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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. 3 - Les chiens de guerre Lors de la première Guerre Mondiale, de nombreux chiens étaient utilisés par les ambulanciers et dans les postes avancés, où ils sauvèrent de nombreuses vies : - des blessés qu’ils retrouvèrent grâce à leur flair où qu’ils ramenèrent sur des brancards. - D’autres servirent d’estafettes ou d’éclaireurs. Chaque chien possédait son carnet militaire et avait droit à sa ration alimentaire journalière. En avril 1917, au Trocadéro à Paris, une vingtaine de chiens menés par leur maître, ont été cités à l’ordre de leur régiment. C’est le Président de la République en personne qui les décora de l’insigne de l’éclaireur (équivalent de la Croix de Guerre pour les animaux). Ce sont eux les vrais « Poilus » de la Grande Guerre… .
  2. 2 - Les chiens du guet de Saint Malo De l’an 1155 jusqu’en 1770, la ville de Saint Malo était protégée par une meute de chiens de garde qu'on lâchait durant la période de couvre-feu, afin qu’ils n’attaquent pas les habitants. Ceux-ci étaient alertés en soirée par le clocher de la cathédrale, et au matin par le son d’un cor. Les animaux, probablement des dogues, dont se chargeaient des « chiennetiers » étaient entretenus aux frais de la ville. Ces faits ont marqué Saint Malo au point que l’héraldique s’est emparée des chiens qui apparaissent sur ses armoiries. L’un des premiers sceaux était « (écu) de gueules à un dogue d’argent ». De nos jours, il existe toujours la « Porte des Chiens du Guets », et plus drôle, la « Rue du Gras Mollet », le mollet des pirates que croquaient les chiens pour garder la ville. .
  3. 1 - Les mâtins de Naples A l’époque romaine déjà, l’on affichait des plaques sur lesquelles étaient gravés les mots « cave canem » (Prenez garde au chien, ou chien méchant). Le chien est issu des molosses tibétains qui combattirent avec Alexandre le Grand. Les Romains l’utilisaient comme chien de guerre en le bardant de cuir épais. Il combattait également les fauves et les gladiateurs dans les jeux du cirque. Mais c’est grâce à sa fonction de chien de garde qu’il parvient à traverser les siècles. .©Mâtin de Naples Lisa M. Herndon Wikipedia Grâce aux diverses sélection, le mâtin n’est plus le fauve redoutable d’antan. C’est au contraire un compagnon pataud et câlin, juste impressionnant par sa taille. .by Futura Sciences
  4. Ce titre est parfait pour décrire ce qui suit. Quelques races particulières ont une longue histoire derrière elles, et certains chiens ont laissé une trace dans l'histoire et dans nos coeurs pour quelques-uns... Certains furent des héros. Des héros oubliés, des héros sacrifiés... Des héros bien malgré eux... Des héros !
  5. 1 - Le chien dans la mythologie Le chien tient une place importante dans la mythologie car il est considéré comme un animal psychopompe. C'est-à-dire qu’il guide les âmes jusqu’au royaume des morts. L’on retrouve le symbolisme du loup initiateur et gardien du royaume des morts chez de nombreux peuples : Egyptiens (Anubis le dieu des morts et conducteur d’âmes, à tête de chien ou de chacal), Grecs (Cerbère le chien monstrueux à trois têtes, gardien des Enfers), Sioux (le loup est appelé « chien de dessous-terre » et le coyote « chien qui rit »), Bantous (le chien délivre les messages des morts au sorcier en transe), Mexicains (Xolotl dieu chien jaune qui accompagna le soleil dans son voyage sous la terre pour le le protéger durant la nuit). .Anubis Dieu égyptien des Morts © Mharrsch Flickr - Licence Creative Common 2 - Le chien dans la symbolique Chez les Celtes le chien était considéré comme un animal au courage exceptionnel. Qualifier quelqu’un de « chien » dans cette civilisation, était rendre hommage à la bravoure de l’intéressé. Le héros Cuchulainn (chien de Culann) de la mythologie celtique irlandaise en est l’image la plus emblématique. Pour les Chinois, le chien est le onzième des douze animaux qui apparaît dans le zodiaque. Il est dit sensible à tout ce qui touche à l’injustice, intelligent et serviable. Pour les Musulmans le chien a un côté obscur qui en fait un être impur, à l’exception du lévrier qui est considéré comme un animal noble. Cette dualité a valu au chien un certains nombres d’expressions peu flatteuses : « un caractère de chien, un temps de chien, traiter quelqu’un comme un chien, avoir une vie de chien… ». Rares sont les déclinaisons élogieuses telles que « avoir du chien ». .Statuette en terre cuite de la Dynastie des Hans (206 à 220 av JC) - Chine © Mharrsch / Flickr - Licence Creative Common On trouve également de nombreuses légendes sur le chien ou son ancêtre le loup : les chiens noirs fantômes du folklore britannique, les loups-garous, les fameuses bêtes du Gevaudan, du Nivernais ou de l’Aubrac, le « méchant loup » du Petit Chaperon Rouge ou des Trois Petits Cochons. Le chien est également à l’honneur au cinéma et à la télévision (Beethoven, Lassie chien fidèle, Belle et Sebastien, Rintintin, Rex…) ou dans la bande dessinée (Milou, Rantanplan, Bill, Idefix, Cubitus, Snoopy…). Il n’est pas oublié dans les romans tels que « le chien des Baskerville », une aventure de Sherlock Holmes, le détective inventé par Sir Arthur Conan Doyle, « Croc Blanc » de Jack London ou « Cujo » de Stephen King. .Fox terrier à poil dur qui a inspiré Hergé © Beate Klose Wikipedia 3 - Le chien dans l'astronomie Le chien est aussi représenté en astronomie depuis Ptolémée, par les constellations du Grand Chien (Canis Major) qui abrite Sirius l’étoile la plus brillante du ciel, celle du Petit Chien (Canis Minor) qui accueille Procyon, l’étoile se levant juste avant Sirius, et la constellation boréale des Chiens de Chasse (Canes Venatici) dont la découverte est plus récente. .Constellation du Grand Chien © Grum Wikipedia .Futura Sciences
  6. 8 - Chien – Loup Le chien-loup est un canidé issu de l’accouplement entre un chien et une louve, ou entre un loup avec une chienne. Le but de ce croisement est d’améliorer la résistance des animaux, d’augmenter ses performances physiques, et de remédier au problème lié à l’absence de sélection naturelle. Deux races sont génétiquement stables et reconnues par la Fédération Canine Internationale : le chien-loup tchécoslovaque issu d’un programme militaire (croisement de Bergers allemands et de loups des Carpathes, et le chien-loup de Saarloos. Dans notre pays, les hybrides non stables tombent sous le coup de l’arrêté du 19 mai 2000 qui soumet à autorisation, la rétention de loups. . Chien loup tchécoslobaque © Margo Peron Wikipedia .by Futura Sciences
  7. 7 - Chien viverrin (Nyctereutes procyonoides) Originaire d’Extrême Orient, le chien viverrin ressemble au raton-laveur (ils ont le même ancêtre), mais appartient bel et bien à la famille des canidés. C’est, de plus, son seul représentant à hiberner. L’animal n’est pas un véritable prédateur comme ses cousins, mais plutôt un opportuniste faisant feu de tout bois : charognes, insectes, escargots, amphibiens, baies et champignons. Durant l’automne le chien se constitue des réserves de graisse pour pouvoir subsister pendant la période d’hibernation. Il est discret et solitaire. De mœurs nocturnes, il est difficile à observer. Mais il ressort que sa structure sociale est moins élaborée que celle des autres canidés vivant en groupes familiaux. Après avoir été importé dans l’ex URSS pour augmenter la production de fourrure, l’animal a subi une rapide expansion vers le Nord en Finlande et vers l’Ouest. On a relevé sa présence en Hongrie, en Pologne, en Allemagne, en Suisse, en Belgique et même en France dans le Cher, en Moselle et en Alsace. C’est une espèce invasive qui se développe au détriment du canidé local, le renard roux. Mais l’opportunisme de l’animal, qui fouille même dans les poubelles, risque de mettre en danger les populations de blaireaux, de martres et de furets. . Chien viverrin © Pkuczynski Wikipedia .
  8. 6 - Chien des buissons (Speothos venaticus) Le chien des buissons est une espèce de canidé d’Amérique Centrale et d’Amérique du Sud qui vit en lisière de forêt. Son pelage est brun-rougeâtre et sa queue, courte, est noire. Il ne dépasse pas 30 cm au garrot. Sa tête est plutôt massive et ses pattes courtes aux doigts reliés par une membrane en font un excellent nageur. Il vit en groupe familiaux d’une dizaine d’individus et se nourrit principalement de rongeurs de grande taille tels que les agoutis ou les capibaras. . Chien de buisson © Patrick Straub .
  9. 5 - Chiens errants et marronnage Le marronnage est le phénomène par lequel des animaux domestiques relâchés ou échappés, forment des populations vivant à l’état sauvage. Hors du contrôle des hommes, les animaux subsistent eux-mêmes à leurs besoins et se reproduisent. De nombreuses villes et zones rurales sont affectées par ce fléau qu’il semble impossible à endiguer. Naples, Istambul, Moscou, Bucarest, Yaoundé, Oulan Bator, Bangkok… Les autorités ont pris la décision de les éradiquer au grand dam des associations de défense des animaux. Mais il faut savoir que si les attaques représentent un risque même dans les couloirs des métros, le danger le plus important est celui de la rage qui sévit encore dans la plupart des pays de l’Est et du Sud. L’essentiel de la mortalité du bétail dans les zones rurales d’Europe, sont dues aux chiens errants. Bien évidemment, le propos n’est pas d’exonérer les loups et les ours qui pratiquent également la prédation sur les troupeaux. Il s’agit de ne pas imputer toutes les attaques à ces deux grands prédateurs qui sont nettement moins nombreux que les chiens. On estime entre 100000 et 150;000 le nombre de chiens abandonnés chaque année sur le territoire français, aussi bien en métropole qu’en outre-mer. Quant aux pertes elles sont évaluées entre 250.000 et 700.000 bêtes, principalement des ovins. Un chien errant n’est que très rarement revenu à l’état sauvage, car d’une étude menée dans le Lubéron, il ressort que pratiquement tous les animaux à l’origine d’attaques mortelles, qu’ils agressent en bandes constituées pour l’occasion ou seuls, sont des chiens divagants, laissés libres par leur maître pendant quelques heures. Il faut donc distinguer le chien divagant, qui possède un maître et qui fait une fugue, le chien errant, abandonné qui dort dehors et se nourrit par ses propres moyens, et le chien ensauvagé ou féral, qui est un animal retourné à l’état sauvage, vivant en meutes et se nourrissant dans la nature. De tels groupes n’existent pas dans notre pays. . Chiens errants en Inde – Leur nombre génère un sérieux problème de sécurité et de santé publique © Laertes / Flickr - Licence Creative Common Les nuisances humaines, écologiques et économiques provoquées par les chiens divagants ou issus du marronnage sont évidentes. L’un des rares intérêts que l’on peut trouver chez ces dernières populations, est qu’elles ont développé des caractéristiques que l’on ne retrouve pas chez les espèces domestiques. Elles forment donc des races dites « rustiques » et constituent un réservoir génétique intéressant. .
  10. 4 - Le chien paria Le terme péjoratif de chien paria est utilisé principalement en Asie. Ailleurs on les appelle plus pudiquement « chiens errants ». Les origines du canidé ne sont pas établies. Il pourrait appartenir à une lignée parallèle à celle du dingo australien, ou descendre de chiens domestiques abandonnés et rendus à l’état sauvage. C’est un animal que l’on retrouve dans toute l’Asie, surtout dans les villes où ils survivent des détritus de l’homme. Le chien vit en petits groupes faméliques qui peuvent représenter un danger pour la population. Mal nourris, ils sont capables de s’attaquer à l’homme isolé et désarmé. . Chien paria en Inde © Mrs Hilksom Flickr - Licence Creative Common .
  11. 3 - Le lycaon (Lycaon pictus) Mammifère carnivore de la famille des canidés, le lycaon ou cynhyène vit exclusivement dans les steppes et les savanes de l’Afrique subsaharienne. On l’appelle également « loup peint » ou « chien sauvage d’Afrique ». La morphologie de son crâne ressemble à celui de la hyène. Son pelage présente des motifs asymétriques bruns, noirs, jaunes et blancs et il ne possède que quatre doigts à chaque patte, contrairement aux autres membres de la famille des canidés qui en ont cinq. Il vit en meutes d’une vingtaine d’individus qui nomadisent sur un vaste territoire. En chasse, le lycaon pratique l’approche silencieuse avant de se lancer à la curée. Son endurance lui permet de maintenir une allure de plus de 60 km/h pendant près d’une heure, menant la proie à l’épuisement. Cette dernière est dévorée vivante. . Lycaon pictus © Arno et Louise Flickr - Licence Creative Common
  12. 2 - Le dhôle ou cuon (Cuon alpinus) Canidé du genre Cuon, le dhôle est également appelé « chien sauvage d’Asie » ou « chien rouge » car sa robe est de couleur brun-roux, mais l’extrémité de sa queue est noire. Il vit en groupes qui peuvent parfois atteindre une quarantaine d’individus. Par le passé les bandes étaient plus importantes, mais elles se sont réduites avec le manque de gibier. Comme pour le loup, seuls le mâle et la femelle alpha se reproduisent. Dans la nature ses proies principales sont les cerfs sambar, axis ou chital, mais il est capable de s’en prendre au buffle. Il en existe onze ou douze sous-espèces qui vivent en Russie, en Chine, dans l’Himalaya, en Malaisie ou à Java. Le canidé est en danger d’extinction car les chasseurs le considèrent comme un concurrent. Pourtant il ne s’attaque ni à l’homme, ni au bétail. . Cuon alpinus "dhole" Yathin - Licence Creative Common .
  13. 1 - Le dingo (Canis lupus dingo) Le dingo est un chien domestique redevenu sauvage, probablement introduit en Australie par l’homme pendant la préhistoire. Il est de taille moyenne, a les oreilles dressées et n’aboie pas. Son pelage est brun avec des taches blanches. Il vit en solitaire mais aussi en bandes familiales. Dans cette dernière configuration, il représente parfois un vrai fléau pour le bétail. Le canidé n’est pas très rapide, mais extrêmement endurant. Ses proies succombent généralement d’épuisement. Le canidé n’a aucun ennemi naturel. Sa présence sur le continent a probablement eu un impact écologique important sur les espèces endémiques en causant la disparition de plusieurs d’entre elles. . [size=9 Photo : Inugami Bargho Wikipedia[/size] .
  14. La domestication semble dater du paléolithique supérieur, soit entre 17 000 et 14 000 ans. Mais la relation entre homme et canidé est beaucoup plus ancienne. En effet, des restes de loups vieux de 400 000 ans ont été retrouvés en association d’hominidés. L’aïeul du chien accompagnait l’homme dans ses chasses, donnait l’alerte en cas de danger et assurait sa protection ainsi que celle de ses troupeaux. Bien avant la domestication du cheval et du renne, le chien servait également à tirer les travois lors des migrations. Cet usage était en pratique chez les Indiens d’Amérique du Nord avant l’arrivée des Conquistadores. Mais plus récemment, il servait encore d’animal de trait aux colons canadiens. Attelé à une charrette, il accompagnait les paysans dans les champs pour ramener les récoltes. Au début du XXème siècle, les enfants menaient des attelages dans les rues de Montmorency Falls au Québec. Les chasseurs-cueilleurs possédaient des points communs avec les loups. Hormis l’aspect social de leur mode de vie, ils partageaient les mêmes proies. Les traditions affirment que les Indiens ont appris quelles espèces de plantes étaient comestibles en observant l’ours, et comment chasser en étudiant le loup. Il était fréquent que les chasseurs s’affublent de pelisses de loups pour approcher les bisons qui ne les craignaient pas. Si l’on rajoute à cela que les loups et les coyotes faisaient partie de leur mythologie, il n’est pas étonnant que le premier animal à avoir été domestiqué par ces hommes, soit le chien. La domestication et l’apparition des premières espèces se déroulèrent à des périodes différentes selon les continents. Le premier à devenir le compagnon des humains aurait été Canis familiaris Putjani, rapidement suivi par Canis familiaris palustris Rüthimeyer, ou chien des tourbières duquel descend le spitz. L’on trouve également dans cette famille, le chien de Canaan dont la lignée a été perpétuée. Un autre canidé primitif ayant survécu, est le Basenji, originaire d’Afrique Centrale. On retrouve sa représentation sur quelques tombes égyptiennes, mais contrairement à ses cousins déjà cités, il ne descend pas du loup, mais du chacal. Ces animaux possèdent la particularité de ne pas aboyer, mais d’émettre des sons qui ressemblent à des « yodls » tyroliens. .Futura Sciences
  15. Il y a environ 54 millions d’années, après la domination des reptiles, apparaît en Amérique du Nord, une nouvelle lignée de mammifères carnassiers : les miacidés. Celle-ci franchit le Détroit de Béring (la Béringie) alors à sec pour coloniser l’Asie, puis l’Europe et l’Afrique. Les Miacis étaient des petits animaux carnivores forestiers, de la taille d’une genette, dont il est généralement admis que la famille a donné naissance à toutes les espèces actuelles de carnassiers. L’évolution se poursuit avec Cynodictis qui apparaît il y a environ 35 millions d’années, lui-même suivi par Cynodesmus. La suite se complique car les spécialistes, qui jusqu’à présent donnaient Tomarchus comme ancêtre des canidés il y a 18 millions d’années, pensent que Leptocyon ferait un candidat plus crédible, car il ressemblait en tous points à un renard. C’est cette dernière hypothèse qui est actuellement retenue. Les premiers membres de la lignée des Canis émergea il y a 1,7 million d’années. En effet, à cette époque, Canis mesomelas, l’actuel chacal à chabraque, hantait déjà la vallée du Rift en Afrique de l’Est. Arrivèrent Canis lepophagus, Canis cipio, Canis etruscus, et enfin Canis lupus qui est l’ancêtre commun et reconnu de nos chiens actuels. Canis dirus qui vivait en Amérique du Nord au Pléistocène, s’est éteint il y environ 10 000 ans. Bien que proche du loup gris et son contemporain, ce canidé n’est pas considéré comme un des ancêtres du chien. . Image Wikipedia Les canidés représentent une des huit familles de fissipèdes (qui a les pieds divisés en plusieurs doigts) comprenant quinze genres, dont Canis. Ce dernier se décompose en neuf espèces : - Canis lupus familiaris (chien domestique) qui comprend 355 races - Canis lupus (loup) qui se subdivise en 35 sous-espèces - Canis lupus dingo (dingo) - Canis latrans (coyote) qui comporte 18 sous-espèces - Canis mesomelas (chacal à chabraque) - Canis aureus (chacal doré) dont il existe 7 sous-espèces - Canis simensis (chacal d’Abyssinie) - Canis adustus (chacal rayé) - Canis rufus (loup rouge) dont on dénombre 3 sous-espèces. .Futura Sciences
  16. Je profite de ce sujet pour évoquer l'histoire du chien parmi les hommes... Le regard que l'on peut porter sur l'animal doit être admiratif, dans le sens ou le chien a, de tous temps, été un auxiliaire irremplaçable pour l'homme. Son intelligence, son courage et son dévouement exemplaires n'ont pas d'équivalent dans le monde animal. Je vous invite à remonter le temps, et à partir à la découverte du compagnon fidèle de l'homme, aux travers de ses "exploits". Selon le peuple Chuchki (tribu esquimau du Nord de la Sibérie), le husky sibérien serait né de l’amour de la lune et d’un loup, et en porterait encore les signes : son apparence de loup, sa queue en croissant de lune et les étoiles qu’il a dans les yeux. Et si les loups et les huskies hurlent les soirs de pleine lune, c’est pour l’inciter à descendre sur la Terre. Ces peuplades affirment que le lien qui unit le chien à l’homme est tellement puissant, que lorsque l’animal vient à mourir avant son maître, il l’attend patiemment dans le ciel pour lui montrer la route du paradis. Le chien est non seulement devenu indispensable aux hommes qui vivent au-delà du Cercle Polaire pour tirer les traineaux lors de leurs déplacements périodiques, mais également en tant que gardien. .Proposé par Futura Sciences
  17. Naoto Kan démissionnerait fin août après le passage de projets de loi importants Le premier ministre japonais Naoto Kan a laissé entendre qu'il démissionnera après le passage au Parlement de deux projets de loi importants, probablement à la fin août. Naoto Kan avait cité l'adoption de trois textes de loi qu'il considère comme vitaux pour la remise en état du Japon, comme condition de sa démission. Le premier, à savoir un deuxième budget supplémentaire, a déjà été voté par le Parlement. Les deux autres concernent, d'une part, l'émission de bons du Trésor pour couvrir les déficits et, de l'autre, la promotion de l'utilisation des énergies renouvelables. M. Kan s'adressait ce mercredi devant une commission de la Chambre basse au cours d'un débat sur le projet de loi relatif aux bons du Trésor. Le premier ministre a ajouté qu'une fois que les conditions seront remplies, sa formation, le Parti démocrate, procédera sans tarder à l'élection de son président. M. Kan a précisé que, lorsqu'un nouveau dirigeant sera choisi, il démisisonnera et le Parlement élira un nouveau premier ministre. Le texte de loi sur les bons du Trésor a été adopté ce mercredi en commission et il devrait être approuvé par les 2 Chambres d'ici le 26 août. NHK 10/08/2011
  18. Commentaire : Analyse de la catastrophe du 11 mars 2011 L'Agence de la police nationale japonaise a confirmé que plus de 20 000 personnes sont décédées ou portées disparues après le séisme suivi d'un tsunami le 11 mars dernier. Lorsqu'un désastre naturel fait plus de 10 000 morts, on parle de "catastrophe naturelle". Dans le monde, une moyenne de 160 millions de personnes sont victimes de désastres chaque année, environ 100 000 d'entre elles périssent, dont 90 pour cent lors d'une catastrophe naturelle. Dans notre commentaire d'aujourd'hui, nous allons interroger un expert en prévention de désastre naturel, le professeur Yoichiro Fujiyoshi de l'université féminine d'Otsuma. Radio Japon : Professeur Fujiyoshi, pouvez-vous nous parler de récentes catastrophes naturelles dans le monde ? Professeur Fujiyoshi : D'abord, il y a eu en 2004 un tsunami dans l'océan Indien, qui a fait 229 000 morts. Ce tsunami a été particulièrement terrible parce que les habitants de la région n'avaient pratiquement aucune notion du danger que représente un tsunami. Et de plus, la région ne possédait pas de système de prévision des tsunamis, ni de moyens de relayer l'information pour procéder à des évacuations. Autre catastrophe, en 2008, un séisme a frappé la province chinoise de Sichuan, en faisant 87 000 morts. Dans cette seule province, 6898 écoles se sont effondrées, avec pour conséquence que les enseignants et les étudiants comptent pour plus de 10 pour cent des victimes. Les médias ont rapporté que les normes de construction antisismique n'étaient pas suffisamment strictes, et mal suivies dans cette région. Radio Japon : Parlez-nous maintenant de la catastrophe du 11 mars ? Professeur Fujiyoshi : Aucun expert n'avait prévu qu'une telle catastrophe puisse toucher le Nord-Est du Japon, ce qui explique une mauvaise préparation pour un séisme de cette ampleur. Il y a eu notamment des ratés dans la diffusion des alertes au tsunami. En temps normal, par prudence, ces alertes sont diffusées dans un rayon géographique plus important que celui que le tsunami risque de toucher. Autrement dit, les prédictions de la zone inondable sont surestimées, pour le cas où. Mais dans le cas qui nous concerne, on s'est aperçu que les systèmes d'alerte sous-estimaient les prédictions d'une catastrophe importante. Les estimations initiales de la magnitude et de l'intensité d'un séisme dans la région sont en dessous de ce qui est arrivé le 11 mars. Ceci s'explique par le fait que le système est prévu pour faire des prévisions basées sur un minimum de données collectées dans les minutes qui suivent le séisme afin de lancer une alerte le plus rapidement possible. Le 11 mars, l'alerte au tsunami a été lancée 3 minutes après le séisme. Mais cette alerte sous-estimait la hauteur de la vague. Elle prévoyaient une vague de 3 mètres dans les préfectures d'Iwate et de Fukushima, et de 6 mètres dans la préfecture de Miyagi. Au même moment, la magnitude du séisme était estimée à 7,9, soit environ un cinquantième de la force véritable du séisme. NHK 10/11/2011
  19. Mise en service d'un refroidissement par circulation d'eau dans la piscine du réacteur 1 Tepco, l'opérateur de la centrale Fukushima Dai-ichi, est passé d'un système d'injection d'eau à un système de refroidissement par circulation d'eau au réacteur numéro 1 de l'installation. La Compagnie d'électricité de Tokyo a mis en service le nouveau système à eau de refroidissement ce mercredi dans la piscine de stockage des barres de combustible irradié. Avec l'arrêt des injections d'eau et le passage ce mercredi à un système de refroidissement à circulation d'eau, toutes les quatre piscines de stockage des barres de combustible irradié vont désormais bénéficier d'un refroidissement stabilisé. NHK 10/08/2011
  20. Les extraordinaires performances de saut des gibbons expliquées Les secrets des extraordinaires performances de saut des gibbons à mains blanches, capables de franchir des distances de plus de dix mètres entre deux arbres dans les forêts d'Asie du Sud-Est, ont été percés par des chercheurs, selon une étude publiée mardi. Grâce à des caméras vidéo haute définition et des mesures laser, Anthony Channon (Université de Liverpool et Collège vétérinaire royal à Hatfield, Grande-Bretagne) et ses collègues ont filmé une dizaine de sauts effectués par deux gibbons - un adulte mâle et une jeune femelle - vivant en captivité dans un parc en Belgique. Bien moins longs (5,2 mètres au maximum) que les prouesses des gibbons en liberté, ces sauts ont montré que les gibbons pouvaient, à partir d'un départ arrêté, réussir d'un seul mouvement à accélérer jusqu'à 8,3 mètres/seconde soit près de 30 km/h. Si l'énergie mécanique requise (35,4 joules/kg) avait été dirigée à la verticale, ils auraient pu faire un bond de 3,5 mètres de haut, précisent les chercheurs dont les résultats sont publiés dans la revue scientifique britannique Biology Letters. Or, les gibbons (Hylobates lar) ne disposent pas de la morphologie parfaitement adaptée au saut des puces, sauterelles ou grenouilles. Le secret de ces primates réside en partie dans l'usage de leurs bras, qui représente 17% de leur masse corporelle contre 11% chez l'homme. Après s'être baissés, les gibbons lancent leurs bras en avant et allongent leur tronc, à l'instant du saut. Ce déplacement rapide vers le haut de leur centre de gravité, leur assure une importante poussée. Le mécanisme utilisé est, selon les auteurs de l'étude, "analogue à l'usage de haltères par les pentathlètes dans la Grèce antique". Pour s'élancer plus loin lors des épreuves de saut en longueur, ils augmentaient le poids de leurs bras en tenant des haltères. Outre leurs bras, les gibbons utilisent habilement la flexibilité de leur tronc et leurs pattes arrières pour s'élancer, une "division du travail" entre différentes parties du corps, qui leur permet de sauter loin sans avoir besoin de la puissance que déploient les animaux plus spécialisés pour le saut. Sciences et Avenir 10/08/2011
  21. Des icebergs géants en Antarctique générés par le tsunami Le tsunami ayant frappé le Japon le 11 mars a propagé des vagues qui ont créé des icebergs géants dans l'Antarctique à 13.000 km de là, selon des images satellitaires diffusés mardi par l'Agence spatiale européenne (Esa). Les images radar prises le 12 mars par le satellite Envisat de l'Esa révèlent que des icebergs se sont détachés des plateformes de glace qui prolongent la calotte glaciaire dans la baie de Sulzberger. Quatre jours plus tard, le 16 mars, ils flottaient dans la mer de Ross. Le plus gros iceberg mesurait 9,5 km sur 6,5 km, soit une surface un peu plus grande que celle de Manhattan. Et il avait une épaisseur d'environ 80 mètres, selon l'analyse des images faite par une équipe de la Nasa. Au Japon, le séisme de magnitude 9 a généré des vagues géantes qui se sont propagées à travers l'océan Pacifique, jusqu'en Antarctique où elles ne mesuraient plus guère que 30 cm de hauteur. Leur mouvement de bas en haut a cependant été suffisant pour créer des tensions dans la structure rigide de la glace, provoquant le détachement de gros blocs, a précisé l'Esa dans un communiqué. L'étude effectuée sous la direction de Kelly Brunt, un glaciologue du centre Goddard Space Flight de la Nasa, a été publiée en ligne par la revue scientifique the Journal of Glaciology. La calotte glaciaire se prolonge dans certains secteurs de l'Antarctique par d'immenses plateformes de glace d'eau douce (ice-shelf), s'étalant et flottant sur l'océan austral, dont les surfaces cumulées dépassent 1,5 million de kilomètres carrés. Sciences et Nature / AFP 10/08/2011
  22. Des sismologues prévoient pour la première fois une éruption sous-marine Des sismologues américains ont annoncé mardi avoir prédit avec succès il y a cinq ans, et pour la première fois, l'éruption d'un volcan sous-marin dans l'océan Pacifique, au large de l'Oregon, dans une des zones volcaniques les plus actives au monde. L'éruption s'est produite le 27 juillet 2011 dans l'Axial Seamount à quelque 400 km des côtes de l'Oregon, Etat du nord-ouest des Etats-Unis. Le géologue Bill Chadwick de l'Université d'Oregon et Scott Nooner, un géophysicien de l'Université Columbia (New York) surveillent ce volcan depuis plus de dix ans. En 2006, ils avaient publié une étude dans laquelle ils indiquaient que l'Axial Seamount entrerait en éruption avant 2014, une fois que les mesures effectuées grâce à des robots au fond de l'océan indiqueraient que le volcan s'est rempli de magma. Leur projection était basée sur des mesures de pression sur le fond de l'océan indiquant que le volcan enflait. Ainsi la surface du volcan s'est graduellement gonflée comme un ballon au rythme de 15 centimètres par an, indiquant que le magma montait dans la cheminée du volcan et s'accumulait sous le sommet. Quand l'Axial Seamount est entré en éruption en 1998, le fond de sa caldera (cuve qui contient le magma) est soudainement descendu de 3,2 mètres alors que le magma était éjecté du volcan pour s'écouler sur le fond de l'océan. Ces scientifiques ont alors dit que le volcan serait de nouveau prêt à entrer en éruption quand sa caldera serait de nouveau remplie de magma et retrouvera ses niveaux de 1998. "L'éruption d'un volcan est particulièrement difficile à prévoir et les volcans sous-marins sont encore moins connus que ceux se trouvant à la surface du sol", explique Bill Chadwick, responsable scientifique de la dernière expédition financée conjointement par l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA) ainsi que par la "National Science Foundation." "Avoir pu surveiller le volcan Axial Seamount et déterminer qu'il allait entrer en éruption dans peu de temps est assez emballant", ajoute-t-il. "Il s'agit du seul volcan sous l'océan dont la déformation de la surface a été surveillée et mesurée durant un cycle complet d'éruption," note Scott Nooner. Sciences et Avenir 10/08/2011
  23. Une chenille venue des Balkans s'attaque aux marronniers de Paris à Vienne Si les feuilles des marronniers d'Inde, plantés au XIXème siècle pour abriter les élégantes de Paris ou de Vienne, roussissent et chutent déjà, ce n'est pas en raison d'un automne précoce mais d'une petite chenille venue des Balkans qui fait des ravages partout en Europe. Cette "mineuse du marronnier", une larve de 5mm de long qui donne vie à un micro-papillon et se reproduit très vite, ne tue pas l'arbre mais l'affaiblit. Elle a été découverte en Macédoine en 1984. Profitant de l'intensification des échanges et des transports, elle a migré vers le nord, l'est et l'ouest, "atteignant Vienne et les arbres ancestraux du château de Schönnbrunn dès 1989, les premières zones françaises en 2000 et Londres en 2002", explique à l'AFP Sylvie Augustin, chercheuse à l'unité de zoologie forestière de l'Inra d'Orléans. "Elle touche toute l'Europe où on a cessé d'en planter, et a progressé d'environ 60 km par an en France où la dernière zone touchée a été le Massif Central", constate Mme Augustin. Quasi-absente d'Espagne et d'Italie, la "mineuse du marronnier" résiste à des températures extrêmes et a touché les pays nordiques, s'attaquant exclusivement au marronniers blanc ou d'Inde, au feuillage sombre et aux somptueuses fleurs roses ou blanches, emblématique des villes et des parcs et importé au XVIIe siècle comme arbre ornemental. Le changement climatique, qui a accéléré la migration de la chenille processionnaire du pin vers le nord, ne serait pas responsable de la sienne, dit la chercheuse, qui explique toutefois son apparition cette année "avec un mois d'avance" par des températures printanières "très élevées". "Les femelles pondent des oeufs minuscules au niveau des nervures, la première larve fait une galerie et les larves de deuxième et troisième génération l'agrandissent. On peut compter plus d'une centaine de larves par feuille", explique Mme Augustin. A Paris, Caroline Lohou, de la direction des espaces verts, constate avec tristesse les ravages de la chenille sur les marronniers d'alignement, dans les parcs, les jardins et les avenues plantés par le baron Haussmann, "17.000 à 20.000 arbres au total". "Cette année, tout a démarré fin avril, début mai, explique-t-elle. On a des feuilles entièrement nécrosées. Cela provoque une fatigue de l'arbre. Petit à petit, il s'épuise et est plus exposé à d'autres maladies car ses défenses immunitaires sont moins bonnes. Mais il n'y a pas de mortalité directe". Selon elle, la chenille "prolifère beaucoup plus vite dans les endroits où on ne ramasse pas systématiquement les feuilles, notamment dans les grands parcs et les bois". Pour ne pas utiliser de traitement insecticide toxique injecté dans le tronc de l'arbre, non autorisé en France et très coûteux, on ramasse et brûle les feuilles, selon Mme Augustin. Les scientifiques de l'Inra recherchent aussi "des ennemis naturels" de la mineuse du marronnier. Ils en ont découvert un, une micro-guêpe qui la détruit et pourrait révolutionner la lutte biologique. Selon David Lees, chercheur britannique du museum d'Histoire naturelle de Londres associé à l'Inra, les recherches portent aussi sur des espèces de marronniers naturellement résistants (les marronniers rouges notamment) et des espèces hybrides. En attendant, à Paris et dans d'autres régions, les jardiniers plantent des essences de plus en plus diversifiées, privilégiant notamment des espèces méditerrannéennes en prévision du "réchauffement" climatique. Sciences et Nature 10/08/2011
  24. France : réintroduction pas nécessaire La question de la réintroduction de l'aigle de Bonelli "ne se pose pas à l'heure actuelle" en France, où 31 couples de l'espèce menacée ont été recensés en 2011, a affirmé le coordinateur du Plan national d'actions consacré à ce prédateur, alors que deux specimens ont été relâchés en Espagne. "Selon une étude menée en France, vu l'état génétique de la population (d'aigles de Bonelli) il n'est pas nécessaire de le réintroduire en France à l'heure actuelle" car la population de cette espèce emblématique s'est "stabilisée", a indiqué mercredi Olivier Scher à l'AFP. Contrairement au site des Baléares, d'où ce prédateur avait disparu et où un aiglon français vient d'être réintroduit avec succès, l'aigle de Bonelli, classé espèce en danger par l'Union européenne, est toujours présent sur la même aire de distribution dans la région méditerranéenne de l'hexagone, a ajouté cet expert. "Cette année, les 31 couples (que compte la France dans la nature) ont produit 27 poussins (contre 33 par 30 couples en 2010)", selon le site du Plan national d'actions sous l'égide du ministère de l'Ecologie et du développement durable. L'échec plus important cette année pour la reproduction "peut s'expliquer en partie par la présence de jeunes oiseaux inexpérimentés", selon le site. Au total 13 jeunes ont été bagués cette année dans les Bouches-du-Rhône et 8 dans le Languedoc-Roussillon, les autres en région PACA (Provence-Alpes-Côte d'Azur) et Rhône-Alpes. Le programme de baguage a commencé en 1990 en France et a permis de mieux cerner les problèmes et menaces de cette espèce emblématique. Quelque 80% des jeunes oiseaux meurent la première année de leur existence. "Et comme on a perdu beaucoup d'habitats naturels du fait de l'urbanisation, cela n'aurait aucun sens de remettre de jeunes oiseaux dans des zones où ils ne peuvent plus s'installer", a ajouté M. Scher. Outre la régression de son habitat, l'aigle de Bonelli est surtout menacé par l'électrocution, tandis que les tirs de chasseurs ne sont, selon lui, que le fait de gens isolés "excédés par le fait qu'il y ait des programmes de protection de certaines espèces". -----> Je vois dans cet article, encore, un partis pris ... Tant pis l'oiseau si son habitat disparaît, bof... c'est pas grave des tirs isolés... parce que certains auraient ras-le bol des réintroductions d'espèces animals en danger... S'arrêter à ce genre de considérations ne fera pas avancer les choses... C'est la mentalité des gens qu'il faut faire évoluer... !!! .Sciences et Nature10/08/2011
  25. Les barrages des régions tempérées contribuent aussi à l’effet de serre Les barrages des régions tempérées émettent bien plus de méthane qu’on ne pensait… Telle est la (mauvaise) surprise réalisée par les chercheurs suisses de l’Institut fédéral suisse de recherche et de technologie aquatique (Eawag, en allemand abrégé) après l’étude du réservoir de Wohlen, près de Berne. L’équipe de la chimiste de l’environnement Tonya Del Sontro montre en effet des émissions moyennes supérieures à 150 mg de méthane (CH4) par m2 et par an, valeur qui double quand la température de l’eau monte à 17 °C, soit un niveau comparable à celui des barrages tropicaux. L’apport à l’effet de serre, selon l’Eawag, équivaut aux émissions de CO2 correspondant à 25 millions de km de circulation automobile. Ces résultats inattendus jettent un pavé dans la mare (ou, en l’occurrence, dans le lac) de la « houille blanche ». Si l’on savait en effet que les réservoirs de barrages des régions chaudes étaient de gros émetteurs de méthane à cause de l’activité bactérienne qui s’y déroule en permanence, on pensait que les lacs des régions tempérées, plus froids donc moins favorables aux microbes, présentaient un bilan neutre. Ce n’est apparemment pas le cas, et cette étude va conduire les énergéticiens (et les climatologues) a revoir leur copie. Cela dit, pas de quoi paniquer, souligne Tony Del Sontro : le « pouvoir réchauffant » du lac de Wohlen est 40 fois moins important, à puissance équivalente, que celui d’une centrale à charbon. Et il reste également à savoir si ce lac, alimenté en matière organique par la rivière Aar, ne présente pas des caractéristiques exceptionnelles. Sciences et Vie octobre 2010
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