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JAPON / Fukushima : Le suivi de la situation au jour le jour
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Fukushima / Japon : les centrales
Tepco diffuse des images en direct de la centrale sur son site web Tepco a commencé la diffusion vidéo en continu de sa centrale nucléaire endommagée de Fukushima sur le site web de l'entreprise. Les images en temps réel sont captées par une caméra installée à environ 250 mètres au nord-ouest du réacteur numéro 1. Les bâtiments des réacteurs 1 à 4 sont visibles grâce à cette diffusion. Jusqu'ici, Tepco fournissait uniquement des images fixes, prises toutes les heures du côté sud de la centrale. Elle a commencé ce service vidéo ce mardi en réponse aux demandes nombreuses du public, désireux d'obtenir des images en direct des réacteurs. Site web de TEPCO (en anglais) Je n'ai pas trouvé le lien, ni la vidéo en question. En voici une qui date d'une semaine : Cette vidéo montre l'ampleur des dégâts et des travailleurs à l'intérieur du bâtiment. Le complexe de Fukushima Dai-ichi a été gravement endommagé pendant le tremblement de terre et le tsunami en mars. Son opérateur, TEPCO, a du mal à restaurer les systèmes de refroidissement mis à mal par la catastrophe. En dépit de nouvelles données montrant des dommages pire que prévu à l'intérieur de trois réacteurs, TEPCO vise toujours à stopper la fuite radioactive et un arrêt à froid stable d'ici six à neuf mois comme cela avait été prévu au début de la situation. Récemment réparées, les jauges montrent la probabilité que les barres de combustible à l'unité 1 soit presque totalement fondu et tombé au fond de la cuve... dans les heures qui ont suivi le séisme et le tsunami (traduction en gros des commentaires en anglais de la vidéo) NHK 31/05/2011 -
Séisme, tsunami, répliques, informations globales
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Séisme et tsunami au Japon spécial 2011
projet de hausse de la TVA Pour notre commentaire, nous avons demandé à Toru Morotomi, professeur à la Faculté d'économie de l'université de Kyoto et expert en politique financière, de nous parler du projet de hausse de la taxe à la consommation. Toru Morotomi : On a beaucoup débattu de la question du financement du système social japonais qui inclut la retraite et la santé. Ce qui me semble important dans les discussions en cours, c'est le fait de l'envisager de manière concomitante avec la réforme du système fiscal. Les recettes fiscales représentent moins de la moitié du budget de l'Etat pour l'année fiscale courante. Le reste est financé par les bons du Trésor, autrement dit, par la dette. A cela s'ajoute la nécessité de prendre en compte l'impact de la double catastrophe du 11 mars qui aura pour conséquence de faire chuter davantage les recettes fiscales. Les années qui viennent vont donc être très difficiles sur le plan budgétaire. De plus, les émissions exceptionnelles de bons du Trésor se multiplient. Cet ensemble de facteurs contribue à miner la confiance de la communauté internationale dans la situation financière du Japon. Si notre pays persiste à ne pas augmenter sa TVA, il risque de sombrer dans une crise financière comparable à celles que connaissent certains pays européens, comme la Grèce ou l'Islande. C'est pourquoi des voix s'élèvent au sein du gouvernement actuel pour augmenter cette taxe, afin que le Japon conserve sa crédibilité financière. Radio Japon : C'était Toru Morotomi, professeur à la Faculté d'économie de l'université de Kyoto et expert en politique financière. Il nous parlait du projet de hausse de la taxe à la consommation. NHK 31/05/2011 -
JAPON / Fukushima : Le suivi de la situation au jour le jour
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Fukushima / Japon : les centrales
Le grand nettoyage de la centrale de Fukushima pourrait coûter 250 milliards de dollars Un groupe privé de réflexion estime que l'accident de la centrale nucléaire de Fukushima pourrait coûter au Japon jusqu'à 250 milliards de dollars au cours des dix prochaines années. Cette estimation fait partie d'une enquête d'opinions, effectuée par la Commission de sûreté nucléaire auprès de spécialistes du nucléaire et d'autres domaines. Kazumasa Iwata, le président du Centre japonais de recherches économiques, a dévoilé ces calculs ce mardi. D'après lui, les coûts de l'accident se chiffreront dans une fourchette allant de 71 à 250 milliards de dollars. Ce total se ventile comme suit : 54 milliards pour le rachat de tous les terrains dans un périmètre de 20 km à partir de la centrale, 8 milliards au titre de dédommagements pour les résidents et 9 à 188 milliards pour les travaux de démolition des réacteurs. D'après M. Iwata, une révision complète de la politique de l'énergie nucléaire du Japon sera nécessaire pour financer toutes les opérations de nettoyage. nhk 31/05/2011 -
JAPON / Fukushima : Le suivi de la situation au jour le jour
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Fukushima / Japon : les centrales
Tepco installe un circuit de refroidissement par circulation près du réacteur 2 Tepco, l'opérateur de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, a installé un système de refroidissement par circulation dans le bâtiment d'un des quatre réacteurs endommagés. La Compagnie d'électricité de Tokyo a mis ce circuit en service ce mardi dans le bâtiment du réacteur numéro 2. Jusqu'ici, Tepco injectait environ 50 tonnes dans la piscine de stockage des barres de combustible tous les quelques jours. La température de cette piscine est de 70 degrés environ et elle est apparemment la cause de la vapeur qui se dégage dans le bâtiment et y provoque une teneur en humidité de 99,9 pour cent. Cette humidité et les niveaux élevés de la radioactivité ont contrecarré jusqu'ici les travaux de réparation sur ce site. Le nouveau procédé consiste à extraire l'eau de la piscine et à la faire passer par un échangeur de chaleur avant de la réintroduire dans la piscine comme réfrigérant. En un mois, Tepco espère par ce système faire baisser la température à 40 degrés environ. Ce circuit de refroidissement est le premier mis en place sur le site de la centrale. Tepco souhaite mettre en service des systèmes comparables pour les réacteurs 1 et 3 en juin et pour le réacteur 4 en juillet. NHK 31/05/2011 -
Condamné pour avoir abandonné ses animaux
BelleMuezza a posté un sujet dans Jugements - rendus de justice monde animal
(25/5/11) : Le TGI d’Avignon a condamné le propriétaire à 2.300 euros d’amende et ordonné la confiscation définitive de tous les animaux. Une décision saluée par la Fondation 30 Millions d’Amis, qui s’était constituée partie civile aux côtés d’Assistance aux Animaux et de l’OABA (Œuvre d’Assistance aux Bêtes d’Abattoirs). Rappel des faits : Dans la commune de Pertuis (84), la Fondation 30 Millions d’Amis a procédé à la saisie (29/09/10) de près de trente animaux de ferme maltraités par leur propriétaire. 14 caprins, 3 brebis et 12 oies, laissés sans soin ni nourriture depuis une période indéterminée et qui n’ont survécu que grâce à la bienveillance d’une voisine, ont été confisqués par la Fondation 30 Millions d’Amis sur ordonnance du TGI d’Avignon (84). La négligence du propriétaire a malheureusement déjà causé la mort de plusieurs animaux. Un état de fait considéré selon une jurisprudence constante comme un abandon, et passible - au même titre que les sévices graves envers animaux - d’une peine de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende (art 521-1 du Code pénal). Sur ces motifs, la Fondation 30 Millions d’Amis a déposé une plainte à l’encontre du propriétaire. La saisie des animaux, qui a duré environ deux heures, s’est tenue en présence d’Arnauld Lhomme, enquêteur à la Fondation 30 Millions d’Amis, de la DDSV (Direction Départementale des Services Vétérinaires) du Vaucluse (84), des gendarmes et de la police municipale. Des journalistes de la Provence, du Dauphiné Libéré et de Radio France Bleu avaient également fait le déplacement. Le transport et les tests sanguins nécessaires pour vérifier l’état de santé des animaux, ont été pris en charge par l’OABA (Œuvre d'assistance aux bêtes d'abattoir). Les animaux ont été confiés au refuge gardois de Bellegarde [géré par la Fondation Assistance aux Animaux, NDLR] dans l’attente de la décision du TGI d’Avignon, qui doit statuer sur une éventuelle confiscation, alors définitive, au profit de la Fondation 30 Millions d’Amis. L’enquête étant toujours en cours, les dates du procès seront fixées ultérieurement. Source : 30 millions d'amis -
Qu'est-ce que le plancton ?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Plancton et autres organismes base de la chaîne alimentaire
Les méduses pourpres (Pelagia) se déplacent en bancs, au grand dam des baigneurs qui redoutent leurs cellules urticantes. Les cnidaires figurent parmi les plus anciens invertébrés apparus dans les océans à l'époque précambrienne il y a environ 650 millions d'années. Excepté pour les hydres d'eau douce, tous les cnidaires sont marins. C. Sardet/CNRS Méduse Pelagia vue de dessous : on distingue sous l’ombrelle des tissus roses qui sont les quatre gonadesfemelles, huit tentacules marginaux et quatre bras entourant une bouche. La Pelagia et l'anaphylaxie Leur corps s'organise autour d'une symétrie radiale d'ordre quatre ou multiple de quatre, et six ou multiple de six. Les cnidaires se distinguent des autres invertébrés par la présence de cellules urticantes (cnidocytes) contenant un « poison ». Lorsque ce poison est en contact avec la peau, il provoque une intense brûlure, c'est la fameuse piqûre de méduse. Un contact répété peut induire des réponses allergiques sévères, voire la mort. Ce phénomène nommé anaphylaxie a été découvert en 1902 par P. Portier et C. Richet (1850-1935) qui reçurent pour cette découverte le prix Nobel en 1913. Classification des cnidaires En fonction de leurs caractéristiques anatomiques et de leur cycle de vie, les cnidaires se subdivisent en trois classes : les hydrozoaires dont le cycle alterne en général entre une forme bourgeonnante, asexuée, benthique, le polype, et une forme solitaire, sexuée, planctonique, la méduse (hydroméduse) ; les scyphozoaires presque exclusivement ou exclusivement planctoniques ; les anthozoaires exclusivement benthiques et vivant sur des fonds rocheux (actinies, coraux...), rarement les fonds meubles. Les hydrozoaires et scyphozoaires possèdent dans leur cycle de vie une forme planctonique. N. Sardet/CNRS Groupe de méduses Pelagia : les pélagies sont présentes dans les eaux chaudes de la Méditerranée, la mer Rouge et l’océan Atlantique. Leurs couleurs variant du mauve à l’orange jusqu’au brun-jaune, dépendent de leur alimentation composée d’animaux du zooplancton - salpes, copépodes, larves diverses - et petits poissons. Chez les hydrozoaires, la méduse possède un vélum, sorte de repli sous l'ombrelle qui en limite l'ouverture. On distingue six ordres d'hydroméduses en fonction de la position des gonades (sur les parois de l'estomac ou sur les canaux radiaires), de la forme de l'ombrelle (aplatie ou haute) et du mode de développement (direct ou indirect). Les méduses les plus fréquentes sur nos côtes sont les anthoméduses (hautes), les leptoméduses (plates), les limnoméduses (polypes nus, régressés), les trachyméduses (l'œuf fécondé se développe directement en méduse sans stade polype asexué). Chez les scyphozoaires, la méduse est dépourvue de vélum. En fonction des espèces, elle peut provenir d'une prolifération asexuée d'un stade benthique ou bien être formée directement dans le plancton à partir d'un œuf comme c'est le cas de l'espèce urticante très fréquente Pelagia noctiluca. Morphologie des méduses Les méduses ont une forme de disque légèrement convexe, l’ombrelle, bordée d’extensions digitiformes contractiles, les tentacules. Elles présentent une symétrie radiale d’ordre quatre. Leur taille varie, selon les espèces, de quelques millimètres à plusieurs dizaines de centimètres. La surface des tentacules est tapissée d’une multitude de cellules à venin, capable d'immobiliser les proies. Une fois paralysées et tuées, elles sont enlacées par les tentacules et ramenées vers l’ouverture buccale. La face ventrale concave de l’ombrelle porte en son centre un organe en forme de battant de cloche, parfois fortement découpé, le manubrium. Contrairement à la plupart des animaux pluricellulaires, les méduses ne disposent que d’un seul orifice digestif situé à l’extrémité du manubrium. L’œsophage contenu dans le manubrium débouche dans un estomac d’où partent des canaux radiaires au nombre de quatre ou un multiple de quatre. Les méduses disposent d’une musculature efficace, d’organes sensoriels et d’équilibration (ocelles, statocystes, rhopalies) leur permettant de se déplacer, de capter les signaux de l’environnement et de maintenir leur position dans l’eau. Les Pelagia en vidéo Colonies de polypes à la surface des mers chaudes, les vélelles voguent au gré des vents. De surprenants organismes : Les vélelles en vidéo Pour en savoir plus sur le plancton J'espère que ce dossier vous a plu et vous a appris ou permis de redécouvrir ces êtres marins qui font aussi partie de la chaine alimentaire de certains poissons et surtout des cétacés. Je remercie Futura Sciences de nous offrir des dossiers aussi bien documentés par des spécialistes sérieux qui nous font partager autant leur passion que leur métier. -
Qu'est-ce que le plancton ?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Plancton et autres organismes base de la chaîne alimentaire
Les papillons des mers construisent de fragiles coquilles. Résisteront-ils à l’acidification des océans ? Les mollusques possèdent un corps mou non segmenté dont la forme varie beaucoup selon les classes. La tête est dotée d'une paire d'yeux, de tentacules sensoriels et d'une bouche ventrale portant une râpe ou radula. C. et N. Sardet/CNRS Le ptéropode Limacina : Limacina inflata est un ptéropode à coquille spiralée. C’est un ptéropode thécosome. C. et N. Sardet/CNRS L'hétéropode Atlanta : les mollusques hétéropodes comme cet Atlanta peroni possèdent un seul pied en forme de nageoire lobée et une fine coquille calcaire transparente à travers laquelle on peut observer tous les organes. Spécificités des mollusques Le corps est recouvert d'une coquille organique dorsale, plus ou moins fortement calcifiée, parfois secondairement réduite. La face ventrale forme un pied utilisé pour la locomotion. Une cavité délimitée par une enveloppe riche en vaisseaux sanguins, le manteau, permet la respiration chez les formes terrestres. Chez les mollusques aquatiques, l'échange des gaz de la respiration a lieu au niveau de branchies insérées dans cette cavité respiratoire. Le plus souvent, les sexes sont séparés, mais certains mollusques sont hermaphrodites. La plupart des mollusques sont benthiques à l’état adulte mais le développement comprend généralement une larve planctonique. Toutefois, deux petits groupes de gastéropodes, les ptéropodes et les hétéropodes, sont exclusivement planctoniques. Quelques-uns d'entre eux sont bioluminescents. Morphologie des ptéropodes Chez les ptéropodes, le pied s’est transformé en deux lames musclées, les parapodies, dirigées vers l’avant du corps. En battant comme des ailes, ces extensions propulsent l’animal dans l’eau, sans toutefois lui permettre de lutter contre un courant. La plupart des ptéropodes n’excèdent pas 2 centimètres. Certains, tels Creseis et Cavolinia, portent une coquille calcaire bien développée, tandis que d'autres, comme Clione en sont dépourvus. Morphologie des hétéropodes Chez les hétéropodes, le pied est très grand, comprimé latéralement en une puissante nageoire ventrale impaire. La tête, de grande taille, porte un mufle cylindrique et les yeux, quand ils existent, sont très volumineux et de structure complexe. Chez Atlanta, la coquille calcaire est transparente, spiralée et aplatie dans un plan, tandis que chez Firola, il n'y a pas de coquille et le pied, allongé en forme de nageoire, porte une ventouse chez le mâle. . -
Qu'est-ce que le plancton ?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Plancton et autres organismes base de la chaîne alimentaire
Bien que d’apparence primitive, les salpes sont de proches ancêtres des poissons. Lorsque les algues abondent, les salpes prolifèrent en de longues chaînes d’individus clonés. Aristote, voici plus de 2.000 ans, fut le premier à décrire un tunicier. C. Sardet/CNRS Bouches de salpes : les salpes avancent « bouche ouverte » captant et ingérant les organismes microscopiques sur un filet muqueux sécrété par l’animal. Spécificités des tuniciers Animaux entourés d'une tunique, les tuniciers sont caractérisés par leur capacité à filtrer l'eau de mer. Il existe une étroite similitude entre le développement de la larve d'un tunicier et celui de l'embryon des vertébrés. La larve de tunicier, dotée d'une queue qui disparaît au moment du passage à l'adulte, représente une forme ancestrale qui a évolué par dégénérescence chez les tuniciers adultes (excepté chez les appendiculaires). Ces organismes apparaissent plus proches des vertébrés que des autres invertébrés. C'est pourquoi on les qualifie parfois de prochordés (un terme ancien) ou urochordés. C. Sardet/CNRS Naissance d'une salpe : à l’intérieur de cette salpe sexuée provenant d'une chaîne – un blastozoïde - une jeune salpe appelée oozoïde s’est développée à partir d’un œuf. Elle adhère à la paroi par un « placenta ». Classification des urochordés Les urochordés se subdivisent en trois classes, les ascidiacés, exclusivement benthiques (sauf la larve dont la vie libre est extrêmement courte), les appendiculaires et les thaliacés. Les appendiculaires ou larvacés sont de petits organismes planctoniques, solitaires, mesurant 0,5-5 millimètre de long. Les thaliacés comprennent trois ordres, les pyrosomes, les salpes et les dolioles. . -
Qu'est-ce que le plancton ?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Plancton et autres organismes base de la chaîne alimentaire
Les cténophores ont longtemps été classés avec les cnidaires (méduses, siphonophores, hydraires des coraux) dans l'embranchement des coelentérés. Des études phylogénétiques récentes datent l’apparition des cténaires vers 600 - 800 millions d’années, peut-être même avant l’apparition des cnidaires. Les cténaires diffèrent fondamentalement des cnidaires par le fait qu'ils sont hermaphrodites et par la présence de colloblastes, des organes non venimeux, utilisés pour la capture d’algues unicellulaires et autres proies microscopiques. Les colloblastes sont constitués de cellules collantes au lieu de cellules urticantes (cnidocytes) caractérisant les cnidaires. C. Sardet CNRSLes ctenes, rangées de palettes ciliaires des cténophores. Gros plan sur une rangée de palettes ciliaires – les ctenes – diffractant la lumière, et un filament pêcheur blanc. Comme les cnidaires, les cténaires sont formés à partir de deux types de tissus embryonnaires, l’ectoderme et l’endoderme. L’espace entre ces feuillets est comblé par des cellules voisines d'un mésenchyme. On a longtemps pensé que les cténaires ne possédaient que deux feuillets embryonnaires (ectoderme, endoderme) comme les cnidaires, mais la présence d'un troisième feuillet (mésoderme) est maintenant acceptée. Classification des cténaires Les cténaires se répartissent en deux classes distinctes : les « tentaculés », dotés de deux tentacules contractiles qui émergent de deux poches situées de part et d’autre du corps ; et les « nus » qui en sont dépourvus. Ils sont carnivores et attrapent de petites proies avec leurs colloblastes ou ingèrent d’autres cténophores parfois même des cténophores plus gros qu’eux. Les cténophores en vidéo -
Qu'est-ce que le plancton ?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Plancton et autres organismes base de la chaîne alimentaire
Les embryons et larves de la plupart des animaux marins dérivent avec le plancton. Ils perpétuent les espèces et sont aussi nourriture. La plupart des invertébrés marins, aussi bien benthiques que planctoniques, se reproduisent en énorme quantité à partir d’œufs et d'embryons de tailles variées (0,05 à 1 mm) quand les conditions de température, de lumière et de richesse en éléments nutritifs sont les plus favorables à leur développement. S. Mirshak Larve de mollusque céphalopode : ce juvénile de poulpe possède déjà des cellules pigmentées rouges et jaunes – les chromatophores – sur la tête et le manteau. Ces cellules s’étalent ou se contractent. Elles permettent aux céphalopodes de changer de couleur pour s’adapter à l’environnement, se défendre des prédateurs et pour communiquer entre eux. Le plancton, nourriture des larves Leur pic d’abondance coïncide avec les blooms d’algues, c’est-à-dire au printemps et en début d’automne. Que la fécondation soit interne ou plus souvent externe, le développement de l’embryon et celle de la larve ont généralement lieu en pleine eau. Alors que les embryons utilisent leurs propres réserves nutritives pour se développer, la plupart des larves doivent se nourrir de phytoplancton (70 %), de protozoaires et d'autres proies microscopiques. C. Sardet/CNRS Embryons d'oursin : les oursins mâles et femelles relâchent d’énormes quantités de gamètes. Les œufs se fécondent en pleine eau et les embryons se divisent toutes les heures pour former, deux puis quatre, puis huit cellules et jusqu'à devenir des boules de cellules appelées blastula. Les cinq types morphologiques de larves planctoniques Pour la plupart des espèces benthiques, la larve prête à se transformer en adulte rejoindra le fond pour y accomplir sa métamorphose. Les larves planctoniques peuvent être groupées en cinq types morphologiques différents : planula des cnidaires, trochophore des annélides et des mollusques, à pattes articulées des crustacés, en toupie des échinodermes et têtard des urochordés. . -
Qu'est-ce que le plancton ?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Plancton et autres organismes base de la chaîne alimentaire
Quelques explications : - Les protistes marins sont des êtres unicellulaires, ancêtres de toutes les plantes et animaux. - Le plancton unicellulaire Les unicellulaires du phytoplancton (protophytes) ou zooplancton (protozoaires), sont des êtres microscopiques formés d’une seule cellule, capable à elle seule d’assurer toutes les activités du vivant. Ces cellules-organismes se déplacent, se nourrissent, se reproduisent et ajustent leurs comportements aux conditions souvent extrêmes de l’environnement. Leur nombre est évalué à plusieurs centaines de milliers d’espèces. Les algues unicellulaires sont souvent classées parmi les protozoaires, mais les botanistes les réunissent encore en un ensemble distinct : les protophytes. Protozoaires et protophytes sont aussi regroupés sous le nom de protiste, d’usage commode. Ainsi ces cellules-organismes se déplacent, se nourrissent, se reproduisent et ajustent leurs comportements aux conditions souvent extrêmes de l’environnement. Leur nombre est évalué à plusieurs centaines de milliers d’espèces. Les algues unicellulaires sont souvent classées parmi les protozoaires, mais les botanistes les réunissent encore en un ensemble distinct, les protophytes. Protozoaires et protophytes sont aussi regroupés sous le nom de protiste, d’usage commode. Voir la vidéo des prostites et plancton unicellulaire -
Qu'est-ce que le plancton ?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Plancton et autres organismes base de la chaîne alimentaire
Le plancton est la multitude d’organismes qui dérivent au gré des courants. Ils sont à l’origine de notre nourriture, de notre fuel et de l’air que nous respirons. Découvrez-le en vidéo, l'occasion de mieux le connaître. Le plancton en vidéo Cliquez sur le lien (en vert) pour voir la vidéo. J'en connais qui vont être surpris, d'autres étonnés devant les diverses formes du plancton... -
Qu'est-ce que le plancton ?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Plancton et autres organismes base de la chaîne alimentaire
Dans l’immensité des océans, de mystérieuses créatures se dévorent et nourrissent la chaîne alimentaire. Source première d’oxygène et de pétrole, elles captent notre CO2 et dessinent notre futur. Le plancton est la multitude d’êtres vivants qui errent au gré des courants. Virus, bactéries, méduses, larves de poissons... Une grande diversité d’organismes uni- ou multicellulaires de tailles comparables est collectée dans les filets à plancton. © C. Sardet/CNRS À savoir sur le plancton Le plancton est : à l’origine de la vie sur Terre ; 50 % de l’air que nous respirons ; la source principale de pétrole ; 98 % de la biomasse des océans ; le premier puits de carbone de la planète ; une mine de molécules pour la médecine et les biotechnologies ; la base de la chaîne alimentaire des océans ; un régulateur majeur du climat. Qu'est-ce que le plancton ? L’ensemble des particules en suspension dans la mer forment le seston qui comprend le tripton (ou particules non vivantes) et le plancton (particules vivantes). Un mollusque ptéropode et des protistes : le mollusque ptéropode Styliola subulata ; des protistes dont des radiolaires et des acanthaires ; et une larve d’échinoderme. © C. Sardet/CNRS Le plancton (du grec « errant ») regroupe les organismes qui vivent dans la mer et se laissent porter par les courants. Les organismes capables de se déplacer dans la masse d'eau appartiennent au necton qui regroupe les nageurs de taille variée, depuis les crevettes pélagiques, les calmars, les poissons, jusqu'aux grands cétacés. À peu près tous les groupes d’organismes animaux sont représentés dans le plancton (zooplancton). On retrouve cette même diversité pour les organismes végétaux (phytoplancton). Leur abondance varie de quelques millions par cm3 pour les plus petits à quelques individus par m3 pour les plus gros. Ces êtres planctoniques, dont la taille est comprise entre quelques micromètres (µm : millionième de mètre) pour les êtres unicellulaires (les protistes) et plusieurs mètres pour les organismes multicellulaires présentent une multiplicité de formes et d’adaptations à la vie en pleine eau. -
Le plancton : c'est quoi au juste ? Le plancton est la multitude d’êtres vivants qui errent au gré des courants. Des plus petits organismes unicellulaires aux êtres multicellulaires les plus gros, voici quelques exemples que vous pourrez découvrir dans ce dossier. les protistes cellules dans la mer, les embryons et larves, les salpes ou la vie enchaînée, les ptéropodes ces mollusques qui nagent, et enfin les Pelagia ces méduses si redoutées. Ce dossier a été constitué par Christian Sardet, Biologiste Marin sur le site Futura Sciences. Christian Sardet, chercheur au CNRS en biologie cellulaire et formateur à la Station marine de Villefranche-sur-Mer. Ces activités de diffusion du savoir menées en parallèle de ses recherches sur les cellules et embryons ont été reconnues par le Prix européen pour la communication en sciences du vivant (EMBO 1997). Ce que j'apprécie sur le site de Futura Sciences, ce sont les informations accessibles à la compréhension du plus grand nombre. On y relate plus souvent des faits, sans faire dans la grandiloquence et le jugement à l'emporte-pièces. J'espère donc que vous trouverez ici des réponses à vos questions.
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Le CO2 en question : sensibilisation aux rejets de CO2
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Environnement
Record des émissions de CO2 dans le monde en 2010 L'Agence internationale de l'énergie estime que les émissions de dioxyde de carbone ont dépassé les 30 milliards de tonnes l'an dernier, un nouveau record. Cette évaluation, dévoilée lundi par l'Agence, montre que les émissions de CO2 provenant de la consommation de carburants fossiles sont passées de 29 milliards de tonnes en 2009 à 30,6 milliards en 2010. L'Agence note que les économies en croissance rapide de l'Inde et de la Chine font apparaître des augmentations substantielles de leurs rejets dans l'atmosphère. A une conférence de l'ONU sur le climat au Mexique l'an dernier, un accord appelait les pays membres à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à maintenir la hausse de la température à moins de 2 degrés par rapport au niveau d'avant la révolution industrielle. Mais l'Agence de l'énergie calcule que pour atteindre ces objectifs, les émissions de dioxyde de carbone doivent être inférieures à 32 milliards de tonnes au début des années 2020. NHK 31/05/2011 -
JAPON : Contamination radioactive humaine
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans JAPON : Contamination radioactive humaine
Tepco examine la posologie adoptée pour un traitement préventif impliquant deux techniciens Selon l'opérateur de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, deux techniciens qui auraient été exposés à des radiations ionisantes ont pris des tablettes d'iode une fois seulement, deux jours après le séisme. Tepco a découvert que les deux hommes pourraient avoir été exposés à des niveaux de radiation dépassant la limite de sécurité de 250 millisieverts par heure établie par le gouvernement pour les situations d'urgence. Des experts en radiologie qui ont examiné les techniciens se demandent si le moment choisi pour ingérer les tablettes et leur dosage étaient appropriés. NHK 31/05/2011 -
JAPON / Fukushima : Le suivi de la situation au jour le jour
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Fukushima / Japon : les centrales
Le volume d'eau radioactive dans la centrale augmente avec les fortes pluies Les fortes pluies ont augmenté le volume d'eau fortement contaminée s'accumulant dans la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi. L'eau radioactive inonde déjà les sous-sols des bâtiments des turbines et des réacteurs, à cause, en partie, des injections d'eau visant à refroidir le coeur des réacteurs. Selon la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, le niveau de l'eau a fortement augmenté lundi, la pluie ayant pénétré à l'intérieur des bâtiments très endommagés. L'eau, dans le puits d'accès d'un des tunnels est maintenant à 39 cm seulement sous la surface du sol et la compagnie s'efforce de sceller rapidement l'ouverture. Tepco envisage de décontaminer et recycler l'eau radioactive pour l'utiliser comme fluide caloporteur dans les réacteurs. Mais le système ne pourra pas être mis en place avant juillet au plus tôt. Entre-temps, la compagnie étudie des mesures pour prévenir les infiltrations d'eau de pluie ainsi que la mise en place possible de nouveaux sites de stockage où l'eau contaminée pourra rapidement être transférée avec l'arrivée de la saison des pluies. NHK 31/05/2011 -
JAPON / Fukushima : Le suivi de la situation au jour le jour
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Fukushima / Japon : les centrales
Des purificateurs d'eau de mer vont être installés à la centrale de Fukushima L'opérateur de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi installera des équipements de purification pour l'eau de mer hautement radioactive, à proximité des entrées d'eau des réacteurs. La Compagnie d'électricité de Tokyo a annoncé qu'elle commencerait mardi l'installation de purificateurs d'eau de mer, qui utilisent le minerai zéolite pour absorber le césium radioactif. Tepco avait installé des barrières filtrantes autour des entrées d'eau des réacteurs 2 et 3 après avoir découvert que de l'eau fortement contaminée s'était déversée dans la mer. Mais des substances radioactives dépassant les niveaux de sécurité définis par le gouvernement sont toujours détectées aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur des barrières. Pour empêcher la contamination marine, Tepco a décidé d'installer de nouveaux équipements pour purifier l'eau de mer autour des entrées d'eau des réacteurs 2 et 3, et commencera les opérations préliminaires dès jeudi. NHK 31/05/2011 -
Un T-Shirt pour soutenir JEARS Réalisé à partir d'une oeuvre offert par le célèbre artiste R.LAND. Cette oeuvre remarquable était auparavant disponible uniquement en affiche (poster). Pour répondre à la demande populaire, JEARS est a le plaisir de répondre à l'attente de nombreux supporters. Le tissu est de très bonne qualité. A partir d'aujourd'hui 30 mai, les pré-commandes sont acceptés, les premières expéditions sont prévues le 10 juin. Pour commander : Accès à la boutique JEARS. En achetant un T.Shirt à cette association (en fait le regroupement de 3 petites associations de défense et de protection des animaux au Japon), vous aidez les animaux dans le besoin... Merci pour eux. L'oeuvre est intitulée : priez pour le Japon. Ce graphisme représente pour l'artiste son amour et son admiration de la culture japonaise. Le chat en prière, représente l'espoir et la solidarité en ces temps de crise pour le peuple et pour les animaux. Vous ne connaissez pas R.LAND, allez "jeter" un petit coup d'oeil par ici : http://on.fb.me/jQUFu3 -----> Mise à jour : Sur sa page Facebook, JEARS fait part d'un contretemps indépendant de sa volonté dans la réception des T-Shirts. Maintenant qu'ils ont été bien réceptionnés, ils vont être envoyés dans le courant de la semaine, par ordre des commandes. Si vous êtes intéressés, JEARS vous fait savoir qu'il ne faut pas attendre que les choix soient restreints, notamment au niveau des tailles. Source : Jears
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Japon : SOS pour les animaux, actualités et informations
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans SOS - Coup de pouce
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Courant marins : Anticyclones, Gulf Stream, tourbillons
BelleMuezza a posté un sujet dans EAU - Milieu aquatique
Anticyclones, Gulf Stream, tourbillons... Les courants marins engendrent de nombreux phénomènes océaniques, que Bruvo Voituriez (pour Futura Sciences) nous propose de mieux comprendre. Champ moyen de la pression atmosphérique en janvier et vents associés. © The Atmosphere, Lutgens and Tarbuck, 8th edition, 2001 Circulation océanique et topographie de la surface des océans C’est le vent qui est le moteur principal de la circulation océanique de surface. Aussi celle-ci est-elle une sorte de miroir de la circulation atmosphérique moyenne. Grâce aux bulletins de prévision météorologique à la télévision chacun est familiarisé avec la relation qui existe entre vents et champs de pression atmosphérique. Le vent tourne dans le sens des aiguilles d’une montre autour des zones de haute pression (anticyclones comme celui des Açores) et à l’inverse autour des zones dépressionnaires comme celle d’Islande. La topographie de la surface des océans (écart entre la surface de l’océan et le géoïde) est pour l’océan l’équivalent de la pression atmosphérique. Les points hauts de cette topographie sont des anticyclones océaniques autour desquels les courants entraînés par le vent tournent dans le sens des aiguilles d’une montre et inversement autour des points bas qui sont des dépressions océaniques. Anomalies (écarts à la moyenne) de la topographie dynamique moyenne des océans (ref : géoïde) en centimètres et courants associés. © Aviso La figure ci-dessus représente la topographie moyenne de la surface océanique et les courants moyens associés. Dans l’Atlantique nord entre le point le plus haut du côté des Bermudes (correspondant à l’anticyclone atmosphérique des Açores) et le point plus bas autour du Groenland (correspondant à la dépression d’Islande) il y a en moyenne une dénivellation de 1,5 mètre. Le Gulf Stream et le Kuro Shio De même que dans l’atmosphère plus le gradient de pression est élevé et plus les vents sont forts, dans l’océan plus le « gradient » de la topographie est important plus les courants sont rapides. Ainsi en est-il à travers le Gulf Stream ou le Kuro Shio sur le bord ouest des océans Atlantique et Pacifique nord où la pente de la surface (par rapport au géoïde) est de 1 mètre pour 100 kilomètres. De la mesure altimétrique satellitaire on est donc en mesure de déduire les courants et de suivre leurs variations. Bien plus en assimilant les données altimétriques dans les modèles on sait maintenant prévoir l’océan global dans ses trois dimensions : température, salinité, courants. C’est ce que fait opérationnellement la société Mercator à Toulouse avec une maille de 1/12°. Hauteurs de la surface de la mer dans l’Atlantique nord : prévision faite le 9 mars 2011 pour Le 22 mars 2011. Entre l’ « anticyclone » océanique centré sur les Bermudes et la « dépression » océanique au sud du Groenland la dénivellation est de 1,8 mètre. © Mercator-Océan Courants associés à la topographie de la surface prévue de la figure ci-dessus en m/s. © Mercator Les deux figures ci-dessus représentent les prévisions de la hauteur de la surface et des courants associés faites le 9 mars pour le 22 mars 2011 dans l’Atlantique nord. La structure tourbillonnaire de l’océan y est patente notamment dans la région du Gulf Stream sur le bord ouest de l’anticyclone océanique où l’on remarque un entrelacs de tourbillons chauds anticycloniques (points hauts) en brun et de tourbillons cycloniques froids en jaune, vert ou bleu (points bas). Les courants marins qui ne sont pas de longs fleuves tranquilles (comme le montre la seconde figure ci-dessus), serpentent et zigzaguent autour de ces tourbillons (première figure ci-dessus) dans le sens des aiguilles d’une montre autour des tourbillons anticycloniques et en sens inverse autour des tourbillons cycloniques. Le Gulf Stream le 15 avril 2011 tel que prévu un mois auparavant. © US Naval Oceanographic Office Dans le Gulf Stream en dépit de ces méandres tourbillonnaires qui font que parfois, à l’étonnement des navigateurs, le courant semble aller à contresens, le flux moyen vers le nord ouest est quand même de 140 millions de m3/s entre l’ « anticyclone océanique » centré sur les Bermudes et la « dépression océanique » du sud du Groenland. Source : Futura Sciences -
La mer, incontestablement et inexorablement, monte… Elle le fait à un rythme variable aux échelles pluriannuelles et décennales qui intègrent les réponses propres des différentes composantes qui y contribuent au réchauffement global d’une part et à toutes les échelles de variation climatique d’autre part… Ce rythme risque de s’accroître compte tenu de l’accélération du mouvement vers la mer des glaciers qui bordent les calottes polaires et dont les processus sont encore mal pris en compte dans les modèles. Avec à l’horizon 2100 une perspective d’élévation du niveau moyen des océans qui pourrait atteindre 1 mètre, perspective nettement supérieure à la projection la plus pessimiste du quatrième rapport du Giec qui était de 51 centimètres. Nous disposons des moyens techniques opérationnels d’observation pour en suivre le mouvement, en déterminer et quantifier les différentes contributions, comprendre les mécanismes qui les relient et donc améliorer et alimenter les modèles prévisionnels d’évolution du climat. Il faut assurer leur pérennité. À développement durable… système durable d’observation de la planète Terre pour comprendre et prévoir l’évolution de notre biosphère. Ainsi à défaut, le cas échéant, d’avoir pris les mesures nécessaires en temps utile pour s’assurer dans l’avenir un confort climatique, l’Homme aura au moins la consolation de comprendre le pourquoi des désagréments auxquels il sera exposé. Source : Bruno Voituriez pour Futura Sciences
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Autres articles à lire : Les variations des glaciers continentaux et l'élévation du niveau de la mer Les variations des eaux continentales et l'élévation du niveau de la mer Le rebond postglaciaire Bilan global du niveau de la mer entre 1993 et 2009 La mesure directe des variations de la masse océanique Les variations du niveau de la mer selon les régions
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Les techniques d'étude des variations des calottes polaires : L’interférométrie appliquée aux radars à ouverture synthétique embarqués sur satellite (ERS1/2…) fournit des mesures de l’écoulement des glaciers et donc de leur décharge dans l’océan pour peu que l’on connaisse l’épaisseur du glacier. On arrive ainsi à estimer le bilan net de masse des calottes polaires. Le satellite gravimétrique Grace fait de son côté depuis 2003 la mesure directe du bilan de masse total des calottes glaciaires arctique et antarctique. Chacune des techniques a ses propres incertitudes : les mesures de Grace par exemple doivent être corrigées du GIA ; correction particulièrement sensible pour l’Antarctique où le signal « GIA » est du même ordre de grandeur que celui de la variation de masse glaciaire. Néanmoins les résultats obtenus s’accordent assez bien et montrent très clairement une accélération de la perte de masse des calottes polaires durant la dernière décennie. Accélération qui fait que la contribution de la fonte des calottes polaires à l’élévation du niveau de la mer est de plus en plus importante. Accélération qui fait aussi que le GIEC dans son quatrième rapport (2007) prévient que la contribution des calottes polaires aux scénarios d’élévation du niveau de la mer qu’il projette à l’horizon 2100 (entre 18 et 51 cm) pourrait être beaucoup plus importante (jusqu'à 1 mètre) en cas d’accélération de l’écoulement vers la mer des glaciers, comme les observations récentes le montrent. Évolution des calottes polaires (Antarctique et Groenland) depuis 2003 déduite de Grace (en gigatonnes). © Velicogna 2009 GRL( Geophysical Research Letter) D’abord la « lubrification » du soubassement rocheux du fait de l’infiltration de l’eau fondue en surface en été via les crevasses. C’est surtout semble-t-il valable pour le Groenland. Ensuite la « cassure » de l’extrémité flottante des glaciers sur l’océan (ice shelf) qui favorise leur écoulement. Cassure due à la fragilisation de l’ « ice shelf » au contact d’une eau de mer qui s’échauffe provoquant une fonte du glacier à sa base et la cassure qui libère de la place pour l’écoulement du glacier en amont. Le bilan est le suivant : de 1993 à 2003 la contribution totale des calottes polaires à l’élévation du niveau de la mer était de 0,4 mm/an (à égalité 0,2 pour le Groenland et l’Antarctique) soit à peu près 13 % du total. Elle a plus que doublé par la suite : 1,1 mm/an (0,4 pour le Groenland, 0,7 pour l’Antarctique) de 2003 à 2009 soit alors 40 % du total (2,6 mm/an). Parallèlement, on l’a vu l’expansion thermique chutait de 1,6 mm/an (près de la moitié du total) à 0,6 mm/an, soit 15 % seulement du total. .
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On entend souvent parler du niveau des océans, mais quels sont les éléments qui le déterminent ? Qu'est-ce qui fait son niveau moyen ? Le niveau moyen des océans dépend de plusieurs éléments. C’est d’abord la forme du « récipient » qui le contient : la géométrie des bassins océaniques qui varie au cours du temps. C’est aussi le champ de pesanteur dont les variations peuvent induire des variations de la forme du géoïde et donc de celle de la surface de l’océan (par rapport à l’ellipsoïde de référence). C’est ensuite la masse océanique : la quantité d’eau contenue dans le récipient dépend des quantités échangées avec les autres réservoirs d’eau de la planète : les glaciers, les calottes polaires (Groenland, Antarctique) et les eaux continentales (rivières, lacs, eaux souterraines etc.). Enfin la température de l’océan et dans une moindre mesure sa salinité qui déterminent son volume. L’augmentation en cours et à venir de la température de la Terre ne peut qu’induire une élévation de ce niveau puisqu’elle échauffe l’océan et fait fondre glaciers et calottes polaires. D’où la nécessité de la détecter et d’en suivre l’évolution de manière à en évaluer l’ampleur à venir. L'une des nombreuses conséquences imputées au réchauffement climatique est la hausse du niveau moyen de la mer. Quelles ont été les mesures du XXe à aujourd'hui, et que nous apprennent-elles ? Les marégraphes historiques, puits qui amortissaient les mouvements de la mer et filtraient la marée, mesurent localement les variations du niveau de la mer. Leur couverture géographique le long des côtes et dans les îles n’est pas optimale et liés à la côte ils enregistrent aussi les mouvements verticaux de la croûte terrestre, le rebond postglaciaire qui est modélisé mais aussi les mouvements induits par l’activité tectonique et le volcanisme que l’on ne sait pas corriger. Les études fondées sur ces observations s’accordent pour conclure à une élévation du niveau moyen de la mer de 1,8 mm/an au cours du XXe siècle. Les mesures du niveau de la mer faites avec précision et de manière ininterrompue par les satellites altimétriques depuis 1992 (Topex/Poseidon opérationnel de 1992 à 2006 et ses successeurs toujours en activité, Jason 1 - 2001 et Jason - 2008) font apparaître une élévation moyenne du niveau de la mer de 3,3 mm/an (qui inclut le rebond postglaciaire de 0,3 mm/an) de 1993 jusqu’à maintenant. Une élévation irrégulière du niveau des mers Cette accélération est attribuée au changement climatique induit par l’accroissement dans l’atmosphère des gaz à effet de serre conséquence des activités humaines. On constate que cette élévation ne se fait pas à un rythme constant. Le contraire eut d’ailleurs été étonnant compte tenu de la complexité du système. Ainsi note-t-on un « accident » notable en 1997-1998 que l’on relie à l’ampleur de l’alternance Niño/Niña caractéristique de cette période qui modifie considérablement la répartition du contenu thermique océanique et du régime des pluies dans le Pacifique équatorial. ... le niveau de la mer, comme les autres paramètres climatiques, est soumis à une variabilité pluriannuelle et décennale qu’il importe d’analyser en liaison avec ces autres paramètres. . .