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Admin-lane

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Tout ce qui a été posté par Admin-lane

  1. De nombreux cours d'eau sont en crue vendredi, inondant plusieurs zones de l'île italienne, comme ici, dans la petite ville d'Olbia, où la rivière Siligheddu est sortie de son lit. De fortes perturbations météorologiques ont frappé jeudi 1er et vendredi 2 octobre la Corse, mais aussi la Sardaigne toute proche. De nombreux cours d'eau y sont en crue, inondant plusieurs zones de l'île italienne. Pluies diluviennes et fotrtes inondations en Sardaigne La petite ville d'Olbia, traversée par la rivière Siligheddu en crue, a vu sa route principale se transformer en torrent jeudi sous les yeux des habitants. Vendredi, ces derniers tentent de nettoyer les maisons envahies par la boue et les débris. Les habitations qui se trouvent à moins de cinq mètres de la rivière Siligheddu sont encore sous les eaux, explique La Stampa (en italien). Des dizaines de soldats sont présents pour prêter main forte aux habitants. Pelles et bulldozers sont en action. En 2013, dix-neuf personnes avaient perdu la vie à Olbia lors d'inondations similaires. Francetv info 2/10/2015
  2. Les trois groupes sont visés par trois plaintes collectives déposées en Californie pour traite d'enfants. Vos Kit-Kat, Snickers et autres M&M's sont-ils fabriqués par des enfants ? Les producteurs de ces célèbres friandises chocolatées, Nestlé, Hershey's et Mars, sont visés par trois plaintes collectives pour traite d'enfants en Côte d'Ivoire, rapporte Le Monde. Ces class actions ont été déposées le 28 septembre aux Etats-Unis par le cabinet Hagens Berman (en anglais). Un agriculteur fait sécher des graines de cacao, le 29 septembre 2015 à Gagnoa (Côte d'Ivoire). (ISSOUF SANOGO / AFP) Selon ce cabinet, les trois groupes, qui importent du cacao de Côte d'Ivoire, travaillent avec des fournisseurs qui emploient des enfants. Leurs conditions de travail seraient en outre pénibles et dangereuses : exposition à des substances toxiques, transport de charges lourdes, travail forcé, menaces physiques et salaires non payés. Près d'1,1 million d'enfants étaient concernés en 2013-2014. "Les consommateurs qui sont venus nous consulter ont été indignés d’apprendre que les sucreries qu’ils mangent avaient un arrière-goût si sombre et amer, que le travail des enfants et l’esclavagisme faisaient partie de la production de chocolat par Nestlé, Mars et Hershey’s", affirme Steve Berman, membre du cabinet. Pour cet avocat, les trois groupes trompent leurs consommateurs, qui soutiennent indirectement le travail des enfants sans le savoir. Nestlé a rapidement réagi. "Le travail des enfants n’a pas sa place dans notre chaîne de création de valeur", a répondu le groupe suisse. Il assure faire son possible pour éradiquer le problème : "nous prenons des mesures pour éliminer par étapes le travail des enfants. En examinant chaque cas, nous attaquons le problème à sa racine". Francetv info 3/10/2015
  3. Ségolène Royal et Emmanuel Macron ont accordé trois permis exclusifs de recherches d'hydrocarbures sur le territoire français, dont un dans la Marne, et en ont prolongé deux autres, à quelques semaines de l'ouverture de la conférence mondiale sur le climat COP 21. Les trois premiers permis, signés par les ministres de l'Ecologie et de l'Economie le 21 septembre et publiés au journal officiel ce mardi 29 septembre, sont dits de Champfolie (Seine-et-Marne), Herbsheim (Bas-Rhin) et Estheria (Marne). Deux prolongations, dites de Bleue Lorraine (Moselle) et de Juan de Nova (Terres australes et antarctiques françaises) ont également été signées. Paul-Antoine Boudet / France 3 Champagne-Ardenne Dans la Marne, c'est l'entreprise suédoise Lundin International, qui a obtenu le permis "Esthéria" sur la commune de Vert-Toulon. La société est déjà bien implantée dans l'exploitation de pétrole en Champagne-Ardenne. Une exploitation totale qui représentait tout de même, en 2008, 20 % de la production française avec 177 408 tonnes de pétrole, soit 1 185 600 barils sortis des exploitations champardennaises. Mais à quelques semaines de la COP 21, la grande conférence mondiale sur le climat, ces arrêtés ministériels font tâche pour les militants écologistes. Une vingtaine d'ONG, d'associations et de collectifs de défense de l'environnement, dont ATTAC par exemple, ont demandé le retrait de ces permis. D'autant que le président François Hollande, dans une allocution du 21 juillet dernier sur le développement durable et l'énergie, avait déclaré qu' "un accord sur le climat signifie renoncer à utiliser 80 % des ressources d’énergies fossiles facilement accessibles dont nous disposons encore. Nous pouvons le vivre comme une contrainte – cela en est une – mais aussi comme une opportunité pour bâtir un monde plus sûr et plus équitable et développer grâce aux progrès technologiques les énergies solaires, éoliennes, géothermiques, hydroliennes, c'est-à-dire les énergies renouvelables qui deviendront à terme la norme et non plus, comme aujourd'hui, l’exception". Mais les militants écologistes craignent aussi que ces entreprises pétrolières ne profitent de ces permis pour se positionner sur le territoire français en vue d'une révision future de la loi sur l'extraction du gaz de schiste. En France, la fracturation hydraulique, qui permet d'exploiter le gaz de schiste, est en effet interdite depuis 2011 pour des raisons environnementales et Ségolène Royal a rappelé à plusieurs reprises son opposition ferme à ce procédé. En Champagne-Ardenne, 49 permis sont encore en attente d'autorisation, dont 26 dans la Marne. F3 Champagne Ardennes 3/10/2015
  4. Les Alpes-Maritimes, les Bouches-du-Rhône, la Drôme, le Var et le Vaucluse seront touchés par de fortes pluies, accompagnées d'orages. La vigilance a été levée dans le Gard. Un week-end pluvieux en perspective. Météo France a placé six départements du sud-est de la France en vigilance orange, samedi 3 octobre, pour un phénomène prévu jusqu'à 23 heures. Les Alpes-Maritimes, les Bouches-du-Rhône, la Drôme, le Var et le Vaucluse seront touchés par de fortes pluies, accompagnées d'orages. L'alerte a été levée vers 18h pour le département du Gard. Une rue de Montpellier (Hérault) est inondée par de fortes pluies, le 3 octobre 2015. ( FRANCETV INFO ) Des pluies "modérées et parfois orageuses" ont commencé à toucher le Gard et le Vaucluse dans la matinée. Cet épisode de pluvio-orageux va "monter en puissance" au fil de la journée, indique Météo France, qui prévoit que les cumuls les plus importants "sont attendus entre Gard et Vaucluse". En fin de journée, les pluies devraient se décaler en direction du Var et des Alpes-Maritimes. Les pluies ont également touché la région de Montpellier (Hérault), en fin de matinée, comme le montre la photo ci-dessus envoyée par un internaute sur le direct de francetv info. Cliquez sur l'image pour vous rendre directement sur le site de Météo-France vigilance. Ensuite cliquez sur les départements concernés pour obtenir toutes les informations relatives à l'alerte... valable jusqu'au 4 octobre à 16h00. Prévoyant une "importante activité électrique", l'organisme recommande aux habitants des départements concernés de ne pas s'abriter sous les abres et d'éviter d'utiliser le téléphone et les appareils électriques. Il est également fortement déconseillé de s'engager, à pied ou en voiture, sur une voie immergée. Francetv info 3/10/2015
  5. L'Assemblée de Corse a adopté vendredi un Plan d'aménagement et de développement durable (PADDUC). Il s'agit d'un véritable projet de société devant assurer l'équilibre entre la préservation de l'environnement et le développement économique et social de l'île. Le plan a été adopté par 36 voix (22 de gauche et 14 nationalistes) sur 51 au terme de deux jours de débats. Douze élus (10 de droite, une de gauche et un nationaliste) ont voté contre et 3 élus (2 de droite et une de gauche) ont été absents lors du scrutin. Pour la première fois dans l'histoire de la Corse, ce document de 3000 pages a été élaboré depuis quatre ans par les élus assistés d'experts et soumis à consultation et enquête publiques. La conseillère exécutive chargée de la préparation et la rédaction de ce document, Maria Guidicelli, s'est félicitée lors du vote qu' "enfin la Corse soit sur les rails du développement" et "assure pour la première fois sa capacité à s'engager sur la voie d'un avenir meilleur". Les onze élus nationalistes modérés de la coalition Femu a Corsica (Faisons la Corse) ont voté pour le texte. Il ont estimé que son adoption est "un compromis qui permet une rupture avec un modèle de société qui nous conduisait à l'abîme". Trois des quatre élus indépendantistes ont voté pour et un contre. Le PADDUC sanctuarise notamment 105'000 hectares réservés exclusivement à l'agriculture. Il doit permettre, selon ses promoteurs, d'enrayer la spéculation foncière et immobilière tout en permettant un développement économique équilibré non axé sur le tout tourisme et le BTP. La droite a qualifié ce document de "carcan" porteur de "contraintes juridiques", selon les termes de Stéphanie Grimaldi (UMP) élue territoriale et maire du village de La Porta, en Castagniccia (Haute-Corse). Considérant que ce document "est plus qu'attaquable", elle a prédit qu'il se "retrouverait entre les mains du juge administratif". Selon Stéphanie Grimaldi, "Rassembler pour la Corse ", les nombreux amendements acceptés ce vendredi rendent le document "illégal". L'association des maires de Corse pourrait engager des recours contre le PADDUC, selon Aline Castellani. Les associations de défense de l'environnement, elles, ont dénoncé des incohérences et des imprécisions. Certains s'attendent également à ce que des particuliers et des promoteurs se retournent contre le plan d'aménagement. L'exécutif a proposé de saisir directement le Conseil d'Etat afin de juger de la légalité du document, sans passer par la case tribunal administratif cour d'appel. Mais cela a été rejeté par une majorité de conseillers territoriaux. Un vaste chantier attend maintenant les maires. En trois ans, ils devront réaliser des plans d'urbanisme compatibles avec les règles et les cartographies du PADDUC. Le PADDUC ne sera opérationnel et donc attaquable que s'il passe le contrôle de la légalité. PADDUC : et maintenant ? Reportage : Marie-France Giuliani, Sarah Ennemoser et Alexandra Sebayhi. Intervenants : v Stéphanie Grimaldi, "Rassembler pour la Corse " ; Jean-Charles Orsucci, "Démocrates, socialistes et radicaux". Corse ViaStella 3/10/2015 Romandie 2/10/2015
  6. Paris - A deux mois de la conférence sur le climat de Paris, 146 pays ont remis à l'ONU leurs engagements en matière de réduction des gaz à effet de serre, une bonne nouvelle aux yeux des promoteurs d'un accord mondial pour juguler le réchauffement de la planète. Ce groupe représente près de 87% des émissions mondiales actuelles, incluant les principaux émetteurs tels que, dans l'ordre, la Chine, les Etats-Unis, l'Union européenne, l'Inde, la Russie, le Japon, le Brésil. 146, c'est déjà un nombre élevé, a estimé vendredi la négociatrice française Laurence Tubiana au cours d'un chat avec des journalistes sur internet. Pour elle, il n'est pas inquiétant que 49 pays n'aient pas encore remis leurs engagements. Si on atteint 150-155 (pays) d'ici à Paris, ce sera un plébiscite, un soutien énorme, selon la négociatrice française. Parmi les Etats manquant à l'appel, figurent l'Iran, l'Arabie saoudite (seul membre du G20 absent), Oman, le Qatar, le Koweit, le Nigeria, le Venezuela, autant de producteurs de pétrole de taille. L'attitude des pays du Golfe et de l'Arabie saoudite a cependant beaucoup changé, a-t-elle dit. Après avoir essayé de limiter l'impact de la convention de l'Onu sur les changements climatiques, maintenant ils disent avoir compris qu'ils doivent agir à l'intérieur de ce cadre, selon la négociatrice. Leur diversification économique, leur intérêt pour la capture du carbone, les investissements massifs de l'Arabie saoudite dans les énergies renouvelables sont un signe, selon elle. Le secrétariat de la Convention de l'ONU sur les changements climatiques (Cnuccc) avait appelé les pays à publier, avant le 1er octobre, leurs plans en matière d'émissions de GES à l'horizon 2025-30. Ces plans seront compilés dans un rapport mesurant leur impact global sur le climat, attendu le 30 octobre, un mois avant le début de la conférence de Paris censée accoucher d'un accord climatique mondial. Un institut de recherche a déjà estimé à +2,7° le réchauffement planétaire à l'horizon 2100 si tous ces engagements nationaux étaient tenus. Un progrès par rapport à de précédentes projections, mais encore loin de l'objectif 2° que la communauté internationale s'est fixé. La négociation de Paris en décembre n'aura pas pour objet de réviser ces plans nationaux, mais devrait tourner autour de la mise en place de mécanismes permettant aux parties de se retrouver régulièrement pour réviser leurs ambitions à la hausse, encouragées par les progrès technologiques à venir. Romandie 2/10/2015
  7. Washington - Les garde-côtes américains poursuivaient leurs recherches samedi pour retrouver le cargo El Faro disparu avec 33 personnes à bord depuis jeudi matin au large des Bahamas pendant l'ouragan Joaquin, ont-ils indiqué. Un communiqué de Tote Maritime Puerto Rico, propriétaire d'El Faro, ne faisait état d'aucun progrès dans les recherches en début d'après-midi (16H30 GMT). Tote Maritime continue de travailler en étroite collaboration avec les garde-côtes américains et toutes les ressources disponibles pour localiser et rétablir la communication avec El Faro, a souligné Tim Nolan, le président de Tote Maritime Puerto Rico. Le cargo battant pavillon américain de 225 mètres de long a 28 Américains et 5 Polonais à bord. Alors que l'ouragan s'éloigne vers le nord, nous espérons de meilleurs conditions météorologiques pour pouvoir faire des recherches plus importantes, a précisé le porte-parole des garde-côtes américains à Miami (Floride, sud-est), Ryan Doss. Les gardes-côtes utilisent pour leurs recherches des avions C-130 et un hélicoptère MH 60 Jayhawk. Deux bateaux des gardes-côtes sont également en route, mais ils vont mettre plus de temps pour arriver sur zone. Les vents et la pluie demeurent très forts, a précisé le porte-parole. Il faut sans doute s'attendre à des vagues de 6 mètres sur la zone, a-t-il indiqué. Il n'a pas donné signe de vie depuis jeudi matin, lorsqu'il a signalé une perte de propulsion et une entrée d'eau, alors maîtrisée. Il faisait état d'une gîte de 15 degrés. Le bateau reliait Jacksonville (Floride) à San Juan (Porto-Rico). Romandie 3/10/2015
  8. Miami - L'ouragan Joaquin, qui se dirige vers les Bermudes, a augmenté d'intensité ces dernières heures avec des vents pouvant atteindre 250 km/h, a indiqué samedi le centre américain des ouragans, qui l'a fait repasser en catégorie 4 sur une échelle de 5. L'avion de reconnaissance a trouvé un ouragan violent avec des vents allant jusqu'à 250 km/h, a souligné le centre qui avait rétrogradé Joaquin, qui se trouve au nord des Bahamas, en catégorie 3 vendredi. Joaquin a également accéléré sa course vers le nord-est, se déplaçant désormais à 30 km/h, et son oeil se trouvait à un peu moins de 900 kilomètres des Bermudes. Il pourrait passer l'archipel par l'ouest dans la journée de dimanche, selon le centre. Joaquin est le troisième ouragan de la saison dans l'Atlantique, qui dure de juin à novembre, et il est le plus puissant par la force de ses vents. romandie 3/10/2015
  9. Au moins 30 personnes sont mortes et 600 sont portées disparues au Guatemala après un glissement de terrain, selon un bilan qui n'a cessé de s'alourdir vendredi soir. La recherche de survivants devait reprendre samedi matin. Sai Rasta 3/10/2015 La saison des pluies, qui a débuté en mai et dure jusqu'en novembre, avait déjà fait huit morts cette année, selon un bilan officiel. En 2014, la saison des pluies avait fait au Guatemala 29 morts, deux disparus, 25 blessés, affectant au total 655'201 personnes et endommageant 9061 maisons, selon la protection civile. Romandie 3/10/2015
  10. La côte Est des Etats-Unis se préparait samedi à un week-end de pluies torrentielles record provoquées par l'ouragan Joaquin. Après avoir balayé les Bahamas de ses vents allant jusqu'à 215 km/h, il a perdu en intensité tout en s'éloignant des côtes américaines. Eastern PA Weather Authority, LLC 30/9/2015 Rétrogradé au statut de tempête tropicale, Joaquin, avec des vents soufflant encore jusqu'à 205 km/h, quittait peu à peu samedi les Bahamas et se déplaçait vers le nord-est à une vitesse de 11 km/h, selon le Centre américain de surveillance des ouragans (NHC). Il est redescendu en catégorie 3 - sur une échelle de 5 - et les conditions météorologiques caractéristiques des ouragans ne devraient plus atteindre de côtes, a conclu le NHC basé à Miami. Mais les Bermudes sont en alerte de tempête tropicale, et de fortes pluies devraient arroser également une partie de Cuba ainsi qu'Haïti, la République dominicaine et les îles Turques-et-Caïques, selon le NHC. "Ces chutes de pluies pourraient entraîner des inondations soudaines potentiellement meurtrières", a-t-il prévenu. Les seules Bahamas devraient recevoir jusqu'à 63,5 cm de pluie cumulée et pourraient subir une montée des eaux "très dangereuse et potentiellement mortelle" jusqu'à 3,60 mètres au-dessus du niveau normal de la marée haute. Les écoles ont été fermées aux Bahamas, des vols suspendus et les croisières à destination de l'archipel touristique ont modifié leurs trajets. Selon les autorités bahaméennes, aucune victime n'est à déplorer mais des maisons ont été détruites, des centaines de personnes sont privées d'électricité et des inondations sévissent. Et on était toujours sans nouvelles du cargo El Faro, avec 33 personnes à bord, 28 Américains et cinq Polonais. Le bateau, qui reliait Jacksonville (Floride) à San Juan (Porto Rico), n'a plus donné de nouvelles depuis jeudi matin, quand il a signalé une perte de propulsion et une entrée d'eau, alors maîtrisée. Il faisait état d'une gîte de 15 degrés. Les garde-côtes américains ont indiqué dans un tweet "poursuivre leurs recherches" pour retrouver le cargo. Joaquin est le troisième ouragan de la saison dans l'Atlantique, qui dure de juin à novembre, et il est le plus puissant par la force de ses vents. La tempête Erika a été la plus destructrice jusqu'à présent cette année. Elle a fait en août une trentaine de morts et causé de nombreux dégâts en particulier sur la petite île de la Dominique. Romandie 3/10/2015
  11. Plus d'une centaine de scorpions, de la famille pandinus dictator, une espèce protégée en provenance du Cameroun, saisis fin septembre à l'aéroport de Roissy, vont être proposés à des zoos ou insectariums, ont annoncé les Douanes jeudi lors d'un point presse à Paris. Un agent des Douanes présente le 1er octobre 2015 lors d'un point presse à Paris un scorpion de la famille pandinus dictator, une espèce protégée dont plus d'une centaine d'exemplaires ont été saisis fin septembre à l'aéroport de Roissy - FLORIAN DAVID AFP Les arachnides, protégés par la Convention internationale sur le commerce des espèces menacées (CITES) de Washington et dont le commerce est interdit, avaient été dissimulés dans des boîtes de fret sous un lot de mille-pattes. Ces derniers, dont le commerce est libre, avaient été déclarés comme des échantillons destinés à la recherche médicale, a expliqué la secrétaire générale des Douanes de Roissy, Isabelle Boustani-Dignocourt. Entre les 18 et 22 septembre, les douaniers ont fait main basse sur 119 scorpions pandinus dictator, une des espèces les plus impressionnantes, avec quatre paires de pattes et une queue prolongée par un crochet, porteur d'un venin, de 5 à 25 cm de long. Ils étaient placés dans des gobelets en plastique destinés à un particulier résidant aux Etats-Unis. BFMTV 2/10/2015 «Ces animaux devaient être vendus entre 50 et 100 euros pièce», a précisé Karim Daoues qui dirige La Ferme tropicale, un établissement spécialisé dans le négoce d'animaux tropicaux où les scorpions ont été accueillis provisoirement. Les scorpions ont été proposés à l'association française des parcs zoologiques qui regroupe des établissements habilités à les accueillir en vivariums. Le pandinus dictator, dont la carapace est presque noire et brillante, est un arachnide fouisseur qui vit dans un terrier et se nourrit d'insectes, a décrit M. Daoues. L'animal est peu agressif bien que doté de puissantes pinces qu'il préfère généralement utiliser pour se défendre plutôt que de piquer avec son dard. «Sa piqûre est comparable à celle d'un frelon. C'est un animal recherché par les collectionneurs», a précisé M. Daoues. En 2014, les Douanes ont saisi quelque 1.392 animaux vivants protégés par la convention de Washington dont 150 tortues étoilées en décembre à l'aéroport de Roissy. Elles ont été renvoyées à Madagascar fin août. 20 Minutes 1/10/2015
  12. Les autorités américaines ont placé deux perroquets ara rares sur la liste des espèces en danger, en raison du braconnage et de la disparition de leur habitat, a annoncé jeudi le service de la pêche et de la vie sauvage (FWS). Il s'agit du ara militaire et du grand ara vert trouvés en Amérique centrale et du Sud. «Ces deux aras sont en danger d'extinction dans leur habitat naturel et les mécanismes réglementaires existants sont insuffisants pour les protéger», explique le FWS (Fish and Wildlife Service) dans un communiqué. Le Ara militaire (Ara militaris ) appartient à la famille des Psittacidae. Ce grand perroquet vert a le front rouge et le croupion bleu turquoise. Ses pattes sont grises foncé, son bec noir et l'iris de l’œil jaune. Il pèse environ 900 g. Il vit notamment en montagne, dans les régions tempérées semi-arides et les forêts tropicales, près des cours d'eau. Il est susceptible d'être vu de l'ouest du Mexique jusqu’à la Bolivie, au nord-ouest de l'Argentine et à l'extrême ouest du Venezuela.Petra Karstedt / Wilfried Berns CC BY-SA2.0-de Cette décision rend illégal de tuer ou de blesser ces oiseaux comme de les importer ou de les exporter des Etats-Unis sans un permis. Cette mesure «garantit que des citoyens américains ou des personnes dépendant de la juridiction des Etats-Unis ne contribuent pas à aggraver le déclin de ces deux espèces», souligne le FWS. Le ara militaire, qu'on trouve dans les forêts tropicales du Mexique et d'Amérique du sud compterait de 6.000 à 13.000 spécimens éparpillés dans des habitats fragmentés sur de vastes territoires. Certains groupes ne comptent qu'une centaine d'oiseaux. Le grand ara vert qui vit également en Amérique centrale et dans des parties du nord de l'Amérique du sud compte beaucoup moins d'individus: selon les estimations, il n'y aurait que de 1.000 à 3.000 oiseaux en Colombie, au Costa Rica, en Equateur, au Nicaragua et au Panama. L'Ara de Buffon (Ara ambiguus), également appelé Grand Ara vert, appartient aussi à la famille des Psittacidae. L’adulte est très semblable à l’Ara militaire qui est plus petit puisqu'il mesure environ 90 cm et pèse jusqu'à 1,4 kg. Il existe différentes sous espèces de Ara de Buffon, le Ara ambigua ambigua, qui vit à l’est du Honduras et du Nicaragua, jusqu’au Costa Rica et au Panama, et au nord-est de la Colombie et le Ara ambigua guayaquilensis, vit à l’ouest de l’Équateur. L'espèce apprécie les forêts humides pluviales et les contreforts boisés des collines, mais il peut être aperçu dans certaines zones plus découvertes pour se nourrir. Il est visible jusqu’à 1000 mètres d’altitude. Alois Staudacher CC BY-SA 3.0 Cette décision sera publiée vendredi au journal officiel et prendra effet le 2 novembre.
  13. L'Inde, quatrième émetteur mondial de gaz à effet de serre, mise sur le développement de ses énergies renouvelables pour limiter le réchauffement climatique tout en reconnaissant encore sa dépendance au charbon, dans ses engagements en vue de la conférence de Paris sur le climat. Globalement, l'Inde a promis vendredi de réduire son «intensité carbone», qui mesure les émissions de dioxyde de carbone par point de PIB, de 35% d'ici 2030 par rapport au niveau de 2005. Voir les engagements de l'Inde : (Pdf en anglais) http://www4.unfccc.int/submissions/INDC/Published%20Documents/India/1/INDIA%20INDC%20TO%20UNFCCC.pdf Le géant asiatique, qui compte une population de 1,25 milliard d'habitants, n'a en revanche pas dévoilé d'objectif chiffré contraignant de réduction d'émissions de gaz à effet de serre. Son voisin chinois s'est par exemple engagé à réduire ces émissions d'ici 2030. «C'est un énorme pas pour l'Inde, aussi c'est un objectif très ambitieux», a dit le ministre de l'Environnement Prakash Javadekar à propos de l'objectif d'intensité carbone lors d'une conférence de presse. L'Inde compte surtout sur les énergies renouvelables pour faire preuve de sa bonne volonté dans la lutte contre le réchauffement. Ces énergies devront représenter 40% de son électricité d'ici 2030, selon sa contribution remise à l'ONU dans la nuit de jeudi à vendredi. Pour cela, l'Inde compte sur «des transferts de technologies et à un financement international à bas coût». Cet objectif implique que les capacités de production d'énergie renouvelable de l'Inde vont plus que doubler d'ici 2030 par rapport aux 175.000 mégawatts visés. L'Inde compte encore plus de 300 millions d'habitants privés d'électricité et connaît de fréquentes coupures de courant. Elle rappelle aussi que sa consommation d'électricité par personne représente seulement un tiers de la consommation moyenne mondiale par personne. Pour cette raison, New Delhi estime que les efforts doivent surtout venir des pays industrialisés dont les émissions de gaz à effet de serre par habitant sont bien supérieures à celles de l'Inde. Cependant, le pays est également très sensible aux effets du réchauffement climatique et le gouvernement souligne dans sa contribution que 85% de la surface du pays est à risque de catastrophe naturelle, en particulier d'inondations. Dans ses engagements, l'Inde promet également de renforcer sa couverture forestière d'ici 2030, ce qui permettra de capturer l'équivalent de 2,5 à 3 milliards de tonnes de dioxyde de carbone supplémentaires. Greenpeace a salué les engagements indiens en matière de renouvelables qui vont «changer la matrice énergétique en Inde», ces énergies représentant actuellement moins de 12% de la production totale. Mais l'ONG reste préoccupée par la forte dépendance du pays au charbon. «L'engagement persistant de l'Inde à vouloir développer sa production d'électricité par le charbon est déroutante. Le développement des centrales au charbon va freiner les perspectives de développement de l'Inde», estime Pujarini Sen, un responsable de Greenpeace en Inde, cité dans un communiqué. En effet, l'Inde prévoit de doubler sa production de charbon d'ici 2020 à plus d'un milliard de tonnes afin de satisfaire son économie qui connait une croissance de 7%. Elle abrite la cinquième des plus importantes réserves de charbon dans le monde et produit 60% de son électricité à partir du charbon. Sandeep Chachra, directeur exécutif d'ActionAid India, a salué la contribution indienne: «l'accent ambitieux mis sur l'efficacité énergétique et la hausse spectaculaire du renouvelable mérite d'être reconnue mais doit permettre un accès meilleur des pauvres à l'énergie». L'adaptation de l'Inde au changement climatique va coûter 2.500 milliards de dollars, estime le gouvernement du Premier ministre Narendra Modi dans ses engagements. La communauté internationale s'est donné comme objectif de limiter la hausse moyenne du thermomètre mondial à 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle, seuil au-delà duquel les impacts seront graves et irréversibles pour de nombreuses populations. En visite en janvier à New Delhi, le président américain Barack Obama a mis la pression sur l'Inde, estimant que la bataille contre le réchauffement climatique serait perdue sans les efforts des pays émergents pour réduire leur dépendance aux énergies fossiles. DeshGujaratHD 28/9/2015 20 Minutes 2/10/2015
  14. Plus besoin de faire des milliers de kilomètres et de camper dans la savane pour admirer la migration annuelle des gnous du Kenya : pour la première fois, le périple des gnous sera retransmis en direct sur Periscope, rapporte le Telegraph. Des gnous en migration, au Kenya. - SOLENT NEWS/SIPA Filmées dans le parc national du Maasai Mara, les images seront diffusées en direct sur Periscope et sur YouTube. Pendant une semaine, jusqu’au 5 octobre, deux diffusions d’une durée de 10 à 20 minutes seront programmées chaque jour. De quoi se régaler d’images de la nature kenyane. ipt> Pendant la grande migration annuelle, plus d’un million de gnous se déplacent du Serengeti, en Tanzanie, vers le Maasai Mara. Ils sont généralement accompagnés de gazelles, de zèbres et d’élans. En septembre, les animaux arrivent à la rivière Mara, qu’ils doivent traverser en évitant les crocodiles et autres prédateurs. Un spectacle à ne pas rater. Si vous n'arrivez pas à vous connecter, on peut voir ici une des premières diffusions. On peut suivre aussi cette actualité via Facebook : ipt> ipt> 20 Minutes 29/9/2015
  15. Freetown/Londres, le 29 septembre 2015. L’Environmental Foundation for Africa (EFA) a lancé un rapport qui analyse les liens présumés entre la fragmentation de forêts en Afrique et des éclosions de la maladie à virus Ebola (MVE) dans la région. L’étude a été réalisée en partenariat avec la Fondation ERM. Le rapport a analysé les localités de 7 épidémies où le virus Ebola a été transmis à l’homme depuis son réservoir sauvage, présumé être constitué de chauves-souris. Il analyse les conditions de couverture forestière au moment des 7 épidémies et dans trois cas, des changements dans le paysage dans les 30 années qui ont précédé les épidémies. L’étude ne se concentre pas sur les moyens de réduire la transmission inter-humaine de cette maladie, qui dépendent en grande partie de facteurs sociaux et qui représentent un enjeu très important dont de nombreuses autres organisations tiennent compte. Elle se concentre plutôt sur l’analyse des conditions empiriques dans lesquelles le virus semble plus probablement passer de son hôte animal à l’homme. Dans 6 cas sur 7 étudiés, la MVE est apparue où et quand des paramètres spécifiques à la fragmentation des forêts se trouvaient dans une gamme étroite de valeurs. De nombreuses personnes ont émis l’hypothèse que des changements de couverture végétale peuvent favoriser des éclosions de maladies infectieuses émergentes, mais ce rapport décrit la corrélation entre des caractéristiques spécifiques des forêts et des éclosions de la MVE. Le rapport analyse la réaction des chauves-souris aux paysages fragmentés forestiers, ce qui indique que dans ces conditions, il est possible que différentes espèces – chauves-souris, autres animaux et hommes – qui ne seraient généralement pas en contact, puissent venir en contact, souvent dans des circonstances de stress où leurs défenses immunologiques pourraient être affaiblies et où les maladies se transmettraient plus facilement, comme le virus Ebola. Exemple de fragmentation forestière, ici en Hongrie : Rupture de la continuité écologique de la ripisylve et de la canopée et d'un massif forestier. Civertan CCBY-SA3.0 Le rapport conclut, tout d’abord qu’une étude scientifique rigoureuse est absolument nécessaire pour comprendre les relations de cause à effet qui sous-tendent cette corrélation. Un groupe interdisciplinaire d’experts doit proposer des recherches futures sur la manière dont l’utilisation des terres et la fragmentation des forêts influencent les maladies zoonotiques. Trois recommandations principales ressortent pour la relance économique post-MVE. - La gestion des ressources naturelles et l’environnement doivent être intégrés en tant qu’éléments de base et de critères d’évaluation de programmes de redressement, mais non en tant qu’exercices qui consistent à cocher des cases dans le cadre de l’évaluation des impacts. Il ne suffit pas non plus de financer des projets de « gestion de forêt et de faune » isolés spécifiques à un secteur sans liens avec d’autres interventions de redressement et de développement. - Les grands blocs forestiers doivent être protégés contre la fragmentation au sein d’un paysage, de sorte que le contact faune-homme est réduit au minimum et afin d’éviter les conditions des assemblages d’espèces inhabituels qui augmentent le risque de transmission du virus Ebola de son(ses) réservoir(s) naturel(s) aux nouveaux hôtes, y compris l’homme. - Le même groupe d’experts interdisciplinaire doit conseiller les décideurs sur la manière d’appliquer une approche de précaution aux plans de reprise économique pour réduire le risque d’éclosions de la MVE à l’avenir. Toute déviation des modèles de développement familiers représente un territoire inconnu, mais les stratégies traditionnelles peuvent aggraver les conditions qui augmentent la probabilité d’éclosions de la MVE. Les nouveaux Objectifs de Développement Durable exigent des changements structurels dans les économies des nations et une nouvelle élaboration de la relation entre l’homme et l’environnement naturel dont il dépend à longue échéance. La crise de la MVE n’est pas la seule raison pour réévaluer les approches de développement, mais elle constitue un "appel aux armes" pour évaluer de manière critique ce qui devrait changer. Guinée7.com 29/9/2015
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    La migration des oiseaux,

    Des buses, des milans royaux, des bondrées apivores ou encore des milans noirs. Dans le ciel du Genevois, les oiseaux sont légion. Nombre d’entre eux empruntent le défilé de l’Ecluse. Cette réalité bien connue des ornithologues a donné lieu à la mise en place d’une plate-forme de suivi de la migration. Un projet mené par le Syndicat Intercommunal d’Aménagement du Vuache. Un Milan royal. Noel Reynolds Flickr / CCBY-SA2.0 Installée à Chevrier dans le cadre du contrat transfrontalier corridors biologiques Champagne -Genevois, ladite plate-forme sera officiellement inaugurée samedi 3 octobre. «Nous disposons désormais d’un espace dédié à l’observation, plus sécurisé», se réjouit Séverine Michaud, chargée de vie associative à la Ligue pour la protection des oiseaux de Haute-Savoie. L’objectif d’une telle installation consiste à sensibiliser le grand public. «A faire découvrir aux habitants de la région la migration des oiseaux, complète Séverine Michaud. Leur montrer la diversité du vivant à ce niveau-là». Comprenez au-dessus de nos têtes. D’où le nom de l’événement au sein duquel s’inscrit l’inauguration et qui se tiendra sur le site durant tout le week-end: "Tête en l’air". Une Buse pattue, Buteo lagopus. Walter Siegmund CCBY-SA2.5 Pour cette 20ème édition, les visiteurs pourront profiter du point d’observation. Une marche au bord de l’Etournel permettra de découvrir les oiseaux migrateurs et sédentaires avec des bénévoles. Un départ est prévu à 9 h, un autre à 14 h 30. Une Bondrée apivore (Pernis apivorus). Andreas Trepte CCBY-SA2.5 «A cette période, il y a énormément de buses et de milans royaux, précise la spécialiste. Des cigognes blanches et noires passent encore régulièrement. On observe aussi des petits passereaux et des pigeons. Et de temps en temps, une à deux fois par an, un aigle criard ou un aigle pomarin». Avec un peu de chance… Enfin, un grand jeu embarquera les familles à la découverte du phénomène de migration (de 10 h à 12 h et de 14 h à 16 h). Informations LPO Haute-Savoie - 0033 4 50 27 17 74 mail: haute-savoie@lpo.fr www.teteenlair.org (TDG) Tribune de Genève 29/9/2015
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    Camargue :

    Baisse des cours, subvention européenne supprimée… La production de riz et le nombre de riziculteurs ne cessent de diminuer en Camargue. Au-delà des conséquences économiques, cette perte d'activité risque de modifier le visage même de la Camargue. Reportage. Rizière.de Camargue. Rolf Süssbrich CC BY-SA 3.0 Se dirige-t-on vers la fin de la production de riz en France ? C’est ce que craignent les riziculteurs de Camargue, dans les Bouches-du-Rhône. Ils étaient 270 il y a deux ans, ils ne sont plus que 200. Les surfaces cultivées aussi ont fondu, passant de 20.000 à 10.000 hectares. La Camargue fournissait il y a encore deux ans un tiers de la consommation française. Mais les riziculteurs se détournent en effet de plus en plus de la culture du riz, plus aussi rentable depuis la baisse des cours ces dernières années. A cela s'ajoute la décision française de réorienter les aides européennes de la PAC (politique agricole commune) vers l'élevage, privant les agriculteurs de Camargue d'une subvention annuelle de 2 à 3 millions d'euros. (Photo Riz de Camargue. Véronique PAGNIER CC BY-SA 3.0) Gardian et jeune taureau en Camargue. rosemarydukelow / Flickr - CC BY-SA 2.0 Du coup, beaucoup s’orientent vers d’autres productions, notamment légumière. "Les agriculteurs se posent des questions pour le devenir de leur exploitation. Du coup, il y en a qui préfèrent s'orienter vers des cultures 'spéculatives' : les melons, les pommes de terre, les oignons, les carottes… plein de cultures légumières", explique Bertrand Mazel, président des riziculteurs de Camargue, qui demande aujourd’hui le rétablissement de la subvention européenne. "Cabane" de gardian et flamants roses. Bruce Tuten / Flickr - CC BY-SA 2.0 Mais la chute de la culture du riz n'a pas que des conséquences économiques. Comme on n'imagine pas Guérande sans ses paludiers, on n'imagine pas la Camargue sans ses flamands roses, ses taureaux et ses riziculteurs. "Tous les touristes qui viennent en Camargue se souviennent de la riziculture. Si on doit transformer la Camargue en champ de légumes, cela n'aura plus la même notoriété. Ce serait la fin d'une production française", anticipe Bertrand Mazel. Le Lis maritime (Pancratium maritimum) ou lis des sables, est une plante vivace bulbeuse psammophyte de la famille des Amaryllidacées. On le trouve sur le littoral méditerranéen, en Corse et sur le littoral atlantique des Pyrénées atlantiques au Finistère. L'espèce est inféodée aux sables maritimes : des groupements des plages aux dunes littorales. Du fait de la disparition de son habitat traditionnel (dunes), elle fait l'objet d'une protection dans certaines régions (notamment en Provence). Lubman04 CCBY-SA3.0 Mais les riziculteurs ne sont pas là que pour l'image d'Epinal. Ils assurent l'entretien des centaines de kilomètres de canaux d’irrigation qui façonnent les paysages de cette région, comme le détaille David Gryzb, élu socialiste à la ville d’Arles et président du Parc naturel régional de Camargue: "Il y a d'abord toute la gestion de l'eau, tous les canaux qui sont indispensables pour l'activité agricole, mais permettent également l'évacuation des eaux pluviales ou des inondations. Si demain il n'y a plus d'activité rizicole, ces canaux ne sont plus entretenus. Un canal. bibendum84 - Flickr - CC BY-SA 2.0 Ce sera coûteux que d'entretenir ces centaines de kilomètres de canaux. Ensuite, cette pénétration d'eau douce est indispensable pour faire reculer la nappe salée qui est en dessous. S'il n'y a plus ce pompage d'eau douce, la nappe salée va remonter et nos paysages se transformer. Surtout, l'activité agricole sera impossible. Donc si nous voulons maintenir une activité agricole en Camargue, le riz est indispensable". bfmtv 29/9/2015
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    La migration des oiseaux,

    Les 3 et 4 octobre prochains, la LPO et de nombreuses associations partenaires vous donnent rendez-vous un peu partout en France pour assister aux journées européennes de la migration : l’EuroBirdwatch. Le temps d’un weekend, les ornithologues de la LPO et d’autres associations partenaires vous feront découvrir la fascinante aventure des oiseaux migrateurs, dans ce qu’elle a de plus mystérieux et de plus héroïque. Savez-vous que le vol en V des oies sauvages, des cormorans, des grues cendrées permet un gain d’énergie de 20% ? Que la sterne arctique parcourt plus de 70 000 km lors de son voyage de migration annuelle ? Que la barge rousse détient le record de distance sans escale : 11 500 km en seulement 8 jours ? Que la grue cendrée peut traverser la France en moins d’une journée ? Créé en 1993 par BirdLife International, alliance mondiale de protection de la nature et des oiseaux, représentée dans plus de 100 pays, ce phénomène d’exception se déroule chaque année lors du premier week-end d’octobre. Pour cette édition 2015, plus de soixante-dix animations gratuites (sorties de terrain, points d'observations, conférences, expositions) seront proposées dans une trentaine de départements, sur des sites emblématiques. Venez assister à l’Atelier sur les mystères de la migration : Pourquoi les oiseaux migrent ? Quels sont les dangers sur leur route ? Jusqu'où vont -ils ? et bien d'autres questions trouveront leurs réponses lors de ces journées. - Rendez-vous au camp de migration du Fort de la Revère, Parc Naturel Départemental de la Grande Corniche près de Nice. - Venez découvrir et observer sur le site ENS de la Colline de Piécaud (à Caumont sur Durance), le phénomène de migration post nuptiale des oiseaux, ainsi que les méthodes de comptages réalisées par les ornithologues à proximité d’Avignon (Vaucluse). - Découvrez l'étude des oiseaux migrateurs par le baguage au marais de Pampin, site naturel géré par la ville de La Rochelle. Ce suivi précis et par individu permet de collecter de nombreuses données qui seront transmises au Museum d'Histoire naturelle de Paris afin de regrouper les informations. Liste complète sur http://eurobirdwatch.lpo.fr Rendez-vous les 3 et 4 octobre et venez observer cette épopée de dizaines de millions d’oiseaux parcourant des milliers de kilomètres pour trouver les conditions favorables à leur survie ! Grues cendrées (Grus grus) - Crédit photo : Leprechaun. Cliquez sur l'image pour accéder directement au site de la LPO Pour protéger les espèces migratrices lors de leur long et périlleux voyage, la LPO a lancé une campagne d’appel à dons intitulée « Espèces migratrices, soutenons-les dans leur étonnant et périlleux voyage ! ». L’objectif de cette campagne est de faciliter les flux migratoires aujourd’hui menacés notamment par les activités humaines : préserver les haltes migratoires (lutte contre le déboisement, sensibilisation des agriculteurs…), collaborer avec les entreprises concernées par l’installation d’éoliennes et lignes de moyennes et hautes tensions, veiller au respect des règles de chasse… » Si vous souhaitez agir pour rendre le voyage des espèces migratrices moins périlleux et leur présence en France plus sereine : faites un don ! LPO 1/10/2015
  19. Deux arbres majestueux ont été sacrés "Arbres de l'année 2015 " : le cèdre bleu pleureur de l'Atlas situé à Chatenay-Malabry (Hauts-de-Seine) et le Fromager de Saül du Parc Amazonien de Guyane. L'opération " Arbre de l'année " a été initiée en 2011 par le magazine Terre Sauvage et l'Office national des forêts (ONF). L'objectif est de valoriser les arbres remarquables du patrimoine français en proposant à tout individu ou groupe (famille, classe, école commune, entreprise, association...) de porter la candidature d'un arbre pour qu'il devienne "l'Arbre de l'année". En plus de ses caractéristiques naturalistes et esthétiques, le jury prend en compte l'histoire même de l'arbre avec les hommes. 300 candidatures ont été déposées cette année ! Voir la liste des nominés 2015. "Le prix du jury 2015", dévoilé le mercredi 30 septembre, est décerné au cèdre bleu pleureur de l'Atlas de Chatenay-Malabry (Hauts-de-Seine), niché au coeur de l'Arboretum de la Vallée-aux-Loups, à proximité de la demeure de Châteaubriant. Cèdre bleu pleureur de l'Atlas (Arboretum de la Vallée-aux-Loups Châtenay-Malabry. Jean-Luc Bailleul CC BY-SA 3.0 Pour la petite histoire, il y a 150 ans, un pépiniériste planta un cèdre bleu de l'Atlas (Cedrus atlantica 'Glauca') à Chatenay-Malabry. Mais une mutation apparut donnant un caractère pleureur à cet arbre. C'est donc le premier individu de la variété Cèdre bleu de l'Atlas qui est encore visible à l'arboretum et qui fut, bien sûr, exploité par la suite par ce pépiniériste. Les autres spécimens présents dans le monde sont tous issus de boutures ou de greffes réalisées à partir de cet exemplaire unique. Au fil des ans, ce cèdre bleu pleureur a étalé ses immenses branches tortueuses en tous sens, avec son feuillage bleuté en pendeloques. Spectaculaire quand on le contemple de loin dans le parc, le cèdre bleu pleureur (d'une hauteur de 14 mètres) est encore plus surprenant et imposant quand on se glisse sous son feuillage qui offre une protection à ses visiteurs sur près de 700 m2 ! L'opération " Arbre de l'année " a également décerné "Le prix du public" au président du Parc Amazonien de Guyane pour le Fromager de Saül qui a été élu avec plus de 30 000 voix, après un coude à coude serré avec Banian de la glacière au Port à la Réunion. Avec 30 000 votes, le fromager de Saül a remporté le prix du public au concours l'Arbre de l'année. Le prix du jury sera quant à lui annoncé aujourd'hui (Henri Griffit pour le Pag) / France Guyane Majestueux, ses plus hautes branches dominent, tel un parasol, la canopée à plus de 60m de haut. Arborant des fleurs blanches groupées à l'extrémité des branches, ses fruits en forme de longues capsules oblongues renferment de nombreuses petites graines noires entourées d'un duvet blanc rappelant le coton. Il abrite de nombreuses plantes épiphytes, amphibiens, rapaces, grands singes et constitue un élément paysager structurant du bourg de Saül et la porte d'entrée du Parc national amazonien de Guyane. Il faut savoir que Le Fromager de Saül est sacré pour plusieurs communautés de Guyane. Les Aluku lui attribuent un rôle fondateur, les Créoles guyanais déposent à son pied offrandes ou bougies pour obtenir des faveurs. Les Amérindiens et les Wayana y voient un arbre aux esprits, souvent rétifs, parfois protecteurs. L'abre de l'année 2016 sera peut-être le vôtre ! Vous pouvez présenter la candidature de votre Arbre 2016 dès maintenant. Pour cela, c'est très simple : il suffit de poster trois photos de votre arbre préféré, et de décrire en quelques lignes ses caractéristiques esthétiques, naturalistes et l'histoire qui vous lie à lui sur le site ww.arbredelannee.com. Ce concours s'adresse à tout individu ou groupe (famille, commune, classe, école, entreprise, groupe scout, etc...) résidant en France métropolitaine et dans les 4 régions d'Outre-mer (Guadeloupe, Martinique, Guyane et la Réunion). Bioaddict.fr 30/9/2015
  20. Joaquin est devenu jeudi le plus puissant ouragan de la saison dans l'Atlantique. Ses vents violents pourraient frapper la côte est des Etats-Unis ce week-end, conduisant plusieurs Etats à prendre des précautions. Joaquin est devenu "un ouragan extrêmement dangereux de catégorie 4" sur une échelle 5, ont averti les experts du Centre américain de surveillance des ouragans (NHC), basé à Miami (Floride, sud-est). Avec des vents soufflant jusqu'à 210 km/h, l'oeil du cyclone se trouvait à 20h00 (heure locale) au centre de l'archipel des Bahamas et avançait en direction du sud-ouest. Mais "un virage est attendu vers le nord-ouest et le nord vendredi et son déplacement pourrait devenir plus rapide en direction du nord dans la nuit de vendredi à samedi", selon les prévisions du NHC. Gizmodo 1/10/2015 Joaquin est le troisième ouragan de la saison dans l'Atlantique, qui dure de juin à novembre, et il est le plus puissant par la force de ses vents. Les ouragans sont classés en catégorie 4 sur l'échelle de Saffir-Simpson, qui compte cinq niveaux, lorsque leurs vents dépassent 209 km/h. Les météorologues peinent pour l'heure à prévoir la trajectoire exacte de l'ouragan, certains estimant qu'il passera près de la Caroline du Nord (sud-est) et de la Virginie (est), tandis que d'autres prévoient qu'il s'éloignera vers le large dans l'Atlantique. "Quelle que soit la trajectoire finale de Joaquin, plusieurs portions de la côte Est subiront divers impacts (...) pluies torrentielles, rafales de vent, hautes vagues, érosion de plages ou inondations de zones côtières", a assuré le Weather Channel américain. Pour s'y préparer, les gouverneurs de la Caroline du Nord, du New Jersey et de la Virginie, où jusqu'à 30 centimètres de pluie sont attendus dans certains endroits, ont déclaré l'état d'urgence, ce qui leur permet de mobiliser davantage de ressources. Dans l'Etat de New York, plus au nord, les préparatifs se mettent en place. "Il vaut mieux se préparer au pire", a prévenu sur Twitter le gouverneur Andrew Cuomo car "Joaquin pourrait ne rien faire du tout comme il pourrait affecter considérablement la ville de New York". La métropole américaine a été particulièrement marquée par l'ouragan Sandy qui avait ravagé la côte nord-est en 2012, provoquant des inondations catastrophiques et faisant près de 200 morts, dont plus d'une quarantaine à New York. Romandie 1/10/2015
  21. Washington - L'administration du président Barack Obama a annoncé jeudi un durcissement des normes d'émissions d'ozone, un polluant responsable de maladies respiratoires affectant des millions d'Américains. L'Agence de protection de l'environnement (EPA) a ainsi finalisé les nouvelles normes proposées en novembre dernier qui ramènent la limite de ces émissions polluantes, aussi appelées smog, à 70 parties par milliard (ppm) contre 75 ppm jusqu'à présent, soit une réduction d'environ 7%. Cette finalisation intervient après une période de consultation de 90 jours des diverses parties prenantes. Dit simplement, la pollution à l'ozone signifie qu'il est plus difficile de respirer pour la population la plus vulnérable de notre société à savoir les enfants, les personnes âgées et ceux souffrant de maladies cardiaques et pulmonaires, a déclaré la patronne de l'EPA, Gina McCarthy. "Cette décision est l'une des mesures les plus importantes que nous pouvons prendre pour améliorer la santé publique, réduire les coûts de la maladie et protéger la santé des enfants", a-t-elle ajouté dans un communiqué. L'EPA précise que 23 millions d'adultes aux Etats-Unis et six millions d'enfants sont asthmatiques et que cette pollution à l'ozone peut l'aggraver. L'Agence a indiqué avoir examiné près de 2.300 études pour cette révision des normes, dont plus d'un millier publiées depuis la précédente révision en 2008. Selon les scientifiques consultés par l'EPA, une exposition à des niveaux d'ozone même inférieurs à 75 ppm est néfaste pour le système respiratoire, provoque de l'asthme ou l'aggrave, et est lié à une mortalité prématurée. Pour l'agence, ces nouveaux standards devraient permettre d'empêcher de 320.000 à 960.000 crises d'asthme et éviter aux enfants de manquer de 330.000 à un million de jours d'école. Ce durcissement devrait aussi prévenir de 750 à 4.300 décès prématurés chez les adultes. Les nouvelles normes devraient se traduire par un gain de 2,9 à 5,9 milliards de dollars annuellement d'ici 2025, surpassant le coût annuel de 1,4 milliard pour les industries, souligne l'EPA. L'ozone se forme dans la basse atmosphère sous l'effet du rayonnement solaire qui provoque une transformation photochimique des oxydes d'azote, du monoxyde de carbone et des composés organiques volatiles émis par les échappements des véhicules, des industries, des centrales au charbon et de certains solvants et peintures. La loi américaine sur la propreté de l'air accorde une souplesse aux Etats pour l'application de ces nouvelles normes d'émissions d'ozone selon la gravité de leur problème de pollution. Certaines de ces régions pourraient avoir plusieurs années (d'ici 2020 à 2037) pour s'y conformer. L'EPA doit revoir ses limites en matière de pollution tous les cinq ans. Romandie 1/10/2015
  22. Les énergies renouvelables représenteront 26% de la production d'électricité dans le monde en 2020, contre 22% en 2013, prévoit l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans un rapport publié vendredi. Elle plaide pour des politiques plus volontaires. D'ici 2020, 700 gigawatts de nouvelles capacités vertes seront installés, soit l'équivalent de 700 réacteurs nucléaires, et cela représentera presque les deux tiers des nouvelles capacités ajoutées au système électrique mondial à cette date, détaille l'AIE dans son rapport de moyen terme sur les énergies renouvelables. Le développement de ces dernières sera particulièrement important dans les pays émergents. La Chine à elle seule représentera 40% des nouvelles capacités installées. Dans de nombreux pays les énergies renouvelables, et notamment l'éolien terrestre et le solaire photovoltaïque, ont vu leurs coûts de production fortement baisser et deviennent compétitives par rapport à d'autres types d'énergies, explique l'AIE. C'est notamment le cas en Afrique du Sud, au Brésil, en Inde, au Moyen-Orient ou dans certains Etats américains. L'agence a également évalué les investissements qui seront faits dans les renouvelables à l'avenir et elle prévoit que 230 milliards de dollars seront mobilisés chaque année d'ici 2020. L'an dernier, ils s'étaient élevés à 270 milliards de dollars. Cette estimation découle "de la baisse du rythme d'installations de nouvelles capacités mais aussi de la réduction des coûts d'investissement pour les technologies les plus dynamiques", notamment le solaire et l'éolien terrestre. Ainsi, la baisse des coûts de ces énergies, déjà observée ces dernières années, devrait se poursuivre. Pour l'éolien terrestre, les coûts des nouveaux parcs devraient baisser d'environ 10%, alors qu'ils ont déjà diminué de 30% entre 2010 et aujourd'hui. Pour le solaire, les coûts vont encore se contracter d'un quart par rapport à leur niveau actuel, après une baisse de deux tiers depuis 2010. L'AIE s'avère plus prudente sur les biocarburants, avec une croissance qui se poursuivra malgré la baisse du prix du pétrole, mais à un rythme stabilisé. Les biocarburants représenteront 4% de la demande de carburant du transport routier en 2020. Le succès du développement des énergies renouvelables, et donc de la lutte contre le changement climatique, nécessite de "réduire les incertitudes en matière de réglementation, qui freine un déploiement plus important", prévient toutefois l'AIE. "Les gouvernements doivent supprimer les points d'interrogation qui entourent les renouvelables", indique le directeur exécutif de l'agence, Fatih Birol, cité dans un communiqué. Si l'éolien terrestre et le solaire photovoltaïque "n'ont plus besoin d'un haut niveau de soutien (public)", leur attractivité "dépendra fortement du cadre réglementaire et du fonctionnement du marché", juge l'AIE. Dans les pays émergents, les risques sont aujourd'hui "les barrières réglementaires, les contraintes de réseaux et les conditions microéconomiques", tandis que dans les pays développés "le développement rapide des renouvelables oblige à fermer des centrales électriques thermiques, mettant la pression sur les énergéticiens", détaille l'agence. Le rapport moyen terme du marché des énergies renouvelables 2015 fait partie d'une série de rapports annuels que l'AIE consacre à chacune des principales sources d'énergie primaire: pétrole, gaz, charbon, énergies renouvelables et - comme l'année dernière - l'efficacité énergétique. Le rapport est en vente à la librairie de l'AIE. Les journalistes accrédités qui souhaitent plus d'informations ou qui souhaitent recevoir un exemplaire gratuit devrait contacter ieapressoffice@iea.org. (Image page de présentation du rapport annuel de l'AIE) Romandie 2/10/2015
  23. Manille - Les Philippines ont annoncé jeudi leur intention de réduire les émissions carbone de l'archipel de 70% d'ici 2030 mais à condition de recevoir l'aide des pays riches, à un mois du début de la Conférence de Paris sur le climat (COP 21). Le programme d'adaptation au réchauffement du climat a été soumis jeudi à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) après approbation par le président Benigno Aquino, a indiqué son porte-parole Herminio Coloma dans un communiqué. Les Philippines devraient voir leurs émissions carbone diminuer de 70% d'ici 2030 par rapport à leur niveau de 2000, a déclaré Lucille Sering, responsable de la commission sur le changement du climat de son pays. Toutefois, la réalisation de cet objectif de réductions d'émissions polluantes est conditionnée aux ressources financières suffisantes, au transfert de technologie etc.. auxquelles les Philippines pourront avoir accès après la conférence de Paris en décembre, a précisé Herminio Coloma. L'un des enjeux de la conférence de Paris, qui se tiendra entre le 30 novembre et le 11 décembre, sera de déterminer si ses conclusions seront légalement contraignantes, une position que l'UE a réitérée à maintes reprises. La COP 21 qui réunira 195 pays va tenter d'aboutir à un accord contre le réchauffement climatique. Il s'agit de parvenir à des engagements des pays pour contenir la hausse des températures à 2 degrés par rapport à l'ère pré-industrielle. Chaque pays est invité à publier avant la conférence de Paris sa contribution. Outre l'UE, qui est responsable de 9% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, une trentaine de pays ont déjà déposé leurs contributions, couvrant plus de 60% des émissions mondiales. Romandie 1/10/2015
  24. Paris - Laurence Tubiana, la négociatrice française dans les discussions pour un accord mondial sur le climat, a qualifié jeudi de première marche très importante les engagements présentés à ce stade par plus de 140 pays, à deux mois du début de la conférence climat de Paris (COP21). Nous nous rapprochons du scénario qu'on est en train de rechercher, a-t-elle confié à l'AFP en commentant les travaux du Climate action tracker (CAT), qui a estimé jeudi que les engagements connus à ce jour en matière de réduction d'émissions de gaz à effet de serre permettraient théoriquement de contenir le réchauffement à 2,7°C au cours du 21ème siècle. La communauté internationale s'est donné comme objectif de limiter la hausse moyenne du thermomètre mondial à 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle, seuil au-delà duquel les impacts seront graves et irréversibles pour de nombreuses populations. Les Nations unies avaient fixé au 1er octobre l'annonce des objectifs nationaux des pays, afin de pouvoir les prendre en compte dans une évaluation de leur impact global attendue le 30 octobre. Jeudi, 141 des 195 pays membres de la Convention climat de l'Onu, représentant environ 80% des émissions de gaz à effet de serre actuellement, avaient communiqué leurs objectifs climat. D'autres le feront d'ici Paris, a assuré Laurence Tubiana. Pour l'ambassadrice française, 141 pays, c'est une très très bonne nouvelle et même un formidable signe d'adhésion au futur accord de Paris car il y a un an beaucoup de pays en voie de développement se demandaient s'ils allaient le faire. Prévoir les sources de production et les consommations d'énergie pour après 2020 est un exercice compliqué, cela implique une vision de plusieurs secteurs de l'économie, a-t-elle souligné. La négociatrice a cité au chapitre des bonnes surprises en terme d'ambition le Brésil, le Costa-Rica, la Gambie, des pays qui proposent de grandes transformations vers une économie bas carbone, c'est-à-dire ne reposant pas sur les énergies fossiles. Interrogée sur l'écart persistant avec l'objectif affiché de 2°C, Laurence Tubiana a estimé que l'accord de Paris devra fixer les règles qui permettront aux pays de progresser dans le temps. Selon cette économiste, à l'avenir, les pays pourront être plus ambitieux, car les technologies vont progresser, les coûts vont baisser, comme cela s'est passé dans l'énergie solaire. Romandie 1/10/2015
  25. Paris - Un groupe d'experts auprès de l'Autorité de sûreté nucléaire a jugé jeudi acceptable, tout en formulant des recommandations, le programme d'essais d'Areva destiné à démontrer la résistance de la cuve de son EPR en construction à Flamanville (Manche), où une anomalie avait été détectée. Sous réserve de la prise en compte de recommandations techniques, le groupe permanent considère acceptable la démarche proposée par Areva pour justifier de la ténacité suffisante des calottes du fond et du couvercle de la cuve de l'EPR de Flamanville 3, indique-t-il dans son avis publié jeudi par l'ASN. MaxPPP/PHOTOPQR/OUEST FRANCE La cuve de l’EPR de Flamanville introduite dans le réacteur le 24 janvier 2014 F3 Basse Normandie Areva devra donc prendre en compte plusieurs recommandations qui portent sur la méthode que le spécialiste du nucléaire a défini pour ses essais. Ce groupe permanent d'experts pour les équipements sous pression nucléaires s'était réuni toute la journée de mercredi pour examiner le rapport de l'instruction menée par l'ASN et l'IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) sur le programme d'essais proposé en mai par Areva. L'ASN doit désormais prendre officiellement position sur la base de cet avis, publié sur son site internet. Cette communication interviendra dans quelques semaines, a indiqué jeudi à l'AFP le directeur général adjoint de l'ASN, Julien Collet. Les tests qui en découleront pourraient durer plusieurs mois à partir du début 2016. Les experts auront alors à se prononcer sur leurs résultats et l'ASN, autorité administrative indépendante, devra rendre une décision sur l'intégrité de la cuve, qui pourrait se révéler déterminante pour l'avenir de l'EPR de Flamanville. Le chantier de l'EPR de Flamanville accumule les déboires depuis son lancement en 2007. La mise en service du réacteur a une nouvelle fois été reportée en septembre, à fin 2018, multipliant son coût par plus de trois par rapport au devis initial, à 10,5 milliards d'euros. Romandie 1/10/2015
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