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  1. Les cirques Knie et Royal détiennent leurs bêtes sauvages conformément à la loi. Le premier a particulièrement satisfait la Protection suisse des animaux (PSA). Mais cette dernière se dit mécontente des exceptions légales accordées aux cirques. L'entreprise familiale Knie utilise à chaque fois l'espace disponible de manière optimale et renonce même à emmener certains animaux dans les lieux où la place s'avère insuffisante, salue l'organisation dans un communiqué diffusé jeudi. Les chevaux peuvent aller au pâturage presque quotidiennement. Le cirque Royal s'en tire mieux cette année que précédemment. "Enfant terrible" des expertises passées, il a détenu ses animaux de façon acceptable, constate la PSA dans son rapport 2015 établi sur la base de différentes inspections. Les bêtes étaient gardées dans des étables bien dotées en litière et en espaces de sortie adjacents. Mais le second cirque examiné fait l'objet de réserves. Il détient souvent certaines espèces, notamment les nandous et les lamas, dans des enclos n'atteignant pas les dimensions légales. Pour ce faire, il invoque "un peu trop souvent les dispositions exceptionnelles de l'ordonnance sur la protection des animaux". Ce dernier texte, en vigueur depuis le début de l'année, subit les foudres de la PSA. Il accorde en effet aux cirques le droit de faire des exceptions dans le cas où les localités qui les accueillent ne leur offriraient pas les conditions idéales de détention. Les défenseurs des bêtes exigent donc que les communes respectent la législation et que les cirques s'adaptent en conséquence. L'ordonnance prescrit que les dimensions des enclos intérieurs et extérieurs correspondent à la taille minimale fixée dans les zoos. Des exceptions sont toutefois possibles, mais à condition que les animaux puissent avoir, au moins trois fois par jour, des occupations propres à l'espèce et répondant à leurs besoins. Accéder directement au rapport. Romandie 15/10/2015
  2. Un deuxième réacteur nucléaire a été relancé jeudi au Japon, a annoncé une compagnie du sud-ouest du pays. L'usage de l'énergie atomique avait été suspendu pendant deux ans dans ce pays du fait des craintes suscitées par l'accident nucléaire de Fukushima. "Nous avons remis en service ce matin à 10h30 locales le réacteur 2 de la centrale Sendai" située dans le sud-ouest, sur l'île de Kyushu, a expliqué un porte-parole de la compagnie régionale Kyushu Electric Power. Le réacteur Sendai 2, arrêté en 2011 pour maintenance et inexploité depuis, devrait recommencer à produire du courant dès le 21 octobre, selon lui. L'exploitation commerciale du courant généré est prévue mi-novembre. Vue sur la centrale de Sendai. KEI CCBY-SA3.0 Avec Sendai 2, seulement deux réacteurs sont en service au Japon, sur les 43 unités commerciales existant actuellement. Six autres unités, celles de la centrale accidentée Fukushima Daiichi, ont été condamnées dans les mois qui ont suivi l'accident de 2011. Cinq autres à travers le pays doivent être démantelées. La première unité de Sendai avait été réactivée le 11 août et l'électricité produite a commencé d'être envoyée sur le réseau début septembre. Outre Sendai 1 et 2, plusieurs autres unités ont été jugées conformes aux nouvelles normes de sûreté mais elles n'en sont pas encore au stade de pouvoir être relancées. Après la catastrophe nucléaire de Fukushima, tous les réacteurs de l'archipel avaient été éteints progressivement (les deux derniers en septembre 2013) pour maintenance de routine. "Le redémarrage de Sendai 2 fait courir au public un risque inacceptable et inutile", a réagi jeudi Mamoru Sekiguchi, un militant antinucléaire de Greenpeace. Et d'accuser les pouvoirs publics de négliger les dangers relatifs à l'activité sismique et volcanique de la région de Kagoshima, où se trouve la centrale Sendai. Fervent partisan de l'atome pour des raisons économiques, le gouvernement du Premier ministre conservateur Shinzo Abe plaide depuis près de trois ans pour que tous les réacteurs jugés sûrs par l'Autorité de régulation nucléaire soient relancés. Romandie 15/10/2015
  3. Sydney - Canberra a bravé les craintes des défenseurs de l'Environnement en relançant jeudi un projet minier critiqué pour son impact sur la Grande barrière de corail et qui avait été bloqué en août par la justice. Le ministre australien de l'Environnement, Greg Hunt, a accordé un nouveau feu vert au projet Carmichael du groupe indien Adani, assurant dans un communiqué qu'il était subordonné à 36 des conditions les plus strictes de l'histoire australienne. Mais il s'est d'emblée attiré les foudres d'associations de défense de l'environnement, qui jugent ce gigantesque projet houiller d'une valeur de 16,5 milliards de dollars australiens (10,45 milliards d'euros) néfaste pour le plus grand récif corallien au monde. Son impact sur le climat en général est également montré du doigt, vu les piètres performances du charbon en matière de gaz à effet de serre. Le projet, auquel l'Australie avait donné un premier feu vert en juillet 2014, prévoit l'exploitation d'une mine de charbon dans l'Etat du Queensland, qui deviendrait l'une des plus vastes au monde. Il prévoit aussi la construction de 189 kilomètres de chemin de fer pour acheminer la matière première. Adani doit également procéder à l'extension d'un port de charbon à Abbot Point, à proximité de la Grande barrière de corail, afin de l'exporter. Début août, la Cour fédérale australienne avait porté un coup d'arrêt au projet en invalidant l'autorisation du ministère, au motif qu'elle négligeait la protection de deux espèces vulnérables de reptiles, l'Egernia rugosa, qui ressemble à un lézard, et le serpent Denisonia maculata (voir photos et brèves descriptions message précédent). Les conditions très précises vont permettre de protéger les espèces menacées et auront des répercussions positives à long terme sur l'environnement au travers d'un ensemble de compensations, indique Greg Hunt dans son communiqué. Je devrai vérifier le respect de ces conditions avant le début de l'activité minière, a-t-il ajouté. Photo d'un diamant à bavette (Poephila cincta), Baltimore aquarium, Maryland (USA). Chris Williamson, CCBY-SA2.0. Pour une description détaillée, voir ICI Selon le système de compensations, le groupe indien doit s'engager à protéger ailleurs des habitats que son projet minier menace. Adani doit par exemple protéger 31.000 hectares d'habitat pour le diamant à bavette, une espèce de passereau dont le secteur du projet minier est un des derniers refuges. Adani devra en outre allouer un million de dollars australiens sur dix ans à des programmes de recherches sur des espèces menacées du Bassin de Galilée, où se situe le projet. Malgré cela, le groupe Mackay Conservation, à l'origine du recours en justice, a estimé que ce nouveau feu vert mettait en péril des espèces en danger, des nappes phréatiques précieuses, le climat mondial et l'argent des contribuables. "Le ministre Hunt a de nouveau trahi la population australienne en ne tenant pas compte de nouvelles preuves de l'impact dévastateur de ce qui sera la plus grande mine de charbon d'Australie, a déclaré Ellen Roberts, une de ses responsables". Greenpeace a quant à lui qualifié le projet de catastrophe complète pour le climat et la Grande barrière de corail. "L'impact sur ces récifs classés au Patrimoine mondial de l'Unesco est notamment lié à l'intensification du trafic maritime vers Abbot Point". "La mission du gouvernement fédéral et du ministre de l'Environnement devrait être de protéger les récifs et le climat, pas de donner aux entreprises minières le droit de les détruire", a estimé dans un communiqué Shani Tager, un dirigeant de Greenpeace. A la Bourse de Bombay, l'action d'Adani a accueilli l'annonce du gouvernement australien par un bond de 10% en séance. L'annonce, aujourd'hui, du feu vert fédéral final accordé par le ministre Hunt à la mine Carmichael et à la voie ferrée du Bassin de Galilée montre que les préoccupations (en matière de protection des espèces) ont été prises en compte au travers de conditions drastiques, a indiqué le groupe dans un communiqué. Le groupe affirme que son projet créera 10.000 emplois et générera des milliards de dollars australiens de recettes pour l'Etat australien. Mais ses détracteurs affirment que sa viabilité est désormais plombée par la chute des cours du charbon. De nombreuses banques se sont ces derniers mois retirées du projet Carmichael -dont les françaises Société Générale, BNP Paribas et Crédit Agricole- en raison de son empreinte écologique. Romandie 15/10/2015
  4. Caen - La société GDE sera fixée d'ici jeudi sur la possibilité de rouvrir sa décharge située à Nonant-le-Pin (Orne), près de prestigieux haras normands, après une audience mercredi devant le tribunal administratif de Caen. Si on met des déchets maintenant (dans le centre de stockage de Nonant ndlr), ça part dans l'eau. Donc il y a un danger grave et imminent, a argumenté lors de l'audience Hélène Croze, chef des affaires juridiques des risques pour l'environnement au ministère de l'Écologie. Selon l'État le système de traitements de lixiviats (jus de déchets) et de récupérations des eaux ne sont pas opérationnels. France Sire 3/7/2015 Guy Dauphin Environnement (GDE) a répondu qu'il ne souhaitait dans l'immédiat ne rouvrir que la partie centre de tri et non la partie centre de stockage de son site. Et que sur cette partie tri, il n'y avait plus de non conformité. Le juge des référés Robert Le Goff a cependant estimé pendant les débats que les éléments présentés laissent à penser qu'il y a un lien fort mais pas complet entre le stockage et tri. Le directeur général délégué de GDE, Hugues Moutouh, a affirmé qu'il y avait urgence à reprendre leur activité tri sur ce site pour éviter de perdre 3 des 6,8 millions d'euros que la société dit y perdre chaque année. Selon lui, GDE affichait pour son dernier exercice clos fin septembre une perte nette de 46 millions d'euros après 30 millions d'euros de perte nette sur l'exercice précédent. Le 25 septembre, par un arrêté de mesures d'urgences, l'État avait suspendu l'autorisation dont disposait la société pour exploiter ce site qui devait devenir le plus grand centre de déchets automobile d'Europe. GDE avait dans la journée tenté de rouvrir, mais ses camions de livraisons avaient été bloqués par des opposants qui livrent depuis plus de deux ans une vive bataille contre la décharge, avec l'appui de nombreux haras. Le site de Nonant n'a ouvert que deux jours, du 22 au 24 octobre 2013, jour à partir duquel il a été bloqué pendant près d'un an par des opposants. Il n'a jamais rouvert. La décharge notamment est située tout près du haras du Pin. Haras et élus locaux redoutent un pollution de ces terres réputées pour l'élevage équin. Romandie 14/10/2015
  5. Paris - Après des années de vif débat, le gouvernement a décidé mercredi de commencer dès l'an prochain à supprimer l'avantage fiscal dont bénéficie le gazole par rapport à l'essence, en plein scandale des moteurs diesel truqués de Volkswagen qui a jeté l'opprobre sur le carburant préféré des Français. Matignon a ainsi annoncé le principe d'un rapprochement en 5 ans entre le prix du gazole et celui de l'essence, comme l'avait prôné la semaine dernière la ministre de l'Ecologie et de l'Energie Ségolène Royal, pour mettre fin à la diésélisation massive du parc automobile français. Dès l'an prochain, la taxation du gazole augmentera d'un centime par litre, puis une nouvelle hausse d'un centime aura lieu en 2017, tandis que celle de l'essence sera réduite du même montant sur la même période, ont expliqué dans un communiqué les services du Premier ministre. Le gouvernement entend ainsi mettre fin au traitement fiscal favorable dont bénéficie historiquement le gazole en France, avec une taxation TTC inférieure de près de 20 centimes par litre par rapport à l'essence. Selon Matignon, cet écart a induit une diésélisation massive du parc automobile, qui suscite une préoccupation légitime de nombreux Français quant à son impact sur la qualité de l'air. Par conséquent, le gouvernement a décidé de proposer au Parlement de réduire cet écart (...) en posant le principe d'un rapprochement en 5 ans entre le prix du gazole et celui de l'essence, a précisé Matignon à l'issue d'une réunion d'arbitrage qui a réuni Manuel Valls, Ségolène Royal, Emmanuel Macron (ministre de l'Economie) et Michel Sapin (Finances). Actuellement, le gazole représente environ 80% des volumes de carburants écoulés dans l'Hexagone et 55,7% des achats de voitures neuves particulières. Cette dernière proportion est toutefois en recul depuis quelques années, sur fond de débat récurrent quant à la nocivité de ses émissions et de durcissement des normes. Les moteurs diesel représentaient encore 64% des immatriculations en 2014 contre 77,3% en 2008. Pour faire passer la pilule de l'augmentation de taxation du diesel, alors qu'il se flatte d'avoir tourné la page des augmentations d'impôts et du ras le bol fiscal, le gouvernement promet qu'il utilisera cette recette pour financer l'allégement de la fiscalité locale des contribuables modestes, et notamment des retraités, conformément à ses objectifs de justice sociale, partagés par la majorité parlementaire. En outre, il va renforcer la prime à la conversion des vieux véhicules diesel, instaurée cette année pour pousser les propriétaires à les remplacer, en élargissant son assiette aux modèles de plus de 10 ans et en doublant son montant, de 500 euros à 1.000 euros. Alors que l'éclatement en septembre du scandale sur les moteurs truqués de Volkswagen a galvanisé les opposants au diesel et relancé le débat sur ce type de moteurs, plusieurs membres du gouvernement se sont dit favorables à un alignement de la fiscalité des deux carburants, tout en soulignant l'importance de le faire progressivement, pour ne pas déstabiliser les constructeurs automobiles du pays. Le député écologiste Denis Baupin a salué dans un communiqué une belle avancée pour l'écologie et la santé publique, soulignant que cette décision était réclamée par son camp depuis de nombreuses années. Ce dossier épineux empoisonne effectivement la majorité depuis le début du quinquennat, et le gouvernement Jospin avait lui-même en son temps échoué à le résoudre. Dès 2012, un rapport sur la fiscalité écologique avait prôné la suppression de cet avantage fiscal, chiffré l'année suivante à 7 milliards d'euros par la Cour des Comptes. Mais le gouvernement, à l'époque dirigé par Jean-Marc Ayrault, avait écarté une telle mesure, en pleine flambée des prix à la pompe et après avoir échoué à geler les prix des carburants, promesse de campagne du candidat Hollande), au grand dam des Verts, alors membres de l'équipe gouvernementale, qui en avaient presque fait un casus belli. Le gouvernement avait toutefois fait un premier pas timide fin 2013 en instaurant la contribution climat énergie, qui frappe un peu plus lourdement le diesel que l'essence. Romandie 14/10/2015
  6. La scène se déroule dans le Montana, dans le nord-ouest des Etats-Unis. La vidéo a été mise en ligne le 9 octobre. Elle a déjà visionnée plus d'un million de fois. On imagine l’appréhension lorsqu'il a fallu récupérer la caméra. Un pilote de drone a voulu filmer un nid de crotales, dans le Montana (Etats-Unis). Problème : il s'est un peu trop rapproché. Michael Delaney 9/10/2015 Après que le drone a survolé la zone plusieurs fois, le pilote a tenté de rapprocher l'engin au plus près des dizaines de reptiles entrelacés. L'un d'eux, plus téméraire que les autres, a alors tendu sa tête. Il a sorti sa langue fourchue, avant de mordre l'appareil. Le drone est parvenu à s'échapper, mais un autre serpent a eu davantage de réussite et a réussi à le faire tomber dans le sable du nid (à 2'10 dans la vidéo). Le drone a été abîmé, mais la caméra a continué de filmer, brinquebalée par les serpents. Il faut attendre 1'30 pour voir enfin apparaître Michael Delaney, le propriétaire de l'appareil. Francetv info 14/10/2015
  7. Le nombre de couples reproducteurs de chouettes de Tengmalm s'est réduit de moitié sur les 20 dernières années dans le Jura franco-suisse, selon une étude menée sur 30 ans. Le nyctale pourrait avoir disparu de ces terres dans dix ans, préviennent des ornithologues. La Nyctale de Tengmalm ou Chouette de Tengmalm (Aegolius funereus) ou, encore, Chouette boréale est une espèce de petit rapace nocturne de la famille des Strigidae. Difficile à observer, elle est protégée au niveau européen. MDF CCBY-SA3.0 Le petit rapace nocturne est présent en Europe centrale, particulièrement dans les forêts fraîches. En Suisse, l'oiseau, long de quelque 25 centimètres, a élu domicile dans les Alpes et sur l'arc jurassien, explique lundi une analyse publiée dans la revue scientifique Nos Oiseaux. La chouette de Tengmalm est étudiée depuis plus de trente ans, sur une surface de 150 kilomètres carrés dans le massif du Jura vaudois et dans le département du Doubs (F). Plus de 600 nids ont été surveillés, dont 176 dans des cavités d'arbre et 425 en nichoirs. Sur cette période le nombre de ces oiseaux nocturnes, aussi appelés chouettes boréales, a significativement diminué. Annuellement le nombre de nids a fluctué entre 2 (en 2013) et 57 (en 1992) avec une moyenne de vingt. La collecte des données a été menée par des observateurs bénévoles de Baulmes (VD) et des environs. "Si cette évolution se poursuit, l'espèce pourrait disparaître du massif du Jura entre 2025 et 2035", avertit l'ornithologue vaudois Pierre-Alain Ravussin dans la revue. L'étude montre que le succès de la reproduction de ces petites chouettes découle de plusieurs éléments. Elle dépend non seulement de l'offre de la nourriture, mais également de la prédation des martres des pins, petits mammifères cousins de la fouine et excellente grimpeuse. L'aegolius funereus, de son nom latin, nourrit quant à lui ses petits principalement avec des mulots et des campagnols roussâtres. Il ne rechigne pas non plus devant une musaraigne carrelet, lorsque les deux autres rongeurs ne courent pas les champs. Toutefois l'abondance de cette proie est directement reliée à une mauvaise reproduction de la chouette de Tengmalm. La diminution importante de cette dernière est également liée, selon les auteurs, au traitement forestier qui "élimine les vieilles futaies et favorise les conifères au détriment des hêtres". La concurrence entre la chouette boréale et la chouette hulotte, plus grande d'au moins une dizaine de centimètres, serait également un facteur. Celle-ci est de plus en plus présente dans des milieux qu'elle n'occupait pas avant. (Photo d'une chouette hulotte. K.-M. Hansche CCBY-SA 2.5) Les chercheurs associent cette évolution au réchauffement climatique qui permet aux chouettes hulottes de trouver assez de nourriture aussi dans les lieux plus en altitude de la région jurassienne. Mais aussi aux nichoirs installés pour ces dernières. Afin d'éviter que la petite nyctale de Tengmalm ne disparaisse du massif du Jura, les ornithologues recommandent le maintien de forêts composées d'hêtres et de sapins. Il faut aussi protéger plus efficacement certains arbres ayant déjà des cavités et éviter d'installer des aides à la nidification pour chouettes hulottes en altitude. Romandie 14/10/2015
  8. Paris - La ministre de l'Ecologie Ségolène Royal a indiqué mercredi que le groupe français Engie (ex GDF-Suez), détenu à 33% par l'Etat, allait cesser ses investissements dans le charbon, une annonce accueillie avec prudence par les ONG qui demandent des garanties. L'Etat, à la suite de la décision du Président de la République, arrête de subventionner les investissements dans le charbon, a rappelé la ministre sur RMC et BFM TV. Les entreprises françaises vont retirer leurs investissements dans le charbon, et Engie s'y est d'ailleurs engagé, a indiqué Mme Royal. L'entreprise va programmer la fin des investissements dans le charbon, la source d'énergie la plus émettrice de gaz à effet de serre, a-t-elle répété. Il faut être logique, a plaidé la ministre. On ne peut pas d'un côté déplorer les effets catastrophiques du dérèglement climatique et de l'autre continuer à investir dans les énergies fossiles. Il faut de la rigueur et un bon ordre des choses, a-t-elle fait valoir. Contactée par l'AFP, l'entreprise n'a pour l'instant pas souhaité commenter cette annonce. Ce silence a conduit les ONG environnementales à réclamer des garanties de la part de l'industriel. L'annonce de Ségolène Royal doit être accueillie avec prudence, a réagi Malika Peyraut des Amis de la Terre dans un communiqué commun à plusieurs ONG. Nous attendons des garanties: un plan de sortie du charbon d'Engie à horizon 2020, qui soit à la hauteur de l'enjeu climatique et social, a-t-elle ajouté. La Fondation Hulot attend désormais qu'Engie se retire rapidement de tout projet de construction de nouvelles centrales à charbon, notamment en Turquie. Engie, entreprise partenaire de la conférence mondiale sur le climat organisée à Paris du 30 novembre au 11 décembre (COP 21), exploite actuellement une trentaine de centrales à charbon qui émettent 81 millions de tonnes de CO2, selon Les Amis de la terre, soit l'équivalent des émissions d'un pays comme les Philippines. L'État doit pousser Engie à renoncer immédiatement au charbon et procéder à une fermeture réelle de son parc de centrales polluantes, sans revendre ses centrales existantes, ni s'orienter vers d'autres projets nocifs tels que les combustibles fossiles, le nucléaire, les grands barrages, a commenté Célia Gautier du Réseau action climat (RAC). Plusieurs ONG environnementales ont écrit le 7 octobre une lettre ouverte au président de la République François Hollande pour lui demander de prendre position contre les investissements français dans le charbon à l'étranger par les entreprises dont l'Etat est actionnaire principal, et notamment de mettre fin au projet d'une centrale à charbon en Turquie mené par Engie. Le groupe faisait valoir fin septembre auprès de l'AFP que le charbon représentait 15% de ses capacités de production d'électricité, contre 20% pour les énergies renouvelables, et que les projets en développement se faisaient essentiellement à partir du gaz et du renouvelable. Romande 14/10/2015
  9. Lyon - Des experts et des gestionnaires de fleuves échangent jusqu'à jeudi à Lyon sur l'avenir des plus grands cours d'eau de la planète, éléments majeurs de la transition énergétique mais grands oubliés de la Conférence de Paris sur le climat (COP 21), selon l'écrivain Erik Orsenna. L'écrivain préside l'observatoire des Initiatives pour l'Avenir des Grands Fleuves (IAGF), créé il y a un an par la Compagnie Nationale du Rhône (CNR) et qui tient symboliquement sa première session depuis mardi au sein du Musée des Confluences, entre Saône et Rhône. La CNR est le concessionnaire de ce dernier et le premier producteur français d'électricité d'origine renouvelable. Erik Orsenna raconte les fleuves 17/10/2014 A quoi peut servir un fleuve ? A produire des énergies renouvelables, à essayer de régler au mieux les questions d'irrigation et à protéger les villes notamment des inondations. Ou, encore, au transport fluvial pour éviter les camions, explique M. Orsenna dans un entretien à l'AFP. A l'heure de la transition énergétique, ce sont des problématiques qui se retrouvent dans le monde entier (...) L'eau relie, l'eau ne doit pas séparer, ajoute l'académicien en regrettant un manque de dialogue entre métiers des fleuves et en soulignant l'urgence d'une concertation. Les gestionnaires de 14 fleuves dans le monde (le Parana et le Maroni pour l'Amérique du Sud, le Nil et le Sénégal pour l'Afrique ou encore le Mékong et le Fleuve Rouge pour l'Asie...), des représentants institutionnels et des experts (climatologues, anthropologues, économistes et géographes) doivent confronter leurs points de vue sur les bonnes pratiques en matière d'environnement et de développement durable au cours de ces trois jours d'échanges. On s'est préoccupé énormément de l'atmosphère avec notamment l'effet de serre. Depuis assez peu de temps, on s'intéresse à la mer. Les fleuves sont les grands oubliés de la COP 21 et ils doivent être gérés. Un fleuve non géré, c'est un canal putride. Quand il est bien géré, c'est un atout énorme, poursuit l'écrivain, auteur d'un ouvrage sur l'avenir de l'eau (2008). (Image couverture du livre l'avenir de l'eau (tome2) par Erik Orsenna. Cliquez sur l'image pour aller directement sur le site de la Fnac. Disponible en version relié ICI). A l'issue de cette première session, si l'on peut arriver à un, puis deux, puis dix projets sur les fleuves, on aura gagné, souhaite-t-il. Une synthèse de ces travaux sera remise par l'IAGF avant le début de la Conférence de Paris au ministre des Affaires Etrangères et président de la COP 21, Laurent Fabius. Selon l'observatoire, qui organisera désormais deux rendez-vous chaque année en France et à l'étranger, 275 fleuves dans le monde ont une gestion partagée par au moins deux pays. Les représentants de 195 pays sont attendus le 30 novembre à Paris, jusqu'au 11 décembre, pour négocier, sous l'égide des Nations unies, lors de la 21e conférence sur le climat, un accord mondial visant à freiner le réchauffement climatique de la planète. Romandie 14/10/2015
  10. Bucarest - Trois groupes énergétiques qui conduisent ensemble des forages dans le secteur roumain de la Mer noire ont découvert un important gisement de gaz, pouvant dépasser 30 milliards de mètres cubes, a annoncé mercredi le roumain Romgaz. Le groupe russe Lukoil, l'américain Pan Atlantic Petroleum et Romgaz ont achevé courant octobre les travaux d'exploration sur le bloc Trident, qui ont abouti à la découverte d'un important gisement de gaz, indique Romgaz dans un communiqué. Selon les données préliminaires recueillies durant ces forages, la sonde a rencontré un gisement mesurant 46 mètres d'épaisseur et s'étalant sur environ 39 km2. Si ces données étaient confirmées par de nouveaux forages, plus approfondis, les réserves de gaz pourraient dépasser 30 milliards de m3, selon la même source. Cette découverte pourrait couvrir les besoins en gaz de la Roumanie pendant près de trois ans. En 2012, les groupes américain ExxonMobil et autrichien OMV Petrom avaient pour leur part annoncé la découverte dans le secteur roumain de la mer Noire d'un gisement de gaz allant de 42 à 84 milliards de m3, dont l'extraction devrait commencer au plus tôt vers la fin de cette décennie. La Roumanie dispose de gisements connus estimés à environ 110 milliards de m3 de gaz, dont elle extrait en moyenne 11 milliards de m3 par an, selon l'Agence pour les ressources minérales (ANRM). Romandie 14/10/2015
  11. Paris - Il est légitime de s'interroger sur le maintien du remboursement aux entreprises de la TVA sur le gazole, a estimé mercredi la ministre de l'Ecologie et de l'Energie Ségolène Royal. L'Etat autorise actuellement les entreprises à déduire la TVA payée sur le gazole utilisé dans le cadre de leurs activités, à 100% pour les véhicules utilitaires et 80% pour les véhicules particuliers, mais pas sur l'essence. Interrogée sur RMC et BFM TV sur la possibilité de supprimer cet avantage fiscal, Mme Royal a répondu: Je ne sais pas encore. En tout cas la question que vous posez est tout à fait légitime. On doit poser toutes les questions qui donnent au diesel un avantage par rapport aux véhicules propres, a ajouté la ministre. Mme Royal a par ailleurs répété que le gouvernement envisageait un rapprochement entre les fiscalités de l'essence et du diesel, à priori étalé sur 5 ans. Interrogée sur un amendement déposé par le député socialiste Jean-Yves Caullet prévoyant d'accroître la taxe sur le gazole de 2 centimes dès 2016, la ministre a juste répondu: On verra. On va discuter avec le ministre du Budget. Je ne veux pas improviser sur ces sujets-là, ça concerne la vie quotidienne, a-t-elle justifié. Romandie 14/10/2015
  12. Ce jaguar se préoccupe plus de manger que de s'accoupler ! Un félin prêté au zoo de New Delhi a refusé toutes les avances de la femelle présente dans l'enclos. Et ce n'est pas la première fois que ça arrive. Salman, un jaguar de 12 ans, a été prêté au National Zoological Park de New Delhi afin qu'il se reproduise avec la femelle déjà présente. Mais toutes les tentatives de Kalpana ont été vaine. Le mâle n'a jamais voulu se reproduire. Car le problème avec Salman, c'est sa passion pour la nourriture qui accapare toutes ses pensées. Interrogé par The Indian Express, le directeur du parc, Riaz Khan avoue : " Il a été prêté dans le but de se reproduire mais Salman est là depuis un an et il n'a aucun intérêt pour l'accouplement. En réalité, la femelle tente de le séduire mais il s'allonge dans un coin et refuse de répondre à ses avances. Il est trop gros pour se reproduire". Salman, un jaguar du zoo de Delhi, passe son temps à dormir et à manger. Ruth Savitz/Solent News/REX/SIPA D'après son soigneur, Salman est "feignant et glouton. Il aime manger et être tranquille". Ce jaguar mange environ 6 kilos de viande par jour, six jours sur sept alors que les recommandations en préconisent seulement deux pour les individus en captivité. Le zoo a tenté de mettre Salman au régime et de le faire bénéficier d'un enclos plus grand afin qu'il fasse de l'exercice mais son poids n'a pas diminué. Certains experts du parc défendent le mâle affirmant que ce manque d'envie peut également être dû à son transfert. En effet, Salman provient d'un zoo de l'Etat de Kerala situé dans le sud de l'Inde. Il devrait d'ailleurs rapidement retourner dans son zoo d'origine. Cela dit en passant, les deux autres mâles du zoo, Mohan et Shankar, n'ont pas non plus cherché à se reproduire avec Kalpana... MakeitLive Media 21/4/2014 : film documentaire sur le zoo National Zoological Park de New Dehli Salman n'est pas un cas isolé. En août 2015, la BBC publiait un article sur Vishal, un tigre blanc du zoo de Alipore à Calcutta qui refusait aussi l'accouplement. Le félin de 10 ans n'a jamais voulu se reproduire avec Rupa, la femelle du parc. "Nous lui avons donné des produits pour augmenter sa libido, dont des vitamines D, A et E. Mais il est trop timide et aucun comportement sexuel n'a été remarqué" a déclaré Dayanarayan Banerjee, le vétérinaire en chef du parc à la BBC. Une autre explication serait possible. Selon le praticien, les tigres se reproduisent vers 5, 6 ans. Jusqu'à 8 ans, l'accouplement est encore possible mais au-delà, c'est très difficile. Vishal serait donc trop vieux pour jouer à la bête à deux dos. ----->Mon vétérinaire a l'habitude de dire que les animaux ayant des comportements excessifs vis-à-vis de la nourriture ont des problèmes comportementaux en général liés au stress ou à un mal-être profond... Que l'on rencontre fréquemment chez les animaux sauvages captifs ou des animaux domestiques mal intégrés ou qui ont eu à faire face à une privation de nourriture à une période clé de leur existence... Sciences et avenir 14/10/2015
  13. Ottawa (AFP) - Un panda géant prêté par la Chine au zoo de Toronto a donné naissance mardi à des jumeaux, une première au Canada, selon le zoo. Er Shun, l'un des deux pandas géants prêtés par Pékin au zoo canadien, a mis bas dans les premières heures mardi aux deux petits pandas, pesant respectivement 187,7 et 115 grammes. La photo fournie par le zoo de Toronto montre les pandas jumeaux dans leur incubateur, le 13 octobre 2015 (c) Afp La femelle a démontré "d'excellents instincts maternels et a commencé à nettoyer et à cajoler le premier bébé panda dès qu'il est né", a souligné le zoo de la plus grande ville du Canada. Les nouveaux nés sont toutefois très fragiles et ils passeront les prochains jours "cruciaux" dans des incubateurs, sous la surveillance d'experts canadiens et chinois, a ajouté le zoo. "Nous sommes très fiers de participer à la préservation de cette espèce menacée", s'est félicité dans un communiqué le directeur du zoo, John Tracogna. Cette vidéo montre une échographie, confirmant la gestation en cours de Er Shun. Toronto Zoo 30/9/2015 La mère des jumeaux, Er Shun, a fait l'objet d'une double fécondation in vitro en mai dernier, a souligné le zoo. Sciences et avenir 13/10/2015
  14. Paris (AFP) - Nathalie Kosciusko-Morizet, la numéro deux du parti Les Républicains, a affirmé lundi à propos des climato-sceptiques qu'"il y a un temps pour la controverse scientifique", mais qu'"il y a un temps où les choses sont sues". "Il y a un temps pour la controverse scientifique et puis il y a un temps où les choses sont sues, où l’immense majorité du consensus scientifique est là, et à ce moment là les débats deviennent des débats d’arrière garde ou des débats qui ont juste vocation à faire en sorte que l’action ne vienne pas", a déclaré l'ex-ministre de l'Ecologie. Nathalie Kosciusko-Morizet, numéro deux du parti Les Républicains, le 10 octobre 2015 à Paris (c) Afp Interrogée sur le terme de "connards", qu'elle avait employé à l'égard des climato-sceptiques lors du Grand Journal de Canal+, elle a affirmé "je le revendique". Elle a dressé un parallèle entre les climato-sceptiques, "c’est-à-dire ceux qui disent +en fait le changement climatique n’existe pas ou c'est pas grave, c’est formidable, on ira plus souvent à la plage+" et "ces gens" de l'industrie du tabac ou de l'industrie de l'amiante qui "pendant des décennies" ont nié le danger. "Je suis moi-même issue du milieu scientifique, j’ai fait des études scientifiques. j’ai le plus grand respect pour la controverse scientifique, la diversité des points de vue, y compris des opinions minoritaires, mais il y a un moment où on sait", a expliqué Nathalie Kosciusko-Morizet. Sciences et avenir 12/10/2015
  15. La fièvre catarrhale ovine ou FCO (ou maladie de la langue bleue) est une maladie virale non contagieuse, transmise par des moucherons piqueurs du genre Culicoides (famille des Ceratopogonidae), touchant les ruminants sauvages ou d'élevages, mais principalement les moutons, moins souvent les chèvres, bovidés, les cervidés, dromadaires et antilopes. A ce jour, on ne connait pas de cas de chez l'homme. C'est une maladie animale à déclaration obligatoire, originaire d’Afrique et qui semble monter vers le nord, possiblement grâce au réchauffement du climat (selon l'Anses notamment). Fièvre catarrhale d'une brebis. Fourrure (http://www.boulesdefourrure.fr) / Flickr / CCBY-SA2.0 Le virus a été détecté dès la fin des années 1950 au sud de l’Espagne et du Portugal, puis en 1998 avant de l'être en Italie et, en 2000 en France (la Corse). Ces pays combattent le virus par des campagnes de vaccination obligatoire menées par les autorités vétérinaires. En Europe du Nord, plus de 2000 foyers ont été identifiés à partir de janvier 2006, presque tous sur une zone globalement située sur un axe Ostende-Gand-Maastricht-Cologne en Belgique, Allemagne et Pays-Bas. En France, six foyers autochtones ont été reconnus de fin août à mi-novembre 2006. La maladie se développe à nouveau depuis juin 2007 dans ces mêmes pays. La mondialisation des réseaux agroalimentaires et de l'élevage en particulier pourrait augmenter le risque de diffusion de cette maladie et d'autres dans le monde. La Gauche Française en vidéos 13/10/2015 Elle occasionne ou peut occasionner : fièvre, salivation excessive, œdème du museau , inflammation, ulcération et destruction des muqueuses du museau, langue enflée et colorée en bleu chez quelques animaux (ovins essentiellement), érythème — rougeur des mamelles chez les bovins, raideur — boiteries. Les conséquences directes de la fièvre catarrhale sont : - problèmes des voies respiratoires, - amaigrissement (l'animal ne s'alimente plus), - décès des animaux dans les 8 à 10 jours (rare, sauf dans certaines lignées ovines, et récemment chez certains bovins), - en cas de guérison, les animaux ont un notable retard de croissance et sont souvent devenus stériles. - Risque d'avortement des femelles pleines et de moindre reproduction (à cause d'une baisse transitoire de fertilité des mâles et d'une moindre fertilité des femelles (retour des chaleurs et avortements précoces). Pour éviter la propagation de l'infection, les mouvements en provenance de zones infectées sont réglementés. Ces restrictions ont des répercussions économiques très graves pour le milieu de l'élevage. Dissémination : La fièvre catarrhale est observée dans toute la zone intertropicale, dont en Australie, aux États-Unis, en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie et en Europe. Son occurrence est saisonnière dans les pays méditerranéens touchés, où elle subsiste lorsque la température s'abaisse. Depuis octobre 1998, elle se répand vers le nord, peut-être à cause du réchauffement global, à la suite de l'implantation de son principal vecteur : Culicoides imicola. La Fièvre catarrhale en France : La maladie est soumise à une déclaration obligatoire auprès de l’inspection vétérinaire. La fièvre catarrhale est apparue pour la première fois en 2000 en Corse. Depuis cette date, trois sérotypes différents ont pu être détectés (sérotypes 2, 4 et 16). On a pu observer une variabilité de l'expression clinique chez les ovins en fonction du sérotype. En 2006, le sérotype isolé sur la frontière avec la Belgique étant différent (sérotype , on a pu conclure que cette épizootie n'avait pas de rapport avec ce qui s'est déroulé en Méditerranée. Depuis le 30 août 2006, cinq foyers ont été confirmés dans le nord et l'est de la France, concernant les départements du Nord, des Ardennes et la Meuse, entraînant l'instauration de zones de surveillance de la maladie dans les zones limitrophes (16 départements). En juin 2007, déjà plus de 204 cas étaient déclarés en France : Ardennes, Nord, Aisne, Pas-de-Calais, Aube, Oise… En novembre 2007, un nouveau front se développe en provenance du Pays basque espagnol avec l'arrivée d'un foyer de la maladie due au sérotype 1 au Pays basque français. Au 13 février 2008 la France compte plus de 17 000 cas. Ce nombre comprend les cas cliniques de la maladie c'est-à-dire les animaux qui ont déclaré la maladie mais il comprend aussi des animaux destinés à l'exportation (notamment vers l’Italie) et qui ont réagi positif à la prise de sang obligatoire depuis 3 mois. Ces animaux n'ont pas forcément déclaré la maladie mais ont pu être en contact avec elle et ont produit des anticorps. Le 14 février 2008 le ministre de l'Agriculture Michel Barnier annonce un plan de vaccination contre la fièvre catarrhale en France. En 2008, 252 nouveaux cas ont été recensés au 17 juillet, et plus de 800 au 22 juillet. Après plusieurs années de lutte contre la maladie, les efforts conjugués des professionnels et de l’État ont finalement permis à la France d’éradiquer la maladie et de pouvoir se déclarer indemne de FCO le 14 décembre 2012. Mais de nouveaux cas sporadiques réapparaissent en 2013. L’apparition d’une trentaine de foyers de fièvre catarrhale ovine (FCO) de sérotype 1 en Corse a été confirmée début septembre 2013. Ces nouveaux cas surviennent alors qu’aucun foyer n’avait été signalé dans l’île depuis 2006. Le 11 septembre 2015, le ministère de l'agriculture français annonce qu'un nouveau foyer a été détecté dans l'Allier, auquel s'ajoutent, en octobre, les nouveaux départements signalés dans le précédent message : Cantal, Indre, Loire, Saône-et-Loire et dans la Nièvre. Moyens de lutte : S'agissant d'un virus, il n'existe encore aucun traitement efficace. Il existe par contre des traitements symptomatiques. (Image Toussaint J-F, Sailleau C & all. Bluetongue in Belgium, 2006. http://www.cdc.gov/EID/content/13/4/614.htm / domaine public) - La prévention est assurée par la mise en quarantaine des exploitations touchées, la vaccination et le contrôle de l'insecte vecteur. On distingue deux types de vaccins : les vaccins vivants dits atténués et les vaccins inactivés. Actuellement il n'existe pas de vaccin inactivé contre tous les sérotypes de la fièvre catarrhale. Les animaux ne doivent être traités qu’avec des médicaments vétérinaires ayant une Autorisation de mise sur le marché (AMM), sur prescription vétérinaire. La désinsectisation s'opère aussi bien au niveau des animaux (bovins et ovins) que des bâtiments et des véhicules. Les bâtiments doivent être désinsectisés, ainsi que les véhicules avant le chargement. En France, la liste des désinfectants autorisés est disponible sur le site public http://e-phy.agriculture.gouv.fr. Wikipedia
  16. L'épizootie de fièvre catarrhale ovine (FCO) s'est propagée à quatre nouveaux départements en une semaine, portant à neuf le nombre de départements touchés, tous dans le centre de la France, selon un arrêté du ministère de l'Agriculture publié vendredi au Journal officiel. Des cas de FCO ont été détectés pour la première fois dans le Cantal, l'Indre, la Loire et la Saône-et-Loire, tandis que de nouveaux foyers ont été repérés dans la Nièvre. Deux foyers de fièvre catarrhale ovine (FCO), ou maladie de la langue bleue, ont été détectés récemment en Saône-et-Loire et deux autres ont été relevés dans la Nièvre (c) Afp Dans l'Indre, "un cas a été mis en évidence sur un cheptel tiré au sort pour la campagne de surveillance nationale", dans un élevage de la commune de La Berthenoux, a précisé la préfecture dans un communiqué. Dans ce département, la zone d'interdiction, d'où seuls les animaux destinés à être abattus dans les 24H peuvent sortir, a été étendue à 32 communes. Dans le Cher voisin, où trois foyers ont été identifiés fin septembre, 153 communes sont désormais en zone d'interdiction. En Saône-et-Loire, deux cas ont été dépistés à Dyo et Roussillon-en-Morvan, sur trente cheptels contrôlés dans le cadre de la campagne nationale de surveillance de la FCO, a précisé la préfecture. Dans la Nièvre, où un premier cas avait été rapporté la semaine dernière, un second foyer a été découvert lundi à Saint-Parize-le-Châtel et 163 communes sont depuis en zone d'interdiction. Depuis la découverte d'un premier cas dans l'Allier début septembre, 56 foyers de FCO ont été recensés dans neuf départements, dont 24 dans l'Allier, 18 dans le Puy-de-Dôme, 4 dans la Creuse, 1 dans le Cantal et 1 dans la Loire, a détaillé à l'AFP le ministère de l'Agriculture. Le ministre Stéphane Le Foll a lancé mi-septembre une campagne nationale de vaccination ciblée sur les ruminants (bovins, ovins et caprins) destinés à l'export. L'Etat a préempté à cette fin 2,2 millions de vaccins produits par le laboratoire Merial. Le gouvernement a également promis une "compensation des pertes économiques", en particulier la mortalité animale et les coûts d'immobilisation du bétail durant le dépistage et l'immunisation. Transmise par un moucheron, la FCO entraîne notamment des fièvres, des troubles respiratoires, le bleuissement de la langue et un œdème de la face. Cette maladie est strictement animale, elle n'affecte pas l'homme et n'a aucune incidence sur la qualité des denrées (viande, lait...). Sciences et avenir 9/10/2015
  17. Elle avait été déjà repérée en Corse. Le ministère de l'Agriculture a confirmé mardi 13 octobre 2015 la présence d'un cas de contamination dans les Alpes-Maritimes. "Dans le cadre de la vigilance renforcée des services de l’Etat, un arbuste Polygale à feuille de myrte (Polygala myrtifolia) situé dans un massif arbustif de la commune de Nice a été identifié comme présentant des symptômes douteux le 16 septembre 2015" explique un communiqué publié mardi 13 octobre 2015 sur le site du ministère de l'Agriculture. En Italie, en mars 2015, un arbre infecté par Xylella, marqué d'une croix rouge. Max Frigione/AP/SIPA Ce dernier explique que les analyses pratiquées sur cet arbuste ont confirmé les craintes des botanistes : la présence de la bactérie Xylella fastidiosa. Il s'agit de la même souche (baptisée multiplex) que celle repérée en Corse depuis le 22 juillet 2015. Et une souche différente de celle baptisée pauca qui affecte des oliviers et des chênes dans les Pouilles, région du sud de l’Italie où Xylella a été pour la première fois signalée en Europe en 2013. La souche multiplex n'en est pas moins redoutable, ce qui a incité les autorités a prendre une série de mesures pour limiter sa propagation. En effet, cette bactérie peut faire des ravages non seulement sur les oliviers mais également sur les pêchers, les amandiers, la vigne, les agrumes et d'autres espèces végétales telles que le laurier rose, les caféiers ou encore les chênes et les géraniums… Ces mesures ont permis de ralentir la propagation de cette bactérie. Mais pas de l'arrêter. Et pour cause, Xylella peut vivre sur plus de 200 espèces végétales de 50 familles botaniques différentes. De nombreuses espèces végétales peuvent être infectées sans montrer pour autant de symptômes. Au 2 octobre 2015, on recensait 261 végétaux atteints dans 104 foyers de contamination (voir carte ci-dessous établie au 2/10/2015). "Compte-tenu des fortes similitudes avec l’épidémiologie des cas découverts en Corse depuis la fin du mois de juillet, les services de l’Etat dans les Alpes-Maritimes ont, sans attendre la confirmation du cas, mis en œuvre des mesures pour éviter la propagation de la bactérie (identification des vecteurs sur place, désinsectisation, protection des plantes par filets)" précise le communiqué du ministère. Il précise par ailleurs qu'une zone "tampon" autour de cet éventuel nouveau foyer de contamination, le premier de l'hexagone, a été mise en place. Des prélèvements sont en cours dans la zone afin de repérer s'il y a d'autres végétaux contaminés et avec arrachage systématique des espèces végétales sensibles à cette bactérie dans un rayon de 100 m. La maladie est transmise par des insectes piqueurs comme les cicadelles. Celles-ci disséminent la bactérie qui se développe dans le xylème, les tissus conducteurs de sève dans les plantes. Xylella envahit alors les feuilles, rameaux et fruits et infecte également les racines. Elle inhibe la croissance des plantes, réduit la taille des fruits et peut provoquer la mort des végétaux qu’elle infecte. Sciences et avenir 14/10/2015
  18. INTERVIEW : Pour le spécialiste de la biodiversité et conseiller scientifique de Ségolène Royal, Gilles Boeuf, "si le réchauffement climatique dépasse les 2 degrés et se situe plus vers 4 degrés, ce sera terrible" pour la planète. universcience.tv 13/2/2012 Et même si l'on est réactif sur le climat il faudra ensuite s'attaquer aux 6 autres plaies écologiques qui sont le productivisme agricole, le gaspillage de l'eau, la surexploitation des stocks, la déforestation, l'effondrement de la biodiversité et la pollution. Sciences et avenir 13/10/2015
  19. La Commission Côtière de Californie a tranché : les orques du SeaWorld de San Diego ne pourront plus se reproduire. Cette mesure préfigure la fin de la captivité des épaulards dans cet État. Jeudi 8 octobre 2015, la Commission Côtière de Californie a autorisé le SeaWorld de San Diego à agrandir le bassin des orques dans l'optique de son agrandissement : Blue World Project. Ainsi, le nouveau bassin aura une profondeur de 15,2 mètres de profondeur et une surface de 1,5 hectare. La contenance de l'enclos passera de 22 millions de litres à 37,24 millions. Ces travaux à 100 millions de dollars ont donc été autorisés... killerpot. stuclaire 8/8/2015 Les effets de "Blackfish", le film de Gabriela Cowperthwaite sorti en 2013 se poursuivent. Le long métrage dénonçant comme ignobles les conditions de capture et d'élevage des orques a porté un coup presque fatal au parc. Au cours des dernières années, l'action de Seaworld en bourse est globalement en chute. Le temps est peut-être venu pour SeaWorld de se passer de Shamu (nom générique donné aux orques du parc). Sciences et avenir 12/0/2015
  20. Pour faire disparaître les déjections canines, la ville a opté pour l'humour. Les explications de France 3. Une campagne publicitaire de la ville d'Hazebrouck (Nord) contre les déjections canines rencontre un franc succès. Pendant un mois, une campagne de publicité décalée, réalisée par la ville, va montrer des chiens poursuivis et engloutis par les aspirateurs du service propreté. Hazebrouck : une campagne d'affichage contre les déjections canines La municipalité a pourtant investi récemment dans deux nouvelles machines pour nettoyer la voie publique. Elle a également posé 24 poubelles dans le centre-ville, équipées de sachets canins. Mais visiblement, cela ne suffit pas. "Tant qu'ils ne donneront pas de procès, ça ne fera rien. Les campagnes, ça ne fera rien du tout. Faut les faire payer et après, ils feront attention", lance une habitante au micro de France 3. La municipalité a désormais décidé de sévir. Des amendes de 35 euros seront données aux maîtres indélicats. Francetv info 13/10/2015
  21. Panneaux solaires, agriculture bio, production locale... Une équipe de France 2 vous emmène dans un village alsacien qui tente d'atteindre l'autonomie énergétique. Ungersheim, dans le Haut-Rhin, est en apparence un village alsacien comme les autres, mais il suffit d'arpenter ses rues à l'heure de l'école pour comprendre qu'ici, on pense la vie communale différemment. Sébastien, employé municipal, n'a pas de minibus. Le ramassage scolaire se fait ici au rythme du cheval de trait. Le chemin de l'école devient alors une aventure. À la découverte d'Ungersheim, un village alsacien laboratoire d'idées Ne plus dépendre du pétrole est l'objectif d'Ungersheim, village en transition. Pour y parvenir, on favorise les énergies renouvelables, les circuits courts et le lien social. Tout a commencé par quelques panneaux solaires. Quinze ans plus tard, au pied de l'ancien terril, la commune a racheté les friches des mines de potasse et y a installé 40 000 mètres carrés de capteurs solaires en partenariat avec un investisseur privé. Dans ce village de 2 200 habitants, grâce aux énergies renouvelables, certains bâtiments sont autonomes en énergie. Consommer ce que l'on produit, l'idée fonctionne aussi pour l'alimentation. Du lundi au vendredi , les enfants mangent des repas 100% bio. Créer du lien entre les villageois, c'est le but de toutes ces initiatives. Dans ce village laboratoire d'idées, les impôts n'ont pas augmenté depuis dix ans. Francetv info 13/10/2015
  22. Deux quartiers de la commune de Panazol sont touchés par des cas de disparitions et d’actes de cruauté envers des chats sauvages ou domestiques. Pour l’élu PCF à l’espace public, Francis Boluda, Panazol connaît en ce moment une « épidémie de chasse aux chats qui devient préoccupante ». Depuis quelques mois, des félins de toutes les couleurs et de toutes les races disparaissent ou sont retrouvés en piteux état, voire, pour l’un d’entre eux, mort. L’affaire semble avoir commencé dans le quartier du Pré-Peyroux, tout près d’une grande surface, sur un terrain où « il y a toujours eu des chats comme ça [sans maître]. Ils étaient nourris par différentes personnes, de manière désorganisée… », explique Aline Biardeaud, administratrice à la Ligue de défense des droits des animaux (LDDA). Afin de maîtriser le développement de la tribu féline dans la zone, l’association de protection animale décide de prendre les chats en charge sur place, de les stériliser et de les nourrir. Une intervention qui ne plaît pas à tout le monde… En plus de la pétition qui se met à circuler dans le quartier, « certains voisins agressent verbalement les personnes qui les nourrissent », raconte le conseiller municipal chargé du dossier. L’affaire, qui aurait pu se limiter à ce « harcèlement », ne tarde pas à aller plus loin : « On avait mis trois niches, mais ça a été saccagé et on nous en a volé une. De plus, six chats ont disparu ! », poursuit Aline Biardeaud. Dans un autre quartier, une Panazolaise retrouve son chat dans un état plus que critique. Le certificat dressé par le vétérinaire parle de « blessures avec débris de plomb, compatibles avec un tir à la carabine à plomb ». Finalement, « Maxou » s’en sortira. Non sans quelque peine. Le dernier événement marquant de cette affaire est l’appel d’un habitant du quartier du Pré-Peyroux qui remonte au 24 septembre. « Il nous a signalé avoir retrouvé son chat mort transpercé de part et d’autre du thorax par un projectile pouvant provenir d’une arme », indique le chef de service de la police municipale, Emmanuel Desbordes. Main courante et dépôts de plainte ont amené le dossier sur le bureau de la police nationale, qui a ouvert une enquête. Emmanuel Desbordes invite tout propriétaire de chat à signaler les blessures suspectes constatées sur son animal ou à porter à sa connaissance toute disparition. Signalement. Blessure ou disparition. La police municipale de Panazol est joignable au 05.55.06.47.87. ----->En ce moment à Lisses, dans l'Essonne, des chats sont victimes d'accidents de la circulation : aucune trace de freinage constatée... Certains chats ont été sérieusement blessés et l'un d'entre-eux est mort ! lepopulaire.fr 7/10/2015
  23. La justice argovienne a mis la main sur un conducteur qui a écrasé volontairement une mère sanglier et ses trois petits dans un champ à Böttstein (AG). Il s'agit d'un homme de 55 ans qui a happé mortellement la laie et ses marcassins avec un véhicule tout-terrain. Le Ministère public argovien a ouvert une enquête contre le suspect pour maltraitance d'animaux, indique mardi sa porte-parole à l'ats. Cette dernière confirme une information révélée par le Blick. L'autorité d'enquête a en outre saisi le véhicule du quinquagénaire. Les faits se sont produits jeudi dernier. Ce jour-là, la mère sanglier a été découverte grièvement blessée et ses petits morts dans un champ. Le garde-chasse a dû achever la laie pour la délivrer de son agonie. Des traces fraîches de pneus, découverts sur les lieux, ont dirigé les enquêteurs sur la piste d'un acte intentionnel. ----->En Suisse, il est rare que les crimes envers les animaux domestiques et de la faune sauvage restent impunis... Futura Sciences 13/10/2015
  24. Paris - La ministre de l'Ecologie et de l'Energie Ségolène Royal a estimé mardi que la signature d'un accord international à Paris en décembre pour lutter contre le réchauffement climatique se présente dans de bonnes conditions même si des efforts restent à faire pour rester sous les 2 degrès. "L'enjeu de l'accord se présente dans de bonnes conditions parce que la plupart des pays ont désormais apporté leur contribution", a affirmé Ségolène Royal à l'occasion du salon World Efficiency à Paris. Contrairement à ce que l'on craignait au départ, on voit que d'après les calculs des organisations non gouvernementales, des scientifiques et des climatologues, la traduction des engagements nationaux aboutit à un réchauffement climatique entre 2,5 et 2,7 degrès alors qu'on craignait que ça ne dépasse les 3 degrès, a ajouté la ministre. A moins de deux mois de la conférence internationale sur le climat (COP 21), qui réunira les représentants de 195 pays pour sceller un accord mondial sur le réchauffement climatique, plus de 145 nations ont remis leurs engagements à l'ONU. Ce groupe représente près de 87% des émissions mondiales actuelles et inclut les principaux émetteurs (Chine, Etats-Unis, Union européenne, Inde, Russie). Si cet effort n'est pas suffisant, a-t-elle reconnu, il crée selon elle une dynamique qui va s'accélérer. World Efficiency - Show & Congress Label COP21 Solutions pour les ressources et le climat Du 13 au 15 octobre 2015 PARIS Porte de Versailles Par les organisateurs de Pollutec Le salon World Efficiency qui tient sa première édition à Paris rassemble des entreprises et porteurs de solutions pour une économie plus sobre en consommation de ressources naturelles et d'énergie. Romandie 13/10/2015
  25. Plus de deux poulets sur trois vendus en Suisse contiennent des bactéries multirésistantes aux antibiotiques. L'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) invite à respecter certaines précautions. Les poulets helvétiques se portent mieux que leurs concurrents étrangers: 66% d'entre eux sont habités par des bactéries "productrices de BLSE" multirésistantes, contre 86% pour les volatiles importés. De même, les staphylocoques résistants à la méthicilline occupent 16% des poulets étrangers contre 1% des suisses. Les bactéries "campylobacter" ne sont pas pathogènes en elles-mêmes, rassure l'OSAV dans son rapport annuel sur la vente d'antibiotiques et la surveillance des résistances, publié mardi. Mais ces corps peuvent se transmettre à l'homme si la viande n'est pas suffisamment cuite lors de sa consommation. Certaines précautions d'hygiène restent donc de mise au moment de se poster derrière les fourneaux. Les ustensiles doivent être propres, la viande crue doit être séparée des aliments cuits et suffisamment cuite. Les denrées doivent en outre être conservées à des températures adéquates. Pas question cependant de se faire trop de mouron, selon l'office fédéral. Globalement, les bactéries multirésistantes aux antibiotiques pour animaux affichent une proportion importante, mais stable. Et un autre type, les bactéries intestinales de poulets de chair en bonne santé, présentent une baisse des résistances. Du côté des ventes, le recul constaté depuis des années se poursuit. Alors que 72'000 kilos d'antibitotiques étaient encore écoulés en 2008, ce total est tombé à 49'000 kilos en 2014, soit une diminution de 32%. Cette situation s'explique essentiellement par une réduction des médicaments administrés avec les aliments pour traiter des groupes entiers dans le bétail de rente. Cependant, la statistique des ventes n'autorise aucune conclusion quant à l'utilisation effective des antibiotiques. Elle ne permet pas de savoir à quelles espèces animales, ni pour quelles maladies, les substances actives ont été employées. En outre, la quantité totale d'antibiotiques vendus n'est qu'une indication partiellement significative, car ce chiffre global ne différencie pas les familles d'antibiotiques et leur efficacité. Or l'on utilise de plus en plus, en médecine vétérinaire, des préparations d'antibiotiques efficaces à de faibles doses déjà. Quelques-uns de ces antibiotiques hautement efficaces sont considérés comme critiques en médecine humaine et un coup d'oeil sur les chiffres montre qu'ils continuent d'être vendus en grande quantité, souligne l'OSAV. Romandie 13/10/2015
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