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Tout ce qui a été posté par Admin-lane

  1. Bonn - Les négociateurs climat, qui n'ont plus que trois jours à Bonn pour préparer l'avant-projet d'accord contre le réchauffement en vue de la conférence de Paris en décembre, ont exprimé mercredi leur préoccupation devant la lenteur des tractations. Nous avons seulement trois jours, je suis préoccupée par ce qui remonte des groupes de travail, a dit la négociatrice française, Laurence Tubiana, lors d'une séance plénière, reflétant un sentiment général de frustration au sein des délégations présentes à Bonn. "Je ne pense pas que ce mode de travail va nous conduire où nous devons être à la fin de la semaine. Il faut se ressaisir", a-t-elle prévenu. Je sais que beaucoup de religieux veulent un accord sur le climat mais, franchement, il n'y a pas de miracle. Tout est entre vos mains, a-t-elle dit aux délégués. Nous ne pouvons pas attendre la conférence de Paris pour faire des compromis, selon elle. "Si les ministres voyaient l'état d'avancement de la rédaction du projet d'accord, beaucoup de délégués perdraient probablement la moitié de leurs salaires immédiatement", a ajouté Artur Runge-Metzger, médiateur d'un des groupes de travail. Les représentants de 195 pays ont pour mission de produire d'ici vendredi un projet d'accord clair et concis, rapprochant les positions et clarifiant les points de divergence que seuls les gouvernements pourront trancher à la COP de Paris (30 novembre-11 décembre). Mais, mardi, les débats n'ont guère progressé, ralentis par des batailles de procédures et les demandes d'amendements. "Nous sommes à un moment crucial et il y a de nombreux points sur lesquels les parties ne sont pas si éloignées", a dit l'ambassadrice sud-africaine, Nozipho Mxakato-Diseko, au nom des 134 pays en développement et émergents du groupe G77, appelant les parties à ne plus ajouter de texte ou de nouvelles idées à ce stade. "Il nous faut à la fin de la semaine un texte que nous pourrons présenter à Paris comme le texte servant de base à la negociation", a-t-elle rappelé. Nous ne pouvons laisser à nos ministres le soin de faire notre travail: c'est aux négociateurs de trouver un consensus sur la plupart des questions, pour ne laisser aux ministres que les questions politiques les plus sensibles. "Il y a des nuages, ce n'est pas une crise mais il y a du travail à faire", a pour sa part estimé Alden Meyer, du think tank américain Union of concerned scientists. Tout le monde reconnaît qu'il faut aller un peu plus vers les autres. Comme l'a dit le Brésil, on doit commencer à travailler comme des +multilatéralistes+. Les ONG, qui ont un statut d'observateurs aux négociations climatiques, ont déploré mercredi avoir été exclues des groupes de travail, à la demande du Japon. Le groupe G77 (134 pays) a également critiqué cette décision des coprésidents des débats. Romandie 21/10/2015
  2. Le président français François Hollande était vendredi 16 octobre au pied du glacier islandais Solheimajökull pour constater les effets du réchauffement climatique. Ce voyage en Islande était, pour le chef de l'Etat, un moyen d'envoyer un nouveau signal à un mois et demi de la Conférence climatique à Paris (COP21). François Hollande était invité vendredi par son homologue islandais à venir constater les conséquences du réchauffement climatique, au pied du glacier Solheimajökull. REUTERS/Thibault Camus/Pool A plus de deux heures de route de Reykjavik, la capitale, Solheimajökull est l'un des sites où le retrait des glaciers d'Islande, pays arctique, est à la fois le plus visible et le mieux documenté. Entre 1931 et 2011, cette langue glaciaire de 15 km a reculé de 1,2 kilomètre. Le glacier se rétrécit chaque année de 50 mètres et perd un mètre en épaisseur. 6Medias 17/10/015 La glaciologue et hydrologue, Christelle Marlin, ne comprend pas qu’on ne s’en alarme pas davantage : « Bien sûr qu’il y a à s’inquiéter, parce que c’est un peu le témoin avancé du réchauffement climatique. Il y a en aval, bien sûr, bien d’autres processus qui sont un petit peu moins visuels », explique-t-elle. La fonte des glaces rend le continent blanc plus accessible et les pays jouent des coudes pour s’en arroger une part, avec les eaux qui les entourent. L'ancien Premier ministre Michel Rocard est l’ambassadeur de France pour l'Arctique et l’Antarctique. Il relate : « Dans moins de cinq ou six ans, on va avoir la nouvelle délimitation des Zones économiques exclusives des grands riverains. Ils ont tous envie d’avoir un peu plus de terrain sur lequel leur autorité peut jouer et leur propriété de ce qu’il y a en dessous peut jouer : propriété de gaz, de pétrole ou de minerais ». Ordonnateur de la COP21, Nicolas Hulot, envoyé spécial du président Hollande pour le climat, est bien plus réservé : « Ça suscite évidemment des convoitises, alors que chacun sait que si l’on veut se donner la moindre chance de contenir les changements climatiques à 2°C, au-delà duquel on rentre dans un phénomène irréversible, il faut laisser sous terre 70 % des énergies fossiles que nous avons encore facilement accessibles ». Au cours de cette visite, le président français s'est avancé seul, en manteau sombre et chaussures de ville, vers le pied du glacier qui ressemble aujourd'hui davantage à une crevasse. Devant les caméras et photographes, l'instant se voulait solennel. François Hollande a dit craindre « la disparition de l'Histoire » en constatant au pied du glacier Solheimajökull sa fonte inexorable. Avec sa ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, et Nicolas Hulot, le chef de l'Etat français voulait envoyer un message fort. Nous ne sommes en effet plus qu'à quelques semaines de la Conférence de l'ONU sur le climat, dont l'objectif est d'obtenir un accord universel visant à limiter le réchauffement. « J’ai demandé que puissent être adressées à la France, pays organisateur, les contributions que chaque pays devait présenter pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et donc limiter le réchauffement de la planète. Nous avons reçu 150 contributions sur à peu près 190 pays membres. Nous sommes donc tout près », a déclaré le président français, prenant dans ses mains un pain de glace qui s'était détaché de la calotte. « Beaucoup de pays, maintenant, sont engagés. Et puis, il y a les paroles des chefs d’Etat et de gouvernement. Certains disent que ça ne suffit pas, les paroles, mais il faut d’abord qu’elles soient prononcées. D’autres mettent en cause le caractère souvent nouveau de ces déclarations, de ces prises de conscience (...) Ce sont des convictions qui sont apparues peut-être récemment, mais qui sont fortes aujourd’hui », a ajouté M. Hollande. RFI 17/10/2015
  3. Depuis trois mois et comme chaque année, l’Indonésie est ravagée par les incendies illégaux, destinés à défricher les terres. Les épaisses fumées ont envahi plusieurs les pays de la région, parmi lesquels la Malaisie. Kuala Lumpur affirme ce lundi que l’aide internationale acceptée la semaine dernière par l’Indonésie ne suffira pas pour éteindre les feux. 32 avions et hélicoptères ont été envoyés pour aider les 22000 militaires au sol dans la lutte contre les incendies en Indonésie. REUTERS/Regina Safri/Antara Foto Sous la pression de ses voisins très remontés, l’Indonésie avait finalement accepté une aide étrangère la semaine dernière pour éteindre ses feux. Les incendies illégaux destinés à faciliter la culture des palmiers à huile émettent chaque année des brouillards toxiques qui s’étendent aux pays voisins et entraînent, entre autres, des infections respiratoires pour des dizaines de milliers de personnes et des perturbations du trafic aérien. En 1997 et 1998, ces feux avaient échappé à tout contrôle et entraîné des pertes économiques évaluées à plus de 9 milliards de dollars. Le manque d'équipement et d'eau compliquent les efforts pour éteindre les incendies de forêt en Indonésie tandis que de plus en plus de gens vont à l'hôpital à cause de maladies respiratoires dues à ces incendies. Alex Balka 5/10/2015 Vendredi dernier, l’Indonésie a donc lancé une opération d’envergure. Trente-deux avions et hélicoptères (dont six venants de Singapour, d’Australie et de Malaisie) ont été engagés pour soutenir les 22 000 militaires au sol. Mais ce lundi, l’agence indonésienne de gestion des catastrophes a reconnu que la situation était toujours loin d’être sous contrôle. Le voisin malaisien, qui ferme à nouveau certaines de ses écoles en ce début de semaine à cause de la mauvaise qualité de l’air, affirme que de toute façon l’intervention humaine ne suffira pas. Il faudra attendre la saison des pluies, soit encore un bon mois de fumées. Ces fumées posent un autre problème à l’Indonésie : dans ses propositions pour la COP21, elle s’est engagée à réduire de 29 % ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. Mais elle ne précise pas comment elle compte lutter efficacement contre ces incendies. Et ceux qui les allument. RFI 19/10/2015
  4. Pendant très longtemps, les négociations climatiques ont été simplement des négociations entre les gouvernements. Mais les choses sont en train de changer. Les sociétés civiles, les peuples, à commencer par les peuples indigènes font entendre leurs voix. Le président bolivien Evo Morales (à gauche) et le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon (à droite), lors de la conférence mondiale des peuples contre le changement climatique, à Tiquipaya en Bolivie, le 10 octobre 2015. REUTERS/Bolivian Presidency/Handout via Reuters Comme en 2010, un sommet alternatif contre le changement climatique s'est ouvert en Bolivie, samedi 10 octobre, alors que se profile la COP 21 de Paris. Sont présents ou attendus jusqu'à lundi le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, les présidents de l'Equateur Rafael Correa et du Venezuela Nicolas Maduro, mais aussi le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius. L'enjeu principal de ce sommet bolivien, qui se veut celui des « peuples » et du « Sud », est d'élaborer une plateforme de propositions concrètes de solutions alternatives pour lutter contre le réchauffement planétaire. Une plateforme qui sera ensuite rapportée devant la COP 21 à Paris. Ils sont environ 2 000 délégués, venus de 48 pays, réunis dans la ville bolivienne de Tiquipaya, près de Cochabamba. Des représentants de syndicats, d'associations, des scientifiques, ou encore de simples militants écologistes. Tous sont venus plancher autour d'un axe principal : trouver des modèles de développement alternatifs au capitalisme, désigné coupable numéro 1 du réchauffement climatique. Parmi les pistes de travail, il y a la récupération des savoirs et des technologies indigènes. « Par exemple, à partir de l'oignon, à partir de l'ail, on peut produire des pesticides naturels, explique Humberto Camacho, de l'université de Californie. Nous devrions récupérer ces techniques basiques. Nous n'avons pas besoin de science-fiction. Il faut simplement améliorer ce que nous avons déjà et le rendre plus technique, plus durable. » La conférence bolivienne demandera également des engagements pour limiter à moins de 1,5 degré le réchauffement climatique d'ici à 2100. Reste cependant à connaître la portée des conclusions qui seront rendues ici. En 2010, lors du précédent sommet similaire en Bolivie, l'une des propositions phares avait été la création d'un Tribunal international de justice climatique. Une idée qui n'a pas beaucoup avancé depuis et qui est d'ailleurs encore au menu des débats cette année. Enfin, l'autre objectif de cette conférence est évidemment de préparer la COP 21 qui s'ouvre le 30 novembre à Paris. Quelque 195 États et l'Union européenne tenteront, sous égide de l'ONU, de s'accorder pour limiter le réchauffement planétaire, lié aux émissions de gaz à effet de serre. C'est le ministre français des Affaires étrangères qui a inauguré le sommet. Laurent Fabius a assuré que la voix des peuples et de la société civile serait prise en compte. RFI 11/10/2015
  5. La Californie a vécu cette année la pire saison d'incendies de son histoire, 5 700 feux ont été combattus par les pompiers. A l'heure des bilans, une constatation s'impose, l'emploi de prisonniers dans les brigades de pompiers est profitable aux finances de l'Etat et aux prisonniers eux-mêmes. Quatre mille détenus ont travaillé cette année en tant que soldats du feu. Lake County, en Californie, est connue pour ses collines et paysage spectaculaire, mais la plus grande partie a été détruitelors du troisième pire incendie de l'État dans l'histoire. Aujourd'hui, tout le monde remonte ses manches pour reconstruire au moins en partie ce qui a été détruit... CBN News 5/10/2015 Mais ce n'est manifestement pas la seule raison qui pousse les détenus à proposer leurs services. Dans tous les témoignages recueillis par la presse américaine, les prisonniers, qui travaillent par équipe sous les ordres d'un « pompier civil », parlent du respect qu'ils ressentent de la part des autres soldats du feu, de la satisfaction qu'apporte une mission utile et surtout du parfum de liberté lorsqu'on travaille dans les bois, même face au danger. La direction des Forêts affirme que les problèmes de discipline sont rarissimes. Ces prisonniers transformés en pompiers ont en outre permis d'économiser près de 100 millions de dollars sur le budget de l'Etat. RFI 17/10/2015
  6. Une analyse de la situation vue par RFI (Fradio France International) en date du 20 octobre. En 1992, au sommet de la Terre à Rio de Janeiro au Brésil, l’Organisation des Nations unies rassemble tous les pays du monde pour les engager à agir face aux problèmes d’environnement, suite aux alarmes lancées par la communauté scientifique. ***RelaxTV*** 18/10/2015 RFI 20/10/2015
  7. Les délégués du monde entier ont entamé leurs discussions à propos d’une ébauche révisée d’un nouveau cadre de lutte contre le réchauffement planétaire. La ville allemande de Bonn accueille les dernières négociations de travail avant la tenue de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, ou COP21, qui commence le 30 novembre prochain à Paris. COP21 20/1/2015 Les nations participantes tentent de parvenir à un accord sur le cadre législatif qui contraindra après 2020 toutes les nations à jouer leur rôle pour lutter contre le réchauffement planétaire. Ce nouvel accord-cadre est destiné à remplacer le Protocole de Kyoto, qui ne contraint que les seules nations développées à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Les délégués des 196 Parties se réunissent à Bonn *, Allemagne, jusqu'au 23 Octobre 2015, pour la dernière session de négociation avant COP21. Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et président entrant COP21, a rencontré les chefs de délégation. (Photo (c) Cop21) Les négociateurs avaient prévu d’ouvrir lundi les dernières discussions de travail sur une première ébauche, mais de nombreux pays en développement ont exprimé leur opposition à ce texte, qui a donc été révisé mardi. La nouvelle ébauche contient des provisions réclamées par les nations en développement, et notamment un soutien financier des pays développés à la réduction des émissions polluantes. Les négociateurs ont ensuite discuté des moyens à mettre en œuvre pour réduire les émissions et fournir les fonds nécessaires, ainsi que d’autres questions en suspens. NHK FRENCH 21/10/2015
  8. Sydney - Un séisme de magnitude 7,3 s'est produit mercredi au large de l'archipel du Vanuatu, dans l'océan Pacifique, mais aucune menace de tsunami n'a été détectée et aucun dégât signalé, ont annoncé l'Institut américain de géologie (USGS) et des sismologues. EQForecaster 20/10/2015 L'épicentre du séisme a été localisé à une profondeur de 131 km et à 335 km de la capitale Port Vila, a précisé l'USGS. Sur la base de toutes les données disponibles, aucun tsunami (...) n'est attendu, a indiqué pour sa part le centre d'alerte spécialisé du Pacifique. Le séisme a sûrement été ressenti, mais il est peu probable qu'il ait créé des dégâts, a déclaré le sismologue Dan Jackson à l'AFP. Il a expliqué que la région de Vanuatu avait connu 27 tremblements de terre dépassant la magnitude 7 ces 20 dernières années. Des séismes de ce genre sont communs par là-bas. La région autour de Vanuatu et des îles Salomon est la plus sismique de la planète, selon M. Jackson. L'archipel aux 80 îles, l'un des pays les plus pauvres de la planète, est situé sur la ceinture de feu du Pacifique, où la collision de plaques tectoniques cause de fréquents séismes et une importante activité volcanique. Romandie 21/10/2015
  9. Les pommes produites de façon conventionnelle sont pleines de pesticides. Selon Greenpeace, 83% des échantillons qu'elle a récoltés en Europe en contiennent. En Suisse, les valeurs limites légales sont respectées, mais des effets sur la santé ne peuvent être exclus. L'organisation écologiste a acheté 126 échantillons de pommes dans des supermarchés. Aucun pesticide n'a été retrouvé dans les pommes bio, mais le laboratoire indépendant qui les a analysés en a découvert dans la plupart des pommes conventionnelles vendues. Environ 60% des fruits étaient contaminés par deux, voire plus, de ces substances chimiques. Selon Greenpeace, les pommes produites de façon conventionnelle sont pleines de pesticides. Photo d'illustration : Stand de pommes sur le marché international de Rungis. Myrabella ccby-sa4.0 En Suisse, Greenpeace s'est procuré des échantillons chez Aldi, Coop, Lidl et Migros. Résultat, une moyenne de presque deux sortes (1, de pesticides a été découverte. L'échantillon acheté à la Migros était le plus contaminé avec différents résidus. Mais Coop est également épinglé. Le produit chimique THPI - une substance de dégradation du fongicide captan - a été retrouvé dans les pommes pour enfants Jamadu. "L'utilisation élevée de pesticides dans l'agriculture industrielle affecte la biodiversité, menace notre santé et lègue un cocktail chimique dans nos aliments", critique Philippe Schenkel, chargé de la campagne "Agriculture" à Greenpeace Suisse, cité dans le communiqué. L'utilisation actuelle de pesticides a d'ores et déjà "de graves effets négatifs" sur la biodiversité et menace notre écosystème, telle la pollinisation. Pour enrayer ce phénomène, il faut faire une croix sur l'agriculture intensive et les produits chimiques. Comme de nombreux fruits ou légumes issus de l'agriculture conventionnelle et intensive, la pomme peut contenir (généralement en quantité minime) des résidus de produits de synthèse ou pesticides. Avec l'emploi de méthodes de protections naturelles, certaines applications de pesticides ont pu être réduites. Mais généralement jusqu'à 30 applications phytosanitaires, de synthèse ou biologiques, sont effectuées. D'autres produits de synthèse sont également utilisés en post-récolte, comme le SmartFresh, inhibiteur de maturité appliqué en chambre froide. La pomme est généralement moins affectée par les pesticides que d'autres fruits, tels le raisin ou la fraise. La législation européenne impose par exemple un délai de rigueur entre le dernier traitement et la mise sur le marché pour favoriser l'élimination des produits de traitement. On recommande de bien laver l'enveloppe extérieure des pommes non issues de l'agriculture biologique avant de les consommer, mais il est plus prudent de peler les pommes car les produits toxiques s'accumulent dans et sous la peau... Tout comme les vitamines que l'on retrouve en plus grande quantité dans la peau... ! Wikipedia Romandie 21/10/2015
  10. Un professeur de chimie a mis au point un revêtement révolutionnaire. Il se fournit dans les décharges des grandes villes. Des routes en plastique ? L'idée peut faire sourire, elle est pourtant bien réelle. Cette route se trouve dans la ville de New Delhi en Inde. À première vue, cette route est une route comme les autres, pourtant elle contient 10% de plastique recyclé. Pour les utilisateurs, c'est difficile à croire. "Du plastique, non c'est du bitume", affirme l'un d'entre eux au micro de France 2. En Inde, un scientifique a mis au point des routes en plastique recyclé Rajagopalan Vasudevan, ingénieur et chimiste, a réalisé cette route. Pour lui au contraire, la différence saute aux yeux. "Vous pouvez voir ici, c'est très solide, la route est toujours intacte sept/huit ans après sa construction. Les bords ne sont pas abîmés. Quand les véhicules passent sur une route, les bords s'érodent, mais pas dans ce cas. Cela prouve la solidité de la route et elle tiendra encore plusieurs années", explique l'ingénieur. Avec le plastique, l'eau s'infiltre moins, le revêtement est plus résistant et en plus c'est moins cher. Tout a commencé par un choc. En Inde, 15 000 tonnes de plastique sont jetées chaque jour. Rajagopalan Vasudevan a cherché comment transformer le problème en solution. Dans son laboratoire, le professeur met au point une recette. Il lui a fallu 40 tentatives pour trouver le dosage précis de plastique à incorporer au bitume et au gravier... ----->J'espère que de telles routes ne se retrouveront pas partout... Car compte tenu des spécifités décrites, elles étouffent encore plus la terre sur laquelle elles sont construites... Et en période d'importantes pluies, le fait d'être quasi-imperméables pourraient les rendre dangereuses... Francetv info 20/10/2015
  11. La baisse des eaux de la rivière Grijalva a récemment mis à jour un temple vieux de 450 ans. Frappée par la sécheresse, la rivière Grijalva, au Mexique, a perdu jusqu'à 25 mètres de profondeur. Une baisse des eaux qui a récemment mis à jour une église du XVIème siècle, comme on peut le voir dans cette vidéo YouTube datée du 5 octobre. L'absence de pluies dans le sud du Brésil, depuis plusieurs mois, a fait émerger le temple de Quechula, une église vieille de 450 ans. Azteca Noticias 5/10/2015 Ce temple était immergé à près de 30 mètres sous l'eau après la construction d'un barrage dans les années 1960, selon le Latin Times (en anglais). Le temple de Quechula, bâti au temps de l'évangélisation espagnole par Bartolomé de las Casas, missionnaire et prêtre dominicain, avait été abandonné après une épidémie de peste qui avait dévasté la région en 1776. Francetv info 19/10/2015
  12. Dans un village de la Somme, on utilise désormais des canards pour améliorer la sécurité routière. Tous les jours, matin et soir, les canards s'évadent de leur mare à Tilloy-lès-Conty (Somme). Ils ont un petit plaisir : investir la route principale du village et bloquer les automobilistes. Dans une ligne droite, la mairie a constaté des excès de vitesse jusqu'à 118 km/h. Cherchant une solution, elle a choisi les canards plutôt que les classiques dos d'âne et assimilés. Sécurité routière : des canards pour remplacer les dos d'âne "Vous savez que c'est quelque chose qui est très cher", explique Nicolas Portois, maire de Tilloy-lès-Conty. Les canards ont été offerts en mai dernier. Selon le maire, ils remplissent très bien leur rôle pédagogique. "La première semaine qu'ils ont été installés, on a eu un jeune canard écrasé. La personne ne recommencera plus", poursuit le maire au micro de Fance 3. Les défenseurs des animaux désapprouvent. Des panneaux "attention aux canards" seront bientôt installés. Mais les oiseaux ne sont pas toujours sur la route. Ils font également le bonheur des habitants. Le même dispositif fonctionne dans une commune de l'Oise depuis deux ans. Contre l'insécurité routière, de plus en plus de villages appellent les canards à la rescousse. fRANCETV INFO 19/10/2015
  13. Les apiculteurs exigent une prolongation du moratoire sur l'utilisation de trois insecticides du groupe des néonicotinoïdes, qui se termine à la fin de cette année. Ils souhaitent des analyses approfondies de l'impact de ces produits sur l'environnement. Depuis deux ans, les semences de colza et de maïs ne peuvent plus être traitées préventivement avec les trois néonicotinoïdes que sont l'imidaclopride, la clothianidine et le thiametoxame. Ces trois types d'insecticides sont soupçonnés de contribuer à la mort des abeilles, rappelle apisuisse dans un communiqué diffusé mardi. "Deux des produits phytosanitaires actuellement interdits nuisent considérablement aux reines", précise Benjamin Dainat du service sanitaire agricole, cité dans le communiqué. Et une ruche sans reine, c'est une ruche en grand danger de disparition. Les apiculteurs étayent leurs propos en s'appuyant sur une étude parue à la mi-octobre. Au cours de leurs expériences, des chercheurs de l’Institut de la santé de l’abeille de l’Université de Berne, d’Agroscope et de l’Université d’Acadie (Canada) ont découvert que deux insecticides du groupe des néonicotinoïdes pouvaient nuire à la fécondité des reines d'abeilles. "La recherche a besoin d’une prolongation du délai pour clarifier d’autres effets indésirables sur les abeilles mellifères et sauvages", estime le conseiller national Bernhard Guhl (PBD/AG), président de l’interprofession apisuisse. Les apiculteurs ont informé le conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann par écrit. Romandie 20/10/2015
  14. Paris - L'essor du gaz et du pétrole de schiste, qui a révolutionné le paysage énergétique américain, ne restera pas confiné aux seuls Etats-Unis, a affirmé mardi Jean-Louis Schilansky, président du Centre hydrocarbures non conventionnels (CHNC). La question est de savoir si ce phénomène restera un phénomène purement nord-américain. Franchement, je ne le crois pas, a déclaré M. Schilansky au cours d'une conférence de presse. Avant : une forêt. Après... les dégâts occasionnés par l'exploitation des sables bitumineux. Photo meteopolitique Le gaz de schiste, avec ses avantages (...) par rapport au charbon, sera un élément clé de l'approvisionnement du monde en énergie, dont les besoins sont croissants, a-t-il ajouté. Les Etats-Unis ont produit 4,2 millions de barils par jour (Mbj) de pétrole de schiste en 2014, un niveau en décroissance depuis mi-2015 en raison d'une chute de deux tiers de l'activité de forage, causée par le fort repli des cours du pétrole autour de 50 dollars le baril, le seuil moyen de rentabilité de la production de brut non conventionnel. Cette diminution sera probablement de l'ordre de 300.000 à 500.000 barils pour 2016, a prédit M. Schilansky, évoquant la grande réactivité du secteur à l'environnement prix. Les ressources du pays sont estimées à 78 milliards de barils pour le pétrole, l'équivalent de 10 ans de la consommation américaine, et à 17.000 milliards de mètres cubes pour le gaz de schiste, soit plus de 20 ans de consommation. Aujourd'hui, pétrole et gaz de schiste, au niveau du développement et au niveau de la production, c'est fondamentalement nord-américain. (...) Il y a environ 100.000 puits de production aux Etats-Unis et 20.000 au Canada. Dans tout le reste du monde, il y a moins de 1.000 puits, et probablement entre 500 et 1.000, a pointé M. Schilansky. Deux autres pays sont actuellement engagés dans la production d'hydrocarbures non conventionnels: l'Argentine et la Chine. Leur objectif est d'accroître leur indépendance énergétique ou de remplacer le charbon par du gaz, moins polluant dans la production d'électricité. ----->Franchement saccager forêts et environnement pour 10 ou 20 ans d'énergie cela ne vaut pas la peine... Ca peut paraître long 10 ou 20 ans à l'échelle humaine, mais à l'échelle de la terre c'est très court ! Et les dommages occasionnés seront pour certains irréversibles ! Alors à nous de nous orienter sur une consommation d'énergie rationnelle à partir de l'énergie renouvelabe. STOP à l'exploration et l'exploitation de ces sources les plus polluantes !!! Romandie 20/10/2015
  15. Bruxelles - L'Union européenne (UE) est en bonne voie pour atteindre, voire dépasser, son objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 20% d'ici 2020, s'est félicité mardi le commissaire en charge de l'Action pour le climat, Miguel Arias Canete. Entre 1990 et 2014, l'UE a réduit ses émissions de 23%, selon des chiffres tirés du rapport de l'Agence européenne pour l'environnement (AEE) publié mardi, tandis que la croissance économique européenne atteignait 46% sur la même période. Une représentation du cycle du carbone vue par la NASA. Image (c) NASA / Nasa Earth Observatory Nous avons montré que protection du climat et croissance économique peuvent aller de pair, a observé M. Canete, soulignant les politiques robustes de l'UE en la matière, en particulier sur l'augmentation de la part des énergies renouvelables. Les efforts déployés par l'Europe pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et investir dans l'efficacité énergétique et dans les énergies renouvelables ont produit des résultats concrets, a affirmé de son côté le directeur de l'AEE, Hans Bruyninckx. Les premières estimations pour 2014 montrent une chute de 4% des émissions de gaz à effet de serre par rapport à 2013, en partie à la faveur de températures exceptionnellement douces. Les dernières projections font apparaître que les 28 Etats membres de l'UE s'orientent vers une baisse de 24% d'ici 2020 grâce aux mesures déjà en vigueur, et de 25% si on prend en compte les mesures déjà prévues. M. Bruyninckx a toutefois averti que quatre Etats membres pourraient passer à côté de leurs objectifs nationaux pour 2020: la Belgique, l'Irlande, le Luxembourg et l'Autriche. La prochaine étape est de se concentrer sur les objectifs pour 2030, soit une réduction de 40%, a avancé M. Canete. Les projections de l'AEE montrent que le rythme de baisse sera plus lent après 2020, ramenant les émissions à un niveau situé entre -27% (dans le cadre des mesures déjà en vigueur) et -30% (en prenant en considération les mesures supplémentaires déjà prévues). Le rapport révèle que pour atteindre nos objectifs à plus long terme, fixés pour 2030 et 2050, il est nécessaire de modifier fondamentalement les modes de production et de consommation énergétique en Europe, a estimé M. Bruyninckx. La réforme du marché européen du carbone en est un élément-clé, a précisé M. Canete dans son intervention devant la presse à Bruxelles. Romandie 20/10/2015
  16. Paris (awp/afp) - EDF a officiellement demandé au ministère de l'Energie d'étendre de 36 mois, soit jusqu'au 11 avril 2020, le délai de mise en service de l'EPR de Flamanville, dans une lettre consultée par l'AFP, où il s'engage aussi à étudier "l'unique hypothèse" de la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim. Selon le décret d'autorisation de création de l'EPR de Flamanville (Manche) adopté le 11 avril 2007, EDF avait un délai de dix ans pour mettre en service sa centrale nucléaire, mais l'électricien a reporté à fin 2018 son entrée en fonctionnement. Il devait donc demander au gouvernement une extension du délai prévu dans ce décret, chose faite le 9 octobre dans une lettre signée de son PDG, Jean-Bernard Lévy. Une demande dont la ministre de l'Energie Ségolène Royal "accuse réception" dans sa réponse à l'électricien. "Ce nouveau délai permet de disposer d'une marge en cas d'aléa ne relevant pas directement du pilotage opérationnel du projet et d'éviter ainsi, le cas échéant, une nouvelle demande de modification du décret", explique le PDG d'EDF. Avant d'effectivement commencer à produire de l'électricité, l'EPR devra également obtenir l'autorisation de l'Autorité de sureté nucléaire (ASN). EDF a remis son dossier le 19 mars à l'autorité, qui a demandé en juin qu'il soit complété. Par ailleurs, pour respecter le plafond de capacité de production nucléaire fixé dans la loi sur la transition énergétique, EDF s'engage "à étudier l'unique hypothèse de la fermeture des deux réacteurs 900 MW (mégawatts) de Fessenheim" (Haut-Rhin), excluant d'examiner d'autres fermetures éventuelles. "Il conviendra que le dépôt effectif de cette demande ne dépasse pas l'échéance de la fin du mois de juin 2016", répond Ségolène Royal, confirmant ainsi sa volonté de voir le processus engagé l'an prochain pour une fermeture "effective en 2018". La loi de transition énergétique prévoit que la capacité du parc nucléaire français soit désormais plafonnée à 63,2 gigawatts, soit la puissance actuelle des 58 réacteurs (19 centrales) qu'il comprend. Ce plafond signifie qu'EDF ne pourra pas mettre en service de nouveaux réacteurs sans en arrêter d'autres. La fermeture de la plus ancienne centrale nucléaire française est un engagement du président de la République François Hollande. Selon une source proche du dossier, la modification du décret de création de l'EPR interviendra "plutôt au second semestre 2016", car elle dépend de la promulgation des décrets liés à la loi sur la transition énergétique. EDF devra donc s'engager sur la fermeture de Fessenheim avant d'avoir formellement gain de cause sur Flamanville, un chantier qui accumule les retards et les surcoûts. L'électricien a lancé également officiellement, dans sa missive, les "discussions" avec l'Etat sur "le volet indemnitaire du dossier". Le groupe estime qu'il est en droit de réclamer à l'Etat des indemnités pour compenser cette fermeture, contrainte par la loi, de ses deux réacteurs alsaciens. Selon un rapport parlementaire publié en 2014, le coût global de la fermeture de la centrale de Fessenheim s'établirait à quelque 5 milliards d'euros, dont 4 milliards d'indemnisation pour son exploitant EDF. Un montant qui avait été jugé "farfelu" par Ségolène Royal. ----->Personnellement, je trouve anormal qu'EDF exige une compensation financière pour la fermeture de la centrale de Fessenheim... dans la mesure où la centrale fermerait en 2018, soit 40 après le début de son exploitation commerciale en 1978. Délai qui est totalement conforme aux prévisions de durabilité de la centrale lors de sa construction ! Je ne vois pas où se trouve le manque à gagner puisqu'elle aura fonctionné durant le délai prévu... Sachant, en plus, que certains aspects techniques ne sont plus aux normes suite aux leçons tirées par la catastrophe de Fukushima ! C'est comme si j'avais acheté un matériel amortissable en 10 ans et qu'à l'issue de cette période je cherche à le revendre quasiment le même prix que lors de son achat pour me dédommager du capital investi au départ. Romandie 20/10/2015
  17. Nations unies (Etats-Unis) - Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a souhaité mardi que le futur gouvernement canadien issu des élections joue un rôle déterminant pour assurer le succès de la conférence climatique de Paris. Une usine de traitement des sables bitumineux, en Alberta Photo : PC/Jeff McIntosh / ici radio-canada Le Canada fait partie du Groupe des sept et à ce titre, il a un rôle particulier à jouer pour donner une impulsion sur les questions de changement climatique, a estimé le porte-parole adjoint de l'ONU Farhan Haq. Le secrétaire général, a-t-il ajouté, espère et souhaite que la Canada joue ce rôle, et qu'il joue en particulier un rôle très utile et décisif dans la conférence (climatique de Paris) en décembre. Largement battus par les libéraux de Justin Trudeau aux élections législatives lundi, les conservateurs de Stephen Harper avaient décidé en 2011 de sortir le Canada du Protocole de Kyoto, jugeant ses objectifs irréalistes. Avant : une forêt. Après... les dégâts occasionnés par l'exploitation des sables bitumineux. Photo meteopolitique Les trois mandats des conservateurs, au pouvoir depuis 2006, ont aussi coïncidé avec l'essor de l'industrie des sables bitumineux d'Alberta (ouest), pétrole dont l'extraction est considérée comme la plus polluante. Les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté de 18% depuis 1990 au Canada. Pressé par ses partenaires internationaux, M. Harper avait annoncé au printemps que le Canada se présenterait à la conférence de Paris avec un objectif de réduction de 30% de ses émissions d'ici 2030 par rapport à 2005. Romandie 20/10/2015
  18. C'est pour son 44e anniversaire, le 4 juillet 2015, que Koko a eu le droit d'adopter deux chatons. Rompu au langage des signes, ce singe est capable d'utiliser 1000 mots et en comprend 2000. Koko est devenue célèbre en démontrant au monde entier que les gorilles sont capables d'apprendre le langage des signes. Pour le 44e anniversaire de la gorille, son "institutrice", Penny Patterson, a décidé de lui offrir de quoi apaiser son instinct maternel : Koko a pu adopter deux chatons. C'est avec une douceur infinie que la femelle manipule les petits demandant même à ce qu'on lui en dépose un sur la tête ! Nul doute que ces chatons ne seront pas malheureux avec une maîtresse aussi bienveillante... Un documentaire sur Koko. 42lueshi42 1/7/2015 Sciences et avenir 20/10/2015
  19. Des chercheurs de l'université de Berne et de Sussex viennent de démontrer le goût des abeilles pour la caféine et son impact sur leur communication. Une étude parue dans la revue Current Biology révèle que les plantes peuvent berner les abeilles sur la qualité de leur nectar. Leur secret ? La caféine. Abeilles géantes en train de ubtiner (Apis dorsata). Dr. Farooq Ahmad/ICIMOD CCBY-SA3.0 En temps normal, cette substance - naturellement contenue dans les végétaux - constitue un mécanisme de défense naturelle pour la plante. Elle fait fuir ses insectes prédateurs, entraînant leur mort ou leur paralysie. Un tel sort funeste est néanmoins exclu pour l'abeille qui résiste parfaitement à l'attaque chimique en raison de son seuil de tolérance... Néanmoins, la dose de caféine est suffisante pour modifier le comportement de la butineuse. Mieux encore, l'insecte sous influence recommande à ses congénères la plante ainsi dénichée. Une étude de chercheurs de l'université du Sussex nous apprend ainsi que la caféine aiderait les abeilles à mieux se souvenir des plantes nourricières en influençant le circuit cérébral de la récompense. Résultat : leur préférence se porte très nettement pour les nectars caféinés. De plus, on observe que la "danse" communicative des abeilles est plus active, permettant à leurs congénères de mieux trouver l'emplacement du festin (par des indications sur la distance et la direction). Les chercheurs ont ainsi relevé pas moins de 88% d'abeilles "danseuses" sur le nectar caféiné comparativement à 67% pour des nectars non caféinés. Ce qui multiplierait par quatre le nombre de butineuses recrutées lors de la "danse" ! Cette étude de 2015 fait d'ailleurs écho à celle selon laquelle la caféine dope la mémoire des abeilles, "les rendant plus efficaces pour la pollinisation" (Auteur de l'étude Geraldine Wright, une neuroscientifique à l'Université de Newcastle en Angleterre - publiée en ligne le 7 Mars 2013 dans la revue Sciences. Les chercheurs avaient alors constaté que les butineuses "étaient trois fois plus aptes à se souvenir du parfum des fleurs et retourner vers elles que les insectes qui avaient consommé seulement de l'eau sucrée". De quoi relancer la question de l'impact de la caféine sur le cerveau humain mais également de comprendre que "les habitudes et les préférences des abeilles pourrait nous aider à trouver les moyens de préserver et de faire croître les populations de ces insectes en déclin pour protéger notre secteur agricole et nos écosystèmes". Sciences et avenir 19/10/2015
  20. Oslo (AFP) - Oslo va bannir les voitures de son centre-ville d'ici à 2019 dans le cadre de mesures visant à diviser de moitié ses émissions de gaz à effet de serre, a indiqué la nouvelle coalition qui s'apprête à diriger la capitale norvégienne. Celle-ci va aussi retirer ses investissements du secteur des énergies fossiles, ce qui en fait la première capitale au monde --a fortiori d'un pays producteur d'hydrocarbures-- à annoncer un tel désengagement, selon les défenseurs de l'environnement. Ces derniers s'en félicitent avant la conférence sur le climat organisée à Paris du 30 novembre au 11 décembre. Ces mesures figurent dans la plateforme présentée lundi par le parti travailliste et ses alliés, la Gauche socialiste et les écologistes, vainqueurs des élections municipales du 14 septembre après près de deux décennies de règne de la droite. L'interdiction d'ici à 2019 des voitures particulières à l'intérieur du périphérique couvrira une zone où, selon le journal Verdens Gang (VG), ne résident qu'un gros millier d'habitants mais où travaillent environ 90.000 personnes. Les modalités n'ont pas encore été arrêtées mais le projet inquiète d'ores et déjà les commerçants, préoccupés par le sort des centres commerciaux du centre-ville. La nouvelle équipe s'est fixé l'objectif de réduire les émissions municipales de gaz à effet de serre de 50% en 2020 par rapport à 1990. "La municipalité d'Oslo va retirer tous ses investissements des entreprises actives dans les énergies fossiles", a déclaré la représentante écologiste Lan Marie Nguyen Berg lors d'une conférence de presse. Le fonds de pension de la ville, qui pèse environ 8 milliards d'euros, a déjà annoncé en mars son retrait du charbon --à l'instar du fonds souverain du pays-- mais ce désengagement devrait aussi désormais concerner le pétrole et le gaz naturel. "Nous sommes extrêmement heureux de voir que, quelques semaines avant le sommet de Paris, le nouveau conseil municipal d'Oslo prenne une décision courageuse et devienne la première capitale au monde à choisir de sortir de toutes les énergies fossiles", a réagi le président de l'ONG norvégienne The Future in Our Hands, Arild Hermstad. "C'est un symbole fort quand la capitale d'un pays producteur de pétrole dit non aux investissements dans les énergies fossiles", a-t-il ajouté. Aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en Australie et en Nouvelle-Zélande, certaines villes se sont aussi déjà jointes à la campagne grandissante contre ces énergies à l'origine du réchauffement climatique. Sciences et avenir 19/10/2015
  21. Berlin (AFP) - Greenpeace a confirmé mardi son intention de reprendre les actifs allemands dans le charbon du suédois Vattenfall pour les démanteler d'ici 2030, une initiative vraisemblablement sans grande chance de succès toutefois puisque l'ONG refuse de mettre la main à la poche. Greenpeace (en suédois), qui avait fait savoir début octobre être sur les rangs pour reprendre ces actifs situés à la frontière germano-polonaise et dont Vattenfall souhaite ardemment se défaire, va soumettre ce mardi à Citigroup, banque qui accompagne la vente, son plan officiel de reprise, a déclaré lors d'une conférence de presse à Berlin Annika Jacobson, présidente de la branche suédoise de l'organisation écologiste. La mine de lignite à ciel ouvert de Welzow, dans l'est de l'Allemagne, appartenant au groupe énergétique public suédois Vattenfall, le 18 août 2014 (c) Afp Ce plan prévoit la création d'une fondation qui reprendrait les actifs de Vattenfall Allemagne, à savoir des mines de lignite et plusieurs centrales électriques fonctionnant au charbon. Cette fondation "s'assurera que la lignite reste enfouie et que les activités soient démantelées le plus vite possible, mais sans mettre en péril les structures sociales et l'approvisionnement énergétique", au plus tard d'ici 2030, a expliqué Mme Jacobson. Greenpeace entrevoit "de nombreuses potentialités et possibilités" pour cette région de la Lusace, dont Vattenfall est l'un des plus gros employeurs et le tissu économique très ténu. Supervisée par la fondation, la reconversion de la région doit être "un processus participatif", selon l'ONG. Le plan prévoit que Vattenfall lui-même, 100% aux mains de l'Etat suédois, apporte le capital pour constituer la fondation, et que les coûts de reconversion et de démantèlement des centrales et des mines, estimés à 2 milliards d'euros, soient supportés par la Suède et les pouvoirs publics allemands - l'Etat fédéral et les deux Etats régionaux concernés, le Brandebourg et la Saxe. "Il faut une volonté politique des gouvernements", a plaidé Mme Jacobson, mais les chances ne sont pas mauvaises pour cela, estime-t-elle, étant donné que "le contribuable devrait passer à la caisse de toute façon pour cela", du fait des coûts pour la santé et le climat de l'exploitation du lignite. "Les coûts pour la société seraient de loin supérieurs à n'importe quel bénéfice qu'un opérateur pourrait faire" en continuant à faire marcher les mines et les centrales, argue l'ONG, qui en appelle au sens des responsabilités des pouvoirs publics. Vattenfall avait indiqué vouloir au moins prendre en considération l'intérêt de Greenpeace, mais le modèle proposé est peu susceptible de susciter l'enthousiasme du groupe ni des responsables politiques allemands, qui ont promis de soutenir le maintien de l'emploi dans la Lusace. Deux autres candidats sont supposément sur les rangs, les groupes d'énergie tchèques CEZ et EPH. Sciences et avenir 20/10/2015
  22. Paris (AFP) - Neuf véhicules diesel sur 10 "ne respectent pas les nouvelles normes anti-pollution", a assuré mardi Delphine Batho, rapporteure de la mission d’information sur le diesel à l'Assemblée nationale. "Il ne faut pas mettre tous les constructeurs dans le même panier", a souligné l'ex-ministre PS de l'Ecologie sur LCP, estimant qu'"il y a dans l’affaire Volkswagen quelque chose de très grave qui est un crime contre la santé publique, avec préméditation, une tromperie, une tricherie". Delphine Batho, le 24 août 2013 à La Rochelle (c) Afp Mais c'est aussi "l’ensemble d’un secteur industriel qui est ébranlé, parce que, au travers de cette affaire Volkswagen, tout le monde a en quelque sorte découvert une information qui n’était pas complètement nouvelle, c’est-à-dire que les nouvelles normes de pollution des véhicules en réalité ne sont pas respectées, non pas de façon délibérée comme l’a fait Volkswagen, mais parce que les tests ne sont pas faits en conditions réelles de conduite", a-t-elle poursuivi. "On a par exemple 9 véhicules diesel sur 10 qui ne respectent pas les nouvelles normes anti-pollution", a -t-elle assuré. Sciences et avenir 29/9/2015 La députée des Deux-Sèvres a expliqué que la mission d'information sur le diesel allait "examiner les conséquences sociales et économiques pour tout un secteur industriel, celui de l’automobile qui représente 200.000 salariés en France". Dans un entretien au Parisien-Aujourd'hui en France de mardi, Mme Batho assure que "ce n'est pas une mission pour enterrer le problème, mais bien pour trouver des solutions". Sciences et avenir 20/10/2015
  23. Tokyo (AFP) - Le gouvernement japonais a annoncé mardi que la leucémie d'un travailleur de la centrale accidentée de Fukushima était attribuable aux radiations reçues sur le site nucléaire, une première reconnaissance officielle depuis le désastre atomique survenu il y a quatre ans et demi. "Ce cas remplit les conditions" pour la reconnaissance, a expliqué un fonctionnaire du ministère de la Santé lors d'une conférence de presse à Tokyo. Jusqu'à présent, même si d'autres ex-ouvriers du site Fukushima Daiichi, saccagé par le tsunami du 11 mars 2011 dans le Nord-Est, ont pu souffrir d'un cancer, c'est la première fois que l'exposition à la radioactivité sur le site est officiellement mise en cause dans le déclenchement de la maladie. Le taux de radiation d'un travailleur à la centrale nucléaire de Fukushima est contrôlé le 20 février 2012 avant son entrée dans les installations (c) Afp L'ex-ouvrier était trentenaire lorsqu'il a travaillé d'octobre 2012 à décembre 2013 à la centrale Fukushima Daiichi. Aujourd'hui âgé de 41 ans selon les médias, il a aussi passé plusieurs mois auparavant sur un site nucléaire différent, a précisé le ministère. "Il s'agit d'un travailleur d'une entreprise intervenant à Fukushima mais non d'un employé de Tokyo Electric Power (Tepco)", a indiqué à l'AFP un porte-parole de cette compagnie exploitante de la centrale. "Nous rassemblons les informations mais ne faisons pas de commentaire pour le moment", a-t-il ajouté. Outre cette première reconnaissance, trois cas sont toujours en cours d'examen, a précisé le ministère, qui avait précédemment écarté plusieurs autres dossiers soumis par d'ex-travailleurs. Trois des six réacteurs de la centrale Fukushima Daiichi étaient entrés en fusion quelques heures après le raz-de-marée meurtrier qui a ravagé la côte nord-est de l'archipel en mars 2011 et provoqué la mort de quelque 18.500 personnes. Des explosions d'hydrogène s'étaient ensuite produites, détruisant des bâtiments du site et de très importantes quantités d'éléments radioactifs se sont échappées. Les travailleurs se sont relayés quotidiennement sur place depuis pour reprendre le contrôle des installations, mettre en place des moyens d'urgence afin d'arroser et refroidir les réacteurs, retirer des détritus contaminés, tenter de gérer les centaines de milliers de tonnes d'eau radioactive et préparer le démantèlement. Officiellement, si plusieurs centaines de personnes sont mortes de la dégradation de leurs conditions de vie après l'évacuation soudaine de la région de Fukushima, aucune n'est décédée en raison de son exposition aux radiations dues à cette catastrophe atomique, la pire dans le monde depuis celle de Tchernobyl (Ukraine) en 1986. Même la mort par cancer de celui qui était directeur de la centrale au moment de l'accident, Masao Yoshida, n'est officiellement pas liée aux radiations reçues à ce moment. M. Yoshida, décédé en juillet 2013, était présent à Fukushima Daiichi au moment du drame et a oeuvré d'arrache-pied sur le site pendant les six mois suivants. Le cas reconnu mardi est ainsi le premier concernant l'accident de Fukushima même si, dans le passé, les cancers de 13 travailleurs du secteur nucléaire (non impliqués dans les travaux à Fukushima) avaient été attribués à une exposition aux radiations. "C'est une décision qui fera date du point de vue des droits des travailleurs", a commenté Shinzo Kimura, de l'Université de médecine Dokkyo, qui s'attend à beaucoup d'autres. Plusieurs milliers de travailleurs sur les près de 45.000 étant intervenus sur le site ont en effet reçu des doses pouvant potentiellement entraîner un cancer, selon les critères des autorités et les chiffres d'exposition publiés par Tepco. "C'est un coup dur pour l'Agence internationale de l'énergie atomique qui a jugé en septembre que peu d'effets sur la santé étaient à redouter de la catastrophe de Fukushima", a renchéri l'association écologiste Greenpeace. Concernant le grand public, des examens ont été pratiqués notamment sur les plus de 300.000 enfants de moins de 18 ans qui résidaient en 2011 dans la préfecture de Fukushima. Plus de 100 cas de cancer de la thyroïde avérés ou fortement soupçonnés ont jusqu'à présent été détectés. Toutefois, selon les experts impliqués dans cette surveillance, il est difficile de les attribuer aux effets de Fukushima du fait de l'absence de base de référence antérieure concernant la fréquence de ce type de pathologie sur les adolescents de la région et compte tenu des délais jugés trop courts entre l'accident et l'apparition de ces cas. Sciences et avenir 20/10/2015
  24. Tours (AFP) - L'expansion du frelon asiatique en Europe devrait prochainement marquer le pas: les colonies comptent trop de mâles et pas assez d'ouvrières en raison de leur faible diversité génétique, selon des chercheurs de l’institut de recherche sur la biologie de l'insecte (IRBI) de l'université François Rabelais de Tours/CNRS). Eric Darrouzet, chercheur au sein de l’IRBI et coordinateur du projet. - (Photo NR, Hugues Le Guellec) / la nouvelle république Selon les chercheurs, les frelons asiatiques en Europe souffrent d'un "phénomène de dépression de consanguinité" en raison de "l'introduction initiale d'un faible nombre de reines en France", lors de l'arrivée accidentelle de l'espèce sur le continent européen vers 2004. Ils sont arrivés à cette conclusion en analysant plusieurs colonies de frelons collectées tout le long de l'année entre 2012 et 2014. "Comme pour les colonies de guêpes et de frelons européens, celles du frelon asiatique (Vespa velutina nigrithorax) passent par deux stades au cours de l'année: du printemps à la mi-août, des ouvrières sont produites et agrandissent le nid, puis de fin août à décembre des reproducteurs apparaissent (mâles et futures reines)", expliquent-ils dans un communiqué. Cependant, ont observé les chercheurs de l'université de Tours, "68 % des colonies analysées produisaient des mâles lors de la première période, alors que seules des ouvrières devraient être présentes". "Une analyse génétique a démontré que leur production était liée à une perte de diversité génétique chez cette espèce, suite à l'introduction initiale d'un faible nombre de reines en France". "Comme les mâles ne participent pas aux activités au sein des colonies, cette production de mâles précoces à la place d'ouvrières pourrait ralentir la croissance des colonies et à terme limiter l’expansion de cette espèce invasive", estiment les chercheurs. Depuis son introduction accidentelle en France, le frelon asiatique envahit l'Europe. Outre le danger que représente ses piqûres pour l'être humain, le frelon asiatique s'attaque aux abeilles pour les dévorer et a certainement un impact sur la biodiversité en tant que prédateur généraliste. Sciences et avenir 19/10/2015
  25. Londres (AFP) - Le prince William a lancé un appel à la Chine pour qu'elle boycotte l'ivoire et d'autres produits d'origine animale sauvage très prisés par les Chinois en médecine ou comme trophées. A la veille de la visite d'Etat de quatre jours du président chinois Xi Jinping au Royaume-Uni, qui débute mardi, le prince William a enregistré un message à destination du show télévisé populaire chinois "Let's talk" (Parlons). (version courte) The Royal Family Channel 19/10/2015 "Pendant les 33 années qui se sont écoulées depuis ma naissance, nous avons perdu environ 70% des effectifs d'éléphants d'Afrique. Sur ceux qui restent, 20.000 sont tués chaque année, soit 54 par jour. A ce rythme, les enfants nés cette année, comme ma fille Charlotte, verront les derniers éléphants et rhinocéros sauvages mourir avant leur 25ème anniversaire", rappelle le prince. William, qui occupe la deuxième place dans l'ordre de succession au trône, s'est associé dans sa campagne contre le commerce de l'ivoire à l'ex-star chinoise du basketball Yao Ming et à l'ancien footballeur David Beckham. "Xiexie. Hen gaoxing he ni jianmian" (Merci, je suis content de vous rencontrer), lance-t-il en chinois au début de l'enregistrement. "Je suis absolument persuadé que la Chine peut devenir un leader mondial de la protection de la vie sauvage", dit-il après avoir rappelé que ses propres ancêtres avaient collectionné les trophées, mais que les menaces d'extinction contraignaient à changer les traditions. Sciences et avenir 20/10/2015
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