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POLLUTION de l'air d'insaisissables particules fines
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Alertes
Des chercheurs de l’université de Paris-Saclay ont trouvé des nanotubes de carbone dans les cellules des voies respiratoires d’enfants asthmatiques vivant en région parisienne. Ces nanotubes pourraient provenir d’émissions de gaz d’échappement et entrer dans les poumons de chacun d’entre nous. Parmi les polluants présents dans l’atmosphère, les particules fines qui mesurent moins de 2,5 µm de diamètre (appelées PM 2,5) peuvent pénétrer dans les voies respiratoires et entraîner des effets négatifs sur la santé. Ces particules fines seraient une cause majeure de décès et de maladies dans le monde : des études ont montré une association entre l’exposition à ces particules à long terme et la mortalité, même à des concentrations inférieures à celles recommandées par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). L’exposition à long terme à de fortes concentrations de particules fines augmenterait le risque cardiovasculaire, les maladies respiratoires, le diabète et le cancer du poumon ; une exposition à court terme pourrait exacerber ou favoriser l’apparition de maladies respiratoires comme l’asthme. Les nanotubes de carbone (indiqués par des flèches rouges) présents dans des gaz d’échappement (à gauche) peuvent se retrouver dans des cellules de poumons (à droite). Kolosnjaj-Tabi et al., EBioMedicine, 2015, CC by-nc-nd 4.0 Dans un article paru dans EBioMedicine, des scientifiques français et de l’université Rice (Houston, États-Unis) ont caractérisé les particules présentes dans les liquides de lavage broncho-alvéolaire d'enfants asthmatiques. Les chercheurs ont choisi de travailler sur de tels patients car la bronchoscopie est un examen de routine pour le diagnostic de l’asthme en France alors que, du point de vue éthique, il est difficile d'envisager d'utiliser cette technique invasive sur des sujets en bonne santé. 64 échantillons provenant de 36 garçons et 28 filles âgés de 2 mois à 17 ans ont été récoltés entre 2007 et 2011. Ces échantillons de liquides de lavage broncho-alvéolaires étaient congelés à l’hôpital Trousseau, à Paris. Comme la congélation détruit les cellules, les chercheurs ont ensuite analysé des échantillons frais avec des cellules pulmonaires intactes, provenant de cinq garçons âgés de 12 à 58 mois. Tous ces patients ont fait ces examens dans le cadre de leur traitement. Comme les nanotubes sont trop petits pour être détectés par des microscopes optiques, les scientifiques ont utilisé des outils plus sophistiqués : la microscopie électronique à transmission de haute résolution et la spectroscopie X à dispersion d'énergie. Les chercheurs ont analysé la matière présente dans les cellules de macrophages alvéolaires, qui servent à empêcher l’entrée de matériaux étrangers comme des particules ou des bactéries dans les poumons. Ils ont alors observé dans les cellules des agrégats de nanotubes qui mesuraient de 10 à 60 nanomètres (nm) de diamètre et jusqu’à plusieurs centaines de nanomètres de longueur. Les particules trouvées dans les poumons des enfants asthmatiques étaient similaires à celles présentes dans les gaz d’échappement de véhicules parisiens, mais aussi dans des poussières provenant de différents endroits de la ville et même d'ailleurs dans le monde : dans l’air ambiant aux États-Unis, dans des toiles d’araignée domestiques à Kanpur, en Inde, et dans des carottes de glace. En définitive, ces nanoparticules pourraient être omniprésentes dans notre environnement. Comme les nanotubes ont été trouvés dans tous les échantillons de l’étude, ils pourraient bien se trouver chez tout le monde. Or, comme l’explique le chimiste Lon Wilson de l’université Rice, « dans notre laboratoire, lorsque nous travaillons avec des nanotubes de carbone, nous portons des masques pour éviter exactement ce que nous voyons dans ces échantillons ». Ironie du sort : en sortant se promener à l’extérieur, chacun doit récupérer un peu de nanotubes de carbone dans ses poumons. Les nanotubes de carbone, en raison de leurs caractéristiques chimiques, peuvent adhérer à une grande variété de substances, depuis des gaz et des métaux jusqu’à des molécules plus ou moins grandes. Ils pourraient donc transporter des polluants de l’air. Dans leur article, les auteurs citent également l’hypothèse controversée selon laquelle les fibres de nanotubes de carbone agiraient comme l’amiante. Futura Sciences 21/10/2015 -
Les panneaux solaires et l'évolution des technologies (panneaux, cellules...)
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Le Solaire
Les nouvelles technologies peuvent aider à faire face au réchauffement climatique, comme l'énergie solaire concentrée. Au coeur des Pyrénées-Orientales se trouve le four solaire d'Odeillo. Un centre d'essai unique au monde. Depuis 50 ans, ingénieurs et scientifiques développent une technique inventée par Archimède il y a plus de 2 000 ans, l'énergie solaire concentrée. Principe : un miroir parabolique réfléchit les rayons du soleil qui se croisent en un seul point. L'énergie solaire concentrée À quelques kilomètres du centre a été construite il y a 35 ans Thémis, la première centrale électrique solaire concentrée. Elle a servi de modèle un peu partout sur la planète. Mais ces centrales ont un défaut majeur : de nuit, elles ne produisent pas d'électricité. Toutefois, le laboratoire d'Odeillo vient de résoudre ce problème. L'équipe a expérimenté le stockage d'énergie à très haute température. Les chercheurs ont élaboré une poudre de métal qui se comporte comme un liquide et permet le transport de la chaleur produite par le soleil. "Quasiment plus personne ne nie le réchauffement climatique et on est vraiment devant un choix politique à partir du moment où les technologies sont quasiment disponibles", estime Gilles Flamant, directeur du laboratoire PROMES/CNRS. En développant l'énergie solaire concentrée, en quelques heures, on produirait assez d'énergie pour alimenter la planète entière pendant une année. Francetv info 20/10/2015 -
Les crèmes solaires toxiques pour les coraux !
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans LE CORAIL
Elles contiennent une substance chimique qui, libérée dans l'eau, pollue les coraux. On les savait déjà affectés par le réchauffement climatique, mais les coraux doivent faire face à une autre menace. Les crèmes solaires et de nombreux produits cosmétiques contiennent en effet une substance chimique qui menace les récifs coralliens, selon une nouvelle étude publiée mardi 20 octobre dans la revue américaine Archives Of Environmental Contamination And Toxicology (en anglais). Selon cette étude, jusqu'à 14 000 tonnes par an de crème solaire se retrouvent dans les eaux baignant les récifs coralliens dans le monde. Photo d'illustration : Colonie d’Acropora pulchra (une espèce de corail). Albert Kok / domaine public Le produit mis en cause s'appelle l'oxybenzone*, ou BP-3. Il est utilisé dans plus de 3 500 produits solaires dans le monde en raison de sa capacité à absorber les rayons ultraviolets. Quand il est libéré dans l'eau par les personnes utilisant ces crèmes, ou rejeté par les égouts côtiers, il pollue les coraux, expliquent ces scientifiques. Ces travaux de recherche montrent que l'exposition des larves de corail, appelées planulas, à l'oxybenzone entraîne d'importante déformations morphologiques de ces organismes, endommage leur ADN et agit comme perturbateur endocrinien. Cela a pour conséquence d'enfermer le corail dans son propre squelette, et d'entraîner sa mort. Cette étude a été menée seulement sur les coraux d'Hawaï et des îles Vierges américaines. Selon ses auteurs, jusqu'à 14 000 tonnes de crème solaire se retrouvent chaque année dans les eaux baignant les récifs coralliens dans le monde, avec des teneurs d'oxybenzone variant de 1 à 10%. Au moins 10% des récifs de la planète qui risquent d'être exposés à de fortes concentrations de cette substance toxique vu qu'ils se trouvent dans des zones touristiques populaires. * L'oxybenzone (C14H12O3) est un composé chimique organique. Il est utilisé comme filtre ultraviolet dans les crèmes solaires. Il présente une toxicité mise en évidence par de nombreuses études (voir ICI (en anglais)), et ICI aussi : Crème solaire: les pires ingrédients à éviter (en texte et en audio en français). A noter que sur le site E.Santé.fr, L'oxybenzone serait susceptible de provoquer des allergies, et possèderait aussi des propriétés ostrogéniques (à éviter donc chez les enfants). Autres termes(s) pour l'oxybenzone: Benzophenone-3, (2-hydroxy-4-méthoxyphényl) méthanone phényl-; (2-hydroxy-4-méthoxyphényl) phénylméthanone; 2-benzoyl-5-méthoxyphénol; 2-hydroxy-4-méthoxybenzophénone; 4-08-00-02442 (BEILSTEIN manuel de référence); 4-méthoxy-2-hydroxybenzophénone; ADVASTAB 45; AI3-23644; ANUVEX; B3; La benzophénone, la 2-hydroxy-4-méthoxy-benzoic... Francetv info 21/10/2015 -
Un agriculteur Suisse bat le record de la plus grosse citrouille
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Autres sujets (divers / insolites) sur la botanique
Ron Wallace a battu le record de la plus grosse citrouille cultivée sur le continent nord-américain : la sienne pèse plus de 1011 kg. L'Amérique a son roi de la citrouille. Ron Wallace, un agriculteur de Coventry, dans l'Etat du Rhode Island (Etats-Unis), a battu le record de la plus grosse citrouille cultivée sur le continent nord-américain. A quelques jours d'Halloween, il a dévoilé le légume géant – plus de 1011 kg – lors d'une compétition nationale, à Warren (Michigan), le 10 octobre dernier. Associated Press 20/10/2015 En 2012 déjà, Ron Wallace s'était illustré avec une citrouille de 907 kg. Un record personnel qu'il vient donc de battre. Son secret, dit-il : "Beaucoup de dur labeur.'' L'agriculteur américain espère bientôt battre le record du monde de la plus grosse citrouille, établi en 2014, en Allemagne. Il lui faudra cultiver un légume de plus de 1053 kg. En attendant, Ron Wallace a empoché un chèque de plus de 3000 euros pour sa citrouille. fRANCETV INFO 21/10/2015 -
Une nouvelle espèce de tortue géante identifiée aux Galapagos
Admin-lane a posté un sujet dans Les tortues
La "Chelonoidis donfaustoi" a été découverte par une équipe de scientifiques de l'archipel. Elle mesure jusqu'à 1,80 m et peut peser jusqu'à 400 kilos. Une nouvelle espèce de tortue géante a été identifiée par des scientifiques sur l'île Santa Cruz de l'archipel des Galapagos, situées à un millier de kilomètres au sud de l'Equateur, a annoncé mercredi 21 octobre le ministère de l'Environnement du pays. ipt> "Jusqu'à présent, on pensait que les deux populations de tortues géantes de l'île de Santa Cruz étaient de la même espèce. Mais de nouvelles analyses génétiques ont montré (...) que les tortues de la partie est de l'île, connues sous le nom de "Cerro Fatal", appartiennent à une nouvelle espèce, différente de celle de la partie occidentale", précise le ministère dans un communiqué. BBC News 22/10/2015 Avec cette découverte, les scientifiques estiment que l'archipel a compté jusqu'à 15 espèces de tortues, dont quatre éteintes à ce jour. fRANCETV INFO 22/10/2015 -
Biodiversité : à quoi ça sert ? C'est quoi ? Actualité - Informations
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Biodiversité - Synergie
Il est habituel de répondre à cette question par l’énumération de ce que l’on appelle désormais les “services écosystémiques” – c’est-à-dire les services que les écosystèmes, et plus généralement la nature, rendent à l’homme. Ainsi, le bon fonctionnement des écosystèmes régit-il aussi bien la pêche que l’agriculture, ou encore le stockage naturel du carbone, la dégradation des déchets humains, la protection contre l’érosion… L’industrie, notamment pharmaceutique, puise par ailleurs largement dans le vivant pour ses innovations. Mais cette énumération ne répond qu’en partie à la question. Car la biodiversité, c’est la “diversité” du vivant. Or, il est beaucoup plus difficile de démontrer que la diversité elle-même (issue de millions d’années d’évolution dans un environnement fluctuant) est utile aux services écosystémiques – autrement dit, qu’un écosystème diversifié rend plus de services à l’homme qu’un autre moins varié. Faudra-t-il un jour aller au musée pour voir la richesse de la nature ? A l’heure où les espèces disparaissent à grands pas, pour cause d’activités humaines, la préservation de la biodiversité est devenue une priorité (Ph. Dan McKay via Flickr CC BY 2.0). Prenons l’exemple d’une forêt : elle fournit du bois (matériau et énergie) ; elle maintient le sol, évitant ainsi les dégâts de l’érosion ; elle stocke du carbone, ce qui stabilise le climat ; elle filtre l’eau, ce qui accroît sa qualité, etc. Mais en quoi est-il utile à l’homme que cette forêt soit diversifiée ? Une plantation de peupliers issus d’un clone unique, qui est donc un milieu dont la diversité génétique est quasi nulle, parvient à rendre, à peu de chose près, tous les services ci-dessus. Pourtant, les spécialistes des écosystèmes se sont longtemps efforcés de démontrer que les écosystèmes diversifiés étaient plus productifs. Selon eux, la biodiversité accroît la quantité de matière vivante produite au mètre carré. Toutefois, si plusieurs travaux accréditent cette hypothèse, la démonstration se heurte à de nombreuses difficultés pratiques et ne convainc pas tout le monde. Les seuls écosystèmes qui se prêtent à l’expérimentation sont des mésocosmes, c’est-à-dire de petits milieux de quelques dizaines de mètres carrés, précisément contrôlables. Est-il légitime de généraliser des résultats obtenus sur de tels échantillons ? Un écosystème véritable, avec ses échanges d’espèces et de matière sur de longues distances, obéit nécessairement à des lois un peu différentes. En outre, un écosystème peut se montrer productif quelques années, puis péricliter… Il faudrait donc, en principe, des expériences très longues, lesquelles ont rarement été menées. Finalement, la défense de la biodiversité s’appuie sur une autre idée : celle de la résilience des écosystèmes, expression qui caractérise leur capacité à retrouver leur état initial après une perturbation. Logique : les écosystèmes où plusieurs espèces remplissent les mêmes fonctions sont plus stables que les autres. De ce point de vue, la biodiversité constitue donc “une forme d’assurance quant au fonctionnement à long terme des écosystèmes”, pour reprendre l’expression de Christian Lévêque, directeur de recherches à l’Institut de recherche pour le développement (IRD). Or, le développement humain engendre et continuera à générer des perturbations importantes : introduction d’espèces, bouleversements climatiques, pollutions, fragmentation… Toutes perturbations auxquelles il est dans notre intérêt que la nature résiste. La monoculture de peupliers, par exemple, est bien plus vulnérable qu’une forêt mélangée, face au risque d’une baisse de la ressource en eau ou de l’apparition d’un nouveau ravageur. On peut donc voir la défense de la biodiversité comme une protection – relative – contre les chocs toujours plus brutaux que nous infligeons à la biosphère… Sachant, pour finir, qu’un autre débat – plus philosophique celui-là – est de savoir si seules les choses utiles méritent notre protection. Il n’est en effet pas absurde, à l’heure où les capacités de destruction de l’humanité croissent de manière exponentielle, d’estimer que le vivant aurait un “droit” à l’existence en soi – simplement parce qu’il est là et que nous en sommes issus. Science et vie 18/10/2015 -
Cohabiter avec… Le hérisson en ville
Admin-lane a posté un sujet dans Actualités - Informations mammifères terrestres
Il existe bel et bien un hérisson des villes et un hérisson des champs ! Connu de tous mais très discret, ce petit mammifère est présent surtout la nuit. De récentes études montrent qu’en ville, son comportement s’est adapté aux pratiques urbaines et humaines. Mieux le connaître pour mieux le protéger… Espèce nocturne emblématique des jardins, le hérisson d’Europe Erinaceus europaeus s’invite aussi en ville. Habitué en temps normal aux lisières de bois, de haies, de buissons ou de jardins, le hérisson est considéré comme l’ami du jardinier en raison de son régime insectivore (limaces, escargots, coléoptères, etc.). Un Hérisson commun (Erinaceus europaeus). Gibe ccby-sa3.0-de En ville, son comportement diffère et c’est surtout dans les parcs, les zones résidentielles et particulièrement au pied des immeubles que nous pouvons le rencontrer. En 2009, la ville de Nantes a lancé une étude sur le cheminement du hérisson d’Europe en collaboration avec l’Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes. Les résultats ont montré qu’en ville, le hérisson d’Europe s’apparente à une espèce « parapluie », c’est-à-dire que sa simple présence garantit celle de nombreuses autres espèces (fouine, écureuil roux, …). Il représente ainsi un témoin essentiel de la biodiversité urbaine. De plus, en ville, pendant l’hiver, le hérisson hiverne moins longtemps pour plusieurs raisons : - Températures plus douces - Réserves de nourriture plus importantes - Pollution lumineuse perturbant son cycle biologique... Parallèlement, les résultats démontrent que certains hérissons abandonnent leur régime insectivore pour un régime omnivore, s’accommodent de restes de fromages. À Bordeaux (dont les parcs sont classés Refuge LPO depuis 2013), la commune a entrepris des études approfondies sur la biodiversité et notamment sur le hérisson. Les résultats ont montré qu’il pouvait même s’alimenter avec de la nourriture pour chiens et chats. Conclusion : le hérisson a la capacité d’adapter son comportement à celui de l’homme, il concentre d’ailleurs son énergie à chercher sa nourriture pendant les heures crépusculaires, lorsque le trafic routier est moins dense. Cependant, le hérisson d’Europe est une espèce particulièrement menacée. Intégralement protégé depuis la loi de 1976 relative à la protection de la nature, il est interdit de le détruire, le capturer ou l’enlever, de le naturaliser qu’il soit vivant ou mort, de le transporter, de l’utiliser et de le commercialiser. En effet, de nombreuses menaces pèsent sur l’espèce : pesticides, collisions routières, noyades (causées par des chutes dans les bassins d’ornement), prédations (chiens, chats, fouines, …). Si vous rencontrez un hérisson blessé, n’hésitez pas à le conduire dans un centre de sauvegarde. Pour protéger le hérisson d’Europe, la LPO préconise plusieurs mesures : - Mise en place de trames vertes et bleues : chaque nuit, le hérisson peut parcourir jusqu’à 3 km, c’est pourquoi, il faut veiller à préserver des corridors écologiques, aménager les clôtures et murets qui compromettent ses déplacements et donc, sa recherche de nourriture. La réalisation d’inventaires réguliers permet de savoir si l’espèce peut librement circuler et plus généralement donner un indice de la biodiversité présente sur le site. Idée de confection pour un abri d'hérisson sous un tas de bois. Image Le hameau des hérissons - Mise en place d’abris à hérisson : ces gîtes constituent des lieux de repos pour le hérisson. Il existe des modèles spécifiquement adaptés dans le commerce. Sinon, vous pouvez confectionner des tas de bois de gros diamètre avec les tailles d’élagage et y intégrer un gîte à hérisson (3m3) par tas de bois (voir la fiche technique Refuges LPO « Le hérisson » (Pdf)). - Suppression des produits chimiques : l’ingestion de pesticides est mortelle pour le hérisson. Celui-ci consommant les limaces, chenilles et escargots, il fait office d’insecticide naturel. En favorisant l’accueil du hérisson dans un espace vert, il ne sera plus nécessaire d’utiliser ce type de produit. En prévision de l’application de la loi Labbé en 2016 et 2022 (interdiction des produits phytosanitaires pour les collectivités et les particuliers), la LPO accompagne les collectivités et entreprises vers des solutions alternatives (voir la fiche technique Refuges LPO « objectif zéro phyto » (Pdf)). - Sensibilisation des habitants pour l’accueil du hérisson d’Europe dans les jardins des particuliers : le hérisson évolue dans les zones résidentielles en passant de jardins en jardins. Il est donc essentiel de sensibiliser les habitants afin de réaliser aux endroits stratégiques, des passages dans les clôtures pour lui permettre de circuler librement. Dans ce but, n’hésitez pas à contacter la LPO pour les mettre en place. La jardinière partageuse 7/4/2014 LPO 19/10/2015 -
Une étude unique en Europe. En forêt d'Orléans, des chercheurs observent le comportement de la forêt face au réchauffement climatique. Aujourd'hui, la forêt est de plus en plus exploitée (bois de construction, de chauffage etc.), ce qui interroge sur sa régénération. Mais elle connaît aussi une importante augmentation d'ongulés (sangliers, cerfs, chevreuils) qui s'en nourrissent, et subit le réchauffement climatique, qui n'est évidemment pas sans conséquence sur la consommation d'eau par les arbres. La forêt d'Orléans est mixte. Parmi les feuillus, le chêne pédonculé domine en représentant plus de la moitié des arbres de la forêt. Les résineux sont principalement des pins sylvestres, qui couvrent environ un tiers de la forêt. Outre ces deux espèces, on peut également trouver des bouleaux, des charmes, des hêtres, des noisetiers, des pins Laricio de Corse, des pommiers sauvages, des tilleuls. Plusieurs espèces d'oiseaux nichent dans la forêt d'Orléans. D'autres y effectuent une étape au cours de leur migration. Outre les sangliers, cerfs et chevreuil, elle abrite de nombreuses espèces animales. Photo : La forêt d'Orléans à Saran. Ryanblu / domaine public / Wikipedia « La particularité de notre étude, ce qui en fait son originalité européenne, c'est de croiser en même temps toutes ces informations », explique Nathalie Korboulesky, responsable de l'équipe de recherches de l'Irstea (*). Dans la plus grande forêt domaniale de France, celle d'Orléans, l'Irstea a installé, sur seize hectares (10.000 arbres identifiés et cartographiés), trente-trois « placettes », c'est-à-dire des espaces, où sont à l'oeuvre 361 capteurs. « Ils mesurent la température, l'hygrométrie, la lumière, la pluviométrie, la teneur en eau sur le sol et dans le sol », précise la scientifique. Certaines placettes ne comportent que du pin, d'autres que du chêne et la troisième catégorie regroupe pins et chênes. En plus de ces capteurs, 270 arbres sont ceinturés d'un dendromètre qui mesure leur croissance. Certaines de ces placettes sont fermées par du grillage, d'autres ouvertes pour laisser les ongulés se régaler ou bien permettre aux seuls sangliers de passer. « Avec le réchauffement, on ne sait pas si les arbres consommeront davantage d'eau ou bien s'ils s'adapteront, mais il y aura davantage d'évaporation : comment va se comporter la forêt ? Pins et chênes se comporteront-ils différemment ? La présence des ongulés aura-t-elle une incidence sur le comportement des arbres face à ce réchauffement ? » Les réponses à ces questions permettront d'adapter les méthodes et le volume d'exploitation sylvicole. Et peut-être de privilégier telle espèce d'arbre plutôt que telle autre. Le dispositif, baptisé OPTmix (Oak Pine Tree Mixture), va fournir 80.000 données par jour, soit 30 millions par an. On a du mal à mesurer le travail d'exploitation... D'ores et déjà, les chercheurs ont découvert une nouvelle mousse sur l'écorce des chênes, sans doute liée au réchauffement climatique. (*) Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (www.irstea.fr). L'étude est cofinancée (près de 500.000€) par la Région, le département du Loiret, Irstea, l'ONF. Centre presse 20/10/2015
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Les riverains ne décolèrent pas depuis l'opération de déboisement opérée le long de l'aéroport Biarritz Pays Basque. Leur environnement va complètement changer et les nuisances sonores ne seront plus atténuées par les arbres. Ils ne comprennent pas ce "massacre écologique". Ils ont été mis devant le fait accompli. De simples panneaux indiquent : "traitement de la végétation sous contrainte aéronautique" et " travaux de mise en conformité". Le déboisement des alentours de l'aéroport de Biarritz provoque la colère des riverainsLe déboisement des alentours de l'aéroport de Biarritz provoque la colère des riverains. Interviennent dans ce reportage : Michel Veunac Président du syndicat gestionnaire de l'Aéroport, Daniel Bolajuzon Association "Anglet Patrimoines", Jacques Ferran Riverain du quartier Brindos Les bulldozers déboisent des pans entiers de forêt et le paysage est déjà profondément modifié autour de l'aéroport. "Au niveau bruit, les arbres servaient d'écran, et puis c'était un espace de nidification pour les oiseaux. On fait un massacre écologique" dénonce un riverain d'Anglet. "Il n'y a pas eu de concertation, personne n'a été informé, ni invité à discuter. Une étude environnementale a t-elle été faite? On ne sait pas. On aimerait bien avoir des réponses" ajoute une militante d'une association de défense de l'environnement. La direction de l'aéroport évoque des travaux nécessaires pour la mise en conformité de l'aéroport avec les normes européennes de sécurité. Et parle de "coupe raisonnée des végétaux". Elle assure qu'une repousse contrôlée est prévue sur les parcelles déboisées. ----->Ces directives qui émanent de droite et de gauche, qu'elles soient nationales ou européennes, sont malheureusement parfois contradictoires avec la préservation de l'environnement et des forêts en particulier. Il arrive fréquemment que celles-ci ne tiennent pas compte d'autres directives ou que leurs prescripteurs nétudient pas les répercussions que celles-ci auront et même ne font aucune recommandation pour éviter de tels saccages ! Toutefois, compte tenu de la situation actuelle : perte d'habitat des espèces, protection de l'environnement, les organismes ou collectivités en bout de chaîne, devraient faire preuve d'un peu plus de discernement... F3 Aquitaine 19/10/2015
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L'augmentation globale de la température va chambouler le cycle saisonnier dans les forêts des zones tempérées. Avec un automne parfois plus court qu'actuellement, les arbres disposeront de moins de temps pour se préparer à la venue de l'hiver, révèle une étude qui nous projette en 2045. Explications. Couleurs d'automne dans le New Hampshire (USA). bluepoint / Flickr / ccby-sa2.0 Yingying Xie, étudiante à l'université du Connecticut se penche depuis 11 ans sur l'impact du réchauffement sur les forêts de nos zones tempérées. Avec d'autres chercheurs, elle publie dans la revue PNAS les résultats d'une étude originale qui décrit la façon dont les arbres vont, en fonction de l'endroit précis où l'on se projette, soit devancer, soit différer pour eux-mêmes l'avènement de l'automne. Ainsi en 2045, selon l'endroit considéré, au nord ou au sud de la zone observée, le déclenchement du mécanisme automnal pourrait intervenir soit en retard, soit en avance. Or, la saison intermédiaire est cruciale pour les arbres à feuilles caduques (= qui tombent chaque année, ndlr). C'est durant cette période, avant la "dormance hivernale", qu'ils font le plein de nutriments, les tirants des feuilles avant que celles-ci ne tombent au sol. Au passage, les molécules de chlorophylle sont détruites, révélant les couleurs rutilantes de l'automne. "Avec l'automne, la verdeur du feuillage diminue progressivement. Le début de la phase dormante correspond au moment où cette verdeur atteint son minimum. Il y a surtout eu jusqu'ici des études sur le début du printemps, car c'est beaucoup plus facile. Le feuillage apparaît très rapidement, en moins de trois jours, tandis que la disparition de la chlorophylle se produit sur environ un mois", détaille l'auteure principale de l'étude. Outre son sujet, l'originalité de la démarche scientifique réside dans la méthode. Alors que beaucoup d'autres observations se fondent principalement sur des relevés de températures, bien d'autres données météorologiques (précipitations, périodes de sécheresse, présence de gel ou de givre...) sont ici prises en compte, note pour Le Temps Nicolas Delpierre, spécialiste de la phénologie (étude des cycles biologiques) des arbres. Le français est l'auteur d'une autre étude parue dans la revue PLOS One en 2013. Elle portait sur une modeste forêt de 1.500 hectares située au coeur de Harvard, en Nouvelle-Angleterre. Ici, la zone observée est bien plus vaste: une superficie proche de trois millions d'hectares répartis sur quatre Etats du nord-est des Etats-Unis. Soit un espace équivalent à la région française des Pays de la Loire. Du coup, les deux satellites de la Nasa équipés d'instruments Modis ont été mis à contribution. "La région étudiée recouvre deux zones climatiques différentes. Au nord, il s'agit de paysages de moyenne montagne avec un climat doux et humide. Au sud, c'est une région de plaines côtières et de collines qui est plus sèche", explique la scientifique. Que révèlent au juste ces projections ? Simplement qu'au nord, la phase de dormance arrivera jusqu'à 10 jours plus tard que prévu, alors qu'au sud, l'inverse se produit. L'automne se trouve (toujours si l'on se place du point de vue des arbres et non du calendrier) amputé de trois semaines. "On peut imaginer qu'un raccourcissement de la période de jaunissement perturbe le redémarrage de la végétation au printemps par manque de nutriments", avance Yingying Xie. Voilà le danger, que les arbres n'aient pas le temps de se préparer à l'hiver et par voie de conséquence, au printemps. Bfmtv 20/10/2015
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Avec son gros nez et sa bouche qui semble toujours sourire, le dugong est un mammifère marin au physique sympathique mais à la notoriété modeste. Menacé, l'animal fait l'objet en Nouvelle-Calédonie, où vit l'une des dernières populations de la planète, d'un strict plan de préservation. «La présence de dugongs dans le lagon calédonien est un facteur qui a contribué à l'inscription des récifs coralliens de Nouvelle-Calédonie au patrimoine de l'humanité de l'Unesco en 2008», indique Damien Grima, membre de l'Agence des aires marines protégées (AAMP) de Nouméa. Un dugong et son petit. Wikimedia Commons / domaine public Avec l'Australie et le Golfe Persique, l'archipel du Pacifique sud abrite l'une des trois dernières colonies de dugongs au monde, forte d'environ un millier d'individus. Considéré comme «vulnérable» par l'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature), l'animal présente un risque élevé d'extinction et il est de ce fait, depuis 2010, au centre d'un plan de conservation en Nouvelle-Calédonie. Surnommé «la vache marine» ou «le jardinier des mers», le dugong se nourrit exclusivement de plantes et de fleurs des herbiers marins et vit dans le lagon entre 2 et 20 mètres de profondeur. Non migrateur, le mammifère de la famille des siréniens est présent au large de la côte ouest et du nord-est de la Grande Terre. Possédant un ancêtre commun avec l'éléphant, le grassouillet dugong, qui pèse entre 300 et 400 kilos, dispose de petites défenses plantées dans son museau moustachu, que les plaisanciers calédoniens voient parfois surgir des flots. Il est discret, il a une queue échancrée comme les baleines et les dauphins, mais il ne plonge pas et donc ne la montre pas, ce qui le rend moins populaire», observe Damien Grima. La première phase du plan de conservation a été consacrée à mieux connaître l'animal, et notamment à compter sa population en Calédonie, qui n'avait jusqu'alors jamais fait l'objet d'études. «Ce programme, qui regroupe collectivités et associations, a entre autres permis de financer la thèse d'un étudiant sur les dugongs dont les résultats vont déboucher sur de nouvelles actions», indique Théa Jacob, chargée du programme milieux marins à l'antenne du WWF (Fonds mondial pour la nature). La capture du dugong est par ailleurs strictement interdite sur le Caillou et passible d'une amende allant jusqu'à 8.000 euros et de six mois de prison. En dépit de la consommation de sa viande jadis, lors de cérémonies coutumières mélanésiennes, aucune dérogation n'est accordée. «Au-delà de la mort non naturelle de cinq individus par an, la population décline», souligne Damien Grima, qui coordonne le «plan d'actions dugong». L'expert souligne que les femelles n'ont que 5 à 6 petits au cours de leurs 60 à 70 ans d'existence. En-dehors de rares cas de braconnage, le dugong est menacé par les prises accidentelles dans les filets de pêche et surtout par le fort développement de la navigation de plaisance. «Les collisions ou les coups d'hélice sont un risque, tandis que les ancrages détruisent les herbiers», note Théa Jacob. La sédimentation consécutive au ruissellement des sites miniers ou à l'érosion des sols endommage également le garde-manger du mammifère. Au début des mois chauds en septembre, les associations ont organisé dans les marinas une journée de sensibilisation auprès des plaisanciers, avec dépliants et gadgets à l'effigie du dugong. Dans les écoles primaires, des opérations sont également menées avec vidéos, livres et puzzles pour faire connaitre la précarité de l'espèce. 20 Minutes 21/10/2015
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A mi-parcours, les résultats du programme Mistrals (regroupant plusieurs missions scientifiques) alertent sur l’avenir du bassin méditerranéen. Mistrals est un vaste programme international, coordonné par le CNRS, d’observations et de recherches consacrés à l’environnement du bassin méditerranéen regroupant plus d’un millier de chercheurs et d’ingénieurs et dont le but est de prédire l’évolution de l’habitabilité de cette zone. Il a débuté en 2010 et doit s’achever en 2020. Les scientifiques, réunis en colloque à la Villa Méditerranée à Marseille, évoquent les premiers résultats obtenus à mi-parcours, à quelques semaines du début de la COP21. Photomontage (c) du site du programme Mistrals Mistrals est fondé sur sept programmes thématiques étudiant tous les aspect du bassin méditerranéen : - cycle de l’eau, - climat, - pollutions, - biodiversité, - volcanisme, sismicité, - ou encore l’impact humain. Chambre d'enfermement dynamique mise en place sur la plateforme expérimentale de l'O3HP (Oak Observatory at the OHP), installée depuis 2009 sur le site de l'observatoire de Haute- Provence (OHP), à une centaine de km au nord de Marseille. IMBE/CNRS Photothe?que - VERGOZ Thibaut. "Pour analyser l’ensemble de ces aspects nous avons eu recours à tous les moyens dont disposent aujourd’hui la recherche : satellites, ballons sonde, drones, navires et sous-marins pour des missions courtes et nous avons également installé, tout autour de la méditerranée, des observatoires de l’environnement prévus pour fonctionner sur le long terme" explique Etienne Ruellan, géologue, directeur adjoint scientifique à l’Institut des sciences de l’univers et qui dirige le programme Mistrals depuis son lancement en 2010. La première phase de Mistrals a surtout consisté à récolter des données qui seront intégrées dans de nouvelles modélisations, lesquelles permettront d’anticiper l’avenir du bassin méditerranéen à la fin du siècle. Si ces nouveaux modèles ne sont pas encore opérationnels, tous les scientifiques qui se sont exprimés mardi 20 octobre 2015 avant le début du colloque qui doit s’achever jeudi sont unanimes pour souligner que "cette mer au milieu des terres va connaître de profondes évolution au cours des prochaines dizaines d’années". A quelques semaines du début de la COP21, la grande négociation internationale qui doit se dérouler à Paris début décembre, il est particulièrement intéressant de prévoir l’impact des changements climatiques globaux sur cette région. Ce qu’il ressort des premiers résultats est que le climat méditerranéen va devenir plus chaud et plus sec d’ici à la fin du siècle avec une probable diminution des précipitations de l’ordre de 30%. Cette évolution est d’abord due aux changements climatiques globaux mais elle est aggravée par la pollution atmosphérique locale "qui renforce les canicules et provoque une diminution des précipitations" souligne François Dulac, qui travaille pour le CEA au sein du Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement et qui est à l’initiative ChArMEx, consacrée à l’étude de l’environnement atmosphérique. "Il y aura aussi une hausse des évènements extrêmes (sécheresse, pluies diluviennes, inondations) en intensité et en fréquence" ajoute Véronique Ducrocq, chercheur à Météo-France et en charge du programme HyMeX dédié à l’étude du cycle de l’eau. Cette hausse devrait être limitée à quelques pourcents (autour de 5%) par degré de réchauffement. Autrement dit, si la COP21 prend les mesures adéquates pour limiter le réchauffement mondial à 2%, sécheresses ou inondations resteront encore des évènements exceptionnels autour de la Méditerranée. En revanche, si la hausse des températures n’est pas jugulée, les catastrophes se multiplieront. Les premiers à pâtir de cette tendance à plus d’évènements catastrophiques seront bien-sûr les quelques 500 millions de personnes vivant dans les 22 pays qui bordent la méditerranée. Mais de nombreuses menaces pèsent aussi sur la faune et la flore dont l’exceptionnelle diversité signe le paradoxe méditerranéen : "C’est un milieu fortement contraint par la pression anthropique et les pollutions mais pourtant cette zone représente un « hotspot » avec une extraordinaire biodiversité. Par exemple, les côtes abritent 10% de la richesse mondiale en plantes sur seulement 1,6% de la surface terrestre" précise Virginie Baldy, de l’Institut méditerranéen de biodiversité et d’écologie marine et continentale co-responsable du programme BioDivMex, qui assure le suivi des diversité des communautés animales, végétales et microbiennes. Les microalgues filamenteuses ont colonisé les fonds de la Méditerranée. J. Payrot. Les scientifiques estiment que la mer va progressivement devenir plus acide et redoutent également des perturbations importantes de la circulation des masses d’eau deux facteurs qui vont diminuer la production de plancton et de là impacter les espèces qui s’en nourrissent. A cela s’ajoute la pression exercée par les espèces invasives qui arrivent en nombre et remplacent partiellement ou complètement les espèces autochtones dans certaines zones. Toutes ces tendances, qui dressent l’image d’un futur assez négatif pour la région méditerranéenne, peuvent-elles êtres inversées ? "Nous pouvons encore prendre des mesures qui nous empêcheront d’aller droit dans le mur" estime Etienne Ruellan. "Ce n’est pas pour rien que ce colloque est programmé juste avant la COP21" ajoute-t-il. Et de conclure : "Ce que nous faisons ici avec le programme Mistrals intéresse le monde entier. Car la méditerranée est un océan miniature. Les données issues de nos recherches seront utiles pour bien d’autres zones ailleurs". Sciences et avenir 22/10/2015
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Ouragan, typhons, tempêtes, cyclones... : actualité et évolutions...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Ouragans, typhons, tempêtes, cyclones...
Washington - La tempête tropicale Patricia qui s'est formée dans le Pacifique au large des côtes mexicaines a été requalifiée en ouragan, ont annoncé jeudi les services météorologiques des Etats-Unis. Patricia se renforce avec des vents réguliers de 120 km/h, à 365 km au sud-ouest de la ville balnéaire d'Acapulco, a indiqué le centre de surveillance des ouragans à Miami. L'ouragan suit une trajectoire ouest-nord ouest à une vitesse de 26 km/h, ajoute-t-il. La centre de la tempête devrait approcher vendredi la côte sud-ouest du Mexique et se transformer en ouragan majeur le même jour, ont précisé les météorologues. Patricia devrait apporter des précipitations de 15 à plus de 30 cm, voire 76 cm par endroits, dans les états du Mexique de Jalisco, Colima, Michoacan et Guerrero entre jeudi et samedi. Romandie 22/10/2015 -
Conférence 2015 sur le climat
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
Paris - Manuel Valls a signé mercredi soir 21 propositions progressistes en vue de la COP21, prônant un accord international universel et contraignant à Paris. (Photo Manuel Valls à Toulouse, le 3 mai 2012. Jackolan1 ccby-sa3.0) Ces 21 propositions ont été signées par plusieurs responsables sociaux-démocrates européens réunis à Paris, dont Sergueï Stanichev, le président du Parti socialiste européen (PSE), qui réunit les partis socialistes et sociaux-démocrates européens, ainsi que par le premier secrétaire du PS français, Jean-Christophe Cambadélis. Parmi les propositions progressistes, figure au titre du financement climatique, un objectif de réorientation d'au moins 10% des flux d'investissements des acteurs financiers vers des projets d'économie verte. Dans le même registre, le texte recommande que des banques de développement développent des feuilles de route en matière d'investissements climatiques qui excluent le soutien financier aux combustibles fossiles. Le document préconise de même un accord à Paris dynamique incluant des mécanismes d'évaluation tous les cinq ans... Les propositions progressistes souhaitent aussi que l'UE augmente son objectif de réduction des gaz à effets de serre après la COP21 au-delà du niveau actuel de 40% d'ici à 2030 comparé à 1990, ainsi que ses objectifs en termes d'énergie renouvelable et d'efficacité énergétique. A nous de faire de la COP21 un succès, a lancé Manuel Valls devant l'assistance réunie à la Maison de la Chimie à Paris. "La lutte contre le changement climatique prend toute sa place dans le grand récit de la gauche et elle doit contribuer au renouvellement de notre pensée et de notre action. A nous de nous saisir de ces enjeux", a-t-il ajouté. "S'il faut une taxe sur les transactions financières pour financer notamment le Fonds vert des Nations unies, nous la soutiendrons", avait déclaré un peu auparavant Jean-Christophe Cambadélis. "Après tout, il n'est pas complètement absurde que la finance mondiale, qui pousse au profit et à l'exploitation sans limite des ressources limitées de notre planète, contribue un peu à son sauvetage", a-t-il ajouté. Romandie 21/10/2015 -
La Gironde, département le plus écologique de France, selon La Vie
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Paris - Championne de la consommation durable, la Gironde est le département français le plus écologique, selon le palmarès 2015 de l'hebdomadaire La Vie. La Gironde devance l'Hérault (2e), qui occupait la première place en 2014, et les Côtes-d'Armor (3e). Carte montrant les différentes régions du département de la Gironde. Wikipedia ccby-sa 2.5 Le magazine a classé les 96 départements métropolitains selon huit critères: la gestion des déchets, la qualité de l'air, celle de l'eau, la production en l'agriculture biologique, la protection de la biodiversité, l'implication dans la transition énergétique et la lutte contre le changement climatique, la consommation durable et le degré d'implication des collectivités dans les politiques de développement durable. La Gironde avait déjà été sur la plus haute marche du podium en 2012. C'est la première fois depuis la création du palmarès en 2007 qu'un ancien lauréat est à nouveau distingué. Globalement, cette 9e édition du palmarès, qui s'appuie sur des sources institutionnelles et associatives, montre une certaine stabilité, souligne La Vie. La Gironde doit sa première place à un environnement naturel de qualité, mais aussi à une implication environnementale de tous ses acteurs, explique l'hebdomadaire, citant le département, la communauté de communes, les municipalités, les associations et les citoyens. Cette qualité de vie est cependant menacée par deux dangers: une urbanisation trop rapide et mal maîtrisée et l'érosion continue de son sol, due notamment au changement climatique. Comme l'an passé, le Val-de-Marne est dernier. La Vie relève un fait notable cette année: la Seine-Saint-Denis, qui accueillera du 30 novembre au 11 décembre les 40.000 participants à la conférence mondiale sur le climat (COP21), accède, pour la première fois, à la première place pour l'un des huit critères, celui des politiques de développement durable. C'est en Corrèze et dans la Creuse, ex-aequo à la première place, que l'air est le meilleur. L'Ariège arrive ensuite. L'eau est la plus pure dans les Hautes-Pyrénées et la Corse du Sud (1ères ex-aequo), suivies par la Corse du Nord. Plusieurs départements du Sud sont dans le peloton de tête en matière d'agriculture biologique: l'Ardèche, le Gers (tous deux premiers), suivis des Alpes-de-Haute-Provence et des Bouches-du-Rhône, ex-aequo à la 3e place. L'Ouest est en pointe pour la gestion des déchets, avec les Côtes-d'Armor (1e), la Mayenne (2e) et l'Ille-et-Vilaine (3e). L'Hérault est le champion de la transition énergétique, suivi de quatre départements au 2e rang (Tarn, Vienne, Drôme, Gironde). En matière de consommation durable, la Loire-Atlantique partage la première place avec la Gironde, le Gard est 3e. La Vie publie par ailleurs sur son site internet une carte interactive permettant de connaître les performances de chaque département selon les différents critères. Romandie 22/10/2015 -
Paris - L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) a finalement dévoilé jeudi son scenario d'une France avec une électricité 100% issue des énergies renouvelables, sept mois après le report de la publication d'une version provisoire, malgré tout dévoilée dans la presse. Image d'illustration quelle énergie.fr Le report de la publication initialement prévue début 2015, soit en plein débat parlementaire de la loi sur la transition énergétique, avait suscité la polémique. L'un des points de frictions pendant les débats a en effet porté sur la trajectoire de réduction de la part du nucléaire (75% aujourd'hui) dans le mix-électrique du pays et la montée en puissance des renouvelables (40% du mix-électrique en 2030, selon la loi). L'étude avait finalement été publiée par le site Mediapart en avril et les écologistes l'avaient mise en avant pour pousser le gouvernement à aller plus loin dans la loi. L'Ademe s'était défendu de ce report, évoquant des hypothèses à retravailler. Mais dans la présentation de sa version finale, le président de l'Ademe Bruno Lechevin insiste très fortement sur le fait que cette étude n'est pas un scenario politique mais une étude scientifique à caractère prospectif et exploratoire. Ce scenario de mix-électrique 100% renouvelable en France en 2050 fait qu'une hypothèse jusqu'ici impensable pour la majorité des acteurs en France devienne une hypothèse techniquement possible, estime-t-il toutefois. L'étude présente donc 14 variantes de mix-électriques avec une part des énergies renouvelables qui oscille entre 40%, 80%, 95% et 100% en fonction de critères d'appropriation sociétale, de coûts des énergies, d'accès au financement ou encore de maîtrise de la demande. Dans son cas de référence à 100%, l'étude répartit la consommation d'énergie entre 63% d'éolien, 17% de solaire, 13% d'hydraulique et 7% de géothermie et thermique renouvelable, comme dans sa version provisoire révélée en avril. Dans ce scenario, le mégawattheure consommé coûte 119 euros, contre 117 euros pour celui avec 40% d'énergies renouvelables, associé à 55% de nucléaire et 5% d'énergies fossiles. L'étude conclut que pour atteindre un maximum d'énergies renouvelables, une meilleure maîtrise de la demande d'électricité est une condition essentielle. De même, le coût des technologies doit continuer à baisser et l'acceptabilité est cruciale, prévient l'Ademe.
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Conférence 2015 sur le climat
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
Paris (AFP) - Si les pays participant à la COP21 respectent leurs engagements, les émissions de gaz à effet de serre issues du secteur de l'énergie vont continuer à croître mais à un rythme nettement inférieur, et même stagner dans certaines régions, selon l'Agence internationale de l'énergie. "Les pays qui représentent la moitié de l'économie mondiale vont voir leurs émissions de gaz à effet de serre liées au secteur de l'énergie se stabiliser ou baisser d'ici 2030", notamment aux Etats-Unis, en Europe, en Chine ou au Japon, indique mercredi l'AIE dans un compte-rendu spécial pour la COP21 de son panorama annuel de l'énergie, publié le mois prochain. Image Economied'énergie.fr En 2014, les émissions de gaz à effet de serre du secteur de l'énergie ont atteint 38,2 gigatonnes (Gt) d'équivalent CO2, représentant les deux tiers des émissions totales de gaz à effet de serre. Elles devraient atteindre 41,9 Gt en 2030, soit une croissance de 0,5% par an, détaille l'AIE. Cela s'explique par la baisse attendue de la croissance de la demande pour les énergies fossiles et l'augmentation de la part des énergies bas carbone. Cette part devrait atteindre un quart de l'ensemble du mix-énergétique, contre 20% actuellement. Mais pour atteindre les objectifs que les pays se sont fixés dans leurs engagements dévoilés dans l'optique de la conférence internationale de Paris sur le climat (COP21), il faudra que le secteur de l'énergie investisse 13.500 milliards de dollars d'ici 2030, soit 840 milliards par an en moyenne, prévient l'agence. Ces investissements devront être dirigés vers l'efficacité énergétique et les technologies bas carbone. "L'industrie de l'énergie a besoin d'un signal clair et fort au sommet international de Paris. Dans le cas contraire, les investissements iront dans la mauvaise direction", insiste dans ce compte-rendu le directeur exécutif de l'AIE Fatih Birol. L'AIE estime toutefois que "le secteur de l'énergie peut faire plus" pour réduire ses émissions, notamment en agissant plus sur l'efficacité énergétique de l'industrie, en fermant les centrales à charbon les moins efficaces ou en mettant fin aux subventions aux énergies fossiles. L'Agence prévoit qu'en investissant trois mille milliards de dollars de plus d'ici 2030, le secteur de l'énergie atteindrait "plus tôt" son pic d'émissions de gaz à effet de serre. Par ailleurs, les engagements nationaux doivent "améliorer leur clarté et leur consistance" et mettre en avant les moyens d'atteindre leurs ambitions, notamment via des objectifs mieux définis et mesurables, estime l'Agence. Sciences et avenir 21/10/2015 -
On pensait que les grands singes étaient incapables de pratiquer une marche bipédique efficace pour leurs déplacements. Des chercheurs américains prouvent le contraire. Cette étude a été publiée dans la revue Nature Communications par des chercheurs de l'université de Stony Brook (États-Unis) : elle révèle que les chimpanzés sont capables de marcher sur leurs membres inférieurs de la même manière que les humains... Nous savons aujourd'hui que si la marche humaine paraît si fluide, c'est grâce aux mouvements opposés du haut et du bas de notre corps. Autrement dit, quand la hanche se déplace légèrement sur la gauche, alors la cage thoracique va, elle et a contrario, vers la droite. De quoi assurer le bon équilibre de l'ensemble. Chez les hommes, ça fonctionne. Mais chez les singes ? nature video 6/10/2015 Pour le savoir, les scientifiques ont collé des capteurs sur un individu afin de scruter le déroulement de sa marche. Puis ils ont fait de même avec un primate se déplaçant sur ses membres inférieurs. Résultat : des similarités impressionnantes entre les deux espèces. En effet, les chercheurs de Stony Brook ont découvert que le travail de rééquilibrage du corps, effectué par l'ensemble cage thoracique/ hanches chez nous, se vérifie également chez le singe ; il joue, lui, davantage du bassin que des hanches. Au global, le résultat est le même : un bon équilibrage du corps, homme comme singe évitant l'écueil de la tour de Pise. L'espèce Australopithecus afarensis - incluant le célèbre spécimen Lucy et dont le chimpanzé est proche - aurait donc été capable d'utiliser son tronc de manière à optimiser la marche bipédique. Bref, cette étude permet tout simplement de remettre en question la locomotion de nos ancêtres ! Sciences et avenir 13/10/2015
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Ce chat farceur fait fi de la chatière et ouvre la porte au grand dam de sa maîtresse. Elle pensait lui faciliter la vie en installant une chatière... il en a décidé autrement : ce chat prouve à sa maîtresse qu'il est parfaitement capable de baisser la poignée et d'ouvrir la porte. Mais aussi de passer à travers sa chatière, et si possible, dans la foulée ! S. Hale 13/10/2015 Les chats ont décidément plus d'un tout dans leur sac... Témoin, Chamallow. Ce chat blanc est la mascotte d'une clinique vétérinaire de Marseille. Il avait déjà amusé les internautes en 2014, avec plus de 4 millions de vues sur le web. En effet, celui-ci réussissait à défaire le loquet de sa cage le plus habilement du monde. Finalement, rien de vraiment étonnant lorsqu'on se rappelle que le chat demeure un animal semi-domestiqué qui côtoie l'Homme depuis seulement 5000 ans environ. De fait, il reste un brin indépendant. Conclusion : si la chatière reste un dispositif idéal pour permettre au félin de circuler librement entre l'extérieur et l'intérieur douillet de la maison, c'est bien lui qui aura le dernier mot. Sciences et avenir 19/10/2015
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Une campagne liée aux orques en captivité fait plonger l'activité de SeaWorld
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les Orques
Seaworld souhaite que l'interdiction de faire reproduire les orques du parc de San Diego soit levée. Pour cela, le groupe va intenter une action en justice contre la Commission Côtière de Californie qui est responsable de cette décision. Selon CDS8, la société SeaWorld Parks & Entertainment qui gère les parcs Seaworld, a décidé de poursuivre en justice la Commission Côtière de Californie afin d'obtenir l'autorisation légale de faire reproduire les 11 orques du parc de San Diego. Le jeudi 15 octobre 2015, les responsables du parc ont exprimé publiquement leur souhait de passer outre l'autorité de la CCC. Des activistes pour les droits des animaux manifestent contre la captivité des orques à Malibu, Californie. Damian Dovarganes/AP/SIPA Le PDG de Seaworld, Joel Manby, a déclaré que la commission "a été au-delà de sa juridiction et de son autorité". Selon Seaworld, le bien-être animal est géré seulement par les lois fédérales et celles propres aux différents Etats. Rappelons que le jeudi 8 octobre 2015, la Commission Côtière de Californie avait autorisé le SeaWorld de San Diego à agrandir le bassin des orques grâce à des travaux dont la facture s'élève à 100 millions de dollars. Mais dans le même temps, elle avait interdit de quelque manière que ce soit la reproduction des orques présentes initialement dans le bassin. Elle avait également refusé la vente ou le transfert d'épaulards avec d'autres parcs aquatiques. sciences et avenir 20/10/20154 -
La vidéo de ce koala agrippé au cameraman attendrit la toile. Mais s'agit-il vraiment d'une démonstration d'affection ? Cette vidéo a été réalisée au sein du Symbio Wildlife Park en Australie. Pour la somme de 75 dollars, le parc propose aux visiteurs de vivre une expérience au plus près des animaux, sous la surveillance des gardes du zoo. D'où cette séquence où le marsupial arboricole, agrippé à un visiteur, semble en quête de chaleur humaine... Alors qu'il est sans doute en quête de fraîcheur ! En effet, dans la nature, quand le koala joue les monte-en-l'air, c'est le long d'un arbre pour profiter de la fraîcheur du tronc. Un documentation sur les kolales. Obama Putin 29/7/2014 Sciences et avenir 20/10/2015
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Dans la vidéo ci-dessous, un pachyderme accourt vers son soigneur gisant au sol et démontre une nouvelle fois sa nature altruiste... Un homme feint d'en agresser un autre, ce dernier se retrouve au sol, "l'agresseur" se retire... L'éléphant, posté plus loin, a tout vu de la scène et se presse vers l'homme à terre, son soigneur. Inspection, tournoiement... Ouf, tout va bien ! Ce simulacre d'agression permet de nous interroger sur la question de l'empathie chez les pachydermes. TomoNews US 6/10/2014 Cette observation altruiste n'est d'ailleurs pas nouvelle. Elle avait déjà été observée l'année dernière au zoo de Munich, lorsque deux femelles étaient venues porter secours à un éléphanteau, retrouvé sur le dos après une mauvaise chute (vidéo ci-dessus). Immédiatement, elles accouraient près du petit pour l'aider à se remettre sur pattes et reproduisaient ainsi un comportement naturel, car dans une harde (famille) dominée par la femelle la plus âgée, chacun manifeste bienveillance envers son prochain, qu'il soit jeune ou adulte. Sciences et avenir 21/10/2015
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Le chien et l’Homme, des amis de 33.000 ans ?
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Chiens et actualités
On a longtemps pensé que la domestication du chien avait débuté dans différentes régions du globe en même temps. Il n'en est rien : elle trouverait son origine en Asie Centrale. Il a longtemps paru évident que le chien a commencé à être domestiqué au même moment (il y a 15.000 ans) dans trois régions du monde différentes : l'Asie, l'Europe et l'Afrique. Mais il n'en est rien. Selon la dernière étude publiée dans les Pnas, le chien aurait commencé à être domestiqué en Asie Centrale. Cette photo montre un greyhound, un chien de type lévrier (graïoïde). Dave Hamster / Flickr / ccby-sa2.0 Des chercheurs de différents pays ont publié une étude dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (Pnas) démontrant que l'origine de la domestication de Canis lupus familiaris est asiatique et plus précisément originaire de l'Asie Centrale. Les chercheurs ont analysé plus de 185.000 marqueurs génétiques (sur les gènes autosomiques, mitochondriaux et sur le gène sexuel Y) de 5392 chiens dont 549 "chiens de village". Ces derniers sont des chiens qui ont peu de contact avec les humains et qui n'ont pas subi la sélection artificielle. Les résultats démontrent qu'un gradient décroissant de diversité génétique s'est établi entre l'Asie centrale et les autres régions du monde. En effet, les chiens d'Asie (Asie de l'Est, Inde et Asie du Sud) possèdent une grande diversité dans leur génome grâce à leur proximité avec le berceau de la domestication : l'Asie Centrale. L'étude estime que cette origine serait au niveau de la Mongolie et du Népal actuels. L'analyse génomique a également permis de dire que les chiens Africains sont issus de croisements entre les chiens Européens et les espèces indigènes alors que les chiens du Néotropique (Amérique centrale, Antilles, Amérique du Sud et îles Galápagos) et du sud du Pacifique proviennent essentiellement de la population européenne. Globalement, les autres régions du monde ont été peuplées par des chiens provenant de croisements entre les chiens indigènes et européens. Actuellement, les chiens peuvent se départager en deux groupes distincts : - les chiens de pure race (environ 400 races) - et un autre groupe génétiquement plus diversifié et dont les spécimens sont présents un peu partout dans le monde, ces fameux "chiens de village". La sélection artificielle et les goulots d'étranglement (le nombre d'allèles différents disponibles pour un même gène est réduit à cause de l'isolement de la population) ont appauvri la diversité génétique des chiens de pure race. Sciences et avenir 21/10/2015 -
Un troupeau d'éléphants pourchasse un motard en Thaïlande
Admin-lane a posté un sujet dans Actus / Infos Les Eléphants
Un motard s'est fait poursuivre par un troupeau d'éléphants dimanche, alors qu'il traversait le parc national de Khao Yai en Thaïlande. Une rencontre effrayante. Alors qu'il traverse le parc national de Khao Yai en Thaïlande, un motard se fait chasser par un troupeau d'éléphants, mécontents de sa présence. La scène s'est déroulée dimanche 18 octobre à 17h30, rapporte le site Khao Yai News (en anglais). khao yai news 18/10/2015 Alors qu'il se dirige vers Prachin Bur, le motard tombe sur un troupeau de pachydermes occupés à se nourrir. Sans faire de bruit, il tente de se garer sur le côté de la route, lorsque l'un des éléphants se retourne bruyamment et court dans sa direction, en barrissant. Effrayé, l'homme lâche alors sa moto et recule. Les mains jointes, il implore les pachydermes de le laisser, alors que le troupeau entier s'approche de lui. Finalement, les animaux le laissent partir. "Ni le motard ni la moto n'ont été touchés", confirme l'auteur de l'article. "Les grosses motos représentent un problème pour le parc national, elles servent pour la course, pas pour être dans la nature." Il rappelle avoir déjà vu des motos rouler à plus de 240 km/h dans le parc, et appelle à "bannir de toute urgence" ces véhicules des parcs. Francetv info 21/10/2015 -
Brucellose : plus de 200 bouquetins vont être abattus en Haute-Savoie
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans PETITIONS : Animaux de la faune sauvage
Le tribunal administratif de Grenoble a refusé de suspendre l'arrêté préfectoral autorisant l'abattage des bouquetins du Bargy (Haute-Savoie), atteints de la brucellose, comme le demandaient des associations de défense de l'environnement. Le sort des 200 à 300 bouquetins du Bargy (Haute-Savoie) semble désormais scellé. Le tribunal administratif de Grenoble a en effet refusé, mercredi 21 octobre, de suspendre l'arrêté préfectoral autorisant l'abattage des bouquetins de cette zone, atteints de la brucellose, comme le demandaient des associations de défense de l'environnement. Un bouquetin du Bargy (Haute-Savoie), photographié le 27 mai 2009. (ERIC PIERMONT / AFP) Dans une ordonnance, le juge des référés a estimé qu'"aucun des moyens" invoqués par les associations n'était "propre à créer un doute sérieux quant à la légalité de la décision". Cet arrêté autorise l'abattage de 200 à 300 bouquetins, c'est-à-dire la totalité des animaux du massif, à l'exception d'un noyau sain de 75 individus, préalablement identifiés. Environ 70 animaux ont déjà été abattus dans le cadre de cet arrêté, les 8 et 9 octobre. Environ 40% des bouquetins du Bargy sont atteints par la brucellose, une maladie potentiellement transmissible aux bovins, avec d'importantes conséquences économiques. "Légal ne veut pas dire opportun. Les tirs ne doivent pas reprendre", a réagi la Fondation Nicolas Hulot dans un communiqué publié mercredi. "Nicolas Hulot demande à Ségolène Royal qu'elle prenne d'urgence une initiative de médiation pour remettre tout le monde autour de la table, retrouver le sens du dialogue et élaborer des solutions de compromis acceptables pour tous", ajoute le communiqué. Sciences et avenir Francetv info 21/10/2015