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La police néerlandaise enquête sur le vol de 12 singes exotiques
BelleMuezza a posté un sujet dans Alertes
LA HAYE, 14 mars 2013 (AFP) - La police néerlandaise a lancé jeudi une enquête sur le vol de douze singes d'espèces exotiques de petite taille, des ouistitis et des tamarins, dont l'enclos de leur zoo a été forcé dans la nuit de mercredi à jeudi, a-t-on appris de sources concordantes. Le vol a été découvert lorsqu'un employé du Wissel Dierenpark a constaté qu'une porte en bois menant à l'enclos des singes avaient été forcée, a expliqué à l'AFP Bernou Wagenaar, porte-parole du zoo de Epe, dans le centre des Pays-Bas. "Certains de nos singes les plus rares ont été volés", a ajouté la même source, précisant que six ouistitis argentés, trois ouistitis pygmées, un couple de tamarins lions dorés et un tamarin à crête blanche ont été volés. Les deux espèces de tamarin sont considérées comme des espèces menacées et sont à ce titre reprises dans la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore menacées d'extinction (CITES), ce qui signifie que faire commerce de ces deux espèces est interdit, selon Mme Wagenaar. "Il est clair que les voleurs visaient spécifiquement ces singes-là", a pour sa part déclaré à l'AFP Liesbeth Oelen, porte-parole de la police locale. Le zoo est extrêmement inquiet, selon Mme Wagenaar, car les petits singes volés sont habitués à un climat tropical et n'ont peut-être pas été en mesure de supporter le froid de la nuit néerlandaise (la température est descendue jusqu'à 3°C sous zéro jeudi matin à Epe, selon les médias locaux). Les singes ont en outre un régime alimentaire très spécifique, un mélange de fruits, d'insectes et un complément vitaminé, a précisé Mme Wagenaar, selon laquelle le zoo n'est pas en mesure financièrement de promettre une récompense à quiconque lui rapportera les singes. 30 MILLIONS D'AMIS 14/3/2013 -
NICE - Jusque-là propriété de l'Etat, la basse-vallée du Var, qui coule à l'ouest de Nice, est officiellement passée sous gestion du conseil général des Alpes-Maritimes, dans le cadre de la loi sur la décentralisation de 2004, ont annoncé les autorités locales vendredi. Ce transfert de compétence et de propriété va permettre une gestion de proximité, beaucoup plus réactive, qui s'inscrit dans la continuité de l'action du conseil général en maîtrise d'ouvrage pour réaliser les travaux de prévention des inondations nécessaires, a expliqué à l'AFP Eric Ciotti, président du conseil général. Le but étant avant tout, sur les 21 kms de fleuve désormais gérés par la collectivité locale, de sécuriser les populations et les activités économiques dans ce secteur, a-t-il ajouté. Quelque 110.000 personnes habitent dans la plaine du Var, où est en train de s'implanter l'opération d'intérêt national Eco-Vallée, mêlant quartier d'affaires, technopole urbaine, éco-campus, quartiers d'habitation et plateforme agroalimentaire et horticole. En 2009, un plan d'action prévention inondations (Papi), financé notamment par le conseil général, avait permis de réaliser 23 millions d'euros de travaux et notamment une grande digue protégeant le centre administratif de Nice, qui avait été inondé par les crues exceptionnelles de 1994. L'Etat s'est accordé avec la collectivité locale sur le financement d'un 2e Papi, d'un montant total de 66 millions d'euros, a souligné l'élu UMP. Un tiers devrait être pris en charge par l'Etat. Jean-Raymond Vinciguerra, conseiller général écologiste (opposition) interrogé par l'AFP, a cependant déploré que la métropole Nice Côte d'Azur, notamment, ne prenne pas sa part de responsabilité dans la gestion du fleuve et de ses risques. Eric Ciotti a par ailleurs annoncé vendredi qu'un parc naturel départemental serait installé dans la plaine du Var, sur tout le lit du fleuve, à l'horizon 2014. Quelque 180 espèces d'oiseaux ont été recensés dans cette zone classée Natura 2000. ----->Voilà un article qui m'interpelle... ? Comme si l'Etat n'était pas capable de gérer lui-même les risques d'innondations... Bien sûr actuellement c'est le cas, à cause d'une baisse drastique des finances... Mais en 2004? ROMANDIE 15/3/2013
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Actualités, informations RHINOCEROS
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Actus - Infos sur les Rhinocéros
Le ministère sud-africain de l'Environnement a annoncé que 158 rhinocéros avaient été tués par des braconniers dans le pays depuis le 1er janvier, soit plus de deux par jour. La progression du braconnage s'explique par la vente à prix d'or des cornes en Asie. Malgré le déploiement de l'armée, ce sont les rhinocéros du célèbre parc Kruger qui paient le plus lourd tribut. Pas moins de 116 bêtes ont été abattues en deux mois et demi, a indiqué le ministère jeudi. La corne des rhinocéros est très recherchées dans la médecine traditionnelle en Asie, en particulier au Vietnam. Elle est pourtant exclusivement composée de kératine, la même matière que les ongles humains. En dépit du renforcement des mesures de sécurité, les statistiques officielles montrent que 668 rhinocéros ont été tués par des braconniers en Afrique du Sud en 2012, contre 448 en 2011, 333 en 2010, 122 en 2009, 83 en 2008 et seulement 13 en 2007. La population de rhinocéros d'Afrique du Sud commencera à décliner vers 2016 si le rythme actuel du braconnage se poursuit, a prévenu récemment la ministre de l'Environnement Edna Molewa, en marge d'une réunion de la Convention sur le commerce international des espèces protégées (CITES) à Bangkok. La population de rhinocéros blancs, la plus nombreuse des sous-espèces locales en Afrique du Sud, est estimée par les autorités à un peu plus de 18'000 animaux. ROMANDIE 15/3/2013 -
JAPON : Contamination radioactive humaine
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans JAPON : Contamination radioactive humaine
WASHINGTON - Des militaires américains venus aider le Japon après l'accident de Fukushima en mars 2011 réclament devant la justice américaine 2 milliards de dollars à Tepco, l'exploitant de la centrale nucléaire, au motif que celle-ci leur a menti sur les risques encourus. Les neufs plaignants du départ, qui ont saisi en décembre un tribunal de Californie (ouest des Etats-Unis), sont désormais 26, et une centaine d'autres personnes pourraient se joindre à cette plainte, a rapporté jeudi un journal de l'armée américaine, Stars and Strips. Une nouvelle plainte a été déposée mardi devant un tribunal de Californie, au lendemain de la deuxième commémoration du séisme et du tsunami qui ont ravagé le Japon le 11 mars 2011, provoquant un accident nucléaire à la centrale de Fukushima. Parmi les plaignants figurent des Marines ou d'anciens Marines, ainsi que des marins qui opéraient dans la zone à l'époque, et qui se plaignent d'avoir contracté des maladies dues à leur exposition aux radiations (cancers, tumeurs, problèmes de tyroïde, hémorragies, maux de tête, difficulté à se concentrer...). Selon le journal, le Pentagone estime que les radiations auxquelles ces personnes ont été exposé ne posent pas de risque majeur pour leur santé. ROMANDIE 15/3/2013 -
Des milliers cadavres de porcs repêchés dans le fleuve de Shanghaï
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans ANIMAUX de la FERME
JIAXING (Chine) - Des milliers de cadavres de porcs déversés dans le fleuve de Shanghai sont venus cette semaine illustrer la face sombre de l'industrie agroalimentaire en Chine, où prime le rendement pour nourrir l'immense population. Les images de ces cochons de toutes tailles, flottant parmi les autres déchets de la rivière Huangpu, n'ont pas seulement déplu à la capitale économique chinoise. C'est bien tous les Chinois, pour lesquels le porc est viande reine, qui ont été choqués. Dans un pays où la population mange de plus en plus d'aliments carnés, le porc a représenté 64% de la production de viande l'an dernier. Les produits fabriqués à partir du cochon sont nettement plus abordables que ceux du boeuf ou du mouton. Vendredi, le décompte officiel était de plus de 7.500 porcelets et cochons adultes, certains pesant plus de 150 kg, collectés au fil de l'eau du Huangpu, une eau utilisée par un quart des 23 millions d'habitants pour boire, cuisiner ou se laver. La métropole a pointé du doigt la préfecture voisine de Jiaxing, en accusant des éleveurs, victimes d'une épidémie porcine non précisée, de s'être débarrassés de leurs bêtes en les jetant dans la rivière. Mais les responsables de Jiaxing ont pour l'instant largement botté en touche et des éleveurs interviewés par l'AFP dans le village de Zhulin, l'un des principaux centres de production de Jiaxing, crient haut et fort être complètement étrangers à l'affaire. Le gouvernement est très strict. Nous vaccinons nos porcs. S'ils sont malades, ils ne peuvent être vendus, assure Pan Juying, une éleveuse de 57 ans occupée à nourrir son cheptel d'herbe fraîchement coupée. Mais non loin de là, un porcelet, à la peau gonflée par le processus de décomposition, a été jeté au bord d'une route, elle-même à une centaine de mètres d'un cours d'eau. En plus d'une controverse sur la qualité de l'eau --jugée normale par les autorités malgré un scepticisme général--, le scandale soulève des inquiétudes sur d'éventuelles ventes de porcs décédés de la maladie en cause, repêchés ou non dans le fleuve. Les autorités ont d'ailleurs annoncé cette semaine la condamnation à la prison de 46 personnes, certaines écopant de plus de six ans de réclusion, coupables d'avoir découpé et vendu de la viande de porc provenant de plus d'un millier d'animaux malades. Ces faits se sont produits dans la province du Zhejiang, qui jouxte Shanghai. Egalement rencontré à Zhulin, Wang Wei, un vétérinaire d'un laboratoire produisant des médicaments destinés aux centres d'élevage, explique qu'un grand nombre de porcs sont morts de causes inconnues dans le Zhejiang, autour du Nouvel an chinois, fêté cette année en février. C'est forcément une grande ferme porcine qui est responsable des événements de Shanghai, pense-t-il. Ils sont incapables d'enrayer une épidémie de maladie infectieuse. La Chine est régulièrement confrontée à des scandales alimentaires. Le plus retentissant reste celui du lait contaminé à la mélamine qui, en 2008, avait provoqué la mort de six enfants et rendu malade 300.000 autres. Le mois dernier, le géant américain de la restauration rapide KFC a annoncé avoir éliminé plus de 1.000 élevages de son réseau de fournisseurs en Chine, après un scandale de poulets nourris aux antibiotiques qui a affecté ses ventes. Selon Mme Zhu Yi, professeur à l'Université agricole de Chine, les problèmes s'expliquent notamment par le grand nombre de petits agriculteurs, difficiles à surveiller. De fait, la piètre alimentation, les carences vétérinaires et les soucis de reproduction des cheptels sont plus répandus dans les petites fermes, les grandes exploitations respectant davantage le confort animal. La sécurité alimentaire est une question qui nécessite des efforts constants, dit Mme Zhu. Le modèle actuel d'élevage du bétail est trop basique, et les normes trop laxistes. Mais chaque pays a ses problèmes, poursuit-elle en citant le récent scandale en Europe de la viande de cheval dans des produits cuisinés. ROMANDIE 15/3/2013 -
PARIS - Le transport maritime est une source importante de pollution de l'air, parmi les moins régulées, écrit l'Agence européenne pour l'environnement (AEE) dans un rapport publié jeudi. Les navires rejettent dans l'atmosphère des polluants tels que des particules fines ou de l'oxyde d'azote (NOx), pouvant contribuer à la pollution de l'air autour des ports importants et des grandes routes maritimes, souligne l'agence européenne basée à Copenhague. Par comparaison avec d'autres secteurs économiques, le transport maritime est l'une des sources de pollution de l'air les moins régulées, assure l'agence. Au niveau mondial, quelque 70% des émissions polluantes des bateaux ont lieu à moins de 400 kilomètres des côtes, et ce taux est beaucoup plus élevé dans les eaux européennes, ajoute l'organisme, qui s'est livré à une revue des études et des simulations existantes pour quantifier l'impact du transport maritime sur la qualité de l'air et le climat. Dans certaines régions, les navires peuvent contribuer jusqu'à hauteur de 20 ou 30% des concentrations locales en particules fines (inférieures à 2,5 micromètres). Autour de certains ports et voies de navigation actives, ils peuvent aussi contribuer jusqu'à 80% à la pollution en oxyde d'azote (NOx) ou en dioxyde de soufre (SO2), écrit-il. Pour les particules fines ou le NOx, les régions européennes les plus vulnérables sont l'ouest de la France, le sud de la Grande-Bretagne, les Pays-Bas et le nord du Danemark, selon des simulations. Le rapport déplore néanmoins le peu de données disponibles en la matière et insiste sur la nécessité de mieux évaluer le rôle de la navigation dans la pollution de l'air. L'agence appelle à la mise en oeuvre d'une politique luttant à la fois contre le CO2 responsable du réchauffement climatique et contre les polluants de l'air, responsables de maladies respiratoires chroniques voire de décès prématurés. Si les bateaux réduisaient leur vitesse de 10%, cela pourrait réduire la demande en énergie d'environ 19%, selon une étude citée dans ce rapport. ROMANDIE 14/2/2013
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La Cites, une boîte à outil pour la protection des espèces
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les espèces menacées
BANGKOK - La communauté internationale a confirmé jeudi la protection de cinq requins menacés par la surpêche et dont le commerce sera désormais régulé, une décision saluée comme historique par les défenseurs de l'environnement après d'ultimes débats. Plusieurs pays, dont le Japon, ont en effet tenté de rouvrir la discussion sur certaines des espèces protégées lundi, mais ont échoué sous des tonnerres d'applaudissements. Les 178 pays membres de la Convention sur le commerce international des espèces menacées (Cites) ont donc validé, en plénière, la protection du requin océanique à pointe blanche (ou requin longimane), de trois requins-marteaux (halicorne, grand et lisse) et du requin-taupe, ainsi que des raies mantas. C'est le jour le plus important pour l'océan en 40 ans d'histoire de la Cites, s'est réjouie Susan Lieberman, de l'ONG Pew. C'est un moment historique, où la science l'a emporté sur la politique, a renchéri Carlos Drews, du Fonds mondial pour la nature (WWF). Lors de la précédente conférence de la Cites en 2010, des propositions de protection des squales, dont les ailerons sont vendus à prix d'or en Asie, avaient échoué de justesse. Mais les cinq requins, ainsi que les raies mantas pêchées pour leurs branchies, ont été cette fois inscrits à l'annexe II de la Cites, qui permet de réguler le commerce d'une espèce pour empêcher sa surexploitation. D'ici à 18 mois, les pays exportateurs seront tenus de délivrer des permis d'exportation pour toutes ces espèces, tout en assurant la survie de chacune, et s'exposeront à des sanctions dans le cas contraire. Le déclin de ces espèces exploitées commercialement est un défi mondial auquel doivent répondre des solutions mondiales, a souligné à cet égard Bryan Arroyao, chef de la délégation américaine. Grand requin blanc, requin baleine et requin pèlerin faisaient déjà partie des rares poissons protégés par la Cites, mais ils n'ont jamais vraiment fait l'objet d'une exploitation commerciale. [...]Selon l'ONG Traffic, le commerce d'ailerons est estimé à plus de 480 millions de dollars par an. Et l'Asie est la principale accusée dans cette pêche massive. Environ 100 millions de requins sont tués chaque année dans le monde, selon l'organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), qui estime que 90% de la population de l'animal a disparu en un siècle. Peut-être est-ce un peu tard pour les protéger, a admis Steve Galster, directeur de l'ONG Freeland. Mais mieux vaut tard que jamais. Maintenant, tout dépend de l'application des décisions, a-t-il ajouté, insistant pour poursuivre les progrès importants dans la réduction de la demande. Pékin a notamment interdit la soupe d'ailerons dans les banquets d'Etat, et des restaurants réputés à Hong Kong, premier marché mondial, et à Singapour l'ont retirée des menus. ROMANDIE 14/3/2013 -
La Cites, une boîte à outil pour la protection des espèces
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les espèces menacées
KESENNUMA (Japon) - Shinichi Sato est inquiet. A 39 ans, il vient de remonter sa petite usine d'ailerons de requins à Kesennuma, un port de pêche du nord-est du Japon balayé il y a deux ans par le tsunami de mars 2011, mais voilà qu'un accord international sur la protection de certains squales menace son activité. Depuis le 19e siècle, Kesennuma est la mecque japonaise des ailerons de requins. Pratiquement 90% de ce mets y est traité pour l'ensemble du pays. Ce sont essentiellement des requins bleus, chaque bateau qui rentre au port en ramène environ 30 tonnes, s'empresse de préciser Sato, en alignant méthodiquement des ailerons sur des plaques grillagées pour les faire sécher au soleil. Sato, qui est dans le commerce des ailerons depuis une dizaine d'années, est bien conscient de la mauvaise image que charrie le métier: on ne prend pas que les ailerons pour rejeter le reste à la mer, non. On utilise tout: la peau, l'huile, les cartilages... Et il fait même des saucisses de viande de requin. Las, tout a été détruit en mars 2011 par le tsunami qui a ravagé la province. Sato affirme qu'aujourd'hui il n'est qu'à 20% de ce qu'il faisait avant. Ici on ne traite pas les espèces dont on parlait à Bangkok, insiste-t-il encore en faisant référence à la conférence sur les espèces menacées qui s'est terminée jeudi en Thaïlande. Lundi, alors que le Japon se figeait en souvenir du deuxième anniversaire du grand tsunami, la communauté internationale décidait de réguler le commerce de plusieurs espèces de requins menacées car très prisées pour leurs ailerons, en dépit de l'opposition de pays inquiets pour l'industrie de la pêche. Les 178 pays membres de la Convention sur le commerce international des espèces menacées (Cites), réunis depuis plus d'une semaine à Bangkok, ont accordé leur protection au requin océanique à pointe blanche (ou requin longimane) et à trois espèces de requins-marteaux (halicorne, grand et lisse). Les votes, accueillis par des applaudissements nourris des délégués, avaient été immédiatement salués par les défenseurs de l'environnement qui plaidaient en vain depuis des années pour une meilleure protection de ces prédateurs des océans. Plusieurs pays d'Asie, Japon en tête, se sont en revanche une nouvelle fois opposés à l'élargissement de la protection des requins. Tokyo estime par principe que les espèces marines commerciales ne devraient pas être gérées par la Cites, mais par les organisations de pêche. Même si les espèces dont il vit ne sont apparemment pas concernées par l'accord conclu à Bangkok, Sato reste préoccupé car ce débat à la Cites pourrait bien provoquer un effondrement du prix des ailerons. ----->Je pense que l'homme dont il est question ici est de bonne foi... Puisque, a priori, les corps blessés des requins ne sont pas rejetés à la mer... Toutefois, je pense qu'il aurait tout à gagner en travaillant à la protection d'une ressource qui pourrait demain disparaître si rien n'est fait pour la protéger de ma surexploitation... Pourquoi ne se lancerait-il pas dans la préservation.... ? Voire l'élevage (dans la mesure du possible) afin de cesser les prélèvements dans les milieux naturels ? ROMANDIE 14/3/2013 -
TOULOUSE - Le futur centre d'océanographie spatiale dont l'Indonésie a décidé de se doter dès 2014 pour veiller sur son domaine maritime sera réalisé par CLS, filiale du Centre national d'études spatiales (Cnes), a annoncé mercredi la société. Ce centre sera consacré à la gestion durable, à la protection et au développement des ressources marines de l'archipel, où la pêche et l'aquaculture font vivre près de 50 millions de personnes, selon Collecte-Localisation-Satellites (CLS). Le contrat, pour un montant de 30 millions d'euros, comprend notamment un centre de recherche et de surveillance, une station d'acquisition d'images satellite radar haute résolution et des modèles de prévision d'évolution des populations de thons. L'Indonésie possède un territoire maritime aussi vaste que l'Europe, qui compte 30 % des coraux du monde et les plus grandes nurseries de thons connues. Alimenté par des satellites d'observation et de surveillance, le centre océanographique permettra en particulier la lutte contre la pêche illégale, estimée à près de 2 milliards de dollars de manque à gagner par an. Le centre favorisera également le suivi et la protection des mangroves et récifs coralliens, dont 40 % ont disparu depuis 1970. ROMANDIE 13/3/2013
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La Cites, une boîte à outil pour la protection des espèces
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les espèces menacées
BANGKOK - Touches de piano en ivoire, guitares en bois rares ou parties d'archets de violon en écailles de tortues: les instruments anciens contenant des espèces végétales ou animales protégées pourront désormais voyager plus facilement grâce à un passeport personnalisé. Les 178 pays membres de la Convention sur le commerce international des espèces menacées (Cites) réunis à Bangkok ont approuvé mercredi la création de ces certificats. Un sésame qui permettra de limiter les complications administratives pour un instrument fabriqué avant l'interdiction ou la limitation du commerce d'une espèce qui le compose. Actuellement, les musiciens qui voyagent à travers le monde pour des concerts doivent réclamer un permis Cites à chaque fois qu'ils traversent une frontière avec l'un de ces instruments. Le nouveau texte, proposé par les Américains à la demande d'organisations du secteur musical, prévoit un passeport multi-entrée valable trois ans pour les propriétaires d'instruments. Une avancée très attendue par certaines organisations comme la Fondation pour la musique japonaise, qui possède d'inestimables Stradivarius et autres violons qu'elle met à disposition d'artistes. Ils voyagent beaucoup pour des concerts à travers le monde souvent avec des plannings serrés, a expliqué sa présidente Kazuko Shiomi à l'AFP. La fondation a milité pour la création d'un passeport pour ces instruments à corde historiques, qui ne peuvent être reproduits, afin que les musiciens puissent voyager sans encombre. Les tracasseries administratives et les menaces de saisie ont conduit certains à prendre des mesures drastiques, a d'autre part expliqué le responsable d'une entreprise britannique spécialisée dans le transport de pianos anciens, évoquant des touches en ivoire arrachées par des propriétaires inquiets. Personne ne veut faire de mal aux éléphants, mais cela semble un peu ridicule d'avoir à demander un permis Cites pour un piano de 120 ans, a-t-il ajouté sous couvert de l'anonymat, saluant malgré tout l'initiative américaine. ROMANDIE 13/3/2013 -
TOKYO - Les masques, mettez les masques !. 12 mars 2011, 15H36, une terrible déflagration ébranle Fukushima. Deux ans plus tard, un livre donne directement la parole à ceux qui ont plusieurs fois cru mourir dans une centrale nucléaire en folie. Ce jour-là, une unique caméra de télévision postée à plusieurs kilomètres transmet des images d'une explosion, d'une épaisse fumée blanche. A l'intérieur d'un bâtiment distinct, un gros boom, des chutes d'objets: le directeur de la centrale, Masao Yoshida, et les dizaines d'employés ne savent pas vraiment ce qu'il se passe. Comme le raconte le journaliste Ryusho Kadota dans L'homme qui a vu l'abîme de la mort, Masao Yoshida et 500 jours à Fukushima Daiichi, cela faisait déjà plus de 24 heures que la bataille avait commencé dans ce complexe atomique du nord-est du Japon. M. Kadota a rencontré des dizaines d'acteurs, M. Yoshida bien sûr et tous ses subordonnés. Il n'a conservé que les témoignages de ceux qui ont accepté de parler sous leur vraie identité. Cela donne un récit terrifiant dans les entrailles d'un complexe atomique hors de contrôle. Lorsque la terre s'ébroue violemment le 11 mars à 14H46, les employés du site comprennent qu'un combat s'engage, mais aucun ne pense alors qu'il sera si terrible. M. Yoshida, lui, s'y prépare: dans les situations d'urgence, toujours imaginer le pire.... Pourtant, dans les premières minutes, tout va comme prévu en cas de tremblement de terre: les réacteurs s'arrêtent automatiquement. Le drame allait venir de la mer: un énorme raz-de-marée engloutit une partie du site. Des informations disparates arrivaient de partout, sur le tsunami, les salles de contrôle plongées dans l'obscurité, la rupture des systèmes d'alimentation électrique, l'impossibilité de lire les paramètres..., se souvient M. Yoshida. Il fallait réagir, par tous les moyens, rétablir le courant, continuer de refroidir les réacteurs. Et si ce n'était pas possible électriquement, il fallait à tout prix injecter de l'eau. Il y en avait plein alentour, un océan entier, mais comment l'amener jusque dans les réacteurs ? Yabai ! C'est horrible. Ce sera peut-être comme à Tchernobyl. M. Yoshida le pense mais ne le dit pas à ses équipes. Ils n'ont pas besoin de ça, alors qu'ils se dévouent, qui pour aller ouvrir des vannes, qui pour procéder à des missions de reconnaissance. Les volontaires sont légion. Au point que M. Yoshida et d'autres cadres, dont certains sont arrivés en renfort alors qu'ils étaient de repos, durent dissuader les employés les plus jeunes de prendre tant de risques. D'autant que le pire vint plus tard: les explosions, celle du samedi 12 après-midi, qui souffle le bâtiment du réacteur numéro un, puis celle du numéro trois, le 14. Le siège, le siège!! C'est grave, c'est grave!!. M. Yoshida hurle dans le micro du système de visioconférence qui le relie au siège de la compagnie exploitante, Tokyo Electric Power (Tepco), à Tokyo. 40 personnes manquent à l'appel !. Il est sur le point de craquer, certain que des employés y étaient passés, et que dans ces circonstances, il ne devait plus vivre. Finalement tous sont sains et saufs. Mais on n'était que le 14 mars 2011. Des épisodes tragiques, le livre de Ryusho Kadota en regorge. Les protagonistes relatent la catastrophe jour par jour, parfois heure par heure, à l'intérieur du site, dans les coulisses du gouvernement, jusqu'à la colère du Premier ministre d'alors, Naoto Kan, lorsqu'il apprend que Tepco envisage d'évacuer tout le personnel de la centrale, une version que la compagnie conteste mais qui aurait pu conduire à l'apocalypse. On a échappé de justesse à un Tchernobyl puissance 10, confie plusieurs mois après M. Yoshida, un homme aujourd'hui très malade, victime d'un cancer de l'oesophage (officiellement non lié aux radiations) qui l'a obligé à quitter ses fonctions en novembre 2011. Si j'ai pu écrire ce livre, c'est grâce à la collaboration de tous, M. Yoshida et les autres employés de la centrale, ceux des entreprises qui ont aidé, les pompiers, les militaires, les hommes politiques, les bureaucrates, les chercheurs ou encore les évacués, souligne M. Kadota. Tous ceux qui lui ont parlé étaient selon lui animés de la même volonté: faire la vérité sur cet accident pour qu'elle soit transmise aux générations suivantes. Titre du livre (en français) : L'homme qui a vu l'abîme de la mort, récit au quotidien à Fukushima - Auteur : Ryusho Kadota (journaliste) ROMANDIE 13/3/2013
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NEW DELHI - Le gouvernement indien a annoncé mercredi avoir débloqué près de 532 millions de dollars pour sept Etats affectés par la sécheresse ou les inondations, dont près la moitié de cette enveloppe destinée à l'ouest du pays qui souffre de la pire sécheresse depuis 1972. Le ministre de l'Agriculture, Sharad Pawar, a indiqué que le comité ministériel qu'il préside avait donné son feu vert au déblocage de près de 29 milliards de roupies, dont 12 milliards pour l'Etat du Maharashtra (ouest). La sécheresse au Maharashtra est la pire depuis 40 ans, a-t-il souligné lors d'une conférence de presse. Privés d'eau potable, ruinés par la mort du bétail et le dépérissement des cultures qui les menacent de famine, des millions d'Indiens subissent une sécheresse historique dans quelque 10.000 villages de l'ouest après deux faibles moussons successives, un phénomène accentué par l'incurie et la corruption. Plus de sept Indiens sur dix vivent de l'agriculture et pour eux la mousson est vitale car deux-tiers des terres cultivées ne sont pas irriguées et dépendent entièrement de la pluie. L'an dernier, la mousson fut tardive dans l'ouest de l'Inde et les pluies du mois de juin, normalement le plus humide, ont été insuffisantes, selon l'agence nationale de météorologie. Outre le Maharashtra, l'aide gouvernementale ira aux Etats du Gujarat, du Kerala, de l'Andhra Pradesh, de l'Himachal Pradesh, du Sikkim et de l'Uttarkhand pour lutter contre les inondations et les glissements de terrains. ROMANDIE 13/2/2013
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LYON - A 10-20 km/h et avec huit personnes à bord, elle slalome entre les passants dans la plus grande artère piétonne de Lyon jusqu'à dimanche: Navia, une navette 100% électrique et autopilotée, est une prochaine brique de la ville intelligente que le maire Gérard Collomb veut édifier. C'est ça l'avenir!, a lancé l'élu socialiste avant d'embarquer à bord de la navette blanche mise en service gratuitement mercredi rue de la République (2e arrondissement), sous le regard étonné des Lyonnais. Cette circulation dans une rue piétonne est une première mondiale, a relevé Christophe Cairoli, directeur des opérations chez Induct, PME des Yvelines qui a mis au point l'engin. Celui-ci se distingue des autres navettes robotisées par le fait qu'il ne dépend pas d'autres relais pour circuler. Navia avance sans encombre grâce à trois niveaux de capteurs, qui vérifient tous les 10 millièmes de secondes qu'il n'y ait pas d'obstacle sur son chemin. Elle dispose de 15 à 18 heures d'autonomie et son coût unitaire s'élève à 170.000 euros. Outre les centres-villes piétonniers, la navette a vocation à se déployer sur des sites industriels, des aéroports, des parcs à thème. A partir de juin, elle circulera au sein du pôle santé sud au Mans, qui regroupe trois cliniques. Des campus universitaires aux Etats-Unis et en Asie s'y intéressent aussi, d'après Induct. La démonstration lyonnaise se tient dans le cadre de l'exposition Lyon City Design (14-17 mars) et quelques jours avant le salon Innorobo (19-21 mars). ROMANDIE 13/3/2013
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France : la facture d'électricité prévue augmenter de 50% d'ici 2020
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Energie autres ou divers
PARIS - La Fondation Nicolas Hulot a qualifié mardi de fondamentale la généralisation des compteurs individualisés de chauffage dans les immeubles dès 2015, comprise dans la loi Brottes instaurant un bonus-malus sur la facture d'énergie des ménages en 2016. Ce dernier point est passé quasiment inaperçu dans les discussions parlementaires, il est pourtant fondamental car le potentiel d'économie d'énergie est énorme, estime FNH. Tous les immeubles collectifs, sauf en cas d'impossibilité technique, devront être équipés au 1er janvier 2015, souligne la Fondation dans un communiqué. La loi Brottes, votée définitivement dans la nuit de lundi à mardi, a en effet avancé la date d'entrée en vigueur d'un décret d'avril 2012, qui faisait obligation d'ici au 1er janvier 2017 aux immeubles collectifs de s'équiper d'une installation qui détermine la quantité de chaleur utilisée par chaque logement. Sans ce point, le bonus-malus aurait été difficilement applicable dans les immeubles collectifs, a souligné Mathieu Orphelin, porte-parole de FNH, interrogé par l'AFP. Selon lui, dès qu'on a une individualisation des frais, de chauffage ou d'eau par exemple, il y a immédiatement une baisse de consommation de 15 à 20%. D'où l'importance d'aller vers un système individualisé, ce qui est loin d'être le cas en France où sur 5 millions de logements équipés de chauffages collectifs, seulement 10% ont des compteurs individuels, a précisé Mathieu Orphelin. Selon lui, ce taux s'élève à 97% en Allemagne et à 91% au Danemark. Pour FNH, le vote de cette loi, et notamment l'instauration d'un bonus-malus pour les particuliers, est une avancée même si le texte aurait dû aller plus loin sur les niveaux de bonus-malus envisagés ou sur des dispositifs d'accompagnement plus efficaces que les tarifs sociaux pour les ménages en situation de précarité énergétique. ROMANDIE 12/3/2013 -
JAPON / Fukushima : Le suivi de la situation au jour le jour
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Fukushima / Japon : les centrales
Le Japon a marqué le deuxième anniversaire du séisme et du tsunami du 11 mars 2011. Noriyuki Mizuno, de la NHK, évoque la mise en place d'une technologie permettant le démantèlement à distance de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi. Noriyuki Mizuno : Deux années se sont écoulées depuis l'accident de la centrale nucléaire de Fukushima. Actuellement, près de 3000 personnes travaillent quotidiennement au démantèlement du site. Il est toutefois difficile, pour les ouvriers, de s'introduire dans les bâtiments qui abritent les réacteurs en raison des taux de radiation, extrêmement élevés. La plupart des débris restent donc présents dans les bâtiments. Par conséquent, le recours aux équipements de contrôle à distance, notamment aux robots, est indispensable au processus de démantèlement. Mais les erreurs et les problèmes qui surviennent mettent en lumière la difficulté de l'exercice. En 2012, durant une opération de retrait des débris autour de la piscine contenant du combustible usagé au niveau du réacteur numéro 2, un rondin d'acier de 470 kilos a percuté le bassin. Les travaux ont été interrompus pendant trois mois par crainte de fuites radioactives, dans l'hypothèse où la piscine était endommagée. Il est ensuite apparu que l'accident était dû au fait que les techniciens opéraient une grue et soulevaient les débris pas le biais d'un moniteur de contrôle, sans regarder comment les blocs étaient réellement empilés, les uns sur les autres. Pour éviter que de tels accidents ne se reproduisent à l'avenir, un effort de communication s'impose entre la Compagnie d'électricité de Tokyo et les firmes impliquées, en vue de développer une machinerie adaptée au processus de démantèlement. Le gouvernement mobilise à présent une commission d'experts qui examine, sur le terrain, la fiabilité des équipements financés par des fonds publics. Elle ne dispose toutefois d'aucune information sur les robots développés par des firmes privées ou des instituts de recherche, ni même sur leur quantité. Le gouvernement doit donc s'informer sur toutes les machines susceptibles d'être utilisées dans la centrale, tout en veillant à la bonne circulation des informations. Il importe également de mettre en place un système de prévention des problèmes techniques, afin d'éviter les accidents. Je pense que le gouvernement devrait promouvoir une technologie fiable de contrôle à distance, pour que le démantèlement s'opère sans incidents. NHK 12/3/2013 -
DOHA - Le Qatar, qui détient les troisièmes réserves mondiales de gaz naturel, a découvert un gisement en mer contenant 2,5 trillions de pieds cubes dans le nord du pays, a rapporté lundi la presse. La découverte a été faite au niveau du Bloc 4-Nord, au large des côtes du petit émirat, à une profondeur d'environ 70 mètres, ont précisé les journaux, citant le ministre de l'Energie Mohammed Al-Sada. Le ministre, cité par le quotidien anglophone The Peninsula, a souligné qu'il avait fallu quatre années de prospection intensive pour découvrir ce nouveau gisement, qu'il a qualifié de découverte importante pour le Qatar. Le nouveau gisement est exploité par la compagnie étatique Qatar petroleum ainsi que par les firmes allemande Wintershall et japonaise Mitsui. Le gisement de North Field au large duquel la découverte a été effectuée avait été découvert en 1971 et contient 900 trillions de pieds cubes de gaz naturel. Le Qatar, un petit pays du Golfe qui détient les troisièmes réserves mondiales de gaz naturel, a une capacité de production de GNL de 77 millions de tonnes par an. romandie &&:":éà&"
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FRANCE : Alertes sur les risques de tempêtes, crues, orages, sécheresse, etc...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Conditions climatiques
Les chutes de neige vont continuer, s'intensifier et se maintenir mardi, accompagnées de froid, dans le nord et le nord-ouest du pays où 25 départements ont été placés en vigilance orange neige et verglas, indique Météo-France. Cette alerte concerne l'Ile-de-France, le Finistère, les Côtes d'Armor, l'Ille-et-Vilaine, la Mayenne, la Sarthe, la Normandie, l'Eure-et-Loir, la Picardie, le Nord-Pas-de-Calais et les Ardennes, pour un épisode neigeux remarquable pour la saison, dont l'atténuation n'est attendue que mercredi matin. L'enneigement sera généralement de l'ordre de 5 à 15 centimètres, localement 20 centimètres, en Ile-de-France, du nord de la Bretagne au nord du Maine, ainsi que sur le nord-ouest de l'Eure-et-Loir et dans les Ardennes, de l'ordre de 5 à 10 centimètres sur l'ouest du Nord-Pas-de-Calais et le sud-est de l'Aisne. D'ici mardi soir on attend des quantités supplémentaires de neige au sol de 15 à 30 centimètres en Basse-Normandie, de 20 à 30 centimètres sur l'ouest de l'Eure et la Seine-Maritime, de 10 à 20 centimètres de neige, localement de 25 voire 30 centimètres sur la majeure partie du Nord-Pas-de-Calais et de la Picardie ainsi que l'est de l'Eure. Ces chutes de neige s'accompagneront d'un vent de nord-est soufflant en rafales, de 70 à 90 km/h en rafales près de la Manche, voire de 100 à 110 km/h, ce qui favorisera la formation de congères. En marge de ces 25 départements placés en vigilance orange, soit depuis le sud de la Bretagne au sud des Pays de Loire et le Poitou, jusqu'au nord de la Lorraine et de l'Alsace, il neigera aussi, mais les quantités de neige attendues seront plus faibles. L'après-midi, avec un refroidissement progressif, les petites chutes de neige gagneront aussi le nord de la Bourgogne. En revanche sur l'extrême nord du pays la tendance sera à l'accalmie, les chutes de neige s'atténueront et des éclaircies se développeront. Sur les régions plus au sud, le froid ne sera pas encore arrivé, les précipitations se feront souvent sous forme de pluie en plaine, voire de pluie et neige mêlées juste au sud de la zone neigeuse. Du Sud-Ouest au Massif central, à la Bourgogne et aux frontières de l'est, ainsi que de la Côte d'Azur à la Corse, le temps sera instable, très nuageux avec des averses, parfois orageuses, sous forme de neige sur le relief entre 800 et 1 200 mètres d'altitude, un peu plus bas sur l'ouest des Pyrénées. Le temps sera plus sec et lumineux du Languedoc à la Provence, mais le vent de nord-ouest deviendra assez fort, avec des rafales de 70 à 80 km/h, près du golfe du Lion. Les gelées matinales entre 0 et - 4 degrés seront fréquentes au nord de la Loire. Ailleurs, les températures minimales seront généralement comprises entre 1 et 8 degrés. L'après-midi, les maximales resteront voisines de - 2 à + 2 degrés entre les frontières du nord, l'Ile-de-France et la Normandie. Il fera de 1 à 7 degrés ailleurs au nord de la Loire, de 7 à 12 au sud, de 13 à 16 vers la Méditerranée. LE POINT 11/3/2013 -
Nucléaire: manifestation après la triple catastrophe de Fukushima en 2011
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Les opposants au nucléaire manifestent dans toute l'Europe avant le 11 mars, qui marque le second anniversaire de l'accident nucléaire au Japon. En Allemagne, des manifestants se sont rassemblés en quatre lieux différents samedi. Ils ont exigé l'arrêt immédiat des neuf réacteurs nucléaires du pays encore en service. Le gouvernement prévoit de fermer toutes les centrales nucléaires d'ici à 2022. Les organisateurs ont fait savoir que 28 mille personnes au total ont participé à ces manifestations. A Paris, près de 20 mille personnes ont formé une chaîne humaine. L'événement a été organisé par 26 associations antinucléaires françaises. Des manifestants se sont rassemblés à proximité du bureau du géant du nucléaire français, Areva. Ils ont scandé des slogans contre le nucléaire, notamment "Plus de centrales nucléaires" et "Plus de Fukushima". NHK 10/3/2013 -
USA / CANADA : Le combat contre la construction du pipeline géant KEYSTONE XL
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
Le rapport du Département d'État concernant l'impact environnemental du projet de pipeline Keystone XL (pour la collecte et le transport des produits issus des sables bitumineux) publié vendredi dernier est pour le moins décevant. En effet, les activistes oeuvrant pour défendre l'environnement (et le climat), s'attendaient à un document qui convaincrait le Président Obama de dire NON à la construction de cette canalisation géante que représente cet immense oléoduc. Au lieu de cela, et comme le New York Times le relève, le rapport ne fait aucune recommandation pour savoir si ce projet doit être approuvé ou non, mais conclut qu'il n'aurait pas d'incidences majeures sur l'environnement.... Il va même jusqu'à dire que le pipeline serait "à l'abri" des effets du changement climatique auquel il contribuera ! Le Président de la Chambre, John Boehner s'est empressé de s'engouffrer dans la brèche en déclarant qu'il n'y avait aucune raison de bloquer plus longtemps le projet et que le Président Obama ne devrait pas perdre de temps pour l'approuver. Or nous apprenons maintenant que ce document n'a pas été rédigé par des fonctionnaires du gouvernement (donc neutres) mais plutôt par une entreprise privée à la solde du propriétaire du pipeline. Il n'est donc pas surprenant que ses conclusions soient en faveur de l'oléoduc.... Evidemment c'est un acte scandaleux ! Mais cela peut aussi être une indication que TransCanada est "désespéré". D'après les informations fournies, Environnemental Resources Management (ERM), sous contrat avec TransCanada, a été payé pour écrire ce rapport qui est maintenant considéré comme un document officiel du gouvernement. Les estimations notamment sur l'empreinte carbone du pipeline géant et autres impacts sur l'environnement ont été éludées au motif que l'extraction et l'utilisation des sables bitumineux sont inévitables. [...]Parce que l'étude d'impact a été écrite par un entrepreneur de TransCanada et non par des fonctionnaires du Département d'Etat, il ne faut pas s'étonner qu'elle présente une vision d'une économie mondiale reposant sur les combustibles fossiles "sales" ... Ce qui est tout à fait en désaccord avec le point de vue exprimé par le Secrétaire d' État John Kerry. En tant que secrétaire d'État, John Kerry a dit il y a six ans : "nous sommes dans une situation urgente" pour faire face au changement climatique. Il comparaissait alors les combustibles fossiles à une arme nucléaire, capable de changer la vie telle que nous la connaissons sur terre... Par ailleurs, il reconnaissait la validité des études scientifiques, préconisant de maintenir les concentrations mondiales de dioxyde de carbone en-dessous de 450 ppm. Et, de fait, devrait exclure la possibilité de construire un gazoduc destiné à pomper la valeur de 7 gigatonnes de dioxyde de carbone provenant du goudron brut tiré des sables bitumineux... Les activistes du climat ont été ravis lorsque le président Obama a pris une position ferme face aux changements climatiques et à l'environnement : "Je demanderai à mon cabinet de préparer des mesures que nous pourrons prendre, maintenant et pour l'avenir, afin de réduire la pollution, préparer nos communautés aux conséquences du changement climatique, et accélérer la transition vers des sources d'énergie durables." Le projet du pipeline consisterait à transporter un goudron dangereux représentant le plus sale pétrole de la planète. C'est la production de ce pétrole, extrait du sable, qui est responsable de la destruction de vastes étendues de la forêt boréale du Canada, de la pollution de centaines de millions de litres d'eau et la contamination de la nature sauvage (faune et flore). Le risque est grand que d'autres terres soient contaminées sur le trajet de l'oléoduc prévu partir du Canada vers le Golfe du Texas! En dépit d'un rapport prétendu "neutre" il est à espérer que le Président Obama tiendra ses promesses et refusera d'entériner cette monstruosité que représente l'oléoduc baptisé KeyStone XL (1700 miles) avec ses effets destructeurs sur l'environnement ! Toutes les personnes concernées l'espère, mais en attendant, demandent que nous "faisions circuler" cette information.... CARE2 9/3/2013 (traduction de l'anglais et des erreurs sont possibles). -
Nucléaire: manifestation à Berne deux ans après Fukushima Deux ans après la catastrophe de Fukushima, près de 300 militants anti-nucléaire ont pris part samedi après-midi à une action de commémoration sur la Münsterplatz de Berne. Les manifestants ont accroché des panneaux affichant leurs voeux sur une tour en bois de cinq mètres de haut. Les organisateurs de cette action, à savoir le groupe régional bernois de Greenpeace, avaient également convié des orateurs, dont deux Japonais. De nombreux partis et organisations soutenaient cet évènement. ROMANDIE 9/3/2013
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RENNES - Longtemps considérés comme des Martiens, des centaines d'autoconstructeurs ont pourtant contribué ces dix dernières années en France, avec des architectes et des artisans convaincus, à ouvrir la voie à l'habitat écologique. En construisant, sous le regard parfois incrédule des professionnels, des igloos en terre, des maisons rondes, en paille ou en bois, ils ont participé à la remise en cause du modèle parpaings-PVC-laine de verre. La construction classique a encore de beaux jours devant elle, mais le secteur du bâtiment en France est l'un des plus gros contributeurs au réchauffement climatique avec 25% des émissions de gaz à effet de serre. Aussi les matériaux verts commencent-ils à grignoter des parts de marché: plus de 10% pour le bois, selon le ministère du Développement durable, quelque 5 à 6% pour les isolants d'origine végétale ou animale, selon Frédéric Marin, gérant du distributeur Nièvre Eco Matériaux.. Si on en est arrivés là aujourd'hui, si on n'est plus pris pour des hurluberlus quand on veut faire une maison en bois ou en paille, c'est grâce aux autoconstructeurs, assure Julie Barbeillon, rédactrice en chef adjointe du bimestriel La Maison écologique. En utilisant des matériaux comme la paille, le chanvre, le bois ou la terre crue ils sont devenus les pilotes d'essai de la construction écologique, assure Michel André, président des Castors de l'Ouest, un mouvement d'autoconstruction coopératif revendiquant 25.000 adhérents. Il y a dix ans la maison en paille, c'était la maison des trois petits cochons, absolument pas prise au sérieux. Aujourd'hui, il y a des textes, des études techniques et ça n'a pu venir que des autoconstructeurs car il n'y a pas de fabricant de bottes de paille!, explique-t-il à l'AFP. La France compterait aujourd'hui 3.000 bâtiments en paille, dont des édifices accueillant du public. Il reste plein de choses à développer et les autoconstructeurs jouent un rôle moteur en testant des matériaux qui ne sont pas encore entrés dans l'industrie, comme des fondations en bambou, affirme Julie Barbeillon. Si les pionniers de l'habitat durable se lancent dans cette aventure au long cours - un chantier en autoconstruction dure un an contre neuf mois en moyenne pour un chantier classique- c'est souvent pour concilier aspirations environnementales et contraintes financières, sur fond d'accès au logement de plus en plus complexe. Et si les matériaux écologiques ne sont pas forcément beaucoup plus chers que les matériaux conventionnels, ils nécessitent cependant plus de main-d'oeuvre, renchérissant le projet. Construire soi-même offre aussi le plaisir de se réapproprier la construction de sa maison, explique Pierre-Yves Jonin, psychologue, dans sa maison ronde en paille porteuse. Revers de la médaille: des constructions parfois bricolées, et difficiles à revendre, car souvent dépourvues de garantie décennale et d'assurance dommage-ouvrage. Et si l'expérience est riche de moments forts, elle requiert aussi des nerfs d'acier pour résister aux moments de ras-le-bol et aux week-ends sacrifiés. Il était temps que ça se termine, reconnaît Pierre-Yves Jonin, qui a vécu trois ans et demi dans une yourte avec sa femme et sa fille avant de pouvoir emménager. Fier d'avoir relevé le défi, il reconnaît aussi que son couple a été sacrément secoué. ----->Remarque personnelle : quel que soit le mode de construction choisi, il y a quasi inévitablement des problèmes de couple si la construction pose elle-même problème... J'ai vécu cette expérience difficile qui nous a conduits devant les tribunaux, nous n'avons rien lâché et avons eu gain de cause... mais au final notre couple a volé en éclats... romandie 8/3/2013
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Actions et (répression) contre le trafic des espèces menacées
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans TRAFIC / BRACONNAGE
BANGKOK - Les autorités thaïlandaises vont réclamer des mandats d'arrêt contre trois policiers accusés d'être impliqués dans un trafic de cornes de rhinocéros, ont-elles annoncé mardi. Les cornes avaient été acheminées vers l'aéroport international Suvarnabhumi de Bangkok, en janvier, par des travailleurs immigrés vietnamiens payés 500 dollars par voyage, a indiqué Narasak Hemnithi, responsable de la division contre les crimes environnementaux. Après être arrivés à Bangkok, on leur avait demandé de mettre les cornes sur un chariot et de les laisser quelque part où personne ne pouvait les voir, avant que la police vienne les récupérer, a-t-il ajouté. Nous avons des preuves, en particulier les images des caméras de surveillance. Début janvier, un Vietnamien avait été arrêté après avoir abandonné dans un bagage à l'aéroport des cornes évaluées à plus d'un demi million de dollars. Le braconnage des rhinocéros, dont la corne est parée de toutes les vertus en Asie, a atteint des records ces dernières années, avec 668 animaux tués en Afrique du Sud en 2012. Le pachyderme est une des stars d'une réunion de la Convention sur le commerce international des espèces protégées (Cites) qui s'est ouverte dimanche à Bangkok. La Thaïlande est accusée par de nombreuses organisations internationales d'être une plaque-tournante pour le trafic des espèces menacées. ROMANDIE 5/3/2013 -
Japon reconstruction
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Séisme et tsunami au Japon spécial 2011
TOKYO - La reconstruction de la préfecture de Fukushima est à la traîne par rapport à celle des autres régions du Japon qui ont souffert du tsunami du 11 mars 2011, a déclaré mardi un responsable, ajoutant constater une augmentation inquiétante des problèmes de santé mentale. Ce qui me préoccupe le plus, c'est qu'il y a une disparité dans le rythme de la reconstruction des zones du nord-est sinistrées, a expliqué Hiroshi Suzuki, à la tête d'une commission consultative pour la reconstruction de la province de Fukushima. Iwate, Miyagi et Fukushima, trois préfectures du nord du Japon, ont été les plus durement touchées par le tsunami provoqué par un violent séisme le 11 mars 2011, une catastrophe qui a tué près de 19.000 personnes et provoqué un très grave accident nucléaire à la centrale Fukushima Daiichi. Mais, selon M. Suzuki, la situation dans la province de Fukushima est très compliquée, en raison des répercussions de l'accident nucléaire. Lorsque j'ai rendu visite aux communautés victimes de cette catastrophe atomique, j'ai trouvé qu'il n'y avait pas suffisamment d'attention envers la santé mentale de ces personnes, a-t-il dit. La situation est très grave. Bien qu'ils aient la possibilité de se réunir, ils ne peuvent pas communiquer entre eux à propos des dégâts qu'ils ont subis. C'est donc à nous, les personnes non affectées directement de leur rendre visite et d'écouter ce qu'ils ont à dire, mais ces efforts ont été très insuffisants, a-t-il détaillé. Au cours de la première année et demie qui a suivi la catastrophe, de nombreux experts se sont rendus dans les zones sinistrées, mais la plupart d'entre eux ont traversé Fukushima pour visiter Miyagi et Iwate, a précisé ce professeur émérite de l'Université de Fukushima. Le gouvernement a ordonné à quelque 110.000 personnes d'évacuer une zone interdite autour du complexe atomique paralysé, gelant ainsi de facto la remise en état des villes et villages. Si certains ont commencé à revenir dans les lieux les moins contaminés, à la suite d'une redéfinition plus étroite de la zone interdite, il est à craindre que certains endroits restent inhabitables durant des décennies. ROMANDIE 5/3/2013 -
WINDHOEK - Ecologistes et professionnels du tourisme en Namibie ne décolèrent pas: ils accusent le tournage du quatrième épisode de Mad Max, La rage de la route, d'avoir endommagé en 2012 des zones protégées dans le désert du Namib, des destructions confirmées par un rapport dont l'AFP a consulté une copie lundi. Le tournage du film de l'Australien George Miller, au casting duquel figure la Sud-Africaine Charlize Theron, a eu lieu entre juillet et décembre dans une région du désert du Namib récemment devenue parc national du Dorob. Ils ont créé des pistes dans des zones vierges et ils m'ont même une fois empêché de promener des visiteurs dans une aire touristique car ils filmaient, a accusé Tommy Collard, un tour-opérateur basé dans la station balnéaire de Swakopmund (ouest). Le pire est que l'équipe du film a tenté d'effacer les traces en tirant des filets par dessus (le sable, ndlr) et en arrachant des plantes, a ajouté M. Collard. Nous avons réuni beaucoup de preuves photographiques avec d'autres tours opérateurs côtiers, dit-il, ajoutant que de petits animaux comme les lézards, les geckos ou les caméléons avaient souffert, tout comme une variété rare de cactus. L'autorité indépendante de conservation et de gestion de la côte namibienne (Nacoma) a été saisie et elle a commandé un rapport, rendu en décembre au ministère namibien du Tourisme. Oui, des zones du désert du Namib ont été détruites, a confirmé l'auteur du rapport, Joh Henschel: Dans une zone, une charrue de labour a été utilisée. Le permis et les autorisations environnementales délivrés par le ministère de l'Environnement pour le projet Mad Max n'étaient pas assez précis pour encadrer la gestion du respect de l'environnement, estime le rapport, consulté par l'AFP. La commission namibienne du film (NFC) a réagi en achetant une pleine page de publicité dans le quotidien gouvernemental New Era pour réfuter les allégations concernant ce tournage. La production à notre satisfaction a fait face à ses responsabilités en Namibie (...) Nous n'avons aucun grief, indique-t-elle, accusant les médias locaux de rapporter des contre-vérités et de ternir la réputation du pays. Le ministère de l'Environnement a pour sa part diffusé un communiqué exprimant sa satisfaction sur la façon dont l'équipe du film avait mené la remise en état de la zone de tournage. En 2012, la Namibie a déposé une candidature auprès de l'Unesco pour que la partie méridionale du Namib soit déclarée patrimoine de l'humanité. Cette région offre un paysage de dunes cristallisées remarquablement sculptées et transformées par le vent au fil du temps. ROMANDIE 5/3/2013
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Copenhague - Le Danemark a annoncé vendredi une augmentation des taxes sur certaines compagnies pétrolières afin de financer une rénovation de son réseau de chemins de fer à hauteur de 3,7 milliards d'euros. La hausse des taxes doit toucher de petites compagnies comme l'entreprise publique DONG Energy, mais épargner le consortium des hydrocarbures DUC faute pour le gouvernement d'être parvenu à un accord modifiant son régime fiscal. DUC (Danish Underground Consortium), qui assure la majorité de la production de pétrole du pays, regroupe l'anglo-néerlandais Royal Dutch Shell (36,8%), le danois A.P. Moller Maersk (31,2%), le fonds souverain danois Danish North Sea Fund 0,0%) et l'américain Chevron (12,0%). Avec 27,5 milliards de couronnes de revenus ainsi tirés, nous pouvons financer une amélioration importante des infrastructures publiques appartenant à l'Etat, ce qui bénéficiera à tous les Danois qui prennent les transports en commun au quotidien, a affirmé dans un communiqué le ministre de la Fiscalité, Holger K. Nielsen. Le transport ferroviaire danois est encore très largement dominé par le diesel. Cette particularité a pris l'ampleur d'un scandale politique avec l'achat de trains IC4 à l'Italie en 2000, victimes de retards dans leur mise en service et à l'origine de mesures de pollution inquiétantes. Les trains d'avenir sont électriques. Par conséquent, nous électrifierons toutes les principales lignes danoises dès que possible, s'est félicité le ministre des Transports Henrik Dam Kristensen. Le gouvernement de centre-gauche arrivé au pouvoir fin 2011 n'a pas eu beaucoup plus de succès que son prédécesseur pour relancer l'économie danoise. Le produit intérieur brut s'est contracté de 0,6% en 2012. Mardi, ce gouvernement a provoqué une controverse parmi certains membres de la coalition et les syndicats en annonçant un abaissement progressif de l'impôt sur les sociétés à 22%, contre 25% aujourd'hui. ROMANDIE 1/3/2013