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Conférence 2015 sur le climat
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
Paris - Il faut que les négociateurs avancent fortement la semaine prochaine à Bonn, lors du dernier round de pourparlers sur le climat prévu avant la conférence de Paris, a souhaité vendredi le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, futur président de la COP21. On va entrer dans la dernière ligne droite de la conférence de Paris, a dit lors d'un point presse le ministre, qui se rendra mardi à Bonn. Nous avons un texte plus concis, j'espère qu'il servira de base à la discussion. Il y aura certainement des ajouts et des amendements, et c'est normal, mais mon souhait est qu'on mette à profit ces quelques jours pour avancer fortement, a-t-il dit. Le texte est plus concis que ses prédécesseurs. Il faut souhaiter que les pays acceptent de discuter sur cette base. En vue de cette session prévue de lundi à vendredi, les deux co-présidents des débats ont publié une ébauche d'accord, ramené de 80 à 20 pages, afin que les négociateurs puissent travailler sur un texte plus lisible. Il faut aussi trancher entre pas mal d'options encore nombreuses, a ajouté M. Fabius. Notre idée, c'est que le maximum de questions puissent être traitées avant même le début de la COP. Il faut éviter le syndrome de Copenhague où les chefs de l'Etat ont été appelés à régler des problèmes insolubles à la dernière minute. Pour éviter de répéter l'expérience, la France, qui accueillera la conférence de l'ONU du 30 novembre au 11 décembre, a choisi de convier tous les chefs d'Etat et de gouvernement au premier jour. Je pense que beaucoup viendront. Les invitations sont parties la semaine dernière, a-t-il dit. Les dirigeants seront accueillis par le président, François Hollande, au Bourget, où se tiendra la COP. Il y aura des prises de parole, un peu comme aux Nations unies, un déjeuner éco-responsable puis, selon l'affluence, de nouveau des prises de paroles, a expliqué M. Fabius. L'idée est de donner une impulsion politique, a-t-il ajouté, on souhaite que les dirigeants, américain, chinois, Mme Merkel etc disent +cette affaire va déterminer nos vies, donc il faut trouver une solution, faites en sorte qu'il y ait un accord+. La communauté internationale s'est fixé pour objectif de trouver un accord pour limiter les émissions de gaz à effet de serre et ainsi contenir le réchauffement planétaire sous la barre critique de +2° par rapport à la Révolution industrielle. Romandie 16/10/2015 -
La géothermie en Alsace... et ailleurs en France (actualité, informations...)
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans La Géothermie
Strasbourg - Le préfet du Bas-Rhin a annoncé vendredi avoir autorisé un projet de forage géothermique à haute température à Eckbolsheim à l'ouest de Strasbourg qui, dans un premier temps, avait reçu un avis défavorable de l'enquête publique. Ce projet, porté par Fonroche Géothermie, avait reçu en août un avis défavorable du commissaire enquêteur en raison de sa proximité avec un autre projet du groupe Electricité de Strasbourg (ES, filiale d'EDF) à Mittelhausbergen (Bas-Rhin), abandonné depuis. Centrale géothermique de Nesjavellir en Islande. Gretar Ívarsson / domaine public Sur avis favorable du Conseil départemental de l'environnement et des risques technologiques (Coderst), le préfet du Bas-Rhin (Stéphane Fratacci) a décidé d'autoriser le projet, en imposant à l'exploitant des obligations techniques de nature à maîtriser les risques liés à cette activité, a indiqué la préfecture dans un communiqué. Le Conseil a estimé que les dispositions prévues par le code minier ont été prises en compte par la société Fonroche et considéré que le projet de Mittelhausbergen ayant été abandonné, la principale réserve émise par le commissaire enquêteur avait été levée. Le projet d'Eckbolsheim sera accompagné d'obligations techniques afin de prévenir le risque de micro-sismicité, de limiter et contrôler en permanence la pression d'injection de fluide, a précisé la préfecture. La centrale géothermique de Palinpinon (Philippines), le plus profond puits est de 3 800 m. Mike Gonzalez CCBY-SA3.0 Un réseau de surveillance sera installé et les travaux seront arrêtés sans délais dès l'apparition d'éventuelles difficultés. Des contrôles seront effectués à toutes les étapes du forage, avant de poursuivre les opérations, a-t-elle ajouté. Une commission de suivi associant les services de l'Etat, élus, Eurométropole de Strasbourg, associations et exploitant a été créée pour assurer l'information du public en temps réel. Fonroche a déposé l'an dernier une demande d'autorisation d'ouverture de travaux (DAOT) pour réaliser quatre forages et des tests de production dans le Bas-Rhin, afin d'évaluer les caractéristiques de la ressource géothermique haute température. A ce jour, la société a renoncé à deux de ses projets mais reste impliquée dans deux autres, à Eckbolsheim et Vendenheim au nord de Strasbourg. La géothermie à haute température (plus de 150 degrés) consiste à prélever des eaux naturellement chaudes à grande profondeur et à en extraire la chaleur afin de produire de l'électricité ou du chauffage. L'Alsace est considérée comme une région à fort potentiel pour cette source d'énergie, que le gouvernement veut développer. Fin septembre, le préfet avait autorisé un forage de géothermie profonde dans le sous-sol d'Illkirch-Graffenstaden, en banlieue de Strasbourg, conçu par le groupe ES, qui vise à alimenter un futur réseau de chaleur urbain et des installations industrielles. Romandie 16/10/2015 -
La RDC fixe à 2015 la construction d'une grande centrale hydroélecrique
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Actus Hydroélectricité / Barrages
Kinshasa - La République démocratique du Congo et l'Afrique du Sud ont réaffirmé vendredi à Kinshasa leur volonté d'accélérer le projet d'extension des barrages hydroélectriques d'Inga sur le fleuve Congo, qui pourrait fournir du courant à l'Afrique entière. Le président congolais Joseph Kabila et son homologue sud-africain Jacob Zuma se sont entretenus vendredi matin dans la capitale congolaise et ont salué le progrès enregistré dans la mise en oeuvre du traité sur le projet Grand Inga, conclu en 2013, selon le communiqué final de leur rencontre. Barrage Inga I en juillet 2004. Alaindg CCBY-SA2.5 MM. Kabila et Zuma ont exhorté les services concernés dans leurs deux pays à accélérer le processus en vue de résoudre toutes les questions en suspens [...] afin de baliser la voie pour l'exécution de ce projet panafricain, a ajouté le ministre des Affaires étrangères congolais, Raymond Tshibanda, en donnant lecture de ce communiqué. Mike Kabamba 23/12/2013 Kinshasa travaille actuellement à la première étape vers la réalisation de ce rêve : Inga III basse chute, qui doit permettre à la RDC de produire 4.800 MW supplémentaires. En gestation depuis plus de dix ans, Inga III - d'un coût total estimé à 12 milliards de dollars - a été ressuscité en 2013 par la promesse faite par l'Afrique du Sud d'acheter plus de la moitié de la production d'électricité du futur barrage (2.500 MW) assurant ainsi une viabilité financière au projet. Soutenu financièrement par la Banque mondiale (BM) et de la Banque africaine de développement (BAD), Inga III a néanmoins pris du retard. En avril, la BM indiquait que les travaux, d'une durée prévisible de cinq ans, pourraient commencer au plus tôt en 2017, alors que Kinshasa voulait initialement démarrer le chantier fin 2015. Romandie 16/10/2015 -
Siquirres (Costa Rica) - Au milieu du canyon du fleuve Reventazon, près de la côte Caraïbes du Costa Rica, la construction d'une gigantesque centrale hydroélectrique est sur le point de s'achever, rapprochant le pays de son objectif ambitieux : une énergie 100% renouvelable. Ce projet pharaonique est le deuxième plus grand chantier d'infrastructure de l'isthme centraméricain, après celui de l'agrandissement du canal de Panama. Une gigantesque centrale hydroélectrique en construction, sur le fleuve Reventazon, près de la ville de Siquirres (Costa Rica), le 30 septembre 2015 afp.com/MARCO SIBAJA / L'Express Le complexe, situé en pleine jungle près de la ville de Siquirres, à une centaine de kilomètres à l'est de la capitale, produira à terme 305,5 mégawatts d'électricité, assez pour fournir près de 525.000 familles, dans un pays qui compte environ cinq millions d'habitants. Il s'agira alors de la plus grande centrale hydroélectrique d'Amérique centrale, permettant au Costa Rica d'être désormais tout proche de son but affiché depuis plusieurs décennies, atteindre une production énergétique 100% renouvelable. Une fois le chantier terminé, 99,4% de la population sera fourni par le réseau d'énergie renouvelable. Une gigantesque centrale hydroélectrique en construction, sur le fleuve Reventazon, près de la ville de Siquirres (Costa Rica), le 30 septembre 2015 ( AFP / MARCO SIBAJA ) / boursorama Les dimensions du projet, mené par l'Institut costaricien d'électricité (ICE), impressionnent pour ce petit pays d'Amérique centrale, avec un budget de 1,379 milliard de dollars. Et ce sont 29.000 tonnes d'acier et 760.000 mètres cubes de béton qui ont été nécessaires pour mener à bien la construction de la centrale, un chantier sur lequel travaillent 4.000 ouvriers. Confiant, le directeur Luis Roberto Rodriguez assure que les travaux suivent le calendrier, pour une mise en service en mars 2016. Grupo ICE 29/1/2015 C'est grâce à cette politique ambitieuse qu'entre le 22 décembre 2014 et le 16 mars 2015, le pays a maintenu une production énergétique 100% renouvelable, attirant l'attention de la communauté internationale. Autour de la centrale, 140 mesures de contrôle de l'impact environnemental ont été mises en place, raconte Allan Rentana, en charge de l'environnement à l'ICE. Le projet a également installé une zone forestière protégée pour connecter deux espaces boisés situées à proximité du barrage. Une mesure essentielle pour la préservation des jaguars, une espèce menacée qui disposera ici d'un vaste espace pour se déplacer, ajoute M. Retana. Il est également prévu l'élaboration d'une étude, cinq ans après la mise en service du barrage, afin d'évaluer son impact sur la vie sauvage. Le mode de financement montre que l'ICE est à l'avant-garde sur la question, en permettant de faire appel aux financements privés sans avoir besoin d'un appui substantiel du gouvernement, explique M. Carassale. L'Institut a investi 152,2 millions de dollars, alors que la BID a financé le projet à hauteur de 97,8 millions. Le reste des fonds a été apporté par la Banque mondiale, la Banque centraméricaine d'intégration économique, la Banque européenne d'investissement ainsi qu'un fonds administré par la banque espagnole Scotiabank. Un modèle énergétique impossible à décliner dans la plupart des pays industrialisés. En effet, il est important de rappeler que le Costa Rica est une nation dont la consommation d’électricité est relativement peu élevée (9,9 TWh en 2012). La densité de la population est particulièrement faible (4,8 millions d’âmes réparties sur une superficie de 51.000 km2) et le pays ne comporte aucune industrie majeure (ce sont le tourisme et l’agriculture qui dominent l’économie). Ces caractéristiques maintiennent les besoins électriques du Costa Rica assez bas, alors que ses ressources naturelles tirent son potentiel de production renouvelable vers le haut. De plus, l’importante contribution de l’hydroélectricité au mix du pays, fait suite à une importante période de sécheresse. Une des pires de l’histoire du pays, qui a forcé les pouvoirs publics et les entreprises à avoir massivement recours aux combustibles fossiles polluants pour compenser le déficit hydroélectrique. Cette situation permet de mettre en avant un paradoxe énergétique valable pour d’autres pays : les lourdes précipitations qui permettent de doper la production des centrales hydroélectriques, en partie du moins, liées aux effets du réchauffement climatique. En dépit de ce bémol, le Costa Rica est donc un pays qui a réussi à adapter son programme énergétique aux caractéristiques spécifiques de sa géographie : le pays répond à ses faibles besoins en électricité grâce à des centrales qui exploitent une partie de ses ressources naturelles, tout en laissant une grande partie de son territoire à l’état sauvage. Il est toutefois important de préciser que ce modèle n’est pas applicable à la plupart des pays industrialisés. L’exploit du Costa Rica n’en reste pas moins admirable, et il y a fort à parier qu’il deviendra le premier pays neutre en carbone au monde. Source : L'énergie en questions.fr Note : Il semble toutefois qu'un autre barrage soit projeté, celui d'El Diquis (en espagnol). Si celui-ci voit le jour, la conséquence serait la submersion de 7000 hectares de terres. Un tiers de cette zone est une forêt vierge, habitée et gérée par le peuple Teribe. Leur réserve serait engloutie. Selon les informations recueillies, il serait encore plus important que celui de Reventazon puisqu'il pourrait produire entre 680 mégawatts et 832 mégawatts d'électricité, avec un réservoir d'environ 12580 hectares. Ce projet aurait un impact relativement important pour les tribus qui vivent dans la région concernée par ce barrage car le lac du barrage nécessiterait la destruction de plus de 2.200 hectares de forêt tropicale. Or, cette forêt, dans la vallée de Térraba, est la réserve protégée des Teribes, un groupe indigène de 750 personnes. Ces derniers résident depuis des siècles dans une zone qui jadis couvrait 9000 hectares. Il ne leur reste à ce jour que seulement 10% de cette surface suite à une vague de colonisation illégale. Si le barrage venait à voir le jour, il n'y aurait plus de futur possible pour la communauté Teribe, son dernier reste de forêt étant engloutie. De plus, en submergeant la forêt tropicale, le barrage détruirait non seulement de nombreuses espèces végétales et animales mais aussi 300 sites archéologiques du patrimoine culturel Teribe. Compte tenu de cet impact, une pétition a même été menée en mai 2011 par le site Sauvons la Forêt (close le 22 mai 2014), pour faire entendre la voix du peuple... Sachant que le principal objectif serait l'exportation de la majorité de l'électricité produite aux pays voisins... Pour suivre l'actualité de ce projet : c'est ICI (en espagnol). Romandie 16/10/2015
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Conférence 2015 sur le climat
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
Paris - France Info accueillera mardi 3 novembre à un mois de la COP21 plusieurs centaines de collégiens qui proposeront des solutions contre le réchauffement climatique. Quelque 670 adolescents prendront place dans l'auditorium de la Maison de Radio France, en présence de la ministre de l'Education nationale Najat Vallaud-Belkacem et de plusieurs invités, dont le président de la SNCF Guillaume Pepy, le photographe Yann Arthus-Bertrand et le navigateur Roland Jourdain, a annoncé à l'AFP le directeur de France Info, Laurent Guimier. Les jeunes présenteront leur proposition à l'antenne. L'événement sera filmé par les caméras de Public Sénat qui en fera un documentaire. La génération future est assez peu impliquée dans la préparation de la COP21, cet évènement si important, a commenté Laurent Guimier. Depuis la rentrée de septembre, une classe de chaque département français prépare une proposition pour la COP21, présentée sous une forme très libre. Chaque semaine, un reporter de la radio visite une classe différente pour mettre en avant cette génération qui sera au pouvoir en 2050 les principaux intéressés par la lutte contre le réchauffement, selon Laurent Guimier. La COP21 va réunir à partir de fin novembre 195 pays en vue d'un accord universel contre le réchauffement climatique. Romandie 16/10/2015 -
Conférence 2015 sur le climat
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
Paris - A six semaines de la conférence de Paris, 149 pays ont remis à l'ONU leurs engagements de réduction des gaz à effet de serre à l'horizon 2025-2030, un nombre encourageant, mais ces promesses restent insuffisantes pour contenir le réchauffement sous le seuil critique de +2°C. Ces pays représentent près de 90% des émissions actuelles. CHINE : Le premier émetteur mondial (environ un quart des émissions) s'est engagé, pour la première fois, à plafonner ses émissions de gaz à effet de serre (GES), au plus tard en 2030, après avoir été longtemps sur la défensive au nom de ses impératifs de développement. A la fois premier consommateur mondial de charbon, énergie la plus dommageable, et premier investisseur dans les renouvelables, il veut réduire de 60 à 65% son intensité carbone (émissions de CO2 rapportée à la croissance) en 2030 par rapport à 2005, soit -4% par an. ETATS-UNIS : Le deuxième pollueur mondial veut réduire de 26 à 28% ses émissions d'ici à 2025 par rapport à 2005. Un objectif en deçà de celui des Européens, mais au-delà des précédentes contributions américaines. Les Etats-Unis sont au moins désormais présents avec un plan crédible qui amorce le virage vers une économie faible en carbone, souligne Jennifer Morgan, du World Resources Institute: l'administration Obama est la première à s'attaquer au problème. Union Européenne : Début mars, l'UE (environ 10% des émissions, 3e rang mondial) a été la première à transmettre son plan: réduire d'au moins 40% d'ici à 2030 ses émissions par rapport à 1990, et viser une neutralité carbone d'ici à 2100. Ces engagements insufflent une dynamique positive, mais ces pays pourraient améliorer leurs contributions, souligne la Fondation Hulot, tandis que le Climate Action Tracker, regroupant plusieurs centres de recherche, juge ce niveau d'engagement moyen. INDE : L'Inde, 4ème pollueur mondial, a promis de réduire son intensité carbone de 35% d'ici 2030 par rapport au niveau de 2005, mais sans fixer d'objectif de réduction globale des émissions. Elle compte sur les énergies renouvelables (40% de son électricité d'ici 2030), tout en reconnaissant sa dépendance au charbon (doublement de production prévu d'ici 2020). RUSSIE : Le 5ème émetteur mondial assure viser moins 25 à 30% entre 1990 et 2030. Mais si l'on retire l'effet positif généré par les vastes forêts du pays, ce n'est plus qu'une réduction des émissions de GES industriels de 6 à 11%, souligne le Climate Action Tracker, qui évoque un effort inadapté. JAPON : Le 6ème émetteur compte réduire ses émissions de 26% entre 2013 et 2030, comptant sur le retour de l'énergie nucléaire, inutilisée depuis la catastrophe de Fukushima. ONG et instituts de recherche jugent inadapté le projet du Japon, gros utilisateur de charbon. BRESIL : Le Brésil a annoncé qu'il entendait réduire de 43% ses émissions d'ici à 2030, par rapport à 2005, en diversifiant ses sources d'énergies renouvelables. Le plan a été plutôt bien accueilli, même si des ONG jugent insuffisant l'effort contre la déforestation. CANADA : Le pays, dont le gouvernement conservateur a décidé en 2011 de sortir du protocole de Kyoto, annonce une réduction de 30% d'ici 2030 par rapport à 2005. Sans mesure nouvelle, ses émissions vont en fait gonfler jusqu'en 2030, le pétrole issu des sables bitumineux prenant une place importante, dénonce l'institut Climate Analytics. AUSTRALIE : L'Australie avance une réduction de ses émissions de 26-28% d'ici 2030 par rapport à 2005. Le pays, un des plus gros émetteurs par habitant en raison de l'importance de son secteur minier et de sa dépendance au charbon, ne fournit pas une contribution juste aux efforts internationaux, souligne l'institut australien Climate Council. AUTRES : De nombreux pays en développement ont fait état de leurs engagements, souvent conditionnés à la mise en place de mécanismes d'aide financière et technologique. Le Mexique a été le premier pays émergent à le faire et le Gabon, le premier pays africain. Sur l'ensemble des 149 plans, la copie de l'Ethiopie et celle du Maroc comptent parmi les rares qualifiées de suffisantes et adaptées par les ONG. Les derniers plans en date présentés à l'ONU sont ceux de l'Afghanistan et de l'Equateur, remis mardi. Manquent encore à l'appel la plupart des pays pétroliers : Arabie saoudite (seul membre du G20 absent), Iran (dans le top 10 des émetteurs), Oman, Qatar, Koweit, Nigeria, Venezuela. Romandie 16/10/2015 -
Conférence 2015 sur le climat
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
Paris - Des délégations du monde entier reprennent lundi le chemin de Bonn pour une ultime semaine de négociations avant la conférence mondiale sur le climat en décembre à Paris, les 195 pays étant encore loin d'un accord pour contenir la hausse inédite du thermomètre mondial. La donnée de fond, celle qui me semble essentielle et me rend optimiste est que quasiment tout le monde a accepté le fait que le prix de l'inaction est plus élevé que le coût d'une intervention décidée maintenant, a déclaré jeudi Ban Ki-moon, tout en se disant inquiet des lenteurs dans le processus de négociation. Le défi est sans précédent: entériner par consensus le principe d'une transition énergétique au niveau mondial pour se détourner des énergies fossiles. Ce qui suppose de bousculer de nombreux intérêts industriels et étatiques. Autre obstacle à surmonter: garantir des financements aux pays en voie de développement, surtout les plus pauvres, pour les aider à privilégier les énergies propres mais aussi à s'adapter aux impacts du réchauffement (infrastructures, sécurité alimentaire, approvisionnement en eau, etc.). Face à une hausse de la température moyenne du globe de 0,8°C depuis l'ère pré-industrielle - ce qui induit déjà une fonte accélérée des glaciers et de la banquise et une acidification des océans - la communauté internationale s'est fixée comme objectif de limiter à 2°C le réchauffement pour éviter des impacts dramatiques. Signe de la détermination à agir: près de 150 pays, représentant environ 90% des émissions mondiales, ont désormais publié leurs objectifs de réduction ou de limitation de leurs émissions de gaz à effet de serre pour 2025 ou 2030. Ces engagements mettraient la planète sur une hausse de 3°C. On est encore loin des 2°C, les pays devront revoir leur copie d'ici 2020, date d'entrée en vigueur du futur accord de Paris, souligne Célia Gautier du Réseau action climat, membre du Climate action network (900 ONG). Ethiopie, Maroc ou Costa-Rica ont des objectifs jugés ambitieux, à l'opposé des mauvais élèves que sont le Canada, l'Australie, la Russie, le Japon ou la Turquie, ainsi que les pays du Golfe qui n'ont pas encore annoncé d'objectifs post-2020. Signe que la donne a changé depuis 2009 et l'échec de la conférence de Copenhague, la Chine, premier émetteur mondial (25%), fait sa part de boulot et envoie de bons signaux, affirment les ONG. Déploiement massif des renouvelables, mise en place d'un marché carbone national, réorientation des investissements: autant de bons points décernés à Pékin. Si l'effort global est encore insuffisant, Laurence Tubiana, la négociatrice française estime néanmoins qu'un mouvement de fond est enclenché. Avoir autant d'objectifs nationaux, qui nécessitent de prévoir la production et la consommation futures d'énergie, est inédit, relève-t-elle. Parallèlement aux engagements de chaque pays, le texte négocié à Bonn porte lui sur un cadre général. Il s'agit de traduire les 2°C dans un objectif à long terme pour aller vers la décarbonation de l'économie, de prévoir un mécanisme pour revoir régulièrement à la hausse les engagements et de mobiliser des financements pour les pays les plus pauvres. Pour accélérer des discussions embourbées ces derniers mois, les pays ont missionné début septembre les deux co-présidents pour réécrire un projet de texte plus court et plus clair. Publié il y a deux semaines, le texte est passé de 80 à 20 pages, souligne Liz Gallagher, porte-parole d'E3G, membre du Climate action network. C'est une base solide de travail mais il faut s'attendre à des réactions lors du premier jour à Bonn, prévient-elle. Du point de vue de la méthode, c'est un pas en avant important, considère Jens Mattias Clausen (Greenpeace). Mais lui aussi pense que ce nouveau texte va mettre en colère certains pays. Romandie 16/10/2015 -
SUISSE / Tunnel du Gothard : forte opposition contre un deuxième tunnel
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
Avant l'ouverture officielle du tunnel de base du Gothard, prévue le 1er juin 2016, des trains d'essai circuleront durant huit mois à travers l'ouvrage du siècle. Jusqu'à 5000 tests seront ainsi menés jusqu'à fin mai de l'année prochaine. Suite au feu vert de l'Office fédéral des transports, les tests ont pu démarrer dans le tunnel de base du Gothard le 1er octobre, a fait savoir Alptransit vendredi dans un communiqué. Après la technologie radio, c'est l'interaction entre les trains, les véhicules et la ligne de contact qui doit maintenant être examinée, a expliqué le constructeur. Jonction avec la voie de déviation vers l’autre tube à Faido. Cooper.ch CCBY-SA2.5 Afin de pouvoir tester le tube avec des vitesses maximales, un train spécial a été loué à l'Allemagne. Il s'agit d'un ICE-S, qui traversera les 57 kilomètres du tunnel à une allure de 275 km/h. Les essais avec des trains de marchandises pourront commencer dès la fin du mois de février. Et l'interaction de tous les composants du tunnel devra elle être assurée avant le mois de juin, car l'ouvrage sera ensuite remis aux CFF. Ils poursuivront les essais jusqu'au mois de décembre et l'ouverture prévue de la ligne. Jusqu'à fin mai 2016, quelque 5000 tests sont prévus. Et environ 360 personnes sont impliquées dans ce projet: du conducteur, au chef de train, en passant par les ingénieurs et les responsables de la sécurité ou des tests, tout le monde met la main à la pâte. Vue satellitaire du trajet du tunnel. Cooper.ch / domaine public Les premiers trains fonceront à travers le tunnel en décembre 2016. Le trajet entre le Tessin et Zurich sera raccourci de 25 minutes. Avec l'ouverture du tunnel du Ceneri prévue d'ici 2020, le parcours sera même réduit de 45 minutes. Le voyage durera moins de deux heures. Avec ses 57 kilomètres, le tunnel de base du Gothard bat le record du plus long tunnel ferroviaire détenu jusque-là par celui de Seikan, au Japon, avec près de 54 kilomètres. La dimension historique de ce mastodonte a même donné lieu à une exposition itinérante dans neuf gares suisses. Elle a débuté mercredi à Zurich et partira ensuite en tournée jusqu'en mai prochain dans les gares de Viège (VS), Zoug, Genève, Berne, St-Gall, Bienne, Bâle et Lucerne. Des bornes thématiques aux apparences d'anneau de tunnel abordent l'histoire, les faits et chiffres, la technique et l'importance du projet pour la Suisse. Romandie 16/10/2015 -
Réchauffement climatique : les manifestations des peuples à travers le monde
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
Paris - Dix compagnies pétrolières et gazières mondiales, poids lourds du secteur, se sont engagées vendredi à investir et collaborer davantage pour contribuer à la lutte contre le changement climatique, en amont de la conférence mondiale de Paris sur le climat (COP21) en décembre. Ces groupes, qui assurent près d'un cinquième de la production mondiale d'hydrocarbures et fournissent environ 10% de l'énergie de la planète, appellent à un accord efficace sur le climat lors de la COP21 et soutiennent l'objectif de contenir le réchauffement climatique à 2 degrés. PDG OGCI déclarent leur action contre le changement climatique: les PDG présents à l'événement sont : Helge Lund, BG Group; Bob Dudley, BP; Claudio Descalzi, Eni; Emilio Lozoya, Pemex; Josu Jon Imaz, Repsol; Amin Nasser, Saudi Aramco; Eldar Sætre, Statoil; et Patrick Pouyanné, Total. (PDG membres OGCI pas représentées: Mukesh Ambani, Reliance Industries; Ben van Beurden, Royal Dutch Shell). (c) OGCI C'est un défi pour l'ensemble de la société. Nous sommes prêts à jouer notre rôle. Au cours des prochaines années, nous renforcerons nos actions et nos investissements visant à réduire l'intensité en carbone du mix énergétique mondial, ont assuré les dirigeants de BG Group, BP, Eni, Pemex, Repsol, Saudi Aramco, Reliance Industries, Royal Dutch Shell, Statoil et Total dans une déclaration commune. Regroupées au sein de l'OGCI (Oil and Gas Climate Initiative), nos compagnies sont prêtes à collaborer dans un certain nombre de domaines afin d'obtenir davantage que la somme de leurs efforts individuels, ont-ils ajouté. Cette collaboration se traduira par des actions pratiques, significatives et basées sur la technologie dans des domaines comme l'efficacité énergétique, le gaz naturel, présenté comme l'énergie fossile la moins polluante, ou la recherche et développement (R&D). Les dix grandes compagnies, parmi lesquelles ne figurent aucune américaine, ont déjà diminué d'environ 20% les émissions de gaz à effet de serre de l'ensemble de leurs opérations au cours des dix dernières années, affirment-elles. Romandie 16/10/2015 -
Lyon - Le groupe alimentaire Danone est devenu co-investisseur d'une usine de méthanisation de déchets agricoles, afin de protéger la ressource en eau de sa filiale des Eaux Evian. La première pierre de cette installation, baptisée Terragr'Eau, a été posée vendredi sur le plateau de Gavot, une zone de prairies d'altitude située au bord du lac Léman (Haute-Savoie), a-t-on appris auprès de l'entreprise. Son entrée en service est espérée pour la fin de l'été prochain. Mairie St-Paul 30/1/2015 L'usine permettra de transformer 40.000 tonnes de déchets, comme fumiers et lisiers, susceptibles de s'infiltrer dans le sol en menaçant la qualité de la célèbre eau minérale. Ces effluents d'élevage, auxquels pourront s'ajouter des rebuts de cantine ou des déchets verts, permettront de produire assez de biogaz pour chauffer 1.200 habitants et produire des engrais naturels, dont l'épandage sera strictement contrôlé. Modélisation du projet pays evian.fr C'est un vrai modèle pour nous, qu'on va pouvoir répliquer, en l'adaptant, sur les autres sites du groupe Danone en France (Volvic, La Salvetat et Badoit), a indiqué à l'AFP Cathy Le Hec, responsable des ressources en eau du groupe. Danone apportera 40% des 9,3 millions d'euros nécessaire. Le solde du financement viendra d'aides publiques (26%), de 41 agriculteurs réunis au sein de la coopérative SICA Terragr'Eau (14%) et de la communauté de communes du Pays d'Evian (20%). L'investissement est conséquent car Terragr'Eau sera dotée d'installations de stockage importantes - pour ne pas avoir à effectuer des épandages en hiver -, d'une unité performante de traitement des eaux usées et d'un centre d'accueil du public. Evian base sa communication sur la pureté de son eau, née des pluies tombées sur les Alpes et filtrée pendant 15 ans en s'enfonçant dans les couches profondes du sol montagneux. La Société des Eaux d'Evian s'est fixé pour objectif d'arriver à une neutralité carbone d'ici 2020. Dans cette perspective, la création du méthaniseur du plateau de Gavot lui permettra d'économiser 1.300 tonnes de dioxyde de carbone par an. Romandie 16/10/2015
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Une association dénonce "l’océan de souffrance" derrière les murs de l’abattoir d’Alès
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Maltraitance Animale
Le ministre de l'Agriculture a réagi quelques jours après la diffusion d'une vidéo choc sur les mauvais traitement subis par les animaux dans cet abattoir du Gard. Stéphane Le Foll prône la "fermeté totale" face aux éventuelles dérives dans les abattoirs, afin de "faire respecter le bien-être animal", explique-t-il au micro d'Europe 1, vendredi 16 octobre. Le ministre de l'Agriculture a réagi au surlendemain de la fermeture de l'abattoir d'Alès (Gard), après la diffusion de vidéos montrant des mauvais traitements dans l'établissement. Abattoir d'Alès : Stéphane Le Foll promet de "faire respecter le bien-être animal" Selon Stéphane Le Foll, un contrôle avait été fait le 4 septembre dans cet abattoir, un autre ayant été prévu au mois de novembre de cette année. "Les enquêtes sont continues. Il y a des contrôles de manière régulière. Avec les services vétérinaires dont nous disposons, nous faisons en sorte de contrôler le maximum, et de la manière la plus régulière possible, les abattoirs", a affirmé le ministre. L'association de défense des animaux L214, opposée à l'élevage, a diffusé mercredi des images filmées en caméra cachée à l'abattoir d'Alès. Les lieux ont été fermés à titre conservatoire et le parquet d'Alès a ouvert une enquête préliminaire sur des "faits d'acte de cruauté, mauvais traitements sur animaux". Francetv info 16/10/2015 -
Une association dénonce "l’océan de souffrance" derrière les murs de l’abattoir d’Alès
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Maltraitance Animale
La décision est prise après la diffusion d'images chocs sur les conditions de mise à mort des animaux. Le parquet d'Alès (Gard) ouvre une enquête préliminaire, jeudi 15 octobre, sur des "faits d'acte de cruauté, mauvais traitements sur animaux" à l'abattoir municipal, après la diffusion d'images chocs mercredi sur les conditions de mise à mort des animaux. Sur la vidéo, publiée par l'association L214, on découvre les terribles conditions dans lesquelles sont tués cochons, vaches, chevaux et moutons. L'entrée de l'abattoir d'Alès (Gard), le 15 octobre 2015. (PASCAL GUYOT / AFP) Dans un communiqué, le parquet a précisé que cette enquête était ouverte après le dépôt d'une plainte par l'association qui a dénoncé les conditions d'abattage des animaux dans cet abattoir. La diffusion de la vidéo montrant des mauvais traitements a d'ores et déjà entraîné, mercredi, la fermeture à titre conservatoire de l'abattoir. Cent vingt emplois sont liés directement ou indirectement à cet établissement. Francetv info 15/10/2015 -
Plus de 90% du Marineland d'Antibes dévasté par les inondations
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actualités parcs animalier, zoos
Pour la direction de l'établissement, cette pollution causée par les intempéries n'est pas à l'origine de la mort de l'orque Valentin. Des traces d'hydrocarbures ont été décelées dans le bassin des orques du Marineland, le parc aquatique d'Antibes submergé lors des intempéries qui ont frappé la Côte d'Azur, samedi 3 octobre. Mais, selon les conclusions de la direction départementale de la protection des populations, cette pollution n'explique pas la mort de Valentin, la femelle cétacé de 19 ans qui s'est éteinte lundi 12 octobre. Le bassin des orques, au parc Marineland, à Antibes (Alpes-Maritimes), le 6 octobre 2015. (JEAN CHRISTOPHE MAGNENET / AFP) "Le bassin a été submergé par une vague. Elle était chargée de matières polluantes, vraisemblablement du gasoil, qui venait d'on ne sait où. Peut-être des villas environnantes. Cela a pollué l'eau des orques", avance la directrice de ce service de l'Etat, Sophie Béranger-Chervet, dans un entretien publié vendredi dans le quotidien Nice Matin. "Marineland pompe actuellement, nettoie, injecte de l'eau de mer, chlore l'eau", assure-t-elle. Pour autant, "la plupart des animaux sont en bonne santé". Quant à l'orque Valentin, morte lundi dans le parc, ce n'est "visiblement pas à cause de la qualité de l'eau". La direction du parc a précisé jeudi que l'orque était décédée d'une "torsion de l'intestin", sans lien direct avec les inondations. Marineland, qui n'envisage pas de rouvrir avant janvier 2016, a annoncé jeudi la mutation de son directeur depuis neuf ans, Bernard Giampaolo, au sein du même groupe espagnol Parques Reunidos. Il a été nommé à la tête du parc italien Mirabilandia, près de Ravenne, qui comporte des attractions mais pas d'animaux. Francetv info 16/10/2015 -
Actualités - informations sur les Pesticides
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollutions
Depuis des mois, les plaintes et les demandes d'enquête sont nombreuses. France 2 a voulu faire le point. Dans le Bordelais, les vignes s'invitent jusqu'à l'entrée des villages. C'est le cas à Preignac en Aquitaine dans le prestigieux vignoble de Sauternes. Ici, habitations, crèches et écoles côtoient des pieds de vigne par milliers. Les pesticides utilisés autour des écoles sont-ils à l'origine de maladies graves ? Problème, d'avril à septembre, des pesticides sont répandus sur les parcelles. Ces produits chimiques sont soupçonnés de provoquer des maladies neurologiques, des troubles respiratoires et des cancers. Quels sont les risques pour la population ? Les enfants sont-ils en danger ? La mairie de son côté fait tout pour appliquer un principe de précaution. Le but est aussi de rassurer les parents, car beaucoup s'interrogent sur la santé de leurs enfants. Depuis 1999 dans une école à proximité des vignes, trois cas de cancers ont été répertoriés chez des élèves. Lucas Rapin est l'un d'entre eux. Il était en grande section de maternelle quand le diagnostic est tombé. Le garçon de cinq ans souffre alors d'une leucémie aiguë. Vidéo : pesticides et cas de cancers pédiatriques dans le Sauternais Aucun médecin n'a pu établir à l'époque le lien entre les pesticides et sa leucémie. Lucas Rapin et sa mère réclament aujourd'hui des réponses claires. Un rapport des experts de l'Institut de veille sanitaire, rendu public cet été, révèle qu'à Preignac il y a six fois plus de cancers de l'enfant qu'ailleurs en France. Mais leurs conclusions restent prudentes.... Gironde : la présence des écoles à proximité des vignes pose questions La présence des écoles à proximité des vignes pose questions : La question sur le lien de causalité demeure. D'autres communes sont concernées par le problème. "À Villeneuve (Gironde), 23 écoliers et leur institutrice avaient été pris de malaises après un épandage dans une ville voisine", explique Nicolas Chateauneuf. "Il y a également deux autres cas, à Monestier et Listrac-Médoc, mais là ce sont des ouvriers viticoles qui ont manipulé ou respiré des pesticides qui sont tombés malades", poursuit le journaliste dans la vidéo ci-dessus. Dans un des cas, le salarié est mort et la famille essaye de faire reconnaître la responsabilité des pesticides dans la déclaration de la maladie. Ces pesticides souvent utilisés notamment contre le mildiou et l'oïdium sont toxiques pour l'environnement et pour l'homme et demandent souvent l'utilisation d'un masque et de gants. Francetv info Francetv info 14/10/2015 -
Vers les routes du futur : capables de produire et transporter de l'énergie ?
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le Solaire
Colas, une filiale du groupe Bouygues, va commercialiser une route composée de cellules photovoltaïques. Elle produira de l’électricité par la simple exposition de son revêtement au soleil. C'est un revêtement routier révolutionnaire. Colas, une filiale du groupe Bouygues spécialisée dans les infrastructures de transport, a mis au point ces dalles dans lesquelles sont intégrées des cellules photovoltaïques capables de capter l'énergie solaire. Des dalles qui, selon le constructeur, ont toutes les qualités. Ultra-résistantes, elles peuvent supporter des poids lourds. Epaisses de quelques millimètres, elles peuvent s'adapter aux routes du monde entier. Il suffit de coller les dalles directement sur la chaussée existante. Une route révolutionnaire Equipées de capteurs, les dalles transmettront aussi des informations en temps réel sur le trafic. Une innovation qui va donner à la route une nouvelle fonction de production d'énergie propre et renouvelable. Un kilomètre de route équipée de ces dalles permettra d'éclairer une ville de 5 000 habitants. Les énergies renouvelables comme l'énergie solaire, représentent en France, hors outre-mer, un peu plus de 19% de la consommation de courant. Environnement : à la découverte de "la route solaire" Il s'agit d'un revêtement qui peut s'appliquer n'importe où, sur le bitume, la chaussée ou des parkings déjà existants. Il fonctionne quel que soit le climat. Un kilomètre posé permettrait d'assurer l'éclairage public d'une ville de 5 000 habitants. 15m² suffisent pour faire fonctionner un simple feu rouge. Ce revêtement coûtera aussi cher qu'un panneau solaire classique. Il sera commercialisé en janvier, une première mondiale. Mais à l'avenir, il devra affronter un concurrent américain. Francetv info Francetv info 14/10/2015 -
Faut-il croire en l'huile de palme durable ?
Admin-lane a posté un sujet dans ARBRES et FORETS du monde
Des centaines d'hectares de forêt tropicale sont ravagées chaque année par les flammes. Le but ? Cultiver des palmiers pour produire de l'huile de palme. Un produit sur deux en supermarché contient aujourd'hui de l'huile de palme. Moins chère que ses concurrentes, elle est la plus rentable à fabriquer, mais elle provoque des dégâts incontestables sur l'environnement. Alors depuis quelques années, certains industriels affirment avoir trouvé une alternative : une huile de palme durable, censée préserver l'environnement. Faut-il croire en l'huile de palme durable ? Cette huile bénéficie d'un label délivré par une association qui depuis 10 ans rassemble producteurs, ONG et industriels du secteur. Pour l'obtenir, les exploitants doivent répondre à une charte de qualité. Les contrôles seraient indépendants. Mais certains comme Greenpeace doutent de la fiabilité absolue de ce label. Aujourd'hui, il y a urgence : 10 000 km² de forêt disparaissent chaque année en Asie du Sud-Est, c'est l'équivalent d'un département grand comme les Landes. ----->Et bien il faudrait que nous soyons plus nombreux à boycotter les produits contenant de l'huile de palme... Car trop en consommer serait néfaste pour la santé à bien des égards. Ma motivation première reste la protection des forêts et de la faune qu'elles abritent... Aussi je prends systématiquement quelques secondes lors de mes achats pour vérifier si oui ou non un produit en contient... Dans le doute, je repose l'article en rayon.... Et la différence de prix n'est pas évidente, le plus souvent je trouve des produits sans huile de palme moins chers que ceux en contenant.... En expliquant autour de moi comment on vérifie si le produit en contient, j'ai déjà converti pas mal de personnes (dont ma famille)... Mais il en faudrait beaucoup, beaucoup plus qui font les mêmes choix et en parlent aussi autour d'elles ! Francetv info 14/10/2015 -
À un mois et demi de la COP21, le pays est cité en exemple. À Lima, il a été décidé de faire revivre un vieux système bâti il y a des siècles par les anciennes civilisations. Lima (Pérou) est une des villes les plus sèches du monde. Il suffit de sortir du centre pour découvrir les collines arides pleines de terre et de poussière. La métropole de 10 millions d'habitants pourrait bientôt mourir de soif. Lima dépend de la pluie pour survivre. Mais il ne pleut plus assez : trois semaines par an en moyenne contre trois mois il y a une quinzaine d'années. Pérou : Lima réactive des vieux canaux pré-Inca pour lutter contre la sécheresse Faute de réelles politiques publiques, de petites associations cherchent pour l'instant les solutions pour faire face à cette pénurie d'eau. Des ONG ont installé des filets en haut des collines pour attraper l'humidité, la condensation. L’eau descend ensuite dans un tuyau en direction d'un réservoir. Plusieurs centaines de litres d'eau sont ainsi collectés chaque jour. L'autre solution se trouve sur les extérieurs de Lima. À 3 800m d'altitude dans la cordillère des Andes. "Ici, la civilisation pré-Inca avait déjà réfléchi il y a 1 500 ans aux méthodes pour exploiter au maximum l'eau de pluie", commente la journaliste Stéphanie Perez. Des canaux de pierre ont été construits à flanc de montagne il y a 1 500 ans pour acheminer l'eau de pluie l'hiver vers la vallée. Aujourd'hui, les gens du village et des ingénieurs sont en train de les restaurer. L'objectif à terme est d'acheminer l'eau à Lima. ----->Et replanter des arbres d'espèces appropriées ? Puisque l'on sait que la présence d'arbres, outre le fait de retenir la terre, retiennent l'eau et la renvoie dans l'atmosphère... Dans certaines régions un arbre peut relâcher jusqu'à 3000 litres d'eau ! Voilà pourquoi il est important de préserver les forêts... Francetv info 15/10/2015
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Dans cette ville de Thaïlande, humains et singes cohabitent. Des milliers de macaques peuplent les rues. Ce n'est pas encore comme dans La planète des singes, mais la ville de Lopburi en Thaïlande est ce qui s'en rapproche le plus. Ici, les singes cohabitent avec les humains. Sur les panneaux, il est écrit que l'on pénètre dans la "Monkey zone", soit le "territoire des singes". Ces animaux ont depuis longtemps migré au-delà de leur temple. Lopburi, la ville des singes Ils seraient près de 5 000 rien que dans le centre. Les touristes viennent nombreux et il ne faut pas craindre les contacts. "Au premier abord, c'est plutôt inquiétant. Après, on voit qu'ils ne sont pas agressifs", confie un Français à France 2. S'ils semblent innocents, ces macaques restent chapardeurs. Ils sont attirés par ce qui brille. Chacun doit faire attention à ses biens. Les habitants, eux, semblent fatigués. Les commerces ferment face à des singes toujours plus nombreux. Leur population augmente de 10% chaque année, faute de stérilisation. L'ancien cinéma de la ville appartient désormais aux macaques. Des centaines y vivent, comme un nouveau clin d'oeil à La planète des singes. Francetv info 14/10/2015
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Les carcasses de bovins abandonnées sur la côte brésilienne de Gatos Mortos, dans la municipalité de Barcarena, dans l'Etat de Para, commencent sérieusement à indisposer les habitants. Un cargo chargé de quelque 5 000 têtes de bétail a en effet chaviré près du port Vila do Conde, le 6 octobre. SEE NEWS VEJA A NOTÍCIA 12/10/2015 L'odeur pestilentielle de ces milliers de carcasses empêche aussi les pêcheurs d'aller en mer, raconte un habitant devant la caméra de la télé locale. "C'est le chaos. On ne peut même plus rester dans nos maisons à cause de cette mauvaise odeur". Plusieurs dizaines de personnes se sont massées devant l'accès de la plage, lundi 12 octobre, pour demander à la municipalité et au gouvernement de les débarrasser de ces bœufs et vaches mortes, qui se décomposent depuis une semaine. Les résidents avaient réussi à sauver une partie de la cargaison du bateau de bovins le jour du chavirage, mais la plupart des animaux ont été noyés dans la coque du cargo inondé. D'autres ont réussi à nager, mais ont été emportés par le courant, dans des eaux infestées de piranhas. Les autorités ont commencé à nettoyer la côte. Elles ont déjà brûlé plusieurs centaines de carcasses. Le chargement, appartenant à la société brésilienne Minerva, partait pour le Venezuela. Les autorités vénézuéliennes parlent d'une perte estimée à environ 50 millions de dollars (environ 44 millions d'euros), qui devrait être couverte par la compagnie maritime Minerva. Francetv info 14/10/2015
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Anirudh Sharma, chercheur au Media Lab du MIT, a mis au point un ingénieux système d’aspiration et de filtration grâce auquel il parvient à extraire le noir de carbone de la pollution atmosphérique et à le transformer en encre noire pour imprimante. Il assure qu’avec un peu de développement (sans oublier la vodka et l'huile d'olive), la qualité de cette encre pourrait rivaliser avec celles des produits du commerce. Tous les utilisateurs d’une imprimante à jet d’encre connaissent le prix rédhibitoire des cartouches de marques. Voilà pourquoi des alternatives se sont développées, comme les kits de remplissage ainsi que la vente de cartouches dites compatibles, à des tarifs plus abordables. Et s’il était possible de fabriquer soi-même de l’encre en transformant le noir de carbone présent dans les suies des gaz d’échappement et des combustions d’hydrocarbures ? Cette idée de prime abord surprenante a germé dans l’esprit d’Anirudh Sharma, un chercheur du célèbre Massachusetts Institute of Technology (MIT). « Il y a tant de pollution atmosphérique et de suie autour de nous, surtout dans les villes surpeuplées. Et si l’on pouvait les transformer en encre pour imprimantes ? » écrit-il. Le chercheur du MIT dit avoir eu l’idée d’exploiter le noir de carbone suite à ses voyages en Inde dont il est originaire. Il évoque la pollution de l’air et un taux de particules de suie si élevé que le simple fait de se passer un mouchoir sur le visage révèle leur présence en teintant le tissu d’un marron-noir peu rassurant. Se rappelant que l’encre de Chine est fabriquée à partir de noir de carbone, Anirudh Sharma pense alors à transformer cette nuisance en quelque chose d’utile. Il a imaginé un dispositif qui aspire la suie présente dans l’air pour en extraire le noir de carbone qui est ensuite mélangé à de l’alcool et de l’huile d’olive. Il obtient une encre noire qui, comme le montre sa démonstration vidéo, semble tout à fait utilisable. Dans cette vidéo de démonstration, le chercheur du MIT Anirudh Sharma utilise son système d’extraction pour récupérer du noir de carbone à partie de la suie émise par la combustion d’une bougie. La substance polluante est alors transformée en encre noire grâce à un mélange d’alcool et d’huile d’olive. Le liquide est injecté dans une cartouche classique commandée par un contrôleur Arduino. L’impression se fait avec une finesse de 96 points par pouce. Anirudh Sharma, Vimeo Son appareil baptisé Kaala est le fruit d’un bricolage astucieux qui assemble un ventilateur de PC positionné à proximité d’une source d’émission de gaz polluants qui sont aspirés pour en récupérer le noir de carbone grâce à un séparateur. Pour sa démonstration, le scientifique s’est servi d’une bougie dont il extrait la suie émise lors de la combustion. Celle-ci est alors mélangée avec de la vodka et une goutte d’huile d’olive pour obtenir la viscosité nécessaire. L’encre est transférée dans une cartouche HP contrôlée par un circuit Arduino et permet d’imprimer avec une résolution de 96 points par pouce. Anirudh Sharma précise qu’il lui a fallu agrandir les orifices de sortie de la cartouche car les particules de son encre artisanale étaient plus épaisses que celles des encres industrielles. Mais il assure qu’en poussant un peu la recherche et le développement de son concept, la qualité finale pourrait rivaliser avec celle des cartouches d’encre du commerce. Selon lui, il faudrait environ une heure pour remplir une cartouche à partir des émanations d’un moteur Diesel vieux de seulement quatre ans et à peine une dizaine de minutes en récupérant les fumées d’une cheminée domestique. « L’encre d’impression de couleur noire est l’un des produits les plus consommés dans l’industrie. L’essentiel de la production de cette encre est réalisé en usines avec des procédés chimiques complexes. Des entreprises comme HP ou Canon réalisent 70 % de leurs bénéfices en vendant ces cartouches d’encre avec des marges de 400 % », souligne Anirudh Sharma qui n’évoque pourtant pas de projet commercial pour son invention. FUTURA SCIENCES 15/10/2015
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Ce sont de vraies filatures, dignes d'équipes de police, qu'effectuent les océanographes des campagnes Nectalis près de la Nouvelle-Calédonie. Paradoxalement, dans ces eaux très pauvres, les thons parviennent très bien à se nourrir. Pour comprendre ce vaste écosystème, complexe et économiquement important, il faut pêcher sélectivement les plus petits habitants de ces eaux, qui forment le plancton, et les suivre au sonar. Les auteurs eux-mêmes nous expliquent ici leurs techniques de pêche. Embarquez avec eux. Le sud-ouest du Pacifique est une zone particulièrement pauvre de l'océan mondial avec une productivité primaire limitée par des concentrations très faibles en éléments nutritifs de base. On parle d'ultra-oligotrophie. Cependant, dans ce désert biologique, des pêcheries locales sont observées. Ainsi, la pêche au thon germon en Nouvelle‐Calédonie extrait 2.000 tonnes de poissons par an. Cette filière est importante socialement et économiquement ; elle fournit le marché local et l’exportation de qualité vers le Japon. Deux pics de captures de thons germons sont observés en décembre et en août, les individus oscillant saisonnièrement entre deux habitats, l'un favorable à leur alimentation (eaux subtropicales du sud) et l'autre favorable à leur reproduction (eaux chaudes de la « warm pool » au nord). (Photo un thon germon (Thunnus alalunga) ou thon blanc, est une espèce de poissons de la famille des Scombridae. Ce thon est un poisson de large répartition (tous les océans, Méditerranée). Comme toutes les espèces de thons, il est en régression à cause de la surpêche. Pvmoutside / domaine public) Sur le pont, on prépare un filet à plancton, équipé à sa sortie de plusieurs compartiments obturés par des filtres aux maillages différents. IRD-SPC Cependant, on ne savait pas encore quels étaient les facteurs imposant ce comportement saisonnier, sans même parler de sa variabilité liée au phénomène El Niño-La Niña (ou ENSO, El Niño Southern Oscillation). Parmi les variables environnementales de la zone, l’hydrodynamique, les sels nutritifs et le phytoplancton étaient les mieux connus et simulés. Mais l’obstacle majeur à la compréhension de la distribution observée était le manque de connaissance sur les distributions respectives des petits organismes pélagiques dont se nourrissent les thons. Ces grands poissons se nourrissent de micronecton (poissons, mollusques et crustacés, principalement de 1 à 20 cm de longueur) et de proies zooplanctoniques (copépodes, autres crustacés, mollusques, tuniciers de 0,2 à 20 mm). Une récolte de micronecton lors de la campagne Nectalis 1 : des petits poissons, des crustacés (euphausiacés) et un céphalopode (calmar). Ce sont les prédateurs du zooplancton, dont celui-ci se protège en plongeant le jour à l'abri de la lumière du soleil. IRD-SPC Pour mieux comprendre ces distributions, deux campagnes océanographiques (Nectalis 1 et 2) regroupant des océanographes physiciens et biologistes de plusieurs organismes et laboratoires (Locean, MIO, CPS) ont été conduites en 2011 pendant les pics de capture des thons germons, aux saisons chaudes et froides, montrant des conditions océanographiques contrastées dans les eaux de Nouvelle-Calédonie. Chaîne de Rivages2012 27/11/2012 Les auteurs : - H. Smeti, M. Pagano, C. Menkes, A. Lebourges-Dhaussy, B. P. V. Hunt, V. Allain et M. Rodier. - Locean : UMR 7159, Laboratoire d'Océanographie et du Climat : Expérimentations et Approches Numériques. - MIO : UM 110 Mediterranean Institute of Oceanography. FUTURA SCIENCES 14/10/2015
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Vers les routes du futur : capables de produire et transporter de l'énergie ?
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le Solaire
L'industriel Colas vient de présenter Wattway, un revêtement comprenant des cellules photovoltaïques et qui est assez solide pour résister aux voitures et aux camions. De quoi utiliser, dans un lieu donné, par exemple en ville, des surfaces dédiées à la route pour produire un peu d'électricité, à utiliser localement. Avec son nouveau projet de « route solaire » baptisée Wattway, la société spécialisée dans l'entretien des infrastructures routières Colas, filiale de Bouygues, ambitionne de produire de l'électricité grâce à des cellules photovoltaïques installées sur la chaussée et capables de résister au passage des plus gros camions. Développées depuis cinq ans avec l'Institut national de l'énergie solaire (Ines), les dalles Wattway sont posées et collées directement sur la route, sans travaux de génie civil. Le projet est similaire à celui de Solar Roadways, aux États-Unis, que nous avions présenté en 2014. Les dalles sont suffisamment solides pour résister au passage de poids lourds. Joachim Bertrand Épaisses de quelques millimètres, ces dalles comprennent des cellules photovoltaïques de 15 centimètres de côté constituant une très fine feuille de silicium polycristallin. "Elles sont enrobées dans un substrat multicouche composé de résines et de polymères, suffisamment translucides pour laisser passer la lumière du soleil et assez résistantes pour supporter la circulation de poids lourds ", explique Colas sur son site. L'adhérence des dalles aux roues des véhicules est équivalente à celle des enrobés routiers traditionnels et elles ne nécessitent pas d'entretien particulier, le vent et le roulement des véhicules les dépoussiérant. « Aujourd'hui réalisée par un laboratoire de l'Ines, la fabrication des panneaux photovoltaïques passera au stade industriel dans un avenir proche », indique Colas, filiale du groupe diversifié Bouygues spécialisée dans la construction d'infrastructures routières. Leur commercialisation est déjà lancée pour des sites pilotes de 20 m2 à 100 m2. À terme, le groupe prévoit de vendre son produit basé sur l'énergie solaire autour de 6 euros par watt-crête. Un barreau de silicium polycristallin. Ce matériau sert surtout à fabriquer du silicium monocristallin, utilisé pour réaliser les semi-conducteurs. Son aspect pailleté lui vient justement de sa structure constituée de multiples petits cristaux. Warut Roonguthai, CC by-nc-sa 3.0 Dans les zones urbaines, cette technologie apportera « une énergie renouvelable au plus près des lieux où la consommation d'électricité est la plus élevée et où la demande est en croissance constante », avance l'entreprise. Dans les régions isolées, où la faible densité de population rend les coûts de raccordement au réseau électrique prohibitifs, la route solaire « permettra de créer des infrastructures de production d'énergie locales et pérennes, en circuit court ». Wattway pourrait notamment permettre d'alimenter l'éclairage public, les enseignes lumineuses, les tramways mais aussi les logements ou les bureaux. Selon Colas, 20 m2 de chaussée Wattway suffisent à approvisionner un foyer en électricité (hors chauffage). Groupe Colas 13/10/2015 L'idée de « route solaire » est déjà expérimentée aux Pays-Bas, où la première piste cyclable solaire au monde, construite sur 70 m au nord d'Amsterdam grâce à plusieurs modules en béton de 2,5 mètres sur 3,5 mètres recouverts de panneaux solaires, a été lancée en 2014. FUTURA SCIENCES 14/10/2015 -
L'or est rare, mais sa concentration dans les gisements étonne les géologues. Une explication vient cependant d'être trouvée et repose sur une forme de soufre récemment découverte : l’ion trisulfure S3-, qui le transporte efficacement. De quoi mieux localiser de nouvelles ressources de métaux précieux (l'or, mais aussi peut-être le molybdène et le platine) et d’améliorer le traitement de leurs minerais. Bien que l’or soit l’un des métaux les plus rares sur Terre, avec des teneurs moyennes de l’ordre d’un milligramme par tonne de roche seulement, il existe des endroits de la croûte terrestre où ce métal se concentre jusqu’à parfois 1 kilogramme par tonne dans des roches et filons, permettant ainsi une extraction économiquement rentable. Ces gisements se forment à partir de fluides aqueux enrichis en sel, soufre et parfois CO2, qui circulent dans la croûte terrestre, extraient le métal des roches et des magmas, puis le transportent et le déposent au bon endroit et au bon moment. L'or (de symbole Au) est un métal précieux qui se présente sous forme de pépites. On estime que la quantité totale d'or extraite par l'humanité est de 166.000 tonnes. Photo or natif provenant de la mine Zapata, Santa Elena de Uairén, État de Bolívar au vénézuela. CC by sa 4.0, Didier Descouens, Wikipédia Cependant, les facteurs favorables à ce transfert de l’or depuis la roche source et l’état du métal dans le fluide restent encore mal compris. Jusqu’à présent, le sulfure (provenant du sulfure d’hydrogène H2S) et le chlorure (provenant de sels, comme NaCl ou KCl) étaient considérés comme les seuls composés capables de faciliter le transport de l’or (Au) en se liant au métal et en formant des complexes solubles dans le fluide (par exemple, AuCl2-, Au(HS)2-). Toutefois, les capacités de mise en solution de l’or par ces composés sont médiocres et la formation des gisements d'or ainsi que leur distribution sur Terre demeurent une énigme. Pour tenter de la résoudre, quatre équipes françaises (des géologues, chimistes et physiciens du CNRS, des universités de Toulouse III – Paul Sabatier 2, Pierre et Marie Curie, Grenoble Alpes et de Lorraine) ont mesuré les teneurs et l’état chimique de l’or dans des fluides modèles riches en soufre. Ils ont utilisé pour cela des réacteurs et cellules de haute température et pression et la spectroscopie d’absorption de rayons X sur synchrotron. Cliché en microscopie électronique à balayage de nano- et microparticules d’or (points brillants) qui se sont déposées, en laboratoire, avec des cristaux de pyrite de différentes tailles (ici de couleur grise), à partir d’une solution hydrothermale contenant du soufre et de l’or. De telles expériences simulent la formation des gisements naturels. Couplées avec des méthodes spectroscopiques in situ et des simulations numériques, elles montrent que l’or dans ces fluides se lie aux ions S3- qui rendent son transport et son dépôt très efficaces. Maria Kokh et Tierry Aigouy Ces fluides on été fabriqués en laboratoire aux compositions et conditions analogues à celles de la croûte terrestre : températures jusqu’à 500 °C, pressions jusqu’à 2 kbars (soit l'équivalent d'une profondeur de 7 km environ), teneurs en soufre jusqu’à 3 %, teneurs en sel jusqu’à 20 %. Ils contiennent majoritairement du sulfure et du chlorure et, en plus faibles quantités, d’autres formes de soufre comme les ions radicalaires S3- (et S2-) découverts récemment. Contre toute attente les chercheurs ont constaté que les composés se liant fortement à l'or ne sont ni les sulfures ni les chlorures mais les ions S3-. Il se forme des complexes très stables (de type Au(HS)S3-), capables de transporter des teneurs en or 10 à 100 fois supérieures à celles des sulfures ou des chlorures. Grâce à un modèle thermodynamique, les chercheurs ont démontré que ces espèces radicalaires de soufre, bien que moins abondantes que le sulfure et le chlorure dans la plupart des fluides naturels, sont capables d’extraire de grandes quantités d’or du magma lors de son dégazage, ou des roches sédimentaires subissant de fortes pressions et températures (métamorphisme), puis de les transporter à travers la croûte terrestre. Lorsque ces fluides chauds remontent à la surface, se refroidissent ou rencontrent une roche de composition différente (par exemple un calcaire), les radicaux de soufre se décomposent alors, laissant leur butin d’or se déposer dans des veines et cavités avec des minéraux majeurs, comme la pyrite (le sulfure de fer le plus abondant auquel l’or est souvent associé). La découverte de ces complexes stables et mobiles entre Au et S3- aide à expliquer le paradoxe de la formation des gisements d’or et permet un plus vaste choix des sites où de nouveaux gisements pourraient être découverts, offrant ainsi plus de potentiel pour l’exploration. D’autres métaux économiquement importants, comme le molybdène ou le platine, également considérés comme très peu mobiles, pourraient aussi se lier à S3-, augmentant ainsi fortement leur mobilité et leur dépôt par les fluides. Les résultats de cette recherche, publiés dans les Pnas, pourraient aussi aider à améliorer les procédés d’extraction des métaux de leurs minerais et la synthèse hydrothermale de nanomatériaux à base d’or. Futura Sciences 14/10/2015
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Bataille autour de la souveraineté du pôle Nord
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de mustang91 dans ARCTIQUE
Les ministres du gouvernement japonais vont convenir vendredi d’une ébauche de plan pour le développement du Cercle arctique. Ils entendent participer aux discussions conjointes sur l’établissement de règles internationales visant à éviter les frictions dans le dossier des ressources naturelles. Grands icebergs (jusqu'à 180 m de haut) dérivant vers la mer depuis Isfjord, baie de Disko, à l'ouest du Groenland. En été, ce mouvement atteint une vitesse de 30 m. par jour. Juillet 1999. Michael Haferkamp CCBY-SA3.0 Les responsables gouvernementaux ont rédigé l’ébauche dans le contexte d’un recul de la couverture de glace dans l’Arctique, provoqué par le réchauffement climatique. Ce recul nourrit l’intérêt international pour les ressources naturelles, telles que le pétrole et le gaz naturel, et pour de nouvelles voies maritimes. Ces responsables affirment que le Japon doit jouer un rôle actif dans le développement de l’Arctique. D’après eux, de nouvelles réserves de ressources naturelles pourraient être découvertes dans cette zone. Ils ajoutent qu’une nouvelle route maritime passant par l’Arctique réduirait le temps de navigation entre l’Asie et l’Europe d’environ 40 % par rapport au Canal de Suez. Les responsables japonais font remarquer que le développement de l’Arctique pourrait être la source de différends. Ils estiment que le Japon doit s’engager activement dans les discussions visant à établir de nouvelles règles et à promouvoir le dialogue avec la Russie et d’autres nations arctiques. NHK World 15/10/2015 -
Tokyo (awp/afp) - Le numéro un japonais de l'automobile, Toyota, ambitionne de ne plus vendre de voitures fonctionnant uniquement aux carburants fossiles et de les remplacer d'ici à 2050 par des modèles hybrides ou à pile à combustible ou employant une autre technologie écologique. L'objectif est de réduire de 90% les rejets de CO2 du véhicule, afin de contribuer à limiter le réchauffement climatique dû à l'effet de serre. Image représentant l'objectif de Toyota d'établir une société future en harmonie avec la nature (c) Toyota Selon son plan à long terme baptisé "Défi environnemental 2050", présenté mercredi, le géant nippon nourrit en outre l'ambition à plus proche échéance de vendre 1,5 million de modèles hybrides (motorisation double à essence et électricité) par an dans le monde d'ici à 2020 environ. Il table aussi sur un total annuel de 30.000 voitures à pile à combustible produisant de l'électricité à partir d'hydrogène à échéance 2020, soit 10 fois plus que l'objectif de 3.000 par an visé en 2017. Ces voitures n'émettent pas de gaz à effet de serre mais seulement de la vapeur d'eau. Pionnier de l'automobile hybride qu'il a commencé de commercialiser en 1997 et dont il a vendu plus de huit millions d'exemplaires jusqu'à présent, Toyota mise beaucoup sur la pile à combustible. Ce procédé est déjà utilisé par son modèle Mirai lancé fin 2014 au Japon et proposé pour le moment à toute petite échelle mais dont la production doit s'accélérer au fil des ans. Le groupe possède pas moins de 5.680 brevets dans ce domaine, savoir-faire et technologies dont l'usage par des tiers est offert gratuitement dans le but d'accélérer l'adoption des voitures à pile à combustible et la mise en place des indispensables infrastructures pour les alimenter en hydrogène. Toyota cite aussi les modèles tout électriques, sans privilégier cependant cette technologie, contrairement à son compatriote et concurrent Nissan, partenaire du français Renault. Par ailleurs, le groupe indique vouloir significativement améliorer ses procédés de production pour faire en sorte que le volume de rejet de CO2 par voiture pendant la fabrication soit réduit de moitié entre 2001 et 2020. Il annonce que le nouveau site qui ouvrira au Mexique en 2019 générera 40% de CO2 de moins par véhicule assemblé qu'une usine de 2001. Toujours selon le document présenté, il estime même possible de totalement supprimer les émissions de CO2 au moment de l'assemblage à horizon 2050, grâce à l'usage des énergies renouvelables et de l'hydrogène. Il emploiera cette ressource pour la production de la Mirai à compter de 2020 à titre expérimental initialement. Visualiser l'ensemble synthétique du plan : ICI (en anglais). Romandie 15/10/2015