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BelleMuezza

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  1. Depuis le lancement en 1992 du satellite Topex/Poseidon (Cnes/Nasa) suivi de Jason 1 en 2001 et Jason 2 en 2008, on mesure maintenant régulièrement et de manière continue sur la quasi-totalité de l’océan le niveau de la mer par altimétrie satellitaire avec une précision centimétrique. Principe de l'altimétrie satellitaire : Qu'est-ce que l'altimétrie satellitaire ? Le principe en est simple. Le satellite dont on suit précisément l’orbite et dont on connaît donc l’altitude est muni d’un radar qui envoie un signal électromagnétique à la verticale qui se réfléchit à la surface de l’océan. Du temps de trajet aller-retour de l’onde, connaissant la vitesse de la lumière, on déduit la distance du satellite à l’océan donc le niveau de la surface de la mer par rapport à l’ellipsoïde ou au géoïde. L’orbite de cette série de satellites fait que la totalité de l’océan entre 66°N et 66°S est couverte en dix jours.
  2. Pour parler du niveau de la mer et de ses variations il faut une référence géométrique fixe : c’est l’ellipsoïde de référence qui est au plus prés de la forme de la Terre. Hauteur du géoïde en mètres par rapport à l’ellipsoïde de référence. © Cnes, GRGS, CNRS Par rapport à cette référence absolue le niveau des océans est la somme de deux composantes. La première représente la surface qui serait celle des océans en l’absence de tout mouvement, ce que naguère on appelait la « surface des eaux tranquilles » pour illustrer l’horizontale. C’est une surface équipotentielle du champ de pesanteur ou géoïde ; c'est-à-dire qu’en en tout point la force de pesanteur lui est perpendiculaire. Comme la Terre n’est pas homogène, la pesanteur à sa surface varie et la surface de l’océan, géoïde, épouse les variations spatiales du champ de pesanteur qui font du « géoïde » une sorte de patatoïde fait de creux et de bosses. Ainsi par exemple entre l’océan Indien au sud de l’Inde et le Pacifique ouest du côté de l’Indonésie observe-t-on, par rapport à l’ellipsoïde de référence, une différence de niveau de la surface de l’océan-géoïde proche de 150 mètres. La deuxième composante est due aux mouvements de l’océan et aux courants qui induisent par rapport à ce géoïde des variations du niveau de la mer : c’est ce que l’on appelle la topographie dynamique de la surface de l’océan dont, on déduit les courants marins. Si l’on s’intéresse aux variations du niveau moyen des océans c’est l’ellipsoïde géométrique qu’il faut prendre comme référence ; si ce sont les courants et leurs variations (la dynamique) qui nous préoccupent c’est le géoïde la bonne référence.
  3. On parle beaucoup de l'élévation du niveau des océans, due au réchauffement climatique, mais comment détermine-t-on ce niveau et comment peut-on mesurer ses variations ? Les données satellitaires permettent d'évaluer l'élévation du niveau des océans. © Aviso On détermine le niveau de la surface de la mer par rapport à une surface géométrique de référence proche de la surface de la Terre : c'est l'ellipsoïde de référence. Par rapport à celui-ci le niveau des océans intègre deux composantes : les variations du champ de pesanteur dont l'océan au repos est une surface équipotentielle (géoïde) et les mouvements dynamiques de l'océan qui induisent des variations de son niveau par rapport à ce géoïde. Grâce aux satellites altimétriques on mesure les variations spatiales et temporelles du niveau des océans sur la quasi-totalité de leur surface. En prenant comme surface de référence le « géoïde » on en déduit les courants marins et leurs variations. En faisant la moyenne des mesures par rapport à l'ellipsoïde de référence on évalue le niveau moyen de l'océan qui est le meilleur indicateur du changement climatique puisqu'il intègre à la fois le réchauffement lui-même d'une part et les transferts d'eau douce vers l'océan venant de la fonte des calottes polaires et des glaciers et aussi de la variation des réservoirs continentaux que le changement climatique provoque d'autre part. Les moyens satellitaires (altimétrie, géolocalisation et transmission de données, gravimétrie) permettent d'évaluer avec précision l'élévation du niveau moyen de l'océan et d'en faire un bilan en mesurant la contribution de chacune des composantes.
  4. Comment évalue-t-on le niveau de la mer, comment mesure-t-on ses variations ? Quels sont les résultats des études menées sur la mesure de l'élévation du niveau des océans ? Ce dossier proposé par Bruno Voituriez, Océanographe, apporte des réponses à ces questions. Au travers des mesures des variations de la fonte des glaciers, des eaux continentales, de la température de la surface des océans et des spécificités de la circulation océanique, lla mesure du niveau de la mer et de ses variations permet de déterminer le niveau moyen de la mer. C'est sans doute le meilleur indice que l’on puisse avoir du changement climatique. L'élévation du niveau de la mer est une préoccupation internationale depuis quelques années. Des moyens sont mis en place pour la mesurer, d'année en année, afin de prévenir des risques. Source : Futura Sciences
  5. Le réveil des volcans d'Islande Ça gronde en terre islandaise et ça risque de continuer. En un an, deux volcans se sont manifestés. L'Eyjafjöll a provoqué le chaos dans le ciel européen en avril 2010 avec la plus importante interruption du trafic aérien depuis la seconde guerre mondiale, et le Grimsvötn, la semaine dernière, a engendré quelques fermetures sporadiques d'espaces aériens. Le phénomène pourrait s'étendre à d'autres volcans d'Islande, notamment le Katla et l'Hekla, sur le point d'exploser, selon des scientifiques qui se fondent sur des constatations statistiques ou géologiques. Eruption du volcan Eyjafjallajokull, le 17 avril, en Islande.AFP/HALLDOR KOLBEINS "A en croire les statistiques, nous entrons dans une période au cours des dix prochaines années, en gros, où nous constaterons une augmentation de l'activité volcanique" en Islande, a déclaré le géologue Gunnar B. Gudmundsson, de l'Office météorologique islandais. Selon lui, cette augmentation est liée au "cycle des éruptions calculé sur la base de plusieurs éruptions enregistrées par le passé". Spécialiste des volcans islandais, le géologue Andy Hooper de l'Université de Delft (Pays-Bas) confirme l'existence d'un tel cycle et annonce "un potentiel pour des éruptions volcaniques plus fréquentes en Islande" qu'au cours des années passées. "Entre 1940 et 1980, aucune éruption de ces volcans situés sous la calotte glacière du Vatnajökull n'a produit de quantités significatives de cendres, et maintenant il y en a eu quatre en quinze ans", relève M. Hooper. "SYMPTÔMES PRÉ-ÉRUPTIFS" Le volcan Hekla, situé au sud-ouest du glacier Vatnajökull, est entré en éruption en moyenne une fois tous les dix ans ces soixante dernières années. La dernière remonte à 2000 et son réveil est donc attendu incessamment. "On est en 2011 et il nous montre tous les symptômes pré-éruptifs : le gonflement, la dilatation de l'édifice, le magma est là", résume le vulcanologue français Patrick Allard, de l'Institut de physique du Globe. En Islande, le volcan Grimsvötn assombrit le ciel, le 23 mai 2011.REUTERS/INGOLFUR JULIUSSON Le terrible Katla, qui fait trembler les Islandais et dont le nom signifie Sorcière, pourrait se réveiller "l'année prochaine ou l'année suivante" car son réservoir capable de contenir jusqu'à "plusieurs centaines de millions de mètres cubes" de magma se remplit, souligne M. Allard. Sur la centaine de volcans actifs en Islande, deux autres pourraient se réveiller prochainement : l'Askja qui a eu une forte éruption en 1964 et le Krafla qui donne des "signes de réalimentation" de sa chambre magmatique, après des éruptions répétées entre 1975 et 1980. L'une des raisons qui font également penser que le nombre des éruptions des volcans situés sous les glaciers va augmenter dans les années à venir, vient de la fonte de la glace liée au réchauffement climatique. Informations complémentaires sur volcan islandais Grimsvötn Conséquences de l'éruption en Islande Le Monde.fr / AFP - 27/05/2011
  6. Dans une actualité triste pourle monde animal au Japon, un peu d'humour et de détente... durant la Golden Week... Et oui, c'est censé être une semaine festive pour le peuple japonais... mais les besoins des animaux restent... leur environnement doit rester le plus sain possible... Ici c'est l'une des nombreuses volontaires qui nettoient la cage... et s'est faite enfermer... histoire de rire et décompresser un peu... (photo JEARS) Là, c'est une réunion de travail : le docteur Akemi Yonekura, un vétérinaire bénévole de Tokyo, au refuge Jardin Animal Ami de Niigita... (photo JEARS) La Golden Week est habituellement une période de "vacances" pour les japonais. Cette année, compte tenu de la situation engendrée par la catastrophe du 11 mars, aggravée par l'accident de la centrale nucléraire de Fukushima, de très nombreuses entreprises n'ont pas participé à l'événement. La reconstruction du Japon est en marche, que ce soit sur le plan humain, technique et financier... Cependant, pour les employés qui en ont bénéficié, nombreux sont ceux qui se sont engagés comme bénévoles dans l'une des ONG en place. Comme Norihiro Tagasaki (ci-dessous - photo JEARS) qui, lui, s'est porté volontaire pour travailler sur les détails de la base de données pour tenter de réunir les animaux rescapés avec leurs familles...
  7. Chasse au blaireau, ou acharnement sanguinaire ? Espèce protégée dans la plupart des pays européens, le blaireau est déjà l’objet d’une chasse acharnée en France. Mais afin de satisfaire à la pratique de la « vénerie sous terre » , ou déterrage, (plus de 3000 équipages en France !), mode de capture et de mise à mort sans conteste le plus cruel d’Europe, elle est aussi l’objet d’une « période complémentaire » qui allonge cette période de chasse à 9 mois et demi par an ! Cela ne suffit toujours pas... Le blaireau est classé « gibier ». À ce titre l’espèce est chassée de mi septembre à fin février. La « période complémentaire » allonge cette chasse de la mi-mai jusqu’à l’ouverture de la chasse, mi-septembre. Mais cela ne suffit pas aux chasseurs hauts savoyards, qui ont obtenu du préfet de leur département, un arrêté totalement illégal, autorisant la destruction de blaireaux du 8 mars à fin juin, ne laissant aux blaireaux que huit jours de répit ! L’ASPAS a bien sûr attaqué cet arrêté. Aussi, le jour même de l’audience, le préfet a abrogé son arrêté, rendant sans objet ce contentieux. L’ASPAS a ensuite été informée que trois autres arrêtés, tout aussi illégaux, avaient été signés ! À la demande de l’ASPAS, le tribunal administratif de Grenoble a suspendu ces arrêtés le 21 avril 2011. Il est de notoriété publique que la France connaît de sérieux problèmes quant à sa relation avec sa faune sauvage. Notre pays a, de très loin, le plus grand nombre d’espèces chassables (90 !). Mais nous avons également de très gros problèmes avec les chasseurs, pour les suffrages desquels nos parlementaires multiplient les petits cadeaux entre amis. Dernier épisode en date : deux propositions de loi, portées, l’une par le groupe chasse à l’Assemblée Nationale, l’autre par le Groupe chasse au Sénat ( !!!) seront discutées parallèlement au Sénat, le 5 mai, et à l’Assemblée nationale le 10 mai. Ces deux lois, sur le même sujet, seront discutées en même temps : du jamais vu pendant la cinquième République !!! Il serait plus que temps que nos élus et hauts fonctionnaires s’émancipent du monde de la chasse et prennent la mesure de l’état de conservation de la nature en France, ainsi que de la demande sociale plus axée sur la protection. L’année de la biodiversité est passée et les discours post-grenelliens sont oubliés. Mais les Français, eux, attendent qu’enfin toutes ces promesses soient tenues pour une véritable prise en compte de la nature et de l’environnement. Source : ASPAS 08/05/2011
  8. C'est un rongeur dont les scientifiques avaient perdu la trace depuis 1898. Ce rat des montagnes, dont la taille se rapproche à celle d’un cochon d’inde, a pourtant pointé à nouveau le bout de son museau le 4 mai dernier dans la réserve naturelle El Dorado (Colombie). Il est aussi appelé rat des montagnes. Rongeur atypique, le Santamartamys rufodorsalis mesure 45 cm. Il est particulièrement reconnaissable du fait de sa couronne de fourrure rougeoyante qu’il arbore autour du cou. Sa queue, similaire à celle d’un rat, est blanche et noire. « La Réserve Naturelle El Dorado représente l’Arche de Noé ultime, protégeant les dernières populations de nombreuses espèces menacées et endémiques de la faune et de la flore, un trésor vivant unique sur Terre », a déclaré le Dr Paul Salaman, le scientifique qui a confirmé l’identité de l’espèce. Désormais certains de son existence, les chercheurs vont reclasser l’animal dans la catégorie des espèces menacées d’extinction et non plus dans celle des espèces complètement éteintes. Cette merveilleuse nouvelle pour le monde de la science intervient peu de temps après la découverte d’un nouveau rongeur au Brésil. Cet animal au pelage fourni a reçu le nom de rat des montagnes à taches blanches. Wamiz
  9. La supercherie des plastiques dits biodégradables Les sacs en plastique "biodégradables" n'ont pas les vertus environnementales qu'on leur prête. En effet, la version "écologique" du polyéthylène pourrait se révéler beaucoup plus nocive que prévu. Les sacs de polyéthylène sont l'un des matériaux les plus couramment utilisés au monde, au point où les déchets de sacs plastiques sont l'un des symboles marquants de l'impact de l'Homme sur son environnement. ... Le plastique "biodégradable" est un plastique qui, en théorie, peut être détruit par des microorganismes (bactéries ou champignons) dans l'eau, le dioxyde de carbone (CO2) et certains biomatériaux. Attention ! Le plastique biodégradable n'est pas forcément produit à partir de biomatériaux (comme les plantes). Plusieurs types de plastique "biodégradables" sont fabriqués à partir de pétrole, tout comme le plastique ordinaire. Si ces sacs plastiques "dégradables" se désagrègent en petits fragments dans l'environnement, ces fragments peuvent perdurer très longtemps et aucune étude sur leur évolution à long terme n'est disponible. En effet, ces produits sont qualifiés de "biodégradables" sans qu'aucune référence ne soit faite au temps nécessaire à leur dégadation biologique complète. ... Une étude publiée mi-avril 2011 dans Environmental Science & Technology(1), nous alerte sur le fait que la "dégradabilité des polyéthylènes" est loin d'être établie. Les pays en développement comme la Chine se mettent aussi au polyéthylène dégradable... Certains pays se tournent vers les produits réellement biodégradables à base de polyactides d'amidon, mais leur coût reste un frein. Les produits à base de papier, par ailleurs, ne sont pas souhaitables du fait de la déforestation. Les plastiques oxo-dégradables ... Les plastiques oxo-dégradables appelée à tort oxo-biodégradables accèlerent leur décomposition lorsqu'ils sont exposés à la chaleur, la lumière ou sous l'effet de contraintes mécaniques. Noreen Thomas a montré que la vitesse de fragmentation du plastique dépend essentiellement de la chaleur ambiante et de la durée d'exposition à la lumière – et donc des facteurs environnementaux du site où le plastique a été abandonné. Le rapport du Defra indique que les fragments oxo-dégradables abandonnés à l'air libre au Royaume Uni se délitent en petits fragments dans un laps de temps compris entre deux et cinq ans. Après quoi la biodégradation de ces petits fragments est "très lente", observe-t-elle. ... Ces plastiques ne sont pas compostables car les fragments dénaturent le compost au point de le rendre inutilisable. De plus, ces matériaux ne sont pas recyclables selon la méthode traditionnelle pour les plastiques car les additifs qui favorisent leur délitement corrompent aussi le produit recyclé. Lire tout l'article sur Notre Planète Info
  10. Recycler le phosphore issu des déchets d'élevage Produit de l'exploitation des gisements de phosphate, le phosphore est un élément chimique indispensable à la vie. En agriculture, son utilisation sous forme minérale permet d'optimiser la croissance des plantes et des animaux d'élevage. Mais mal utilisé ou épandu en excès, il devient rapidement un problème pour l'environnement. Dans les zones de cultures ou d'élevage intensif, plus de la moitié du phosphore présent dans les cours d'eau proviendrait de ces pollutions diffuses d'origine agricole. En y ajoutant les rejets via les eaux usées, de phosphore provenant de l'utilisation de détergents. Les excès, de l'eutrophisation des cours d'eau et le développement de certaines bactéries responsables de la dégradation de la qualité de l'eau, ce qui compromet non seulement la pêche et la pisciculture, mais également la baignade et la consommation de cette eau. ... D'où l'idée des chercheurs du Cemagref de Rennes de recycler le lisier afin de récupérer le phosphore sous forme exportable en dehors de ces zones d'élevage intensif, limitant ainsi les pollutions. D'ores et déjà, une équipe a conçu un procédé en quatre étapes grâce auquel on peut séparer le phosphore de la matière organique à laquelle il est associé dans les effluents. Lire tout l'article sur Notre Planète Info
  11. Les araignées sont affectées par les activités humaines Les araignées sont parfois fortes, certaines sont d'agiles chasseurs, mais elles sont impuissantes face à l'un de leur pire ennemi : l'Homme. Une nouvelle étude menée en Espagne montre que les arachnides sont affectées par les changements dans leur environnement provenant des activités humaines. Les résultats de l'étude sont présentés dans la revue Biological Conservation. Les chercheurs de l'université du roi Juan Carlos (URJC) ont découvert que les araignées ne sont pas en mesure de résister à l'impact de l'Homme sur les changements environnementaux, contrairement à d'autres animaux. "L'abondance et le nombre d'espèces d'araignées sont négativement affectés par l'impact des multiples utilisations des sols par l'Homme, telles que la fragmentation de leur habitat, les incendies et les pesticides", peut-on lire dans le Scientific Information and News Service (SINC), qui citait les co-auteurs Samuel Prieto-Benítez et Marcos Méndez du département de biodiversité et de conservation de l'URJC. ... Les chercheurs font remarquer que les incendies, le pâturage et les cultures conventionnelles, faisant tous partie des écosystèmes agricoles, ont un effet négatif sur la biodiversité des araignées car ils engendrent des changements extrêmes de la structure végétale. La fragmentation de l'habitat affecte également l'abondance des araignées dans les forêts. Ils ajoutent que l'utilisation d'insecticides en agriculture diminuent la diversité des araignées et la biodiversité des pâturages. Leurs données indiquent également que l'agriculture biologique est plus bénéfique à l'abondance des araignées que l'agriculture conventionnelle. Toutefois, ces effets dépendent de la complexité du paysage. Lire tout l'article sur Notre Planète Info
  12. L'épisode La Niña arrive à son terme Selon les informations figurant dans le dernier bulletin Info-Niño/Niña publié par l'Organisation météorologique mondiale (OMM), l'épisode La Niña, qui a donné lieu à des conditions d'humidité extrême dans certaines régions et à de la sécheresse dans d'autres, arrive à son terme. Si le développement de conditions caractéristiques d'un épisode El Niño ou la réactivation de La Niña sont jugés peu probables pour le milieu de l'année, les perspectives pour le deuxième trimestre de 2011 restent pour le moment incertaines. ... La Niña se caractérise par des températures de la mer en surface anormalement basses dans le centre et l'est du Pacifique tropical, alors qu'à l'inverse, El Niño se caractérise dans les mêmes zones par des températures de la mer en surface anormalement élevées. Les deux phénomènes perturbent les régimes de circulation océanique et atmosphérique à grande échelle et ont d'importantes répercussions sur le temps et le climat dans de nombreuses régions du globe. Une fois installés, ils persistent généralement neuf mois, voire davantage. ... Par suite de ces conditions atmosphériques, des pluies extrêmement fortes se sont abattues sur certaines régions du nord et de l'est de l'Australie, de l'Indonésie, de l'Asie du Sud-Est et du nord de l'Amérique du Sud (la Colombie et le Brésil, par exemple) à la fin de l'année 2010 et/ou au début de l'année 2011. ... le bulletin Info-Niño/Niña est élaboré par l'OMM en étroite collaboration avec l'Institut international de recherche sur le climat et la société (IRI), établi aux États-Unis d'Amérique, sur la base d'informations fournies par un large éventail de spécialistes et par divers centres de prévision du climat répartis dans le monde entier. Lire tout l'article sur Notre Planète Info
  13. La France assignée en justice pour une qualité de l'air insuffisante La Commission européenne poursuit la France devant la Cour de justice pour non-respect des valeurs limites de qualité de l'air applicables aux particules en suspension connues sous le nom de PM10. La France n'a pas pris à ce jour de mesures efficaces pour remédier au problème des émissions excessives de ce type de particules dans plusieurs zones du pays. Sur recommandation de M. Janez Potočnik, commissaire européen chargé de l'environnement, la Commission a donc décidé d'assigner la France devant la Cour de justice de l'UE. La directive 2008/50/CE concernant la qualité de l'air ambiant et un air pur pour l'Europe impose aux États membres de limiter l'exposition de la population aux microparticules appelées PM10. ... Depuis l'entrée en vigueur de la législation, en 2005, les valeurs limites applicables aux PM10 ne sont pas respectées dans 16 zones de qualité de l'air en France. Les zones concernées sont Marseille, Toulon, Avignon, Paris, Valenciennes, Dunkerque, Lille, le territoire du Nord Pas-de-Calais, Grenoble, Montbéliard/Belfort, Lyon, le reste de la région Rhône-Alpes, la zone côtière urbanisée des Alpes-Maritimes, Bordeaux, la Réunion et Strasbourg. La France a certes demandé une prolongation de délai pour la réalisation des objectifs, mais la Commission estime que les conditions ne sont réunies que pour Strasbourg. ... Les particules en suspension dans l'air (PM10) sont essentiellement présentes dans les émissions de polluants imputables à l'industrie, à la circulation routière et au chauffage domestique. Elles peuvent provoquer de l'asthme, des problèmes cardiovasculaires, des cancers du poumon et entraîner une mort prématurée. Lire tout l'article sur Notre Planète Info
  14. La centrale de Fukushima menacée par la tempête Les préparatifs sont en cours à la centrale nucléaire de Fukushima pour faire face à la tempête qui approche. La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a demandé que des sacs de sable soient empilés et que les grues soient placées en lieu sûr. L'Agence de météorologie attend de fortes averses autour de la centrale dès dimanche soir. Dans certaines zones, des pluies torrentielles et des vents violents sont envisagés entre lundi et mardi. Des sacs de sable sont entassés autour des bâtiments et les portes sont scellées pour éviter les infiltrations d'eau. Si la pluie et le vent devenaient trop puissants, les opérations seraient suspendues. Ces nouvelles difficultés s'ajoutent au problème de l'eau radioactive qui continue de s'accumuler dans les bâtiments des turbines des réacteurs 2 et 3 ainsi que dans les tunnels. Tepco prévoit d'en surveiller le niveau avec la plus grande attention. La compagnie veut éviter tout risque de déversement dans les eaux souterraines ou dans l'océan. NHK 29/05/2011
  15. Manifestations antinucléaires en Allemagne Près de 160 000 personnes ont manifesté dans toute l'Allemagne pour réclamer l'arrêt immédiat des 17 centrales nucléaires du pays. Depuis la crise de Fukushima, au Japon, les mouvements antinucléaires se mobilisent de plus en plus en Allemagne. Samedi, les protestataires ont défilé dans les rues de 21 grandes villes du pays, dont Berlin, Hambourg et Munich. A Hambourg, 20 000 personnes ont chanté des slogans et brandi des drapeaux jaunes pour marquer leur opposition à l'énergie nucléaire. "J'espère que toutes les centrales vont être désactivées et que nous passerons le plus rapidement possibles aux énergies renouvelables", a déclaré un jeune militant. La chancelière Angela Merkel a annoncé que son gouvernement se prononcerait le 6 juin sur l'abandon probable de l'énergie nucléaire en Allemagne. D'ici une dizaine d'années, toutes les centrales du pays devraient être déclassées et les énergies renouvelables, notamment éoliennes, seront promues en priorité. [url=Manifestations antinucléaires en Allemagne]NHK 29/05/2011[/url]
  16. Hausse anormale des températures à la centrale de Fukushima Les températures au réacteur numéro 5 de la centrale de Fukushima ont augmenté en raison d'une panne survenue au niveau d'une pompe. Ce réacteur est en phase de refroidissement. La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a annoncé avoir observé vers 21h00 samedi qu'une pompe apportant de l'eau de mer pour refroidir les équipements du réacteur et la piscine contenant du combustible, ne fonctionnait plus. Le problème viendrait du moteur. Depuis, la température augmente. A 11h00 ce dimanche matin, elle avait crû de 24 degrés dans le réacteur pour atteindre les 92,2 degrés. Dans la piscine, elle est passée de 41 degrés à 45,7 degrés. Dimanche matin, Tepco a installé une nouvelle pompe qui est entrée en fonction peu après midi. L'entreprise s'efforce de déterminer les causes de l'incident et s'est engagée à surveiller les températures du réacteur et de la piscine. NHK 29/05/2011
  17. Une violente tempête provoque de graves intempéries au Japon Une violente tempête tropicale sévit au large de la préfecture de Kochi, dans l'ouest du Japon. Elle se dirige vers le nord-est de l'Archipel. D'après l'Agence de météorologie, la tempête Songda se situait à midi ce dimanche à 100 kilomètres de Kochi et se déplaçait à la vitesse de 55 kilomètres par heure. Les vents soufflent jusqu'à 108 kilomètres par heure en son centre, où la pression atmosphérique ne dépasse pas les 975 hectopascals. La puissante dépression a provoqué de violentes précipitations sur de larges zones de l'ouest et du centre du Japon. Dans la région du Tohoku, sinistrée le 11 mars dernier, de fortes pluies sont attendues dans la journée de lundi. Les services météorologiques ont émis des alertes aux vents forts et aux vagues élevées. Elles redoutent des glissements de terrain et des inondations. NHK 29/05/2011
  18. Unique au monde ! Le Parc des Félins héberge 140 félins appartenant à plus de 30 espèces et sous-espèces différentes Vous pourrez les découvrir en parcourant nos 4 circuits de promenade ! - Circuit Européen, - Circuit Africain, - Circuit Américain, - Circuit Asiatique, Cliquez sur l'image du circuit qui vous intéresse ... Circuit Européen. Circuit Africain Circuit Américain. Circuit Asiatique. Dans chaque circuit, il est indiqué sur le panneau de gauche, les espèces représentées. Cliquez sur les petites photos qui s'y trouvent, elles s'afficheront en grand dans la partie centrale. Vous qui aimez les félins, vous allez en prendre plein les yeux... Vous qui habitez en région parisienne, une balade vous fera des découvrir des espèces rares, dont certaines, hélas, sont menacées de disparition. Source Le Parc des Félins
  19. Deux jeunes femelles jaguars sont nées au Parc des Félins le 24 Octobre 2010. Après 3 mois passés dans l'intimité avec leur maman, elles feront leurs premiers pas sur le territoire en compagnie de leurs deux parents d'ici quelques jours (sortie officielle prévue le 12 février). Il y a près de 6 mois maintenant, Sacha et Kalina ont été observés en plein accouplement à plusieurs reprises. Ayant déjà eu un petit ensemble en 2009, la nouvelle progéniture était très attendue, tant le patrimoine génétique de Kalina est important pour le Programme d'Elevage Européen de l'espèce. En effet, Kalina est née dans la forêt guyanaise et a été récupérée par les services des douanes chez un particulier qui la détenait en toute illégalité. Fort heureusement, Kalina est restée peu imprégnée et s'est une nouvelle fois parfaitement occupée de sa descendance. Cette naissance est encore plus importante pour la sauvegarde de cette espèce en captivité, car depuis plusieurs années, il naissait d'avantage de mâles que de femelles, ce qui posait un problème d'équilibre dans la population en captivité. Pendant que les petites dernières se font attendre, les jeunes félins nés au cours de l'année 2010 (parmi lesquels 2 tigres de Sibérie, 3 panthères de l'Amour, 1 panthère des neiges, 4 tigres blancs) grandissent et profitent de leur premier hiver Seine-et-Marnais. Ils sont toujours visibles sur les territoires de leurs parents et offrent aux visiteurs du parc, des moments inoubliables à ne manquer sous aucun prétexte... Source et photos : Sébastien pour le Parc des Félins
  20. Après plusieurs mois de travail, le Parc des Félins est enfin fier de pouvoir vous présenter ses nouveaux pensionnaires. Helmut et Hoi An sont les premiers représentants de leur espèce à découvrir le sol français. Il s'agit d'une sous espèce de chat doré asiatique encore jamais élevée en France, le chat doré de la péninsule indo-malaise (Pardofelis temminckii temminckii), aussi connu sous le nom de chat doré asiatique roux. Jusqu'à présent, le parc disposait d'un seul et unique enclos dans lequel on peut encore observer Yin et Markit, le dernier couple reproducteur européen du chat doré du sud ouest de la Chine (Pardofelis Temminckii tristis) encore appelé chat doré Asiatique gris. Avec trois naissances viables depuis 2008, les premières en France pour cette espèce, le parc est devenu un leader incontestable dans l'élevage de ce félin. Fort de ces succès, Patrick Jardin a souhaité poursuivre dans cette optique via la construction de deux nouveaux enclos, pour accueillir Helmut et Hoi An. C'est unique au monde, vous ne trouverez jamais un autre parc qui élève ces deux sous-espèces, souligne-t-il aux visiteurs au détour du circuit Très discrets, nos chats dorés roux sont visibles via un observatoire, créé à l'intérieur d'un ancien pigeonnier réaménagé pour l'occasion. Ils sont arrivés au parc dans le cadre du programme de conservation ex-situ de l'espèce, dont l'EAZA s'occupe. ----> Je les ai vus lors de ma visite... Ils sont superbes ! En attendant les premiers petits, patience et observation sont de rigueur... Source et photos : Sébastien pour le Jardin des Félins
  21. Au cours de ce début de printemps, de nouveaux plans d’eaux ont été aménagés dans les différents enclos des tigres afin de leur permettre de partager avec vous leurs moments de détente et de jeu au fil de l’eau. Vue du plan d'eau des guépards Ces aménagements ont déjà rencontré un grand succès au près de nos grands félins asiatiques, comme en témoigne Naya, l’une de nos jeunes femelles tigres de Sibérie, qui fêtera bientôt ses un an… Naya, jeune femelle Tigre de Sibérie, profitant du plan d'eau aménagé Source et photos : Le Parc des Félins
  22. C'est une première pour le Parc des Félins ! En effet, nous avons vu cette année la naissance de 3 jeunes chats sylvestres. En 13 ans d'existence (à Auneau puis ici à Nesles), jamais cette espèce ne s'était reproduite. L'arrivée en 2009, d'Inkoo, un mâle né en Allemagne, a été des plus fructueuses lorsque le 15 avril dernier, Irène a donné naissance à ses 3 chatons (photo Jean Claude Germain). Autre naissance au parc, fin février, Emma notre femelle margay a donné naissance à son troisième chaton en 3 ans. Il s'agit d'une jeune femelle nommé Lima, qui se porte à merveille et effectue son apprentissage de la vie de margay, sous l'oeil attentif de sa maman (photo Sébastien Verdin). Sur les îles des lémuriens, l'hiver a été propice à la reproduction puisque pas moins de 10 bébés makis cattas sont nés pendant les mois de mars et avril. La Vallée des Singes D'autres naissances sont attendues cette année... A suivre... Source : Sébastien pour le Jardin des Félins
  23. Le Parc des félins s'engage pour la cause des grands singes Cette année à l'occasion de la Campagne Grands Singes organisée par l'EAZA, le Parc des Félins organise une grande journée de mobilisation le 29 mai 2011. Au programme, projection du film Green de Patrick Rouxel et interventions de Chanee, fondateur de l'association Kalaweit, qui s'occupe de la sauvegarde des gibbons en Indonésie, et de Hélène Collongues, fondatrice de l'association Ikamaperu, qui s'occupe de la protection de plusieurs espèces de petits primates sud-américains. Par la même occasion, Chanee dédicacera son nouveau livre "le nouveau-né" et des stands des associations seront mis en place à l'entrée du parc. Cette même journée, le Parc des Félins, aurait dû annoncer le nom des grands gagnants des concours photos et concours de dessins 2011. Etant donné le faible nombre de participants à ce jour, les résultats du concours de dessin sont reportés à une date ultérieure. Vous avez jusqu'au 24 juin, pour nous envoyer vos dessins (voir actualités précédentes pour tous les détails du concours). Ce concours de dessins est réservé aux enfants de 3 à 12 ans. De nombreuxs lots seront à gagner pour les lauréats des 3 catégories (3-6 ans, 6-9 ans et 10-12 ans). Pour participer, rien de plus simple, envoyez nous avant le 25 mai , donc maintenant le 24 juin 2011 vos dessins illustrant le thème suivant : "Protégeons nos félins et leur environnement". Vous pouvez envoyer vos dessins au format A4 à l'adresse suivante : Le Parc des Félins Concours de Dessins 2011 77540 Nesles Alors notez sur vos agendas, la journée du 29 Mai 2011, à ne manquer sous aucun pretexte... un concours photo est également organisé ce jour-là... N'oubliez pas votre précieux assistant : votre appareil photo !. Affiche: Parc des félins Le programme de la journée est à présent fixé : 14h : Diffusion du film Green de Patrick Rouxel 15h30 : Conférence de Chanee 17h : Conférence de Hélène Collongues 18h : Proclamation des résultats du concours photo 2011 Tout au long de la journée, des stands seront animés par les bénévoles de l'association Kalaweit et Ikamaperu. A l'occasion de cette journée de mobilisation, tous les dons collectés dans les différentes urnes du parc seront redistribués à la Campagne APE de l'EAZA. Source : Sébastien pour Le Parc des Félins
  24. Ce siècle sonnera-t-il le glas pour les tortues ? La tortue est présente dans toutes les cultures. Il n'y a qu'à voir les dessins animés : Tortues Ninja et Franklin, les contes comme la célèbre fable Le Lièvre et la Tortue … En Inde, la tortue à un rôle important dans les mythes ou dans la religion. La tortue Kûrma est le second avatar, incarnation, de Vishnu, descendu sur terre pour montrer la voie aux hommes, pour sauver l'humanité. En Chine, la tortue est la symbolique du monde. En association avec le PARC, des scientifiques du comité directeur de l’Amphibian and Reptile Conservation ont décidé que l'année 2011 sera l'année de la Tortue : les tortues étant en train de disparaître peu à peu partout dans le monde... Un constat alarmant Il existe une grande variété d'espèces de tortues possédant des caractéristiques diverses. En fait, à ce jour, ce sont 310 espèces de tortues réparties traditionnellement en trois groupes : les tortues terrestres, les tortues aquatiques et les tortues marines. Si elles occupent une bonne partie du globe et peuvent vivre dans des habitats très divers, selon le rapport, rédigé par Deanna H. Olson du service des forêts des Etats-Unis et A. Ross Kiester de l'association Turtle Conservancy, 50% d’entre elles sont menacées de disparition. Les causes sont diverses mais les deux principales sont liées à l’homme : la destruction de leurs habitats et une prédation trop importante. Prédation ? En effet, la chair de tortue est considérée comme un mets délicat dans de nombreuses cultures. La soupe de tortue a longtemps été un plat noble dans la gastronomie anglo-américaine. La tortue est également un aliment traditionnel de l'île de Grand Cayman où des élevages de tortues marines pour la consommation se sont développés. La tortue est également utilisée en médecine traditionnelle. Au Cambodge, pour les soins post-nataux. La carapace de la tortue d'Hermann est utilisée dans la médecine traditionnelle en Serbie. La carapace et les écailles de tortue peuvent également servir de matériaux pour l'artisanat ou l'art, notamment pour la fabrication de bijoux. Hors selon la CITES(1), les bijoux, épingles de cravate, lunettes de soleil, etc. fabriqués à partir de tortues de mer ainsi que les tortues naturalisées, souvent proposées sur les plages des Caraïbes et autres régions tropicales, ne sont pas autorisés. Les changements climatiques ont également des effets terribles sur le développement de certaines populations. En effet, c'est la température du nid qui détermine le sexe des tortues. Ce qui signifie qu'un changement climatique permanent, chaud ou froid, pourrait entrainer une disparition des mâles ou des femelles des zones de nidification ! Tortues et protections Les espèces dont le commerce est interdit sont spécifiées dans la convention CITES ou « convention de Washington ». Enfreindre cette réglementation ou tuer des tortues appartenant à des espèces protégées expose le responsable à de lourdes sanctions financières ou sous forme de peine de prison. De nombreuses espèces de tortues y sont citées, ce qui implique que la possession, l'achat ou la vente des tortues sont interdits. Les personnes souhaitant être en contact avec les tortues peuvent contribuer à leur protection en travaillant avec les centres de protection. Divers programmes de protection, gestion, élevage conservatoire, surveillance et protection de quelques plages et sites de pontes ou réintroduction existent, s'appuyant sur la constitution de réserves naturelles, la restauration et protection de réseaux écologiques (réseau écologique paneuropéen en Europe et trame verte et trame bleue en France) avec des corridors écologiques et tortuducs, ainsi parfois que des zones-tampon autour des zones protégées ou de nidification. Le Village des Tortues, notamment, dans le Var (France), est un parc animalier de 2 hectares qui fait appel à des volontaires pour prendre soin de ses chéloniens et animer les visites guidées. Ce parc permet de sensibiliser et de découvrir des écloseries et des nurseries, de nombreuses espèces de tortues exotiques, … Les objectifs de ce centre sont les suivants : accueillir, soigner et élever les tortues redonnées par les particuliers / recevoir et informer le public / mener des élevages conservatoires / financer les études et la conservation des tortues. Le saviez-vous ? L'espérance de vie des tortues varient suivant les espèces. En moyenne, les tortues terrestres vivent une cinquantaine d'années. La majorité des tortues dépassant l'âge de cent ans sont des tortues géantes des Seychelles ou des Galapagos. Les tortues sont des animaux à sang froid qui s'exposent au soleil pour augmenter leur température. Pendant l'hiver, certaines tortues terrestres hibernent pour survivre au froid. Pour cela, elles s'enterrent sous terre et se retirent dans leur carapace. Leur métabolisme est ralenti durant cette phase d'adaptation afin de consommer moins d'énergie. L'entrée en hibernation est progressive, la tortue s'alimentant de moins en moins, jusqu'à arrêter complètement pour vider complètement son tube digestif. Les tortues ont une mâchoire sans dents mais qui est couverte d'une surface cornée tranchante. Les tortues sont donc munies d'un bec ! Chez les tortues terrestres, la carapace est particulièrement massive et peut représenter deux tiers du poids total de l'animal. Chez les tortues de petite taille, les femelles sont généralement plus grandes que les mâles. Chez les tortues de grande taille, au contraire, les mâles sont généralement plus grands. Enfin, les tortues possèdent une queue, certes généralement réduite ! Si cette queue n'a pas de véritable utilité pour l'animal, sa taille permet souvent chez l'adulte d'identifier le sexe des individus. Malgré ce constat malheureux, il faut espérer qu’il n'est pas utopique de penser que les populations, les associations de défense des animaux, les scientifiques, les citoyens "lambda" et les sociétés qui « utilisent » des tortues à des fins alimentaires puissent trouver conjointement des solutions à long terme pour éliminer le risque de disparation des tortues. La préservation des tortues passe par la non destruction ou pollution de leur habitat naturel, ainsi que l'arrêt ou la limitation de la capture des œufs de tortues au moment des pontes. Les tortues sont apparues il y a 220 millions d'années et jouent un rôle prépondérant dans l'équilibre des écosystèmes. Ce serait dommage que nos petits enfants ne puissent les admirer. 1. LA CITES, Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, est un accord international signé en 1973 pour protéger de la surexploitation des animaux et des plantes sauvages.) Source : Notre Planète Info
  25. Vers un assouplissement des importations de produits japonais de la mer par la Chine Les exportations de produits japonais de la mer vers la Chine sont sur le point de reprendre. La seule condition imposée est que les niveaux de contamination radioactive ne dépassent pas les normes en vigueur. Vendredi, l'Agence japonaise de la Pêche a fait savoir qu'un accord avait été conclu entre Pékin et Tokyo sur la méthode de certification de la sûreté des produits. La Chine a indiqué qu'elle allait relancer les procédures douanières et de quarantaine pour les produits de la mer. L'accord précise que les taux d'iode radioactif ne doivent pas dépasser les 100 becquerels par kilo et que ceux de césium ne doivent pas excéder les 800 becquerels par kilo. La Chine n'a pas encore levé les restrictions sur les produits alimentaires de 12 préfectures, dont celle de Fukushima. En 2010, les exportations de de produits de la mer vers la Chine ont atteint 360 millions de dollars. NHK 28/05/2011
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