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Admin-lane

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  1. L'institut Odoxa s'est penchée sur le regard que portent des jeunes Français, âgés de 15 à 30 ans, sur la conférence climat, qui doit débuter à Paris le 30 novembre. Pessimisme ou lucidité ? Près de trois jeunes sur quatre (71%) sont convaincus que la conférence mondiale sur le climat, qui se tiendra du 30 novembre au 11 décembre à Paris, ne parviendra pas à atteindre ses objectifs, indique un sondage* Odoxa dévoilé mardi 29 septembre. Lors de cette COP21, les Etats vont tenter de sceller un accord pour limiter le réchauffement planétaire en deçà de 2°C. Un homme tient une pancarte "Réussir la COP21 est vital" lors du village des alternatives organisé sur la place de la République, le 26 septembre 2015, à Paris. (YANN KORBI / CITIZENSIDE / AFP) Si les sondés, âgés de 15 à 30 ans, semblent s'intéresser à cette conférence, l'acronyme COP21 ne dit toutefois rien à une majorité de sondés. Ainsi, 67% d'entre eux n'en ont "pas du tout" entendu parler et 20% savent "vaguement de quoi il s'agit". Seuls 13% le savent "précisément". Le sondage montre également que peu de jeunes font confiance aux Etats pour faire face aux enjeux du réchauffement : 22% seulement estiment qu'ils sont "à la hauteur des événements en matière de réchauffement climatique". Ils plébiscitent plutôt les associations et les ONG, jugées "à la hauteur" par 53% d'entre eux, avant les citoyens et les entreprises. Une majorité de jeunes sondés (66%) pensent que "nous pouvons encore éviter le pire" en matière climatique. Pour 21%, "il est déjà trop tard, on ne peut plus éviter" un réchauffement de grande ampleur. Enfin, une faible minorité (7%) pense que l'impact du changement climatique "restera acceptable et supportable", quand 5% ne voient pas de liens avec les activités humaines. Parmi les solutions jugées les plus efficaces pour limiter l'emballement du thermomètre, trois recueillent plus de 30% des adhésions : - "Forcer les entreprises à diminuer leurs émissions de CO2 sous peine de sanctions" (39%), - "changer totalement notre mode de vie et prôner la décroissance" (34%) - et "encourager le développement rapide" des nouvelles technologies liées à l'environnement (32%). *Sondage réalisé auprès d'un échantillon représentatif de 1 001 Français âgés de 15 à 30 ans interrogés par internet entre les 7 et 11 septembre. Francetv info 29/9/2015
  2. Bhadla (Inde) - Sous un soleil brûlant, des ouvriers déploient un océan de panneaux solaires dans un désert du nord de l'Inde, illustrant l'effort du gouvernement pour doper l'énergie solaire et montrer sa bonne volonté avant la conférence de Paris sur le climat. L'Inde, qui dépend fortement du charbon pour ses besoins énergétiques, est pressée par la communauté internationale de réduire ses émissions de gaz à effet de serre, dont elle est le troisième émetteur mondial. Mais New Delhi estime que les efforts doivent surtout venir des pays industrialisés dont les émissions de gaz à effet de serre par habitant sont bien supérieures à celles de l'Inde où 300 millions de personnes sont toujours sans électricité. GeoBeastNews 26/9/2013 Mais des moyens bien plus importants seront nécessaires pour atteindre l'objectif de 100.000 mégawatts d'énergie solaire d'ici 2022, contre 20.000 actuellement. M. Modi, qui a favorisé l'émergence du solaire dans son Etat du Gujarat (ouest) veut attirer 100 milliards de dollars d'investissements dans ce domaine. Son gouvernement a promis de faciliter la venue des investisseurs étrangers, en réduisant les obstacles bureaucratiques et en offrant des réductions d'impôts aux groupes intéressés. Nous avons besoin d'argent, souligne Upendra Tripathy, haut responsable au sein du ministère des Energies renouvelables nouvellement crée. Le responsable dément que l'Inde eut agi sous la pression internationale. "Ce n'est pas que l'Inde veuille agir sous la pression. L'Inde estime d'elle-même que c'est bien pour la planète et bien pour le pays", a-t-il dit. Mais en parallèle de ces efforts dans les énergies renouvelables, le gouvernement entend doubler sa production de charbon d'ici 2020 à plus d'un milliard de tonnes afin de satisfaire son économie qui connait une croissance de 7%. L'Inde, qui abrite les cinquièmes plus importantes réserves de charbon dans le monde, produit 60% de son électricité à partir du charbon. Après sa victoire en mai 2014 aux législatives, M. Modi a promis l'électricité pour les millions de pauvres qui ne sont pas reliés à un réseau surchargé. Pour les experts, la dépendance indienne au charbon va être dévastatrice pour l'environnement et le géant asiatique doit limiter ses émissions. "Pour un pays en croissance comme l'Inde, qui va avoir un énorme besoin d'énergie dans les prochaines années, s'appuyer sur le charbon comme ressource première va être catastrophique non seulement pour le pays mais également pour le monde", estime Krishnan Pallassana, directeur pour l'Inde de l'ONG Climate Group. En visite en janvier à New Delhi, Barack Obama a mis la pression sur l'Inde, estimant que la bataille contre le réchauffement climatique serait perdue sans les efforts des pays émergents pour réduire leur dépendance aux énergies fossiles. Mais M. Modi a répliqué en déclarant qu'il ne s'engagerait pas sur un calendrier, en dépit de l'exemple montré par la Chine et les Etats-Unis en novembre qui ont annoncé un pacte commun pour réduire leurs émissions. Les pays développés doivent partager leurs technologies propres et fournir une assistance financière aux pays en développement pour combattre le changement climatique, déclarait M. Modi en septembre lors d'un rassemblement des pays émergents à Delhi. Romandie 29/9/2015
  3. Paris - Le PDG d'EDF, Jean-Bernard Lévy, s'est dit mardi confiant que la cuve du réacteur nucléaire EPR en construction à Flamanville (Manche), où une anomalie a été détectée par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), passera haut la main les essais destinés à démontrer sa résistance. "Nous sommes très confiants sur le fait que la cuve de Flamanville sera bonne pour le service", a déclaré sur BFM Business le dirigeant du géant de l'électricité, détenu à 84,5% par l'Etat français. "Les essais vont se dérouler pendant l'automne, a-t-il précisé. Ensuite, on va dépouiller les essais, on aura des conclusions d'ici 6 à 9 mois. On est tout à fait confiant que la cuve montrera qu'elle n'a pas de problème". En avril, l'ASN avait annoncé qu'une anomalie sérieuse avait été détectée dans la composition de l'acier du couvercle et du fond de la cuve du réacteur nucléaire de troisième génération, dont la mise en service à une nouvelle fois été reportée par EDF début septembre, au quatrième trimestre 2018. EDF et le groupe nucléaire Areva, fabricant de la cuve, ont lancé un nouveau programme d'essais pour démontrer la résistance de la cuve. Le président de l'ASN, Pierre-Franck Chevet, avait dit fin juin que l'autorité indépendante se prononcerait quelque part dans le premier semestre 2016 au sujet de l'anomalie de la cuve, une prise de position qui sera déterminante pour l'avenir de l'EPR. Romandie 29/9/2015
  4. Kaleta (Guinée) - Le président guinéen Alpha Condé a officiellement inauguré lundi le barrage de Kaleta, le plus grand ouvrage hydro-électrique du pays, en présence de ses homologues congolais Denis Sassou Nguesso et nigérien Mahamadou Issoufou, a constaté un correspondant de l'AFP. La réalisation de ce projet, achevé cet été et qui a déjà commencé à produire de l'électricité, contribuera à atténuer les fréquentes coupures, notamment dans la capitale, Conakry. Le barrage de Kaleta, en Guinée. Waldo Swiegers/Bloomberg via Getty Images / RFI Doté de 3 groupes turbo-alternateurs, le barrage, situé dans la préfecture de Dubréka, au nord de Conakry, dispose d'un volume d'eau de 23 millions de m3 avec une capacité de 240 mégawatts pour un coût global de 526 millions de dollars (environ 468 millions d'euros) financé à 25% par la Guinée et 75% par la banque chinoise China Eximbank. "Nous en Guinée, nous avons la particularité d'être le château d'eau d'Afrique occidentale, mais, nous n'avons ni eau, ni électricité, voilà le paradoxe guinéen qui ne devait plus perdurer", a déclaré le président Condé dans un discours sur le site devant des délégations de pays amis et des bailleurs de fonds. "Sans électricité, l'Afrique ne peut pas se développer, avec l'électricité,nous allons nous industrialiser et nous n'allons plus voir nos enfants mourir dans les eaux de la Méditerranée parce qu'ils désespèrent de l'Afriqu", a-t-il assuré. Ibrahim DIALLO 10/5/2015 Romandie 29/9/2015
  5. Au moins deux personnes ont été tuées et 300 autres blessées à Taïwan selon les autorités taïwanaises lors du passage du "super-typhon" Dujuan. La tempête a atteint mardi matin la côte est de la Chine. Dujuan a semé dans la nuit le chaos dans le nord de Taïwan, où un demi-million de personnes se sont réveillées sans électricité. Il a touché mardi matin le territoire chinois dans la région de Putian, de l'autre côté du Détroit de Formose, a annoncé l'agence Chine nouvelle, qui n'a fait état dans l'immédiat d'aucune victime. A Taïwan, les blessures ont principalement été le fait de débris emportés par les vents ou la conséquence d'accidents de la circulation, ont indiqué les services d'urgence de l'île. Des arbres ont été déracinés par les vents violents tandis que des glissements de terrain ont été provoqués par les pluies torrentielles. Plus de 12'000 personnes ont été évacuées et près de 3000 sont toujours dans des hébergements d'urgence, selon les autorités de l'île. Classé par plusieurs agences météorologiques de la région comme un "super-typhon", Dujuan a été rétrogradé au stade de "typhon modéré" mardi par les services météorologiques taïwanais après son passage sur l'île. En août, le typhon Soudelor avait fait au moins huit morts à Taïwan et 21 autres en Chine. Romandie 29/9/2015
  6. Deux morts lors d'une manifestation contre un projet minier Lima - Deux manifestants sont morts lundi lors de heurts avec la police pendant une manifestation contre la création d'une installation minière dans la région d'Apurimac, dans le sud-est du Pérou, a-t-on appris de sources concordantes. ICCO Sudamérica 15/7/2014 D'après plusieurs vidéos, les mines sont commes d'immenses plaies dans le paysage péruvien. Le contraste est saisissant entre des collines verdoyantes et les collines ou toute végétation a disparu pour laisser place aux camions et machines pour extraire les minerais du sous-sol. Dans ces lieux plus aucune vie n'est possible ! Romandie 29/9/2015
  7. Paris (AFP) - Une espèce d'amphibiens et de reptiles sur cinq est menacée de disparition en France métropolitaine, surtout du fait de la régression des milieux naturels, selon une évaluation de l'Union internationale pour la conservation de la Nature (UICN) et du Muséum national d'histoire naturelle, publiée lundi. "En l'espace de sept ans, la situation générale des reptiles et des amphibiens ne s'est pas améliorée", déplorent les deux institutions, qui en 2008 avaient déjà tiré un bilan alarmant. La grenouille des champs ou grenouille oxyrhine, Rana arvalis, est une espèce d'amphibiens de la famille des Ranidae. Cette espèce se rencontre jusqu'à 1 500 m d'altitude du nord et de l'est de la France. Les grenouilles rousses, hors période de reproduction et larvaires sont terrestres. Elles s'éloignent en été jusqu'à quelques centaines de mètres de la mare qui les a vu naître. Il est donc important de conserver un réseau de mares et points d'eau assez dense pour permettre le maintien d'une diversité génétique minimale. Photo d'une femelle de Christian Fischer CC BY-SA 3.0 Neuf espèces de reptiles sur 38 et huit espèces d'amphibiens sur 35 risquent de disparaître, selon les résultats actualisés de Liste rouge des espèces menacées en France. Pour la première fois, l'étude souligne même que la tendance est au déclin pour plus de la moitié de ces espèces. "En dépit de la protection réglementaire dont bénéficient les reptiles et les amphibiens de France depuis les années 1980, le nombre d'espèces menacées pourrait augmenter significativement dans les années à venir si aucune action n'était entreprise pour améliorer leur situation", préviennent, dans un communiqué commun, les deux institutions. Le Pélobate brun, Pelobates fuscus, est une espèce d'amphibiens de la famille des Pelobatidae. Cet amphibien a des mœurs nocturnes et s'abrite dans des terriers (creusés jusqu'à un mètre de profondeur). Cette espèce est endémique de l'Ouest de l'Eurasie. Elle se rencontre jusqu'à 675 m d'altitude. En France elle se rencontre plutôt dans l'Est toutefois il existe une population isolée à Argenton-sur-Creuse dans le centre. On rencontre le pélobate brun dans les plaines européennes au sol sableux et boueux (landes à bruyères, au voisinage des étangs). On le trouvait souvent dans les champs d'asperge, où il consommait utilement les insectes). L'espèce n'est aquatique que durant la reproduction, de mars à mai où il gagne les mares, étangs, lacs ou fossés profonds pour quelques jours avant de regagner les environs. Photo de Christian Fischer CC BY-SA 3.0 Elles appellent à "des efforts plus globaux de conservation des milieux naturels", au-delà des actions spécifiques déployées pour les espèces les plus menacées. Car la première cause du recul des expèces reste la régression et la fragmentation des espaces naturels. - L'assèchement des zones humides est ainsi une menace pour la grenouille des champs et le Pélobate brun, classés "en danger". Testudo hermanni, la Tortue d'Hermann, est une espèce de tortues de la famille des Testudinidae. En France elle est également appelée Tortue des Maures. La Tortue d'Hermann est la seule tortue terrestre de France : elle est présente dans le département du Var, principalement dans la plaine et le massif des Maures, et en Corse. Photo Orchi CC BY-SA 3.0 - L'urbanisation, la conversion de terres en vignobles et les incendies affectent quant à eux la Tortue d'Hermann, "vulnérable" en France et "en danger" dans le Var, cite le rapport. Envahisseuse la grenouille mugissante ou grenouille-taureau, Lithobates catesbeianus, est une espèce provenant d'Amérique du Nord. Elle a été introduite dans de nombreux pays du monde et est aujourd'hui qualifiée d'espèce invasive, notamment en France. La grenouille taureau est inféodée aux milieux aquatiques mais est peu exigeante vis-à-vis de la qualité de son habitat. Carl D. Howe CC BY-SA 2.5 - Le rejet de polluants (pesticides, engrais, métaux lourds...) contribue à la situation, ainsi que l'introduction d'espèces exotiques envahissantes comme les écrevisses américaines ou la Grenouille taureau. - En altitude, d'autres espèces restent relativement à l'abri, mais l'étude met en garde contre la construction de routes ou de stations de ski (pour le Lézard d'Aurelio), ou encore contre le réchauffement climatique. Sciences et avenir 28/9/2015
  8. Nations unies (Etats-Unis) (AFP) - Le président français François Hollande a lancé lundi un appel pressant aux dirigeants mondiaux pour qu'ils assurent le succès de la conférence climatique de Paris à la fin de l'année, dernière chance selon lui de sauver la planète. "Rien n'est gagné pour la COP (à Paris en décembre), tout reste possible", a estimé M. Hollande dans un discours devant l'Assemblée générale de l'ONU. BFMTV 28/9/2015 "Nous devrons à Paris nous poser une seule question: l'humanité est-elle capable de prendre la décision de préserver la vie sur la planète ? (...) On peut dire +ça peut être plus tard, à une autre conférence+. Si ce n'est pas à Paris ce ne sera pas tard, ce sera trop tard pour le monde", a lancé M. Hollande. Estimant que la France, pays hôte, devait "montrer l'exemple", il a annoncé que les financements annuels de la France pour le climat passeraient de trois milliards d'euros à plus de cinq milliards en 2020. M. Hollande a cependant souligné que "les choses ont bien avancé" et il a salué les "déclarations très fortes des pays les plus responsables du réchauffement climatique, comme les Etats-Unis et la Chine". Pékin et Washington ont annoncé l'an dernier, respectivement, leur intention de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 26% à 28% d'ici 2025 par rapport à 2005 pour les États-Unis, et pour la Chine de plafonner ses émissions à l'horizon 2030. Ces gaz sont les principaux responsables du réchauffement de la planète. L'objectif de la conférence de Paris est d'obtenir un accord universel et contraignant pour limiter ce réchauffement à deux degrés Celsius par rapport à l'ère pré-industrielle, alors que la tendance actuelle selon les experts est un réchauffement de quatre à cinq degrés. En prévision de la conférence de Paris, 90 pays, soit près de la moitié des 193 pays membres de l'ONU, ont annoncé leurs engagements nationaux de réduction, a souligné le président français en invitant les autres "à le faire vite". Le Brésil a annoncé dimanche par la voix de sa présidente Dilma Rousseff qu'il entendait réduire de 37% ses émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2025 et de 43% en 2030, par rapport aux niveaux de 2005. Sciences et avenir 28/9/2015
  9. Deux études études viennent de montrer que le vinaigre et le citron pouvait tuer rapidement une étoile de mer qui dévore les récifs coralliens. Une méthode efficace et écologique. Son nom scientifique est Acanthaster planci. Mais beaucoup lui préfèrent le doux nom de "couronne du Christ" ou "coussin de belle-mère". Cette grosse étoile de mer hérissée d’aiguilles venimeuses est surtout connue pour être le plus redoutable prédateur des récifs coralliens, capable d’anéantir plus de 90% des surfaces qu’elle envahit. Mais cet alien des mers turquoises a un énorme point faible. Elle ne supportent pas le vinaigre ! C’est ce que vient de montrer une étude parue dans la revue Coral Reefs. Les biologistes ont remarqué qu’une simple injection de 25 ml à la base de l’un de ses bras tuait l’animal en 48h. Denis Zorzin 18/6/2011 Un résultat intéressant puisque les méthodes actuelles pour se débarrasser de l’envahisseur consistent soit à les enlever une par une, soit à lui injecter des produits chimiques (formol, sulfate de cuivre, bisulfate de sodium). L’approche manuelle, peu efficace, est en plus risquée puisque les aiguilles de l’étoile sont venimeuses. Quant à la méthode chimique elle peut être couteuse et exiger une préparation complexe. Mais surtout elle est, selon les produits utilisés, toxiques pour l’environnement et l’homme (formol et sulfate de cuivre) ou nécessite 10 à 15 injections par animal (bisulfate de sodium). D’où l’intérêt du vinaigre, redoutablement efficace et pas cher. Mais les Australiens n’ont pas été les premiers à découvrir la faiblesse vinaigrière de l’Acanthaster. Quelques jours plus tôt, une étude dirigée par le biologiste français Pascal Dumas et publiée dans la revue PLOS ONE montrait déjà la même faille. Mieux encore. Ces travaux ont montré que le prédateur ne supportait pas non plus… le jus de citron. Même si la lutte contre ce ravageur semble désormais particulièrement simplifiée, il ne faut toutefois pas s’attendre à sauver les coraux avec une "vinaigrette". "Il est utopique de vouloir éradiquer l’Acanthaster à grande échelle, explique Mehdi Adjeroud, l’un des auteurs de la publication dans PLOS ONE, spécialiste des coraux. Par contre, l’éliminer localement et ponctuellement cela peut représenter un intérêt économique, écologique voire culturel". Par exemple, il existe des portions de récifs qui sont considérées comme sacrées par certaines tribus du Pacifique. Ailleurs, ce sont des hôtels dont le succès repose sur la conservation d’un jardin corallien à proximité. Et bien sûr, de la santé du récif dépend aussi celle de tout l’écosystème, notamment des différentes espèces de poissons qui s’en nourrissent ou s’y abritent." Les meilleurs condiments n’empêcheront donc pas l’étoile tueuse de brouter du récif ! Sciences et avenir 28/9/2015
  10. Si vous voyez un cerf courir en secouant la tête.... il n'est pas pris de folie, mais se trouve en pleine mue ! Tout comme le serpent perd ses écailles, le cerf perd ses bois. Et c'est ce fameux moment qu'a réussi à filmer le canadien Jeff Enns, en janvier 2014. Jeff Enns 20/1/2014 Dans une plaine canadienne, le cervidé se met à courir en secouant sa tête. Le premier bois tombe puis il faut attendre 25 mn avant le tour du second. Le mâle a enfin fini sa mue. Comme l'explique Roger Fichant dans son livre, Le cerf, biologie, comportement, gestion (Edition Gerfaut, 2003), "Le bois à cause de son poids ou d'un mouvement brusque de la tête, peut se détacher emportant le lambeau de peau qui le tenait attaché au crâne". Chaque année, les bois des cerfs tombent et repoussent pour atteindre leur plein développement durant la période de rut. Ce n'est qu'après, à la fin de l'hiver, qu'ils se détachent pour laisser place aux nouveaux bois. La croissance des bois se déroule de façon continue sur un an. Au début du printemps, ils sont recouverts d'un tissu que l'on appelle le velours. Celui-ci assure la protection, la vascularisation et l'innervation de ces organes. Lorsque la croissance osseuse est achevée (à la fin de l'été), le velours se dessèche et tombe. Le cerf élaphe (Cervus elaphus) est un grand cervidé des forêts tempérées d'Europe, d'Afrique du Nord, d'Amérique du Nord et d'Asie. Ce cerf est l'un des représentants les plus connus de cette famille de mammifères. La femelle est la biche et le petit, jusqu'à l'âge de 6 mois, le faon. Ensuite, de 6 mois à 1 an, on l'appelle « bichette » si c'est une femelle et « hère » s'il s'agit d'un mâle. De 1 an à 2 ans, le jeune mâle est appelé « daguet ». Photo Lviatour CC BY-SA 3.0 Selon le naturaliste, "le développement du trophée (nom d'une paire de bois en cygénétique) au cours d'un cycle annuel repose sur un grand nombre de mécanismes physiologiques". Selon lui, il existe différents facteurs tels que : l'alimentation, la génétique, l'environnement dans lequel il évolue et l'âge de l'animal. Les bois du cerf connaît plusieurs étapes lors de son développement : vers 1 an et demi, les premiers bois sont des dagues puis deviennent des "merrains" (dotés d'embranchements) vers l'âge de 2 ans et demi. C'est à partir de 3 ans et demi qu'ils prennent le nom de cors. Sciences et avenir 28/9/2015
  11. Ce phénomène, appelé mascaret, se produit régulièrement dans cette ville construite sur l'estuaire du fleuve Qiantang. Les grandes marées sont spectaculaires à Haining, dans la province du Zhejiang, dans l'est de la Chine. Le fleuve qui traverse la ville, le Qiantang, y subit l'un des mascarets les plus impressionnants du monde : ce phénomène naturel est causé par la surélévation du niveau de l'eau dans un estuaire. Or, à l'approche du super-typhon Dujuan, qui balaie les côtes chinoises, le phénomène a redoublé d'intensité lundi 28 septembre. Puissante et massive, une vague gigantesque s'est précipitée sur la ville, sous les yeux ébahis des habitants, venus assister à ce spectacle, plutôt fréquent à cet endroit, mais non sans risque. En 2013, une vague haute de 20 mètres avait fait une trentaine de blessés. Là aussi, les victimes étaient des spectateurs venus observer cette impressionnante manifestation de la nature. Francetv info 28/9/2015
  12. Aux États-Unis, la Virginie occidentale est l'état qui compte le plus de climats sceptiques. La Cop 21 se tient dans un peu plus de deux mois. Si le consensus sur le réchauffement climatique semble désormais établi, les climats sceptiques n'ont pas disparu. Aux États-Unis, dans certains états, le réchauffement de la planète est même considéré comme une lubie. Réchauffement du climat : pourquoi ils n'y croient pas Parmi eux : la Virginie occidentale, compte le plus de climats sceptiques. Ici, deux tiers des habitants pensent que ce problème n'est pas dû aux activités humaines. "C'est tout le temps, le changement climatique par ci, le réchauffement climatique par là, mais il y a quand même des problèmes bien plus importants que ça", lance un habitant. "Le climat il change naturellement, ça a toujours été comme ça", estime un autre, au micro de France 2. Avant d'ajouter : "Et elle est où cette couche d'ozone dont ils se plaignent tout le temps ?". Francetv info 28/9/2015
  13. Taipei - Taïwan était en proie lundi soir à des pluies torrentielles et des vents particulièrement violents après l'arrivée du super-typhon Dujuan, qui a précipité l'évacuation préventive de milliers de personnes. L'Observatoire de Hong Kong et plusieurs agences météorologiques de la région ont requalifié ces dernières heures Dujuan en super-typhon. Oneindia News 28/9/2015 La tempête devrait ensuite frapper la Chine à partir de mardi mais elle devrait alors avoir faibli. Le typhon Soudelor avait fait au moins huit morts à Taïwan et 21 autres en Chine. Romandie 28/9/2015
  14. Brest - La France vient d'étendre, de près de 500.000 km2selon l'Ifremer, son domaine maritime au large de ses territoires d'outre-mer, indiquent quatre décrets parus dimanche au Journal Officiel et entrant en vigueur lundi. La France, qui dispose du deuxième domaine maritime au monde derrière les États-Unis, avec quelque 11 millions de km2, étend son domaine maritime de près de 500.000 km2, avec la parution de ces décrets, soit environ la superficie de la métropole, a assuré à l'AFP Benoît Loubrieu, l'un des responsables auprès de l'Ifremer du programme français d'extension du plateau continental dit Extraplac. Les zones maritimes du droit international de la mer. historicair CC BY-SA 3.0 Il s'agit des premiers décrets qui paraissent suite à toutes le démarches de soumission et d'examen menées par la France auprès de l'ONU pour élargir son domaine maritime, a-t-il souligné. Les quatre décrets définissent les limites extérieures du plateau continental au large de la Martinique et de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Nouvelle-Calédonie et des îles Kerguelen. Ils précisent que ces limites sont fixées sur la base des recommandations rendues par la Commission des limites du plateau continental de l'ONU en avril 2012 pour les Antilles et les îles Kerguelen, et en septembre 2009 pour la Guyane et la Nouvelle-Calédonie. Le droit de la mer fixe actuellement la zone économique exclusive d'un pays à 200 milles marins (environ 370 km) de ses côtes, lui donnant la souveraineté dans cette zone pour en exploiter les ressources du sol et du sous-sol. Au-delà, les eaux sont considérées juridiquement comme étant internationales. Le plateau continental est le prolongement du continent sous la surface de l'océan. Licence Art libre (FAL) Un pays a toutefois le droit de revendiquer l'extension de sa zone économique exclusive au-delà des 200 milles traditionnels, et jusque dans une limite de 350 milles, en faisant entrer en ligne de compte, études géologiques à l'appui, les limites de son plateau continental qui s'étend sous les eaux. Carte topographique, les plateaux continentaux y apparaissent en bleu cyan. http://www.ngdc.noaa.gov/mgg/image/2minrelief.html / domaine public Si toutes les demandes soumises par la France, dans le cadre de la convention de l'ONU sur le droit de la mer (Montego Bay, 1982), étaient validées, le domaine maritime sous juridiction français pourrait augmenter d'au moins un million de km2, selon M. Loubrieu. Parmi les autres demandes déposées par la France, celle concernant l'archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon. Mais cette demande oppose Paris et Ottawa, le sous-sol marin étant en effet potentiellement riche en hydrocarbures. Romandie 28/9/2015
  15. Pas besoin d’aller au fin fond de la forêt amazonienne ou dans les Terres australes pour se rendre compte des dangers qui menacent les écosystèmes. Plus près de chez nous, certaines espèces animales sont menacées de disparition à court terme en Bretagne. C’est le constat inquiétant dressé par le Groupement d’intérêt public Bretagne Environnement qui vient de publier, avec l’aide d’une cinquantaine d’experts, une liste rouge de la faune dans la région. Eliomys quercinus, appelé Lérot, Lérot commun, Loir lérot, Loir des greniers ou Rat-bayard, est un rongeur nocturne de la famille des Myoxidae proche des loirs. Si certaines populations sont encore localement relativement bien conservées (zones de prés ou bocages souvent), il est en forte régression sur une grande partie de son aire naturelle de répartition, au point même d'être considéré comme menacé de disparition sur la liste rouge des espèces menacées de l'UICN. Photo Jctramasure CC BY-SA 3.0 Sur les 425 espèces de mammifères, d’oiseaux et de reptiles que l’on retrouve fréquemment en Bretagne, 81 sont menacées de disparition dans les dix ans qui viennent, soit près d’une espèce sur cinq. « Certaines espèces sont déjà considérées comme éteintes comme le butor étoilé, un grand héron, la pie-grièche à tête rousse ou le vison d’Europe », souligne François Siorat, chef de projet à l’Observatoire de la biodiversité en Bretagne. Le Macareux moine (Fratercula arctica), également dit « perroquet de mer », est une espèce d'oiseau marin pélagique nord-atlantique qui vit en haute mer, sauf lors de sa reproduction qui le contraint à rejoindre la terre ferme où il niche sur les pentes enherbées, les îles ou sur des falaises (insulaires ou continentales). Photo Richard Bartz CC BY-SA 3.0 Si rien n’est fait pour préserver leur habitat, d’autres espèces pourraient venir s’ajouter à cette liste macabre. C’est le cas de 14 espèces qui sont « en danger critique » de disparition dans la région, selon la liste établie par Bretagne Environnement. Parmi elles, beaucoup d’oiseaux comme le macareux moine, la sterne de Dougall, le pic cendré ou le busard cendré. Le Butor étoilé (Botaurus stellaris) est une espèce d'oiseaux échassiers de la famille des ardéidés (hérons, aigrettes). Considéré d'après les recensements effectués comme une espèce très menacée (en cause : la disparition des zones humides), sa population est en déclin rapide en Europe et aurait chuté de 35 à 45 % en France en 30 ans. Photo Marek Szczepanek CC BY-SA 3.0 « Dans beaucoup de cas, cela est dû à une modification de leur habitat. Du fait de l’activité humaine, certains milieux naturels comme la lande ou le bocage sont transformés, ce qui entraîne la disparition de certaines espèces », indique François Siorat. Le vison d'Europe (Mustela lutreola) est une espèce de mammifères carnivores de la famille des mustélidés vivant en Europe. C'est une espèce menacée qui a déjà disparu d'une grande partie de son aire de répartition. Les menaces : - Destruction des habitats : destruction ou drainage des zones humides, pollutions, modification de la végétation..., - Chasse et piégeage : l'espèce est protégée depuis 1976 mais des animaux sont encore parfois détruits accidentellement par confusion avec le putois, le ragondin ou le vison d'Amérique. En Bretagne par exemple, les campagnes massives de destruction de visons d'Amérique ont probablement joué un rôle important dans la disparition du vison d'Europe). - Poisons : Le vison d'Europe peut s'intoxiquer en consommant des rongeurs ou d'autres espèces non ciblées par les campagnes d'empoisonnement mais qui ont consommé des appâts traités aux anticoagulants, et qui constituent des proies potentielles pour lui. - Collisions : De nombreuses infrastructures routières sont également meurtrières. - Fragmentation de l'habitat et des populations: Dans les années 2000, plusieurs études ont montré que le déclin des populations de mustélidés en Europe, et tout particulièrement du vison d'Europe dans l'ouest de la France est au moins pour partie induit par le morcellement des populations, même là où le milieu n'a pas apparemment changé, ou pas globalement changé. Photo Nicolai Meyer, Free use C’est ainsi que le lérot, petit rongeur vivant dans les bocages, a quasiment disparu de Bretagne, tout comme la vipère péliade. « Il y a très peu d’individus dans la région et ils sont tellement dispersés sur le territoire qu’ils n’arrivent pas à se reproduire », explique François Siorat. A un degré moindre, d’autres espèces sont quant à elles considérées comme « en danger » comme le Grand Rhinolophe, une espèce de chauve-souris, la mouette tridactyle, le faucon pèlerin, le pingouin torda ou le busard des roseaux. 20 Minutes 27/9/2015
  16. Jussie, herbe de la Pampa, renouée du Japon ou baccharis... L'Ouest n'échappe pas aux plantes invasives. Et si on agissait ? Ludwigia est un genre de plantes aquatiques de la famille des Onagraceae, originaires des régions tempérées et chaudes d'Europe et d'Amérique du Nord. Il comprend environ 75 espèces. Certaines de ses espèces sont appelées « Jussie ». Celles qui prennent ce nom sont des espèces autrefois placées dans le genre Jussiaea (en référence au botaniste français Bernard de Jussieu). Certaines d'entre elles sont considérées comme des plantes envahissantes dans certaines régions d'Europe, notamment la France. La plante se multiplie rapidement et envahit totalement la zone aquatique disponible, captant à son seul profit toute la lumière, consommant les ressources et interdisant par sa densité subaquatique tout déplacement de petits organismes (poisson, tortue, poule d'eau, etc.) au point d'éliminer totalement toute autre espèce de flore et une grande partie de la faune. La méthode de tentative correcte d'élimination est l'arrachage sur plusieurs années successives.Photo Ludwigia grandiflora subsp. hexapetala au Jardin des Plantes de Paris.Bouba CC BY-SA 3.0 Elles sont plus de 60 répertoriées en Europe : ce sont les plantes invasives. Souvent achetées en jardinerie, elles présentent l'inconvénient de se développer au détriment des espèces locales. Fallopia japonica (ou Reynoutria japonica), la renouée du Japon est une espèce de plante herbacée vivace de la famille des Polygonaceae originaire d’Asie orientale, naturalisée en Europe dans une grande diversité de milieux humides. Elle est devenue l'une des principales espèces invasives et est inscrite à la liste de l'Union internationale pour la conservation de la nature des 100 espèces les plus préoccupantes. Pixeltoo / domaine public On pourrait croire le phénomène bénin. Il n'en est rien : « En Bretagne, on recense 38 plantes invasives dont 17 plantes invasives avérées et 21 plantes invasives potentielles, explique Julien Chapelain, chargé de mission Environnement au sein de la Maison de la consommation et de l'environnement de Rennes. Et ces plantes posent de vrais problèmes. Environnementaux, bien sûr, mais aussi économiques et sanitaires de par leurs effets allergènes ». Baccharis est un genre de plantes buissonnantes de la famille des Asteraceae. Certaines espèces de ce genre, notamment Baccharis halimifolia, sont considérées comme des plantes envahissantes. Photo, ici Baccharis halimifolia. Stan Shebs CC BY-SA 3.0 Au palmarès des invasives bretonnes, on trouve dans la catégorie des terrestres : - la renouée du Japon, - l'herbe de la Pampa - ou encore l'impatiente de l'Himalaya, caractéristique des jardins urbains. L'herbe de la pampa ou herbe des pampas (Cortaderia selloana) ou roseau à plumes est une grande plante herbacée vivace de la famille des Poacées. C'est une espèce invasive. Photo www.biolib.de CC BY-SA 3.0 La Balsamine de l'Himalaya, Balsamine glanduleuse, Impatiente de l'Himalaya, Impatiente glanduleuse (Impatiens glandulifera) est une plante herbacée annuelle de la famille des Balsaminaceae. Introduite comme plante ornementale et mellifère, elle est naturalisée dans de nombreux endroits et se répand principalement le long des cours d'eau et aime les lisières ou les zones ombragées ainsi que les sols frais. Elle est considérée comme une plante invasive hémérochore dans plusieurs départements français. Photo Jean Tosti CC BY-SA 3.0 Mais aussi des invasives aquatiques : - la myriophylle du Brésil, - l'élodée - et la jussie. Myriophyllum aquaticum, le Myriophylle aquatique, le Millefeuille aquatique ou le Myriophylle du Brésil est une plante aquatique du genre Myriophyllum originaire d'Amazonie. C'est une plante envahissante dans le monde entier. Elle prolifère aujourd'hui dans le monde entier, en eau douce stagnante ou faiblement courante. Photo André Karwath CC BY-SA 2.5 La Jussie, originaire d'Amérique du Sud, est à ce jour la seule plante interdite de vente au niveau national. Chaque fragment de tige portant un nœud peut se bouturer pour donner naissance à un nouvel individu dont la vitesse de croissance n'atteint rien moins que 2 cm par jour… L’élodée du Canada ou peste-d'eau (Elodea canadensis) est une espèce de plantes aquatiques monocotylédone de la famille des Hydrocharitacées. Elle est originaire d’Amérique du Nord. Elle est couramment citée et utilisée comme plante d'aquarium et de laboratoire (facile à dupliquer et étudier). Elle est considérée comme une plante invasive. Carl Axel Magnus Lindman / domaine public « Conséquence directe, reprend Julien Chapelain, la jussie a colonisé et bloqué de nombreux canaux dans nos régions, handicapant les activités de pêche et de loisirs en eau douce. Cela a un coût économique. Et cela ne concerne pas que la jussie ! L'exemple de l'herbe de la Pampa sur le littoral brestois et celui des baccharis dans les marais salants sont parlants. Toutes ces plantes importées à fort potentiel de reproduction et de dissémination sont en train de tuer la biodiversité locale entraînant une homogénéisation des habitats pour la faune. À titre d'exemple, sachez que chaque plumeau de l'herbe de la Pampa possède 1 million de graines… ». L’élodée de Nuttall (Elodea nuttallii) est une espèce de plante aquatique monocotylédone, vivace, de la famille des Hydrocharitacées originaire d’Amérique du Nord. Elle a été utilisée comme plante d'aquarium et décorative. Elodea nuttallii et d'autres Hydrocharitaceae se montrent envahissantes en Europe et Asie. Photo Kurt Stüber CC BY-SA 3.0 Comment y remédier ? « En restant vigilant. En en parlant autour de soi, conseille Julien Chapelain, en cessant d'acheter ce type de plantes ou de les partager et, si l'on ne peut pas les éliminer dans son jardin, en faisant au moins en sorte de limiter leur croissance via l'arrachage des plants et le bâchage des souches. Inutile d'utiliser des pesticides : ils apportent plus de problèmes qu'ils n'en résolvent ». Ouest France 24/9/2015
  17. En l'absence d'un recensement planétaire, les avis divergent sur l'état de santé de l'ours polaire, devenu symbole du réchauffement climatique. Objet de publicité virale malgré lui, est-il vraiment victime du réchauffement climatique ? L’ours polaire est devenu, au fil des unes de magazines qu'il occupe, le symbole des dangers du réchauffement climatique. L’animal charismatique fait l’objet d’un colloque organisé par l’Unesco vendredi 25 septembre en lien avec la COP 21. À cette occasion, le réalisateur de documentaires animaliers Rémy Marion, consultant pour l'association Pôles Actions, association de protection de l'environnement, dénonce l’utilisation excessive des clichés de l’ours blanc devenu la mascotte de la cause écologique. Cory J. Mendenhall, US Coast Guard, AFP | D’après Rémy Marion, réalisateur de documentaires animaliers, il y aurait entre 20 000 et 25 000 ours polaires sur Terre. "Tirer la sonnette d’alarme, c’est bien, mais il ne faut pas le faire à contretemps, ni raconter des âneries", dénonce le documentariste interrogé par France 24. Il s’insurge notamment contre l’effet viral des clichés d’ours polaires mal en point, postés sur les réseaux sociaux. Cet été, la photographe allemande Kerstin Langenberger partageait sur sa page Facebook le cliché d’un ours blanc famélique, pris au large des côtes de l’archipel norvégien du Svalbard (voir info message précédent). Partagée plus de 53 000 fois, la photo n’en finit par de faire chauffer les réseaux sociaux. Dans ses commentaires, la photographe allemande fait le lien entre l’état squelettique de l’animal et la fonte des glaces, suggérant que cet ours risquait de mourir de faim car il avait du mal à se nourrir. "La réduction de la banquise change les habitudes de l'ours blanc qui a besoin de casser la glace pour chasser les phoques", explique Christine Sourd, coordinatrice de WWF France. Mais l'interprétation de la photographe a été jugée hative par plusieurs spécialistes de l'animal, dont Ian Stirling, qui s’est exprimé sur Mashable à ce propos. D’après ce professeur de biologie à l’Université de l’Alberta au Canada, il se pourrait que cet ours soit affamé, malade ou blessé. L’initiative de Kerstin Langenberger n’est pas isolée. Sur Instagram en septembre, c’est un autre photographe qui exposait le cadavre d’un ours blanc gisant sur un bloc de glace. Il fait le lien à son tour sur la faim comme cause du décès de l’animal. La multiplication des clichés de l’ours blanc est issue de la hausse spectaculaire de fréquentation de l’Arctique. De plus en plus de photographes, mais aussi des touristes en croisière se rendent dans les sites en vue comme le Spitzberg, principale île de l’archipel du Svalbard, pour observer l’animal de plus près. D’ailleurs, Rémy Marion organise lui-même des voyages d’observation. "L’ours polaire n’est pas une icône indestructible. Il peut mourir, il peut être vieux, il peut se blesser après s’être battu avec un morse", explique Rémy Marion. "Cet animal est devenu un symbole. Pour lui, on s’insurge mais le loup ou le grand requin blanc, on n’en veut plus" dénonce-t-il. Ces dernières espèces figurent elles aussi au rang des espèces protégées ou menacées. Le documentariste adopte aussi une position très critique à l’égard de la communication virale des ONG qui, selon lui, utilisent ce symbole par "opportunisme". À l'instar de cette campagne de Greenpeace qui, en 2012, représente un ours blanc en mal de banquise, errant dans les rues de Londres à la recherche de nourriture. Contacté par France 24, Greenpeace a expliqué que sa campagne était désormais plus globalement axée sur le dérèglement climatique, et non plus sur l’animal. "Nous ne pouvons pas nous permettre d’annoncer de déclin de l’espèce alors qu’on n’a pas de mesure précise", s’insurge Rémy Marion. D’après lui, il y aurait entre 20 000 et 25 000 ours polaires sur Terre, et rien n’indique que cette espèce a diminué. "Ces mesures datent de plusieurs années car les recensements restent encore très compliqués à réaliser, ce qui est très dommage. Les ours polaires vivent dans des territoires difficiles d’accès, cela demande des moyens que les scientifiques n’ont pas", ajoute le documentariste. De son côté, l’organisation WWF contactée par France 24, admet qu’il n’y a "pas de recensement global de l’ensemble de la planète". "Cela représente des coûts énormes", explique Christine Sourd, la coordinatrice de WWF France. Mais l’ONG s’appuie sur des travaux scientifiques, essentiellement des "projections", comme celles du Polar bears specialist group, un groupe international de recherche qui annonce une baisse de la population mondiale d’ours blancs de plus de 30 % durant les 45 années à venir du fait de la diminution de la banquise. Autre projection alarmiste, celle du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) qui indique que l’espèce sera confrontée à "un risque élevé d’extinction" d’ici quelques décennies. "Si la cause écologique est basée sur de fausses photos ou des informations lacunaires, on ne sera plus crédible", regrette Remy Marion, lui aussi amoureux de l’animal légendaire. Quant à la starisation de l’ours blanc, elle est justifiée, d’après WWF, qui rappelle qu’il est un "superprédateur" : "Situé tout en haut de l’écosystème, il sera touché le dernier car il a une grande facilité d’adaptation". Il fait donc figure de dernier rempart. Observer son comportement, c’est prendre le pouls de tout l’écosystème de la banquise, aussi l’ours polaire n’a pas fini d’entendre les flash crépiter. France24 25/9/2015
  18. Le Pacifique et ses îles regorgent d'espèces plus rares les unes que les autres. Parmi elles, le martin-chasseur à moustaches, jusque là si discret que les scientifiques ne l'avaient rencontré qu'une fois. Un premier cliché dévoilé par l'American Museum of Natural History nous permet aujourd'hui de le découvrir. Deux femelles de cette espèces avaient été repérées par des chasseurs locaux dans les années 1920, et puis c'est tout. Depuis, les scientifiques recherchaient désespérément l'Actenoides bougainvillei, plus connu sous le nom de martin-chasseur à moustaches. Comme pour les narguer, ce pro du camouflage se contentait de faire de brèves apparitions dans les hauteurs de Guadalcanal dans les îles Salomon, au large de l'Australie. C'est en entendant un mystérieux "ko-ko-ko-kokokokokokokoko-kiew”" au cours de leur expédition dans cette région, que Chris Filardi et l'équipe de scientifiques qu'il dirige ont trouvé cet oiseau qu'ils décrivent comme possédant de "larges ailes et un corps charnu". S'ils ont alors pu entendre son cri, ils ont en revanche été dans l'incapacité d'attraper l'oiseau, comme ils l'expliquent sur leur blog officiel. Quelques jours plus tard, "après une matinée pleine de nuages, de pluies ruisselantes et de vents froids", les scientifiques eurent finalement l'heureuse surprise de se retrouver face à un martin-chasseur à moustaches. Contrairement aux femelles observées dans les années 1920 caractérisées par leur dos verdâtre, le mâle dispose quant à lui d'une robe bleutée. L'équipe du musée d'histoire naturelle américain a ainsi pu le photographier sous toutes ses coutures, marquant l'histoire avec les tout premiers clichés de ce martin-chasseur à moustaches. Cette espèce, à laquelle les peuples environnant ont donné le nom vernaculaire de "Mbarikuku", risquerait toutefois de disparaître. Elle figure en effet dans la catégorie "EN" (en danger) au statut universel de conservation des espèces de l'UICN. Huffington Post 24/9/2015
  19. Paris (AFP) - Claude Bartolone, tête de liste socialiste pour les régionales en Ile-de-France, a annoncé dimanche que s'il était élu en décembre, il mettrait en place une écotaxe poids lourds francilienne. Invoquant le besoin de "recettes" de la région, qui va "devoir moderniser" le système de transports "puisque l'Etat nous a laissé tomber sur les infrastructures de transports, les rails, les caténaires, la signalisation" et "les wagons qui n'ont pas encore été changés", M. Bartolone a annoncé sur France 3 "une taxe sur les poids lourds, étrangers en particulier, qui traversent notre région, l'écotaxe régionale". Claude Bartolone, tête de liste socialiste pour les régionales en Ile-de-France, lors d'une réunion à Paris, le 27 septembre 2015 (c) Afp "Sans imposer ni les usagers des transports ni nos entreprises, qui payent le versement transport, il faut qu'on ait des moyens pour qu'enfin, notamment au niveau gouvernemental, on se rende compte qu'il ne faut pas abandonner les transports du quotidien, comme le RER A, pour le tout TGV", a ajouté l'élu PS de Seine-Saint-Denis. Comme on lui faisait remarquer que cette promesse ressemblait à un gage pour les écologistes, M. Bartolone a répondu: "C'est un gage aux socialistes aussi". "Tous ceux qui ont envie à la fois de faire face aux engagements que nous allons prendre dans le cadre de la COP 21 et tous ceux qui ont envie de faire attention à cette double transition, écologique et énergétique, doivent se dire +maintenant, ça va, il faut des actes précis+", a poursuivi celui qui est aussi président de l'Assemblée nationale depuis 2012. A ses yeux, "on ne peut pas simplement assister à ce flux nord-sud en Europe des camions sans qu'il y ait une régulation et qu'on trouve les moyens d'améliorer les transports en commun pour lutter contre le tout camion ou le tout voiture". Emmanuelle Cosse (EELV), tête de liste des écologistes aux régionales en Ile-de-France, a annoncé lundi que la lutte contre la pollution de l'air serait son "objectif majeur" dans la région capitale, avec un plan de 3 milliards d'euros sur la mandature. Elle s'est engagée à mettre en place au titre de l'expérimentation qui serait donnée aux régions une "pollutaxe pour les poids lourds et les autocars internationaux" pour un rendement espéré de 400 millions d'euros par an. En août, Matignon a coupé court aux velléités d'élus locaux de ressusciter au niveau régional l'écotaxe, abandonnée en 2014 par l'exécutif. L'idée avait été lancée par le député du Pas-de-Calais et ancien ministre Frédéric Cuvillier, avec lequel Pierre de Saintignon, tête de liste PS aux régionales pour le Nord-Pas-de-Calais-Picardie, s'était dit "d'accord". Dans la foulée, Claude Bartolone s’était déclaré "favorable" à une telle taxe en Ile-de-France. "Ecotaxe en Ile de France: oui mais seulement sur les poids lourds en transit. Stop au +martyre fiscal+ des entreprises franciliennes!", avait réagi sur Twitter le 11 août Valérie Pécresse, actuelle chef de file de la droite et du centre pour les régionales en Ile-de-France. Dans le "pacte régional pour l'air" proposé lundi par Valérie Pécresse (Les Républicains) et ses alliés Chantal Jouanno (UDI) et Yann Wehrling (MoDem), figure d'ailleurs la mise en place d'un péage de transit pour les poids lourds qui traversent la région sans s'y arrêter. Sciences et avenir 27/9/2015
  20. Nations unies (Etats-Unis) (AFP) - Le Brésil a annoncé dimanche qu'il entendait réduire de 37% ses émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2025 et de 43% en 2030, par rapport aux niveaux de 2005. Une tour d'observation au coeur de la forêt amazonienne à Sao Sebastiao do Uatuma au Brésil, le 22 août 2015 (c) Afp Cette annonce, faite par la présidente brésilienne Dilma Rousseff lors d'un sommet sur le développement durable organisé à l'ONU à New York, intervient à quelques semaines de la conférence climatique de Paris (COP 21) prévue en décembre. Sciences et avenir 27/9/2015
  21. À deux mois de la conférence de Paris, voici les dernières données disponibles concernant les émissions de gaz polluants. Quelle quantité de gaz est émise ? Les chiffres disponibles dans le dernier rapport (2014) du GIEC font état d'émissions atteignant 49 Gigatonnes d'équivalent CO2 par an. C'est presque le double de la quantité émise dans les années 1970. La majeure partie de ces émissions (76%) est du CO2. Vient ensuite le méthane (16%) le dioxyde d'azote (6,2%) et les composés fluorocarbonés (2%). En orange, le volume de CO2 issu des énergies fossiles, en rouge, celui issu de l'activité forestière et de la transformation des sols ( Forestry and Other Land Use = FOLU). En bleu clair le méthane (CH4), en bleu plud foncé le dioxyde d'azote (NO2), et en bleu marine les composés fluorocarbonés. Observatoire du réchauffement climatique Depuis combien de temps ? Le CO2 émis par les activités humaines augmente depuis le 19ème siècle et la révolution industrielle. Depuis les années 1950, la quantité d'émissions s'est considérablement accrue, passant les 10 Gigatonnes de CO2 par an. D'où viennent ces gaz ? Les secteurs les plus générateurs de gaz à effet de serre sont en premier lieu les centrales qui produisent de l'électricité (à gaz, au fioul, ou au charbon) ou de la chaleur (37% des émissions). Viennent ensuite les différentes industries (19%) puis, dans un mouchoir de poche, le secteur du transport (avions et voitures qui représentent 15% des émissions) et l'agriculture (14%). Les émissions issues du secteur résidentiel représentent, elles "seulement" 7%. Provenance des gaz à effet de serre par secteur dans le monde en 2010. www.tsp-data-portal.org/ Quel pays pollue le plus aujourd'hui ? Au début du 21ème siècle, les émissions des États-Unis se stabilisent et commencent à décroître. Celle de l'Europe également. Mais les émissions de la Chine, devenu de loin le premier pollueur mondial, explosent. La Chine émet aujourd'hui autant de CO2 que l'ensemble des pays du monde en 1940. Evolution des émissions de CO2 des différents pays au fil du temps. cdiac.ornl.gov Que deviennent ces émissions polluantes ? Le carbone émis peut avoir trois destinations. La majeure partie demeure dans l'atmosphère où sa concentration ne cesse d'augmenter. Elle était proche des 320 ppm (partie par million) en 1960. Autrement dit, il y avait 320 molécules de CO2 dans un million de molécules de l'atmosphère. Aujourd'hui, cette quantité flirte avec la barre des 400 ppm et elle continue de croître. Une partie est piégée par les océans, et le reste est capturé par la végétation et les sols. Toutefois il est difficile de prédire combien de dioxyde de carbone va absorber ce dernier réservoir. En effet, comme on peut le constater dans ce schéma ci-dessous, la quantité de CO2 piégé par la végétation (en vert) varie considérablement d'une année sur l'autre. La partie supérieure de ce schéma représente les émissions de CO2, et la partie inférieure les endroits où il s'accumule à savoir les océans (bleu foncé) l'atmosphère (bleu clair) et la végétation (vert). Comment sont mesurées les concentrations en gaz à effet de serre ? La mesure des concentrations en gaz à effet de serre peut s'effectuer depuis des stations au sol réparties sur tout le globe. Des données sont également récoltées par des capteurs placés sur des navires ou des aéronefs. Mais il est également possible de mesurer les concentrations de différents gaz dans l'atmosphère par satellite. Depuis son orbite, ce dernier envoie un signal qui va traverser l'atmosphère, se réfléchir au sol puis revenir jusqu'à la source de l'émission. Lors de son aller-retour à travers l'atmosphère, une partie de l'émission va-être absorbé par les molécules gazeuses. Plus ces dernières seront nombreuses, plus le signal reçu sera faible. Plusieurs missions satellites permettent déjà de suivre le méthane et le dioxyde de carbone. Sur ce schéma, la partie supérieure représente les missions capables de suivre l'évolution de la concentration en dioxyde de carbone (CO2) et la partie inférieure, celle capables de surveiller celle du méthane (CH4). En bleu foncé : les missions non opérationnelles. Celle de l'instrument Sciamachy (SCanning Imaging Absorption SpectroMeter for Atmospheric CHartographY) un spectromètre placé à bord du satellite d'observation de la Terre Envisat. Le contact a été perdu avec ce dernier en 2012. En bleu, les missions lancées et opérationnelles. En vert les missions programmées et en rouges celles qui n'ont pas encore été approuvées. Le verdict pour la programmation ou non de la misson Carbonsat est imminent. G. Broquet Sciences et avenir 27/9/2015
  22. Il avait épuisé tous ses recours juridiques. Ioane Teitiota, un habitant de l'archipel des Kiribati, dans le Pacifique, a été expulsé de Nouvelle-Zélande, mercredi 23 septembre. Cet homme de 39 ans s'est battu, en vain, pendant quatre ans pour devenir le premier réfugié climatique de la planète. Il réclamait ce statut au motif que lui, sa femme et leurs trois enfants, tous nés en Nouvelle-Zélande, couraient un péril mortel aux Kiribati. Des zones entières de l'archipel, une trentaine d'atolls coralliens dont la plupart dépassent à peine le niveau de l'eau, sont de fait régulièrement envahies par l'océan. Vue aérienne de Tarawa, l'un des atolls de l'archipel des Kiribati, dans le Pacifique, le 23 mai 2013. (DAVID GRAY / REUTERS) Kiribati fait partie des nations îliennes, avec les Maldives, Tuvalu et Tokelau, qui pourraient devenir "sans terre" à cause du réchauffement climatique, selon la Commission des droits de l'Homme de l'ONU. "Le changement climatique est une forme de persécution et nous avons tenté de sauver cette famille en demandant l'asile en Nouvelle-Zélande, a déclaré sur Radio New Zealand le révérend Iosefa Suamalie, un des nombreux soutiens de Ioane Teitiota. Aux Kiribati, il n'y a pas de vie, il n'y a pas d'espoir. Nous renvoyons les enfants dans un endroit qui n'est pas sûr pour eux". Confirmant les rejets prononcés en première instance et en appel, la Cour suprême néo-zélandaise avait estimé, en juillet, que Ioane Teitiota ne répondait pas aux critères d'octroi du statut de réfugié, lequel doit être menacé de persécution dans son pays natal, selon l'ONU. Francetv info 24/9/2015
  23. Après 21 mois passés au Groenland, les 12 plongeurs, marins, et scientifiques de l'expédition "Under the pole" sont arrivés aujourd'hui, samedi 26 septembre, à Concarneau dans le Finistère. Ces aventuriers de l'extrême sont allés étudier l'Arctique. Un voyage dans la cité glacée, presque inaccessible. Pendant 21 mois, "Under the pole" a remonté la côte ouest du nord du Groenland. Son but : observer l'écosystème. La plongée polaire est l'une des formes les plus extrêmes de plongée sous-marine. Les plongeurs sont allés à la découverte d'un monde inexploré, à -100 mètres sous la mer. Il fait -1°C dans l'eau, -25°C dans l'air. Les plongeurs observent la densité des icebergs au milieu des méduses intriguées. Sur la glace, les scientifiques de l'expédition font des mesures et des prélèvements. Ils seront soigneusement conservés jusqu'au retour en France pour y être étudiés en laboratoire. Francetv info 26/9/2015
  24. L'incident, qui aurait pu être dramatique, est survenu à Tahsis, sur l'île de Vancouver. Travis Nielsen a frappé le félin d'un coup de poing dans la tête alors qu'il attaquait Bree, sa fille de 2 ans. "J'ai réagi instantanément". Travis Nielsen, un père de famille canadien, a sauvé sa fille de 2 ans, Bree, alors qu'elle était attaquée par un cougar, a rapporté Métro Montréal, mardi 22 septembre. Le père de famille était dans la cour arrière de sa maison de Tahsis, sur l'île de Vancouver, en train de "regarder l'océan", lorsqu'il s'est rendu compte que l'animal était en train d'attaquer sa fille. "J'ai frappé le cougar et placé ma fille derrière moi pour la protéger", a-t-il détaillé... Un Puma (ou Couguar) (Puma concolor) photographié dans un zoo d'Arizona. Il ressemble à un léopard sans taches, ce qui explique que, par abus de langage, on le désigne parfois également sous le terme de « panthère ». Dans certaines régions, il est connu aussi sous le nom de lion des montagnes. Stephen Lea CC BY-SA 3.0 Une fois sa femme et sa fille dans la maison, "il est resté à l'extérieur pour effrayer le cougar et le repousser dans la forêt", a précisé son épouse, Andrea, à La Presse canadienne. Pour Bree, plus de peur que de mal. "Elle pleurait, mais elle est OK", a indiqué la mère. La petite fille devrait toutefois conserver quelques cicatrices. "Elle a quelques plaies perforantes près de l’oreille droite, sur son dos, et quelques-unes sur sa poitrine." Des agents de conservation de la faune ont par la suite euthanasié l'animal et patrouillé dans le secteur à la recherche d'autres félins, précise Radio Canada. Francetv info 24/9/2015
  25. Malgré la contestation de mouvements écologistes, le géant pétrolier néerlandais avait creusé un puits, qui s'est finalement avéré moins prometteur que prévu. La compagnie Royal Dutch Shell a annoncé, lundi 28 septembre, l'arrêt de ses forages controversés en Alaska, après une première série d'explorations jugée décevante par le géant pétrolier anglo-néerlandais. Dans un communiqué (en anglais), le groupe a expliqué avoir creusé "jusqu'à une profondeur de 6 800 pieds" (environ 2 070 m) son puits "Burger J", situé à environ 240 km au large de la petite ville de Barrow en Alaska. Des écologistes opposés à l'exploration pétrolière menée par Shell en Alaska, protestent à Anchorage (Alaska, Etats-Unis), le 31 août 2015. (JONATHAN ERNST / REUTERS) "Shell continue de reconnaître un potentiel d'exploration important dans ce bassin" pétrolifère d'une taille équivalente à la moitié de celui du Golfe du Mexique (sud-est des Etats-Unis), "et cette zone devrait à terme revêtir une importance stratégique pour l'Alaska et les Etats-Unis, a déclaré le groupe dans un communiqué. Toutefois, le résultat de l'exploration est clairement décevant pour cette partie du bassin". Le groupe va donc "cesser toute nouvelle exploration au large de l'Alaska dans l'avenir immédiat. Cette décision reflète à la fois le résultat du puits 'Burger J', les coûts élevés associés au projet et l'environnement de régulation difficile et imprévisible au niveau fédéral pour le large de l'Alaska." Shell avait débuté, à la fin juillet, ses opérations de forage dans cette zone, après avoir reçu le feu vert du président Barack Obama, ce qui avait provoqué la colère d'organisations écologistes, Greenpeace dénonçant d'"immenses risques pour les populations de l'Arctique, la faune et notre climat". Le président américain avait défendu cette décision à la fin août avant un voyage dans la région, expliquant que l'économie américaine devait "encore s'appuyer sur le pétrole et le gaz", tout en promettant des "règles les plus exigeantes possibles" pour éviter toute pollution, cinq ans après une marée noire catastrophique dans le Golfe du Mexique. Shell a précisé qu'elle enregistrerait "des charges financières" liées à ce retrait, qui seront détaillées lors de la présentation de ses résultats financiers le 29 octobre. La compagnie a simplement souligné que son activité en Alaska pesait quelque 3 milliards de dollars dans son bilan et qu'elle devrait payer environ 1,1 milliard de dollars aux sous-traitants en vertu d'engagements préalables. Francetv info 28/9/2015
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