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Admin-lane

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Tout ce qui a été posté par Admin-lane

  1. Un champion australien de la tonte de moutons a été appelé mercredi d'urgence après la découverte près de la capitale Canberra d'une bête abandonnée à la laine si épaisse que sa vie en est menacée. Le mouton a atteint quatre à cinq fois sa taille normale. Photo non datée, fournie par la RSPCA le 2 septembre 2015. Elle montre un mouton portant un manteau laineux particulièrement fourni à la périphérie de Canberra. (AFP PHOTO / RSPCA / ChannelNewAsia) L'animal, un mérinos, a été vu errant seul près de Mulligan flats, une zone boisée proche de la capitale, par des randonneurs qui ont alerté les responsables locaux de la RSPCA, l'organisation nationale de protection des animaux. "C'est clairement un des plus gros moutons qu'on ait vus", a déclaré Tammy Ven Dange, responsable de la RSPCA dans le Territoire de la capitale australienne. L'animal est si épais que les responsables de la RSPCA ont été incapables de déterminer son âge et son poids, ou même de savoir s'il s'agissait d'un mâle ou d'une femelle. Après avoir probablement passé plusieurs années de solitude, le mouton s'est montré particulièrement nerveux et difficile à approcher. D'où l'appel à l'aide lancé par la RSPCA. Elevés pour leur laine, les mérinos risquent de gros problèmes de santé - voire la mort - s'ils ne sont pas tondus régulièrement. En cause, les risques d'hyperthermie et leur difficulté à se déplacer. Ian Elkins, champion national de la tonte, a répondu à l'appel de la RSPCA, expliquant que cette bête pourrait constituer "un des plus grands défis" de sa carrière. "Ils m'ont envoyé une photo", a-t-il raconté. "Je n'avais jusqu'alors jamais vu autant de laine sur un mouton", a-t-il ajouté, en expliquant que la laine poussait chaque année de sept centimètres. Romandie 2/9/2015
  2. Paris (AFP) - Douze personnes et deux sociétés ont été renvoyées fin juillet en procès à Paris dans une affaire liée à "l'escroquerie du siècle" sur le marché des quotas d'émission de CO2, un dossier où 283 millions d'euros de TVA se sont envolés, a-t-on appris mercredi de sources proches du dossier. Parmi les suspects, deux hommes, dont le financier Arnaud Mimran, sont reconnus par les juges d'instruction comme les instigateurs de la fraude. Selon une source proche du dossier, l'ordonnance de renvoi désigne aussi comme instigateur présumé Samy Souied, qui avait été tué par balles en septembre 2010 porte Maillot, à Paris. Arnaud Mimran, 43 ans, a été incarcéré fin juin dans une autre affaire, soupçonné d'avoir commandité l'enlèvement par de faux policiers d'un trader suisse afin de lui extorquer deux millions d'euros via des opérations boursières. Son avocat Me Olivier Schnerb n'a pas fait de commentaire, rappelant que son client était présumé innocent. L'arnaque aux quotas d'émission de CO2 avait eu lieu en 2008 et 2009 et aurait coûté au total 1,6 milliard d'euros de pertes pour le fisc français, selon la Cour des comptes. Des pertes montées à 5 milliards d'euros selon Europol. Plusieurs procès ont déjà eu lieu à Paris et des enquêtes sont encore en cours. L'arnaque, dont les auteurs avaient des connexions en Israël, consistait, via des sociétés fictives, à entrer dans le marché des droits à polluer, la Bourse d'échange d'émissions de quotas de CO2 conçue pour lutter contre le réchauffement climatique. Il s'agissait d'acheter des quotas hors taxe dans un pays étranger, avant de les revendre en France à un prix incluant la TVA, puis d'investir les fonds dans une nouvelle opération. La TVA, elle, n'était jamais reversée à l'Etat. Devant l'ampleur de la fraude, les opérations ont été exonérées de TVA en juin 2009 en France. Parmi les douze personnes renvoyées en procès fin juillet, six font l'objet de mandats d'arrêt, pour la plupart des gérants de paille désormais installés en Israël. Les suspects seront jugés pour escroquerie et blanchiment en bande organisée. Le montant de la TVA éludée s'élève dans ce dossier à 283 millions d'euros. Le blanchiment passait par des montages bancaires complexes à l'étranger, des sommes décaissées en Israël via une société financière également renvoyée au tribunal, ou par des opérations dans des casinos. Plusieurs comptes garnis de millions d'euros, des appartements et des biens de luxe ont été saisis. L'Etat et la Caisse des dépôts et consignations (CDC), qui était l'agence bancaire de ce marché, sont parties civiles. Sciences et avenir 2/9/2015
  3. Ce chat a tout l'air de masser le dos d'un autre. Pourtant il n'en est rien, d'après un vétérinaire. Les animaux ont parfois des comportements qui nous semblent tellement humains... Pourtant ne vous y trompez pas : ce chat n'est pas en train de masser le dos de son compagnon. Le terme exact utilisé par les vétérinaires pour désigner ce comportement est "pétrissage". Populairement, nous avons l'habitude de dire que le chat patoune... "À l’origine, les chatons malaxent ainsi les mamelles de leur mère lors de l'allaitement, expliquait le Dr Cyril Joly lors d'une précédente interview. C'est un comportement qu'ils acquièrent dans les trois premières semaines de leur vie". De fait, les pressions de pattes favorisent la montée de lait lors de la succion. À ce moment-là, la mère sécrète quantité de phéromones, ces hormones apaisantes qui plongent le chaton dans un état de bien-être. Ce dernier associe alors parfois le pétrissage à toute situation de bien-être social ; caresses avec le maître ou un autre animal, comme ici un autre chat. Sciences et avenir 2/9/2015
  4. Ce ne sont pas les outils d'éducation canine qui manquent : au doigt et à l'œil... mais aussi au son de la sonnette. Démonstration en images. kirkmillerdotcom 1/3/2012 Avoir un chiot, ce n'est que du bonheur : les longues promenades où le petit canidé cavalcade à 3 mètres devant vous en tirant sur sa laisse, les jappements de joie à l'heure du repas, les petites et grandes bêtises... sans oublier la propreté, ce grand chapitre de l'éducation canine, qui connaît parfois quelques ratés. Les maîtres de ce petit teckel de 3 mois ont choisi une voie pour le moins originale. Le principe ? Apprendre au chiot à sonner une petite cloche dès qu'il a envie de faire ses besoins, ceci afin de prévenir ses propriétaires et d'éviter les petits incidents domestiques. C'est le principe du conditionnement pavlovien. Pour l'heure, le chiot teckel semble plus intéressé par la friandise. Mais la méthode est éprouvée : ainsi l'association américaine pour la prévention de la cruauté animale (ASPCA) recommande-t-elle ce type de dispositif pour faciliter la communication entre le chien et son humain, et fournit même un tutoriel. RÉFLEXE : En 1889, Ivan Pavlov, physiologiste, montre qu'en accoutumant un chien au son d'une cloche pendant son repas, il est ensuite possible de déclencher la salivation à l'aide du seul son de la cloche. C'est ce qu'on appelle réflexe conditionnel. Par extension, ce type de réflexe peut être associé à d'autres besoins physiologiques que la faim. L'envie de faire ses besoins, par exemple. Sciences et avenir 11/8/2015
  5. Des chercheurs de l'Université de Californie ont récemment publié une étude sur la forme des pupilles et leur lien étroit avec le statut de proie ou de prédateur. La forme de la pupille confère à l'espèce un statut de prédateur ou de proie, explique un groupe de chercheurs de l'Université de Californie, dont l'étude a été publiée le 7 août dans la revue Science Advances. Pour affirmer cela, ces spécialistes de l'optométrie (voir encadré plus bas) se sont basés sur 214 espèces animales dont ils ont étudié la forme des pupilles, la manière de s'alimenter ainsi que les plages horaires de cette activité. Les espèces à pupilles verticales s'avèrent être des prédateurs, traquant leurs proies jour et nuit. Crédit : Steve Meddle/REX/REX/SIPA Conclusion ? Les espèces à pupilles verticales s'avèrent être des prédateurs, traquant leurs proies jour et nuit. Tandis que les espèces à pupilles horizontales sont pour la majorité des proies herbivores, s'alimentant le jour. Qu'est-ce qui explique donc le lien étroit entre pupille et niche écologique ? En quoi avoir une pupille verticale fait de vous un chasseur ? C'est simple : elle permet de mieux estimer les distances pour traquer sa proie. Pour ce faire, la vision enclenchée par ce genre de pupille se base sur la stéréopsie (ou vision stéréoscopique). Ce mécanisme permet de transformer les disparités rétiniennes (différences de projection de deux éléments d'une image sur la fovéa, zone particulière de la rétine permettant d'analyser l'image avec une plus grande précision) en relief. L'objet le plus proche se forme sur la fovéa, au contraire de l'objet le plus éloigné qui se forme en dehors, ce qui créé ainsi une disparité rétinienne. Le cerveau va donc traiter cette disparité en la transformant en une profondeur de champ : l'oeil évalue la distance entre l'objet le plus proche et l'objet le plus éloigné du champ visuel afin de donner une image nette. La pupille en fente a cette qualité qui fait qu'elle peut maintenir la qualité de l'image, même lorsqu'elle se contracte pour limiter l'entrée de lumière. Au lieu de devenir floue avec l'effet de contraction, l'image garde sa qualité grâce aux zones périphériques de la pupille. Cette constriction pupillaire lui permet de ne pas se retrouver ébloui par le soleil pour chasser. A l'inverse, à forte dilatation, ils sont capables de traquer leur proie dans des conditions sombres, comme notre ami le chat. Mais alors comment expliquer la forme arrondie des pupilles des plus gros matous comme le tigre ou le lion ? Selon les chercheurs, les grands félins ont moins besoin d'user de stéréopsie en raison de leur plus grande taille. Pour preuve, 82% des espèces à une hauteur inférieure à 42 cm ont des pupilles verticales alors que seulement 17% des animaux à une hauteur supérieure à 42 cm en possèdent. Le rapport avec la taille ? En ayant une vision plus proche du sol, les yeux des animaux à petite taille sont touchés par une plus grande étendue de flou au niveau de leur rétine. Et qu'en est-il des pupilles horizontales ? Sur 42 herbivores, 36 ont des pupilles horizontales, un chiffre conséquent et révélateur de leur mode de survie. Etant une proie, il faut vite savoir quand et par où se sauver. Heureusement, les pupilles horizontales sont là pour ça. Cette vue permet de produire une image panoramique en fonction de deux facteurs : une plus grande absorption de la lumière sur les côtés de l'oeil et une vision latérale. Sur 27 animaux catégorisés comme proies, 26 peuvent effectuer une vision à un angle latéral supérieur à 87°. L'écartement des yeux (chez les chèvres ou les chevaux par exemple) et la forme horizontale de la pupille permettent d'observer rapidement les irrégularités du terrain, et trouver la meilleure orientation à prendre pour échapper à leur prédateur. De même, en basant leur modèle sur l'oeil d'une chèvre, les chercheurs ont pu découvrir que leurs yeux étaient capables de pivoter sur un axe vertical jusqu'à 50° et rester parallèle au sol. Ainsi, elles peuvent surveiller la présence de tout prédateur tout en broutant tranquillement. (Photo oeil d'une chèvre à gauche et d'un cheval à droite montrant une pupille horizontale. (c) Ahktar Soomro Corbis, (c) Jason Hosking Corbis / NyTimes) Comme l'exprimait au New York Times Jenny Read, chercheuse à l'Université de Newcastle et spécialiste de la vision binoculaire, cette étude est "un exemple incroyablement parfait" de la façon dont l'évolution et la sélection naturelle ont avantagé les yeux au cours des millénaires. En effet, si l'on se rapporte à la portée phylogénétique de ces travaux, les pupilles verticales proviennent d'un ancêtre commun à pupilles circulaires ou subcirculaire. Optométrie : Mesure de la santé de l'oeil et du système visuel, incluant la réfraction, la fourniture des équipements optiques, la détection des états oculaires anormaux et la réhabilitation de la vision. Sciences et Avenir 13/8/2015
  6. Les espèces les plus répandues sur Terre ne sont pas plus à l'abri d'une extinction massive que les autres, selon une étude britannique. Extinction massive : l’expression sonne comme un titre de scénario hollywoodien. Très rares, on n'en dénombre que 5, survenues sur Terre pendant les derniers 540 millions d'années. Or selon certains chercheurs, notre planète serait déjà en train de connaître le sixième épisode de ce phénomène. Un crâne sur un sol aride Jones/REX Shutterstock/SIPA Un certain nombre d'études ont en effet montré que le rythme actuel de disparition d'espèces animales est aussi rapide aujourd'hui, sinon plus, que pendant les extinctions de masse du passé. Pourtant, les espèces présentes sur une large zone géographique courent en général moins de risque de disparaître que celles qui occupent des aires plus restreintes, leur implantation les protégeant des conséquences de catastrophes environnementales locales. Mais devant l’imminence d’un cataclysme global, cette règle vaut-elle toujours ? Non, selon une étude publiée mardi 11 août par la prestigieuse revue scientifique Nature Communications. En cas d’extinction massive, toutes les espèces animales seraient logées à la même enseigne. Et il s’agirait d’une forme d’exception. "Notre étude montre que les règles de survie, dans des périodes d'extinction massive, sont très différentes de celles qui prévalent en temps normal", soulignent les auteurs, Alex Dunhill et Matthew Wills, des universités de Leeds et de Bath, au Royaume-Uni. C’est grâce aux fossiles de vertébrés terrestres qu’ils ont pu aboutir à de telles conclusions. Et en particulier en étudiant des dinosaures (sur une période allant d'il y a 145 à 252 millions d'années). Les chercheurs ont ainsi découvert que bien qu'une plus large implantation géographique protège contre l'extinction "normale", autrement dit l'extinction de routine qui se produit tous les jours, les phénomènes d’extinction de masse s’accompagnent souvent d’un volcanisme intense… et la plupart du temps meurtrier. Lors de la crise de la biodiversité survenue il y a 200 millions d’années entre le Trias et le Jurassique, les éruptions volcaniques, alliées à un changement climatique rapide, ont ainsi provoqué la disparition d’environ 80% des espèces de la planète. Pourtant, même dans ces conditions, il existe encore des disparités. "De nombreux groupes d'animaux ressemblant à des crocodiles [par exemple des phytosaures] se sont éteints après ce phénomène d'extinction massive à la fin du Trias alors qu'ils étaient vraiment diversifiés et largement répandus", explique Alex Dunhill. "Au contraire, les dinosaures, qui, en comparaison, étaient relativement rares et moins répandus, ont échappé à l'extinction et ont dominé les écosytèmes terrestres pendant les 150 millions d'années suivantes". Suite à la disparition des dinosaures, "c’est un mécanisme de ce type qui a ouvert la voie aux mammifères puis à l’espèce humaine", commente-t-il encore. Le propos semble contradictoire: toutes les espèces ne serait-elles en définitive pas égales devant l'extinction ? En fait, une telle crise "bouleverse le statu quo évolutif en permettant à des groupes qui étaient précédemment secondaires de devenir dominants", explique Matthew Wills. Ainsi, les mammifères ayant succédé aux dinosaures après l'extinction du Crétacé-Tertiaire auraient survécu grâce à leur petite taille... ou encore de par leur aptitude à creuser des terriers pour se protéger. C'est ainsi la détention d'avantages évolutifs particuliers face à un changement brutal d'environnement qui va protéger une espèce d'une extinction massive et lui conférer la plus grande résilience, plutôt que l'abondance de ses représentants tout autour du globe. En ce qui concerne la situation actuelle, Alex Dunhill est peu optimiste : "Nous créons aujourd'hui les mêmes conditions [qu'un épisode d'extinction massive] par l'activité humaine, simplement à un rythme plus rapide". RÉSILIENCE ÉCOLOGIQUE. Il s'agit de la capacité d'un écosystème à retrouver une marche normale après avoir subi une importante perturbation. En temps normal, une répartition géographique plus étendue protège ainsi les espèces des phénomènes locaux. Mais elle ne peut rien contre une catastrophe globale. Sciences et avenir 13/8/2015
  7. Des chercheurs américains ont en effet installé une webcam aux abords d'un nid de colibris ! Vol au dessus d'un nid de colibris... mais sans Jack Nicholson ! A oiseau minuscule, nid minuscule / The University of Arizona Quelle ne fut pas la surprise de ces chercheurs de l'université d'Arizona, aux Etats-unis, lorsqu'ils découvrirent le 21 juillet 2015 dans leur laboratoire une production de la nature pour le moins inattendue : un nid de colibris à gorge noire (Archilochus alexandri). Ni une ni deux, ils décident alors de détourner une caméra de sécurité adjacente, utilisée en guise de webcam, afin de diffuser en direct sur le web les aventures des deux oisillons, baptisés Jack and Jill. Le flux est disponible en temps réel sur une page web hébergée par l'université . Mais à quoi ça ressemble, un nid de colibris ? Il est en tout cas en rapport avec leur poids plume, et avoisine à peine les dimensions d'une balle de base-ball. ZatiasSlyfeine 3/8/2015 Un tel direct permet en tout cas aux internautes d'observer des moments rares, comme par exemple cette "séance repas" où les oisillons reçoivent la becquée. Rappelons que les oiseaux ont une dépense calorique considérablement plus élevée que les animaux terrestres, en raison du coût énergétique du vol. L'occasion d'observer qu'en dépit de leur format miniature, les petits colibris n'ont pas un appétit d'oiseau... mais plutôt une faim de loup. Sciences et avenir 14/8/2015
  8. Une troupe de dix éléphants fait sa réservation au Mfuwe Lodge chaque année. Avez-vous déjà rêvé de cohabiter avec des éléphants dans un hôtel ? Votre rêve vient de se réaliser au Mfuwe Lodge, en Zambie. Dumbo et sa clique viennent réserver leur chambre chaque année à partir de novembre pour déguster les mangues des arbres y siégeant. NatGeoExpeditions 31/7/2015 Jamais, il n'a été relevé d'agression de la part de l'un des dix pachydermes à l'égard des humains. Cependant, les clients de l'espèce Homo Sapiens ne sont autorisés à les observer que derrière une chaîne, leurs réactions pouvant être imprévisibles. Sciences et avenir 14/8/2015
  9. Depuis plusieurs années, les colonies d'abeilles s'effondrent, notamment à cause de pesticides. Il s'avère que leur mode d'alimentation peut parfois se retourner également contre elles. Depuis les années 1990, on observe un fort déclin des colonies d'abeilles : la mortalité des abeilles domestiques a même atteint 42 % entre avril 2014 et avril 2015 aux Etats-Unis. En cause, le "syndrome d’effondrement", mal mystérieux que la science essaye de percer. Tour à tour, le climat, les frelons asiatiques, différents parasites, maladies et pesticides ont été incriminés. L’Union européenne a également interdit trois grandes classes de pesticides néonicotinoïdes accusés de décimer les butineuses. Des abeilles (Apis) butinent des fleurs AFP Un problème pour les cultures et notre alimentation, dont 1/3 dépend de la pollinisation (les abeilles sont vecteurs de la fécondation de 80% des espèces végétales). Et cette fois-ci, il semblerait qu'un nouveau potentiel coupable, pour le moins surprenant, soit découvert : les fleurs ! On ne badine pas avec le butinage. Il n'est pas aussi simple qu'on le pense pour les abeilles de s'alimenter en nectar et pollen. Selon une étude publiée dans Proceedings of the Royal Society B, les fleurs servent de plateforme à une multitude de parasites propagés entre les différentes populations de pollinisateur (abeilles sauvages, bourdons, papillons...). En déposant leurs excréments, les insectes malades transmettent aux autres leurs hôtes pathogènes. Un Bourdon (Bombus pascuorum). Le mot bourdon désigne les insectes hyménoptères sociaux ou solitaires au vol bruyant et qui sont plus trapus et plus velus que les abeilles sauvages ou domestiques. Plus velu et capable de produire sa chaleur corporelle, le bourdon vole à partir de 5 degrés Celsius alors que l'abeille sort à partir de 15 degrés. Des particularités morphologiques et biologiques bien tranchées différencient donc bien bourdons et abeilles. Richard Bartz, Munich Makro Freak CC BY-SA 2.5 Un éthologue spécialiste des insectes de l'Université de Californie, Peter Graystock, et son équipe, ont laissé deux espèces d'abeilles distinctes ("l'abeille à miel" ou Apis, et le bourdon) voleter autour d'un groupe de 80 fleurs différentes pendant 3 heures. Or, ces abeilles étaient déjà malades, et infestées par pas moins de 5 parasites différents : 2 pour les Apis et 3 pour les bourbons. Des parasites redoutables peuvant conduire à la léthargie de l'insecte, la destruction d'une colonie ou la mort d'une reine abeille. En ajoutant une autre colonie d'abeilles (non malades), après avoir retiré le premier groupe d'insectes, ils ont observé une diffusion de ces parasites entre les deux cohortes par le biais des fleurs infestées. Mais alors, comment faire pour éviter cette transmission florale ? Pour Peter Graystock, la solution est simple et... mathématique : augmenter les plantations. En effet, cela réduirait le nombre de visites chez une seule fleur et ainsi le taux de contamination. Ce qui pourrait au passage faciliter le voyage des abeilles sur de grandes distances si les fleurs sont plus proches les unes des autres. Il préconise aussi de placer les fleurs en milieu stérile et de dépister les abeilles pour réduire la diffusion des pathogènes. Une idée d'autant plus pertinente qu'une diversification de l'alimentation des abeilles en pollen est nécessaire. En effet, en janvier 2010, une équipe de chercheurs de l'INRA d'Avignon, menée par Cédric Alaux (auteur de l'étude publiée dans Biology Letters), a constaté que des abeilles nourries avec du pollen provenant de plus de cinq espèces de plantes différentes étaient beaucoup plus résistantes aux maladies. Pour en arriver à cette conclusion, ils ont testé l'effet de la quantité de protéines fournie par le pollen et sa diversité sur l'immunité des abeilles. Un groupe a été nourri avec du pollen issu d'une seule variété de fleur et un deuxième avec différents pollens issus de six variétés. Après plusieurs semaines, ils ont observé un taux plus important de glucose oxydase chez le deuxième groupe. Or, il s'agit de l'enzyme grâce à laquelle les abeilles fabriquent des antiseptiques. Ce sont les produits que l'on retrouve dans l'alimentation des larves et dans le miel, qui permet la prévention des maladies au sein d'une colonie. Sciences et avenir 16/8/2015
  10. Cette tortue est l'une des nombreuses victimes de la pollution des océans. Elle a souffert le martyre pour être délivrée de la paille qui obstruait sa narine. Ne détournez pas les yeux. Même si les images ci-dessous sont difficilement soutenables, elles dénoncent avec force une triste réalité: la pollution des mers met à l'agonie nombre d'animaux. The Leatherback Trust 12/8/2015 Et il n'est pas besoin d'une marée noire pour cela... Une simple paille en plastique peut suffire. En témoigne cette malheureuse tortue olivâtre (Lepidochelys olivacea), dont la narine était obstruée par une paille de 10 cm de long, totalement enfoncée. Par chance, l'animal a croisé la route de Nathan J. Robinson, un chercheur naviguant ce jour-là au large du Costa Rica. Mais étant très loin des côtes et ne possédant pas de produit anesthésiant à bord, Nathan J. Robinson n'a d'autre choix que de retirer l'objet à vif pour sauver la tortue. On la voit ainsi souffrir et saigner pendant 8 longues minutes avant la délivrance. Selon son sauveteur, la zone lésée a été désinfectée et les saignements se sont vite arrêtés. Éprouvée mais sauvée, la tortue a ensuite pu être rendue à l'océan. Sciences et avenir 17/8/2015
  11. En Espagne, on chasse toujours lièvres et lapins avec des lévriers. Un "sport" dont les dérives entraînent de nombreuses souffrances pour les chiens. La silhouette fine du lévrier s’élance à toute allure pour attraper lièvres et lapins, mais au prix de quelles souffrances ? L’Espagne est l’un des rares pays de l'Union européenne qui autorise encore la chasse des lièvres et lapins, interdite en France depuis 1844, avec cette race de chiens. En Espagne, se cache un véritable drame de la maltraitance animale derrière la course élégante du lévrier. Les chiens sont souvent entraînés de façon cruelle, une coutume atavique dans les campagnes. La justice quant à elle choisit de fermer les yeux. Attacher un lévrier à une voiture n’est ainsi qu’"une infraction administrative" et ne devient délit qu'en "cas de mort ou de lésions graves" de l'animal. Kristal, une volontaire, joue avec des lévriers à Alhaurin de la Torre en Espagne dans un refuge pour chiens, le 19 juin 2015 (c) Afp "Le chien domestique est un être affectueux que nous aimons, que nous soignons. Mais pour les chasseurs, les chiens sont un instrument, comme un fusil ou des bottes spéciales", affirme un porte-parole du service de protection des animaux de la Guardia civil, Seprona. Certains propriétaires entraînent ainsi leurs lévriers "en les attachant derrière une voiture et en roulant à 60 km/h, au risque de les traîner au sol", raconte, scandalisé, Eduardo Aranyó, coordinateur du Parti de défense des animaux (PACMA) pour l'Andalousie (sud). L'animal compte peu, car "celui qui chasse avec des chiens en possède au moins dix", ajoute Teresa Regojo, entourée d'une vingtaine de chiens dans le refuge de l'association "Lévriers en famille" à Malaga. Les éleveurs de lévriers "les font se reproduire sans aucun contrôle pour avoir un champion", dénonce-t-elle aussi. Mais il y a pire encore. A la fin de la saison de la chasse, ouverte de novembre à février, beaucoup de propriétaires se débarrassent de leurs chiens. Certains meurent ainsi pendus ou noyés. De quoi indigner les associations de défense des animaux comme "Lévriers en famille". "Il y a de moins en moins de pendaisons mais on continue à tuer chiots et chiens, en les jetant dans des puits parce que cela ne se voit pas, ou en leur cassant les pattes pour qu'ils ne reviennent pas", déplore la fondatrice de l'association, Vera Thorennar. Cette retraitée néerlandaise organise l'adoption d'animaux abandonnés dans d'autres pays d'Europe et aux Etats-Unis. Tous n’ont malheureusement pas cette chance : des centaines d'animaux abandonnés se retrouvent dans les chenils municipaux, où beaucoup doivent souvent être euthanasiés. Mais il existe aussi des chenils sauvages, où les chiens sont parqués en attendant la réouverture de la chasse."Les gens ne veulent pas payer un chenil normal pendant des mois. C'est un peu la coutume dans certaines régions", explique le porte-parole de Seprona. A Guardiaro, à 125 km de Malaga, une cinquantaine de cabanes en bois et en ciment, coiffées de tôles ondulées, abritent ainsi une centaine de chiens de chasse de toutes races par une chaleur accablante... sans eau ni nourriture. Eduardo Aranyó, du Pacma, a déposé plusieurs plaintes contre ce chenil "ignoble" et des propriétaires ont été condamnés à des amendes allant de 2.000 à 30.000 euros pour infraction aux règles sanitaires. Quant au Seprona, il affirme avoir démantelé le 5 septembre 2014, un grand chenil "avec des restes d'animaux dévorés par d'autres" à Velez-Rubio, en Andalousie. Plusieurs associations comme SOS Galgos et Lévriers du Sud estiment à 150.000 le nombre d'animaux abandonnés chaque année, dont jusqu'à un tiers de lévriers. Un scandale pourtant démenti par les éleveurs espagnols de lévriers, pour qui ces chiffres relèvent d'une "campagne de dénigrement". Quant aux fédérations de chasseurs, elles ont refusé de répondre aux questions de l'AFP. La chasse avec des lévriers est en effet considérée comme un trésor national en Espagne : dans un ouvrage intitulé "Le grand livre des lévriers", l'ancien parlementaire et chasseur Antonio Romero défend ainsi les éleveurs et leur "sport, trésor millénaire". Mais l'ex-députée européenne Michèle Striffler, auteur d'une proposition de réglementation européenne pour la protection des lévriers, estime qu'il "n'est pas possible, sous couvert de tradition, de tolérer ces maltraitances et ces tortures". "Les mentalités évoluent et des condamnations commencent à tomber", relève cependant Teresa Regojo avec une pointe d’optimisme. Ainsi, un éleveur et président d'association de chasse a été condamné en octobre 2013 à Tolède (centre) à sept mois et demi de prison pour avoir pendu deux de ses chiens. "Des jeunes veulent sauver les lévriers, ce qui est un bon signe", ajoute Vera Thorenaar, dont l'organisation “Levriers en famille” compte de jeunes recrues. De quoi espérer un changement des mentalités dans un futur proche. Sciences et avenir 17/8/2015
  12. Après les combats de coqs, ceux de chiens, et même de moutons (Algérie), de vaches (en Suisse), voici les combats de taureaux. Organisés au Japon, ces derniers passent pour être cependant moins cruels que les deux premiers. aleckirstein 13/1/2011 Fixant l'adversaire de leur gros œil injecté de sang, reniflant puissamment, deux énormes bovins se jettent l'un contre l'autre avec une violence inouïe : nul besoin de matador dans les combats de taureaux japonais. Trempés de sueur, front contre front, les cornes entremêlées, la langue pendante, leur bave mouillant le sable, les colosses de plus d'une tonne se repoussent, font de brusques écarts. Des dresseurs pieds nus aux costumes colorés, la tête sertie d'un bandeau, courent en tous sens autour d'eux pour leur donner d'énergiques tapes et les exciter en criant. Alors que la corrida est en Europe vivement critiquée par les défenseurs des animaux et interdite depuis 2012 en Catalogne, ces combats sans effusion de sang attirent toujours dans l'île méridionale d'Okinawa au Japon des familles entières, des grands-parents aux enfants en bas âge. Des dresseurs excitent leurs taureaux lors d'un combat à Uruma, au sud du Japon. (c) Afp Passant pour un sport, ces combats sont comparés au sumo et les champions parmi les taureaux sont surnommés "yokozuna" comme les lutteurs du rang le plus élevé. "En Espagne, la lutte s'achève par la mise à mort du taureau par le matador", fait remarquer un historien des combats de taureaux, Kuniharu Miyagi. "Ici, si un des taureaux prend peur et perd courage, le spectacle est interrompu et les animaux peuvent rentrer à la maison", a-t-il expliqué à l'AFP lors d'un combat organisé dans la ville d'Uruma à Okinawa. "Nous ne pensons pas que les combats de taureaux soient cruels à Okinawa", plaide-t-il, affirmant qu'il faut cinq ans pour former un animal, qui se bat ensuite pendant au moins cinq à six ans, après quoi les "yokozuna" ont droit à une paisible retraite. "Les vaches qui nous donnent des steaks juteux sont abattues quand elles ont environ deux ans. Les taureaux de combat vivent eux beaucoup plus longtemps, et dans le luxe. Leurs propriétaires veulent qu'ils gagnent et ils les gâtent, avec une alimentation riche et un environnement agréable où ils peuvent s'ébattre", ajoute M. Miyagi. On retrouve trace de ce divertissement dans l'archipel nippon 800 ans en amont, lorsqu'il servait à distraire l'empereur Gotoba, exilé dans les îles Oki (ouest), où cette discipline est toujours pratiquée. Elle existe aussi dans les régions d'Iwate (nord-est) et de Niigata (nord). Des spectacles similaires se donnent en Corée du Sud, en Turquie, dans les Balkans, le golfe Persique et en Amérique du Sud. Appelée "ushi orase" dans le dialecte d'Okinawa, cette tradition est profondément ancrée dans la culture japonaise : du sel et de l'alcool de riz sont répandus sur l'arène de sable pour la purifier et chasser les mauvais esprits. Les géants au poil ras brun ou noir sont copieusement arrosés d'eau froide et beuglent furieusement avant la bataille. Il leur faut parfois plus d'une demi-heure pour l'emporter en acculant leur opposant à la balustrade ou en le faisant fuir. Les "seko", ces dresseurs qui sautent agilement pour éviter de se faire encorner, ne tarissent pas de mots tendres sur leurs animaux. "Ils font partie de la famille", dit Yuji Tamanaha, dresseur de troisième génération. "Ils sont mignons, vous ne trouvez pas ?", demande-t-il sans sourciller. "À force de les nourrir à la main quotidiennement vous créez un lien d'affection avec eux. Le nôtre est très amical : il aime bien lécher nos visiteurs". Mignons ou pas, dans l'arène, ils entrent dans un monde de brutes et certains ne se remettent jamais d'une lourde défaite. Ce jour-là, un seul regard sombre de son adversaire de 1.100 kg suffit à un yokozuna appelé Samurai pour battre en retraite, si terrifié qu'il essaye de sauter par dessus la barrière. "Ils peuvent subir des dommages psychologiques", assure Moriaki Iha, caressant tendrement son bovin. "Il faut prendre soin de leur santé mentale aussi, comme pour des athlètes humains, et leur donner des preuves d'amour dès leur enfance. Le mien est assez timide mais il n'a peur de rien", dit-il fièrement. Sciences et avenir 20/8/2015
  13. Le 24 août, était la nuit internationale de la chauve-souris. L'occasion de faire le point sur la provenance géographique des différentes espèces de chiroptères. Pour pouvoir sélectionner une famille ou une zone géographique, cliquez sur l'image. Infographie Sciences et Avenir Retrouvez plus d'images sur http://www.museum-bourges.net/, ainsi que la liste des animations qui ont été proposées en région à l'occasion de 19ème édition sur le site dédié http://www.nuitdelachauvesouris.com/organisation-animation ----->Comme pour d'autres événements ou tout simplement l'actualité au fil de l'eau, j'ai loupé celui-ci. En cause la venue en juillet et août, à chaque fois pour trois semaines environ, de ma fille et mon petit-fils qui se sont accaparés mon ordinateur (mon ordinateur portable est en panne)... Sciences et Avenir 24/8/2015
  14. Certaines araignées d'Amérique du Sud, appelés Selenopidae, ont la capacité de planer... en retombant sur leurs pattes. Elles sont, comme les chats, des maîtres de la chute. Que les arachnophobes se cramponnent à leur siège, les araignées ont encore des surprises en réserve. On a découvert fin août 2015 que certaines d'entre elles "volaient"... Il s'agit de l'araignée planante Selenopidae ! Les Selenopidae sont une famille d'araignées aranéomorphes (sous-ordre d'araignées), qui se rencontrent souvent en Afrique ou en Amérique du Sud. Elles ont un corps très aplati et se trouvent souvent dans les fissures des murs et des rochers, ou les écorces des arbres. SARAH CREWS C'est dans le Journal of the Royal Society Interface que l'étude a été publiée par une équipe de chercheurs de l'Université de Louisville (Kentucky), spécialistes des insectes. Stephen Yanouvak, auteur principal, et ses collègues ont passé des années à étudier la façon dont certains insectes pouvaient voler avec précision. Et cette fois-ci, ils se sont intéressés de près aux araignées Selenopidae. Une araignée Selenopidae contrôle sa chute en planant en direction du tronc d'arbre le plus proche. SCIENCE MAGAZINE/STEPHEN YANOVIAK Pour cela, ils ont collecté des araignées à partir d'écorces d'arbres des forêts d'Amérique du Sud. Plus précisément au Pérou et au Panama. Afin de les observer sans les perdre de vue pendant leur chute, ils les ont aspergées de poudre fluorescente. Puis les ont fait tomber une par une d'un arbre à une hauteur de plus de 25 m. Tel que l'on peut le voir dans la vidéo ci-dessous, elles ne s'écrasent pas comme on pourrait s'y attendre mais retombent sur leurs pattes. Eh oui, les chats ne sont pas les seuls à disposer de cette magnifique capacité. Comme eux, les araignées arrivent à retourner leur corps selon l'axe dorso-ventral (voir encadré ci-dessous) en tombant. LiveScienceVideos 19/8/2015 Elles amortissent la chute à l'aide de leurs pattes, positionnées à plat, et planent vers le tronc d'arbre le plus proche, grâce à la portance de leur corps fin et plat (leur valant le surnom de "flatty" ou plates en anglais). Enfin, leurs pattes de devant leur permettent d'orienter leur vol. Par exemple, si elles souhaitent virer à droite, elles n'ont qu'à lever leur patte de devant du côté droit. Axe dorso-ventral. En biologie, un axe de polarité correspond à un manque de symétrie dans le système d'organisation d'un être vivant, et indique son orientation spatiale. L'axe dorso-ventral détermine la différenciation entre le ventre et le dos et se base sur le champ de gravité : le ventre sera tourné vers le bas car il possède plus d'organes. Les organismes qui se développent sur cet axe pendant l'embryogenèse ont leurs membres orientés vers le bas pour les soutenir. Sciences et avenir 25/8/2015
  15. Un perroquet a été placé en garde à vue pour injures envers une octogénaire en Inde. Encore un cas qui démontre l'habilité des perroquets à imiter le langage humain. Ruptly TV 18/8/2015. Le perroquet, Hariyal, est placé en garde à vue pour injures envers une octogénaire. GUHI JESI En Inde, on ne rigole pas avec les perroquets. L'un d'eux s'est retrouvé en garde à vue pour avoir proféré des insultes à l'encontre d'une vieille dame de 85 ans, Janarbai Sakharka. Elle soupçonne son beau-fils, Suresh, d'avoir entraîné le perroquet à prononcer des obscénités à son passage, en raison de vieux conflits familiaux. Des injures, qui, bizarrement, ne sont pas ressorties lors de l'interrogatoire au poste de police de Majura (province de Maharashtra). Le perroquet a été condamné et remis à l'office local des forêts, qui le relâchera après habilitation. Ce cas est encore un fameux exemple de l'habilité des perroquets à imiter notre langage. Or le perroquet n'est pas qu'un simple imitateur, selon une étude publiée dans Science Direct, à laquelle a participé Dalila Bovet, chercheuse au laboratoire d'éthologie et de cognition comparée (LEEC) de l'Université Paris Ouest. Pendant plusieurs années, elle a travaillé avec des perroquets gris du Gabon afin de déterminer si cette capacité de langage était inée ou acquise. En fait, ils peuvent s'approprier toutes sortes de sons, dont le son humain, grâce à la contraction de leur syrinx, organe se trouvant au fond de la trachée, à la façon d'ouvrir leur bec et de déplacer leur langue, connue pour sa souplesse. Mais ce n'est pas tout: elle a constaté également qu'ils étaient capable d'élaborer des stratégies de langage en replaçant des mots dans leur contexte, comme "au revoir" lorsque l'on part. Les perroquets disposent, en effet, d'un cerveau très habile et d'un télencéphale (néocortex) très développé, qui leur permet de décoder le langage et le comportement humain. (Photo Perroquet jaco ou gris du Gabon (Psittacus erithacus) est une espèce d'oiseaux de la famille des Psittacidae. C'est le meilleur parleur parmi les perroquets. Le gris du Gabon habite une grande partie de l'Afrique occidentale. Pesant environ 500 grammes, il se nourrit de graines dans les forêts et les plantations. Il était déjà un oiseau de compagnie dans la Rome antique. Cet animal frugivore et granivore, vit en groupes de plusieurs centaines d'individus. Quartl CC BY-SA 3.0) Sciences et avenir 25/8/2015
  16. Les toutous de tout poil ont été à l'honneur le 26 août. Et pour cause : c'était la journée mondiale du chien. La journée mondiale du chien, qui se tient chaque 26 août, insiste surtout sur le lien qui unît depuis des millénaires les hommes et les chiens partout dans le monde. (Photo Chiot de race Gos d'Atura, chiens de berger ou de garde. http://www.bouvier-bernois.com/next.htm (c) free use) Son origine, comme c'est le cas pour de nombreuses journées mondiales, est anglo-saxonne et elle est fortement soutenue par IFAW (le Fonds international pour la protection des animaux). Cet organisme œuvre au quotidien à l'amélioration des conditions de vie des chiens (entre autres animaux) dans le monde entier en apportant son soutien à toutes sortes de projets qui visent à améliorer la qualité des soins qui sont prodigués à nos chers toutous. Mais aussi, et surtout, à sauver des animaux dans des situations particulières telles que séismes, inondations... -----> Encore une fois, j'arrive après la bataille... Non seulement j'ignorais l'existence de cette journée dédiée à nos amis à 4 pattes, mais en plus mon ordinateur était squatté par mon petit-fils et ma fille qui sont restés chez moi près de 3 semaines... Ils avaient toujours quelque chose à faire ou à regarder... Raison pour laquelle je n'ai pas eu l'occasion de suivre l'actualité ! Journée Mondiale 26/8/2015
  17. Le toxote est un poisson pour le moins original. Et pour cause : pour se nourrir, il crache sur des insectes en surface afin de les déloger de leurs feuilles ! Une technique de chasse affûtée, immortalisée en vidéo par la BBC. BBC Earth 28/6/2011 Le Toxote (Toxotes jaculatrix ou Toxotes chatareus, les deux espèces les plus courantes) est une variété de poisson des plus étranges, qui semble jouer à une sorte de bataille navale. Il ne cherche en effet pas sa pitance sous l'eau, comme ses congénères, mais à l'air libre. Il raffole en particulier des insectes, et adopte, pour s'en procurer, une technique de chasse pour le moins singulière : il s'approche de la surface, verrouille sa cible, puis lui envoie un jet d'eau dessus ! L'insecte ainsi déstabilisé tombe de sa feuille... tout droit dans la gueule du poisson cracheur. Et le tout avec une grande précision, puisqu'il fait partie des rares poissons dotés d'une bonne vision binoculaire qui lui facilite l'estimation des distances, grâce à ses grands yeux placés de façon atypique. Il est ainsi capable de faire mouche à une distance pouvant atteindre jusqu'à 150 cm de la surface ! Un véritable lama aquatique, qu'on retrouve dans les mangroves au sud de l'Asie.... Le Toxote (Toxotes jaculatrix) est une espèce de poisson archer. Il est connu pour sa manière unique de cracher un jet d'eau sur sa proie. Il est originaire des côtes du Sud de l'Asie: Inde, Thaïlande, Viêt Nam, Sud de la Chine, Philippines, Bornéo, Sumatra, Polynésie et sporadiquement au Sud de l'Australie.Chrumps CC BY-SA 3.0 Une équipe de chercheurs américains s'est ainsi intéressée à l'étrange mécanique des fluides déployée par le Toxote (Toxotes chatareus), et notamment aux forces mises en oeuvre pour atteindre des cibles lointaines. Leurs résultats ont été publiés en août 2015 dans le journal Zoology. Bilan des courses ? "La force des projections d'eau ne diminue pas tant que ça lorsqu'ils tirent sur une cible distante", explique Morgan Burnette, co-auteur de l'étude. "Cependant, les poissons semblent préférer les proies les plus proches, certainement parce qu'il est plus facile de les chasser, et que le poisson archer a besoin de se nourrir". L'argument ne s'arrête pas là : le poisson archer privilégie les cibles proches aussi car il lui est plus facile de se précipiter pour les dévorer rapidement, et éviter ainsi de se faire dérober son butin. (Image : La technique de chasse du poisson-archer. Pearson Scott Foresman / domaine public) Pour Miriam Ashley-Ross, professeur associée de Biologie, également co-auteur, l'étude révèle en fait l'intelligence spatiale de ces créatures marines. Car cibler correctement sa proie n'est pas si facile, et requiert d'ailleurs de la part du jeune toxote un apprentissage spécifique. "La façon dont les animaux perçoivent et interagissent avec le monde est plus complexe qu'on le pense. Notre biais principal est de penser que les poissons sont idiots, ce qui est faux. Ce poisson-là est capable de réaliser des calculs très sophistiqués". De quoi bousculer les idées reçues. Devra-t-on bientôt écrire: malin comme un singe... et stratège comme un poisson ? Sciences et avenir 26/8/2015 - Wikipedia
  18. A quoi ressemblerait la vie sur Terre si l'humanité n'avait jamais vu le jour ? On y trouverait de bien plus gros mammifères, selon une étude danoise. On aurait même pu voir des éléphants ou des rhinocéros jusqu'en Europe du nord ! L'humanité n'a pas vraiment la côte en ce moment, en tout cas pour les scientifiques cherchant à préserver nos écosystèmes. Deux études différentes se sont intéressées à l'effet à grande échelle de notre espèce sur son environnement. Et les nouvelles ne sont pas bonnes : - si nous n'existions pas, la biodiversité serait bien plus importante sur Terre, selon une étude danoise par l'université d'Aarhus diffusée par Diversity and Distributions. - Et comme si ça ne suffisait pas, une autre étude, publiée dans Science, va même jusqu'à qualifier l'homme de "super-prédateur", plus dangereux pour l'écosystème planétaire que n'importe quel autre animal ! La carte ci-dessous compare ainsi l'état actuel de la biodiversité (ici, nombre d'espèces différentes de mammifères de plus de 45 kg) avec une modélisation qui élimine l'influence anthropique. Selon cette carte, si nous n'existions pas, le paysage sous nos latitudes ressemblerait à celui du... Serengeti, parc national en Tanzanie. Avec des mammifères géants tels des éléphants et des rhinocéros gambadant librement dans les plaines ! Nombre d'espèces différentes de mammifères de plus de 45 kg, par 100 km². Les conclusions des chercheurs si l'humanité n'avait jamais existé. / Soren Faurby, univeristé d'Aarhus Mais comment les chercheurs s'y sont-ils pris pour aboutir à une telle carte, et surtout pour annuler toute influence de l'être humain au cours des derniers millions d'années ? L'équipe s'est basée sur des travaux issus d'une analyse précédente, selon laquelle l'épisode d'extinction de la faune connu lors du quaternaire serait en fait due... à l'émergence d'homo sapiens. La corrélation entre l'expansion de notre espèce et la disparition de près de 30% des grands animaux de l'époque est en tout cas frappante. "L'Europe est loin d'être le seul endroit où la présence humaine a réduit la diversité des mammifères. Il s'agit d'un phénomène mondial", explique d'ailleurs le professeur Jens-Christian Svenning, co-auteur de l'étude. "Dans la plupart des cas, il y a un très fort déclin de cette diversité par rapport à ce qu'elle aurait du être naturellement". "La plupart des safaris se passent aujourd'hui en Afrique", poursuit Soren Faurby, post-doctorant ayant initié l'étude. "Mais dans des circonstances naturelles, on trouverait autant de gros animaux, voire plus, ailleurs dans le monde. Notamment au Texas, ou en Argentine et au Brésil". Pour le chercheur, l'explication ne tiendrait pas à quelque mystère entourant le continent africain, mais plutôt à... son manque d'urbanisation ! "C'est l'un des seuls endroits au monde où l'activité humaine n'a pas encore complètement éliminé tous les gros animaux". Ainsi, la biodiversité d'une zone géographique serait directement liée à sa démographie humaine. Ainsi les régions montagneuses demeurent-elles, dans une certaine mesure, préservées. "En Europe, l'ours brun ne vit plus que dans les montagnes, car il a été chassé des plaines par l'être humain", indique encore Soren Faurby. Notre environnement étant désormais densément urbanisé, les espèces autres que la nôtre ont d'autant moins d'espace où se replier et s'épanouir. Une autre étude, canadienne cette fois-ci, s'attache pour sa part à démontrer le statut de "super-prédateur" d'homo sapiens. Il s'agit en fait d'une méta-analyse compilant des études publiées de 1990 à 2010, s'intéressant aux effectifs de près de 400 espèces différentes. Le verdict est sans appel : à travers nos pratiques de pêche, d'élevage, et d'agro-alimentaire au sens large, c'est l'ensemble de la chaîne alimentaire naturelle que notre espèce chamboule. L'être humain va même jusqu'à surexploiter les ressources animales, dépassant largement les taux observés chez les autres prédateurs : 14 fois plus en moyenne ! L'homme a aussi une autre spécificité, face aux prédateurs naturels : il chasse aussi... les autres carnivores. Nous les tuons ainsi 9 fois plus qu'ils ne se tuent entre eux. En cause ? En première ligne, la pratique de la chasse "pour le sport". Cette pratique de la "chasse aux trophées" tend aussi à favoriser l'élimination des animaux les plus grands et les plus forts, qui auraient sans notre influence été promis à une belle longévité (et une longue descendance) dans leur milieu naturel. "Tandis que les prédateurs naturels ciblent prioritairement les animaux les plus jeunes", explique Tom Reimchen, "les humains abattent le capital reproductif des espèces en s'en prenant à des proies adultes". Une intervention humaine sur la sélection naturelle qui contribue d'ailleurs à réduire artificiellement la taille des espèces. Les deux études se rejoignent ainsi sur un point : en l'absence d'humanité, les autres mammifères seraient non seulement plus nombreux, mais aussi bien plus grands. De quoi se prendre à rêver : aurait-on pu assister à l'émergence de grands pachydermes aussi grands que les dinosaures ? La question n'est malheureusement pas d'actualité. Car il y a aujourd'hui urgence, certains experts allant jusqu'à qualifier la période contemporaine de 6ème épisode d'extinction massive. Sciences et avenir 28/8/2015
  19. Un petit toutou qui en défie un gros : surprenant ? Pas vraiment : le comportement de ces chiens illustre parfaitement les travaux récents d'une chercheuse américaine. Lori Hancock's Videos 29/1/2011 Quand on veut défendre son os, mieux vaut avoir des arguments. Et a priori un chihuahua, du haut de ses 20 cm au garrot et pesant moins de 2,5 kg, en a moins qu'un berger allemand (55 cm au garrot et 22 kg minimum). Pourtant, dans la vidéo ci-dessous le petit chien est déterminé : il aboie et fait face au gros berger (qui s'est couché pour être à sa hauteur...). C'est David contre Goliath. Cette scène est une parfaite illustration des conclusions de Deborah L. Duffy, une chercheuse de l’université de Pennsylvanie (États-Unis), qui s’est intéressée aux différentes races de chiens et leur tendance à mordre. Son équipe a en effet démontré en avril 2015 que les gros chiens sont bien moins agressifs que les petits. Ces derniers occupent le top 3 des chiens les plus dangereux envers les personnes et animaux familiers comme étrangers. Il ressort de cette étude que le plus gros chien n'est pas forcément le plus agressif ! Sciences et avenir 1/9/2015
  20. La dernière tourte voyageuse (ou pigeon migrateur, ou colombe voyageuse) s’appelait Martha. Elle est morte dans sa cage le 1er septembre 1914 à midi au zoo de Cincinnati. Si la chronique retient si bien l’évènement, c’est que l’espèce était la plus nombreuse jamais vue sur la planète. Et que l’homme l’a fait disparaître en quelques décennies seulement. Pourtant l'espèce formait des colonies de plusieurs millions d’individus s’étendant sur des dizaines de kilomètres. En 1871, les récits rapportent une concentration de 136 millions de pigeons nichant sur 2200 km2 du Wisconsin... Mais, fructivore, elle a été décimée par l'homme qui l'a chassée à outrance. Et, comme si cela n'était pas suffisant, il s'est approprié son habitat pour établir des cultures, supprimant ainsi ses sources alimentaires ! Provoquant son extinction en une seule génération ! Si les naturalistes raniment le souvenir de la tourte voyageuse, c’est pour rappeler que de nombreuses espèces sont également sur la voie de la disparition pure et simple de la surface de la planète. "Qu’un tel oiseau, qu’une telle ressource économique, qu’un tel phénomène biologique puisse disparaître si rapidement, nous enseigne qu’aucune espèce animale n’est en sécurité, même si nous agissons pour les conserver" (Mark Avery, naturaliste). Sciences et avenir 1/9/2015
  21. L'important incendie parti de la commune de Cualedro en Galice, au nord-ouest de l'Espagne, est maîtrisé depuis mardi matin, a annoncé le gouvernement régional. Près de 3000 hectares de forêts sont partis en fumée. "Incendie de Lucenza-Cualedro contrôlé à 11h03", a annoncé le gouvernement régional sur son compte du réseau social Twitter dédié au suivi des incendies de forêt. Le feu avait été stabilisé lundi en fin d'après-midi. AGENCIA EFE 31/8/2015 "Ce feu, qui s'est déclaré à 12h12 dimanche, a touché 3000 hectares", a indiqué le conseil environnemental galicien dans un communiqué, mardi matin. Cinquante-trois camions, 15 avions et 9 hélicoptères ont été employés pour le maîtriser, selon les informations des autorités. Depuis le début de l'année, les incendies ont ravagé plus de 65'000 hectares de terres et de forêts en Espagne. Début juillet, les flammes avaient dévoré plus de 14'400 hectares, non loin de Saragosse (nord-est). Aucun incendie de cette ampleur ne s'était produit depuis l'été 2012. Romandie 1/9/2015
  22. Un orang-outan paniqué qui s'était évadé de son enclos a été abattu lundi au zoo de Duisbourg, dans l'ouest de l'Allemagne, pour éviter qu'il ne gagne les rues de la ville, a annoncé le zoo mardi. Le zoo n'a pas pu expliquer comme le primate s'est retrouvé en liberté. L'un des deux orangs-outans de l'établissement a d'abord quitté son enclos pour rejoindre la zone réservée au soigneur, mais "en raison d'un poussoir mal sécurisé", il s'est retrouvé face à l'autre grand singe dont la présence à cet endroit reste inexpliquée. Une confrontation a éclaté alors entre les deux primates: l'un a regagné son enclos mais l'autre, choqué, a utilisé un vasistas "qui dans des circonstances normales n'est aucunement accessible aux singes" pour rejoindre les allées, a raconté le zoo. "Sorti de son environnement habituel, il a été pris de panique et a commencé à courir, effrayé", a poursuivi l'établissement. Les employés du zoo ont envisagé de l'étourdir mais ont renoncé à cette option, car "il aurait fallu plusieurs minutes pour que le produit anesthésiant agisse", au risque que le primate ne saute par-dessus la clôture et provoque un accident en ville. "Malheureusement", il a fallu l'abattre, a expliqué le zoo. Les rares visiteurs encore présents avaient été évacués et la police, prévenue, avait sécurisé les abords. Romandie 1/9/2015
  23. Un orang-outan paniqué qui s'était évadé de son enclos a été abattu lundi au zoo de Duisbourg, dans l'ouest de l'Allemagne, pour éviter qu'il ne gagne les rues de la ville, a annoncé le zoo mardi. Le zoo n'a pas pu expliquer comme le primate s'est retrouvé en liberté. L'un des deux orangs-outans de l'établissement a d'abord quitté son enclos pour rejoindre la zone réservée au soigneur, mais "en raison d'un poussoir mal sécurisé", il s'est retrouvé face à l'autre grand singe dont la présence à cet endroit reste inexpliquée. Une confrontation a éclaté alors entre les deux primates: l'un a regagné son enclos mais l'autre, choqué, a utilisé un vasistas "qui dans des circonstances normales n'est aucunement accessible aux singes" pour rejoindre les allées, a raconté le zoo. "Sorti de son environnement habituel, il a été pris de panique et a commencé à courir, effrayé", a poursuivi l'établissement. Les employés du zoo ont envisagé de l'étourdir mais ont renoncé à cette option, car "il aurait fallu plusieurs minutes pour que le produit anesthésiant agisse", au risque que le primate ne saute par-dessus la clôture et provoque un accident en ville. "Malheureusement", il a fallu l'abattre, a expliqué le zoo. Les rares visiteurs encore présents avaient été évacués et la police, prévenue, avait sécurisé les abords. Romandie 1/9/2015
  24. Pékin - Une explosion a dévasté lundi soir une usine chimique de l'est de la Chine, tuant au moins cinq personnes, selon un nouveau bilan publié par l'agence de presse officielle Xinhua, deux semaines après les déflagrations géantes survenues à Tianjin, dont le bilan s'est alourdi à 159 morts. L'incident s'est produit dans une usine du groupe Diaokouxiang Binyuan Chemical Co., à Dongying dans la province du Shandong (est), selon un site d'informations lié au gouvernement municipal. zundeng 1/9/2015 Ces incidents, fréquents en Chine, rappellent le piètre bilan du pays en termes de sécurité industrielle, les réglementations y étant régulièrement ignorées et contrôlées de façon très laxiste sur fond de corruption endémique. Au premier semestre 2015, 139.000 accidents industriels ont eu lieu en Chine, faisant 26.000 morts... soit plus de 140 par jour, même si ce chiffre est officiellement en recul de 5,5% sur un an. Romandie 1/9/2015
  25. Des dizaines d'animaux de compagnie ont reçu une bénédiction lors de la traditionnelle cérémonie de Saint-Raymond. Déguisés, maquillés et surtout adorés… Des dizaines d'animaux de compagnie habillés de costumes colorés ont été bénis, lundi 31 août, dans l'église de la Merced à Oaxaca (Mexique). Comme chaque année à l'occasion de la fête religieuse de Saint-Raymond-Nonnat, les habitants ont apporté leurs chats, chiens, hamsters, hérissons et même serpents à l'église. Durant plusieurs minutes, le prêtre Francisco Reyes, qui dirigeait la célébration, a lancé de l'eau bénite sur les animaux et leurs maîtres. Ces derniers souhaitent ainsi que leurs chers compagnons soient protégés et en bonne santé pour l'année à venir. Dans le pays, saint Raymond Nonnat est considéré comme le saint patron de l'enfance, des sages-femmes, des enfants, des femmes enceintes et des animaux. Francetv info 1/9/2015
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