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Tout ce qui a été posté par Admin-lane
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Une énigme de la formation de la Terre enfin résolue
Admin-lane a posté un sujet dans La TERRE - La Planète (géologie)
La Terre semble bien avoir été formée à partir de corps célestes dont la composition est proche de celle de certaines météorites, les chondrites à enstatite. Mais les modèles qui s'appuient sur cette hypothèse conduisent à une énigme. Un groupe de chercheurs français du Laboratoire magmas et volcans (LMV) de l'université Blaise Pascal (à Clermont-Ferrand) pense l'avoir résolue : la composition chimique de la Terre primitive aurait été altérée par la destruction de sa croûte sous l'effet d'impacts de corps célestes. Gilles DUFOUR 26/2/2014 La chaleur dégagée par les impacts était importante, de sorte qu’une partie de la croûte devait se vaporiser. Une partie des éléments volatils qu’elle contenait est donc partie dans l’espace par simple évaporation tandis que certains éléments réfractaires qui, eux, ne sont gazeux qu'à très haute température, se sont rapidement condensés à nouveau. Au final, la répétition de ce processus aurait conduit aux appauvrissements et enrichissements constatés. La collision d’un corps rocheux avec la Terre primitive aurait conduit à la pulvérisation de la croûte terrestre. Asmaa Boujibar Ce scénario ne s’est probablement pas produit que sur Terre mais aussi sur toutes les protoplanètes suffisamment massives pour se différencier. Ces corps célestes ont effectivement existé puisque nous en trouvons certains restes sous la forme des sidérites et des achondrites. Voilà donc une clé supplémentaire pour les cosmochimistes occupés à reconstituer la cosmogonie du Système solaire. Futura Sciences 25/9/2015 -
Chroniques du plancton : des animaux surprenants à découvrir
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Plancton et autres organismes base de la chaîne alimentaire
Oursins, crabes, méduses ou encore anémones de mer font partie de ces animaux dont les larves dérivent avec le plancton. Christian Sardet, directeur de recherche au CNRS, nous offre, avec sa superbe collection Chroniques du plancton, un voyage en vidéo aux côtés de ces êtres aux formes et couleurs atypiques. Embryons et larves from Christian Sardet / Cnrson Vimeo. Le plancton représente à lui seul plus de 50 % de la matière organique produite sur Terre. Il est le réservoir de la biodiversité marine puisqu’une grande majorité de la faune et de la flore aquatique débute à ce stade. Il est aussi une importante source de nourriture : baleines, poissons et nombre d’organismes marins s’en nourrissent et en dépendent. Cette nourriture est abondante car poissons, oursins, mollusques ou crustacés émettent des millions d’œufs en pleine eau. Une fois fécondés ces œufs deviennent a leur tour embryons puis larves. Après quelques semaines de dérive seuls quelques juvéniles survivront… Ce sera suffisant pour perpétuer l’espèce. Le plancton est souvent étonnant par ses formes et couleurs, souvent éloignées de celles qu’il prendra à l’âge adulte. Pour atteindre ce stade il devra se nourrir et surtout survivre, pour espérer un jour changer de forme et, peut-être, se reproduire. Sa descendance retourne ensuite dans le plancton. Futura Sciences 26/9/2015 -
Avec leur corps gracieux et léger les méduses (jellyfish en anglais) cachent bien leur jeu, car ce sont en fait de terribles prédateurs présents dans une grande partie des mers du Globe. L’aquarium de Monterey Bay en Californie a réuni un impressionnant panel de spécimens à découvrir ici en vidéo (Toutes les vidéos ci-dessous ont été filmées à l'aquarium cité plus haut). nightjarflying 15/11/2011 Futura Sciences 25/9/2015
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Conférence 2015 sur le climat
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
Barack Obama a appelé dimanche à la tribune de l'ONU à conclure un accord mondial "fort" sur le climat, lors de la conférence de Paris. Lui emboîtant le pas, François Hollande a jugé qu'il y avait "encore beaucoup de travail" avant de sceller un accord "crédible". "Dans deux mois, en décembre, le monde devra s'unir autour d'un accord mondial fort", a lancé le président américain, soulignant que le changement climatique était une menace pour le développement. "Tous les pays seront affectés par le changement climatique, mais les plus pauvres seront les plus touchés", a ajouté Barack Obama. Le président français a pour sa part incité les leaders mondiaux à "accélérer" le mouvement. "Les intentions sont là, les déclarations sont nombreuses, tout cela est encourageant, mais entre cette volonté et les conditions d'un accord crédible, il y a encore beaucoup de travail", a-t-il déclaré en conférence de presse aux Nations unies à New York. "Je n'ai qu'un mot: accélérer. Accélérer le dépôt des contributions, la recherche de financements", a ajouté M. Hollande à l'issue d'un déjeuner sur les changements climatiques, qu'il co-présidait avec le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon et le président péruvien Ollanta Humala. Selon M. Hollande, 81 pays sur 190 ont à ce jour publié leur contribution sur la réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre, représentant 75% des émissions globales. "Tout le monde est convaincu qu'il y aura un accord à Paris, mais la question est: quel accord", a-t-il ajouté, à deux mois de la conférence de Paris qui vise à un accord mondial pour limiter le réchauffement climatique à 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle. CNN 25/9/2015 Romandie 27/9/2015 -
ANTENNES RELAIS, ETAT des lieux de l'exposition aux ondes Electromagnétiques
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
Nous sommes perpétuellement exposés à des ondes électromagnétiques de provenances très diverses : lignes à haute tension, téléphones portables, Wi-Fi font partie des principales sources. Mais cette surexposition représente-t-elle un danger pour la santé ? Dans le cadre de sa série de vidéos Questions d’experts, sur la physique et l’astrophysique, l’éditeur De Boeck a interrogé Olivier Pujol, maître de conférences à l’université de Lille, sur cette possibilité. Le sujet fait souvent débat mais, en réalité, l’exposition aux champs électromagnétiques n’est pas nouvelle. Néanmoins, au cours du XXème siècle, l’exposition environnementale a grandement augmenté, notamment avec l’apparition du téléphone portable, du Wi-Fi et d’un grand nombre de nouvelles technologies. Depuis des années, les études sont contradictoires selon les supports, la spécificité des ondes, selon le matériel, l'exposition, la sensibilité, etc. De Boeck Supérieur 20/4/2012 Au cours des trente dernières années, plus de 20.000 articles concernant les effets biologiques des rayonnements non ionisants ont été publiés et, selon l’OMS, bien que parfois contradictoires, les données actuelles ne semblent pas confirmer un risque sanitaire. On peut cependant, dans le cas du téléphone portable, appliquer le principe de précaution puisque le CIRC (Centre international des recherches sur le cancer) a classé les champs électromagnétiques de radiofréquence dans la catégorie des cancérogènes possibles pour l’Homme (Groupe 2B). Futura Sciences 25/9/2015 -
Les eaux salées qui circulent dans les profondeurs du Massif armoricain recèlent, dans leur composition minérale, la mémoire de cinq millions d'années de climat. Des chercheurs français viennent de confirmer la fiabilité de cet enregistrement et montrent au passage la sensibilité du fonctionnement hydrogéologique aux variations climatiques. Les chercheurs du laboratoire Géosciences Rennes de l’Observatoire des sciences de l’université de Rennes (OSUR, CNRS/Université de Rennes 1 associé au BRGM) ont analysé le taux de salinité des eaux souterraines à l’échelle du Massif armoricain. Ils ont pu montrer qu'au-delà de 100 m de profondeur, la salinité observée est la « signature », c’est-à-dire la trace laissée par les inondations marines qui ont partiellement recouvert le massif il y a entre 2 et 5 millions d’années. Carte géologique du Massif armoricain. Service Géologique National, Woudloper, Wikipedia Commons Une analyse détaillée montre également la présence d’eaux glaciaires qui se sont infiltrées beaucoup plus récemment il y a environ 17.000 ans à la fin de la dernière période glaciaire. Aujourd’hui, le parcours des eaux souterraines est beaucoup moins profond, ce qui a permis la préservation de ces signatures anciennes. La faible profondeur des eaux souterraines actuelles et l’impact des climats passés montre aussi la fragilité de cette ressource vis-à-vis des changements climatiques. En effet, ceux-ci vont avoir des conséquences drastiques sur les ressources en eau qui peuvent être durablement influencées par les différents aspects de ces changements : - variation du volume - mais également de la répartition temporelle des précipitations, - températures, - qualité de l’eau, etc. La ressource en eau souterraine est sensible à ces modifications et il en a été de même par le passé. Depuis une trentaine d’années, on a mené des explorations de la croûte continentale pour le stockage à long terme des déchets radioactifs ou dans le cadre de programmes d’exploration scientifique. À grande profondeur, au sein des grandes zones de socle de par le monde, on a systématiquement trouvé des eaux extrêmement anciennes et fortement salées. Malgré des travaux poussés, le faible nombre de sites rend l’origine de ces eaux énigmatique. On suppose néanmoins qu’elles pourraient être les témoins de grandes variations climatiques passées, ce que confirme l’étude du Massif armoricain. Au sein du Massif armoricain, trois étapes ont pu être distinguées. 1 : Introduction de l'eau de mer dans les anfractuosités. 2 : Diffusion du sel en profondeur. 3 : Circulation d'eau liées à la déglaciation. 4 : Dilution locale de la signature marine. À l'époque moderne, la circulation des eaux de pluie ne dépasse pas globalement quelques centaines de mètres sous la surface du Massif armoricain. CNRS L’eau de pluie s’infiltre à la surface des sols durant les périodes pluvieuses de l’hiver pour former les nappes d’eau souterraine. L’eau souterraine, poussée depuis les zones hautes, se propage ensuite dans les formations géologiques jusqu’à alimenter le réseau des rivières situées dans les niveaux topographiques bas. La partie la plus connue de ces systèmes de circulation, que l’on appelle « boucles de circulation », est souvent limitée à quelques dizaines de mètres de profondeur que l’eau met quelques dizaines d’années à parcourir. Mais, dans certains cas, l’eau peut parcourir des distances plus longues et rester relativement préservée au sein des roches profondes où le renouvellement est très faible. Durant tout son parcours, l’eau peut conserver la « mémoire » des conditions qui régnaient lors de son infiltration. Quelle mémoire ? Lorsqu’on la prélève aujourd’hui en profondeur, on peut à partir des outils d’analyse géochimiques reconstituer l’origine de l’eau (eau de mer ou eau continentale). À partir de l’analyse des gaz dissous dans l’eau dont la concentration dépend directement de la température, on peut également reconstituer les conditions climatiques, notamment la température moyenne des sols au moment de leur infiltration. Le Massif armoricain a été inondé à trois reprises durant les cinq derniers millions d’années sur une grande partie de son territoire. Une analyse statistique des données de salinité des puits disponibles sur le massif (données de la Banque nationale d’accès aux données sur les eaux souterraines) montre que, dans les zones de transgression (c’est-à-dire d'envahissement durable de zones littorales par la mer, du fait d’un affaissement des terres émergées ou une élévation générale du niveau des mers), les concentrations en chlorure augmentent au-delà d’une profondeur de 100 m au-dessus du niveau de la mer. Distribution des paléocôtes correspondant aux trois transgressions. CNRS Cela correspond au niveau atteint par la transgression âgée d’environ cinq millions d’années. L’analyse géochimique détaillée des 12 sites présentant des salinités particulièrement importantes a permis de confirmer l’origine marine des éléments contenus dans les eaux (Cl, Br, δ34S, δ11B). Les eaux souterraines du Massif armoricain conservent donc encore la signature, très diluée, des eaux de mer qui se sont infiltrées dans le massif il y a 2 à 5 millions d’années. Sur les 12 sites, les analyses des gaz dissous dans les eaux ont permis de recalculer la température moyenne des sols lors de l’infiltration de l’eau. Elle est nettement inférieure à la température actuelle et atteint quasiment zéro degré pour le forage le plus salé. Ces valeurs témoignent d’infiltration sous des conditions glaciaires, typiques du grand nord canadien ou de la Sibérie actuelle par exemple. La dernière période glaciaire a duré de 110.000 à 10.000 ans avec un maximum il y a environ 22.000 ans. Or, la datation au carbone14 de ces eaux pour deux échantillons indique un âge d’environ 17.000 ans. Cette date correspond donc aux premiers signes de la fin du dernier maximum glaciaire. Cette période est caractérisée à la fois par les premières ruptures des glaciers et la reprise du fonctionnement d’un grand fleuve au sein de la Manche actuelle. C’est probablement la rupture du pergélisol sur le Massif armoricain qui a généré l’infiltration assez brutale et rapide de ces eaux glaciaires dans les formations géologiques. En effet, le pergélisol (ou permafrost) est la partie d'un sol gelé en permanence, ce qui le rend de fait imperméable. S'il disparaît, le sol devient perméable, ce qui permet l’infiltration. En profondeur, celle-ci se produit le long des zones de faille majeures dont l’importance pour la ressource en eau est primordiale. Les eaux profondes du Massif armoricain gardent la mémoire de l’histoire climatique de la Terre. CNRS Le fonctionnement hydrogéologique actuel est marqué par la profondeur limitée à laquelle les boucles hydrogéologiques parviennent. Ce fonctionnement est représenté par de petits systèmes et une relative absence de boucles régionales à plus grande profondeur. C’est par conséquent cette profondeur assez faible qui a permis de préserver les signatures plus anciennes présentes plus profondément. Cette étude a montré que l’introduction d’eau de mer dans les socles anciens peut se produire aisément et pénétrer en quelques millions d’années l’ensemble de la matrice de la roche, par diffusion. Les circulations plus récentes liées à la rupture du pergélisol sont quant à elles plus rapides et brutales, et limitées aux grandes zones de faille. Le faible temps écoulé depuis la fin de la glaciation n’a pas permis les lents processus de diffusion observés pour l’eau de mer. Ces deux mécanismes – l’introduction d’eau de mer dans les socles anciens et les circulations plus récentes liées à la rupture du permafrost – permettent d’expliquer qu’on trouve au sein du même échantillon la signature de deux processus différents et très éloignés dans le temps. De manière générale, ces résultats publiés la revue Scientific reports de Nature du 22 septembre 2015 confortent l’interprétation marine des fluides salés rencontrés ailleurs dans les socles. Ils permettent également de montrer dans quelle mesure et à quelle vitesse le fonctionnement hydrogéologique peut être perturbé par les variations climatiques. En outre, la faible épaisseur des écoulements actuels montre la vulnérabilité de la ressource en eau face au changement climatique en cours. Futura Sciences 27/9/2015
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2015 : une année pour l'électroménager économe
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Actus / Infos : ACTIONS - MESURES écologiques - Manifestations
Comme les appareils électroménagers, les chaudières et les chauffe-eau doivent désormais avoir une étiquette indiquant leur consommation, du moins par catégories, de A+++ (les moins gourmands) à G. But du jeu : éliminer progressivement du marché les appareils les moins efficaces. L'Europe veut réduire sa consommation d'énergie, ce qui passe par le chauffage et l'eau chaude des particuliers. beccarra, Shutterstock.com De nouvelles règles s'appliquer depuis hier pour les chauffe-eau, pompes à eau et autres chaudières vendues dans l'Union européenne. Le dispositif doit permettre de réduire la facture énergétique européenne « de plus de 20 % ». « Les mesures vont aussi contribuer à réduire la consommation en énergie – l'équivalent de la consommation d'énergie primaire par an du Portugal et de l'Autriche –, et à réduire les émissions de CO2 – l'équivalent de celles de la Belgique », s'est félicitée la Commission européenne dans un communiqué diffusé vendredi. La nouvelle réglementation européenne sur l'écoconception et l'étiquetage énergétique pourrait permettre jusqu'à « 275 euros d'économies par ménage par an », en remplaçant un ancien chauffage à gaz par un nouveau système à condensation, ajoute encore la Commission. Ces mesures s'inscrivent aussi dans le programme de l'Union européenne visant à lutter contre sa dépendance énergétique : de telles économies doivent permettre de réduire les importations, de l'équivalent de 418 millions de barils de combustible par an. « L'impact de ces nouvelles normes va prendre un peu de temps, pendant le remplacement progressif des équipements, mais c'est un pas de géant vers une réduction des factures et pour s'écarter de fournisseurs d'énergie peu sûrs comme la Russie », a commenté de son côté Stéphane Arditi, de l'ONG environnementale Coolproducts. Futura Sciences 27/9/2015 -
Les premiers signes de réchauffement climatique sur la planète seraient apparus dans les années 1960 au niveau des tropiques. Mais, dans certaines régions d'Australie, d'Asie du Sud-Est et d'Afrique, le phénomène aurait commencé à être visible dans les années 1940. Le changement climatique dû aux activités humaines est de plus en plus visible aujourd'hui mais quand a-t-il vraiment commencé ? C'est la question que se sont posée des chercheurs australiens ayant travaillé sur les enregistrements de températures et différentes modélisations. Dans un article paru dans Environmental Research Letters, ils décrivent les zones où l'impact du réchauffement climatique a été ressenti en premier. Le défi climatique : Objectif: +2ºC ! DunodVideos 26/9/2014 Les chercheurs prévoient que les signes de réchauffement vont devenir plus visibles dans un futur proche à cause d'événements de pluies extrêmes à venir : l'impact du réchauffement devrait s'intensifier dans les décennies à venir. « Nous nous attendons à ce que les premiers épisodes de fortes précipitations avec un signal clair de réchauffement global apparaissent pendant les hivers en Russie, au Canada et dans l'Europe du nord au cours des 10 à 30 prochaines années », explique un autre auteur, Ed Hawkins du Centre national pour les sciences atmosphériques à l'université de Reading, au Royaume-Uni. De telles précipitations tendraient à rendre les hivers plus humides dans ces régions. Futura Sciences 25/9/2015
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PICARDIE. Des bébés phoques retournent à la vie sauvage
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les Sauvetages - Vos Sauvetages
Tout s'est passé comme prévu : les cinq jeunes phoques orphelins sauvés par l'association Picardie Nature ont rejoint les leurs samedi 19 septembre 2015 dans la baie qui les a vus naître, celle de la Somme, en Picardie. En moins de 10 minutes, tous s'étaient jetés à l'eau. D'abord Pucinnelle et Oyat, qui se sont élancés vers le flot de la marée montante aussitôt la porte de leur boîte de transport ouverte, comme s'ils faisaient la course. Silène, suivi d'Orpin, plus hésitants, les ont ensuite rejoints, tout en se retournant à plusieurs reprises vers les visiteurs venus en nombre sur la plage assister à ce moment rare et émouvant. Enfin, Obione, à force de regarder ses congénères goûter à l'eau du chenal, s'est décidé. Prudent, il a pris son temps avant de, lui-aussi, y tremper ses moustaches. Ces jeunes veaux-marins (Phoca vitulina) font partie des quelques orphelins rescapés de l'été. Ils ont été découverts échoués alors qu'ils avaient à peine 2 jours. Signalés à l'association Picardie Nature, ils ont reçus tous les soins nécessaires à leur survie. Mieux, le centre de soin, situé à Abbeville, a pris les mesures nécessaires pour que ces animaux ne soient pas imprégnés par l'homme. "Il est indispensable que les phoques restent sauvages, explique Laëtitia Dupuis, de l'association Picardie Nature. Sans cela ils ne pourraient pas être remis dans leur milieu naturel"." C'est d'ailleurs pourquoi le centre de soin n'est pas ouvert aux visiteurs". Y compris aux parrains des animaux, sans qui le sauvetage des orphelins ne serait pas possible. Ces bienfaiteurs reçoivent en revanche régulièrement des nouvelles de leur petit protégé et ont le bonheur d'ouvrir la porte de la boîte de transport le jour de la remise en liberté. Découvrez dans la vidéo ci-dessus, ces instants rares où la nature retrouve un peu de ce que l'homme lui a pris. Un marquage indolore (un disque collé sur la fourrure du phoque au niveau de son front), permettra de repérer les petits de loin, y compris lorsqu'ils nageront. Ainsi nous devrions avoir de leurs nouvelles. Le disque tombera avec la prochaine mue, en juin 2015. Souhaitons-leur bonne route. -
4 nouvelles espèces d'araignées ont été découvertes par des chercheurs en Afrique du Sud et en Namibie. Présentation de ces arachnides couleur sable. 4 nouvelles espèces d'araignées sortent de leur terrier. Des chercheurs de l'Institut de recherche de Francfort en ont découvert 3 en Namibie (May ansie, M. rudy et M. norm) et une en Afrique du Sud (M. bruno). Ils ont publié leurs observations dans le Journal African Invertebrates et un article a été publié par le site SENCKENBERG World of Biodiversity. Si on ne découvre ces araignées qu'aujourd'hui, c'est d'abord en raison de leur goût pour le mimétisme : leur couleur beige les dissimule parfaitement dans le sable où elles évoluent. Ajoutez à cela qu'elles sortent la nuit et passent la journée dans des tunnels. Ces arachnides appartiennent à la famille des araignées chasseuses (Sparassidae) connues pour être de grande taille et posséder des pattes très allongées. Elles se caractérisent par leurs setæ, des poils microscopiques, qui offrent une adhérence très élevée à divers supports, ce qui les aide à se fixer ou à se déplacer. Mais leur singularité tient aussi dans leur façon de s'accoupler. Ainsi, le Dr. Peter Jäger a identifié des marques de morsure sur le céphalothorax des spécimens d'araignées femelles des quatre nouvelles espèces. "Ce n'est pas facile à expliquer", confie le chercheur à Sciences et Avenir. A l'heure actuelle, on ne connaît que 10 espèces d'araignées sur 45.000 chez lesquelles les mâles usent de rapports sexuels violents. Dans le cas des araignées des sables, cette tendance à l'amour vache proviendrait de l'environnement désertique où elles évoluent comme de leur mode de vie nocturne. Deux paramètres qui font qu'il est parfois difficile pour les mâles de trouver une partenaire. De fait, lorsque la rencontre survient, ces messieurs empêchent leurs belles de fuir en les mordant, sans doute pour les paralyser. "Ce pourrait être un moyen de copuler. En fixant la femelle de la sorte, le mâle peut lui transmettre son sperme", rajoute Peter Jäger. Voici quelques clichés de ces nouvelles araignées et de leur habitat : Environnement d'habitat (Afrique du Sud) John Leroy Terrier où elles se logent John Leroy Espèce May Bruno. Cette espèce a été uniquement repérée à la Witsand Kahalary Nature Reserve et le Twee Rivieren Camp. Ces araignées vivent dans les dunes et sont capables de creuser jusqu'à 20-30 cm dans le sol. John Leroy Espèce May Ansie. Elles possèdent des rangées de longs setæ au niveau de leurs pattes. Peter Jaeger/ Senckenberg Espèce May Norm. Elle ressemble beaucoup aux araignées de l'espèce May Ansie, sauf qu'elle possède des chélicères plus allongés et plus foncés. Ses poils sont blancs au niveau de leurs yeux, leur prosoma (région antérieure), leurs chélicères et leurs pattes. Peter Jaeger/ Senckenberg Espèce May Rudy. Son organe copulatoire (cymbium) est beaucoup plus volumineux. Peter Jaeger/ Senckenberg Setæ d'une araignée de l'espèce May Rudy. Peter Jaeger/ Senckenberg Sciences et avenir 25/9/2015
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Une pieuvre se fait architecte pour se camoufler
Admin-lane a posté un sujet dans Le Monde Aquatique
Les pieuvres sont réputées pour être de véritables génies en termes de camouflage. Et certaines sont mêmes capables de se fabriquer leurs propres sables mouvants. Quand il s'agit de se camoufler, les pieuvres savent faire preuve d'inventivité. Certaines usent de noix de coco, et d'autres... se creusent un peu plus la tête, si l'on peut dire. C'est le cas de cette pieuvre australienne, l'Octopus Kaurna (en anglais), qui crée ses propres sables mouvants pour l'engloutir un instant. New Scientist 18/9/2015 Alors que des chercheurs étaient de sortie dans la Baie de Port Phillip pour une plongée nocturne, ils en sont venus à la rencontre de ce charmant spécimen. À la vue des humains, l'animal n'a pas perdu de temps pour dénicher un abri. Et cela en insérant ses tentacules dans le sable tout en expulsant des jets d'eau de façon à s'enfoncer complètement dans la fosse aussitôt formée. Une fois enfouie, la pieuvre parvient à s'approvisionner en oxygène en étendant ses tentacules à la surface afin de créer un long couloir d'eau de 20 cm. C'est grâce à son mucus adhésif que le céphalopode parvient à maintenir les parois de ce tunnel, construisant ainsi une sorte de cheminée. Cette espèce est la première connue pour former ce genre de terrier, et user de son mucus pour manipuler les sédiments, selon les chercheurs. L'espèce aurait développé ce comportement d'architecte afin de compenser son incapacité à se mimétiser. Elle en profiterait la journée, puisque la nuit elle sort chasser de petits crustacés. Il existe une autre espèce de pieuvres capable de s'ensevelir comme Octopus Kaurna : l'Octopus berrima. Excepté que cette dernière ne sait pas créer de tunnel pour respirer en profondeur. Sciences et avenir 25/9/2015 -
Les phénomènes de météo extrême et réchauffement climatique
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
Toulouse (AFP) - Plus de précision, plus de rapidité, plus de fiabilité: confrontés à l'accroissement de la population mondiale et au réchauffement climatique, les satellites météo opèrent leur révolution. "La population mondiale atteindra neuf milliards d'habitants en 2050, dont 72% vivront dans les villes, contre la moitié aujourd'hui. Nous serons donc plus vulnérables" aux catastrophes naturelles, explique Wenjian Zhang, responsable des systèmes d'observation et d'information à l'Organisation météorologique mondiale (OMM (ou WMO en anglais), institution onusienne). Image satellite publiée le 17 août 2015 par Eumetsat, organisme responsable du développement des systèmes météos satellitaires (c) Afp "En même temps, le réchauffement climatique augmentera la fréquence des cyclones, des sécheresses, des inondations, ainsi que les températures extrêmes", avertit-il en marge de la conférence internationale sur les satellites météo, qui a réuni à Toulouse jusqu'à vendredi plus de 400 scientifiques sous la bannière d'Eumetsat, organisme responsable du développement des systèmes météos satellitaires. "Nous allons donc avoir besoin de prévisions plus précises. D'ici à 2040, il nous faudra par exemple prévoir les cyclones tropicaux d'heure en heure. C'est un sacré défi mais c'est faisable", croit M. Zhang. L'ensemble des pays disposant d'une technologie satellitaire s'y préparent donc. - Aux Etats-Unis, le "Joint Polar Satellite System" (JPSS, satellites météos en orbite polaire) lancera en 2017 une nouvelle génération capable de "prévisions plus précises des ouragans, et en particulier de l'endroit et de l'instant où ils toucheront terre", selon Wanda Harding, directrice adjointe des programmes au JPSS. - Une nouvelle génération de GOES (satellites météo géostationnaires) est également dans les cartons. En octobre 2016, ce programme américain, qui a coûté dix milliards de dollars en 20 ans, va lancer une série baptisée "GOES-R". Le but est "d'accroître l'avance des prévisions sur l'événement météo, afin de pouvoir déclencher l'alerte plus rapidement", explique le responsable de GOES-R, Gregory Mandt. "L'imagerie sera quatre fois plus rapide et une révolution de la Terre sera possible toutes les cinq minutes" pour les satellites les plus sophistiqués. Pour les autres, "une révolution complète toutes les dix minutes devient la norme", ajoute le responsable, contre au mieux une demi-heure actuellement, voire souvent une heure. Quant aux fausses alertes, leur nombre "chutera de moitié", selon M. Mandt. Le but est également d'obtenir des données "minute par minute", selon le responsable. "Les satellites actuels ont un délai de plusieurs minutes, au mieux: les météorologues qui étudient les données travaillent donc sur une situation passée. Ce sera fini à l'avenir, où nous serons quasiment en temps réel", explique le responsable. "La fréquence de captation d'images pourra aller jusqu'à une imagerie toutes les 30 secondes", promet quant à lui Masaya Takahashi, du Centre des satellites de l'Agence météorologique japonaise (Japan Meteorological Agency, JMA). Avec le satellite Himawari-8, déjà opérationnel, la résolution "passera d'un kilomètre à 500 m pour une révolution toutes les dix minutes", assure le responsable. Quant à l'Europe, elle promet les mêmes "améliorations de la précision et de la résolution" que ses concurrentes, explique Ville Kangas, un des responsables du MetOp-SG (deuxième génération du satellite météo européen MetOp) qui sera lancé à partir de 2021. Mais le programme de l'European Space Agency (ESA), développé par Airbus Defence and Space pour 1,3 milliard d'euros, promet également "l'ajout de nouvelles mesures", comme l'épaisseur de la banquise, la quantité de glaces dans les nuages ou encore la vitesse du vent à la surface des mers, ajoute M. Kangas. Avec cette profusion d'informations, les prévisionnistes risquent cependant de se retrouver face à un nouveau problème, prévient Clemens Kaiser, directeur du programme "Préparation et développement" chez Eumetsat. "Nous entrons dorénavant dans une nouvelle ère qui consistera à savoir comment récupérer une énorme quantité de données". Sciences et avenir 22/9/2015 -
Actions et (répression) contre le trafic des espèces menacées
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans TRAFIC / BRACONNAGE
Pékin (AFP) - Deux frères et un vendeur sont poursuivis dans le sud-ouest de la Chine pour avoir tué un panda, la mascotte nationale, dans une zone éloignée de son habitat traditionnel et pour avoir vendu sa viande et ses pattes, selon l'agence officielle Chine nouvelle. Le commerce illégal d'animaux exotiques est prospère en Chine, mais les cas de vente de viande de panda sont extrêmement rares, ces mammifères étant considérés comme des "guobao" - des trésors nationaux. Un panda âgé d'un an fait la sieste sur un arbre au centre de recherche sur le panda de Wolong (Chine), le 6 septembre 2002 (c) Afp Wang Wenlin et son frère Wang Wencai avaient abattu l'animal en décembre dernier dans une forêt près de Zhaotong, une ville pauvre de la province du Yunnan (sud-ouest). Ils avaient déclaré à la police avoir pris la femelle panda pour une espèce plus commune d'ours, a rapporté l'agence mercredi, citant des procureurs. Aucun panda n'a été aperçu dans la province du Yunnan "depuis des siècles", selon Chine nouvelle. Mais après la révélation de ce cas de braconnage, les autorités locales ont mené des recherches et conclu que d'autres spécimens devraient y vivre. Les pandas géants vivent principalement dans les zones montagneuses des provinces voisines du Sichuan (sud-ouest) et du Shaanxi (nord). Les deux frères ont mangé un peu de la viande du mammifère, avant de vendre le reste, dont les pattes de l'animal, à un troisième homme. De la peau, un crâne et un foie de panda ont été découverts en décembre au domicile des deux frères, selon Chine nouvelle. Près de 10 kg de viande avaient été également saisis, avait annoncé en mai dernier la télévision publique CCTV. La loi chinoise prévoit une peine de prison maximale de 10 ans dans les cas de braconnage d'espèces protégées. Il reste moins de 2000 pandas en liberté dans le monde et environ 400 en captivité, principalement dans le sud-ouest de la Chine. Sciences et avenir 24/9/2015 -
Conférence 2015 sur le climat
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
New York (AFP) - "Un chef d'entreprise peut avoir des enfants et se soucier de leur avenir": Gérard Mestrallet, PDG d'Engie (ex-GDF Suez), une des entreprises les plus polluantes au monde, essaie d'engager les milieux d'affaires dans la lutte contre le réchauffement climatique. "Les entreprises ont pris conscience de la gravité de l'enjeu climatique. Ce n'était pas vraiment le cas (lors des conférences sur le climat de) Copenhague et Johannesbourg", confie-t-il à l'AFP au bar du luxueux hôtel Mandarin Oriental, à quelques pas de Central Park à Manhattan (New York). Le PDG du gazier Engie, Gérard Mestrallet à Paris le 2 juin 2015 (c) Afp Pour ce premier soir de week-end, il a laissé tomber la cravate et le vocabulaire financier. Le discours se veut pragmatique et terre-à-terre. Dans quelques heures, il va enchaîner, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New York, des réunions et tables rondes sur la limitation du réchauffement climatique à 2 degrés par rapport à l'ère préindustrielle. M. Mestrallet, 66 ans, a été désigné "voix des entreprises" au sein de Business Dialogue, un groupe de sociétés invitées à participer aux débats de la négociation climatique de la Conférence de Paris 2015 (COP 21). Sa mission relève d'un numéro d'équilibriste tant il y a une fracture sur cette question entre les majors pétrolières européennes et américaines. D'un côté, Total, BP, Royal Dutch Shell ou encore Statoil ont pris la mesure de leur responsabilité et essaient de se diversifier vers des énergies renouvelables. Total investit par exemple dans le solaire et Shell dans la biomasse. De l'autre côté, ExxonMobil et Chevron restent sourds. En mai, des résolutions pro-climat ont été rejetées à une très large majorité lors de leur assemblée générale respective. Gérard Mestrallet ne désespère pas pour autant de convaincre les deux géants américains. La prise de conscience de leurs rivaux Européens est venue, selon lui, "progressivement". "Maintenant, l'idée que les risques climatiques peuvent engendrer des risques économiques est largement répandue parmi les chefs d'entreprises européens", affirme le capitaine d'industrie, dont la propre entreprise a érigé en axe de développement l'efficacité énergétique (des techniques permettant de consommer moins avec un rendement équivalent). Cette activité a généré 16 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2014 sur les 75 milliards enregistrés par le groupe. Le but est d'augmenter cette part de 40% d'ici 2019, soit plus d'un milliard de plus par an. Pour nombre d'entreprises, la conversion au réchauffement climatique s'est effectuée à marche forcée, notamment par crainte de perdre de gros clients et de grands investisseurs comme des groupes d'assurances et des fonds de pension. L'assureur français Axa, la Caisse des dépôts en France, ou encore les puissants fonds d'investissement BlackRock et de pension californien CalPERS ont fait passer le message qu'ils n'investiraient plus dans les sociétés utilisant le charbon, raconte Gérard Mestrallet. Pour donner un coup d'accélérateur à la transition énergétique, le dirigeant et les entreprises qu'il représente plaident pour la mise en place d'un prix mondial du carbone, "bon instrument", selon eux, pour encourager des investissements dans des équipements plus économes en consommation d'énergie. Ils poussent aussi pour l'accroissement des enveloppes consacrées aux nouvelles technologies comme la capture et le stockage du carbone, le stockage de l'électricité, le biogaz ou encore les "smart grid" (réseaux électriques intelligents). Si elles louent son engagement, les ONG environnementales reprochent à Gérard Mestrallet le fait que son propre groupe continue à exploiter des centrales à charbon. Engie détient actuellement une trentaine de centrales de ce type qui émettent 81 millions de tonnes de CO2, selon Les Amis de la terre, soit l'équivalent des émissions d'un pays comme les Philippines. Le charbon représente 15% de nos capacités de production d'électricité, contre 20% pour les énergies renouvelables, répond-on auprès du groupe gazier, où on affirme que les projets en développement se font essentiellement à partir du gaz et du renouvelable. Une réflexion est en cours pour diminuer la part du charbon dans la transition énergétique, ajoute-t-on. Sciences et avenir 27/9/2015 -
Actus sur les glaciers, fonte des glaces, montée des eaux....
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CHAMONIX (AFP) - Le Premier ministre, Manuel Valls, s'est rendu vendredi à proximité de la Mer de Glace, près de Chamonix (Hautes-Alpes), qui constitue par son rétrécissement le "révélateur, à très grande échelle, à l'oeil nu" du réchauffement climatique et des défis qu'il pose. "Ce n'est pas un sujet intellectuel, philosophique. C'est une réalité qui pèse sur la nature (...) Le froid de l'hiver ne compense plus le réchauffement de l'été", a commenté devant des journalistes le chef du gouvernement qui devait présider ensuite une réunion du Conseil national de la montagne (CNM), une instance consultative réunissant élus et les divers acteurs concernés par les zones montagneuses. BFMTV 25/9/2015 "En 2030, c'est 100 gigawatts qu'il faut viser concrètement en France pour les énergies renouvelables à côté du nucléaire (...) qui gardera une part essentielle, au moins 50%, dans les années qui viennent", a ajouté le Premier ministre, en rappelant la conférence de Paris sur le climat, du 30 novembre au 11 décembre. Sciences et avenir 25/9/2015 Cliquez sur le lien ci-contre pour lire la totalité de l'article. -
Le documentaire de Kenichi Watanabe sera diffusé sur Arte le 29 septembre 2015 à 20 h 55. Sciences et Avenir l'a vu en exclusivité. "Peut-on revenir du royaume de Pluton ? C’est la question à laquelle nous aurons tous à répondre un jour". C’est peu de dire que le commentaire écrit par Michael Ferrier qui clôt le film de Kenichi Watanabe "Terres nucléaires, une histoire du plutonium" (1), fait frissonner. DocumentaireHDReportage 11/7/2014 Il promène à nouveau cette dernière en trois endroits-clé sur trois continents, trois lieux à l’apparence paisible mais assez infernaux pour faire déborder la colère : - Rokkasho et son village de pêcheurs dans la péninsule de Shimokita, au nord de Honshu, l’île principale du Japon. - Hanford et son désert jaune balayé par le vent dans l’état de Washington, au nord-ouest des Etats-Unis. - La Hague et ses aimables pâturages dans la presqu’île du Cotentin, en France. Dénominateur commun : un ailleurs lointain à la beauté flagrante, dénaturé par des usines qui sont venues se greffer, telles des verrues inquiétantes filmées au téléobjectif, portant au cœur le fameux Pu (lire encadré). La charge est virulente, médiée par des intervenants rageurs – on voit le consultant en énergie Mycle Schneider dénoncer "un système devenu fou" avec le retraitement du plutonium en "absurdité exceptionnelle de l’histoire". Quant à Hiraki Koide, chercheur en ingénierie nucléaire, il livre pour sa part une étonnante analyse sur "le Japon… pays en voie de développement" sur la question du nucléaire ! Hanford est une poubelle. Tous ceux qui se sont un peu intéressés au domaine savent cela - en particulier depuis la fin des années 1980 et la déclassification de nombreux dossiers remontant à la 2ème guerre mondiale et au projet Manhattan. C’est dans cette zone reculée que fut élaboré le plutonium de "Fat man" qui dévasta Nagasaki. Un des sites devenus les pires au monde pour la pollution radioactive, avec certains lieux de Russie d’ailleurs absents à l’image. La force du film, dont le physicien nucléaire Bernard Laponche a été le conseiller scientifique ? Obliger à ne pas oublier ce lieu perdu, malgré la tentation d’en effacer la trace - d’ailleurs "des milliers de bâtiments ont disparu". Rappeler que 200.000 personnes y vivent aujourd’hui du travail de décontamination. Que chaque année, ce travail coûte 2 milliards de dollars, soit 10.000 dollars par personne et par an. Que l’entreprise, telle celle de Sisyphe, va durer encore 40 ans… Ou, comme le fait remarquer l’avocat Tom Carpenter : "Le coût du nettoyage va dépasser le coût de ce qui a été produit". Nul doute que pour nombre de téléspectateurs, en particulier les plus jeunes, les images de Hanford, où l’ennemi à abattre n’a plus pour nom Indien mais radioactivité, invisible et infiltrée, constitueront une découverte. D’autant que le film fait aussi ce retour sur l’impensable, le "Green Run", relâchement volontaire de produits de fission (notamment de l’iode 131) sur le site qui eut lieu les 2 et 3 décembre 1949. Ils se sont ensuite répandus sur les travailleurs des environs, comme en témoigne June, qui en tomba malade pour le reste de sa vie. Par comparaison, Rokkasho la japonaise et La Hague (l'usine) la française sembleraient des lieux familiers. Des bords de mer sauvages en apparence seulement, car les humains ont habité, cultivé, chassé, pêché là depuis des siècles. On découvre Keihi, l’agriculteur bio qui a fui Fukushima ! et se retrouve à soutenir la dernière paysanne du coin ("jadis misérable", fait remarquer M. le maire), la seule à n’avoir pas voulu vendre sa terre à l’usine de retraitement - implantée dans cette péninsule éloignée de Tokyo avec l’aide technique française. Il trouve "atterrant ce qui se passe dans [son] pays". Sur fond de sympathiques vaches laitières, il y a l’éleveur de La Hague, sur ce territoire où "on n’est pas causant", selon le député européen Didier Anger, et qui parle pourtant : "C’est pas terrible d’avoir ça [l’usine] à côté. Mais j’ai pas envie de quitter mon pays". Alors, résignation pour les siècles des siècles ? Certains interviewés semblent prêts à passer à l’action. Après des prélèvements effectués par l’ACRO (association pour le contrôle de la radioactivité dans l’ouest) dans le ruisseau Sainte-Hélène, non loin de l’usine de La Hague et filmés, il a été constaté la présence avérée de plutonium par un laboratoire de Lausanne le 4 décembre 2014. "Je serais prête à soutenir qui voudrait déposer une plainte au pénal sur cette contamination", déclare alors Annie Thébaud-Mony, directrice de recherches honoraire à l’Inserm (3). Ici, la musique minimaliste et l’amour des paysages cèdent le pas. Le politique reprend le dessus sur le poétique. 1) A voir sur Arte, 29 septembre à 20 h 55. Kami productions et Nouvelle Vague Productions. Michael Ferrier est l’auteur de "Fukushima, récit d’un désastre, Gallimard, 2012 2) Lire cette note de blog. 3) Auteur de "la Science asservie", La Découverte, 2014. C’est le chimiste américain Glenn Seaborg, prix Nobel 1951 pour ses travaux sur les éléments baptisés "transuraniens", qui a synthétisé le plutonium, dont le symbole chimique est Pu. On le retouve dans les images d’archives dans le film "Terres nucléaires" qui montrent les premiers 2,77 microgrammes obtenus en 1940 au laboratoire de Berkeley (Californie) de cet élément très dense, radioactif et extrêmement toxique. Très peu présent à l’état naturel, il est devenu une signature claire de l’activité nucléaire : l’uranium frappé par un rayonnement de neutrons dans un réacteur nucléaire, en absorbe quelques-uns, donnant ainsi naissance à cet élément lourd. A l’instar de l’uranium 235, le plutonium 239 fissile sert à la fabrication des armes nucléaires. Depuis quelques décennies, le mélange baptisé MOX (uranium et plutonium) sert aussi à alimenter les réacteurs civils. Sciences et avenir 26/9/2015
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Où vont les requins quand on ne les voit plus ? Bernard Seret, océanologue, explique à Sciences et Avenir que les requins migrent, où ils vont et pourquoi. Difficile de savoir ce que font les requins lorsqu'ils quittent notre champ visuel. Restent-ils toujours dans les mêmes eaux, nageant dans une certaine gamme de profondeur ? Ou partent-ils à l'autre bout du monde à grands coups de nageoires ? Il semblerait que ce soit plutôt la deuxième réponse. Bien sûr, tout cela dépend des espèces... et même du sexe du squale ! C'est ce qu'explique, dans la vidéo ci-dessous, Bernard Seret, consultant en ichtyologie marine. Selon ce spécialiste des requins : "Il y a eu une révolution avec les balises électroniques qui ont permis de faire des avancées énormes dans notre connaissances sur les migrations des requin". Migrations, le mot est lâché. Car oui, les squales effectuent de véritables migrations saisonnières, un peu comme les oiseaux. Sauf que ceux-ci ne partent pas pour se réchauffer sous de meilleures latitudes. Non, "la motivation principale des requins est la reproduction". C'est ainsi que certaines espèces, telles le grand requin blanc, font des migrations trans-océaniques. Et parfois, ce sont les femelles qui vont chercher l'âme-sœur à des milliers de kilomètres, parfois ce sont les mâles. Ces observations genrées varient selon les aires géographiques d'origines, c'est-à-dire le lieu où les requins passent la plus grande partie de l'année. Mais les balises électroniques ont aussi offert quelques surprises aux biologistes... Jusqu'où les requins vont-ils ? Les espèces de surface plongent-ils jusque dans les grandes profondeurs ? Comment savoir s'ils dorment ou s'ils chassent ? Bernard Seret fait le point sur les dernières découvertes sur la vie cachée des requins. Sciences et avenir 26/9/2015
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A la recherche d'un développement durable : (pays, institutions....)
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Le patron de Facebook Mark Zuckerberg et le fondateur de Microsoft Bill Gates ont annoncé samedi à l'ONU mettre leurs ressources au service d'un objectif: développer un accès universel à internet d'ici 2020. Leur credo: "internet appartient à tout le monde". Internet est courant dans les pays développés depuis la fin des années 1990, mais l'ONU estime que la moitié de la planète n'a pas un accès fiable au web, notamment les femmes et les jeunes filles, dont l'éducation est vitale dans l'optique du développement. "Quand les gens ont accès aux outils et au savoir d'internet, ils ont accès à des moyens de rendre la vie meilleure pour nous tous", indique une déclaration signée par Mark Zuckerberg et Bill et Melinda Gates, qui ont dévolu leur fortune à la philanthropie. Mark Zuckerberg a précisé sur Facebook que pour dix personnes connectées à internet, une réussit à se sortir de la pauvreté. "Si nous connectons les plus de 4 milliards de gens qui n'ont pas accès à internet pour le moment, nous avons une opportunité historique de tirer le monde entier vers le haut dans les décennies à venir". Les autres signataires de la déclaration sont Jimmy Wales, cofondateur de l'encyclopédie gratuite en ligne Wikipedia, et le chanteur Bono, leader du groupe de rock U2. Les signataires n'ont pas dit combien ils allaient donner. Leur action entre dans le cadre des efforts des Nations unies pour éradiquer l'extrême pauvreté d'ici 2030, un des 17 objectifs de développement durable fixés par l'ONU. ----->Personnellement j'aurais rajouté l'éducation qui fait aussi partie des objectifs que s'est fixé l'ONU... ----->Encore une proposition à double tranchant ! L'idée peut sembler bonne au premier abord. Mais le fait de connecter davantage de monde ouvre la porte à des revenus supplémentaires (en termes de publicité notamment) aussi bien pour les méta-programmes tels que Microsoft (Windows entre autres), les moteurs de recherches et autre sites qui utilisent nos coordonnées, et qui vont fouiller jusque dans nos boîtes de courrier électronique ou fliquer notre façon de surfer sur le web pour nous surveiller et nous pourrir l'existence avec la pub principalement... mais aussi les réseaux dits sociaux qui permettent à leurs exploitants d'engranger des informations personnelles nous concerant et d'utiliser au passage les coordonnées de nos contacts ou amis ! Romandie 26/9/2015 -
A la recherche d'un développement durable : (pays, institutions....)
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Nations unies (Etats-Unis) - Le président chinois Xi Jinping a annoncé samedi à la tribune de l'ONU la création d'un fonds d'aide au développement, de 2 milliards de dollars, destiné aux pays les plus pauvres de la planète. Nous voulons faire passer la justice avant les intérêts particuliers, a assuré le président de la Chine, dont l'économie tournée vers l'exportation de produits manufacturés profite en premier lieu du développement des pays du Sud. Cette annonce, effectuée alors que le chef de l'Etat chinois parlait pour la première fois aux Nations unies, a succédé à des critiques américaines et d'autres pays développés sur le manque d'implication de la Chine en faveur des pays les moins développés. Les responsables chinois se sont souvent vu reprocher de focaliser leurs actions dans les pays du Sud en écartant les critères humanitaires au profit des intérêts économiques ou stratégiques de la Chine. Les dirigeants de la planète ont adopté vendredi un ambitieux programme de développement durable, à réaliser d'ici fin 2030, promettant un monde meilleur d'ici 15 ans dans tous les domaines, éducation, pauvreté, santé, environnement. Ce sommet réunit jusqu'à dimanche plus de 150 chefs d'Etat et de gouvernement au siège de l'ONU. La Chine, deuxième économie mondiale, est devenue ces dernières années le principal partenaire commercial des pays africains. ----->Une des conséquences perverses : le braconnage d'espèces animales telles que l'éléphant, le rhinocéros et bien d'autres. La hausse du braconnage dans les pays d'AFrique semble bien liée à la présence d'étrangers sur leur territoire.... La Chine est aussi devenue le principal partenaire commercial de l'Amérique latine, le sous-continent lui fournissant matières premières et ressources énergétiques. Pékin a promis d'investir 250 milliards de dollars sur dix ans en Amérique latine et dans les Caraïbes. ----->Là encore et notamment au Nicaragua des questions se posent en matière environnementale : le fameux canal qui mettrait à mal les ressources d'eau douce... ----->Cela dit, si la Chine s'engage réellement en faveur des pays les plus défavorisés sans rechercher une contrepartie financière par l'exploitation des ressources locales à outrance et sans piller la flore et la faune... ce serait une première ! Romandie 26/9/2015 -
Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
New York - L'incertitude plane sur le redémarrage prévu le 1er novembre de deux réacteurs belges exploités par Electrabel, filiale d'Engie (ex-GDF Suez), selon Gérard Mestrallet, le PDG du groupe énergétique français. On a fait notre part, maintenant ça ne dépend pas de nous, a déclaré à l'AFP M. Mestrallet au cours d'un entretien à New York. Nous avons déposé le dossier auprès de l'Autorité fédérale de contrôle nucléaire belge en juillet. Elle l'a accepté et a diligenté un consultant indépendant américain pour l'examiner, a développé le dirigeant, affirmant ne pas pouvoir assurer si le calendrier du 1er novembre allait être respecté. Ca nous échappe, semble se résigner Gérard Mestrallet. La mise à l'arrêt de ces deux réacteurs coûte à Engie 40 millions de dollars par mois, a indiqué M. Mestrallet. Ca nous coûte cher, se désole-t-il. Les réacteurs de Doel 3 et Tihange 2, exploités par Electrabel, la filiale belge d'Engie, sont à l'arrêt depuis le 25 mars 2014 pour des tests supplémentaires sur leurs cuves, après la découverte de microfissures à l'été 2012. Leur redémarrage, initialement prévu pour le 1er juillet, avait déjà été repoussé au 1er novembre. Gérard Mestrallet a par ailleurs indiqué qu'une augmentation du capital d'Electrabel n'était pas à l'ordre du jour. La priorité, c'est de trouver un accord avec l'Etat belge sur la contribution nucléaire et obtenir l'allongement de vie des réacteurs Doel 1 et Doel 2, a-t-il déclaré. Fin juillet, un accord de principe avait été trouvé entre Electrabel et le gouvernement fédéral belge sur les conditions de prolongation de dix ans de l'exploitation de ces deux réacteurs. Selon les termes de cet accord, Engie versera une redevance annuelle de 20 millions d'euros par an à l'Etat belge à partir de 2016 jusqu'en 2025, laquelle sera reversée au fonds de transition énergétique belge. Le nouveau système de contribution nucléaire prévoit également qu'Engie verse 200 millions d'euros en 2015 pour l'exploitation de quatre réacteurs (Doel 3, Doel 4, Tihange 2 et Tihange 3) et 130 millions d'euros en 2016. Toutes ces dispositions doivent encore être consignées dans une loi que le groupe énergétique espère voir votée bientôt. Romandie 287/9/2015 -
POLLUTION de l'air d'insaisissables particules fines
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Un reporter de "Cash Investigation" a mesuré la concentration en dioxyde d’azote, un gaz toxique, dans la capitale. Résultat : au pied du palais du Louvre, le taux est cinq fois supérieur à la limite fixée par l’Organisation mondiale de la santé. A voir dans "Cash Investigation. Diesel, la dangereuse exception française" diffusé sur France 2 lundi 28 septembre à 23 heures. Vous connaissiez le dioxyde de carbone, voici le dioxyde d’azote. Un gaz toxique qui colore le ciel au-dessus de nos villes lors des pics de pollution. Il peut créer de graves troubles respiratoires et il est particulièrement dangereux pour les asthmatiques. Le NO2, c’est son nom, est omniprésent en ville à cause de la "diésélisation" massive du parc automobile français. L’Organisation mondiale de la santé a fixée une limite à ne pas dépasser : 200 microgrammes par mètres cubes et par heure. Cash Diesel Extr 2 L’équipe de "Cash Investigation" est partie à la chasse au dioxyde d’azote, munie d’un appareil pour mesurer sa concentration dans l’air. Sur le boulevard périphérique, mais aussi en plein cœur de la capitale, jusqu’au pied du Louvre. Les compteurs ont explosé, en particulier aux abords du célèbre musée, où le taux a atteint 1 000 microgrammes par mètre cube. A voir dans "Cash investigation. Diesel, la dangereuse exception française", une enquête d’Edouard Perrin diffusée sur France 2 le lundi 28 septembre à 23 heures. Le dioxyde d'azote est un composé chimique de formule NO2. Il s'agit d'un gaz brun-rouge toxique suffocant à l'odeur âcre et piquante caractéristique. C'est un précurseur de la production industrielle de l'acide nitrique HNO3 et un polluant majeur de l'atmosphère terrestre produit par les moteurs à combustion interne et les centrales thermiques. Il est responsable à ce titre du caractère eutrophisant des pluies acides non soufrées (le NO2 combiné à l'ozone troposphérique anthropique forme des nitrates très solubles dans l'eau). C'est une des odeurs que l'on perçoit dans les rues polluées par la circulation automobile. Wikipedia Francetv info 25/9/2015 -
Brocéliande : une forêt magique
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Brocéliande est une forêt mythique de la légende arthurienne, où se déroulent de nombreux récits mettant en scène Merlin, les fées Morgane et Viviane, ainsi que certains chevaliers de la table ronde. Les textes y situent plusieurs hauts lieux et hauts faits, notamment le Val sans retour où Morgane piège les hommes infidèles jusqu'à être déjouée par Lancelot du lac, et la fontaine de Barenton réputée pour faire pleuvoir. Brocéliande serait aussi le lieu de la retraite, de l'emprisonnement ou de la mort de Merlin. Merlin et Viviane dans Brocéliande, d'après une gravure de Gustave Doré. De Gustave Doré l'illustration de Lord Alfred Tennyson / domaine public Le premier texte à la citer est le Roman de Rou, par le poète anglo-normand Robert Wace, autour de 1160. C’est dans les textes postérieurs qu’elle trouve son nom actuel et la plupart de ses attributions, sans que les indices sur sa localisation soient concordants. Sa première localisation physique revendiquée remonte au 30 août 1467 lorsque les Usemens et Coustumes de la foret de Brecilien sont écrits au château de Comper, par un certain Lorence, chapelain du comte de Laval. La Fontaine de Barenton en forêt de Brocéliande. Raphodon GFDL Anciennement, Brocéliande était assimilée à la Forêt de Lorge (dite aussi forêt de Quintin), mais depuis le milieu du 19ème siècle, les différents auteurs l'associent de préférence à la forêt de Paimpont. Cette théorie est la plus largement admise par la culture populaire, et en France, seules les communes autour de la forêt de Paimpont utilisent officiellement le nom « Brocéliande ». Cette dénomination revêt désormais un intérêt économique pour cette région. La forêt de Brocéliande : La forêt de Paimpont, entre le Val sans Retour et le miroir aux fées. Suzelfe CC BY-SA 3.0 D'autres théories postulent sa localisation près de Huelgoat, du Mont Saint-Michel, de Dol, à Paule, voire en Normandie. Le Tombeau de Merlin. Raphodon CC BY-SA 3.0 La plus ancienne forme du nom connue, Brecheliant, a fait supposer que le toponyme serait basé sur le celtique Brec'h (colline), suivi d'un nom d'homme. Brecilien supposée comme forme ancienne de Brécheliant est, elle, basée sur bre (colline ayant ici le sens de motte castrale) et le nom d'homme Silien, même si selon certains l'étymologie en *bré pourrait aussi désigner « le fauche » ou encore « la battu du désert » un point bas et marécageux. Chez les trouvères, « Bresilianda » désignait la Bretagne armoricaine en entier. La forme Brocéliande, plus tardive, pourrait être basée sur bro (signifiant pays en breton), mais semble être une invention de Chrétien de Troyes. Cliquez sur le lien ci-dessous pour lire la totalité du sujet. Je vous invite, comme je l'ai fait de vous promener de lien en lien... Vous découvrirez, je pense, quelques aspects méconnus de la Bretagne... Wikipedia -
En Bretagne, au coeur de la forêt de Brocéliande, le village de Paimpont (Ille-et-Vilaine) est une curiosité touristique. Toute l'année, ce petit bourg de 1 500 habitants reçoit des touristes attirés par la légende du roi Arthur. Ici, tout rappelle que l'on est au pays de Merlin et de la fée Viviane. Les gens font le déplacement pour "la magie de Brocéliande". Sur place, les amateurs d'imaginaire sont gâtés. Dans les 7 500 hectares de la forêt de Brocéliande, on peut voir ce qu'il reste du tombeau de Merlin. Il y a aussi le lac enchanté du Val sans retour où Viviane emprisonne les amants infidèles ou encore la fontaine de Barenton qui a le pouvoir de faire tomber la pluie si on arrose une pierre. Des compteurs s'occupent de faire revivre les vieilles légendes de la forêt. 500 000 personnes font le voyage tous les ans. Francetv info 26/9/2015
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La jeune start-up française Still-Human, créée en janvier 2014 développe un prototype de pot de fleur robotisé qui se déplace en fonction des besoins de la plante qu'il porte. Imaginez que vos plantes puissent se rapprocher toutes seules d'une source de lumière si elles sont mal exposées. Qu'elles puissent se mettre au chaud dans un garage pour survivre à un épisode de gel, ou au contraire, aller se balader dans votre jardin par temps de pluie afin de vous épargner la corvée d'arrosage. Cette base robotisée au service du végétal est en cours de développement par une start-up baptisée Still-Human. Le prototype de Gaïa (Erwan Lecomte / Sciences et Avenir). Cette jeune (2014) entreprise française a développé un premier prototype opérationnel depuis le mois de juillet 2015. Ce dernier était présenté sur Enova, le salon des technologies et des services qui se tenait du 22 au 24 septembre au Parc des Expositions de Paris, auquel s'est rendu Sciences et Avenir. Ce robot baptisé Gaïa se présente sous la forme d'une roue cerclant un cylindre évasé faisant office de pot de fleurs. Quatre type de capteurs embarqués sur cette base robotisée mesurent l'humidité de la terre de la plante, la quantité d'engrais qu'elle contient, la température de la pièce, ainsi que l'éclairage reçu. "Le système de captation des besoins de la plante (eau, fraicheur ou chaleur, engrais et lumière) fonctionne parfaitement, assure Matthias Schmitt, fondateur de Still Human. Il ne nous reste plus qu'à faire le lien entre données et base robotique, afin que cette dernière adapte intelligemment ses déplacements. Ce n'est qu'une question de semaines. On veut aller très vite. L'objectif qu'on s'est donné est de commencer la commercialisation en 2016. Aucun tarif définitif n'est arrêté mais on cible quelque chose aux alentours de 300 euros", chiffre-t-il. Côté mobilité aussi il reste quelques optimisations à effectuer. "Nous travaillons en ce moment à réduire les frottements des roues qui font encore trop de bruit", nous explique Matthias Schmitt. Le système de locomotion consiste en un moteur qui met indépendamment en mouvement deux petites roues dentées (une de chaque côté), masquées sous la coque du pot de fleurs. Ces dernières transmettent leur mouvement de rotation, via un engrenage, aux deux bandes noires extérieures qui constituent les parties mobiles de la base robotique. Ces dernières tournent indépendamment afin de permettre à Gaïa d'effectuer des virages. (Détail d'une route dentée de Gaïa (©Erwan Lecomte / Sciences et Avenir)). "L'engin se déplace très lentement : on est sur des vitesses inférieures au kilomètre heure assure Matthias Schmitt afin de ne pas brusquer la plante". Néanmoins, pour éviter les collisions, Gaïa est pourvue de capteurs infrarouge et ultrasons dont l'engin se sert pour localiser les obstacles et les contourner. Still Human 26/2/2015 Et pour faciliter les interactions avec les humains aux alentours, Gaïa est également pourvue d'un panneau de diodes lumineuses qui lui permettra d'afficher des pictogrammes. Elle pourra ainsi signaler la nécessité d'un arrosage, d'une petite dose d'engrais, ou d'un déplacement dans une zone plus propice au bien-être de la plante. À plus long terme, l'entreprise réfléchit déjà à des améliorations. De nouveaux capteurs qui pourraient mesurer les flux de sève dans la plante pour mieux en cerner les besoins, des dispositif pour tirer de la bio-électricité de la plante afin qu'elle alimente elle-même une partie de sa base robotisée, ou encore un système de panneaux solaires pour recharger les batteries de la base robotique (qui dans un premier temps sera sur secteur). Le public visé : les particuliers un peu geek, ainsi que les entreprises qui pourraient louer une flotte de robots, théoriquement moins chère à entretenir que des plantes classiques, du fait de la relative autonomie des machines. Sciences et avenir 25/9/2015
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A la recherche d'un développement durable : (pays, institutions....)
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Divers - Insolite
Les 195 États membres de l’ONU s’étaient donné en 2000 huit objectifs à remplir pour 2015. Le bilan de la communauté internationale est mitigé alors que l’Assemblée générale de l’ONU entérine ce samedi 17 nouveaux buts à atteindre pour 2030. Pour l’ONU, les objectifs du millénaire pour le développement (OMD) ont permis de sauver des millions de vie humaine et de sortir de la pauvreté des pans entiers de populations des pays en voie de développement. Mais les conflits, les destructions environnementales, les inégalités persistent, voire s’aggravent. En juin 2012, au Burkina Faso. Améliorer l'accès à l'eau est l'un des "objectifs du millénaire". GELEBART/20 MINUTES/SIPA Les États n’ont donc pas entièrement rempli leurs engagements. Ainsi : - 836 millions de personnes vivent toujours dans l’extrême pauvreté, même si le chiffre a diminué de moitié depuis 1990. - La scolarisation progresse, mais 57 millions d’enfants n’ont toujours pas d’école à leur disposition. - Les disparités homme/femme reculent, mais seulement la moitié des femmes travaillent contre trois quart des hommes. - La mortalité infantile régresse, mais 16.000 enfants âgés de moins de 5 ans meurent encore tous les jours. - Depuis 1990, le taux de mortalité maternelle a diminué de 45 % dans le monde. Mais la moitié seulement des femmes enceintes des régions en développement reçoit le minimum recommandé de quatre visites de soins prénataux. - Les nouvelles infections au VIH ont chuté de 40 %, mais 36 % des séropositifs des pays pauvres seulement ont accès à un traitement. - 4,2 milliards d’humains ont accès à l’eau potable mais 40 % de l’humanité est menacée de pénurie d’eau. - L’aide au développement a augmenté de 66 % depuis 2000. Mais les guerres ont forcé 60 millions de personnes à quitter leurs foyers. Des progrès donc, mais aussi des échecs dont devront tenir compte les États à l’heure d’adopter ce samedi les 17 objectifs pour le développement durable, ci-après. Rendez-vous en 2030. Lire la suite de l'article : cliquez sur le lien source ci-dessous. Sciences et avenir 26/9/2015