation de telles dépressions est souvent plus courante entre août et octobre. romandie 3/10/2013
-
Une invasion de frelons géants fait plus de 30 victimes en Chine
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans FRELONS
Pékin (AFP) - Des nuées de frelons ont tué 42 personnes au cours des derniers mois dans le nord-ouest de la Chine où ils prolifèrent faute de prédateurs naturels, ont annoncé jeudi les médias officiels. Les attaques ont commencé en juillet et ont fait 1.640 victimes dont 206 sont actuellement hospitalisées, a indiqué la Commission nationale de la Santé et du Planning familial, citée par l'agence de presse Chine nouvelle. Des nuées de frelons ont tué 42 personnes au cours des derniers mois dans le nord-ouest de la Chine où ils prolifèrent faute de prédateurs naturels, ont annoncé jeudi les médias officiels. (c) Afp Selon Huang Rongyao, un responsable de la gestion des espèces nuisibles dans la ville d'Ankang qui a déclaré le plus grande nombre de piqûres, le phénomène est dû aux températures anormalement élevées enregistrées depuis le début de l'été dans la région. "En outre, les frelons sont sensibles aux couleurs vives, à l'odeur de transpiration, à l'alcool, au parfum et à toute chose odorante", a-t-il souligné. Hua Baozhen, entomologue à l'université agricole et forestière du Nord-Ouest, précise que la raréfaction des prédateurs naturels du frelon, tels que les araignées et les oiseaux, imputée aux bouleversements écologiques, favorise la prolifération du frelon. CNWEST, le portail d'information du gouvernement du Shaanxi, a indiqué que les services forestiers de la province avaient dépêché trois équipes pour sensibiliser la population locale aux dangers de l'insecte. Ces frelons, les plus grands connus dans le monde, font à peu près la taille d'un pouce humain et un seul essaim peut abriter des milliers d'individus, selon China News. Ils s'attaquent en groupe de préférence aux personnes ou aux animaux qui courent, ont rapporté des témoins, piquant à de nombreuses reprises une même cible. Chine nouvelle a diffusé des images de victimes présentant de gros hématomes ayant l'aspect d'une blessure par balle. sciences et avenir 3/10/2013 -
La justice européenne confirme l'embargo sur les produits dérivés du phoque
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Jugements - rendus de justice monde animal
Luxembourg (AFP) - La Cour de justice de l'UE a confirmé jeudi le rejet d'un recours déposé par la principale organisation inuit du Canada visant à autoriser le commerce des produits dérivés du phoque en Europe. Cet arrêt de la Cour devrait définitivement clôre la bataille judiciaire entamée depuis 2009 par les chasseurs de phoques du Canada, du Groenland et de Norvège auprès des tribunaux de l'UE. La Cour de justice de l'UE a confirmé jeudi le rejet d'un recours déposé par la principale organisation inuit du Canada visant à autoriser le commerce des produits dérivés du phoque en Europe. (c) Afp La Cour, qui siège à Luxembourg, a confirmé une ordonnance du Tribunal de l'UE prise en septembre 2011 qui avait jugé "irrecevable" le recours de la principale organisation inuit du Canada, Inuit Tapiriit Kanatami (ITK). En avril dernier, dans le cadre d'une autre procédure, le Tribunal de l'UE avait déjà validé le moratoire européen sur les produits dérivés du phoque et débouté ITK. Depuis 2009, l'Union européenne interdit le commerce des produits dérivés du phoque, à l'exception de la vente "à des fins non lucratives" des produits provenant de la chasse traditionnelle pratiquée par les Inuits. Les Inuits ne se satisfont pas de cette exemption et voudraient que l'interdiction du commerce des produits du phoque soit purement et simplement abolie. Selon ITK, l'embargo européen va entraîner à terme la disparition du marché des produits du phoque. Le prix des peaux de phoque a chuté depuis la mise en place de l'interdiction européenne, malgré l'exemption accordée aux Inuits. L'UE juge "cruelles" les méthodes de chasse utilisées, notamment l'usage de l'hakapik, une sorte de massue dotée d'un pic en métal utilisée pour assommer les phoques avant qu'ils ne soient dépecés. Selon les critiques, il arrive que les pinnipèdes soient dépecés alors qu'ils sont encore conscients. Le Canada et la Norvège, qui tuent chaque année des dizaines de milliers de phoques, affirment quant à eux que la chasse se fait sans cruauté. Le différend entre l'UE d'un côté et le Canada et la Norvège de l'autre est désormais entre les mains de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) à Genève. Selon Ottawa et Oslo, l'interdiction européenne constitue une discrimination commerciale car elle ne touche pas les produits à base de phoque émanant de pays membres de l’UE comme la Suède et la Finlande. L’UE a balayé cet argument en indiquant que ces pays n’utilisaient pas les mêmes méthodes d’abattage. L’OMC devrait rendre une décision sur ce conflit d’ici à quelques mois. L’Organisation peut prononcer des amendes très lourdes à l’encontre de ses membres qui ne respectent pas ses décisions. sciences et avenir 3/10/2013 -
Concordia: Greenpeace dénonce une pollution, les autorités démentent
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollution milieu aquatique, dont marées noires...
Le sort du bateau naufragé est loin d’être réglé. Des opérations sont en cours en vue de son remorquage vers un port où il sera démantelé. Le Costa Concordia, ce mastodonte de 114.000 tonnes, était échoué à quelques mètres du port italien de Giglio depuis son naufrage en janvier 2012. Son redressement a été réalisé avec succès à la mi-septembre. Le Costa Concordia, le 17 septembre 2013. (AFP PHOTO / ANDREAS SOLARO) L'intervention a bénéficié du savoir-faire de Nick Sloane, un Sud-Africain spécialiste en "parbuckling" (renflouement) qui dirigeait les opérations avec 11 autres experts (informaticien, ingénieurs, spécialistes de robots sous-marins commandés à distance) depuis une plateforme flottante. Le Concordia remis à flot par vidange des caissons tribords et bâbords. DR. Pour autant, les opérations de prise en charge du navire sont loin d’être terminées : il faut maintenant qu’il puisse être convoyé vers un port pour y être démantelé. Car si le Costa Concordia est maintenant redressé, il ne flotte pas pour autant. Actuellement le navire repose sur une plate-forme de 1000 mètres carré, immergée à 30 mètres de profondeur. Pour assurer son aplomb, il est également maintenu par des câbles et tirants d'acier, dont certains sont toujours en cours d’installation. Etapes du redressement du Concordia. AFP. De plus, les caissons géants remplis d’eau installés à bâbord avant le parbuckling contribuent également à sa stabilité. Les experts font maintenant l’inventaire des dégâts à tribord. Ce n’est qu’une fois «que nous aurons évalué leur ampleur, que nous saurons où nous en sommes par rapport à la remise à flot» déclarait à Reuters Nick Sloane peu après le redressement du navire. En cas d’avis favorable des experts, les opérations de renflouement pourront commencer. Quinze autres caissons géants seront fixés sur la partie tribord de l’épave. Ils s’ajoutent aux quinze déjà en place et contribueront à la stabilité de l’ensemble en attendant la remise en flottaison (le re-floating) prévue au printemps prochain. À ce moment-là, les trente caissons seront progressivement vidés grâce à un système de pompes pneumatiques. Poussée d’Archimède aidant, le navire devrait alors commencer à remonter. À l’issue du processus de vidange, 18 mètres de coque resteront cependant sous l'eau. Équipés de ces caissons remplis d'air, le Costa Concordia sera redevenu un objet flottant mais qui n’aura plus rien d’hydrodynamique. L’état de sa coque tribord (le côté resté immergé pendant plus d’un an) n’est pas encore précisément connu et il n’est pas certain que le navire puisse être tracté par un remorqueur comme cela était initialement prévu. La compagnie Costa Croisières envisagerait donc de faire appel au Vanguard, un semi-submersible fabriqué par Hyundai Heavy Industries à Ulsan, en Corée du Sud. Ce géant des mers, long de 275 mètres et large de 70, qui est capable de porter une charge de 110 000 T serait donc chargé de convoyer le Concordia vers sa destination finale. Vidéo de présentation du Vanguard. Cette destination demeure pour l'instant inconnue. Plusieurs ports, notamment Piombino, en Toscane, Naples ou Palerme, ont en effet candidaté pour réaliser le démantèlement du navire. Mais il n’est pas dit qu’il reste en Italie : selon le Journal de la Marine Marchande un rapport commandité par Costa Croisières affirmerait que les ports italiens n’ont pas la capacité de prendre en charge l’épave… Affaire à suivre... sciences et avenir 3/10/2013 -
Actualités - informations sur les Pesticides
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollutions
Contrairement à l’eau, il n’existe pas pour le vin de normes pour les teneurs en pesticides dont on retrouve des traces en bouteilles. Dans son numéro d’octobre, Que Choisir a analysé le contenu de 92 bouteilles de vin (rouge, rosé et blanc) à la recherche de pesticides. Verdict : 100 % des bouteilles sont contaminées avec une ou plusieurs des 166 substances recherchée. La revue précise que les quantités retrouvées sont inférieures aux seuils de toxicité. Mais lesquels ? Il existe bien des normes européennes appelées limites maximales de résidus ou LMR. Seulement, elles ciblent uniquement le raisin de cuve, c’est-à-dire le fruit avant sa transformation en vin. En ce qui concerne le produit vin, il n’y a aucune réglementation. «les LMR, qui sont définies en fonction des bonnes pratiques agricoles, s’appliquent par définition aux produits bruts» rappelle-t-on à la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes), organisme dont l’une des attributions est de veiller à la sécurité du consommateur. Les bouteilles de vin contiennent des pesticides. Coravin / Rex Features Pourtant certains des pesticides utilisés pour traiter la vigne se retrouveront dans le produit final, le vin. «Les substances chimiques pénétrantes ou systémiques présentes dans les cellules du raisin se retrouveront forcément dans le produit final» souligne François Douville, responsable de la commission viticulture de la FNAB (Fédération nationale d’agriculture biologique). Le consommateur n’en saura jamais rien s’il se fie à l’étiquetage minimal des crus. La filière vin n’est toutefois pas exempte de tout contrôle. «Dans les faits, toutefois, la DGCCRF retient pour le vin les mêmes LMR que celles fixées pour le raisin de cuve : il ne doit pas y avoir plus de résidus de pesticides dans un kilo (un litre) de vin que dans un kilo de raisin» explique-t-on à la DGCCRGF. Sur cette base, la DGCCRF effectue chaque année des prélèvements de vin et de raisin de cuve afin de garantir leur conformité à la réglementation. Une garantie d’absence de risques sanitaires ? Pas tout à fait selon Francois Douville : «Les LMR sont des seuils administratifs qui ne prennent pas en compte l’effet cocktail qui peut exister quand on additionne plusieurs produits différents ni la problématique de l’accumulation» explique-t-il. Or dans les résultats publiés par Que Choisir, la grande majorité des bouteilles analysées contiennent plus d’une substance et jusqu’à treize au maximum. Si on fait l’addition de ces différents produits, cela donne une teneur totale en résidus qui oscille entre 0 et 1682 microgrammes par kilo. Le magazine compare cette valeur à la norme applicable à l’eau potable qui est de 0,5 microgramme par kilo ! Reste qu'il est difficile d’en tirer des conclusions: l’eau étant un produit naturel, elle ne doit théoriquement pas contenir de substances phytosanitaires à la différence des produits fabriqués comme le vin. Plus grave, parmi les substances toxiques retrouvées dans les crus analysés figurent également le bromopropylate, une molécule interdite en Europe et le carbendazyme, retiré depuis 2007 du marché français. Ce dernier a été retrouvé dans 19 bouteilles et quantifié dans cinq. «C’est d’ailleurs le plus inquiétant dans ces analyses. La présence de ces substances interdites prouvent clairement l’existence de fraudes et elles semblent fréquentes» s’alarme Francois Douville. Comme le relève la DGCCRF, les quantités retrouvées dans les analyses réalisées sur plusieurs années sur des bouteilles de vin restent inférieures à la LMR du raisin de cuve. A priori, pas de risques sanitaires importants. Mais l’effet cocktail et l’imprégnation sur le long terme avec de petites doses sont des problématiques encore étudiées et mal comprises par les scientifiques. «S’agissant de l’effet multi-résidus, il n’est pas propre au vin. L’ANSES et l’AESA travaillent à une meilleure prise en compte de cet aspect par la réglementation. La difficulté réside dans le fait qu’il s’agit d’évaluer le risque engendré par la présence simultanée de plusieurs résidus à de très faibles doses» confirme-t-on à la DGCCRF. Par mesure de précautions et comme pour tous les aliments, il est préférable de varier les vins et les régions d’origine. Notons également que les vins bio, s’ils ne sont pas indemnes de toute contamination présentent des profils contenant nettement moins de substances chimiques. De plus la filière bio fait l’objet de contrôles par des organismes certificateurs indépendants. sciences et avenir 3/10/2013