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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Il était 10h30 ce samedi 2 mars quand un gibbon s'est échappé du zoo de Lille. Il a fallu une heure et demi aux employés du parc pour le capturer et lui faire regagner son enclos et rejoindre ses camarades. L'information a été révélée par nos confrères de la Voix du Nord : un singe prénommé Nicolas s'est échappé du zoo de Lille ce samedi matin vers 10h30. Le gibbon aurait réussi à monter sur le toit d'une cabane et à franchir l'enceinte du zoo par les branches des arbres. Il a fallu plus d'une heure et demi aux employés du zoo pour capturer le primate, qui les narguait depuis la rambarde du pont qui jouxte le zoo et enjambe la Deule. Armés de grandes épuisettes, les soigneurs ont fini par le toucher à l'aide de fléchettes garnies de somnifère. Nicolas a ensuite regagné ses pénates, la vallée des singes, où il a retrouvé ses congénères. CLIQUEZ ICI pour voir la vidéo (diaporama) FRANCE TV INFO 4/3/2013
  2. La chute d'une ligne électrique sur le toit d'une étable ce lundi a provoqué la mort de 16 vaches, électrocutées. C'est vraisemblablement le vent qui a provoqué cet accident. Une ligne électrique tombée en début d'après-midi sur le toit d'une étable à Najac dans l'Aveyron a provoqué la mort de 16 vaches. C'est vraisemblablement le vent qui a entraîné le "décrochement" de la ligne qui s'est abattue sur la structure métallique d'un bâtiment agricole. 16 des 20 vaches qui s'y trouvaient sont mortes électrocutées. ERDF mène une enquête pour déterminer les causes de l'accident. FRANCE RV INFO 4/3/2013
  3. C'est l'une des rares cliniques de ce type en France. A Massay, dans le Cher, Anne Dupuy accueille des hérissons blessés ou malades pour les soigner. Des journalistes de France 3 ont visité son établissement qui recueille des animaux de la France entière. Qu'il soit admis pour cause de maladie, de blessure ou de séparation avec sa mère, chaque pensionnaire a sa propre fiche. Son poids à l'arrivée, sa taille et le nom de la personne qui l'a apporté figurent sur cette fiche. La clinique compte aujourd'hui une vingtaine d'animaux. Espèce protégée, le hérisson est en voie de disparition. Son espérance de vie ne cesse de diminuer, passant de 10 à 2 ans ces dernières années. Les pesticides, les parasites et le trafic routier sont les principales causes de mortalité chez l'animal. CLIQUEZ ICI pour voir une vidéo FRANCETV INFO 13/3/2013
  4. C'est un débat vieux comme le monde : le cocorico du petit matin est-il le produit de l'horloge interne du coq ou une réponse à la lumière du jour ? L'étude publiée lundi 18 mars dans la revue américaine Current Biology (lien en anglais), risque de ne pas réconcilier les tenants de l'une ou de l'autre thèse. Car le verdict de Tsuyoshi Shimmura et Takashi Yoshimurane ne tranche pas définitivement la question : les chercheurs japonais ont conclu que les coqs savaient lire naturellement l'heure, sans toutefois exclure l'influence de la lumière. Selon l'étude, le chant du coq lancé peu avant l'aube "est contrôlé par le rythme circadien", c'est-à-dire l'horloge interne. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs de l'université de Nagoya ont placé des coqs sous une lumière tamisée permanente. Les gallinacés chantaient toujours peu de temps avant l'aube, ont-ils noté. D'autres facteurs, comme l'apparition de la lumière du jour ou le chant d'autres congénères, interviennent pour faire chanter le coq. Mais la fréquence, plus grande à l'aube, est générée par l'horloge interne, assurent les chercheurs. FRANCE TV INFO 18/3/2013
  5. Avis aux personnes sensibles et au jeune public. Bien que ces vidéos ne montrent pas de violence particulière... elles peuvent heurter tout de même votre sensibilité... A tous : il faut aussi avoir le coeur bien accroché car certaines visions sont peu ragoutantes.... Le nombre de cadavres de porcs repêchées dans le fleuve Huangpu, qui traverse Shanghai (Chine), ne cesse d'augmenter. Il a dépassé les 13 000, lundi 18 mars, selon les autorités locales. Douze jours après que les premiers cochons morts ont été repérés au fil de l'eau, aucune responsabilité n'a encore été établie, alors que des porcs morts continuent à être déversés dans le fleuve. L'affaire suscite de vives inquiétudes chez les 23 millions d'habitants de la mégapole. Shanghai a pointé du doigt la préfecture voisine de Jiaxing, en accusant des éleveurs de s'être débarrassés de leurs bêtes en les jetant dans la rivière. Des boucles d'identification agrafées sur certaines bêtes indiquent qu'elles proviennent des fermes du district de Jiaxing, à soixante kilomètres de Shanghai, en amont du fleuve. Cette région rurale s'est spécialisée dans l'élevage de cochons : elle en a produit 7 millions et demi de têtes en 2012. Le correspondant de France 2 à Pékin nous en disait plus, dimanche 17 mars. CLIQUEZ ICI pour voir une autre vidéo de FRANCETV INFO FRANCE TV INFO 18/3/2013
  6. RIO DE JANEIRO - Au moins 16 personnes, dont deux secouristes, sont mortes ces dernières 24 heures en raison d'intempéries dans la région touristique de Petropolis, une zone montagneuse de l'Etat de Rio de Janeiro, au Brésil, selon un bilan officiel provisoire lundi soir. Nous sommes en alerte maximale, a déclaré lundi le gouverneur de l'Etat, Sergio Cabral, dans une conférence de presse à Petropolis. Le gouverneur a lancé un appel pour que les gens quittent les zones à risques et se réfugient dans les abris d'urgence installés par la mairie, alors que les pluies se sont encore intensifiées lundi. La présidente du Brésil, Dilma Rousseff, a joint le gouverneur depuis Rome, où elle se trouve pour l'intronisation du nouveau pape, afin d'offrir l'aide de l'Etat fédéral, a informé la présidence. Elle a réclamé les mesures les plus drastiques pour venir en aide aux victimes. En janvier 2011, plus de 900 personnes avaient péri dans les régions vallonnées de l'Etat de Rio en raison d'intempéries qui avaient provoqué des inondations et des glissements de terrains. A Petropolis, située à 68 km au nord de Rio de Janeiro et résidence d'été de l'ancienne cour impériale, la situation est vraiment très grave, a déclaré sur la télévision Globo le secrétaire à la Sécurité civile de l'Etat de Rio, Sergio Simoes. Deux secouristes figurent parmi les victimes, a-t-il précisé. Il est tombé 390 mm de pluie sur la ville en 24 heures, quand la moyenne pour tout un mois de mars est de 270 mm. ROMANDIE 19/3/2013
  7. TOKYO - L'opérateur de la centrale nucléaire japonaise Fukushima Daiichi s'activait mardi pour relancer les systèmes de refroidissement des piscines de stockage du combustible, arrêtés depuis une panne de courant la veille au soir. L'électricité a été coupée lundi à 18H57 heure locale (09H57 GMT), pour une raison inconnue, et n'avait toujours pas été rétablie mardi matin, a expliqué un porte-parole de Tokyo Electric Power (Tepco) à l'AFP. L'électricité servant au refroidissement des piscines (du combustible usagé) des réacteurs 1, 3 et 4 a été coupée, a précisé ce porte-parole, Kenichi Tanabe. Nous essayons de la rétablir. La panne, a-t-il ajouté, a également entraîné l'arrêt des équipements de traitement des débris contaminés de la centrale, dont des matériaux radioactifs. Aucun changement important des niveaux de radioactivité n'a été détecté par nos instruments de mesure à proximité, a-t-il souligné, écartant la possibilité d'une résurgence de la crise. L'incident n'a pas affecté jusqu'à présent l'injection d'eau dans les réacteurs 1 et 3 de la centrale, dont le combustible avait fondu à la suite de l'accident de 2011, a-t-il poursuivi. Le gouvernement s'est voulu aussi rassurant. Tepco utilise tous les moyens alternatifs pour refroidir (les piscines), aussi n'avons-nous pas de raison de nous inquiéter, a déclaré son porte-parole, Yoshihide Suga. De son côté le responsable exécutif des installations nucléaires chez Tepco, Masayuki Ono, a précisé que la température de la piscine de stockage du réacteur 4 était estimée à 30,5 degrés Celsius à 10H00 locale (01H00 GMT). Cette piscine est celle qui inspire le plus d'inquiétude car elle est la plus remplie, avec 1.330 barres de combustible usagées et 200 barres de combustible non utilisées. D'après Tepco, la température y monte en moyenne de 0,3 à 0,4 degré par heure depuis la coupure du système de refroidissement, ce qui laisse à l'opérateur environ quatre jours pour rétablir le courant avant que ne soit atteinte la limite de sûreté, fixée à 65 degrés Celsius. M. Ono a souligné que la température des deux autres piscines était plus basse - 17,1 degrés pour celle du réacteur 1 et 15,9 degrés pour celle du 3 à 10H00. Tepco estime disposer de respectivement 14 et 26 jours avant que la température de ces piscines n'atteigne le seuil de sûreté, si d'aventure l'électricité ne pouvait être rétablie. M. Ono a expliqué qu'un problème dans une unité de distribution de courant pourrait être à l'origine de la coupure, sans certitude toutefois. Notre priorité est de rétablir le courant pour relancer les opérations (de refroidissement) et nous voulons y parvenir le plus vite possible (...). Si cela prenait trop longtemps, nous pourrions toujours ajouter de l'eau de refroidissement (dans les piscines) si nécessaire afin d'éviter que la situation ne dégénère, a-t-il voulu rassurer. Pour Akio Koyama, professeur au service de sécurité nucléaire de l'Université de Kyoto, la situation ne semble pas grave dans l'immédiat. Même si la température de l'eau atteint 65 degrés, ce ne serait pas critique à partir du moment où les barres sont toujours dans l'eau. Si le niveau de l'eau baissait au point que les barres soient exposées à l'air, il y aurait alors motif à s'inquiéter, a-t-il ajouté. L'accident nucléaire de Fukushima, le pire depuis celui de Tchernobyl (Ukraine) en 1986, s'était produit après un puissant séisme et le passage d'un tsunami géant le 11 mars 2011, qui avaient entraîné l'arrêt de la fourniture d'électricité et des systèmes de refroidissement. D'importantes quantités de radiation s'étaient disséminées dans l'environnement autour de cette centrale à 220 km au nord-est de Tokyo. La phase critique de l'accident est considérée comme terminée depuis décembre 2011, mais les travaux de sécurisation du site n'avancent que pas à pas en raison des hauts niveaux de radioactivité. ROMANDIE 19/3/2013
  8. PARIS - ERDF, filiale d'EDF qui gère le réseau électrique basse et moyenne tension, a signé deux contrats avec Delta Drone, fabricant de petits drones destiné à des usages civils, dont il utilisera les appareils dans le cadre d'opérations de maintenance de ses lignes. Le fabricant basé à Grenoble (Isère), qui explore des débouchés potentiels pour le marché en plein décollage des drones civils, a expliqué dans un communiqué avoir conclu avec ERDF deux contrats, pour développer des solutions adaptées au diagnostic et à l'entretien des réseaux électriques. ERDF va tout d'abord faire appel aux drones du groupe grenoblois pour effectuer une cartographie en 3D de ses transformateurs de forte puissance. Parallèlement, Delta Drone va expérimenter l'usage de drones pour détecter des incidents sur les lignes électriques en Rhône-Alpes, améliorer les interventions dans les zones difficiles d'accès, et réaliser des diagnostics pour les campagnes d'élagage périodique autour des lignes aériennes. Delta Drone a développé un drone de petite taille (moins d'un mètre d'envergure et 4 kg), équipés d'une caméra et de divers capteurs, destiné à des usages professionnels civils, et dont il a commencé la commercialisation cette année. Il vise des applications très diverses, liées en particulier à la montagne et aux mines et carrières. ERDF et RTE, filiale autonome d'EDF qui gère le réseau électrique haute tension, utilisent déjà des hélicoptères équipés de tronçonneuses pour l'élagage dans certaines zones boisées, notamment en terrain montagneux. L'utilisation de moyens aéronautiques n'est donc pas nouvelle dans le secteur électrique, mais l'autorisation depuis mai 2012 des drones civils dans l'espace aérien français ouvre de nouvelles perspectives pour les opérations de contrôle et de maintenance des lignes aériennes, ces appareils volants sans pilote étant moins chers que les avions et hélicoptères classiques. ROMANDIE 19/3/2013
  9. Berne (awp/ats) - L'agriculture suisse n'a pas besoin des OGM, ont répondu mardi des parlementaires aux Académies suisses des sciences. Ils ne satisfont pas aux exigences de qualité voulue par la politique agricole fédérale et engendrent des coûts trop élevés. Les Chambres fédérales ont prolongé le moratoire sur les OGM en tenant compte des conclusions du Programme national de recherche PNR 59, affirme Adèle Thorens, conseillère nationale (Verts/VD) et auteure de la lettre ouverte publiée dans "Le Temps". Les parlementaires réfutent les reproches de Thierry Courvoisier, président des Académies suisses des sciences. Les conclusions du PNR 59 démontrent que les OGM ne satisfont pas aux critères de la "Stratégie qualité" choisie par un large consensus des milieux politiques, agricoles et économiques concernés, précisent les politiciens. Celle-ci favorise entre autres le naturel, la sécurité, la santé et la durabilité. La "Stratégie qualité" implique en outre de s'engager pour "la transparence sur la qualité des produits et l'information objective aux consommateurs." Ce positionnement est un "très bon moyen de rendre l'agriculture suisse concurrentielle, performante et attractive pour les consommateurs suisses et étrangers", estiment les parlementaires. Les OGM ne sont en outre "d'aucune utilité pour les agriculteurs suisses."Les coûts de la coexistence avec les cultures traditionnelles sont considérables, ce que le PNR 59 ne prend que partiellement en compte", ajoutent-ils. Leur rentabilité pour les paysans suisses n'est donc pas prouvée. La population suisse n'est enfin pas favorable à l'introduction des OGM. Quelque 60% des personnes interrogées par le professeur Heinz Bonfadelli dans le cadre du PNR 59 "déclarent encore et toujours ne pas vouloir consommer d'aliments génétiquement modifiés." Tandis que 71% désirent préserver la liberté de choix entre les produits conventionnels et les OGM, poursuivent les parlementaires. Des parlementaires fédéraux ont cosigné la lettre publiée dans "Le Temps". Outre Adèle Thorens, il s'agit de Isabelle Chevalley (Vert'libéraux/VD), Andreas Aebi (UDC/BE), Prisca Birrer-Heimo (PS/LU), Hansjörg Hassler (PBD/GR), Markus Ritter (PDC/SG) et Jacques Bourgeois (PLR/FR). Dans une lettre ouverte parue dans "Le Temps" le 28 février, Thierry Courvoisier reprochait aux Chambres d'avoir prolongé le moratoire sur les OGM sans tenir compte des conclusions scientifiques du Programme national de recherche PNR 59. Selon elles, les OGM pourraient contribuer en Suisse à une agriculture respectueuse de l'environnement et très productive. ROMANDIE 19/3/2013
  10. OSLO - Le gisement pétrolier Johan Sverdrup, un des plus gros champs jamais découvert en Norvège, pourrait être encore un peu plus important qu'escompté, a annoncé mardi un des partenaires du projet, le groupe pétrolier norvégien Statoil. Le gisement, dont on savait déjà qu'il s'étendait sur deux licences, se prolonge également sur une troisième licence comme l'a démontré un forage d'évaluation réalisé sur place. Ce forage prouve la possibilité de petites réserves additionnelles aux ressources du champ, a indiqué Statoil dans un communiqué. Selon les estimations actuelles, déjà un peu datées, "Johan Sverdrup" est présumé contenir entre 1,7 et 3,3 milliards de barils équivalent pétrole (bep) mais Statoil devrait fournir des chiffres actualisés, intégrant les résultats de plusieurs nouveaux forages, d'ici à la fin 2013. La licence PL502, sur laquelle l'extension de Johan Sverdrup a été décelée, est détenue par Statoil, opérateur avec une part de 44,44%, et ses compatriotes Petoro (33,33%) et Det norske oljeselskap (22,22%). Les deux autres licences sont détenues pour l'une par Statoil (40%) conjointement avec le suédois Lundin (40%) et le danois Maersk (20%) et pour l'autre par Statoil (40%), Petoro (30%), Det norske oljeselskap (20%) et Lundin (10%). En 1971, un forage de prospection de la compagnie française Elf, depuis rachetée par Total, avait manqué le gisement géant de quelques mètres seulement. ROMANDIE 19/3/2013
  11. Rennes - Un nouveau foyer de tuberculose bovine a été identifié et confirmé par analyses dans un élevage bovin en Mayenne, a annoncé lundi la préfecture du département, portant à trois les élevages touchés par la maladie depuis quatre mois dans ce département. Le nouvel élevage identifié est situé dans la commune d'Assé-le-Bérenger, près d'Evron. L'enquête épidémiologique pour déterminer l'origine de la contamination est en cours, précise la préfecture dans un communiqué. L'enquête doit permettre d'identifier les élevages en lien avec ce nouveau foyer et entraînera leur mise sous surveillance. Le cheptel touché a été placé sous arrêté préfectoral de déclaration d'infection le 6 mars 2013, et il devra être abattu, dans un délai d'un mois, après estimation par des experts, ajoute-t-on de même source. La préfecture n'était pas en mesure lundi de préciser le nombre de bovins contaminés. Le 21 février la préfecture de la Mayenne avait annoncé que deux foyers de tuberculose bovine avaient été détectés en trois mois dans le département. 247 bêtes au total avaient alors été abattues. Un premier foyer de la maladie avait été repéré puis confirmé par des analyses dans un élevage bovin de 67 taurillons, situé à Couesmes-Vaucé. Le troupeau a été abattu le 14 février. L'élevage avait été contaminé par l'introduction d'un bovin provenant d'un précédent foyer d'infection en Mayenne, signalée en novembre 2012 à Assé-le-Bérenger. Les 180 bovins de cet élevage ont tous été abattus mais un taurillon provenant de ce cheptel, vendu peu avant que la maladie soit détectée, n'avait été découvert qu'a posteriori dans le second élevage infecté. L'indemnisation des animaux abattus, et en partie les frais de désinfection, nécessaire avant la réintroduction d'animaux sains dans l'élevage, sont pris en charge par l'État, précise la préfecture. La tuberculose bovine (due à Mycobacterium bovis) est potentiellement transmissible à l'homme, rappelle la préfecture dans le communiqué. Sue le plan national, le pourcentage des cas de tuberculose humaine dus à Mycobacterium bovis est minime, précise-t-elle. ROMANDIE 18/3/2013
  12. Bien que l’Union Européenne (UE) ait récemment autorisé la réintroduction des farines de porc et de volaille en Europe pour l'alimentation des poissons d'élevage, les pêcheurs français s’y opposent. Le scandale alimentaire de la viande de cheval n’est certainement pas étranger à cette décision des professionnels. Les éleveurs de poissons français ne nourriront pas leurs poissons avec des farines animales de porc et de volaille comme la Commission européenne les y autorise désormais (à partir du mois de juin). "Nos consommateurs français n'en veulent pas, nous sommes donc contre leur réintroduction", a indiqué Stéphane Dargelas, directeur marketing et commercial du groupe Aqualande, leader européen dans l'élevage et la transformation de la truite. Selon lui, "cette décision de Bruxelles fait du tort à notre profession" car elle risque de détourner certains consommateurs des rayons. Le Comité interprofessionnel des produits d'aquaculture (Cipa), opposé aux protéines animales transformées (PAT), estime que la solution consiste à étiqueter systématiquement les produits aquacoles afin de les certifiés sans farines animales. Le Cipa a même déjà mis en place une charte de qualité (la "Charte qualité-Aquaculture de nos régions") et le gouvernement soutient cette initiative en souhaitant également la mise en place d'un label précisant l'absence de farine animale. "La France est le seul pays européen où l'annonce de la réintroduction de farines animales dans l'élevage aquacole a suscité une telle campagne médiatique", explique Arnault Chaperon, aquaculteur depuis 1977. Cité par l'AFP, il souligne n’avoir "jamais utilisé de farine animale pour nourrir mes truites et mes esturgeons" mais exclusivement "de la farine, de l'huile de poisson et des produits végétaux issu du lin ou du soja". Il faut préciser que les PAT sont constitués de déchets d'abattoirs, essentiellement de porc et de volaille, obtenus à partir du concassage de ces matières, de leur cuisson, de leur broyage et tamisage. Des mélanges que ces aquaculteurs se disant fiers de leur métier, veulent à tout prix éviter. Comme le souligne Marc Lamothe, président du Cipa, "nos truites, bars, dorades, turbots et esturgeons se retrouvent sur les étals du poissonnier moins de 72 heures après avoir été pêchés, car nous ne travaillons que sur commande". Une qualité que devrait assurer la "Charte qualité-Aquaculture de nos régions" qui garantira donc également qu'aucune PAT n'intervient dans l'alimentation des poissons d'élevage. MAXISCIENCES 18/3/2013
  13. Des animaux étranges, insolites... vraiment ! A mon sens il en manque beaucoup dans ce palmarès... Mais il s'agit après tout de subjectivité... selon nos propres appréciations...
  14. Malheureusement, cette vidéo est moins explicite que les précédentes.... Mais peut donner une idée de la diversité des espèces représentant ou pouvant représenter un danger. L'auteur de cette vidéo, (cliquez ICI) vous propose de l'interroger si vous avez des questions....
  15. Cette vidéo montre les animaux les plus rapides sur terre, en mer et dans les airs. On le sait, le guépard est considéré comme étant l'animal le plus rapide (du moins sur terre). Pour autant, les rapaces sont plus rapides que lui : en vol ou en piqué. Mais ne sont pas considérés comme tel car les oiseaux peuvent utiliser les courants d'air pour faciliter leurs déplacements. Il en est de même pour les animaux marins... L'auteur de la vidéo précise que tous les animaux ne sont pas inclus dans cette vidéo... Car si tous les oiseaux en faisaient partie, les autres animaux n'auraient aucune chance de figurer dans ce top 10.
  16. OSLO - Les compagnies pétrolières norvégienne Statoil et américaine ExxonMobil ont découvert un gros gisement de gaz naturel au large de la Tanzanie, la troisième découverte importante réalisée par les deux groupes dans ce pays en l'espace d'un an, a annoncé Statoil lundi. Le gisement Tangawizi 1 contient entre 712 millions et 1,07 milliard de barils équivalent-pétrole (bep), portant les réserves totales sur ce bloc à un volume compris entre 2,67 et 3,03 milliards de bep, a indiqué le norvégien dans un communiqué. Il est situé à 2.300 mètres sous la surface à 10 km des gisements Zafarani et Lavani sur lesquels e grosses ressources ont été découvertes ces derniers mois. Selon Statoil, le volume de gaz récupérable de ces gisements pourrait atteindre jusqu'à 2,32 milliards de bep. ROMANDIE 18/3/2013
  17. Copenhague - De moins en moins de pays de l'Union européenne dépassent les seuils d'émission de polluants atmosphériques autorisés, avec huit en 2011 contre 12 l'année précédente, a indiqué lundi l'Agence européenne pour l'environnement (AEE). Selon les données préliminaires de l'AEE, le Danemark, Malte, les Pays-Bas et la Suède sont les quatre pays qui sont passés sous ces limites en 2011. L'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, l'Espagne, la Finlande, la France, l'Irlande et le Luxembourg sont en revanche restés au dessus de ces limites. Ces limites concernent le dioxyde de soufre (SO2), les oxydes d'azote (NOx), les composés organiques volatils non méthaniques et l'ammoniac (NH3). Des infractions peuvent théoriquement amener la justice européenne à prononcer des amendes. Même si les nouvelles données montrent une nette amélioration entre 2010 et 2011, l'Europe doit toujours travailler dur pour réduire la pollution atmosphérique, a estimé la directrice exécutive de l'EAA, Jacqueline McGlade, citée dans un communiqué. Elle a pointé du doigt la pollution due aux transports qui est toujours un grave problème, en particulier dans certaines villes. Une carte publiée avec ces données montre que Paris, Marseille, Turin, Milan, Rome et plusieurs villes tchèques, polonaises et bulgares affichent les niveaux de pollution aux particules les plus inquiétants, avec plus de 50 microgrammes par m3 en moyenne annuelle. ROMANDIE 18/3/2013
  18. SHANGHAI - Le nombre de cadavres de porcs repêchés dans le principal fleuve de Shanghai dépassait lundi les 13.000, selon les autorités locales, le mystère s'épaississant sur l'origine de ces animaux. La municipalité de la capitale économique chinoise a annoncé avoir extrait 335 cochons morts lundi des eaux du Huangpu, portant à 9.795 le nombre total de cadavres de ces animaux retrouvés sur son territoire en une dizaine de jours. De leur côté, les autorités de la préfecture voisine de Jiaxing (province du Zhejiang) ont annoncé ce week-end en avoir repêché 3.601. Douze jours après que les premiers porcs morts ont été repérés au fil de l'eau, suscitant de vives inquiétudes chez les Shanghaïens, non seulement aucune responsabilité n'a encore été établie, mais il semble qu'ils continuent à être déversés dans le fleuve. La métropole a pointé du doigt la préfecture de Jiaxing, en accusant des éleveurs de s'être débarrassés de leurs bêtes en les jetant dans la rivière. Mais les autorités de Jiaxing n'ont pour l'instant admis de tels agissements que chez un de leurs éleveurs et ont affirmé ne pas être les seules responsables. Le Huangpu, fleuve emblématique de Shanghai, compte pour 22% de la consommation d'eau des 23 millions d'habitants. Après avoir analysé des échantillons, le gouvernement de Shanghai avait affirmé ces derniers jours que les résultats obtenus étaient normaux, malgré le scepticisme général. Le ministère chinois de l'Agriculture a envoyé une équipe sur place, qui pour l'instant n'a pas donné d'explication claire au décès des milliers de porcs et à leur présence dans le fleuve Huangpu. Cette situation s'explique car certains paysans connaissent mal la loi, ont de mauvaises habitudes et il y a des carences dans le contrôle et le niveau des soins, s'est borné à dire Yu Kangzhen, vétérinaire-en-chef du ministère. Quand ils ne sont pas jetés dans les cours d'eau ou le long des routes, les porcs morts de maladie finissent parfois chez le boucher. A Wenling, également dans la province du Zhejiang, les autorités ont annoncé la semaine dernière que 46 personnes avaient été condamnées à des peines allant jusqu'à six ans et demi de prison pour avoir transformé et vendu de la viande de plus de mille porcs malades. L'affaire des cadavres de porcs déversées dans le fleuve de Shanghai illustre la face sombre de l'industrie agroalimentaire en Chine, où prime le rendement pour nourrir l'immense population. La pollution des cours d'eau, parfois avec de graves conséquences pour la santé, est un fléau en Chine, où le respect de l'environnement est souvent sacrifié sur l'autel de la croissance économique. ROMANDIE 18/3/2013
  19. Après la victoire prometteuse obtenue à la conférence de la CITES pour sauver cinq nouvelles espèces de requins, Robert Calcagno, Directeur général de l’Institut océanographique, a souhaité revenir sur la situation de ces majestueux poissons plus que jamais menacés et sur les espoirs nés de cette décision. "Depuis des décennies, le cinéma et les médias concourent à assombrir leur réputation, profitant des lacunes de la connaissance scientifique pour surfer sur nos peurs. Aujourd’hui, loin des caméras, la grande famille des requins est au seuil de l’extinction. Engagé dans une pêche intensive et un commerce d’ailerons devenu mondial, l’homme regarde ailleurs. Mais la 16e conférence des Parties de la CITES, qui s’est achevée à Bangkok, pourrait enfin amorcer le virage de l’action. Les requins sont le triste symbole du drame qui se joue actuellement dans nos océans, la preuve qu’une activité humaine irraisonnée n’est pas sans conséquence sur la pérennité des ressources. Chaque année, plus de 50 millions de requins sont tués par l’homme. En un demi-siècle de prélèvement intensif, les populations ont été décimées. Les réponses avancées au niveau mondial pour faire cesser ce massacre restent très limitées. Ainsi, la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) qui protège plus de 30.000 espèces de plantes et d’animaux menacés de disparition, ne couvrait jusqu’ici que trois espèces de requins sur près de 500 : le requin-baleine, le requin-pèlerin et le grand requin blanc. Après d’âpres discussions et un vote serré, cette maigre liste vient enfin d’être complétée. Le requin taupe commun, le requin océanique et trois espèces de requin marteau rejoignent l’annexe II. L’annexe I interdit tout commerce international pour les espèces au bord de l’extinction. Pour éviter d’en arriver à une telle extrémité, l'Annexe II met en place un suivi et une régulation du commerce international des espèces menacées par la surexploitation. En imposant plus de transparence sur les conditions de prélèvement et d’exportation, cette inscription contribuera à lutter contre le trafic illégal, notamment d’ailerons, et à mieux apprécier l’impact de la pêche sur la pérennité des espèces. Elle ne saurait toutefois à elle seule sauver la vie des requins. Il faut aujourd’hui une intervention cohérente sur tous les niveaux de la chaîne : de la pêche au commerce, et jusqu’à la consommation d’ailerons en Chine et en Asie. Fort heureusement, des initiatives locales commencent à fleurir, telles que la création de sanctuaires ou l’interdiction du finning dans certaines zones. Les Palaos ont été les premiers à réagir, conscients que le pillage des requins risquait de saper l’attractivité touristique qui est désormais leur principal atout économique. Dès 2009, ils ont instauré le premier sanctuaire de requins à l’échelle de leur zone économique exclusive (ZEE), sur près de 600.000 km². Et l’expérience s’étend à toute la pêche : le Président de la République de Palau, Tommy Remengesau, a annoncé lundi 10 mars en présence de S.A.S. le Prince Albert II de Monaco et avec le soutien de la Principauté, son intention d’interdire la pêche industrielle dans toute la ZEE. Les requins pourraient ici devenir les porte-drapeaux d’une gestion plus durable des océans. Preuve qu’une mutation s’amorce dans l’opinion publique, conduisant les gouvernements à se saisir de cette question environnementale, le requin a récemment bénéficié d’un geste de compassion de la part de l’homme. En Afrique du Sud, un pêcheur peu scrupuleux s’est vu condamné pour avoir capturé et tué un grand requin blanc. Verdict : 10 000 euros d’amende, et un an de prison avec sursis. Une première dans un pays régulièrement touché par des attaques, mais qui a lui aussi compris l’atout que sont les requins et a été l’un des premiers à emboîter le pas de la Cites en protégeant le grand blanc. Souhaitons que ces nouvelles décisions contribuent rapidement à l’amélioration concrète de la situation des requins. Seule une évolution profonde de notre rapport à la nature, où le respect se substitue à la peur et à la cupidité, où l’égoïsme de chacun fait place à une coopération internationale et intergénérationnelle accrue, pourra redonner espoir quant à la survie de ces seigneurs des mers déchus". MAXISCIENCES 18/3/2013
  20. HONG KONG (Chine) - La décision historique de protéger cinq espèces de requins menacées de surpêche, prise cette semaine par la communauté internationale, est un nouveau coup dur pour le commerce des ailerons à Hong Kong, qui pâtit d'un début de désamour de la part des gourmets asiatiques, notamment les jeunes. VOIR les informations sur la réunion de la CITES (la boîte à outil) Les marchands d'ailerons assurent que l'impact de ces restrictions sera minimal car ils continueront d'importer d'autres espèces, qui échappent à la protection de la Convention sur le commerce international des espèces menacées (Cites). Appliquer la loi sera en outre difficile, les requins protégés (requin océanique à pointe blanche, trois requins-marteaux et requin-taupes) étant difficiles à différencier d'autres squales. Mais les campagnes menées depuis plusieurs années par des associations de protection de l'environnement commencent à porter leurs fruits. Les importations à Hong Kong d'ailerons ont chuté à 3.351 tonnes en 2012, contre 10.340 en 2011, selon les chiffres officiels du gouvernement hongkongais. La moitié du commerce des ailerons s'effectue à Hong Kong, territoire au sud de la Chine, où ces appendices, préparés le plus souvent sous forme de soupe gélatineuse, constituent un mets de choix --et onéreux-- lors des banquets. Depuis deux ans, de plus en plus d'entreprises se passent des ailerons. La compagnie aérienne du territoire, Cathay Pacific, ne transporte plus en fret la viande ou des ailerons de requins pêchés à l'état sauvage. Plusieurs chaînes d'hôtels de luxe, telles que Shangri-La et Peninsula, ont banni de leurs restaurants les plats à base d'ailerons. Dans l'odorante Dried Seafood street (la rue des produits de la mer séchés) sur l'île de Hong Kong, des dizaines de boutiques étalent leurs produits: des ailerons de qualité moyenne, enveloppés dans du plastique transparent, aux produits premier choix, exposés dans des vitrines sous clé, dont le prix peut atteindre 10.000 dollars de Hong Kong le kilo (1.000 euros). De plus en plus de jeunes estiment que la soupe d'ailerons est un plat cruel, soupire Frederick Yu, commerçant dans ce secteur depuis dix ans. Pour les Chinois, il n'y a que deux mets de prestige: les ailerons et les ormeaux. Les Occidentaux mangent du caviar et du foie gras, c'est pas cruel ça? Pourquoi veulent-ils nous obliger à cesser de manger des ailerons?, s'indignent-t-ils. Le commerçant affirme soutenir les mesures de protection des requins mais regrette que les commerçants soient les premiers visés. Jeudi, dernier jour de la réunion de la Cites, les 178 pays membres ont validé la protection de cinq espèces de requins, malgré l'opposition du Japon et de la Chine. D'ici à 18 mois, les pays exportateurs seront tenus de délivrer des permis d'exportation pour toutes ces espèces, tout en assurant la survie de chacune, et s'exposeront à des sanctions dans le cas contraire. Pour Ho Siu-chai, président de l'association des marchands d'ailerons de Hong Kong, les restrictions n'affecteront qu'un dixième du commerce actuel. Ce n'est pas un problème pour nous. Nous avons quelque 400 espèces de requins, on peut toujours importer d'autres espèces, déclare-t-il à l'AFP. Nous regardons ça de manière positive, on ne s'oppose pas aux nouvelles restrictions. Environ 100 millions de requins sont tués chaque année dans le monde, selon l'organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), qui estime que 90% de la population de l'animal a disparu en un siècle. Les pratiques de la récolte des ailerons font également grincer des dents: les pêcheurs coupent la nageoire sur l'animal encore vivant avant de le relâcher dans l'eau où il agonise. Pour Silvy Pun, directrice de l'antenne hongkongaise de l'association américaine Shark Savers (sauveurs de requins), l'application des nouvelles décisions de la Cites risquent d'être difficiles. Les trois espèces de squale déjà protégées --grand requin blanc, requin baleine et requin pèlerin-- sont aisément identifiables, ce qui n'est pas le cas des cinq espèces nouvellement protégées. La prochaine étape va être très très difficile (à mettre en oeuvre) pour Hong Kong, selon Silvy Pun. La seule manière de les identifier sans erreur est avec l'ADN mais autant que j'en sache, ces techniques ne sont pas usitées (à Hong Kong). Le département gouvernemental de la Protection a indiqué qu'il respecterait les décisions de la Cites, mais sans préciser comment. ROMANDIE 17/3/2013
  21. Bonjour et Merci. Une amie m'avait envoyé un lien bien instructif que j'ai lu et ne retrouve plus. Je regrette de ne pas l'avoir exploité de suite... je vais tenter de lui redemander... Un lien intéressant... qui pourrait expliquer pourquoi le riz de Camargue pourrait contenir davantage de métaux lourds, dont du mercure... Article repris ici avec des infos complémentaires. N'hésitez pas à faire part de vos connaissances car elles peuvent être utiles à tout le monde. Bonne fin de journée.
  22. Un tiers des délégués du Congrès national du peuple chinois a rejeté les nominations d'une commission environnementale. Les 2945 délégués votaient samedi pour se prononcer sur les nominations des ministres du gouvernement et de certaines personnalités à d'autres postes importants. 850 d'entre eux ont choisi de s'opposer et 125 de s'abstenir quand il leur a fallu se prononcer sur la nouvelle composition et la présidence de la Commission nationale de protection de l'Environnement et des Ressources. Il est rare que les délégués s'opposent aux volontés de la direction du Parti communiste. Le mécontentement exprimé reflèterait la colère de la population sur les graves problèmes de pollution atmosphérique et sur d'autres questions environnementales. NHK 17/3/2013
  23. Des images surprenantes capturées par le photographe animalier Martin Harvey dévoilent un spécimen insolite de gecko endémique du désert de Namibie. Un petit animal qui a la fascinante habitude de récolter de l'eau à partir de ses yeux. Il aura fallu deux jours entiers pour permettre à Martin Harvey de capturer ces images inédites de Pachydactylus rangei une espèce de gecko endémique du désert de Namibie. Ce spécimen, qui se distingue des autres geckos par sa peau claire, presque transparente, parsemée de tâches brunes aux reflets irisées, s’avère particulièrement discret. Aussi est-il très rare de tomber nez à nez avec lui et de nombreuses heures d’observations sont nécessaires avant de le voir surgir de nulle part au milieu des étendues de sables. Habitué aux climats arides, ce reptile cousin du lézard a adopté au fil de l’évolution des stratégies pour survivre aux réalités de son environnement. Ses pieds palmés lui permettent non seulement de rester au sommet de monticules de sable mais également de s’enterrer le jour sous les dunes du désert pour survivre aux hautes températures. P. rangei est un animal nocturne qui attend patiemment le crépuscule pour partir en chasse de ses proies. Le gecko se nourrit de criquets, sauterelles, ou petites araignées qu’il repère grâce à ses yeux surdimensionnés. Afin de garder toujours ces extrémités opérationnelles, l'animal utilise sa longue langue pour ôter les éventuelles poussières qui s'y sont accumulées. Mais pas seulement, il recueille aussi l'eau issue de la rosée qui s'est déposée sur ses yeux. Les images réalisées par Martin Harvey sont remarquables. Le photographe sud-africain est particulièrement réputé pour ses photos naturalistes qui lui ont valu notamment de remporter le prix prestigieux délivré par la BBC. L’artiste passionné de vie sauvage a travaillé pendant un certain temps pour les Parcs nationaux du Zimbabwe et pour l'Office des parcs du Natal en Afrique du Sud. Depuis de nombreuses années, son objectif immortalise la nature sous toutes ses formes aux quatre coins du globe. Gecko Pachydactylus rangei : il aura fallu deux jours entiers pour permettre au photographe animalier Martin Harvey de capturer des images inédites de cette espèce endémique du désert de Namibie Ce gecko Pachydactylus rangei, qui se distingue des autres geckos par sa peau claire, presque transparente, parsemée de taches brunes aux reflets irisées, est particulièrement discret Le gecko Pachydactylus rangei utilise sa longue langue pour ôter de ses yeux les éventuelles poussières qui s'y sont accumulées et pour récolter l'eau de la rosée qui s'y est déposée Le gecko Pachydactylus rangei se nourrit de criquets, sauterelles, ou petites araignées qu'il repère grâce à ses yeux surdimensionnées Photos : Martin Harvey MAXISCIENCES 17/3/2013
  24. Le 15 mars 2013, l’association Stop Violence France a organisé une conférence/débat à Aix-en-Provence (13). Quelles conséquences la corrida a-t-elle sur un jeune public ? 30millionsdamis.fr a interrogé le Professeur Hubert Montagner, membre du comité d’honneur de la Flac*. C’est dans la ville de Maryse Joissains-Massini, maire d’Aix-en-Provence (13) et fervente défenseur de la cause animale, que s'est tenue une conférence débat intitulée «L’animal sentinelle de la violence faite aux enfants». Au programme, de nombreuses thématiques, dont une qui demeure tabou en France : la corrida et les enfants. Car aujourd’hui, n’importe quel mineur peut entrer dans des arènes et assister à ce que d’aucuns appellent un spectacle, malgré les avertissements formulés par certains spécialistes, à l’instar du Professeur Hubert Montagner. Ce psychiatre, qui milite pour une interdiction des corridas aux moins de 16 ans, essaie depuis de nombreuses années d’alerter les responsables politiques sur ce sujet. «Les partisans de la corrida ne se rendent pas compte des conséquences psychologiques que peuvent avoir la vision des banderilles enfoncées dans la chair du taureau, qui saigne alors abondamment» dénonce ce spécialiste du comportement de l’enfant. Pour Hubert Montagner, la corrida peut avoir des conséquences dramatiques sur un jeune public : «Des études montrent que la détresse d’un enfant peut être très forte dès lors qu’il voit un animal maltraité». Qu’il s’agisse de son chien ou du taureau dans l’arène, ces scènes ont un impact fort... «Sans compter cette véritable banalisation de la torture et la chosification de l'animal que représente la corrida» assène le Professeur. Et la corrida s’achève par la mise à mort de l’animal. Que dirait-on si celui-ci n’était pas un taureau, mais un chat ou un canari ? Et le spécialiste ne s’arrête pas là : «La corrida est une forme de violence pour les plus vulnérables, pour les plus fragiles, pour ceux qui sont dans l’insécurité affective, indique-t-il. Or on sait aujourd’hui que ces mêmes enfants présentent davantage de risques de se montrer violents envers les animaux». Imprégnés par un sentiment d’injustice, ceux-ci peuvent alors reporter cette révolte sur d’autres êtres vivants. Aujourd’hui, la corrida est pourtant accessible à tous. «Il est du devoir de la société humaine de soustraire les enfants aux spectacles de violence» insiste le professeur Montagner, frappé par «le manque de courage et de lucidité» des hommes politiques français à l’heure où le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, s’est prononcé très clairement pour le maintien de la corrida en France, qu’il définit comme une «culture à préserver» (11/9/2012). Un argument balayé par Hubert Montagner : «Les défenseurs de la corrida confonde la culture, qui désigne la musique, le décorum, l’ambiance, avec autre chose. Une mise à mort ne peut être assimilée à un bien culturel.» La Fondation 30 Millions d’Amis, engagée contre la tauromachie depuis de nombreuses années auprès des principaux organismes de lutte anti-corrida, a invité le public à se rendre à cette conférence, dont l’accès était gratuit. En savoir plus sur www.flac-anticorrida.org *Fédération des luttes pour l’abolition des corridas 30 millions d'amis 14/3/2013
  25. WASHINGTON, 14 mars 2013 (AFP) - Les premiers oiseaux étaient dotés de quatre ailes, ont conclu des paléontologues chinois dont l'étude publiée jeudi aux Etats-Unis s'appuie sur onze fossiles très bien préservés d'espèces aviaires datant de plus de 100 millions d'années. Jusqu'alors, un trop petit nombre de spécimens ne permettait pas de déterminer avec certitude que ces ancêtres lointains des oiseaux avaient bien des plumes sur leurs pattes arrières. "Ces fossiles fournissent de nouvelles informations qui peuvent donner un éclairage assez large sur l'évolution des plumes", a indiqué à l'AFP Xing Xu, professeur à l'Académie chinoise des sciences, un des principaux auteurs de ces travaux publiés dans la revue américaine Science. Ces fossiles, qui représentent cinq espèces d'oiseaux anciens, étaient moins gros qu'une dinde. Ils se trouvent au Musée de la nature de Shandong Tianyu. "Ces onze nouveaux fossiles comblent de nombreux trous dans les débuts de l'évolution des oiseaux[/i]", juge David Alexander, un expert à l'Université du Kansas qui n'a pas participé à cette recherche. Celui-ci note que presque tous les paléontologues s'accordent à penser que les oiseaux descendent des dinosaures à plumes. Le premier fossile de ce qui est considéré comme l'ancêtre commun des oiseaux d'aujourd'hui, l'Archéoptéryx, qui vivait il y a 150 millions d'années et mis au jour en 1861, ressemblait à un croisement entre un oiseau et un dinosaure, avec également des plumes sur les pattes arrière. Les onze nouveaux spécimens datent de 100 à 150 millions d'années, une période qui correspond au moment où un groupe de dinosaures à plumes a évolué pour devenir des oiseaux, relèvent ces chercheurs. Ces fossiles montrent que les pattes avec des plumes n'étaient pas un cas rare de l'évolution chez les oiseaux."Ces nouveaux fossiles ne laissent aucun doute : une morphologie à quatre ailes était courante parmi ces oiseaux anciens", qui ont ensuite évolué pour ne garder que deux ailes, note David Alexander. Cette caractéristique a continué chez les premiers oiseaux avant de disparaître progressivement alors que les pattes étaient utilisées pour marcher et saisir des proies. [i]Mais cette dernière étude ne répond pas à la question de savoir comment ces deux ailes arrière étaient utilisées pour voler. Selon Xing Xu, elles formaient une surface large et plate qui aurait pu accroître la portance et la manoeuvrabilité. Cependant, Sankar Chatterjee, de la Texas Tech University, estime que cette configuration biplan des premiers oiseaux pourrait avoir permis une plus grande stabilité pour planer mais rendu plus difficile des manoeuvres en vol. 30 millions d'amis 14/3/2013
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