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USA / CANADA : Le combat contre la construction du pipeline géant KEYSTONE XL
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
WASHINGTON - Le département d'Etat américain a estimé vendredi que l'oléoduc géant Keystone, qui doit courir du Canada au Texas, ne devrait pas avoir de conséquences majeures pour l'environnement, sans toutefois recommander dans son rapport d'étape d'approuver le projet à ce stade. Très controversé, le projet d'oléoduc Keystone XL, estimé à sept milliards de dollars, doit, pour voir le jour, être approuvé par le gouvernement américain. Le président Barack Obama avait déjà refusé début 2012 d'accorder son feu vert. Les analyses menées sur les conséquences potentielles de la construction et des opérations du projet proposé laissent penser qu'il n'y aurait aucun impact significatif pour la plupart des ressources naturelles le long du trajet envisagé, écrit dans son rapport le département d'Etat. Il souligne toutefois que Keystone devra respecter toutes les mesures qu'il s'est engagé à prendre pour éviter de nuire à l'environnement et pointe que 24 espèces protégées ou menacées pourraient pâtir de l'oléoduc en raison de la diminution de leur habitat ou de difficultés supplémentaires pour se nourrir. La publication de ce rapport ouvre une période de 45 jours de consultation publique, à l'issue de laquelle une décision sera prise, ont souligné des responsables américains. A ce stade, il n'y a aucune recommandation dans un sens ou dans l'autre. Nous étudions tout cela de manière très très objective, a déclaré Kerri-Ann Jones, chargée des affaires scientifiques et environnementales au département d'Etat. Nous voulons nous assurer d'agir dans l'intérêt de notre pays et donc nous étudions cela très précisément, et nous attendons les commentaires de tout le monde, a-t-elle ajouté. L'Etat américain du Nebraska (centre), que l'oléoduc doit traverser, avait approuvé fin janvier un nouveau tracé pour Keystone XL plus respectueux de l'environnement. La société TransCanada, qui veut bâtir cette infrastructure pétrolière, a déjà commencé en août à construire une portion de près de 800 kilomètres entre l'Oklahoma et la côte du Texas, qui ne nécessitait pas d'autorisation des autorités fédérales américaines. Keystone XL doit acheminer 830.000 barils de brut par jour jusqu'aux raffineries du golfe du Mexique. Le projet devrait créer 20.000 emplois aux Etats-Unis et injecter 20 milliards de dollars dans l'économie américaine, selon TransCanada. Romandie 2/3/2013 (impossible de mettre le lien désolée) -
La Cites, une boîte à outil pour la protection des espèces
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les espèces menacées
En janvier de cette année, l'association WWF était intervenue auprès du gouvernement thaïlandais pour que soit proscrit le commerce de l'ivoire de ses éléphants domestiques, celui-ci encourageant le trafic de l'ivoire des éléphants africains. Une pétition a circulé dans ce sens pour soutenir cette proposition et a été signée par des dizaines de milliers de gens tous soucieux de voir les éléphants préservés. Aujourd'hui on peut dire que le but a été atteint, même s'il reste à confirmer un calendrier pour la mise en place effective de cette interdiction. Rappelons que la Thaïlande est considérée comme une plaque tournante pour le trafic de diverses espèces de la faune et/ou de flore sauvages... Cliquez ICI pour plus d'informations -
CHAT : Parasites internes
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les parasites du chat
Toxoplasma gondii tachyzoïtes - Domaine public LA TOXOPLASMOSE Le parasite protozoaire Toxoplasma gondii est responsable de la maladie appelée Toxoplasmose. Le parasite infecte le plus souvent des animaux à sang chaud, y compris l’être humain, mais son hôte définitif est un félidé (dont le chat fait partie Le risque de contamination le plus dangereux reste pour la femme enceinte... Mais quelques précautions suffisent et point n'est besoin de se séparer de son chat...... D'autant si celui-ci est adulte ! Selon les renseignements glânés à droite et à gauche, seuls les chatons sont susceptibles de développer ce parasite... Donc, si vous souhaitez avoir un chaton, assurez-vous que vous n'êtes pas enceinte... Cela éviter à un chatounet de se retrouver dehors ou, au mieux, dans un refuge... Avant d'en arriver là, lisez ce qui suit ! Il arrive à certains médecins ignorants de certains faits (à moins qu'ils n'aiment pas les chats...? -C'est un peu moins fréquent qu'à une époque) conseillent à leurs patientes enceintes de trouver un nouveau foyer pour leur matou... du moins durant la grossesse... Pourtant, contrairement à une idée reçue, la contamination ne se fait pas par contact direct avec les chats, même si ceux-ci sont considérés comme étant l'hôte définitif de ce parasite (ce qui en réalité veut dire que le parasite arrive à se reproduire dans les intestins des chats. A ce jour pas d'autres cas connus ou documentés chez d'autres espèces). Cycle du toxoplasme - Image : Powch Creative Commons / Wikipedia Par ailleurs, les principaux risques d'être contaminés par la toxoplasmose ne sont pas les chats ! Voilà ce qu'omettent de dire de nombreuses personnes du milieu médical ! Les principaux facteurs sont : - Consommation de viande crue (steak tartare par exemple) ou mal cuite : La présence des kystes dans la viande est fréquente : 80 % des ovins et des caprins adultes sont contaminés, le porc est généralement contaminé dans moins de 40 % des cas, les autres espèces animales peuvent toutes être contaminées mais dans des proportions inconnues... - Ingestion de crudités ou légumes consommés crus (salades, fraises... En général tous les fruits et légumes en contact avec la terre) : Les oocystes sont présents sur les plantes ou la terre souillées par des déjections d’animaux (chats en particulier mais pas seulement). De là, ils peuvent contaminer les aliments, les mains ou l’eau de boisson, puis être ingérés. - Ingestion d'oocyste provenant de fèces de chat à partir de mains ou de viandes contaminée. D'où l'importance d'une hygiène rigoureuse... - Transplantation d'organe ou transfusions sanguine... Pour parer à toute éventualité : Eliminer systématiquement les excréments des félins, jeter la litière sèche sans la secouer. La destruction peut se faire par dépôt en décharge, incinération, ou en les enterrant à une bonne profondeur. Les bacs ou plateaux de litière doivent être désinfectés (par étuvage à 70 °C pendant 10 minutes au moins) chaque jour, de même que les pelles, balais et autre articles de nettoyage. Les accessoires de nettoyage doivent être conservés dans la même zone que les animaux. Le port de gants de protection jetables est recommandé pour manier la litière et pour travailler dans un sol où il peut y avoir des excréments de félins. Les mains doivent être lavées après avoir enlevé les gants. Ces conseils s'adressent autant à un éleveur qu'à un gardien d'animaux (en l'occurrence les familles d'accueil pour chats). [b]Les chatons les plus susceptibles d'être porteurs sont ceux qui ont accès à l'extérieur ou qui vivent dehors constamment. Pour les chats vivant exclusivement en intérieur, il suffit d'éviter de leur donner de la viande crue, sauf si elle a été congelée plus de 24h et lorsque vous lui procurez de l'herbe à chat pensez à nettoyer le feuillage voire même à changer la terre et le contenant (avec des gants bien sûr). Même s'il est très peu probable que la plante soit contaminée, c'est juste une mesure de précaution supplémentaire.[/b] De plus, si votre chat ou chaton mange exclusivement des croquettes le risque est alors nul ! Précautions pour les personnes manipulant de la viande crue : Les mains doivent être abondamment lavées avec de l'eau et du savon, en utilisant des lavabos ou des éviers à commande fémorale. Il ne faut pas se toucher la bouche ou les yeux après avoir manipulé de la viande crue. Les surfaces et les outils utilisés (comptoirs, couteaux, machines…) doivent être nettoyées à l'eau savonneuse. Ne pas laisser les insectes (blattes notamment) entrer en contact avec les aliments et les zones de préparation car ils pourraient amener des oocystes. Précautions pour les agriculteurs, paysagistes, jardiniers : La terre peut être une source de contamination, en particulier aux endroits fréquentés par les chats (les excréments de chat sont fréquemment présents dans les sols). Il convient donc de bien se laver les mains après avoir travaillé la terre ou touché des animaux, le port de gants étant recommandé. Le port de gants ne doit pas dispenser de se laver les mains ensuite. Recommandations pour les femmes enceintes : la prévention reste la meilleure solution... - Ne consommer que de la viande bien cuite (cuisson à plus de 67 °C au cœur des viandes, en particulier celle des ovins, - Lavage approfondi des salades et crudités, - Nettoyage des surfaces de travail ayant servi à préparer les légumes, - Eviter de manger des crudités dont on ne connaît pas la préparation ; - Laver (et peler) les fruits et légumes avant de les consommer, avec de l'eau vinaigrée ; cuisson d'au moins une minute à 60 °C pour les végétaux, - Porter des gants en cas de jardinage ou de nettoyage de la litière d'un chat et se laver les mains, - Eviter si possible de s'occuper de la litière d'un chat, sinon la nettoyer quotidiennement et avec de l'eau bouillante. Cycle parasitaire de Toxoplasma gondii parasite responsable de la toxoplasmose - CDC / Alexander J. da Silva, PhD/Melanie Moser Contrairement à une idée reçue (je me répète), la contamination ne se fait pas par contact avec le chat : chez l'humain, elle se fait par ingestion. La propagation du parasite par le chat est assurée lors de la défécation, les ookystes ne devenant cependant contaminants qu'après deux à cinq jours dans un milieu favorable (humide et oxygéné : terre, litière), et uniquement à la première contamination du chat. Le risque lié à la présence d'un chat est donc très limité et essentiellement lié à l'hygiène lors du nettoyage des excréments de l'animal. Les contacts, morsures ou griffures ne permettent pas la contamination. Les déjections ne sont dangereuses qu'au bout de 24h00.... Les précautions suivantes ont une efficacité incertaine sur la destruction des toxoplasmes : - La congélation : des oocytes sporulés ont été retrouvés 28 jours après une congélation à -21 °C, - Salaison, condiments, fumaison, saumure, conservation sous vide, dessiccation, lyophilisation, désinfection par ultra-violets ou infrarouges, cuisson par micro-ondes (voir Conservation des aliments). Outre la femme enceinte, les professions à risque : Les professionnels en contact avec de la viande crue, les animaux ou les selles de félins contaminés, voire des objets portant le germe sont les plus exposés. Le risque est donc présent pour : - Les vétérinaires, éleveurs, gardiens d'animaux (félins) et assistants ; - Les employés d'abattoirs, de boucherie, de cuisine, les personnes préparant ou inspectant de la viande ; - Les agriculteurs ; - Les paysagistes, les jardiniers ; - Les laborantins ; - Les professionnels de santé en général ; - Les archéologues. Dernière recommandation : L'idéal est, avant de procréer, de faire un test sanguin. Si le résultat est positif... Vous n'avez aucun souci à vous faire ni pour vous, ni pour votre bébé. En revanche si le résultat est négatif, vous devez prendre les précautions mentionnées pour pouvoir continuer à vivre en parfaitement harmonie avec votre petit poilu. Seule la stricte observance de ces mesures permet de garantir un risque quasi-nul. Dans le doute (c'est que qu'a fait une de mes belles-soeurs), demandez à votre conjoint de s'occuper du changement de la litière... Pour le nettoyage des légumes (et ça m'a surprise) son médecin lui avait conseillé de les passer dans une eau javellisée... et de bien rincer ensuite. CLIQUEZ ICI pour plus d'informations sur la toxoplasmose. Le rôle du chat dans la contamination humaine est limité... Donc, à la lecture de l'ensemble des éléments ci-dessus, à part faire souffrir inutilement votre petit compagnon, rien ne sert de vous en débarrasser ! Si votre chaton abrite ce protozaire c'est qu'il a lui-même ingéré de la viance crue contaminée... mais aussi des rongeurs, des oiseaux ou, encore, lêcher un endroit souillé (litière, terre, plante...). Source : WIKIPEDIA - Livre un chat pour les Nuls - Foyer Félins - 2/03/2012 -
Algues vertes : les pratiques agricoles à nouveau pointées du doigt
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollution milieu aquatique, dont marées noires...
TOULOUSE - Plusieurs dizaines d'agriculteurs, appuyés par la FNSEA et la FRSEA, ont déposé jeudi un recours devant le tribunal administratif de Toulouse demandant lannulation de larrêté de délimitation des zones vulnérables aux nitrates du bassin Adour-Garonne, qui touche cinq régions. Les 84 plaignants soulignent que sur ce bassin, qui touche tout ou partie des régions Midi-Pyrénées, Auvergne, Aquitaine, Poitou-Charentes et Languedoc-Roussillon, 490 nouvelles communes ont été classées en zone vulnérable aux nitrates par le préfet compétent, celui de Midi-Pyrénées. Des actions similaires, selon la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), ont été menées ces dernières semaines dans d'autres bassins hydrographiques (Loire-Bretagne, Rhône-Méditerranée, Seine-Normandie...). Selon un porte-parole de la FRSEA Midi-Pyrénées, l'arrêté du préfet a déclassé trop peu (de communes) malgré les efforts réalisés par les agriculteurs dans la maîtrise des pollutions azotées et les améliorations de la qualité de l'eau. Les requérants, parmi lesquels figurent 70 agriculteurs, estiment dans un communiqué que le nouveau zonage repose sur des arguments scientifiques insuffisamment fondés et ils dénoncent un manque de concertation notoire. Ils rappellent que le classement en zone vulnérable a des conséquences importantes en termes d'économie et de lourdeurs administratives. Un millier d'agriculteurs venus de tout le Sud-Ouest de la France avaient défilé le 7 décembre à Toulouse, avec une soixantaine de tracteurs, pour dénoncer par avance le contour des zones vulnérables et les restrictions qui y seront imposées aux agriculteurs en matière d'effluents d'exploitation. Selon eux, ces mesures fragiliseront l'élevage, avec l'obligation très coûteuse d'augmenter encore les capacités de stockage des effluents agricoles. ROMANDIE 28/2/2013 -
Plus de 200 raies s'échouent mystérieusement sur une plage de Gaza
BelleMuezza a posté un sujet dans Les RAIES
Mercredi, des dizaines de raies ensanglantées ont été retrouvées mortes sur une plage de la ville de Gaza en Palestine. Un incident tout à fait inhabituel dont les spécialistes ignorent l'origine. C'est un sinistre spectacle auquel ont assisté des habitants de la ville de Gaza en Palestine alors qu'ils se promenaient sur la plage. Mercredi, ils ont découvert que la mer avait apporté des dizaines de cadavres de raies. Selon les témoins, il y en avait environ 220 qui flottaient dans l'eau et gisaient là dans le sable, les ailes ensanglantées et pleines de blessures. Et il ne s'agissait pas de petites raies mais de mobulas, des spécimens qui ressemblent un peu à des raies Manta et qui peuvent mesurer jusqu'à 5 mètres pour un poids de 80 kg. Si le nombre de spécimens échoués est surprenant, l'incident étonne d'autant plus que cela faisait près de six ans qu'aucune raie n'avait été vue sur la plage. "Les mobulas voyagent souvent en énorme banc de milliers d'animaux, elle s'élancent aussi hors de l'eau et font un tour en l'air avant de retomber. Très cool, effectivement", a commenté Bob Rubin, expert en raie au Santa Rosa Junior College en Californie, interrogé par le Daily Mail. Mais "cette observation est étrange pour moi, et aussi inconnue. J'ai travaillé pendant de nombreuses années dans le golfe de Californie où il y a d'abondants bancs de mobulas mais je n'ai jamais vu un échouage aussi massif", a t-il expliqué. Pour l'heure, la cause de l'incident reste mystérieuse bien que plusieurs hypothèses aient été évoquées au vu de l'aspect des raies. "Ces animaux semblent avoir du sang au niveau des "ailes" - les nageoires pectorales - qui pourrait provenir d'un choc avec quelque chose - des bateaux, des rochers, du sable, plusieurs d'entre eux ?", a précisé Bob Rubin. Néanmoins, dans la mesure où le spécialiste n'a pas pu réellement voir les raies, il ne peut se prononcer. Selon lui, il aurait été possible d'en apprendre plus voire dénicher d'autres causes possibles en étudiant le contenu de leur estomac et l'état de leurs branchies. "Des bruits sous-marins importants ou des signaux électriques peuvent avoir causé une sorte de désorientation chez les raies mais c'est seulement une hypothèse de ma part", a ajouté le spécialiste. Quoi qu'il en soit, il est surement trop tard aujourd'hui pour en savoir plus, puisqu'en apprenant la nouvelle de l'échouage, des pêcheurs palestiniens se sont rapidement rendus sur la plage pour tirer les raies hors de l'eau, les découper et aller les vendre au marché. Environ 220 raies ont été retrouvées échouées sur une plage de Gaza en Palestine es raies étaient des mobulas qui ressemblent un peu à des raies Manta Les raies Mobula peuvent atteindre 5 mètres d'envergure et peser jusqu'à 80 kg L'origine de l'échouage de ces raies reste mystérieux. Un spécialiste suppose qu'elles ont sûrement été percutées par quelque chose vu les blessures qu'elles montraient mais elles ont également pu être désorientées Il sera toutefois difficile d'en apprendre plus puisque les raies ont été rapidement récupérées par des chercheurs et vendus au marché Photos : Istockphotos. MAXISCIENCES 28/2/2013 -
Le mât des éoliennes offshore pourrait se fatiguer bien plus rapidement qu’on le croit sous l’action du ringing. Ce phénomène physique non quantifiable pour le moment serait occasionné par le passage de vagues présentant des hauteurs et des périodes bien précises. Certaines fermes éoliennes pourraient ainsi devenir des ruines financières, selon un expert. Mais pour l'instant, de telles ruptures n'ont jamais été observées... La France souhaite augmenter progressivement la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique. Pour ce faire, elle développe notamment la filière de l’éolien offshore, comme d’autres pays européens tels que le Royaume-Uni ou le Danemark. Le littoral français devrait ainsi accueillir 600 nouvelles éoliennes d’ici 2020. Mais est-ce un bon investissement ? Certaines fermes offshore pourraient en effet devenir des ruines financières selon John Grue, un mathématicien de l’université d’Oslo spécialisé dans l’étude des vagues. En cause : une fatigue prématurée des turbines qui pourrait être provoquée sous certaines conditions de mer. Le responsable, le ringing, a été découvert par ce chercheur en 1989. Ce phénomène se traduit par l’apparition de vibrations au sein d’installations marines soumises à des vagues de hauteur et de période définies. Cette description simplifiée cache cependant une réalité plus complexe, car ce phénomène physique reste méconnu de nos jours, même si plusieurs de ses caractéristiques ont été décrites. Ainsi, les vibrations ne sont pas engendrées par l’impact des vagues, mais durant les premiers instants qui suivent leur passage. Par ailleurs, la force en cause apparaît derrière le mât des éoliennes, probablement à la suite de la dépression causée par le passage des vagues. Un second phénomène physique directement lié au premier, la mise en résonance, peut alors provoquer le ringing à proprement parler. Chaque structure possède une fréquence propre. Si la fréquence des vibrations générées par la vague s’en approche, une mise en oscillation de l’éolienne s’ensuit. Elle va alors s’amplifier jusqu’à un état d’équilibre ou, dans un cas extrême, jusqu’à la rupture. Ces mouvements ont une conséquence directe sur la durée de vie de l’installation, puisqu’ils peuvent accélérer la fatigue des matériaux. Des expériences ont déjà été menées pour déterminer sous quelles conditions de mer le ringing peut apparaître. Ainsi, il pourrait sévir sur un mât de 8 m de diamètre exposé à des vagues de 13 m de haut et espacées de 11 s. Ces paramètres non exceptionnels en mer sont donnés à titre indicatif, car plusieurs facteurs tels que la profondeur du site incriminé ou la nature des fonds marins peuvent les faire varier. Les constructeurs et les agences de certification connaissent le problème duringing et feraient même de nombreux calculs pour prévoir ses conséquences. John Grue estime cependant dans la revue Apollon que les théories exploitées sortent de leurs domaines de validité. Selon lui, il est actuellement impossible de quantifier correctement la fatigue des matériaux au cours du temps. Des remèdes préventifs existeraient, mais se pose alors la question du coût qui pourrait vite devenir exorbitant, au regard des milliers de turbines qui devraient voir le jour dans les années à venir. Précisons enfin qu’aucune éolienne offshore se brisant «comme une allumette» n’a été observée jusqu’à présent. Leur point de rupture ne serait d’ailleurs pas encore connu. Le champ d'éoliennes est planté dans des eaux peu profondes. Le courant électrique produit est acheminé vers un poste de transformation, en mer lui aussi, avant de rejoindre la côte. Idé Les éoliennes offshore bénéficient de vents plus constants que les éoliennes terrestres. La mise en réseau de ces parcs permet de produire de l’électricité de manière continue et avec une amplitude de variations plus faible. Less Salty, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0 FUTURA SCIENCES 28/2/2013
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Des débris arrachés lors du tsunami au Japon continuent de s’échouer sur les côtes américaines. Sur ces radeaux de fortunes survivent des dizaines d’espèces asiatiques qui font la grande traversée. Au cours de l’histoire, plusieurs animaux ont ainsi colonisé de nouveaux territoires. Près de cinq millions de tonnes de débris se sont détachés des côtes japonaises. Avec eux des centaines d'espèces animales ont dérivé, certaines jusqu'aux Amériques. NOAA En juin dernier, un morceau d’un quai détaché de la ville côtière de Misawa au Japon lors du tsunami de 2011 s’est échoué à Agate Beach, Oregon. À des milliers de kilomètres de son point départ. On connaît son origine précise car une plaque portant le nom de la ville a été retrouvée dans les débris. Morceau de quai échoué sur une plage de l'Oregon. Oregon Parks and Recreation Department En juin dernier, un morceau d’un quai détaché lors du tsunami de 2011 de la ville côtière de Misawa au Japon s’est échoué à Agate Beach, Oregon. Washington Department of Fish and Wildlife Quelques heures après la découverte du quai, les biologistes marins du Hatfield Marine Science Center étaient sur les lieux et inspectaient le morceau de quai. Ils y ont découvert plus d'une centaine d'espèces non autochtones potentiellement invasives : mollusques, anémones, éponges, huîtres, crabes, balanes, vers, étoiles de mer, moules, oursins… Ce type d’évènement est connu des scientifiques qui l’appellent dispersion biologique par radeau (rafting chez les anglo-saxons). À peu près tout ce qui flotte peut faire office de radeau : des tapis d’algues, des pierres ponces, des cadavres de baleines voire des morceaux de banquise. Le peuplement de Madagascar s’est produit en grande partie par ce moyen. DR À l’échelle géologique, de nombreuses espèces ont ainsi voyagé pour coloniser de nouveaux territoires. Le peuplement de Madagascar s’est produit en grande partie par ce moyen : ainsi sont arrivés les ancêtres des lémuriens et des fossas. Les ancêtres des lémuriens ont ainsi traversé le canal du Mozambique pour gagner l'île. SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA De même que les ancêtres des fossas, ces petits carnivores endémiques à Madagascar. Ran Kirlian "Sur une échelle de temps évolutionniste, le rafting a joué un rôle extrêmement important dans la dispersion des organismes dans le monde entier" (Martin Thiel, biologiste). A l’échelle géologique, de nombreuses espèces ont ainsi voyagé sur des radeau de fortune pour coloniser de nouveaux territoires. ARDEA/CATERS NEWS AGENCY/SIPA L’un des derniers cas documentés de transfert par rafting a eu lieu en 1995, quand une douzaine d'iguanes verts ont été vus flottant sur un tapis d'arbres déracinés en direction d’une île des Caraïbes jusqu’alors non peuplées d’iguanes. À ce jour, les scientifiques estiment que plus de 1.200 espèces, ont réussi un évènement de rafting (plantes, invertébrés, insectes, reptiles, amphibiens et mammifères). Des espèces continuent de coloniser des territoires en se déplaçant sur des radeaux. Des iguanes ont atteint certaines îles des Caraïbes par ce moyen à la fin du XXème siècle. Lea Maimone Ce qui était autrefois un phénomène rare se passe maintenant beaucoup plus fréquemment. La revue Earth y consacre un long sujet et relève que les activités humaines ont radicalement changé le type, la disponibilité et la longévité des radeaux potentiels. «Le plus grand changement a été le développement des matières plastiques», souligne Martin Thiel, biologiste évolutionniste. Ces déchets de plastiques qui polluent les mers et les rivières durablement peuvent aussi servir de radeaux. L’impact et le rôle de ces débris d’origine humaine est encore inconnu. Ils pourraient favoriser la propagation de plus d'espèces envahissantes mais également permettre aux espèces menacées par le réchauffement climatique «d’embarquer» vers de nouveaux habitats. La multiplication des déchets plastiques sur les rivières (sur la photo une rivière au Brésil) et les océans pourrait conduire à la propagation de plus d'espèces envahissantes. Victor R. Caivano/AP/SIPA On observe ainsi en Arctique le développement d’une flore qu’on ne trouvait autrefois que bien plus au sud. «Le changement climatique peut ouvrir des voies nouvelles de dispersion dans certains endroits et les fermer dans d'autres. Nous entrons dans une nouvelle ère et nous ne savons pas encore ce que l'avenir nous réserve » conclut Martin Thiel. Il est probable que certains singes africains ont aussi atteint le "Nouveau Monde" à bord de radeaux. Raimond Spekking Un tel radeau, portant un reptile, apparaît notamment dans le film Océans. DR SCIENCES ET AVENIR 28/2/2013
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Le Japon chasse à la baleine, CBI, Sea Shepherd, CIJ ...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les baleines
Interview de Lamya Essemlali, la présidente de Sea Shepherd France, et reportage en images sur les actions de Sea Shepherd Conservation Society en Antarctique, au Costa Rica... Précision : Contrairement au commentaire du narrateur, Paul Watson NE FAIT PAS l'objet d'un mandat d'arrêt international. Seuls le Japon et le Costa Rica ont lancé un mandat d'arrêt, ce qui signifie que les autres pays n'ont AUCUNE obligation de l'arrêter, seulement de signaler sa présence sur leur territoire. Arrêter Paul Watson ou le laisser libre reste donc à la discrétion de chaque état..[/b] . Commentaires de Paul Watson, quelques jours avant le départ du Sun Laurel, le tanker Sud-Coréen devant ravitailler la flotte japonaise concernant justement un avitaillement rendu difficile à cause de la météo : Le temps joue pour nous, pour les baleines. Chaque jour qui passe sans chasse est une victoire. Dans quelques semaines, le froid rendra impossible toute activité humaine au large de l'antarctique. Bientôt la porte de l'océan austral se refermera pour nous tous. Message accompagné d'une sublime photo ! Crédit photo :Sander Klaassen (je l'ai agrandie). SEA SHEPHERD 26/2/2013 - SEA SHEPHERD 21/2/2013 -
Le Japon chasse à la baleine, CBI, Sea Shepherd, CIJ ...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les baleines
[...]La contestation dans les rangs du Sun Laurel avait commencé la veille, alors que les bateaux de Sea Shepherd avaient bloqué une tentative de ravitaillement en carburant du Nisshin Maru qui s’était retourné deux fois contre le Steve Irwin, la seconde fois plus près que la première. [...]Mais le grand renversement de situation, ce fut lorsque le Sun Laurel fut éperonné quatre fois par le monstrueux abattoir flottant japonais de 8000 tonnes, causant des dommages significatifs au bossoir de leur principal canot de sauvetage et à la grue servant à lancer les canots secondaires, les rendant inopérants et inutilisables en situation d’urgence. Ce qui signifie que, pendant les 30 jours que va durer leur voyage de retour en Corée du Sud, ils n’auront aucun équipement de sauvetage au cas où ils devraient abandonner le navire. Ce fut la goutte qui fait déborder le vase. L’équipage du Sun Laurel fit savoir à Sea Shepherd qu’il ne soutenait pas les baleiniers. [...] Pendant la collision, l’un des marins philippins du Sun Laurel a lancé une bouteille à un membre d’équipage Sea Shepherd à bord du Bob Barker. Ce message disait : «Au Bateau de recherche, s’il vous plaît : May Day, SOS, personne de l’équipage ne savait rien de ce voyage en Antarctique. Et personne de l’équipage ne veut approvisionner ces pêcheurs. Nous ne pouvons pas utiliser le téléphone donc nous ne pouvons pas parler à l’OMI. S’il vous plaît agissez dès que possible. Merci » Ils avaient ajouté une note portant un ordre de leur capitaine, disant qu’il était interdit à l’équipage d’utiliser le téléphone entre le 20 janvier et le 28 février. L’équipage ne savait pas qu'il allait en Antarctique, et ils étaient complètement coupés du monde. Ils ne pouvaient informer ni l’OMI, ni leurs familles, de leur situation. Des membres d’équipage du Bob Barker ont lancé six t-shirts d’équipiers Sea Shepherd aux marins du Sun Laurel, et ils ont applaudi quand l’équipage philippin les a enfilés. Le capitaine Peter Hammarstedt a envoyé un message radio au capitaine du Sun Laurel pour lui proposer de lui donner un canot de sauvetage en remplacement de celui qui avait été mis en pièces par le Nisshin Maru. Le capitaine du pétrolier a répondu qu’il arriverait à se débrouiller, mais qu’il appréciait la proposition. Quelques heures après l’incident, le Sun Laurel a mis le cap vers le nord et s’est éloigné de la flotte baleinière. L’ICR a annoncé que les opérations de ravitaillement étaient suspendues. Le Sun Laurel a mis le cap vers le nord escorté par le Sam Simon, prêt à porter secours au navire en cas de situation de détresse. Leur compagnie leur demandera peut-être de s’arrêter au nord du soixantième parallèle pour tenter à nouveau un ravitaillement, mais c’est peu probable, car le Nisshin Maru ne les a pas suivis. [...]Sans le pétrolier, le Nisshin Maru a un problème : sans carburant, il ne peut pas rester dans l’Océan Austral pour tuer des baleines, et son ravitailleur est en train de rentrer chez lui. Alors qu’il reste moins de trois semaines à la saison de la chasse à la baleine, sa seule option est d’aller se ravitailler en Indonésie et, le temps d’y arriver, il sera trop tard pour revenir. Entre-temps, nous souhaitons un bon voyage de retour à nos nouveaux amis du Sun Laurel, et nous espérons qu’ils pourront appeler leurs familles et se réconforter après que le Nisshin Maru a mis leurs vies en danger dans un lieu parmi les plus hostiles de la planète. [...]Le message remis par l’équipage est une indication que leur capitaine, les armateurs, et les agents de recrutement qui ont travaillé pour le Sun Laurel agissent en violation directe de la Convention du Travail Maritime (CTM, 2006). La CTM, élaborée par l’Organisation Internationale du Travail, est une émanation de l’ONU qui prévoit les droits des marins pour des conditions de travail décentes. Elle a été destinée à devenir un instrument global de la réglementation internationale pour un transport maritime de qualité, en complément des conventions principales de l’Organisation Maritime Internationale (OMI). Nous allons rapporter cette violation de la convention CTM aux autorités maritimes du Panama. Ce sera notre deuxième rapport – le premier était au sujet de l’incident de la pollution au pétrole du 17 février. Suite à la décision du Sun Laurel de quitter l’Océan Austral, l’équipage peut se targuer d’avoir joué un rôle clé pour sauver les vies de centaines de baleines. Ils détenaient la clé de la poursuite des opérations du Nisshin Maru dans l’Océan Austral, et en laissant les baleiniers derrière eux, ils ont contribué efficacement à faire taire les harpons. CLIQUEZ ICI pour lire l'intégralité de l'article Un des messages envoyé dans une bouteille par un membre d'équipage du Sun-Laurel (Corée du Sud) - photo Sea Shepherd Australie/Glenn Lockitch SEA SHEPHERD 28/2/2013 -
Le Japon chasse à la baleine, CBI, Sea Shepherd, CIJ ...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les baleines
Le Japon vient d'envoyer un navire de guerre de 12.500 tonnes, avec à son bord 250 hommes d’équipage et 3 hélicoptères, en renfort de sa flotte baleinière pour contrer Sea Shepherd Conservation Society dans le sanctuaire baleinier de l’Antarctique. Aucune nation n’estime utile d’envoyer un navire militaire pour faire respecter le sanctuaire pourtant ratifié au niveau international. Le seul navire militaire qui aura fait le déplacement sera finalement celui envoyé par le Japon en renfort des braconniers. Voilà qui en dit long sur les priorités de nos gouvernements... À 14h00 heure locale, le Nisshin Maru, le navire-usine de la flotte baleinière, a une nouvelle fois tenté de se ravitailler en carburant auprès du Sun Laurel, son pétrolier. Il bénéficie désormais du soutien de taille d’un navire militaire de la marine japonaise, le Shirase, un brise glace de 134 mètres de longueur. Le Nisshin Maru a causé trois collisions aujourd'hui : deux avec le Bob Barker, le coinçant en sandwich contre le Sun Laurel à 14h48 et 15h16, et une avec le Sam Simon à 17h15. Le Bob Barker a essuyé d’importants dégâts. La salle des machines est désormais visible à travers une brèche. Le Sam Simon quant à lui affiche d’importantes éraflures et de coups sur la coque suite à l’éperonage. Le dôme de son satellite a ainsi été écrasé. Ce n'est pas tout ! Les trois navires-harpon Yushin Maru #1, #2 et #3 ont par la suite tenté de bloquer les hélices des navires de Sea Shepherd avec des cordages. Le Sam Simon, le Steve Irwin et le Bob Barker ont également vu leurs moteurs endommagés par les canons à eau à haute-pression du Nisshin Maru. Des grenades incapacitantes ont été lancées du navire-usine et ont explosé à l’avant du Sun Laurel (chargé en fioul lourd), laissant des marques bien visibles à l’avant du navire. Quelques minutes plus tard, le Sun Laurel a rangé sa grue. Sea Shepherd a donc réussi à bloquer pour la troisième fois le ravitaillement de la flotte baleinière japonaise qui sévit illégalement et impunément dans le sanctuaire antarctique. Nous maintiendrons nos navires en position et bloqueront aussi longtemps que possible le ravitaillement illégal de "l'étoile de la mort", l'abattoir flottant de la flotte baleinière: le Nisshin Maru. "Nous ferons les sacrifices nécessaires. Nous irons en prison. Nous risquerons nos navires et nos vies. Et les enfants qui ne sont pas encore nés nous jugerons tous." (Paul Watson). (Photo Sea Shepherd) ----->Comme semble le laisser entendre cet article, les pays ayant signé le moratoire destiné à protéger les baleines (les dernières pour plusieurs espèces), ont ratifié ce document mais en réalité ne font rien ou pas grand chose pour le faire respecter. !!! POURQUOI ? Seul un pays agissant en "braconnier des mers" dépêche un navire de guerre pour protéger ceux qui sont hors-la-loi ! C'est impensable... et pourtant c'est vrai !!! Il est anormal que ce soit une ONG, qualifiée de pirate lors d'un récent "pseudo rendu de justice", qui soit seule à s'opposer et faire face à la situation... Au vu des tentatives des bâteaux japonais d'endommager (selon la description des faits par Sea Shepherd), je n'irai pas jusqu'à dire de tenter de couler les bâteaux, comment ces gens seraient-ils qualifiés par le juge qui aurait dit (à l'encontre de l'ONG), je cite : Quand on percute des navires, qu'on lance des conteneurs d'acide, qu'on jette des cordes renforcées d'acier dans l'eau pour endommager hélices et gouvernail, qu'on envoie des bombes fumigènes (...), on est, sans le moindre doute, un pirate, a renchéri le juge ! SEA SHEPHERD 25/2/2013 -
Le Japon chasse à la baleine, CBI, Sea Shepherd, CIJ ...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les baleines
Lundi 11 février, Sea Shepherd avait organisé une conférence concernant l'appel interjeté à propos de la distance des 500m que Sea Shepherd doit maintenir par rapport aux bâteaux japonais pendant sa campagne de protection des baleines... Selon Sea Shepherd, cette action était une réponse à "à l’injonction, très, très douteuse, délivrée par la Cour d’appel des États-Unis" en faveur de l’ICR en décembre dernier. Elle a malheureusement été rejetée (voir message précédent). Cependant, Sea Shepherd compte bien présenter une nouvelle requête devant une autre cour dans l’espoir d’une décision en notre faveur. Au cours de cette conférence de presse, où sont intervenues de nombreuses personnalités, Robert F. Kennedy Jr, avocat spécialiste de l'environnement et Président de Waterkeeper Alliance, a prononcé un discours rendant hommage au rôle crucial de Sea Sheperd pour sa lutte pour le respect des lois de conservation en haute mer. CLIQUEZ ICI pour lire la totalité de l'article. Sea Shepherd 15/2/2013 -
La compagnie TEPCO a pris un poisson avec une concentration de césium radioactif nettement plus élevée que la limite permise par les autorités. Ce poisson se trouvait dans les eaux non loin de la centrale nucléaire sinistrée de Fukushima. Selon la compagnie d'électricité de Tokyo, qui gère la centrale Fukushima Dai-ichi, la truite avait une teneur en césium de 510 000 becquerels par kilogramme, la concentration la plus élevée jamais détectée dans un poisson. Cette teneur est 5 100 fois plus élevée que la limite de sûreté du gouvernement. TEPCO a pris ce poisson le 17 février dans un filet installé près de son propre port, à la centrale nucléaire. L'entreprise avait mis le filet une semaine plus tôt pour contenir la faune marine contaminée, après avoir découvert des niveaux élevés de césium dans des poissons et des fruits de mer pris dans le port. TEPCO dit qu'elle va accroître ses efforts pour contenir et détruire cette faune marine. ------>On dirait que certains s'étonnent de l'importante contamination de la faune marine à proximité immédiate de la centrale ! Je reste persuadée que cette faune mais aussi la flore marine est contaminée bien au-delà du périmètre de la centrale ! Tout comme reste persuadée que cette contamination, bien que délayée, doit aussi toucher les autres océans en raison des courants marins.... ! NHK 28/2/2013
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JAPON : Prévention, information, gestion des désastres
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Séisme et tsunami au Japon spécial 2011
Au Japon, une commission gouvernementale chargée d'améliorer le rôle de la radio en cas de désastres naturels, a tenu sa première réunion. Des représentants de la NHK, de diffuseurs privés, de gouvernements locaux et d'experts en diffusion ont participé à cette rencontre au ministère de la Gestion publique mercredi. Les diffuseurs ont parlé de leur expérience lors du grave séisme qui a touché le nord-est du Japon en mars 2011. Selon eux, la radiodiffusion a joué un rôle important pour fournir de l'information. Ils soulignent toutefois que les transmetteurs AM se trouvent dans des zones à faible altitude et sont vulnérables aux tsunamis et aux inondations. Les membres du comité discuteront de mesures pour protéger les transmetteurs radio en cas de désastres. Ils veulent aussi améliorer la qualité des signaux radio pour que les citoyens puissent bien les capter, quel que soit l'endroit où ils habitent. NHK 28/2/2013 -
Les vaches laitières françaises s'exportent plutôt bien !
BelleMuezza a posté un sujet dans ANIMAUX de la FERME
Philippe Huet est un homme chic et cravaté. Il détonne à côté des éleveurs qu'il côtoie quotidiennement. Son métier : vendre des vaches laitières françaises à l'étranger. [...]Au début des années 90, après la guerre du Golfe, "les Koweïtiens avaient besoin de reconstituer leur cheptel. Les Irakiens avaient tué toutes les vaches." C'est une source dans le pétrole qui l'a contacté : "On cherche 1 700 Prim'Holstein pour quatre clients." Philippe Huet y va. [...]En France, ils sont une poignée à proposer ce commerce particulier. L'Hexagone, qui a pourtant une diversité de races "exceptionnelle", a du mal à faire le poids face aux Hollandais ou aux Allemands malgré ses 20 millions de bovins. Pour convaincre, Philippe Huet insiste sur "la fibre" de l'éleveur français. Car pour lui, vendre des vaches, c'est aussi vendre un savoir-faire. [...]À 27 ans, ce grand brun monte à Paris et devient directeur export pour Sersia, premier exportateur français de génétique bovine et caprine. C'est là qu'il commence l'international. L'Espagne, la République tchèque, le Koweït, la Turquie et le Liban, "le contrat le plus intéressant de ma vie". Au début des années 2000, la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation) et l'Ifad (Fonds pour le développement de l'agriculture) font un appel d'offres. L'objectif : fournir mille vaches à mille éleveurs de la plaine de la Bekaa, frontalière de la Syrie, pour les encourager à troquer le pavot et le cannabis contre l'élevage laitier. Il décroche le contrat, malgré la vache folle. Le vendeur contacte alors les coopératives françaises avec lesquelles il a l'habitude de travailler, dans l'Ouest notamment. Et des dizaines d'éleveurs lui fournissent quelques bêtes chacun. Les vaches partent par bateau bétaillère du port de Sète -comme d'habitude- et arrivent sept jours plus tard à Beyrouth. Le transport de vaches ne s'improvise pas. Philippe Huet se souvient d'une livraison délicate de 750 bêtes en Sibérie par - 30°. Pour la Chine, que certains observent comme un marché juteux, il est plus réservé. C'est trop loin et envoyer cinq bêtes par avion coûte 4 500 euros. Aujourd'hui, à 50 ans, il travaille pour Fenvia, une entreprise d'export d'animaux et d'import de poissons. Sa dernière grosse prise ? Un contrat en Ukraine pour 2 000 vaches à un seul client qu'il a mis six ans à décrocher. "Le type veut faire une ferme moderne de 2.400 vaches", un projet gigantesque. (En France, les fermes moyennes ont moins de 100 vaches et le projet d'élevage de 1.000 vaches laitières près d'Abbeville (Somme) suscite une vive opposition). M. Huet, envoie donc 224 vaches tous les 40 jours par convoi de sept camions. Le Maroc aussi est un bon marché en ce moment avec le plan de développement agricole "Maroc vert" qui aide à l'achat de génisses. Les Prim'Holstein, Montbéliarde et même la Gasconne s'y vendent bien. Pour lui, "c'est un marché à vie". Ils n'ont pas l'eau suffisante pour nourrir vaches laitières et veaux à la fois. Et comme ils ont besoin de lait frais, ils réservent leurs fourrages aux vaches laitières. À Philippe et ses concurrents donc d'assurer régulièrement le renouvellement des cheptels en envoyant de jeunes vaches. Pour Philippe Huet, ce commerce ne rapporte "pas beaucoup", mais c'est "l'amour des vaches" qui prime, lui qui se dit être "leur porte-parole dans le monde". Philippe Huet vend des vaches laitières dans le monde entier. Fabrice Coffrini / AFP ----->Le titre de l'article est : Du Koweït à la Sibérie, pour l'amour des vaches ! Par rapport à la photo qui l'illustre, on pourrait toutefois le baptiser du nom d'une célèbre émission télévisée française : l'amour est dans le pré ! (lol). Cela dit, je pense qu'il est plus gratifiant pour soi de faire le commerce d'animaux vivants plutôt que de carcasses sans vie... Et puis c'est aussi intéressant que nos belles "Meuhh", pour lesquelles j'ai une affection particulière, se fassent connaître à l'étranger... Mais au fait, comment du jour au lendemain arrivent-elles à s'adapter à des langues étrangères ? (re lol)... Car nul doute qu'il doit y avoir du changement pour elles du fait de la langue mais aussi de la manière dont elles sont traitées... Ca l'article n'en parle pas et j'avoue que j'aimerais bien le savoir (sérieusement cette fois-ci). En effet, l'article ne dit pas si l'intéressé et ceux qui font ce commerce, s'enquièrent des conditions de vie de ces animaux exportés... LE POINT 28/2/2013 -
La Chine en guerre contre la pollution de l'eau
BelleMuezza a posté un sujet dans EAU - Milieu aquatique
Sur la route qui mène au village de Bulaocun, des dizaines de camions rouges défilent à toute vitesse, avec, dans leurs remorques, des tonnes de détritus couverts par de grandes bâches noires. "Circulez, il n'y a rien à voir. Si vous allez plus loin, je vais perdre mon travail !" peste un gardien lorsque l'on s'approche de la déchetterie, une fosse dans laquelle s'entassent, dit-on, des piles usagées, des vieux médicaments et même des cadavres de poulets. Ce "bourg" de 27 000 habitants était jusqu'à présent surtout connu pour ses sentiers de randonnées, ses restaurants de poisson et ses châtaigniers. Situé à une centaine de kilomètres au nord-est de la capitale, le village fait face au réservoir de Miyun, le plus grand lac artificiel de la région. Construit en 1958 peu après l'arrivée des communistes au pouvoir pour développer l'irrigation et la pisciculture, il approvisionne aujourd'hui 20 millions de Pékinois en eau potable. Mais, depuis quarante-huit heures, Bulaocun vit désormais sous étroite surveillance. À l'entrée du site, une voiture de police et plusieurs patrouilleurs, brassards aux bras, scrutent le moindre mouvement depuis que les autorités locales ont donné, dimanche 24 février au soir, l'ordre de déplacer les ordures vers un centre de tri approprié. "Nous avons mobilisé 40 chauffeurs. Tout sera terminé d'ici à demain", promet un officiel local en charge de la propagande. Voilà trois ans déjà que les déchets s'amoncellent là où il y avait autrefois une rivière, aujourd'hui à sec. En 2009, le gouvernement local avait prévu de la "draguer" - une technique permettant d'en nettoyer le fond -, mais le projet fut abandonné. Depuis, les habitants craignaient le pire : que les déchets ne pénètrent le sol et contaminent l'eau du réservoir. "Dans les villages autour du lac, les poubelles sont souvent jetées n'importe où", explique Guo, un chauffeur de taxi de 48 ans né à Miyun. La Chine fait face depuis longtemps à une crise de l'eau. Le problème est en partie démographique : le pays abrite 20 % de la population mondiale mais seulement 6 % des réserves en eau de la planète. Or, ses besoins industriels, énergétiques et alimentaires sont énormes. Les réserves en eau sont non seulement insuffisantes, mais aussi abîmées par trente années de développement à tout crin. Selon une estimation officielle récente, 90% des ressources souterraines en eau sont polluées à divers degrés. Dans la capitale, l'eau du robinet est chargée en nitrate et en métaux lourds, et les classes moyennes lui préfèrent de plus en plus l'eau minérale, livrée à domicile. Longtemps taboue, la pollution de l'or bleu est aujourd'hui très commentée par les médias chinois. Et notamment sur les réseaux sociaux. C'est ainsi grâce au journaliste Deng Fei qu'elle est revenue à la une de la presse ces jours-ci. Reporter pour Phoenix TV, une chaîne de télévision libérale basée à Hong Kong, Deng Fei a mené sur Sina Weibo, le Twitter chinois, une campagne de sensibilisation. Avec un sens parfait du timing. Juste avant les vacances du nouvel an chinois, ce journaliste avait invité les internautes - qui se préparaient alors à rentrer en famille pour les fêtes - à témoigner en postant des photos montrant la pollution de l'eau dans leurs provinces natales. Le succès fut immédiat : en quelques jours, des centaines de clichés ont inondé le réseau de micro-blogging. Depuis, le gouvernement central a multiplié les annonces. Le mécontentement généralisé contre l'épais brouillard jaunâtre qui a recouvert Pékin pendant 26 jours en janvier a joué comme un détonateur. Par un effet domino, la pollution de l'eau, pourtant moins visible que celle de l'air, a attiré l'attention. "Le pic de pollution enregistré à Pékin le mois dernier a tout déclenché. La Chine a pris conscience qu'elle ne pouvait plus offrir un cadre de vie agréable à ses citoyens", analyse Daphné Richet-Cooper, consultante basée à Pékin pour l'Union européenne et spécialiste des problématiques environnementales. L'agence Reuters a ainsi appris que la Chine avait décidé d'investir un record de 650 milliards d'euros d'ici à 2020 pour soutenir des projets hydrauliques dans les zones rurales et améliorer la qualité de l'eau. Soit près de 8 fois plus que le budget alloué entre 2005 et 2010 à ce même dossier - et presque autant que le plan de relance lancé en 2008 par Pékin contre la crise économique. De son côté, le ministère de l'Environnement a annoncé, jeudi 21 février, un plan d'action qui, pour la première fois, reconnaît les conséquences directes des polluants chimiques sur l'environnement et la santé. De façon inattendue, la Chine a également reconnu dans cette note d'intention l'existence des "villages du cancer", ces localités jusqu'à présent taboues où le taux de cancer, première cause de mortalité en Chine, est anormalement élevé. "Reconnaître le problème est la première étape, la condition nécessaire. Si on n'admet pas le problème, comment le résoudre ?" note Ma Jun, fondateur de l'Institut pour les affaires publiques et environnementales, une ONG basée à Pékin. carte des villages du "cancer" en Chine. Mais si ce plan d'action place 58 produits chimiques sous contrôle et prévoit le référencement des entreprises polluantes, selon la méthode du "name and shame" déjà utilisée par Ma Jun et les ONG internationales, il n'a cependant aucune force légale. "Par ailleurs, il a été émis par le ministère de l'Environnement, qui n'a pas le même poids politique que la Commission nationale pour la réforme et le développement", relève Daphné Richet-Cooper, en référence à ce super-ministère aux compétences très larges. Reste à voir maintenant comment les "parlementaires" chinois, qui doivent se retrouver mardi 5 mars à Pékin pour l'ouverture de la session annuelle de l'Assemblée populaire, s'empareront du débat. Le 27 mai 2012, pollution à l'algue verte à Qingdao, dans la province du Shandong. Quirky China News/Rex features/Sipa LE POINT 28/2/2013 -
L’ONG britannique Oxfam vient de publier un rapport dans lequel elle dénonce la politique environnementale de dix géants mondiaux de l’agroalimentaire dont Coca-Cola, Danone, Kellogg’s, Mars, Nestlé, Pepsico et Unilever. "La face cachée des marques", c'est le titre du rapport qu'a publié mardi l’ONG Oxfam et dans lequel elle dénonce la négligence dont font preuve dix géants mondiaux de l’agroalimentaire vis-à-vis des droits de leurs millions de fournisseurs dans les pays en développement et leur politique environnementale pour le moins inefficace. "Aucune de ces sociétés ne s’est dotée de politiques permettant de protéger les communautés locales contre les accaparements de terres et d’eau", indique ainsi le rapport relayé par l'AFP. Plus sérieux encore, ces sociétés "restent excessivement opaques concernant leurs chaînes d’approvisionnement agricoles" et "aucune ne s’est engagée publiquement à payer un prix décent aux agriculteurs ou à leur accorder des conditions commerciales plus justes". Ainsi, l’ONG a établi un classement des entreprises selon leurs politiques d’approvisionnement et l’impact que cela a sur les populations locales et l’environnement. En bas du classement figurent Associated British Foods (ABF 13 points sur 70), Kellogg’s et General Mills (16 points) puis viennent Mondelez et Danone (20), suivis de Mars (21), Pepsico (22) tandis que Coca-Cola (29), Unilever (34) et Nestlé (38) se partagent le podium. Pour obtenir ce classement, Oxfam s’est basée sur 7 critères : - la transparence, - les conditions des petits agriculteurs, - les droits des femmes, - les droits des travailleurs agricoles, - l’accès et la gestion du foncier et de l'eau, - les mesures d'atténuation - et l'adaptation au changement climatique. Jeremy Hobbs, directeur général d’Oxfam International, estime qu'"aucune des dix grandes sociétés du secteur agroalimentaire ne fait assez d’efforts pour rompre avec des pratiques leur permettant de tirer parti d’une main-d’œuvre et de terres bon marché pour réaliser des bénéfices colossaux et fabriquer des produits de grande consommation à un coût social et environnemental inacceptable". Par exemple, toutes achètent des matières premières (huile de palme, soja et sucre en tête) dont la production donne trop souvent lieu à des violations de droits fonciers. L’ONG aimerait au contraire amener ces groupes agroalimentaires à utiliser "leur puissance économique, sociale et politique suffisante pour améliorer profondément et durablement les conditions de vie de celles et ceux qui souffrent de la pauvreté et de la faim dans le monde". Pourtant, "certaines entreprises ont pris des engagements louables", note Romain Benicchio, porte-parole d'Oxfam à Genève. Mais même si Nestlé est la mieux classée de ces entreprises, aucun de ces groupes agroalimentaires n'obtient des résultats globaux satisfaisants. Oxfam appelle donc ces dix sociétés à "en faire beaucoup plus". Pour en savoir plus et retrouver le classement de chaque marque, rendez-vous sur le site d'Oxfam. MAXISCIENCES 28/2/2013
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PARIS - Plus d'un quart des femmes et 15% des hommes prennent régulièrement des compléments alimentaires sans conseil médical (environ dans la moitié des cas), et pas forcément à bon escient, selon une étude sur près de 80.000 adultes français. Magnésium d'abord, puis vitamines B6 et C, sont en tête des produits consommés par 15% d'hommes et 28% de femmes au moins 3 jours par semaine, selon cette étude conduite par Mathilde Touvier et sa doctorante Camille Pouchieu (Inserm/Cnam/Inra/Université Paris13) qui vient de paraître dans un bi-mensuel spécialisé, le British Journal of Nutrition. Ce travail porte sur un échantillon de 79.786 adultes français de 45 ans d'âge moyen (dont 3/4 de femmes) participant à l'étude NutriNet-Santé. Parmi eux, 17% fument et 33% sont des ex-fumeurs. Selon l'étude, la prise de compléments est plus élevée chez les femmes, les plus âgés, les divorcé(e)s, sans enfant, ayant un niveau d'étude et/ou une catégorie socio-professionnelle plus élevés. Principales raisons de cette consommation vécue comme un coup de pouce: lutter contre la fatigue ou rester en bonne santé. D'où une consommation accrue en automne et durant l'hiver. Les compléments - y compris des vitamines et des minéraux (fer, calcium, zinc) vendus comme médicaments - sont dans la majorité des cas (55%) prescrits ou conseillés par un médecin, tandis que 45% relèvent de l'automédication. 60% sont consommés régulièrement depuis plus d'un an, en moyenne 95 jours par an, sous forme de cures ou en permanence. Les consommateurs de compléments alimentaires, comparés aux non consommateurs, connaissent mieux les recommandations nutritionnelles du Programme National Nutrition Santé (PNNS), consomment plus d'aliments bio, et ont globalement une alimentation et un mode de vie plus sains (non-fumeurs, plus d'activité physique...), constate la chercheuse. En substance, ils pourraient peut-être économiser leur argent...et se passer de ces compléments. D'une façon générale, nous ne recommandons pas la prise de compléments, mais plutôt une alimentation variée conforme aux recommandations du PNNS, relève-t-elle. De leur côté, les fumeurs prennent moins de compléments alimentaires que les non-fumeurs (19% contre 25%), mais leur consommation reste importante et ils sont plus enclins à se passer d'avis médical (55% d'automédication), malgré des risques vis-à-vis du développement de certaines maladies comme le cancer. Pourtant, la prise de bêta-carotène (un précurseur de la vitamine A) peut par exemple contribuer à réveiller des tumeurs latentes chez les fumeurs, souligne Mathilde Touvier. Les compléments alimentaires peuvent en effet interférer de façon indésirable avec des médicaments, rappelle-t-elle en évoquant un travail récent qui a évalué en détail 1.491 interactions entre 213 compléments alimentaires et 509 médicaments. Les médicaments ayant pour cible le système nerveux central ou cardio-vasculaire sont ceux pour lesquels le plus d'interactions indésirables avec les compléments alimentaires ont été décrites. Le devenir des médicaments dans l'organisme peut ainsi être altéré, l'efficacité du traitement amoindri voire parfois au contraire majoré avec effet de surdose. On sait ainsi que des compléments alimentaires à base de produits naturels sont particulièrement contre-indiqués chez les patients atteints de cancers gynécologiques (gattilier, DHEA, trèfle rouge, luzerne, soja, igname sauvage), du sein (gattilier, DHEA, trèfle rouge, luzerne, soja, igname sauvage, cohosh noir), de cancer de la prostate (gattilier, DHEA, trèfle rouge, huile de lin) et de leucémies (échinacée). Certaines plantes (phyto-oestrogènes type soja et extrait de sauge et phyto-progestagènes type yam et gattilier) sont ainsi déconseillées pour les femmes qui ont eu un diagnostic de cancer du sein, précise-t-elle. ROMANDIE 27/2/2013
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Les éléphantes tuberculeuses du cirque Pinder obtiennent un sursis avant l’euthanasie
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actus / Infos Les Eléphants
PARIS - Les éléphantes du zoo de Lyon menacées d'euthanasie pour une suspicion de tuberculose ont obtenu mercredi un sursis auprès du Conseil d'Etat, à la grande satisfaction de leur propriétaire, le cirque Pinder, et des personnalités qui se sont mobilisées pour elles. La plus haute juridiction administrative française a suspendu l'arrêté préfectoral de décembre 2012 qui ordonnait l'abattage de Baby et Népal, 42 et 43 ans, hébergées depuis 1999 au zoo lyonnais de la Tête-d'Or. Cette décision interdit l'abattage des deux pachydermes, jusqu'à ce que le tribunal administratif de Lyon décide, au terme d'une instruction approfondie du dossier, si cette mesure est légale ou non. Elle permet de mettre un terme à la chasse aux éléphants entreprise par le préfet et fait sortir Baby et Népal du couloir de la mort, s'est félicité dans un communiqué le patron du cirque Pinder, Gilbert Edelstein. Le Conseil d'Etat a estimé qu'il existait des doutes sérieux sur la légalité des mesures prescrivant l'abattage des deux animaux. Il n'a, à ses yeux, pas été démontré que d'autres mesures ne seraient pas efficaces pour protéger la santé publique. Compte tenu de l'ancienneté et du caractère peu probant des tests réalisés auparavant sur les éléphants, de la possibilité technique d'effectuer des examens complémentaires (....), il existe, à ce stade de la procédure, un doute sérieux quant au caractère proportionné du choix de la mesure d'abattage, écrit-il dans sa décision. Le Conseil évoque la possibilité technique d'effectuer des examens complémentaires, l'efficacité des autres mesures prises, qui peuvent être maintenues ou renforcées et l'intérêt qui s'attache à la préservation (...) d'une espèce rare et protégée. Il relève aussi que le cirque n'a pas pu faire valoir ses arguments aux autorités avant qu'elles décident l'abattage des animaux. Il a ainsi suivi les recommandations du rapporteur public, faites à l'audience du 20 février. Les ennuis pour Baby et Népal ont commencé en août 2012 quand est morte leur voisine d'enclos à la Tête-d'Or, Java, 67 ans. Java était alors la plus vieille éléphante en captivité en Europe. Les tests pratiqués à sa mort ont montré qu'elle était atteinte de tuberculose. Or, de précédents examens sanguins réalisés en septembre 2010 sur Baby et Népal avaient déjà conclu à leur possible exposition à cette maladie et conduit les responsables du zoo à les éloigner du public, en raison du risque de contamination. L'arrêté d'abattage pris par le préfet du Rhône au nom des risques pour la santé publique avait suscité l'émotion des amoureux des animaux, des associations de défense et de nombreuses personnalités. On na pas le droit moral de faire abattre des animaux par principe de précaution, cest ignoble, a réaffirmé mercredi Brigitte Bardot, exprimant dans un communiqué son soulagement après la décision du Conseil d'Etat. L'urgence maintenant est de commencer les tests sur ces éléphantes, a estimé la présidente de la fondation Bardot, qui s'est engagée à les financer. L'avocat du cirque Pinder, Me François Molinié, s'est déclaré très satisfait. La procédure au fond maintenant va se dérouler normalement devant le tribunal administratif de Lyon, et il appartiendra au préfet, s'il le considère justifié, de faire réaliser de manière contradictoire des tests sur les deux éléphantes pour voir si elles sont atteintes de tuberculose, a expliqué Me Molinié à l'AFP. Car personne ne le sait. ROMANDIE 27/2/2013 -
FUKUSHIMA / Japon : Préventions, mesures, ce qui aurait pu ou dû être fait
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Fukushima / Japon : les centrales
Au Japon, l'organisme qui réglemente l'industrie nucléaire émet de nouvelles normes pour l'évacuation de résidents, en cas d'accident à une centrale nucléaire. L'Autorité japonaise de régulation du nucléaire a réévalué les normes en cas de désastre, émises en octobre de l'an dernier. Elle a décidé de promulguer des normes supplémentaires, entre autres que des tablettes d'iode soient distribuées à toutes les résidences situées à cinq kilomètres ou moins d'une centrale nucléaire. L'iode empêche la glande thyroïde d'absorber les substances radioactives. De plus, les résidents vivant dans cette zone devront être évacués avant que des substances radioactives ne soient émises dans l'environnement. Enfin, dans la zone située entre 5 et 30 kilomètres de la centrale, les résidents devront quitter les lieux si les radiations atteignent un niveau de 500 microsieverts par heure. NHK WORLD 27/2/2013 -
Pêche illicite: Interpol lance un plan de lutte dans le monde
BelleMuezza a posté un sujet dans Le Monde Aquatique
Interpol a lancé mardi un vaste plan de lutte contre la pêche illicite sur tous les océans du monde et sur la criminalité qui y est liée. Cette pratique concerne jusqu'à 20% des poissons capturés dans le monde, voire 40% comme en Afrique subsaharienne. La pêche illégale entraîne des pertes financières pour l'économie mondiale qui peuvent s'élever jusqu'à 23,5 milliards de dollars par an (21,84 milliards de francs), selon des études citées par l'ONG Pew Charitable Trust. Elle peut rapporter à ses auteurs entre 10 à 23 milliards de dollars, d'après la Commission Océan mondial. Outre les atteintes aux réserves halieutiques et à la biodiversité, elle peut également se révéler destructrice pour certaines communautés de pêcheurs artisanaux, notamment dans les pays en développement. Les pratiques illégales peuvent aller de la non-déclaration des captures, à l'utilisation d'engins de pêche interdits, en passant par la surpêche ou la pêche sans autorisation. Et certains n'hésitent pas à utiliser des moyens extrêmes comme peindre un nouveau nom pour leur bateau en pleine mer, afin qu'il ne soit pas détecté par les autorités. Un projet appelé Scale vise à faire reconnaître la pêche illicite comme crime transnational, passible de poursuites par les autorités locales et à instaurer une unité permanente de lutte contre cette forme de criminalité, dans le cadre du programme d'Interpol sur les atteintes à l'environnement. Cette cellule permettrait notamment de fournir aux 190 pays membres d'Interpol des indications sur les infractions, de rassembler et partager les informations s'y rapportant et de coordonner la répression. ROMANDIE 26/2/2013 -
Le Japon chasse à la baleine, CBI, Sea Shepherd, CIJ ...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les baleines
LOS ANGELES - Une cour d'appel américaine a estimé que les militants de l'association écologiste Sea Shepherd étaient des pirates, laissant ainsi la voie ouverte aux baleiniers japonais pour poursuivre leurs actions en justice contre eux. Il n'est pas nécessaire d'avoir une jambe de bois ou un bandeau sur l'oeil pour être un pirate, a lancé le juge Alex Kozinski, en rejetant lundi le jugement d'une juridiction inférieure affirmant le contraire et s'opposant aux attaques en justice des baleiniers japonais contre l'ONG. Quand on percute des navires, qu'on lance des conteneurs d'acide, qu'on jette des cordes renforcées d'acier dans l'eau pour endommager hélices et gouvernail, qu'on envoie des bombes fumigènes (...), on est, sans le moindre doute, un pirate, a renchéri le juge. Et cela est vrai quels que soient les bons sentiments que l'on croit défendre dans sa cause, a-t-il martelé en prononçant son jugement, qui fait référence à Paul Watson, fondateur de Sea Shepherd, comme un personnage excentrique. L'organisation américaine Sea Shepherd perturbe chaque année les expéditions japonaises de chasse à la baleine dans l'océan Austral. L'Institut japonais de recherche sur les cétacés et d'autres ont entamé des actions en justice aux Etats-Unis pour l'empêcher de mener ses actions militantes en haute mer. Dans son jugement de lundi, la cour d'appel a autorisé l'Institut à poursuivre ses actions en justice, estimant que les plaintifs sont des chercheurs japonais qui chassent la baleine dans une zone réglementée par une convention internationale que les Etats-Unis et le Japon ont signée. Le Japon tue des baleines en vertu d'une tolérance de la Commission baleinière internationale (CBI) pour la chasse à des fins de recherche, bien que la chair des animaux finisse sur les étals nippon. L'organisme international proscrit toute pêche commerciale. La Cour suprême des Etats-Unis a récemment rejeté la demande de Sea Shepherd d'annuler la décision d'un tribunal américain lui ordonnant de se tenir à plus de 500 yards (457 mètres) de distance des baleiniers. ROMANDIE 27/2/2013 -
Le Japon chasse à la baleine, CBI, Sea Shepherd, CIJ ...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les baleines
TOKYO - Le Japon n'entend pas arrêter la chasse à la baleine, une activité qui fait partie de notre culture, a indiqué mardi à l'AFP le ministre de l'Agriculture et des pêches, alors que plusieurs incidents ont opposé ces derniers jours pêcheurs nippons et défenseurs des cétacés. C'est une culture, et une longue tradition historique. Le Japon est une île, alors prendre de bonnes protéines de l'océan est important pour l'alimentation. C'est très important pour la sécurité alimentaire, a déclaré Yoshimasa Hayashi lors d'un entretien. Quand on lui demande directement si le Japon pourrait envisager d'arrêter à terme cette pêche décriée par de très nombreux pays, Yoshimasa Hayashi répond: je ne le pense pas. Je suis de Shimonoseki, rappelle-t-il en évoquant cette ville portuaire de l'ouest du pays d'où partent de nombreux navires japonais pour la campagne baleinière annuelle en Antarctique. Nous n'avons jamais dit que tout le monde devait manger de la baleine. En tout cas pourquoi ne pas au moins être d'accord sur nos désaccords ? Nous avons cette culture et vous ne l'avez pas, a plaidé le ministre. Pour M. Hayashi les critiques internationales contre le Japon sont des attaques culturelles, des préjugés sur la culture japonaise. Dans certains pays, plaide-t-il, on mange du chien, en Corée par exemple, en Australie on mange du kangourou. Nous, on ne mange pas ces animaux, mais on ne leur demande pas pour autant d'arrêter de le faire parce que nous comprenons que cela fait partie de leur culture. Alors je dis: s'il vous plaît comprenez la nôtre. Concernant la Commission baleinière internationale (CBI), la position du Japon n'avait jamais varié, c'est pourquoi je ne pense pas que le Japon mette fin à la chasse à la baleine, a-t-il poursuivi. Les baleiniers japonais et les bateaux de l'association écologiste Sea Shepherd se sont à nouveau accrochés lundi en Antarctique, chaque partie accusant l'autre d'être l'agresseur. Le Japon chasse la baleine en vertu d'une tolérance de la Commission baleinière internationale (CBI) pour la chasse à des fins de recherche, bien que la chair des animaux finisse sur les étals. L'organisme international proscrit toute pêche commerciale. Le ministre australien de l'Environnement, Tony Burke, a ironisé mardi quant aux motivations scientifiques alléguées par Tokyo dont l'Australie accuse parfois les navires de s'aventurer dans ses eaux territoriales, ou toute prise de cétacé est interdite. "Je ne vois pas ce qu'il y a de scientifique à harponner une baleine, la découper en morceaux et la mettre dans une assiette", a dit Tony Burke, rappelant que Canberra ferait valoir ses arguments devant la Cour internationale de Justice (CIJ) de La Haye, saisie en 2010. La Norvège et l'Islande sont les deux seuls pays au monde à pratiquer une chasse commerciale au petit rorqual (ou baleine de Minke), en dépit d'un moratoire international entré en vigueur en 1986 mais auquel les deux pays ne s'estiment pas liés, ayant émis des réserves officielles à l'égard du texte. ROMANDIE 26/2/2013 -
La menace d'une explosion d'hydrogène dans les centrales atomiques suisses en cas de séisme d'intensité majeure ne devient concrète qu'après trois jours. D'après les analyses mandatées par l'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN), ce délai permet d'éviter la catastrophe. Durant trois jours au minimum, la centrale concernée reste sûre sans l'aide de moyens de secours externes, a indiqué mardi l'IFSN sur son site Internet. Pour l'évaluation du déroulement de l'accident, l'autorité fédérale de surveillance a supposé un séisme de grande intensité, comme il en survient un tous les 10'000 ans. Une explosion d'hydrogène peut survenir si les piscines d'assemblages combustibles d'une centrale ne sont plus recouvertes d'eau. Les quantités de ce gaz sont trop faibles durant les trois premiers jours suivant un séisme d'intensité majeure pour produire un mélange inflammable dans l'atmosphère du bassin. Durant ce laps de temps, des mesures de gestion d'accident doivent être entreprises. Elles sont censées remettre en fonction le refroidissement des piscines pour empêcher une possible explosion. Cependant, "des mesures préventives efficaces sont aussi réalisables avec un effort proportionné" au niveau des piscines, rappelle Ralph Schulz, chef du domaine spécialisé "analyses de sécurité" de l'IFSN. L'autorité de surveillance a déjà ordonné des rééquipements pour améliorer l'alimentation et l'instrumentation des bassins. Après la catastrophe de Fukushima, elle a contraint les exploitants de centrales à évaluer la protection contre une combustion et une explosion rapide d'hydrogène dans le secteur des piscines d'assemblages combustibles. Les Ministères publics argoviens et soleurois ont par ailleurs ouvert des enquêtes pénales en lien avec les soupçons de surévaluation des bilans 2011 des centrales nucléaires de Leibstadt (AG) et Gösgen (SO). Greenpeace et l'Association trinationale de protection nucléaire accusent les deux centrales d'avoir surévalué leur bilan en 2011, pour éviter un redressement financier. ROMANDIE 26/2/2013
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CO2, taxe carbone... Photosynthèse... Gaz à effet de serre....
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
BRUXELLES - Une commission du Parlement européen s'est prononcée mardi en faveur du gel pendant un an de la taxe européenne controversée sur les émissions de CO2 pour les vols intercontinentaux, à destination ou au départ de l'UE, pour donner une chance à des négociations internationales d'aboutir. La commission environnement du Parlement, traditionnellement en pointe dans la lutte contre le réchauffement climatique, soutient ainsi la proposition lancée par la Commission européenne en novembre dernier de geler cette taxe à laquelle s'opposent les compagnies aériennes non européennes, notamment américaines et chinoises. Les Européens cherchent à arracher un accord international et souhaitent que la prochaine assemblée générale de l'Organisation de l'aviation civile (OACI), qui se tiendra en septembre 2013, puisse être l'occasion de progresser sur ce sujet. En votant en faveur d'un gel de la taxe par 50 voix contre zéro et 8 abstentions, la commission environnement a souligné que son vote était subordonné aux progrès de l'OACI. Le système continuera de s'appliquer aux vols entre les aéroports européens, a précisé la commission. Le vote d'aujourd'hui envoie un signal clair: l'Union européenne souhaite une solution internationale. Les pays tiers n'ont plus d'excuse pour ne pas s'engager. Ces derniers ont donné l'impression que c'est l'Union européenne qui met des bâtons dans les roues, mais nous verrons si leurs engagements seront assez forts, a déclaré le rapporteur du Parlement, le conservateur allemand Peter Liese, en rappelant notamment les promesses du président américain Barack Obama de lutter contre le réchauffement climatique. La proposition de la commission, qui doit encore être approuvée par l'ensemble du Parlement en avril, exempterait de manière temporaire les compagnies aériennes de l'obligation, imposée par le système d'échange de quotas d'émission, de déclarer les émissions de carbone pour les vols entre les aéroports de l'UE et les pays tiers. Des sanctions ne seraient pas imposées en l'absence de déclaration. Dans leurs amendements, les députés déclarent que l'exception pour les vols intercontinentaux devrait s'appliquer pour une durée maximale d'un an, qui pourrait être prolongée seulement si l'OACI progresse de manière claire et suffisante. Dans l'intervalle, l'OACI devrait chercher à conclure un système mondial avec un calendrier réaliste pour son application, ajoutent-ils. La taxe carbone européenne, entrée en vigueur le 1er janvier 2012, oblige les compagnies aériennes opérant dans l'Union européenne, quelle que soit leur nationalité, à acheter l'équivalent de 15% de leurs émissions de CO2, soit 32 millions de tonnes, pour lutter contre le réchauffement climatique. Mais, jusqu'à présent, seules les compagnies aériennes européennes se sont soumises à cette obligation. La tonne de CO2 s'achète sur le marché du système d'échange européen (ETS). Son prix se négocie actuellement à moins de cinq euros la tonne, nettement trop bas pour financer les investissements pour lutter contre le réchauffement climatique. La Commission a proposé récemment de geler la mise aux enchères de certains quotas d'émission de CO2 afin de relever le prix du carbone. ROMANDIE 26/2/2013 -
Quand notre ami le chat vieillit
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Généralités sur les chats
Lorsque le moment est venu de prendre la décision d'euthanasier notre compagnon, on peut, sans se tromper, dire que c'est sans doute la plus grave décision qui s'impose à nous. Et, ce quel que soit le nombre de fois que l'on ait dû l'affronter... Pour vous aider, votre vétérinaire est bien placé pour vous conseiller et vos amis pour vous soutenir... Mais personne ne peut et ne prendra cette décision à votre place ! Lorsqu'on vit avec un animal âgé ou en phase terminale de sa maladie, chaque jour, chaque instant qui passe, vous le regardez en vous disant : "EST-CE LE MOMENT ?"... Personne n'est mieux placé que vous pour répondre à cette question difficile, peut-être la plus difficile... Vous seul(e) savez, connaissant bien votre petit protégé, quand "c'est le moment". Bien sûr, on vous donnera des conseils... Mais au bout du compte vous seul(e) avez la responsabilité de prendre la décision finale... - Certaines personnes n'attendent pas que l'inconfort de son animal se transforme en douleurs et optent pour l'euthanasie assez rapidement (c'est le cas de ma mère). - D'autres se fondent sur son appétit (c'est un des critères souvent donné par le vétérinaire) : si un animal âgé ou malade ne souhaite plus s'alimenter, ils se disent qu'il n'a plus goût à la vie... - D'autres, encore, attendent jusqu'à ce qu'ils soient certains que la fin est proche (cela a été mon cas pour Océane). Tant qu'elle jouait, mangeait et buvait normalement la pensée de l'euthanasie ne m'a jamais effleurée. Toutefois, son état s'est dégradé d'un seul coup en à peine plus de 48h. Et le jour où j'ai pris la décision, j'ai vu dans son regard qu'elle était au bout du rouleau... Emotionellement, je n'étais pas apte à faire la démarche seule, aussi ma fille et mon petit-fils m'ont accompagnée. Ensemble nous l'avons emmenée pour une dernière fois chez son vétérinaire préféré... Ce fut dur, très dur et son absence me pèse toujours... Mais je sais que j'ai fait ce qu'il fallait : elle est partie entourée d'amour après une vie bien remplie et j'espère avoir été la hauteur durant toutes ces années de bonheur qu'elle m'a données. Cela dit, chacune des lignes de conduite décrites est valable pour un chat et un maître à un moment donné (l'instant "T"). Il appartient à chacun d'entre-nous de faire pour "le mieux", et laisser le temps adoucir notre peine... Paradoxalement, les incroyables progrès de la médecine vétérinaire ces derniers années, notamment dans celle des chats qui ont été longtemps les "parents" pauvres dans ce domaine, tend à rendre encore plus difficile de prendre la décision "finale". En effet, il y a quelques années seulement, tout ce que l'on pouvait faire pour un animal gravement malade était d'assurer son confort jusqu'à ce que la vie lui devienne impossible. Aujourd'hui, pratiquement toutes les techniques de la médecine humaine -de la chimiothérapie aux spacemakers- sont disponibles pour nos animaux. Si les moyens financiers sont au rendez-vous (car cela coûte somme toute très cher dans certains cas) et si l'on a conscience que ces progrès vont améliorer -et non pas uniquement prolonger- la vie de son compagnon, alors pas d'hésitations. Toutefois, il ne faut pas se laisser influencer par un sentiment de culpabilité et s'efforcer de rester réaliste... Ce qui est bien difficile quand même surtout quand un fort lien d'amitié et de tendresse nous lient à ce petit être... Dans la circonstance, il ne faut pas non plus pousser la thérapie au-delà du supportable pour son compagnon de toujours. Trop de personnes, influencées par le progrès ou un vétérinaire peu scrupuleux (plus intéressé par la manne financière que l'intérêt de l'animal -c'est rare mais j'ai lu quelques histoires horribles à ce propos), tentent l'impossible pour prolonger la vie de l'animal au détriment de son bien-être. En croyant bien faire, en voulant tenter l'impossible en dépit d'une fin inévitable, votre ami de toujours souffrira en silence (un chat est discret par nature) peut-être durant des jours, des semaines, des mois... Mais il souffrira inutilement. Parfois je me demande si, en pareil cas, nous n'agissons pas par pur égoïsme, la peur de perdre un être cher au détriment de son confort à lui. J'avoue que cette idée de tenter une dernière chance, une opportunité m'ayant été présentée, pour "prolonger" la vie d'Océane m'a un instant attirée... Mais à quoi bon lui prolonger la vie, si elle devait souffrir quand même... La raison et la grande affection (une tendresse réciproque) que j'avais pour elle l'ont heureusement emporté ! L'euthanasie constitue un acte de bienveillance envers un être qui nous est cher et qui constitue une décision qui nous coûte énormément. C'est un ultime acte d'amour, ni plus ni moins ! On le sait, nous le savons... Mais c'est une décision déchirante pour beaucoup d'entre-nous. Source : inspiré par le livre Un chat pour les nuls.