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IRAK : prochaine exploration gazéifère ouverte à l'international ?
BelleMuezza a posté un sujet dans GAZ NATUREL
BAGDAD (Irak) - L'Irak va proposer dix blocs d'exploration gazière lors de nouvelles enchères ouvertes aux compagnies étrangères, a annoncé le porte-parole du ministre du Pétrole à l'AFP dimanche. Dix blocs d'exploration devraient être prochainement proposés aux enchères. Celles-ci, les 5ème, seront organisées dans l'année selon Assem Jihad. La date sera connue lorsque la totalité des documents relatifs à leur organisation auront été préparés. L'un des enjeux est d'attirer les sociétés étrangères... car lors d'un précédent round d'enchères, portant aussi bien sur le gaz que sur le pétrole (mai 2012), les majors internationales ont eu du mal à "accrocher". Pourtant, le pays a des réserves prouvées de 143,1 milliards de barils de pétrole, et 3.200 milliards de mètres cubes de gaz naturel. Ce qui les classe parmi les plus importantes du monde. Les exportations de brut constituent une très large part des revenus du gouvernement, et Bagdad cherche à augmenter nettement la production et la vente dans les années à venir, pour financer la reconstruction du pays et de son économie dévastés par la guerre et les sanctions imposées après la première guerre du Golfe. ----->Pour autant que je sache, tout le monde n'a pas l'air de bénéficier de la relance de l'économie du pays... J'ai lu un article à ce propos, dans lequel des irakiens constataient que les revenus de l'or noir, comme d'autres sources de revenus pour le pays, ne semblaient pas redistribués équitablement. ROMANDIE 24/3/2013 -
Ouste les tondeuses : vive le mouton nain d'Ouessant !
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Conseils, innovations, astuces pour préserver l'environnement
PARIS - Confier l'entretien des espaces verts de Paris à des moutons d'Ouessant? La capitale va expérimenter l'éco-pâturage à partir d'avril, sur un seul site pour le moment, pour évaluer la faisabilité en milieu urbain dense de cette technique permettant de limiter l'usage d'engins et de désherbants. L'expérimentation insolite débutera le 3 avril sur un terrain de 2.000 m2 en friche appartenant au service des Archives de Paris dans le XIXe arrondissement, indique la mairie de Paris. L'éco-paturage consiste à utiliser des animaux pour entretenir un espace vert, ce qui permet de limiter le recours aux engins mécaniques, sources de bruit et consommateur de carburant, et aux produits phytosanitaires. L'objectif de la mairie de Paris est d'évaluer si ce type de gestion écologique des espaces verts est applicable dans un milieu urbain dense comme Paris intra muros. Pour cette expérimentation, prévue en plusieurs périodes d'avril à octobre, ont été choisis des moutons d'Ouessant, une race à la fois résistante mais aussi de petite taille, permettant une manipulation plus aisée, souligne la municipalité. Entre chaque période de pâturage, les animaux seront hébergés par la Ferme de Paris, équipement situé dans le Bois de Vincennes qui sera chargé de leur suivi sanitaire. En cas de résultats probants, d'autres expérimentations pourraient suivre, par exemple dans les bois de Vincennes et de Boulogne, indique la mairie. ----->Surprenant, mais pourquoi pas... L'avantage pour ces moutons c'est, qu'en principe, ils bénéficieront d'un bon suivi sur le plan sanitaire. Ce qui n'est pas toujours le cas pour certains de ces animaux (moutons, chèvres, voire ânes) utilisés aux mêmes fins.... ROMANDIE 24/3/2013 -
Soupes d'iguane, consommés de tortue ou plats à base de tatou sont quelques unes des recettes exotiques dont se délectent les Nicaraguayens à Pâques pour détourner l'interdiction religieuse de consommer de la viande rouge, malgré les risques que cela fait peser sur des espèces animales en voie d'extinction. Une des spécialités du carême est le "Pinol d'iguane", un plat élaboré avec du maïs grillé et moulu (le "pinol"), des légumes ainsi que de la viande et des oeufs de ce reptile, servi dans un pain à hot dog. "C'est très savoureux, c'est un plat traditionnel", assure à l'AFP Manuel Zamora, qui vient d'acheter deux iguanes au Marché Oriental, un marché populaire du nord de la capitale, Managua. "C'est excellent", confirme Emilio Aleman, un avocat pour lequel la consommation de ces animaux fait partie de la tradition culinaire locale, malgré son interdiction. "J'aime la saveur de l'iguane, les petits oeufs sont très bons", renchérit Pedro Espinoza, un Nicaraguayen qui réside au Costa Rica, de passage au pays. Afin d'avoir plus d'énergie, de virilité et de se "nourrir" le cerveau, les restaurants proposent la soupe aphrodisiaque "Levanta Muerto" (A réveiller les morts), confectionnée à base de viande de "garrobo", un reptile semblable à l'iguane, de cervelle, de moelle, de testicules de taureau et dans certains cas, de fruits de mer. "J'adore les testicules de taureau", clame Jose Cordoba, friand de cette soupe, très demandée par les hommes âgés et dans le quartier d'affaires de la capitale. "Ils la mangent pour se nourrir le cerveau", explique Miriam Sirias, patronne d'une cantine dans le marché Roberto Huembes, à l'est de Managua, mais ils l'utilisent aussi beaucoup "comme aphrodisiaque", ajoute une autre cuisinière, Cristina Gutierrez. La viande de tatou est également prisée, malgré les avertissements d'experts affirmant qu'elle peut être porteuse de la bactérie de la lèpre. Mais le "garrobo" reste la préférée des Nicaraguayens, qui lui attribuent des vertus pour lutter contre le cancer, le diabète ou l'anémie, entre autres. La tortue, de son côté, protégée depuis 2005, est consommée sur la côte Atlantique et entre dans la composition de plats typiques comme cette soupe comprenant de la tortue, du poisson, du taureau, du lait de coco et des légumes. Mais la forte demande engendre des captures massives de ces animaux natifs des zones tropicales, ensuite acheminés sur les marchés pour y être tués et vendus, malgré l'interdiction de chasse les concernant au cours de leur période de reproduction, de septembre à avril. "Il n'y a aucune raison" qui justifie le sacrifice de ces animaux, proteste le président de la Fondation environnementale air, mer, terre (Amarte), l'uruguayen Enrique Rimbaud, dont l'ONG recueille des signatures pour demander au Congrès qu'il déclare au patrimoine national 187 espèces en voie d'extinction. Une douzaine de ces animaux sont chassés au Nicaragua pour être mangés, parmi lesquels le poisson Gaspar, dont "on pêche des tonnes pendant le carême", regrette le défenseur de l'environnement Fabio Buitrago. LE POINT.DR 23/3/2013
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Le 21 mars, le président de la République française, François Hollande, a annoncé la mise en place d’aides à la rénovation thermique des 4 millions d'habitations très mal isolées. François Hollande a annoncé la mise en place d’une série de mesures en faveur du logement. Il s’agira notamment de procéder à la rénovation énergétique des 4 millions d'habitations très mal isolées. En effet, en France, les 20% de logements les plus anciens consomment la moitié de l'énergie totale. Il était donc temps de réagir. Selon les spécialistes, les travaux de rénovation thermique représenteront au total huit milliards d'euros par an jusqu'en 2017. Ces travaux concerneront essentiellement les logements les moins isolés et donc les plus gourmands en énergie. Ce chantier achevé, d’ici huit ans, la France devrait bénéficier d’un retour sur investissement de 4 milliards d'euros par an en raison des quantités énergétiques économisées. Comme le souligne le cabinet Sia Partners, qui publie une étude sur le sujet, "ce scénario nécessite d'importantes dépenses sur les quatre premières années mais les résultats sont au rendez-vous puisque ce sont ensuite 4 milliards qui seraient économisés chaque année sur la facture énergétique". Au final, il s’agit donc d’un plan jugé "très rentable". Selon le ministère du Logement, à l’heure actuelle, seuls 120.000 logements privés et 25.000 logements sociaux bénéficient actuellement d'une rénovation énergétique performante chaque année. Pour atteindre "l'ambitieux" objectif de 500.000 par an, le cabinet de conseil Carbone4 estime qu’il faudrait plus correctement orienter les incitations fiscales (l'Eco PTZ et le crédit d'impôt développement durable ou CIDD) et mieux cibler les travaux. Une optimisation qui aura bien lieu, a confirmé le gouvernement, qui a également annoncé une prime exceptionnelle de 1.350 euros pendant deux ans pour les plus précaires. Selon Emmanuel Blanchet, de Carbone4, "avec deux milliards d'euros on peut faire quelque chose de très bien", sachant que les travaux s'élèvent à 20.000 euros par logement en moyenne. Au final, grâce à ces rénovations énergétiques, le gouvernement vise 38 % d'économies énergétiques, conformément à l'objectif fixé par le Grenelle de l'environnement en 2007. Néanmoins, Emmanuel Blanchet note que les économies totales pourraient être moins importantes qu'espéré en raison d’un possible "effet rebond". En effet, les ménages vivant dans des "passoires thermiques" et qui limitent aujourd’hui fortement leur consommation, pourraient modifier à la hausse leur comportement après la rénovation de leur logement. "Les comportements de consommation minent en effet les économies d'énergie attendues [ ... ], selon le phénomène de l'effet rebond, qui peut annuler de 5 à 50 % de ces gains". MMAXISCIENCES 22/3/2013
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LONDRES - La centrale nucléaire de Sellafield, dans le nord-ouest de l'Angleterre, le plus vieux et le plus gros complexe nucléaire européen, a été fermée vendredi à titre de précaution à cause des intempéries, a annoncé l'exploitant dans un communiqué. Cette fermeture n'aura aucune incidence en dehors du site en matière d'environnement et de sécurité nucléaire, ajoute le communiqué. ROMANDIE 22/3/2013
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BUJAMA (Pérou) - A première vue, c'est un panneau publicitaire géant comme il y en a tant sur la route menant aux stations balnéaires de la côte péruvienne, non loin de Lima, mais celui-ci présente l'inédite vertu de convertir l'humidité de l'air en eau potable pour les habitants d'un village perdu en plein désert. Bujama, à quelque 90 km au sud de la capitale péruvienne, est situé dans la bande très aride séparant la côte péruvienne du début des Andes. Dans ce village bordant l'autoroute au milieu d'un paysage désolé, les habitants boivent une eau de mauvaise qualité, puisée dans des puits de fortune. Mais depuis peu, ils peuvent s'approvisionner en eau potable au robinet d'un réservoir de 100 litres situé au pied d'un énorme panneau publicitaire d'une quinzaine de mètres de haut. Dans les entrailles de ce panneau d'un nouveau genre, cinq générateurs captent l'eau contenue dans l'air et la diffusent dans un circuit de purification connecté au réservoir. L'eau que nous tirons dans nos maisons est souvent contaminée. Ici nous avons une bonne eau, que nous pouvons utiliser sans crainte, témoigne Francisco Quilca, un gardien de 52 ans vivant à Bujama. On sait que cette eau est bien désinfectée. On peut la boire et laver les légumes avec, abonde son épouse, Wilma Flores. A Lima et dans ses environs, près d'un million de personnes n'ont pas d'accès direct à l'eau potable, et les camions-citerne qui les approvisionnent facturent 4 soles (environ un euro) le bidon de 60 litres. L'initiative de Bujama a été lancée par l'agence Mayo Draft, avec l'aide technique de l'Université d'ingénérie et de technologie (Utec) de Lima. Nous avons constaté que sur ce site, comme dans de nombreux endroits de Lima, de nombreux habitants n'ont pas accès à l'eau potable (...) Nous nous sommes dit:+ si le problème est l'eau, fabriquons de l'eau!, raconte à l'AFP Alejandro Aponte, directeur créatif de l'agence. Nous avons soumis l'idée à l'Utec, qui voulait communiquer pour attirer des étudiants, et nous avons commencé à travailler, poursuit-il. La structure du panneau, qui a coûté entre 30.000 et 40.000 dollars, fonctionne à l'énergie électrique. L'idée initiale était de l'alimenter avec des panneaux solaires, ce qui était plus efficace et économique à long terme, mais on n'a pu le faire faute de temps, explique M. Aponte. Le système pensé par l'Utec requiert un taux d'humidité de 30%, ce qui ne constitue pas un problème à Lima où il avoisine généralement les 98%. Cette idée de panneau publicitaire générateur d'eau est une idée qui n'a jamais été réalisée dans le monde, se réjouit Flor Jimenez, du bureau de relations publiques de l'Utec, qui compte bien voir l'expérience copiée ailleurs. On nous a contacté d'Inde, du Ghana, du Mexique, de Syrie pour nous demander le reproduire le système dans ces pays, explique M. Aponte, admettant toutefois ne pas être bien sûr de l'identité du propriétaire du concept, initié de concert par Mayo Draft et l'Utec. ROMANDIE 23/3/2013
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PARIS - Intoxications, chutes, brûlures: la maison recèle de nombreux pièges pour les animaux, très souvent victimes d'accidents domestiques, et les vétérinaires recommandent comme pour les enfants de ne rien laisser à leur portée. Le Centre national d'informations toxicologiques vétérinaires de Lyon reçoit quelque 16.000 appels par an de particuliers et de vétérinaires pour identifier le type d'intoxication dont est victime un animal. 70% des appels concernent les chiens qui ont ingéré des produits ménagers, des insecticides ou herbicides. 20% concernent les chats et les 10% restant les vaches, chevaux, cochons ou poules, témoigne le vétérinaire Laurence Tavernier qui répond aux appels. Elle conseille de conserver les emballages des produits pour communiquer les composants aux centres antipoisons. Le chat de Stéphanie Legros, Darwin, revient de chez le vétérinaire. Il s'est brûlé les coussinets sur une plaque électrique. Darwin est monté sur la plaque encore chaude. Il est sous antibiotiques et je dois lui mettre une pommade cicatrisante pendant une semaine, raconte la jeune femme. La prochaine fois, quand j'aurai fini de cuisiner, je poserai une casserole remplie d'eau froide sur la plaque pour éviter qu'il marche dessus, dit-elle. Céline Moussour, vétérinaire, est confrontée chaque année dans son cabinet à de nombreux cas comme celui de Darwin et de bien d'autres accidentés de la maison. Selon elle, les chats viennent surtout pour des chutes et des brûlures et les chiens pour des intoxications alimentaires ou occlusions intestinales. Les chiens et pas uniquement les chiots avalent souvent des produits ménagers et des aliments nocifs pour eux, comme le chocolat mais aussi des collants, chaussettes ou slips, raconte-t-elle. Et contrairement aux idées reçues, les chats ne retombent pas toujours sur leur pattes et tombent souvent par la fenêtre, poursuit-elle. Il faut comme avec les enfants mettre en hauteur tous les produits ménagers dangereux !, insiste Mme Moussour qui opère les intestins des chiens ayant avalé les collants en nylon de leur maîtresse. Son confrère, Jean-Louis Patin, vétérinaire urgentiste à Vétoadom, intervient aussi sur Paris et en région Parisienne pour des accidents domestiques, autant pour les chats que les chiens. 4% des sorties des 43 vétérinaires de ma société concernent des intoxications de chats et chiens et 22% de la traumatologie, dont des fractures, qui incluent des bagarres entre animaux, dit-il. Les chiens dans la phase de puberté et d'exploration du milieu sont les plus sujets aux accidents. Ils avalent les médicaments des hommes mais comme ils ne font pas le même poids, les conséquences sont graves, affirme-t-il. Et quand ils trouvent des produits hallucinogènes, type marijuana, ça peut leur être fatal! Pour Marie-Hélène Chiarisoli, vétérinaire, le furet est le plus exposé aux accidents domestiques. Très joueur, il avale des ficelles ou chaussettes qui obstruent son intestin, dit-elle. Il faut toujours l'avoir à l'oeil dans une pièce sécurisée lorsqu'on le laisse divaguer. Quant aux animaux qui restent le plus souvent en cage comme les oiseaux, lapins, serpents ou tortues, ils ne sont pas à l'abri non plus. Un lapin peut se faire le "coup du lapin" car ses vertèbres et ses reins sont fragiles. Le serpent qui recherche la chaleur peut griller derrière le réfrigérateur et la tortue se faire mordre par le chien, commente-t-elle. Enfin, il faut éloigner de la cuisine la cage des oiseaux: ils peuvent étouffer avec les vapeurs des poêles. ROMANDIE 23/3/2013
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L’accès à l’eau reste une urgence mondiale
BelleMuezza a posté un sujet dans L'eau : actualités - informations
Officiellement, tout va bien. Les 193 États membres de l’ONU s’étaient engagés en 2000 sur des objectifs du millénaire pour le développement à atteindre en 2015. Pour l’eau, il s’agissait de diminuer de moitié la population n’ayant pas accès à une ressource saine. Objectif atteint depuis fin 2010, claironne l’ONU qui estime que 95 % de la population mondiale sera approvisionnée en 2015. Ces statistiques reposent sur des définitions peu précises. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pose qu’une personne doit pouvoir disposer d’au moins 20 litres d’eau saine par jour à partir d’un point situé à moins d’un kilomètre de son domicile. Mais lors des rencontres internationales, cette définition précise s’est transformée en une exigence moindre : aujourd’hui, on estime plus modestement qu’une personne doit avoir accès à une source non contaminée par des déjections animales. Le comité économique et social des Nations Unies est, lui, très flou. Le droit à l’eau est «un approvisionnement suffisant, physiquement accessible et à un coût abordable d’une eau salubre et de qualité acceptable pour les usages personnels et domestiques de chacun». Il ne resterait aujourd’hui que (!) 740 millions de personnes à ne pas bénéficier de ce service vital. Mais 3 milliards de personnes n’ont pas de robinet chez eux et 4 milliards ne sont pas desservis 24 heures sur 24. C’est le cas en Chine où l’on a vu ces derniers temps des porcs morts flotter dans le fleuve qui alimente en eau potable la deuxième ville de Chine Shanghai. La dégradation des rivières et nappes phréatiques est patente et complique l’approvisionnement en eau potable. Sur les 4 000 plus importantes usines de traitement d’eau chinoise, un bon millier délivre une eau qui n’est pas conforme. La situation est de plus en plus insupportable dans le sous-continent indien. Alors qu’officiellement, 88 % de la population a accès à l’eau potable, en réalité aucune ville ni aucun village ne dispose d’eau buvable 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Depuis les années soixante, les investissements dans le secteur de l’eau ont été beaucoup trop faibles face à l’expansion démographique du pays. En moyenne, 70 % de la ressource en eau est perdue dans des réseaux d’un autre âge où les fuites sont rarement réparées. Alors qu’elle dispose d’une bonne pluviométrie et du grand château d’eau himalayen, l’Inde connaît de plus en plus de période de pénurie comme actuellement dans l’État du Maharashtra. Autre exemple : les statistiques officielles affirment qu’aujourd’hui 92 % des Vietnamiens ont l’eau à la maison, contre 52 % en 1990. Mais selon un organisme de coopération japonais, 59 % des citadins auraient effectivement un point d’eau à leur domicile, les autres bénéficiant de puits ou de fontaines communes. Dans les districts ruraux, le service d’eau n’approvisionnerait que 15 % des villageois et moins de la moitié des villes de l’intérieur du pays bénéficierait d’un réseau digne de ce nom. Surtout, nulle part dans ce pays, l’eau du robinet n’est potable. Il faut systématiquement la faire bouillir avant de la consommer. L’année de la coopération sur l’eau est destinée en priorité à trouver un terrain d’entente entre les opposants à une merchandisation de l’eau et les entreprises du secteur accusées de vouloir faire main basse sur la ressource. Le dernier Forum mondial de l’eau, en mars 2012 à Marseille, a été une nouvelle fois marqué par cette opposition entre ces deux approches, celle du bien commun et celle de la privatisation. Ce débat idéologique freine une action de plus en plus urgente. L’ONU comme l’OCDE arrivent aux mêmes conclusions alarmistes. Avec l’accroissement de la population mondiale, 40 % de l’humanité vivra en 2050 dans des régions où il faudra compter avec le manque d’eau. Cela signifie que 2,3 milliards d’hommes supplémentaires devront vivre avec cette menace. Au total, la demande en eau devrait augmenter de 55 %. L’industrie va quadrupler ses besoins et les ménages verront leurs consommations augmenter de 130 %. SCIENCES ET AVENIR 22/3/2013 -
Actualité concernant les loups en France
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actu loups en France et dans le monde
PARIS (AFP) - Associations écologistes et éleveurs de moutons se sont entendus vendredi pour établir à 24, soit le double du chiffre actuel, le nombre maximum de loups pouvant être tués par an pour protéger les troupeaux, a annoncé le député Christophe Castaner, président du "Groupe national Loup" (GNL). Réuni à Lyon, le GNL, qui réunit tous les acteurs concernés par le dossier loup et chargé par le gouvernement d'élaborer les détails du plan 2012-2017 annoncé en février, a abouti à "un accord unanime accepté par tous", a précisé M. Castaner dans un communiqué. Parmi les points adoptés, le GNL propose que le nombre maximum de loups pouvant être abattus par les éleveurs soit porté à 24. En 2012/2013, ce chiffre était de 11. En 2011/2012, il était de six. Sept loups ont été tués entre 2008 et 2012. Le chiffre de 24 "a été déterminé pour garantir la progression de l'espèce, mais une progression faible parce qu'actuellement, les loups progressent de 19% par an, ce qui est assez spectaculaire", a dit M. Castaner à l'AFP. "Même si on en prélève 24, on sait qu'on a 65 ou 70% de chances que le nombre de loups en France continue à progresser", a-t-il précisé. Ce chiffre sera réévalué chaque année, voire tous les six mois, sur la base d'un "suivi biologique plus réactif" de l'espèce pour mieux évaluer son évolution localement. L'objectif du plan loup est de "trouver l'équilibre entre l'affirmation que le loup restera une espèce protégée en France et donner de vrais moyens aux éleveurs de pouvoir se défendre, parce qu'on est passé de 0 à 5.000 bêtes tuées en quelques années, et surtout il y une désespérance sociale d'une très très grande violence chez les éleveurs", a affirmé M. Castaner. Les recommandations du GNL seront soumises à une consultation publique. Les ministres de l'Agriculture et de l'Ecologie, Stephane Le Foll et Delphine Batho, devraient prendre un arrêté de mise en oeuvre au plus tard fin mai. Le loup, revenu naturellement au début des années 90 dans les Alpes, est en croissance constante en France, avec une "aire de répartition" qui augmente de 25% par an. Ils sont au nombre de 250 aujourd'hui en France. ----->J'hallucine ! 24 loups maximum à tuer... C'est à mon sens la porte ouverte aux abus !!! Pourquoi ne pas obliger les éleveurs à protéger leurs troupeaux avant de prendre une telle décision... Je vais guetter l'enquête publique pour dire que je n'approuve pas cette décision. Parce que le loup, tout comme l'ours, tue moins d'animaux que les morts d'ovins ou de caprins suite à accident ou maladies... C'est prouvé.... Avant de pleurer sur la mort du bétail dû à la prédation que les éleveurs commencent par diminuer les autres causes de mort....Et bizarrement, ça, on n'en parle jamais !!!! -
Le barrage de Belo Monte et ses conséquences
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans ARBRES et FORETS du monde
RIO DE JANEIRO - Plus de 150 indiens et pêcheurs qui occupaient jeudi l'un des quatre chantiers du barrage de Belo Monte, dans l'Amazonie brésilienne, se sont retirés en soirée, a indiqué vendredi à l'AFP Maira Irigaray, avocate des droits de l'Homme de l'ONG américaine Amazon Watch. Après une réunion entre chefs indiens et représentants des pêcheurs et la direction du consortium public Norte Energia en charge des travaux, à Altamira, la ville la plus proche du barrage, l'occupation du chantier Pimental a été levée jeudi soir, a précisé l'avocate. Il y aura une réunion de négociation le 3 avril entre Norte Energia et les indiens et le lendemain avec les pêcheurs et riverains à Altamira, dans l'État amazonien du Para, a expliqué Mme Irigaray, qui travaille avec le Mouvement Xingu Vivo de résistance à la construction de ce gigantesque barrage. Il s'agissait de la sixième occupation du chantier depuis juin dernier alors que les indigènes et colons attendent toujours des compensations promises par le consortium public Norte Energia, a-t-elle souligné. Les manifestants affirment notamment qu'ils n'arrivent plus à pêcher: il n'y a pas d'eau potable et leurs bateaux ne sont pas assez solides face à la force du courant du barrage provisoire à la hauteur de Pimental. En construction sur le fleuve Xingu, le barrage d'un coût d'environ 13 milliards de dollars, est le plus important en cours d'édification au Brésil et le troisième du monde. Il fournira 11.233 MW, soit 11% de la capacité installée du pays. Sa mise en place entraînera l'inondation de 502 km2. La première turbine devrait être opérationnelle en 2015 et la dernière en 2019. Même si leurs terres ne seront pas inondées, l'édification du barrage risque de changer le mode de vie des communautés vivant aux alentours, qui ne pourront plus pêcher dans la rivière pour leur subsistance. Le gouvernement prévoit des investissements de 1,2 milliard de dollars d'ici à la fin des travaux, pour réduire les impacts négatifs de la construction. En juin, Norte Energia affirmait que 117 projets sociaux-économiques et environnementaux étaient déjà en cours dans la région, pour un coût de 117 millions de dollars, selon le quotidien économique Valor. ROMANDIE 22/3/2013 -
POLLUTION de l'air d'insaisissables particules fines
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Alertes
Si l'on en croit l'information ci-dessous, un purificateur d'air japonnais serait à même de combattre la pollution intérieure des particules fines. Si cela est exact, je pense que cet appareil pourrait être utile pour les personnes sensibles vivant dans des zones urbaines où, par conséquent, le trafic routier est important !!! En effet, les Japonais s'équipent en masse de purificateurs d'air en cette saison printanière, non seulement pour tenter d'éliminer les pollens allergènes dans leur maison mais aussi par craintes des effets de la pollution aux fines particules venue de Chine. L'intérêt des Japonais pour ces appareils grandit, se contente de commenter l'organisme. Selon les commerçants, une des raisons de cet engouement tient au fait que la densité de pollens dans l'air est particulièrement élevée cette année, ce qui rend malade de nombreux nippons très sensibles. A l'extérieur, ils portent lunettes et masques spéciaux, à l'intérieur il utilisent des purificateurs à ions négatifs qui permettent d'éliminer ces impuretés. Ce n'est toutefois pas la principale raison de l'envolée des ventes cette année. Le motif premier est de lutter contre les particules de 2,5 micromètres ou moins qui proviennent de Chine où sévit une énorme pollution ignorant les frontières On les appelle aussi PM2,5 ou particules respirables, car elles pénètrent dans l'appareil respiratoire plus profondément que les particules plus larges. Et, dans plusieurs villes de l'ouest du Japon, les limites légales ont été allègrement franchies, au point de fortement inquiéter les habitants. Or, les purificateurs électroniques font disparaître, dans un espace donné, la quasi intégralité des particules fines en combinant le filtrage passif d'air avec un traitement actif qui capture les saletés en suspension, tout en émettant des ions positifs et négatifs pour les supprimer. De ce fait, les ventes de purificateurs d'air japonais ont également bondi en Chine-même. ROMANDIE 22/3/2013 -
BERLIN - Tiraillée entre préoccupations écologistes et intérêts économiques, l'Allemagne avance sur la pointe des pieds sur le sujet de la fracturation hydraulique, méthode d'extraction controversée qui pourrait lui permettre d'exploiter ses ressources en gaz de schiste. Fin février, Berlin a présenté un projet de loi qui interdit le fracking, de son nom anglais, dans les zones d'eaux protégées et de sources minérales. Par défaut le procédé sera autorisé ailleurs --sous réserve des autorisations nécessaires au cas par cas. L'approche choisie, ni oui ni non, est le reflet de divisions au sein du gouvernement conservateur-libéral et de sa crainte de s'aliéner une opinion publique sceptique à quelques mois des législatives. Dans les régions concernées, la majorité de la population est contre cette possibilité, explique à l'AFP le député écologiste Hans-Josef Fell. Son parti aussi est contre, et aura son mot à dire au plus tard au passage de la loi devant la chambre haute, le Bundesrat, où le gouvernement n'a pas la majorité. Idéalement, Berlin voudrait légiférer avant septembre. Un site internet (www.gegen-gasbohren.de) existe déjà pour coordonner les divers mouvements de protestation au sein de la société civile alors que pour le moment la technique n'a jamais été mise en oeuvre en Allemagne. En France, une contestation similaire avait contribué à faire du pays le premier à interdire la fracturation hydraulique, à l'été 2011. Très en vogue aux Etats-Unis, elle constitue à ce jour la seule méthode efficace pour extraire le gaz de schiste enfoui dans les nappes phréatiques à plus de 1.000 mètres de profondeur. Le sous-sol allemand abriterait jusqu'à 2.300 milliards mètres cube de gaz de schiste. L'Allemagne consomme 86 milliards de mètres cube de gaz naturel par an, dont elle importe l'essentiel (soit l'équivalent, sauf erreur de ma part, de moins de 27 ans de consommation) Berlin estime que cette énergie pourrait contribuer à la sécurité d'approvisionnement et à la stabilité des prix (énergétiques) alors que le pays veut, à l'horizon 2022, se passer complètement du nucléaire. Et apprécierait de réduire sa dépendance aux importations en provenance de Russie et de Norvège. Les milieux économiques allemands y voient une perspective prometteuse de réduire la facture énergétique. Avec la révolution du gaz de schiste aux Etats-Unis, les coûts en énergie ont énormément baissé, les entreprises américaines sont beaucoup plus compétitives que les nôtres, plaide Matthias Wachter, spécialiste des matières premières à la fédération de l'industrie allemande (BDI). Wintershall, filiale de BASF et acteur majeur du gaz en Allemagne, fourbit déjà ses armes. Même si on ne sait toujours pas si l'extraction de gaz de schiste est vraiment réalisable aussi bien sur le plan écologique qu'économique, nous expliquons les choses sur place, aux politiques, aux citoyens, aux médias..., dit Stefan Leunig, son porte-parole. Mais la société allemande réagit de manière très émotionnelle, déplore-t-il. En marge de ce lobbying, les scientifiques tentent de mesurer l'impact environnemental de la fracturation hydraulique. L'Office fédéral des sciences de la terre et des matières premières (BGR), une administration du ministère de l'Economie, considère qu'elle ne nuira pas à l'environnement, tandis que l'agence fédérale UBA, rattachée au ministère de l'Environnement, pronostique l'inverse. Le ministre de l'Economie Philipp Rösler vante lui ses avantages tandis que celui de l'Environnement Peter Altmaier a émis de fortes réserves. Les gisements supposés de gaz de schiste se trouvent sous des paysages densément peuplés et il n'est pas envisageable de les exploiter tant que les accusations et les questions soulevées n'auront pas été écartées, juge ce dernier. Les réserves allemandes se situent essentiellement en Rhénanie du Nord-Westphalie (ouest), région la plus peuplée du pays, et en Basse-Saxe (nord). ------>Détruire ou détériorer l'environnement et la nature pour un potentiel d'un peu plus de 26 ans de consommation... Cela en vaut-il vraiment la peine... Et après, après quand il n'y aura plus du tout de réserve... Que se passera-t-il ? Il faut, avant toute chose, modifier nos habitudes !!!! Et c'est urgent si nous désirons que les arrières-arrières petits-enfants de nos petits-enfants aient une chance de vivre décemment !!! ROMANDIE 22/3/2013
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Un Australien de huit ans, mordu ou griffé par une chauve-souris, est décédé le 22 février d'une infection virale apparentée à la rage. Des épidémiologistes ont lancé jeudi un appel à la vigilance. Le garçon est le troisième patient à succomber depuis 1996 au lyssavirus de la chauve-souris australienne (Australian bat lyssavirus, ABLV) pour lequel il n'existe ni prophylaxie ni traitements efficaces. Détecté notamment chez la chauve-souris et le renard volant, "l'ABLV a été mortel dans tous les cas déclarés jusqu'à présent. Il faut renforcer la vigilance de la population quant aux risques associés aux chauves-souris", a déclaré un médecin de l'hôpital pour enfants de Brisbane. Le garçon a été mordu pendant ses vacances en famille dans l'État australien du Queensland en décembre dernier, sans avertir ses parents. Trois semaines plus tard, il a commencé à souffrir de convulsions, de douleurs abdominales, de fièvre puis de troubles cérébraux. Il est tombé dans le coma et a succombé le 22 février. Selon une étude du centre médical Erasmus à Rotterdam, le nouveau virus de la famille des coronavirus, responsable du décès d'un Saoudien en juin 2012, est très proche de virus découverts sur des chauves-souris en Asie. Les coronavirus font partie d'une large famille qui inclut des virus responsables de simples refroidissements, mais aussi le "SRAS" (syndrome respiratoire aigu sévère), qui a provoqué une épidémie de "pneumonie atypique" à l'origine de la mort de plus de 800 personnes dans le monde en 2003. Les chauves-souris, déjà soupçonnées d'être un "réservoir naturel" du coronavirus responsable du SRAS, selon une étude publiée en 2005, abritent par ailleurs le virus responsable de la fièvre hémorragique Ebola. ----->C'est quelque peu effrayant... mais il ne faut pas céder à la panique car les chauves souris sont, au même titre que les abeilles, indispensables pour la pollinisation.... et donc notre alimentation ! ROMANDIE 22/3/2013
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Des chercheurs de l'université Brown (États-Unis) ont construit une version robotique du mammifère volant pour mieux comprendre sa technique de vol. La chauve-souris gardera-t-elle encore longtemps ses secrets pour fendre les airs ? En fabriquant un robot imitant à la perfection la morphologie de l'animal, les chercheurs de l'université Brown (à Providence, dans l'état du Rhode Island aux États-Unis) lèvent le voile sur la dynamique du vol des chauves-souris. Et comprennent l'importance qu'ont la flexibilité du squelette, l'élasticité de la peau ou encore la disposition des ligaments. La version artificielle d'Artibeus jamaicensis est capable de voler dans un tunnel à vent: à l'intérieur de cette soufflerie, les scientifiques, menés par les chercheurs Kenneth Breuer et Sharon Swartz, peuvent paramétrer exactement le vol de leur créature. Concrètement, il est possible de faire brusquement varier la fréquence à laquelle battent les ailes (pour passer par exemple de 8 à 9 Hz) afin d'observer comment s'adapte "Ro-bat" à ce changement. De quoi déterminer les meilleurs paramètres de vol... Et c'est évidemment une gymnastique à laquelle on ne peut pas soumettre une vraie chauve-souris ! Les données engrangées par les chercheurs de Brown permettront sans doute à terme de construire de nouveaux objets volants, des "batplanes" aux structures inspirées de la morphologie de l'animal fétiche de Bruce Wayne. SCIENCES ET AVENIR 22/2/2013
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Quand l'industrie s'inspire ou imite le monde animal et de la nature !
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Insolite, cocasse ou dramatique, divers
Des pinces robotiques capables d'attraper des objets, cela existe depuis longtemps. Mais pour un robot, attraper un objet n'est pas une mince affaire lorsque le robot (ou l'objet) sont en mouvement. En effet, le système doit alors recalculer en permanence sa position de manière à saisir efficacement ce qu'il veut attraper. Une telle pince placée sur un drone volant impliquait jusqu'à présent que le drone se maintienne au dessus de sa cible en vol stationnaire, le plus immobile possible, le temps que la pince se saisisse de l'objet. Une manière de procéder lente et très énergivore. Mais ce drone quadrimoteur à hélices, mis au point par le laboratoire GRASP (General Robotics, Automation, Sensing and Perception) de l'université de Pennsylvanie, est capable des mêmes prouesses qu'un oiseau de proie. Directement inspiré de la manière dont un aigle saisit une proie dans ses serres, il est capable de calculer une trajectoire, de fondre sur sa cible à la vitesse de 3m/s, de la saisir, puis, dans le même mouvement, de reprendre de l'altitude. Il est donc capable de vous arracher votre sandwich des mains et de s'enfuir avec, avant que vous ayez eu le temps de dire ouf ! Pour plus d'infos : cliquez ICI SCIENCES ET AVENIR 20/3/2013 -
PEKIN (AFP) - La surface des eaux côtières "gravement polluées" en Chine a augmenté de 24.000 km2 en 2012 pour atteindre 68.000 km2, soit une progression de plus de 54%, alors que les matières plastiques y pullulent, selon un rapport de l'Administration d'Etat des océans. La surface totale des eaux dont la qualité n'est pas jugée bonne a atteint quant à elle 170.000 km2 l'an dernier, contre 150.000 km2 en moyenne pour la période 2007-2011, selon ce document officiel dont les grandes lignes ont été publiées mercredi par le site internet du gouvernement. La situation est particulièrement dégradée dans les régions côtières fortement industrialisées, à savoir le delta du Yangtsé, autour de Shanghai, ainsi qu'au Nord dans le golfe du Bohai et au Sud dans le delta de la rivière de Perles (triangle Hong-Kong, Macao, Canton). L'an dernier, 17 millions de tonnes de matières polluantes ont été charriées et déversées dans l'océan par les 72 principaux fleuves chinois, selon l'administration chinoise. La pollution des cours d'eau, parfois avec de graves conséquences pour la santé, est un fléau en Chine, où le respect de l'environnement est souvent sacrifié sur l'autel de la croissance économique. Parmi les déchets toxiques déversés le long des côtes, on trouve 46.000 tonnes de métaux lourds et 93.000 tonnes de pétrole, détaille jeudi le China Daily, qui ajoute que 80% des détritus retrouvés dans les eaux côtières chinoises sont des matières plastiques. Chaque km2 d'eau marine proche des côtes contient en moyenne 4.400 morceaux de plastique, et ce nombre passe à 55.000 morceaux par km2 de plage, souligne encore le rapport, selon le journal de langue anglaise. L'Administration des océans a effectué 2,4 millions de relevés en 8.400 endroits différents pour ce rapport. La surface des eaux côtières "gravement polluées" en Chine a augmenté de 24.000 km2 en 2012 pour atteindre 68.000 km2, soit une progression de plus de 54%, alors que les matières plastiques y pullulent, selon un rapport de l'Administration d'Etat des océans. (c) Afp SCIENCES ET AVENIR 22/3/2013
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PARIS (AFP) - Une voiture en autopartage, système d'abonnement en place dans la plupart des grandes agglomérations françaises, remplace neuf voitures personnelles, selon une enquête de l'Agence de l'Environnement et maîtrise de l'énergie (Ademe) publiée jeudi. Moins de voitures en circulation et plus de places de stationnement (8 libérées pour une voiture en autopartage), un gain précieux quand les véhicules en recherche d'un espace de parking représentent 5 à 10% du trafic urbain, et que les Français passent 70 millions d'heures par an à en chercher. Cette grande enquête nationale menée auprès de 2.090 autopartageurs (abonnés de 20 services d'autopartage répartis dans toute la France) révèle aussi des changements d'habitude des usagers: avant de passer à l'autopartage, ils conduisaient en moyenne 5.246 km par an, un chiffre qui passe à 3.115 km, soit un nombre de kilomètres parcourus en tant que conducteur en baisse de 41%. Ils marchent alors plus à pied (pour 30% des personnes interrogées), font plus de vélo (29%), ou encore se déplacent davantage en transports collectifs (25%). La motivation principale du passage à l'autopartage est "le coût de revient moins élevé qu'une voiture individuelle", l'usager se débarrassant des coûts fixes (amortissement, assurance) et ceux liés au stationnement, précise l'Ademe. Le système d'autopartage de voitures électriques Autolib' à Paris (groupe Bolloré) comptait fin 2012 47.000 abonnés, dont 17.000 à l'année. Dans le reste du pays, une vingtaine de grandes villes sont concernées avec près de 25.000 abonnés à l'année, selon l'Ademe. Ce système "est encore marginal mais il a connu dans les dernières années une croissance exponentielle et dispose d'un potentiel de développement très important", précise l'Ademe. SCIENCES ET AVENIR 22/3/2013
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Pollution due aux pesticides
BelleMuezza a posté un sujet dans Pollution milieu aquatique, dont marées noires...
Bassin Rhône-Méditerranée: trop de pesticides et de rivières endiguées PARIS (AFP) - Forte pollution aux pesticides, avec 40% des cours d'eau et 20% des nappes phréatiques touchés, et la moitié des rivières malmenées, notamment par un trop grand nombre de digues: tel est le bilan 2011 dressé mercredi par l'Agence de l'eau du bassin Rhône-Méditerranée. "L'ennemi N.1 de la qualité des eaux, ce sont les pesticides et nos relevés montrent que leur utilisation stagne", a affirmé Martin Guespereau, le directeur général de l'Agence, lors de la présentation du rapport 2011. Et ce malgré le Grenelle de l'Environnement qui a éliminé 53 molécules jugées trop toxiques ou trop persistantes, rappelle le dirigeant. L'utilisation de pesticides a même augmenté en 2011 de 2,5% au plan national. "Environ 40% des rivières sont imbibées de pesticides, essentiellement des herbicides, dont on voit bien que leur durée de vie excède largement celle passée dans les champs", a poursuivi M. Guespereau. "Le premier d'entre eux est le glyphosate, commercialisé sous le nom de Roundup, et on ne constate pas d'évolution à la baisse de ce polluant", a-t-il regretté. Quelque 4.000 tonnes de ce pesticide sont commercialisées annuellement dans les bassins Rhône-Méditerranée et Corse. Dans les pesticides retrouvés, certains sont interdits, justement parce que trop persistants. Mais à quelques endroits, "une utilisation actuelle de ces pesticides interdits n'est pas exclue car les concentrations de la molécule mère ne baissent pas", relève le responsable. A ce sujet, deux territoires sont très suspects aux yeux de l'Agence: certaines parties du Beaujolais et du Roussillon. "Notre système d'investigation est aujourd'hui beaucoup plus sophistiqué", souligne le responsable de l'Agence, ce qui permet aussi de plus en plus de tracer l'origine des pollutions. Trois millions de données des années 2009-2010-2011 ont été passées au crible pour ce nouvel état des lieux. Conséquence de la pollution, agricole mais aussi industrielle ou domestique: 38 nappes phréatiques du bassin hydrographique et 49 captages "dépassent la norme de potabilité et nécessitent un traitement lourd pour rendre l'eau potable", indique le rapport. Ces traitements supplémentaires ont un coût, évalué en 2011 par le ministère de l'Ecologie, entre 300 et 450 millions d'euros. En ajoutant le surcoût lié aux nitrates, l'addition totale s'élève entre 400 et 700 millions d'euros. Heureusement, dans le bassin Rhône-Méditerranée, la pollution aux nitrates est limitée à quelques rivières du Lauragais et le Beaujolais. Autres points positifs: des progrès réguliers sur les phosphates, désormais totalement interdits, et sur les pollutions organiques grâce à la mise aux normes progressive des stations d'épuration. Si l'amélioration des nappes est un travail de longue haleine, des actions ciblées sur des cours d'eau peuvent être immédiatement efficaces: nouvelle station d'épuration, bras de rivière réalimenté, méandres d'un cours d'eau rétablis, etc. "De façon assez surprenante, la faune revient parfois rapidement", note Martin Guespereau. En plus des pesticides, l'autre point noir du tableau dans ce bassin hydrographique est le fonctionnement des rivières: 60% d'entre elles sont "déformées" (contre 20% en Corse) et la moitié seulement classée en bon état écologique. En cause: des prélèvements trop élevés, des barrages altérant la circulation des poissons et des sédiments, la trop grande présence de digues. Des rivières trop "cloisonnées" voient dépérir la faune et la flore et peuvent accentuer des phénomènes comme les crues, le blocage de sédiments, l'érosion des berges et des piliers de ponts. "Nous sommes drogués aux digues dans ce pays", avance le directeur général de l'Agence de l'eau. Tout en notant "localement, un appétit pour retrouver une vie des rivières plus riche". L'application pour smartphones "Qualité des rivières", qui sera disponible à partir de juin 2013, permettra de satisfaire une certaine curiosité et de connaître la qualité de chaque cours d'eau: la moitié seulement sont en "bon ou très bon état écologique". SCIENCES ET AVENIR 22/3/2013 -
Actualités - informations sur les Pesticides
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollutions
PARIS (AFP) - Forte pollution aux pesticides, avec 40% des cours d'eau et 20% des nappes phréatiques touchés, et la moitié des rivières malmenées, notamment par un trop grand nombre de digues: tel est le bilan 2011 dressé mercredi par l'Agence de l'eau du bassin Rhône-Méditerranée. "L'ennemi N.1 de la qualité des eaux, ce sont les pesticides et nos relevés montrent que leur utilisation stagne", a affirmé Martin Guespereau, le directeur général de l'Agence, lors de la présentation du rapport 2011. Et ce malgré le Grenelle de l'Environnement qui a éliminé 53 molécules jugées trop toxiques ou trop persistantes, rappelle le dirigeant. L'utilisation de pesticides a même augmenté en 2011 de 2,5% au plan national. "Environ 40% des rivières sont imbibées de pesticides, essentiellement des herbicides, dont on voit bien que leur durée de vie excède largement celle passée dans les champs", a poursuivi M. Guespereau. "Le premier d'entre eux est le glyphosate, commercialisé sous le nom de Roundup, et on ne constate pas d'évolution à la baisse de ce polluant", a-t-il regretté. Quelque 4.000 tonnes de ce pesticide sont commercialisées annuellement dans les bassins Rhône-Méditerranée et Corse. Dans les pesticides retrouvés, certains sont interdits, justement parce que trop persistants. Mais à quelques endroits, "une utilisation actuelle de ces pesticides interdits n'est pas exclue car les concentrations de la molécule mère ne baissent pas", relève le responsable. A ce sujet, deux territoires sont très suspects aux yeux de l'Agence: certaines parties du Beaujolais et du Roussillon. "Notre système d'investigation est aujourd'hui beaucoup plus sophistiqué", souligne le responsable de l'Agence, ce qui permet aussi de plus en plus de tracer l'origine des pollutions. Trois millions de données des années 2009-2010-2011 ont été passées au crible pour ce nouvel état des lieux. Conséquence de la pollution, agricole mais aussi industrielle ou domestique: 38 nappes phréatiques du bassin hydrographique et 49 captages "dépassent la norme de potabilité et nécessitent un traitement lourd pour rendre l'eau potable", indique le rapport. Ces traitements supplémentaires ont un coût, évalué en 2011 par le ministère de l'Ecologie, entre 300 et 450 millions d'euros. En ajoutant le surcoût lié aux nitrates, l'addition totale s'élève entre 400 et 700 millions d'euros. Heureusement, dans le bassin Rhône-Méditerranée, la pollution aux nitrates est limitée à quelques rivières du Lauragais et le Beaujolais. Autres points positifs: des progrès réguliers sur les phosphates, désormais totalement interdits, et sur les pollutions organiques grâce à la mise aux normes progressive des stations d'épuration. Si l'amélioration des nappes est un travail de longue haleine, des actions ciblées sur des cours d'eau peuvent être immédiatement efficaces: nouvelle station d'épuration, bras de rivière réalimenté, méandres d'un cours d'eau rétablis, etc. "De façon assez surprenante, la faune revient parfois rapidement", note Martin Guespereau. En plus des pesticides, l'autre point noir du tableau dans ce bassin hydrographique est le fonctionnement des rivières: 60% d'entre elles sont "déformées" (contre 20% en Corse) et la moitié seulement classée en bon état écologique. En cause: des prélèvements trop élevés, des barrages altérant la circulation des poissons et des sédiments, la trop grande présence de digues. Des rivières trop "cloisonnées" voient dépérir la faune et la flore et peuvent accentuer des phénomènes comme les crues, le blocage de sédiments, l'érosion des berges et des piliers de ponts. "Nous sommes drogués aux digues dans ce pays", avance le directeur général de l'Agence de l'eau. Tout en notant "localement, un appétit pour retrouver une vie des rivières plus riche". L'application pour smartphones "Qualité des rivières", qui sera disponible à partir de juin 2013, permettra de satisfaire une certaine curiosité et de connaître la qualité de chaque cours d'eau: la moitié seulement sont en "bon ou très bon état écologique". Forte pollution aux pesticides, avec 40% des cours d'eau et 20% des nappes phréatiques touchés, et la moitié des rivières malmenées, notamment par un trop grand nombre de digues: tel est le bilan 2011 dressé mercredi par l'Agence de l'eau du bassin Rhône-Méditerranée. (c) Afp SCIENCES ET AVENIR 22/3/2013 -
Les chercheurs de l'Université Rutgers (New Jersey, USA) et de l'Université de Santiago de Compostela (USC en Espagne) ont réalisé une carte mondiale de la profondeur des eaux souterraines. Même si on ne les voit pas, les eaux souterraines représentent la plus grande partie des réserves d’eau douce de la Terre. Les nappes phréatiques alimentent les puits et les sources et contribuent à modifier les écosystèmes régionaux et peut-être, localement aussi, le climat, en particulier quand elles affleurent la surface. Pour mieux comprendre les effets de l'eau souterraine, les chercheurs de l'Université Rutgers (New Jersey, USA) et de l'Université de Santiago de Compostela (USC en Espagne) ont développé une carte mondiale de la profondeur des eaux souterraines. Pour construire la carte, les scientifiques ont utilisé des données existantes à partir des cadastres et d’autres études publiées. Pour combler les lacunes, ils ont mis au point un modèle hydrologique prenant en compte le climat local, le terrain, le niveau de la mer. Leurs estimations de la profondeur des eaux souterraines dans le monde entier révèlent des tendances qui contribuent à expliquer la localisation des zones humides de la Terre ainsi que les gradients de végétation au niveau local. Selon ce modèle un tiers de la planète est sous l’influence des eaux souterraines soit pour l’alimentation des eaux de surface soit pour nourrir les plantes à enracinement profond. La carte permet d’observer certaines tendances : Il existe une ceinture d’eau peu profonde qui encercle les continents, les vallées ont tendance à avoir des nappes phréatiques peu profondes, même dans le cas de zones arides ou désertiques… Avec ce nouvel outil, les climatologues peuvent maintenant étudier l’impact de la présence de nappes phréatiques sur le climat de certaines régions. Profondeur des eaux souterraines dans le monde. Miguez Macho (USC) SCIENCES ET AVENIR 22/3/2013
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Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Paris - Le réseau Sortir du nucléaire et des associations alsaciennes opposées à l'énergie atomique ont annoncé jeudi avoir déposé un recours en référé devant le Conseil d'Etat contre les travaux visant à renforcer la sûreté de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin). Une série de travaux ont été imposés à EDF par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), pour permettre une exploitation prolongée de dix ans pour le réacteur N°1. Le recours devant le Conseil d'Etat a été déposé jeudi et devrait être examiné d'ici à quelques jours, a indiqué le réseau Sortir du nucléaire, qui soutient les associations locales Alsace Nature, Comité de sauvegarde de Fessenheim et de la plaine du Rhin, Stop Fessenheim et Stop transports-Halte au nucléaire. Nous estimons que les travaux ne relèvent pas d'une simple modification matérielle, mais d'une modification notable qui prévoit une enquête publique, estime Marie Frachisse, juriste au réseau Sortir du nucléaire. Par ailleurs, les associations jugent que, dans la perspective de la fermeture de cette centrale à l'horizon fin 2016, ces travaux sont coûteux et inutiles. Il s'agit en l'occurrence de renforcer les radiers, les dalles de béton situées sous les réacteurs, une opération inédite et décidée à la suite de l'accident de Fukushima. Le coût de ces travaux, qui doivent être effectués d'ici le 30 juin, est compris entre 20 et 30 millions d'euros, avait indiqué fin janvier le directeur de la centrale Thierry Rosso. L'ASN doit rendre un autre avis sur d'éventuels travaux à réaliser sur le deuxième réacteur. La fermeture de Fessenheim, la plus ancienne centrale française, est une promesse de campagne de François Hollande, que le chef de l'Etat s'est engagée à tenir pour fin 2016. L'annonce du recours des antinucléaires a coïncidé avec une visite sur place à la centrale, des responsables syndicaux nationaux de l'énergie, venus apporter jeudi leur soutien au personnel opposé à la fermeture. Pour la première fois, depuis l'annonce de la fermeture, les fédérations énergie CGT, CFDT, FO, CFE-CGC et CFTC ont rencontré ensemble les salariés et l'intersyndicale de la centrale, ainsi que des élus locaux, afin de les encourager à continuer la mobilisation contre la fermeture. Eux aussi ont déposé un recours au conseil d'Etat il y a quelques semaines, contestant de leur côté la nomination du délégué interministériel à la fermeture de Fessenheim Francis Rol-Tanguy. L'une des clés de notre action, c'est le volet juridique, a souligné Vincent Rodet, de la CFDT (Fédération chimie-énergie), au cours d'un point de presse. Nous avons la certitude que fermer Fessenheim est un contre-sens. Et nous avons toujours l'espoir de changer la décision, a déclaré à ses côtés Eric Hugelmann, représentant la CGT (Fédération nationale des mines et de l'énergie). Les salariés de Fessenheim seuls ne gagneront pas le combat. Il faut mobiliser toute la filière. Si Fessenheim ferme, c'est un verrou qui saute, a-t-il ajouté. ROMANDIE 21/3/2013 -
WASHINGTON - Le réalisateur d'un documentaire sur le gaz de schiste a renoncé à participer à une conférence sur l'énergie organisée par le FMI, estimant que le Fonds avait voulu censurer un passage de son intervention consacré à la Russie, a-t-il affirmé jeudi à l'AFP. Ils essayent de forcer des gens à ne pas dire des choses désagréables parce que cela pourrait offenser l'un de leurs principaux membres, a expliqué Phelim McAleer estimant lui-même que son documentaire, FrackNation, est favorable à l'extraction du gaz de schiste. Grand détracteur des défenseurs de l'environnement, M. McAleer devait intervenir dans une conférence organisée mercredi et jeudi à Washington par le FMI et l'université d'Oxford et consacrée aux matières premières et à l'énergie. Au cours de son discours, il devait diffuser plusieurs extraits de son documentaire dont l'un suggérant que la Russie, grand exportateur de gaz, financerait des mouvements anti-gaz de schiste de crainte de voir une source d'énergie concurrente émerger parmi ses voisins, notamment en Pologne. Si l'extraction de gaz de schiste progressait en Europe de l'Est, (la société russe) Gazprom perdrait beaucoup d'argent et Gazprom est vraiment ce qui permet aux Russes de continuer à avancer, assure M. McAleer. Le FMI lui a toutefois demandé de laisser de côté ce passage de son intervention, selon un courrier électronique que l'AFP a pu consulter. En tant qu'organisation internationale, nous ne pouvons pas diffuser un extrait sur la Russie et la Pologne sans permettre à d'autres de donner leur avis sur le sujet, écrit un membre du Fonds dans ce courriel adressé au réalisateur. Se disant choqué par cette demande, M. McAleer a décidé d'annuler son intervention. En clair, ils censuraient ma présentation, ils censuraient mon discours. (...) Une conférence est censée être un lieu d'échanges d'idées, a-t-il déclaré. Contacté, le FMI n'avait pas réagi dans l'immédiat. Diffusé sur une chaîne du câble américain fin janvier, FrackNation a été financé via un site internet de levée de fonds et a reçu les éloges du New York Times, saluant un film méthodiquement documenté. ROMANDIE 21/3/2013
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Un rat pourrait avoir causé un court-circuit et entraîné la panne de distributeurs d'électricité qui a paralysé de lundi soir à mercredi matin une partie des systèmes de refroidissement de la centrale nucléaire de Fukushima. "Nous avons confirmé la présence d'un petit animal", a expliqué un porte-parole de la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) en présentant une photo prise du dessus sur laquelle le cadavre du "petit animal" en question ressemble clairement à un rat d'une quinzaine de centimètres. Le rat, conducteur, aurait pu faire jonction entre deux connexions électriques et faire disjoncter les équipements. Lundi, vers 19h00 locales, le courant s'était brutalement interrompu dans une partie des installations de Fukushima Daiichi, stoppant les dispositifs de refroidissement des piscines de désactivation des réacteurs 1, 3 et 4, et d'un bassin commun, dans lesquels sont immergés des milliers d'assemblages de combustible usé. Les équipements en question se trouvent dans un camion garé au pied des bâtiments. En sortent des câbles destinés à l'alimentation des systèmes de refroidissement, selon les photos publiées par Tepco. La compagnie avait précisé que la panne provenait de plusieurs tableaux de distribution électrique. Le rétablissement s'est fait progressivement, et a été achevé à la première heure du matin, mercredi. Cette panne, sans doute la plus grave depuis que la centrale a été déclarée en état stable dit "d'arrêt à froid" mi-décembre 2011, a révélé la précarité des dispositifs actuellement en place dans ce complexe atomique mis en péril par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011. Bien qu'ayant une fois de plus fortement été critiquée pour avoir mis trois heures à faire état publiquement de cette panne, la compagnie Tepco s'est montrée très rassurante, assurant notamment qu'il aurait fallu plusieurs jours avant que la température de la piscine n'atteigne un niveau susceptible d'inquiéter. LE POINT 21/3/2013
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Si vous n'aimez pas les moustiques, oubliez la Floride cet été. Imaginez un insecte volant dont la femelle peut atteindre... 20 fois la taille d'un moustique "normal". Pire encore, cette créature est munie d'un dard capable de traverser les vêtements et provoquer une douleur décrite par les victimes comme un coup de poignard. Charmant, non ? SEAN MCCANN / EDIS.IFAS.UFL.EDU Cette bête terrifiante ne sort pas d'un film d'horreur. Elle existe, et porte le nom scientifique de Psorophora ciliata. Ce moustique géant est le sujet d'un rapport de l'université de Floride, qui prévoit une forte augmentation de sa population dans la région l'été prochain. Ce sont les pluies tropicales enregistrées tout au long de l'année qui auraient créé l'environnement idéal pour la prolifération de la bête. Les femelles du Psorophora ciliata peuvent atteindre près de 1,5 centimètre et sont rayées de noir et blanc. Elles sont les seules à piquer les animaux (même les poissons). La protéine du sang consommé sert ensuite d'aliment pour ses descendants. Les moustiques mâles sont beaucoup moins féroces : ils se nourrissent uniquement du nectar des plantes. MICHELLE CUTWA-FRANÇOIS, UNIVERSI / IFAS Pour ne rien arranger, les femelles sont résistantes aux produits insectifuges en raison de leur grande taille. La recommandation des autorités américaines pour éviter cette menace est le port de pantalons et de chemises à manches longues en plein été. Les entomologistes assurent pourtant que les moustiques géants sont plus terrifiants que dangereux. J'ai également qu'il était conseillé de se tartiner une bonne couche de crème anti-moustiques... Malgré la douleur de sa morsure, la bête ne transmet aucune maladie et ne représente pas une menace à la santé publique. Vous voilà rassurés.... Et par ailleurs, il semblerait que ce moustique géant mange les larves des autres moustiques.... MYFOX 8/3/2013 - LE POINT.FR 21/3/2013
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Le Japon chasse à la baleine, CBI, Sea Shepherd, CIJ ...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les baleines
Les navires de l’ONG Sea Shepherd sont revenus victorieux de leur lutte contre les navires de chasse à la baleine japonais. Selon eux, les baleiniers n'auraient pu pêcher qu'un nombre bien inférieur de cétacés comparé à ce qu'ils avaient prévu. Trois navires de l’ONG écologiste Sea Shepherd, le Steve Irwin, le Bob Barker et le Sam Simon ont accosté mercredi en Australie, après avoir passé plusieurs mois en mer. Ils étaient partis à la fin 2012 pour mener leur lutte annuelle contre les baleiniers japonais partis chasser le rorqual en Antarctique. Et il semblerait que cette année, la lutte se soit achevée par une victoire. En effet, selon l'ONG, les navires japonais n’auront cette année pêché que 75 baleines de Minke alors qu’ils prévoyaient d’en harponner un millier. "Grâce à Sea Shepherd Australie et son valeureux équipage, des centaines de baleines vont pouvoir tranquillement continuer leur voyage vers le Nord au lieu d’être envoyées à Tokyo en petits morceaux", a commenté Bob Brown, Président de Sea Shepherd Australie cité par l'ONG. "Il s’agit d’une victoire historique pour Sea Shepherd Australie et pour toutes les personnes qui nous supportent. Nous sommes fiers d’avoir mené cette campagne pour la défense des baleines au sein du Sanctuaire et d’avoir réussi, malgré l’absence des autorités australiennes, à faire respecter la décision de la Cour Fédérale australienne", a indiqué de son côté Jeff Hansen, Directeur Sea Shepherd Australie. Celui-ci a également ajouté : "Je salue le courage de tous nos membres d’équipage et de nos capitaines, et suis totalement écœuré par le comportement des baleiniers Japonais et de leur gouvernement, qui n’ont aucun respect pour aucune forme d’espèce vivante, ni pour les lois australiennes et internationales". Les navires de l’ONG portent tous des cicatrices qui témoignent des violents affrontements auxquels ils se sont livrés contre les navires-harponneurs nippons. Les dégâts sont estimés à un million de dollars australiens (environ 805.000 euros) et Sea Shepherd et l'Institut japonais de recherche sur les cétacés s'accusent mutuellement d'abordage en pleine mer. Le capitaine du Bob Barker, Peter Hammarstedt, estime que cette campagne a été à la fois la plus fructueuse et la plus dangereuse de toutes celles menées jusqu’alors, depuis neuf ans. "Ça a été une longue campagne, certainement la plus dangereuse jusqu'à présent. Les baleiniers japonais n'avaient jamais été aussi agressifs, irresponsables et violents", a-t-il indiqué à son débarquement à Melbourne. "Mon bateau porte les cicatrices de la bataille et ces cicatrices ont été causées par des baleiniers japonais illégaux qui tuent des baleines sans autorisation dans les eaux territoriales australiennes de l'Antarctique", a-t-il ajouté. Néanmoins, malgré la maigre pêche que les baleiniers ont pu faire, le ministre japonais de l'Agriculture et des pêches, Yoshimasa Hayashi, a prévenu que Tokyo entendait continuer de harponner les baleines dans l'Antarctique. Une position dont le ministre avait déjà fait part au cours des dernières semaines en affirmant que l'activité faisait partie de la culture japonaise. Quant au quatrième navire de l’organisation, le Brigitte Bardot, celui-ci se trouve dans un endroit non communiqué, avec à son bord son fondateur, le Canadien Paul Watson, recherché par Interpol car accusé par le Costa Rica d'avoir mis en danger un équipage lors d'une opération contre la chasse aux requins en 2002. De son côté, le ministre australien de la Justice, Mark Dreyfus, a fait savoir que Paul Watson n'encourait pas de poursuites en Australie. MAXISCIENCES 20/3/2013