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Les énergies "propres" ou du moins, moins polluante...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans La Géothermie
1 - L'obtention d'un débit Une installation géothermique opérationnelle nécessite un débit d'eau aussi régulier que suffisant. Si la pression dans le réservoir souterrain est supérieure à la pression atmosphérique, l'eau peut jaillir naturellement à la tête du puits de forage qui se suffit alors à lui-même, prenant le nom de puits artésien. Mais si cette pression n'est pas assez importante ou si l'eau ne remonte pas du tout, il devient nécessaire d'avoir recours à un dispositif de pompage. .Image BRGM Quel que soit leur type, toutes les pompes mises en œuvre comportent une partie hydraulique immergée descendue en profondeur (- 100 mètres à - 400 mètres) et un moteur. Ce dernier peut être immergé sous le dispositif hydraulique (pompes immergées) ou placé en surface (pompes à arbre long). Il peut enfin, dans certains cas, fonctionner grâce à une circulation d'eau géothermale surpressée en surface : c'est le principe de la turbo-pompe. Bien que son rendement énergétique soit inférieur aux deux autres, une turbo-pompe a une durée de vie supérieure aux pompes immergées. Pour les sites où l'eau est renvoyée dans le réservoir (doublet), une pompe de réinjection installée en surface s'avère indispensable. Les pompes immergées sont largement utilisées dans le Bassin parisien pour pomper la nappe du Dogger. Elles permettent d'obtenir des débits importants supérieurs à 300 m3/h. Les pompes à arbre long (140 mètres maximun) sont surtout employées en Islande. Les turbo-pompes sont réputées pour leur longue vie malgré leur faible rendement énergétique. Pour la réinjection, on utilise des pompes de surface de type classique. Ces dispositifs avec pompage sont surtout employés pour les exploitations de basse énergie. Dans les exploitations de haute énergie, l'eau se vaporise dans le forage, et un mélange eau - vapeur jaillit en surface. Il arrive même – comme à Larderello en Italie ou aux Geysers en Californie – que le gisement produise naturellement de la vapeur sèche. L'exploitant doit alors réguler la pression en tête de puits pour optimiser les conditions d'exploitation en fonction des caractéristiques du fluide ou de la centrale. 2 - Les échangeurs de chaleur La caractéristique essentielle de l'énergie géothermique est qu'elle doit être consommée sur place. Dans le cas d'une source géothermale à haute température, l'énergie du fluide peut être directement transformée en énergie électrique via une turbine et envoyée sur le réseau de distribution électrique. Dans le cas de la basse énergie, un échangeur est généralement placé entre le circuit géothermal et le circuit de distribution de chaleur. Cet échangeur est indispensable dans le cas d'une eau corrosive. La chaleur géothermique peut ensuite être utilisée directement. .Image im@gé Echangeur thermique : Dans la boucle géothermale, l'eau qui sort chaude de la terre tourne en circuit fermé. Cette eau chargée de sels minéraux cède sa chaleur à un autre réseau appelé cette fois circuit géothermique, dans lequel circule l'eau de ville destinée à être réchauffée. Cet échange est nécessaire pour capter des calories tout en évitant la corrosion du réseau de chaleur. Le dispositif est appelé échangeur. Il est constitué soit de plaques, soit de tubes. Les échangeurs à plaques, plus commodes pour la maintenance, sont les plus utilisés. Si la température de la ressource n'est pas adaptée à l'usage prévu on peut avoir recours à un système de pompe à chaleur. La performance d'un échangeur placé dans une installation de géothermie est caractérisée par l'écart entre les températures à l'entrée de la boucle géothermale et à la sortie du circuit géothermique. Cet écart appelé « pincement », doit être aussi faible que possible (de l'ordre de 2°C). La maintenance de ce matériel doit être aisée en raison des risques d'encrassement. Les échangeurs peuvent être de types différents : échangeurs multitubulaires, échangeurs spirales, échangeurs à plaques. Les meilleures performances sont obtenues avec des échangeurs à plaques. Ces matériels sont constitués de plaques embouties de faible épaisseur assemblées verticalement les unes à la suite des autres. Les espaces entre les plaques étant alternativement traversés par le circuit primaire (eau géothermale) et par le circuit secondaire. Ces échangeurs permettent une surface d'échange importante dans un espace réduit. Ils peuvent être agrandis en ajoutant le nombre de plaques nécessaires. Les matériaux utilisés dans les échangeurs doivent pouvoir résister à la corrosion inhérente à la majorité des fluides géothermaux. Ils peuvent être constitués en acier revêtu, en acier inoxydable ou en titane. Ce dernier matériau s'est révélé particulièrement adapté aux exigences d'exploitation du fluide du Dogger du Bassin parisien chargé notamment en sulfures. .Futura Sciences -
Les énergies "propres" ou du moins, moins polluante...
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Ce n'est pas sans raison que les traditions ont placé l'enfer et son feu purificateur au centre de notre planète. Sous nos pieds, la terre est chaude, et même de plus en plus chaude à mesure que l'on s'enfonce dans ses entrailles. 1 - Le gradient géothermal Expérimenté concrètement par des générations de mineurs de fond et aujourd'hui bien mesuré, l'accroissement de la température en fonction de la profondeur est appelé "gradient géothermal". Il est en moyenne, sur la planète, de 3,3°C par 100 mètres, le flux d'énergie thermique à l'origine de ce gradient étant de l'ordre de 60 mW/m2. Mais ces valeurs peuvent être nettement supérieures dans certaines zones instables du globe, et même varier de façon importante dans les zones continentales stables. Ainsi, le gradient géothermal est en moyenne de 4°C tous les 100 m en France, et varie de 10°C/100 m dans le nord de l'Alsace à seulement 2°C/100 m au pied des Pyrénées. .Image ADEME-BRGM 2 - Le flux de chaleur Une partie de la chaleur de la Terre est une relique de sa formation, il y a 4,55 milliards d'années. Pour donner naissance à la Terre, des poussières, des gaz, des roches flottant dans la banlieue du tout jeune soleil se sont assemblées par accrétion. Au centre, dans le noyau, une énergie considérable s'est accumulée dans la masse. Elle correspond à l'énergie potentielle issue de la condensation de la planète. Une vraie fournaise : la température du noyau frise les 4 200°C. Le manteau de roche en fusion qui l'entoure est lui aussi très chaud, sa température variant entre 1 000 et 3 000 degrés. Mais toute cette chaleur remonte difficilement à la surface car les roches intermédiaires de l'écorce terrestre sont de très mauvais conducteurs. L'essentiel de l'énergie arrive donc jusqu'à nous par conduction, c'est ce "flux de chaleur" qui explique le gradient géothermal. 3 - La structure interne du globe Les observations directes ne dépassant pas les dix premiers kilomètres de la croûte terrestre, nos connaissances reposent essentiellement sur l'étude de phénomènes de propagation des ondes sismiques naturelles ou provoquées lors d'explorations géophysiques. On a ainsi pu distinguer trois enveloppes principales dans la structure du globe. Au centre, sur un rayon de 3 470 km, un alliage de fer et de nickel, solide au coeur et liquide autour, forme le "noyau", qui représente seulement 16% du volume total mais 67% de la masse terrestre. Il est entouré du "manteau" sur une épaisseur de 2 900 km. Riche en silicate de fer et magnésium, le manteau représente plus de 80% du volume du globe. Enfin vient l'écorce ou "croûte",enveloppe moins dense dont l'épaisseur varie grandement,puisqu'elle atteint entre 30 et 70 km dans les zones continentales pour seulement 20 km sous les océans,et seulement quelques kilomètres au niveau des dorsales et des rifts. L'écorce et la partie supérieure du manteau constituent la lithosphère. Cet ensemble rigide, divisé en plusieurs plaques, flotte sur une couche inférieure du manteau : l'asthénosphère. 4 - L'origine de la chaleur Pourtant, la chaleur dégagée par notre globe n'a pas pour principal responsable le refroidissement de son noyau, mais la désintégration des éléments radioactifs présents dans ses roches : uranium, thorium, potassium, etc. 90% de l'énergie dissipée provient en effet de ce mécanisme. La chaleur émise par la fission varie avec la composition chimique des roches – elle est environ trois fois plus élevée, par exemple, pour les granites que pour les basaltes. Elle varie aussi selon l'âge des roches, raison pour laquelle les gradients géothermiques sont plus élevés dans les plates-formes jeunes, comme en France et en Europe du Sud, que dans les socles anciens, comme en Scandinavie. Pourtant, même dans ces conditions, la géothermie y a connu ces dernières années un grand essor, notamment pour le chauffage. 5 - De la chaleur aux frontières Il y a en outre des lieux où le flux de chaleur est plus élevé du fait que le magma est parvenu à remonter vers la surface, en réchauffant au passage les roches qui l'entourent. Ce phénomène s'explique par le fait que la lithosphère (l'écorce et la couche supérieure du manteau) est fragile (cassante). Loin d'être une surface homogène, elle est constituée de douze plaques principales (et plusieurs autres petites) qui flottent sur une couche plus fluide, l'asthénosphère, dotée de mouvements de convection lents et réguliers. C'est essentiellement à la frontière de ces plaques – et plus généralement dans les zones fragiles de l'écorce – que le magma peut se glisser et remonter, donnant naissance aux intrusions plutoniques et aux volcans. .Futura Sciences -
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En 1992, lors de la conférence de Rio sur l'environnement, les dirigeants de toutes les nations témoignaient de leur prise de conscience d'une dégradation avancée de l'état de la planète (diminution des ressources, pollution des mers et des terres, effet de serre, pluies acides, etc.). Pour infléchir la tendance avant qu'il ne soit trop tard, la plupart des pays - dont les Etats membres de l'Union européenne - travaille à la traduction du concept de développement durable dans leurs politiques. Celui-ci se définit par la nécessité de satisfaire les besoins exprimés aujourd'hui sans compromettre les besoins des générations à venir. Comme les autres énergies renouvelables, la géothermie s'est alors retrouvée sur le devant de la scène, car elle est depuis toujours par excellence une option du développement durable. 1 - La géothermie est écologique Une exploitation géothermique produit peu de rejets. La quantité moyenne de CO2 émise dans l'atmosphère par les centrales géo-thermo-électriques dans le monde (estimation faite sur 73% du parc mondial) est de 55 g/kWh, alors qu'une centrale au gaz naturel en produit 10 fois plus. Ce niveau peut être ramené à des valeurs nulles par la ré-injection des fluides géothermaux dans les réservoirs dont ils sont issus - une technique largement répandue aujourd'hui. C'est donc une énergie propre qui ne participe pas à la dégradation du climat comme le font les énergies fossiles. 2 - La géothermie est renouvelable Contrairement aux réserves fossiles, la géothermie ne se vide pas de son réservoir au fur et à mesure que l'on s'en sert. Le vecteur, de l'eau piégée outransitant dans le sous-sol, se renouvelle soit naturellement par le ruissellement des eaux de surface, soit par l'option technologique de l'injection artificielle. Quant à la chaleur, elle est contenue dans la roche qui représente 90% ou plus du gisement. 3 - La géothermie est partout A la différence des énergies fossiles les plus utilisées aujourd'hui, ces réserves ne sont pas situées dans quelques sites particuliers, éventuellement désertiques ou au fond des mers. La chaleur du sous-sol est présente sur tous les continents, offerte à tous les hommes. Evidemment, selon la structure des formations géologiques ou la composition des roches, cette énergie sera plus ou moins facile à extraire, mais les technologies existent aujourd'hui pour permettre un développement planétaire de la géothermie. .Futura Sciences -
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Il s'agit de prélever (ou d'extraire) l'énergie accumulée dans la terre, qu'elle soit stockée dans l'eau des aquifères ou directement dans les terrains, pour l'amener à la surface. Plusieurs procédés existent et ils ont tendance à se diversifier. Les techniques les plus simples sont basées sur des pratiques ancestrales : recueil de l'eau chaude de sources naturelles d'eau chaude, comme à Chaudes-Aigues, circulation naturelle d'air dans une cave fraîche pour obtenir de l'air frais en été et tempéré en hiver, dans le cas des puits provençaux. Des méthodes plus évoluées comme les forages ont été mises au point pour la recherche pétrolière, adaptées pour la recherche d'eau et développées pour la géothermie. Enfin des méthodes que nous qualifierons d'astucieuses ont été mises au point plus récemment ; elles consistent à enterrer des échangeurs là où il n'y a pas de fluide naturel pour transporter l'énergie. Il faut noter qu'il est possible de coupler certaines de ces méthodes entre elles, ce qui permet d'optimiser les systèmes utilisant l'énergie du sous-sol. Capteurs géothermiques horizontaux Les capteurs enterrés horizontaux permettent d'exploiter la chaleur de la Terre du proche sous-sol. .Image : Viessmann Réseaux de capteurs horizontaux en polyéthylène enterrés à faibles profondeur dans lequel circule le fluide caloporteur jusqu'à la pompe à chaleur. Ils sont constitués de tubes installés en boucles enterrées horizontalement à faible profondeur (de 0,60 m à 1,20 m) qui vont permettre le prélèvement de l'énergie contenue dans le sous-sol proche. Dans ces tubes, circule en circuit fermé selon la technologie employée, soit de l'eau additionnée d'antigel (tubes en polyéthylène) soit le fluide frigorigène de la pompe à chaleur (tubes de cuivre gainés de polyéthylène pour la technologie dite de détente directe). Le capteur enfoui dont la longueur peut dépasser plusieurs centaines de mètres, joue le rôle d'évaporateur du système thermodynamique. Il occupe 1,5 à 2 fois la surface à chauffer. Tunnels et mines Le principe de la géothermie des tunnels est simple. Les tunnels drainent de grandes quantités d'eau, qui sont le plus souvent évacuées vers l'extérieur des galeries par des canaux qui se déversent dans les cours d'eau. .Image AlpTransit Gothard AG Caverne longitudinale avec dessableur et bassin de stockage pour l'eau souterraine drainée par le tunnel du Gothard en Suisse. La température des eaux recueillies peut atteindre 20 à 40°C en fonction de la nature et de l'épaisseur des roches. Des débits importants peuvent être extraits, comme c'est le cas en Suisse. En effet dans ce pays riche en tunnels, une étude sur une quinzaine de ces ouvrages a permis d'observer des débits allant de 360 à 18 000 litres par minute pour des températures situées entre 12 et 24°C. Une telle ressource, couplée à des pompes à chaleur permet d'envisager le chauffage à distance de bâtiments publics et privés. Forage rotary La technique du forage Rotary consiste à utiliser un outil qui détruit la roche sous l'effet du poids et de la rotation. Le poids est assuré par un ensemble de tiges lourdes et creuses, assemblées en un train qui achemine sous pression les boues de forage. .Image BRGM Plateforme de forage Rotary .Photo Sté HLM Habitat-2036 Vue aérienne de la plate-forme de réhabilitation du forgae à Châteauroux. -----> Dans ma ville la géothermie est utilisée... Je comprends, grâce à ces explications ... la nature des installations situées à côté des jardins familiaux... Avec quelques personnes nous nous demandions ce que c'était car sur l'un des camions et sur un panneau il était question de "pétrole"... Cela dit : ça fait un boucan d'enfer... Et il y a des immeubles à moins de 50mètres.... -
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BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans La Géothermie
L'évaluation des ressources passe par une phase de reconnaissance. Cette phase de reconnaissance s'appuie, dans la mesure du possible, sur les données déjà disponibles notamment celles qui ont pu être obtenues lors de forages déjà réalisés dans le cadre de recherches géologiques, pétrolières ou d'eau. Pour définir les caractéristiques de la ressource, il est fait appel aux disciplines suivantes : la géologie, l'hydrogéologie, la géochimie, la géophysique. On peut également réaliser des forages de reconnaissance spécifiques si une analyse économique le justifie. La géologie permet dans la phase de reconnaissance de définir le contexte, la lithologie, la succession et l'âge des couches et les structures tectoniques. Les investigations hydrogéologiques permettent d'évaluer la ressource d'un point de vue quantitatif et qualitatif. Elles permettent également de caractériser les écoulements du fluide au sein de sa matrice réservoir. Les analyses géochimiques permettent de caractériser la composition chimique du fluide. L'analyse des éléments dissous permet également de fournir des indications sur le parcours du fluide, son âge, son origine et donc les conditions d'alimentation et de réalimentation des réservoirs. La géophysique, consiste à enregistrer dans le sous-sol un certain nombre de données physiques et à les interpréter en termes géologiques. Les principales techniques à la disposition du géophysicien sont la gravimétrie et la sismique. La sismique est fondée sur l'observation de la réflexion des ondes transmises au sous-sol. Elle permet de localiser les limites de structures géologiques ainsi que les accidents, failles... La gravimétrie permet d'identifier les anomalies dans le sous-sol : présence de roches à haute densité ou à l'inverse la présence de roches à faible densité. Un forage d'exploration permettra bien évidemment d'obtenir des informations plus précises, mais son coût est l'obstacle essentiel. Il peut être réalisé en petit diamètre, mais généralement pour la basse énergie le forage est conçu pour pouvoir être utilisé s'il révèle des perspectives d'exploitation prometteuses. Les mesures de température, de débit, de pression permettent de définir les caractéristiques essentielles d'exploitabilité du gisement. L'analyse des déblais de forage, différentes diagraphies et éventuellement des carottages permettent de compléter les données sur les couches traversées. .Futura Sciences -
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Les principales étapes pour pouvoir utiliser l'énergie de la Terre, sous forme de chaleur ou d'électricité sont les suivantes : 1 - En premier lieu Il faut vérifier l'existence et la localisation de l'énergie disponible dans le sous-sol, qu'elle soit contenue dans les terrains ou dans l'eau des aquifères, puis déterminer ses caractéristiques afin d'en estimer le potentiel énergétique. Les techniques de reconnaissance des ressources géothermales sont différentes selon qu'elles se trouvent dans des bassins sédimentaires, dans des régions volcaniques ou dans des zones structurales actives. Il est fait appel aux disciplines des géosciences comme la géologie, l'hydrogéologie, la géochimie et la géophysique. On peut également réaliser des forages de reconnaissance spécifiques. Des inventaires régionaux peuvent être réalisés, notamment en réinterprétant les données obtenues lors de campagnes d'exploration et de forages déjà réalisés pour des recherches géologiques, pétrolières ou d'eau. 2 - Ensuite et dans tous les cas Il faut vérifier la bonne adéquation de cette ressource avec les besoins énergétiques nécessaires soit pour la production d'électricité, soit pour le chauffage d'une maison individuelle, de logements collectifs, d'un hôpital, etc. Enfin, il faut sélectionner les méthodes adaptées pour prélever et transférer l'énergie du sous-sol vers la surface et sa mise en œuvre. La transformation de l'énergie brute s'effectue au moyen de systèmes industriels ou bien par simple échange de calories (production de chaleur directe) quand cela est possible. La distribution de l'énergie vers les utilisateurs finaux passe soit par le réseau électrique dans le cas de production d'électricité, soit par les réseaux de chaleur dans le cas de production de chaleur centralisée pour des groupes d'immeubles. Pour des installations plus modestes (petits logements collectifs, bâtiments commerciaux, hôpitaux, maisons individuelles…) la distribution est limitée à sa plus simple expression. Aujourd'hui, les contraintes techniques liées à la recherche et à l'exploitation de la chaleur de la Terre sont bien maîtrisées. .Futura Sciences -
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Les premières traces d'utilisation de la géothermie par l'homme remontent à près de 20 000 ans. Tout au long de l'histoire des civilisations, la pratique des bains thermaux s'est multipliée et depuis un siècle, les exploitations industrielles se sont développées pour la production d'électricité et le chauffage urbain. ... Les plus anciens vestiges en rapport avec la chaleur de la Terre, retrouvés sur le site de Niisato au Japon, sont des objets en pierre volcanique taillés (outils ou armes) datant justement du troisième âge glaciaire, il y a 15 ou 20 000 ans. Les régions volcaniques ont donc constitué, très tôt, des pôles d'attraction, du fait de l'existence de fumerolles et de sources chaudes que l'on pouvait utiliser pour se chauffer, cuire des aliments ou tout simplement se baigner. Un réseau de chaleur à Chaudes-Aigues dès le XIVe siècle .Image Coll Chaudes Aigues En France, aux confins méridionaux de l'Auvergne, la source du Par à Chaudes-Aigues (Cantal) s'enorgueillit d'être la plus chaude d'Europe, avec ses 82°C. Dès 1330, les archives font mention d'un réseau distribuant l'eau géothermale à quelques maisons, et pour l'entretien duquel le seigneur local prélevait une taxe. Elle servait même, déjà, à quelques usages "industriels" comme le lavage de la laine et des peaux. Pourtant, à la même époque, en Italie, dans la région de Volterra en Toscane, les lagoni, petits bassins d'eau chaude saumâtre d'où s'échappe la vapeur à plus de 100°C, sont exploités pour l'extraction du soufre, du vitriol et de l'alun. .Futura Sciences -
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Depuis l'aube de l'humanité, l'homme a toujours su tirer parti de cette énergie dont geysers, sources chaudes et éruptions volcaniques lui manifestaient l'existence. Mais la découverte d'énergies plus facilement mobilisables (charbon, pétrole) n'a guère encouragé son développement. Aujourd'hui, la donne change. L'épuisement programmé des réserves d'énergies fossiles, la nécessité de préserver l'environnement et le réchauffement climatique dû à l'effet de serre imposent de faire toute leur place aux énergies renouvelables. La géothermie est de celles-ci. .Image Futura Sciences / Ademe Schéma de géothermie haute énergie. Elle est aujourd'hui exploitée dans le monde à hauteur de près de 8 000 MWe (mégawatt électriques installés), dont 42 % en Amérique et 38 % en Asie. La chaleur de la terre provient de la désintégration d'éléments radioactifs présents dans les roches et du noyau terrestre qui génèrent un flux de chaleur vers la surface. Plus la profondeur est grande, plus la chaleur est élevée, augmentant en moyenne de 3°C tous les 100 mètres. Mais ce gradient géothermique peut être beaucoup plus élevé dans certaines configurations géologiques particulières. Certaines formations géologiques du sous-sol recèlent naturellement des aquifères dont les eaux (et/ou la vapeur selon les conditions de température et de pression) sont le vecteur de l'énergie thermique. La géothermie très basse énergie exploite des réservoirs situés à moins de 100 mètres et dont les eaux ont une température inférieure à 30°C. On l'utilise pour le chauffage et/ou la climatisation, via une pompe à chaleur. La géothermie basse énergie s'appuie, elle, sur des aquifères à des températures comprises entre 30° et 100°C. On l'exploite dans des réseaux de chaleur pour le chauffage urbain ou dans le cadre de procédés industriels, par exemple. La géothermie moyenne énergie et haute énergie (jusqu'à 250°C) est utilisée pour produire de l'électricité, au moyen de turbines. Une directive européenne prévoit d'ailleurs qu'au moins 21 % de la production d'électricité de l'U.E. provienne d'énergies renouvelables d'ici 2010… La géothermie est la seule source d'énergie renouvelable qui s'adresse aux deux grandes filières énergétiques : production d'électricité et production de chaleur. Elle est régulière, avec une disponibilité moyenne de 80 %, et non-polluante. Et elle a atteint un niveau de maturité technique et commerciale qui lui permet de rivaliser sans complexe avec les autres énergies renouvelables. .Image Futura Sciences / Ademe Schéma géothermie basse énergie, la température des nappes est comprise entre 30 et 150 °C Pourtant, les ressources sont considérables et, en certains points du monde (îles volcaniques notamment), facilement mobilisables. Quant aux coûts de production d'énergie (dans le cas de l'électricité plus élevés qu'avec les énergies fossiles – sauf exception, cf. article Bouillante), un fort développement de la géothermie, gage d'acquis scientifiques et techniques, permettrait de les réduire, tout en limitant les risques encourus par les investisseurs. .Futura Sciences 2006 -
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L'énergie thermique emmagasinée dans la croûte terrestre présente un grand potentiel. D'après une étude du MIT, elle pourrait répondre en grande partie aux besoins énergétiques du futur. Et qui plus est à un prix compétitif et avec un impact minime sur notre environnement... Dans les années 70, et début des années 80, le gouvernement américain finançait un grand nombre de recherches en géothermie. Mais dès le milieu des années 80, la baisse du prix du baril aidant, l'enthousiasme pour des sources d'énergie alternative a commencé à s'évanouir peu à peu, au même titre que les budgets alloués au secteur de l'énergie renouvelable, rendant difficiles les avancées dans le domaine des technologies géothermiques. De nos jours, la problématique de l'énergie étant plus que jamais au centre de nombreux débats, c'est l'occasion idéale pour la géothermie de revenir sur le devant de la scène. C'est via un rapport de plus de 400 pages, intitulé « Le Futur de l'Energie Géothermique », que les 18 membres d'un panel conduit par le MIT ont saisi cette opportunité. Leur étude, supportée par le département à l'énergie américain (DoE), est la première depuis 30 ans à apporter un regard neuf sur cette source d'énergie. L'objectif est clair : démontrer la faisabilité et la viabilité économique d'un projet d'exploitation à grande échelle qui n'aurait aucune conséquence sur notre environnement. Plus grand producteur mondial d'énergie géothermique, les États-Unis concentrent actuellement la majorité de leurs installations dans l'ouest du pays. L'électricité ainsi produite en Californie, à Hawaï, dans l'Utah et dans le Nevada est déjà comparable à ce que la combinaison de l'énergie éolienne et solaire fournit. Les auteurs de cette étude sont persuadés que cette ressource énergétique peut être exploitée à plus grande échelle. Même s'il est nécessaire de forer dans le croûte terrestre jusqu'à des profondeurs de plus de 1500 m dans les zones les plus prometteuses, et bien plus profondément encore dans l'est du pays, Nafi Toksöz, professeur de géophysique au MIT, affirme que « forer dans ces roches, les fracturer et y injecter de l'eau pour produire de la vapeur s'est déjà avéré faisable ». On peut noter que les techniques employées sont assez similaires à celles que demande l'extraction de pétrole et de gaz ; la demande croissante d'avancées technologiques dans ces deux domaines pourrait donc accélérer le développement de systèmes géothermiques améliorés. . Schéma de fonctionnement d'une centrale géothermique. L'étude visait aussi à évaluer les impacts environnementaux du développement de la géothermie, qui s'avèrent considérablement inférieurs aux combustibles fossiles et aux centrales nucléaires. Pour le Prof. Tester, professeur de géophysique à la Southern Methodist University au Texas, cela s'explique par le fait que « la capture et l'extraction d'énergie est entièrement contenue dans le sous-sol et que l'équipement en surface requis pour la conversion en électricité est relativement compact ». Seule ombre au tableau, le rapport note également que les exigences en eau des centrales géothermiques peut poser problème, en particulier dans des régions arides. De plus, il n'exclut pas qu'il existe potentiellement un risque sismique qui doit être soigneusement surveillé et contrôlé. Notre consommation de carburants fossiles est en perpétuelle augmentation. Au vu de ce rapport du MIT, il est clair que la géothermie, bien moins polluante, représente plus que jamais une source d'énergie avec laquelle il faudra compter pour le futur. Et contrairement aux systèmes solaires et éoliens, une centrale géothermique fonctionne jour et nuit... .Futura Sciences -
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Gourmette et ses bébés ont besoin de nous !
BelleMuezza a posté un sujet dans SOS - Nos coups de coeur
GOURMETTE est une superbe chatte de 2 ans dont le destin vient de basculer. Photo Clic Animaux Abandonnée à la faveur d’un déménagement alors qu’elle venait de mettre bas, GOURMETTE s’est retrouvée complètement perdue, sans même un abri pour protéger ses petits. Par bonheur, une personne du voisinage, alertée par les miaulements insistants de cette jeune chatte, cherchant nourriture et chaleur pour ses chatons, a pu contacter l’Ecole du Chat d’Evreux. Placée en famille d’accueil, GOURMETTE peut enfin s’occuper de ses 2 nouveaux nés jusqu’à leur complet sevrage. L’association lance un appel à la générosité afin de financer la stérilisation, la vaccination et l’identification de GOURMETTE ainsi que le vermifuge et les vaccins de ses deux petits... 258 SMS pour leur offrir les soins qu’ils n'ont jamais reçus ! * 3€/SMS + prix d'un SMS ** 4€ TTC/SMS envoyé 0€ /message reçu .Clic Animaux -
Japon : SOS pour les animaux, actualités et informations
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans SOS - Coup de pouce
Trixi remercie beaucoup, au nom de JEARS, l'aide que World Vets (Vétérinaires du Monde) vient d'apporter à l'association : de quoi traiter et soigner plusieurs chiens et chats pour un petit moment. JEARS est très reconnaissant envers la communauté internationale pour son soutien, les dons en argent ou matériel, les collectes de fonds organisées... et aussi pour le partage de cette grande aventure avec nos amis... Grâce à tout ça, les bénévoles peuvent continuer à s'occuper des animaux dans les refuges, que des animaux errants ou confiés par leurs propriétaires peuvent être mis à l'abri et que les animaux restant dans les zones sinistrées avec "leur" famille humaine peuvent recevoir les soins médicaux indispensables, en plus de la nourriture... Photo JEARS / Karol Kosloski Trixi se sent-il concerné par cet envoi... ? En tous cas il semble dubitatif... Photo JEARS / Carol Kosloski Enfin... Du ravitaillement pour nos toutous... Cela paraît beaucoup... Et c'est vrai qu'il y en a beaucoup... Mais cette réserve ne tiendra pas très longtemps... Car il y a vraiment beaucoup de chiens dans les refuges ou dans les zones sinistrées qui en ont besoin... tous les jours... -
Japon : SOS pour les animaux, actualités et informations
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans SOS - Coup de pouce
Les chats, nous le savons, aiment bien se blottir dans les boîtes et, parfois, même dans des endroits saugrenus... Là c'est en collectivité qu'ils ont choisi de partager une boîte... Histoire peut-être de rappeler à Tuftie qu'à plusieurs on peut se tenir chaud... Qui a dit, déjà, que les chats étaient des animaux solitaires... Les chats sauvages peut-être (notez que j'ai dit sauvage pas harets) et encore pas tous car certaines espèces vivent en couple... Photo JEARS / Carol Kosloski Il suffit de regarder une colonie de chats sans toit... Ils sont en général plusieurs à cohabiter dans un même lieu lorsqu'il y a de la nourriture ou lorsqu'on les nourrit. Et bien j'ai eu la surprise, lors des tournées alimentaires, de voir les plus grands laisser d'abord manger les plus petits... Et après ça qu'on ne vienne plus jamais me dire que les chats ne sont pas "sociaux"... -
Un système d'alerte aux tsunamis en Méditerranée Face à l'ampleur du dernier tsunami au Japon, les pays souhaitent mieux prévenir ce genre de catastrophe naturelle. Ce 10 août sera testé pour la première fois le système d’alerte rapide aux tsunamis dans l'Atlantique du Nord-Est et la Méditerranée. Les tsunamis qui ont frappé l'Asie du Sud-Est (2004) et le Japon (2011) ont mis en évidence le rôle prépondérant des systèmes d’alerte aux populations pour éviter un maximum de victimes. Quasi inexistant en Asie à l’époque du tsunami du 26 décembre 2004, le système d’alerte a bien fonctionné lors du tsunami qui a frappé la côte nord-est du Japon en mars 2011, ce qui explique le « faible » nombre de victimes japonaises (8.000) contre plus de 220.000 morts en Asie. Bien qu'ils soient historiquement moins fréquents que dans l'océan Pacifique, des tsunamis ont déjà été observés en Méditerranée et en Atlantique du Nord-Est. D’après les experts, plus de 80 % des tsunamis observés ont lieu dans l’océan Pacifique, 10 % dans l’océan Indien et environ 5 à 10 % en mer Méditerranée. Comme le précise le communiqué de l’Unesco, « en 1755, la ville de Lisbonne a été détruite par un important tsunami provoqué par un fort tremblement de terre au niveau de la faille Açores-Gibraltar. Lors d'un autre tsunami, en 1908, 85.000 personnes sont mortes à Messine (Italie) ». L'Europe a donc décidé de se doter d'un système d'alerte. Un test grandeur nature en Turquie Mis sur pied en novembre 2005 sous l'égide de la Commission océanographique intergouvernementale (COI) de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), ce système sera testé pour la première fois de façon à s’assurer du bon fonctionnement des flux de communication (paramètre clé du système) entre les différents organismes impliqués dans ce type de catastrophe naturelle. Ce test va prendre la forme d’un message qui sera envoyé par l'Observatoire et l'Institut de recherche sismique d'Istanbul (Turquie) à tous les centres nationaux et les points focaux d'alerte aux tsunamis de la zone des 31 pays participants. Il s'agit de mettre en évidence les éventuelles lacunes dans la diffusion des alertes. Les messages seront diffusés par courrier électronique, par fax et via le GTS, Global Telecommunication System. La rapidité de transmission des données et la réactivité des centres nationaux sont en effet un élément essentiel du dispositif d'alerte aux tsunamis. La Turquie n’a pas été choisie au hasard. Bien qu’il soit très difficile de prévoir ces événements, les scientifiques estiment que la mer de Marmara pourrait être le siège d'un tsunami, plus faible que celui du Japon, mais potentiellement meurtrier en raison de la grande densité de la population. .Futura Sciences 08/08/2011
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Les droits australiens en Antarctique menacés L'Australie, qui a les plus grands droits de souveraineté en Antarctique, risque de perdre son bien dans la course aux minéraux et à l'énergie sur le continent glacé, a averti lundi un groupe d'experts. Devant l'intérêt grandissant de certains pays pour la région sud de l'Antarctique, l'institut Lowy a mis en garde Canberra sur la préservation de ses droits, à savoir 42% du continent, une superficie qui correspond aux trois quarts de la taille de l'Australie. "L'Australie a une présence limitée en Antarctique, et se positionne plus d'un point de vue environnemental et scientifique qu'en termes de sécurité nationale", a déclaré Ellie Fogarty, de Lowy, ajoutant que ceci soulevait "la question de sa capacité à préserver sa souveraineté sur le territoire". Un accord mondial interdit l'exploitation des ressources énergétiques en Antarctique. Ce traité doit être reconduit en 2048 et certains Etats pourraient alors décider de s'en retirer, au vu des ressources minérales du continent, comme le charbon, le manganèse, le fer et l'uranium, d'autant que les réserves de pétrole de l'Antarctique sont considérées comme les plus importantes au monde, après l'Arabie Saoudite et le Venezuela. La Chine et la Russie se montrent particulièrement offensives dans leurs efforts pour obtenir leur part du gâteau, et notamment les 5.800.000 kilomètres carrés du Territoire Australien en Antarctique (AAT). L'Australie, qui a été le premier pays à établir une base permanente en Antarctique en 1954, fait partie des sept nations à posséder des droits terrestres sur le continent extrême. -----> J'espère qu'il n'en sera rien et que ce lieu restera toujours en l'état et préservé de l'appétit des requins qui cherchent avant toute chose à se remplir les poches au détriment de l'environnement et de la vie elle-même... Sciences et Avenir 08/08/2011
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Le Marais poitevin devient "établissement public" Le Marais poitevin, deuxième zone humide de France après la Camargue est devenu un "établissement public" pour coordonner la gestion de l'eau et la préservation de la biodiversité de cette "Venise verte" de quelque 100.000 hectares, a annoncé lundi le ministère de l'Ecologie. La création de cet établissement public, décidée en 2009, "vise à concilier une activité économique indispensable à la vie de ce territoire de 100.000 habitants, et à la préservation de ses milieux remarquables", selon le communiqué du ministère. La nouvelle entité, dont le siège est à Luçon en Vendée sud et qui sera présidée par le préfet de Poitou-Charentes, sera notamment chargée du suivi de la gestion opérationnelle des niveaux d'eau et des prélèvements dans les nappes et cours d'eau des bassins versants d'alimentation du Marais poitevin. Celui-ci est, par ailleurs, classé site Natura 2000 avec des zones de protection spéciale pour les oiseaux et les habitats de la faune et la flore qui doivent être protégés selon un cahier des charges établi par la commision européenne. Depuis mai 2010, le site, dont la candidature pour devenir un Parc Naturel régional a échoué l'an dernier, est également classé "grand site de France". Sciences et Avenir 08/08/2011
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Nigeria: la pollution pétrolière exigerait le plus vaste nettoyage au monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Environnement
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Définition d'une forêt
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans ARBRES et FORETS du monde
En botanique, l'étude de la disposition et de l'arrangement des feuilles d'un végétal relève de la phyllotaxie. La phyllotaxie s'intéresse à tous les arrangements observables chez les végétaux. Principalement pour assurer à toutes les feuilles la réception d'un maximum de lumière, les rameaux d'une plante se disposent sur la tige selon une disposition particulière pour que les rameaux du dessus fassent le moins d'ombre possible aux rameaux du dessous. .Image Curtis et al. Iowa SU, Domaine public Les rameaux d'un végétal sont disposés en fonction de la lumière du soleil. Mais il n'y a pas que des raisons d'approvisionnement en énergie. Ces arrangements en spirales permettent de ranger un maximum de matériel dans le plus petit volume possible. Mais aussi, la disposition en rosette est un dispositif de lutte contre le piétinement ou de résistance au vent. Ces arrangements obéissent à des règles mathématiques (suite de Fibonacci, nombre d'or, etc.). .Image domaine public Carrés de Fibonacci en spirale. Les structures phyllotaxiques appartiennent, pour la plupart, à deux familles : les structures verticillées et les structures hélicoïdales (ou spiralées). Les structures verticillées Si les feuilles sont opposées deux par deux, avec rotation de 90° d’un nœud au suivant, elles sont dites opposées-décussées. Ce cas est fréquent : labiées, scrofulaires, chèvrefeuilles, viornes, cornouillers, salicaire, lilas, seringa, gentianes, cistes, olivier, myrte, œillets. Feuilles verticillées par trois, avec rotation de 60° d’un nœud au suivant : bruyères, genévriers, laurier-rose. Chez les rubiacées, les feuilles peuvent être verticillées par quatre, six… .Image J.F. Gaffard Jeffdelonge, licence Creative Commons Paternité – Partage des conditions initiales à l’identique 3.0 Unported Lamier blanc Les structures spiralées Les cicatrices du stipe de palmier dues à la chute des feuilles semblent disposées en quinconce, elles forment des hélices, de sens direct ou rétrograde, appelées parastiques. Si on compte ces hélices, on en trouve trois dans un sens et cinq dans l’autre, ou bien cinq et huit. Ce sont les chiffres de la suite de Fibonacci ! On distingue les espèces faiblement spiralées (180°) des espèces fortement spiralées (137°), plus nombreuses. Chez certaines plantes, les feuilles inférieures sont alternes, les médianes faiblement spiralées, et les supérieures fortement spiralées (Ombellifères). .Image domaine public Ciguë ombellifère Ce sont évidemment les bourgeons (et le génome de la plante bien sûr) qui sont à l’origine de ces dispositions que l’on retrouve à l’intérieur de ceux-ci. Les ébauches foliaires dans le bourgeon occupent ce type de disposition pour, entre autres, avoir un maximum de place pour développer l’ébauche foliaire. .Futura Sciences -
Définition d'une forêt
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans ARBRES et FORETS du monde
La phénologie est l’étude des variations de phénomènes périodiques en relation avec les variations saisonnières du climat (définition du CNRS). . Image SVT Académie Aix Marseille DR Les différents stades phénologiques généraux Ces phénomènes concernent principalement les êtres vivants mais on parle aussi de la phénologie d’un glacier par exemple qui progresse et régresse au cours de l’année en fonction de la saison et des conditions climatiques. Les stades phénologiques les plus observés sont : la floraison, par exemple du lilas, du robinier-faux acacia, du cerisier, de l’anémone ; le débourrement (ou feuillaison) et la coloration des feuilles, par exemple du hêtre, du chêne, du bouleau ; mais aussi la fructification ; l’arrivée des oiseaux migrateurs ; l’apparition des papillons. La phénologie est un marqueur du climat mais aussi un élément clé de l’adaptation des êtres vivants aux variations climatiques. La phénologie des végétaux Chez les végétaux, la phénologie est donc l’étude de leurs phases de développements saisonniers : feuillaison, floraison, fructification, jaunissement automnal. Ces développements sont liés aux paramètres climatiques. La phénologie est un paramètre essentiel pour la compréhension du fonctionnement des écosystèmes forestiers et en particulier pour la croissance des arbres. C'est aussi un outil de suivi de l'adaptation des végétaux aux changements climatiques. Le réseau Renecofor élabore aussi des modèles mathématiques liant les données climatiques et le comportement phénologique. Ils permettront de simuler l'influence du changement du climat sur le comportement des arbres. Étude des variations du débourrement des bourgeons en France Pour le débourrement des bourgeons du hêtre en France nous avons : (source : ONF) en 1997, le début du débourrement est assez homogène et se produit pour la majorité des sites entre le 14 et le 21 avril (moyenne : 23 avril). Le débourrement se réalise en 7 à 14 jours (10 % à 90 %) ; en 1998, le début du débourrement se produit en moyenne le 25 avril. Il s'étale sur environ un mois et demi, dès le 30 mars dans les Pyrénées-Atlantiques. La majorité des peuplements commence à débourrer entre le 20 avril et le 4 mai. Le débourrement se réalise en 7 à 21 jours (10 % à 90 %) ; en 1999, le début du débourrement se produit en moyenne le 19 avril. Il s'étale sur un mois et demi environ, dès le 29 mars dans les Pyrénées-Atlantiques. Les deux tiers des peuplements commencent à débourrer entre le 5 et le 19 avril. Le débourrement se réalise en 7 à 21 jours (10 % à 90 %). Il faut garder à l'esprit que, dans des sites peu éloignés, l'altitude peut jouer un rôle non négligeable sur la précocité du débourrement : ainsi, dans le sud de la France, en 2000, le débourrement est plus précoce de presque trois semaines à la Sainte-Baume (Var), à 750 mètres, qu'au Mont-Ventoux (Vaucluse), à 1.450 mètres (seuil 50 % de débourrement atteint environ le 20 avril à la Sainte-Baume, et le 8 mai au Mont-Ventoux). On peut aussi remarquer qu'au Mont-Ventoux, le débourrement se réalise plus vite. Les stades de bourgeons à observer Ce type de données, effectuées sur de longues périodes, pourraient donner des indications intéressantes sur l’adaptation de nos forêts aux éventuels bouleversements climatiques. On peut considérer plusieurs stades à suivre avec précision pour un bourgeon, par exemple sept stades (d’après Malaisse, 1964) : bourgeons longuement filiformes ; bourgeons gonflés ; extrémité verte des premières feuilles dépassant les écailles qui s’allongent ; feuilles plissées et velues apparentes ; feuilles plissées et velues individualisées ; feuilles lisses, présence persistante d’écailles brun pâle du bourgeon ; feuilles plus fermes, plus sombres, écailles tombées. .Futura Sciences -
Définition d'une forêt
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans ARBRES et FORETS du monde
Croissance et développement sont deux termes qui recouvrent des notions assez complexes en biologie et puisque nous parlons des bourgeons, c’est un bon moment pour mettre les choses au point ! La croissance La croissance est en principe considérée comme une augmentation de taille de la plante (ou d’un être vivant en général) dans toutes les directions ou dans certaines directions particulières comme la hauteur, le diamètre ou l’épaisseur. Mais toutes les augmentations de taille ne relèvent pas des phénomènes de croissance. On peut citer comme exemple la turgescence d’une cellule ou d’une plante, qui s’accompagne d’une augmentation de ses dimensions mais il ne s’agit pas du tout d’un phénomène de croissance, c’est d’ailleurs un processus réversible ! Donc il faut ajouter quelque chose à notre définition. .Image D.R Schéma de la germination du haricot Pour qu’il y ait croissance il faut une augmentation de la quantité de matière sèche d’une plante, les phénomènes de turgescence n’étant pas concernés, on vient de le voir. .Image C. König Hêtre plantule et commentaire botanique. Mais là aussi on a un problème : un arbre qui perd ses feuilles ou une branche ou encore ses fruits perd de la matière mais il continue de croître même s'il peut avoir perdu une quantité de matière (sèche) importante. Le développement La notion de développement est tout aussi compliquée ! Quand on parle de développement il y a bien entendu une notion de croissance qui est sous-jacente, mais il y a en plus une notion de différentiation de certains organes comme les rameaux, les fleurs, les fruits mais aussi les organes internes de la plante. S'ajoute également une notion particulière de spécialisation des individus ou de parties d’individus (tissus), mais aussi dans un développement normal une notion de perte de certains organes comme un arbre qui se développe normalement va perdre ses fruits à un certain moment ou pire encore une plante herbacée peut perdre tous ses organes aériens en fin de saison : cesse-t-elle pour autant son développement ? Ainsi, ces deux termes recouvrent des réalités proches mais aussi différentes et il ne faut pas les confondre quand on parle de la biologie des végétaux. Si le développement d’une plante peut être considéré comme plus ou moins continu, en ce qui concerne les plantes vivaces en tous les cas, il n’en va pas de même de la croissance ! .Futura Sciences -
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BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans ARBRES et FORETS du monde
La formation des bourgeons est dépendante de plusieurs hormones végétales : l'auxine, la cytokinine et la gibérelline. L'auxine et son action sur les végétaux Le terme d'auxines est élargi à des substances possédant des propriétés physiologiques voisines de l'acide indole-acétique et une formule apparentée. La synthèse s'effectue dans les méristèmes et dans les jeunes feuilles des bourgeons terminaux. Les précurseurs de la molécule, le tryptophane par exemple, sont fabriqués dans les feuilles plus âgées, à la lumière, l’année précédente dans le cas de feuilles caduques. .Image Domaine public L'auxine La migration est primordiale : synthétisée dans les apex et les entrenœuds, elle doit être distribuée partout, jusqu’aux racines (stockage). L'auxine se déplace préférentiellement de l'apex vers la base : la lumière provoque une migration d'auxine vers la partie sombre engendrant ainsi un allongement de la racine. Même si on ne comprend pas encore les mécanismes de ce phénomène, il explique en partie en tout cas les tropismes de la plante. Il y a donc différenciation de racines (action rhizogène) à la base (forte dose) et de bourgeons à l'apex (faible dose). .Image D’après Miller et Skoog, 1953, domaine public Effets de l'auxine et de la cytokinine sur les bourgeons, en comparaison du nombre de bourgeons par rapport aux taux des deux hormones végétales. Elle provoque le relâchement de la paroi, stimule la pompe à protons de la membrane et entraîne une acidification du milieu, d’où une sortie des protons de la cellule, ce qui a pour conséquences des ruptures de liaisons chimiques dans certains composés de la paroi, un déplacement de calcium qui a le même effet, une entrée de potassium dans la cellule, d'où une augmentation de la turgescence et une activation d’enzymes d'hydrolyse des composés de la paroi. L’auxine est aussi capable de modifier l’expression de certains gènes de la plante, de réguler la synthèse de certains ARN, en particulier ceux qui interviennent dans la fabrication des protéines qui vont intervenir dans l’augmentation de la taille de la cellule. L’auxine stimule les divisions cellulaires (mitose) et agit aussi, mais ceci ne concerne pas le bourgeon, sur les cambiums. Si l’auxine contribue à la croissance des tiges et des rameaux, à partir des bourgeons apicaux ou axillaires, l'élongation des entrenœuds n'est pas son fait. La croissance des limbes de feuilles de monocotylédones est stimulée par l'auxine, celle des feuilles de dicotylédones est inhibée par l'auxine. Les cytokinines et leur action sur les végétaux .Image domaine public Cytokinine zéatine. Les cytokinines sont des composés proches des bases puriques. Fabriquées au niveau de l’apex racinaire, elles induisent la différenciation des bourgeons, sous réserve de la présence de faibles doses d'auxine. Pour des concentrations plus fortes, l'auxine inhibe la différenciation des bourgeons. À forte dose, l'auxine inhibe également le débourrement des bourgeons. Elles ont des propriétés activatrices de la division cellulaire, elles sont impliquées dans la croissance et la différenciation cellulaire, mais elles ont beaucoup d’autres effets. Elles : activent la production de chlorophylle ; activent l'ouverture des feuilles ; favorisent la croissance cellulaire ; favorisent la formation de jeunes pousses ; favorisent le déchargement de composés sucrés par le phloème ; retardent la sénescence foliaire ; permettent la séparation des chromosomes lors de la division cellulaire ; sont impliquées dans les morphogénèses ; inhibent la photosynthèse des plantes en C4 ; stimulent le métabolisme des cellules des jeunes pousses. Les gibbérellines et leur action sur les végétaux Les gibbérellines sont aussi des hormones végétales : le composé actif est appelé acide gibbérellique. Elles permettent l’allongement des cellules des entrenœuds, permettent la levée de la dormance et le débourrement. .Image domaine public Gibérrelline. Elles ont d’autres actions que sur le bourgeon : provoquer la floraison de plantes durant les jours courts ; masculiniser les fleurs ; stimuler la croissance du fruit ; retarder la maturité du fruit ; Mais elles n’ont pas d’action connue sur les racines. .Futura Sciences -
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Selon leur forme, leur position sur la branche, leur développement, les bourgeons sont désignés par des noms différents. Les voici. Bourgeons pérulaires Ils possèdent à leur périphérie une ou plusieurs ébauches de feuilles en écailles qui forment le pérule. Ces écailles ne donneront pas de feuilles mais vont tomber. Elles sont épaisses, très cutinisées, brunes ou noires et souvent enduites d’une cire ou d’une résine collante, la propolis, utilisée par les abeilles pour réparer leur ruche. Elles sont donc imperméables. Exemple de bourgeon pérulaire spectaculaire : le bourgeon de marronnier. Images Wikipedia Bourgeons de marronier Bourgeons nus Ils n’ont pas les caractères des bourgeons pérulaires et toutes leurs écailles vont donner des feuilles. Certaines plantes peuvent avoir les deux types de bourgeons, avec des bourgeons d’hiver pérulaires et des bourgeons d’été toujours nus, d’autres plantes ont toujours des bourgeons nus, même en hiver comme certaines viornes. Les bourgeons nus sont la règle chez les plantes herbacées. Bourgeons terminaux Ils sont toujours à l’extrémité d’une tige ou d’un rameau. Bourgeons axillaires Ils sont toujours sur une tige, en position latérale le plus souvent, à l’aisselle d’une feuille, donc sur sa face ventrale. Leur position par rapport à la tige varie : accolés, écartés, portés par un pédoncule. Ils sont issus de la fragmentation du méristème apical primaire du bourgeon terminal. Ces bourgeons deviendront forcément bourgeon terminal du rameau dont ils sont à l’origine. Quelques espèces peuvent présenter plusieurs bourgeons axillaires à l'aisselle de la même feuille (bourgeons axillaires multiples). C'est le cas par exemple du caféier. Bourgeons collatéraux Les bourgeons axillaires parallèles sont à l’insertion de la feuille. Bourgeons sériaux Les bourgeons sériaux sont perpendiculaires à l’insertion de la feuille. Bourgeons épicormiques Ils apparaissent sur les tiges, les racines ou les feuilles, ce sont des bourgeons. Ils sont issus de la « dédifférentiation » de tissus vivants spécialisés, dont les cellules redeviennent indifférentiées en méristèmes primaires caulinaires. Exemple d’organes issus de bourgeons adventifs : les drageons des framboisiers ou les bulbilles de certaines plantes. Ces bourgeons deviendront forcément bourgeon terminal du rameau dont ils sont à l’origine. Bourgeons végétatifs Ils donnent naissance à une pousse feuillée. Bourgeons floraux Ils sont également appelés boutons floraux ou encore bourgeons inflorescenciels, ils donneront naissance à une pousse florale. Image Wikipedia Bourgeon ou bouton floral d'un rosier Bourgeon dormant C’est un bourgeon sans activité biologique, en hiver chez nous, en général. Cet état se nomme la dormance. Elle peut durer un hiver ou plusieurs années. Les bourgeons dormants peuvent être de bons critères de détermination en hiver. Bourgeon actif Il est le siège d'une activité métabolique : il se gonfle, subit un étirement de son axe, et les écailles finissent par s’écarter. Dard Chez les arbres fruitiers à pépins, on appelle « dard » un bourgeon indécis : s'il reçoit beaucoup de sève, il fera un rameau, s'il en reçoit peu, il sera bouton à fleur. Un dard couronné est un dard qui s'est allongé et se termine par un bouton. On ne le taille pas en arboriculture. 1 2 Images Wikipedia 1 : bourgeon à fleur de poirier - 2 : bourse de poirier Bourse Le bourgeon à fruit se ramifie souvent en formant d'autres bourgeons à fruit, chacune de ces feuilles recèle un bourgeon qui donne des fruits chaque année, c’est un bourgeon composé. Bourgeons distaux Chez les arbres ce sont les bourgeons les plus éloignés du tronc. L'acrotonie est la tendance des arbres à alimenter prioritairement en sève les branches situées près de la cime pour privilégier la croissance des bourgeons les plus terminaux. Bourgeons proximaux Ce sont les plus proches du bourgeon terminal. La basitonie est la tendance des plantes à alimenter prioritairement les rameaux situés à la base de la tige ce qui privilégie la croissance des bourgeons axillaires les plus bas et donne ainsi un buisson, c’est le cas des arbustes. Les rameaux secondaires plus grands et plus nombreux sont à la base de la plante. Bourgeon à développement monopodial (ou monopodique) Le bourgeon qui se développe donne, au printemps de la nouvelle année, un rameau qui prolonge simplement la tige de l’année précédente et le même méristème terminal poursuit son activité d’une année sur l’autre : hêtre, chêne, érable. Bourgeon à développement sympodial (ou sympodiaque) Le bourgeon terminal disparaît par avortement spontané ou parce qu’il engendre une fleur ou une inflorescence ou une vrille par exemple chez la vigne et ce sont les bourgeons axillaires qui assurent la croissance des rameaux. Exemples : châtaignier, saule, noisetier, etc. Les bourgeons peuvent avoir plusieurs de ces caractéristiques en même temps bien sûr, et il y en a sûrement d’autres qui ne sont pas mentionnées ici ! .Futura Sciences -
Définition d'une forêt
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Comment est constitué un bourgeon ? Quel est son mode de développement ? Le bourgeon est un organe complexe, que vous allez découvrir. Définition botanique du dictionnaire Bordas de la langue française (GIRODET, 1990) : « Bourgeon, (bas latin burrio, burrionis, même sens ; de burra "bourre", à cause de l'aspect pelucheux du bourgeon). Organe situé le plus souvent soit à l'extrémité d'une tige, soit à l'aisselle d'une feuille, et comprenant un point végétatif entouré d'ébauches de feuilles ; bourgeons à fruits, à fleurs, à bois, à feuilles. » Le bourgeon assure la croissance et la ramification des tiges. L'éclosion du bourgeon au printemps est nommée « débourrement ». Origine du bourgeon Les bourgeons se développent dès l’embryon de la plante. L’embryon de quelques cellules est constitué de cellules non encore différenciées, il s’agit du méristème primordial embryonnaire. Mais très vite apparaît une polarité avec deux pôles : un pôle à géotropisme négatif et héliotropisme positif qui donnera la tige et ses différents bourgeons et un pôle inverse qui donnera la racine. Un peu plus tard, avec la sortie des cotylédons (qui n’ont pas de bourgeons axillaires) se développe le bourgeon terminal primordial qui est une « plante miniature » en quelque sorte avec des segments de tige très courts mais déjà des ébauches de feuilles, un bourgeon terminal et des ébauches de bourgeons axillaires. En même temps, se développe la racine principale dont certaines cellules vont se « dédifférencier » pour donner des bourgeons latéraux lesquels formeront des racines secondaires. Ces massifs de cellules indifférenciées ou dédifférenciées que l’on trouve dans les bourgeons et à l’extrémité des racines sont des méristèmes. On obtient ainsi une jeune plante. Image Wikipedia Bourgeons de prunier : les ronds sont des bourgeons à fleurs, le pointu est un bourgeon à feuilles. Fonctionnement du bourgeon terminal Les bourgeons ont un fonctionnement discontinu : au repos pendant que les conditions sont mauvaises (en hiver chez nous), ils commencent leur activité au printemps, bien que formés l’été précédent et entourés de pérule pour beaucoup d’entre eux. Cette période de repos s’appelle la dormance. Il est à noter que les bourgeons des plantes annuelles fonctionnent en continu et ne sont formés qu’à la germination, au printemps donc. Un autre aspect rythmique de la vie du bourgeon est lié à la transformation du méristème végétatif en méristème floral. En principe le bourgeon terminal est dominant : en effet, si le bourgeon terminal est endommagé, c’est le bourgeon axillaire le plus proche qui prend la relève. À la fin de l’hiver les bourgeons débourrent, pas tous en même temps, même sur un seul individu. Chez certaines plantes ce sont les bourgeons floraux qui s’ouvrent en premier, en particulier chez les arbres dont la pollinisation s’effectue par le vent : en effet, cette dernière serait gênée si les feuilles étaient formées avant la floraison. Dans tous les cas la reprise de la végétation se manifeste par un gonflement du bourgeon : les organes internes grossissent, les entrenœuds s’allongent, les feuilles perdent les poils qui les recouvrent s’il y en a, on appelle ce phénomène le débourrement. .Image : domaine public À ce stade il y a deux possibilités : un bourgeon à développement monopodial ou un bourgeon à développement sympodial (voir paragraphe sur les différents bourgeons). Un bourgeon terminal en activité fabrique une hormone, l’auxine, qui est responsable à la croissance des cellules des tissus primaires, à la division des cellules des tissus secondaires, elle engendre de nouveaux tissus, c’est son activité histogène, et de nouveaux organes, c’est son activité organogène. Futura Sciences -
Définition d'une forêt
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans ARBRES et FORETS du monde
Pas de bourgeon, pas de forêt ! Nouveau dossier de Claire König, Enseignante de sciences naturelles, pour Futura Sciences. Nous mangeons beaucoup de bourgeons : les asperges, les artichauts, les oignons, les câpres, les choux, etc. Mais savons-nous que le bourgeon est l’élément essentiel de la vie d’une plante ? Le bourgeon assure la croissance et la ramification des tiges, il est le moteur de la plante et sans lui… pas de forêt ! Dans ce dossier, vous pourrez savoir ce qu'est exactement un bourgeon, connaître les différents types et les étapes successives de leur vie. Vous découvrirez également l'effet des hormones végétales et du climat sur leur développement. -----> Dossier très instructif, j'ai appris certaines choses que j'ignorais (mais je vous rassure je savais que sans bourgeon...) .Futura Sciences -
Le rat à crête : terreur de la savane africaine
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Le rat à crête : terreur de la savane africaine Un rongeur sème la terreur dans la savane ! Il affronte sans peur ses prédateurs et les morts suspectes s’enchaînent sur son passage. Heureusement, une équipe d’intrépides scientifiques de l’université d’Oxford vient de prendre en flagrant délit d’empoisonnement le terrible rat à crête d’Afrique de l’Est. D’habitude, les petits animaux s’enfuient devant un prédateur. Seuls ceux qui sont sûr d’eux, venimeux ou bien armés, vont à l’affrontement. Or c’est le cas du rat à crête (Lophiomys imhausi), un petit rongeur d’Afrique de l’Est qui n’a pourtant pas de quoi faire peur. À première vue en tout cas… .Photo Margaret-Kinnaird Car étonnamment, ce gros hamster sème la mort sur son passage. Les chiens errants du Kenya qui osent lui donner un coup de dent tombent malades ou ne s’en relèvent pas. Tout fait penser à un empoisonnement, mais jusqu'ici, pas de preuves. Alors pour connaître l’arme du crime, Fritz Vollrath et son équipe de biologistes ont décidé d’observer en détail le comportement de défense peu courant de l’animal. Quand il est attaqué, le rat à crête se tord sur lui-même, mâchonne et oint sa pelisse de salive. Pourtant le corps de l’animal ne produit pas naturellement de toxine. Les chercheurs sont tombés des nues quand ils ont découvert d’où venait le poison : le rongeur, comme une sorcière de contes de fées, le concocte ! Il ramasse puis mâchonne furieusement l’écorce d’un arbuste, Acokanthera schimperi, dont le nom vernaculaire signifie « arbre à flèches empoisonnées ». Pas de doute sur l’emploi que les chasseurs d’Afrique de l’Est faisaient, eux aussi, de ce buisson : ils enduisaient leurs flèches d'une décoction de cette plante pour aller chasser l'éléphant et le gros gibier. L'écorce de l'arbrisseau renferme en effet un poison puissant, l’ouabaïne, qui conduit rapidement à l'arrêt cardiaque. Mais ce qu’implique cette découverte publiée dans le journal Proceedings of the Royal Society B est autrement extraordinaire. S’il ne s’agit pas d’un empoisonnement occasionnel mais bien d’une technique de défense, l’animal doit se faire mordre pour intoxiquer son agresseur. Et évidemment survivre à l’attaque… En étudiant l’anatomie de la bête, les chercheurs en ont eu confirmation : le rat à crête est bâti pour être mordu ! Une peau très épaisse, renforcée sur le dos lui sert de bouclier. Sa fourrure dense est constituée de poils particuliers, dont l’enveloppe externe poreuse entourant de petites fibres centrales agit comme une mèche, diffusant le poison dans la gueule de l’agresseur. Et bien sûr, l’animal a dû développer une immunité à l’ouabaïne pour ne pas s’empoisonner lui-même. Au final, ce stratagème peut paraître risqué, mais il a fonctionné puisque l’espèce est encore là. Il rappelle étonnamment celui utilisé par un serpent d'Asie qui récupère le poison produit par des crapauds faisant partie de ses proies coutumières. Ces exemples montrent que l’évolution, sans dessein, n’hésite pas à emprunter toutes les voies à sa disposition (même les plus saugrenues) du moment qu’elles sont efficaces. .Futura Sciences 05/08/2011