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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Inquiétudes sur l'économie japonaise Les instituts de recherche privés considèrent que le Produit intérieur brut du Japon a reculé entre janvier et mars, pour le deuxième trimestre consécutif. 10 établissements attendent un repli du PIB entre 0,1 et 1,1 pour cent par rapport au trois mois précédents. En glissement annuel, la baisse s'établirait entre 0,4 et 4,3 pour cent. La principale cause de cette contraction est, selon ces instituts, la forte chute de l'activité dans les 20 jours qui ont suivi le séisme et le tsunami du 11 mars. Pour ces établissements, le PIB devrait continuer à reculer au deuxième trimestre 2011, en raison de l'impact persistant de la catastrophe. Il pourrait avoir du mal à se redresser si la production industrielle n'est pas rapidement relancée. Source :
  2. Centrale de Fukushima : Tepco doit repenser les stratégies de refroidissement d'un réacteur Tepco, la Compagnie d'électricité de Tokyo qui exploite la centrale de Fukushima, planche sur une nouvelle stratégie de refroidissement du réacteur numéro 1, dont les barres de combustible pourraient avoir fondu. La fusion ayant vraisemblablement endommagé l'enceinte de confinement, de l'eau hautement radioactive s'écoulerait dans les parties inférieures du bâtiment qui abrite le réacteur. Il est donc virtuellement impossible d'injecter de l'eau, comme prévu, pour remplir l'enceinte de confinement, ce qui oblige Tepco à chercher une autre méthode de refroidissement. L'exploitant de la centrale envisage à présent d'extraire l'eau de l'enceinte, avant son remplissage, pour la réinjecter dans le réacteur à travers un échangeur de chaleur. Ce dimanche, en conférence de presse, un porte-parole de la compagnie a déclaré qu'il faudrait plus de trois mois avant que le réacteur soit à nouveau sous contrôle. L'objectif est toutefois d'adopter une méthode qui permettra de stopper rapidement le réacteur. Source : NHK 15/05/2011
  3. Visite de ministres russes dans les Territoires du Nord Ce dimanche, des ministres russes se sont rendus dans les Territoires du Nord, pour la première fois depuis la double catastrophe du 11 mars. Le vice-premier ministre Sergueï Ivanov et 4 autres membres du gouvernement russe ont visité les îles d'Etorofu et de Kunashiri. Rappelons que ces îles font partie des Territoires du Nord, annexées par la Russie mais revendiqués par le Japon. Les ministres ont inspecté les installations portuaires et aéroportuaires, ainsi que les projets d'infrastructures en cours. M. Ivanov a déploré l'insuffisance des fonds alloués à la région : "une goutte d'eau dans la mer", selon ses propres termes. Il a précisé que le gouvernement russe comptait investir plus de 530 millions de dollars en projets de développement, d'ici 2015. Cette visite officielle reflète la volonté des autorités russes de continuer à affirmer leur souveraineté sur les Territoires du Nord. Source : NHK 15/05/2011
  4. Début des opérations d'évacuation à Fukushima Les opérations d'évacuation de la population résidant en dehors du périmètre de 20 km autour de la centrale ont commencé. Les familles avec des bébés et de jeunes enfants ainsi que les femmes enceintes seront prioritaires parmi les 7 700 habitants des deux villes à évacuer. Les autorités municipales ont mis des logements temporaires à la disposition de ceux qui le désirent. Un réfugié a déclaré qu'il était extrêmement décourageant de devoir partir mais qu'il était obligé de le faire pour préserver la santé de ses enfants. Le gouvernement japonais a élargi le périmètre de la zone d'évacuation autour de la centrale dans tous les secteurs où le taux de radiation cumulée est égal ou supérieur à 20 millisieverts par an. Source : NHK 15/05/2011
  5. Bonjour et bienvenue sur le forum,, Je suis actuellement au Japon et je rentre demain par un avion du soir. Compte tenu du décalage, pour moi il est très tard... Je ne vais pas tarder à me coucher... Aussi, je vous répondrai un peu plus tard, mardi ou mercredi. Vous avez eu raison de relater les faits. Je comprends la situation et tenterait de vous l'expliquer...Plein de câlinous à votre petite protégée et bonne soirée. Amicalement...
  6. J'ai oublié de vous dire qu'actuellement je ne suis pas chez moi. Je suis encore au Japon. Je pars le 16 au soir et serai de retour le 17 dans la journée. Ne soyez pas surprise si je ne peux vous répondre aussitôt... Je vous remercie de votre compréhension à ce sujet...
  7. Les entreprises japonaises ont beaucoup emprunté après la catastrophe du 11 mars Les principaux groupes bancaires japonais ont prêté plus de 2 600 milliards de yens, soit 30 milliards de dollars, depuis la catastrophe du 11 mars. Les entreprises semblent avoir choisi d'emprunter pour disposer d'une réserve de liquidités. Selon les données financières annoncées par les six principaux groupes bancaires pour l'exercice fiscal 2010 clos fin mars 2011, le montant total des prêts accordés en relation avec la catastrophe dépasse les 30 milliards de dollars. Mizuho Financial a accordé l'équivalent de 15 milliards de dollars de prêts et Sumitomo Mitsui 9,9 milliards de dollars. La hausse des prêts est également due aux emprunts massifs contractés par la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, pour faire face à l'accident de la centrale nucléaire de Fukushima. Source : NHK 14/05/2011
  8. Naoto Kan veut promouvoir le tourisme au Japon Le premier ministre japonais Naoto Kan souhaite faire la promotion du tourisme et des échanges au niveau humain lors du sommet trilatéral programmé la semaine prochaine avec la Chine et la Corée du Sud. Ce samedi, M. Kan et le porte-parole adjoint du gouvernement Tetsuro Fukuyama ont rencontré cinq experts des relations bilatérales avec la Chine et avec la Corée du Sud. L'entretien a eu lieu à la résidence du chef du gouvernement. Il a porté sur le sommet qui doit commencer samedi prochain. L'un des participants a souligné la nécessité d'insister sur la sûreté des produits alimentaires fabriqués au Japon. Il souhaite ainsi lever les inquiétudes exprimées depuis l'accident nucléaire de la centrale de Fukushima. Source : NHK 14/05/2011
  9. Le gouvernement pourrait adopter une loi spéciale pour les compensations des victimes de Fukushima Le premier ministre japonais Naoto Kan a déclaré au gouverneur de la préfecture de Fukushima Yuhei Sato que le gouvernement allait considérer l'adoption d'une législation spéciale pour dédommager les personnes affectées par l'accident de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi. Les deux responsables se sont rencontrés samedi à Tokyo, à la résidence du chef du gouvernement. M. Sato a déclaré que la fusion du réacteur 1 avait finalement été confirmée, 64 jours après l'accident nucléaire. Il a demandé que le gouvernement reprenne le contrôle de la situation le plus vite possible. M. Sato a également signalé que le gouvernement devait assumer la question des dédommagements de manière responsable. Il a demandé l'adoption d'une législation spéciale pour soutenir les résidents des zones proches de la centrale et pour relancer l'économie locale. M. Kan a répondu que le gouvernement ferait tout ce qu'il peut pour mettre fin à la crise. Il a évoqué la possibilité de lois spéciales sur les compensations. Devant la presse après la rencontre, M. Sato a déclaré que la fuite de matières radioactives dans l'atmosphère et dans l'océan était très inquiétante. Il souhaite que les autorités contrôlent mieux l'opérateur de la centrale, la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco. Source : NHK 14/05/2011
  10. Bonsoir et bienvenue sur le forum... Vous dites qu'il y a seulement quelques jours que les chatons sont arrivés chez vous et que votre minette de 3 ans a dû mal à les accepter car elle leur souffle dessus... Ne vous inquiétez pas outre mesure. Le comportement de votre minette est normal. D'une part les chatons viennent empiéter sur son territoire. D'autre part l'odeur de ces derniers lui est inconnue. Dans quelques jours ou semaines, les choses rentreront dans l'ordre toutes seules. Comme on dit il faut laisser le temps au temps. En effet, les deux minettes vont apprendre à se connaître, s'accepter, se partager le territoire et jouer ensemble. Tout cela demande quand même un peu de temps. Selon le tempérament des animaux en présence, tout peut aller très vite... parfois quelques jours suffisent, tandis que pour d'autres il faut davantage de temps, deux semaines, quatre, parfois plus... En général quand il s'agit d'un chat adulte avec un chaton les choses sont moins compliquées. Cela dit, il ne faut pas attendre que votre minette de 3 ans adopte un comportement de mère à l'égard d'un bébé étranger. Cela aurait pu se produire si les chatons avaient été plus petits et si elle-même venait d'avoir une portée. Dans ce cas de figure elle aurait adopté très rapidement les chatons comme étant les siens... Ce qui ne devrait pas l'empêcher par la suite de lui faire sa toilette... comme le font les chats entre-eux. Je pense que vous devriez trouver des éléments de réponse dans le sujet chats : socialisation cliquez sur le lien ci-dessous : http://www.lane-forumactif.com/t173-chat-socialisation?highlight=socialisation Lisez la réponse 2-1 ADOPTION via refuge ou association SOCIALISATION ou INTEGRATION / 2-1 b - Votre nouveau compagnon et les autres chats de la maisonnée. Faites-moi savoir si ces informations répondent à votre attente. Dans le cas contraire, je ferai tout mon possible pour mieux cerner la situation et voir avec vous comment nous pourrions faire pour que tout se passe au mieux. Je vous souhaite une excellente soirée et plein de câlinous à vos petits protégés. PS : vous dites que l'un des chatons va bientôt rejoindre sa nouvelle famille. Faites en sorte de veiller à le remettre entre les mains de gens sérieux... qui ne s'en débarrasseront pas pour cause de vacances ou lorsque la période des chaleurs (reproduction) sonnera... Essayez de faire le maximum pour convaincre les nouveaux propriétaires de faire identifier cette petite boule de poils et de la faire stériliser... Afin d'éviter de nouvelles portées de chatons qui viendraient grossir encore les nombreux chats sans toit qui vivent une courte vie de misère... A bientôt...
  11. Pourquoi brosser son animal ? On entend ou lit souvent qu'il faut brosser ou peigner son animal de compagnie régulièrement, pourquoi ?
  12. Comment enlever les poils ? On parle souvent de nos poilus... On les aime, les adore... pas de problème de ce côté-là... Mais ce que l'on aime moins : les poils... surtout en période de mue, on en trouve partout : sol, fauteuil(s) et canapé, lit (pour ceux qui sont autorisés à y monter), vêtements... et même parfois les murs... voire rebords d'évier ou lavabo.... Pire, selon leur nature, il arrive même qu'ils bouchent l'aspirateur ! Alors comment s'en débarraser ? La mue : 1 à deux fois par an, nos petits compagnons préférés perdent leurs poils en abondance... Nos petits loulous se préparent ainsi à s'adapter au changement de climat. Souvent pour les chats à partir de février, un peu plus tard pour les chiens et d'autres espèces animales (avril/mai) puis à l'automne de septembre à novembre selon l'espèce. Toujours selon l'espèce, il arrive que la mue modifie un changement de couleur voire de dessins de leur fourrure... A noter chez les chats : selon leur race ou leurs origines, leur mode de vie (chats d'appartement essentiellement), certains d'entre-eux perdent des poils à longueur d'année... Pourquoi ? parce qu'ils sont soumis à davantage que d'autres à la lumière artificielle et dans des conditions de température qui dérèglent en quelque sorte leur horloge interne. A ces périodes, plus qu'à d'autres : nous voilà obligés de passer le balai ou l'aspirateur plus souvent... J'en connais plus d'une ou plus d'un qui râlent à cause de ce surcroît de ménage... Alors comment se débarrasser au mieux des poils ?
  13. Resserrement des liens économiques entre le Japon et la Russie Un groupe de 19 hommes d'affaires japonais se sont rendus en Russie extrême-orientale pour resserrer les liens économiques entre Tokyo et Moscou. Le responsable d'une agence de voyage et un cultivateur de pommes de terre des environs de Tokyo ayant des relations commerciales avec la Russie extrême-orientale, faisaient notamment partie de la délégation. Ce vendredi, à Vladivostok, les hommes d'affaires japonais ont rencontré des officiels russes en charge des relations internationales. Les Japonais ont rassuré leurs interlocuteurs sur la sécurité des produits nippons, notamment alimentaires, malgré les émanations radioactives de la centrale Fukushima Dai-ichi. Les Russes ont déclaré que les liens d'amitié devaient être préservés entre Tokyo et Moscou, suite à la crise que traverse le Japon depuis le 11 mars. Les deux parties ont convenu de multiplier les opportunités de partenariat économique. Un salon du commerce agro-alimentaire est d'ailleurs prévu cette année, à Vladivostock. Depuis la double catastrophe du 11 mars, les voyageurs en provenance de la Russie extrême-orientale sont de plus en plus rares dans l'Archipel. Source : NHK 13/05/2011
  14. Bilan de la double catastrophe du 11 mars Le bilan de la double catastrophe du 11 mars, dans le nord-est du Japon, excède désormais les 15 000 morts. Ce vendredi, l'Agence nationale de la police a confirmé un bilan de 15 019 morts, incluant le séisme du 11 mars et les fortes répliques du 7 et du 11 avril. Par ailleurs, 9 500 personnes restent portées disparues. Source : NHK 13/05/2011
  15. Les Etats-Unis comptent aider le Japon à surmonter la crise nucléaire Les Etats-Unis comptent poursuivre leur aide au Japon pour la sécurisation de la centrale Fukushima Dai-ichi. C'est ce qu'a annoncé Daniel Poneman, secrétaire adjoint du Département américain à l'Energie, en charge de la crise nucléaire japonaise. Ce jeudi, M. Poneman a indiqué à la NHK que la Maison Blanche restait en contact avec le gouvernement japonais depuis l'accident survenu en mars dernier dans la centrale de Fukushima. Evoquant les informations communiquées par Tokyo juste après l'accident, M. Poneman a déclaré que Washington n'avait pas clairement perçu, dans un premier temps, la nature de la crise. "Si nos responsables avaient pu être informés en temps utile, nous aurions mieux conseillé les autorités japonaises", a-t-il ajouté. Daniel Poneman a précisé que les Américains avaient pressé le Japon, à plusieurs reprises, de ratifier dans l'urgence un traité international relatif aux accidents nucléaires. "J'espère que ce document sera prochainement signé par les Japonais", a-t-il observé. Les signataires du traité en question s'engagent à constituer un fonds collectif pour financer les dégâts occasionnés par les accidents nucléaires. Source : NHK 13/05/2011
  16. Arrêt du réacteur 4 de la centrale de Hamaoka L'opérateur de la centrale nucléaire de Hamaoka, dans le centre du Japon, a terminé les opérations nécessaires à l'arrêt d'un des réacteurs encore en service. L'installation est arrêtée en raison des inquiétudes sur l'imminence d'un puissant séisme à proximité. La Compagnie d'électricité du Chubu a inséré, tôt ce vendredi matin, les barres de contrôle pour stopper la fission nucléaire au réacteur numéro 4. Puis elle a déconnecté le générateur du réseau de transmission. Le centre de contrôle de Nagoya a confirmé que le réacteur ne produisait plus d'électricité. L'entreprise a par ailleurs prévu d'arrêter le réacteur numéro 5 samedi. Les 5 réacteurs de la centrale seront alors tous stoppés car les numéros 1 et 2 sont en phase de démantèlement et le numéro 3 est en inspection de routine. Source : NHK 13/04/20111
  17. Analyse de la situation des réacteurs de Fukushima Dai-ichi Comme Tepco l'a annoncé, le réacteur numéro 1 de la centrale Fukushima Dai-ichi est dans un état de "fusion". Pour notre commentaire d'aujourd'hui, nous avons interviewé Tetsuo Ito, directeur de l'Institut de recherche sur l'énergie atomique de l'université du Kinki. Il revient sur l'état du combustible nucléaire à la centrale. Tetsuo Ito "Je n'aurais jamais imaginé que le réacteur puisse être dans une telle situation. Je ne suis pas certain de l'état du combustible nucléaire. Il peut s'être refroidi et s'être reformé en une espèce de lave solide après avoir fondu et être tombé au fond de la cuve. La chaleur des billes de carburant a pu provoquer l'émiettement du revêtement qui les entoure. Elles sont peut-être tombées et se sont éparpillées sur le fond comme des petits cailloux. Si le combustible nucléaire forme maintenant une lave solide, les températures doivent être très élevées à l'intérieur de la cuve, et ce même si la température à la surface reste basse. Dans ce cas, il sera très difficile de refroidir le réacteur. La température de l'eau proche du carburant serait d'environ 100 degrés Celsius. Si les billes de carburant sont éparpillées au fond de la cuve, les techniciens pourront essayer de maintenir la température à ses niveaux actuels pendant un certain temps. Elle pourrait au final redescendre sous les 100 degrés, et se stabiliser." RJ Mardi, Tepco doit annoncer une révision de l'agenda actuel fixé pour reprendre le contrôle de la centrale. Quels sont les points importants du nouveau calendrier? Tetsuo Ito "Le premier agenda a été rédigé alors que la compagnie ne connaissait pas l'état exact des réacteurs. Elle n'était pas certaine de l'étendue des dommages subis par les réacteurs et ne savait pas si les instruments de mesure fonctionnaient correctement. L'état réel du réacteur numéro 1 est maintenant mieux connu. Des robots, puis des humains sont entrés dans le bâtiment qui l'abrite et ont pu avoir accès à un appareil mesurant les niveaux d'eau. L'entreprise a alors réalisé que les données en sa possession étaient fausses. Maintenant, la compagnie peut se faire une idée plus précise de la situation. Les techniciens ne peuvent encore entrer dans les bâtiments des réacteurs 2 et 3, car l'eau qui se trouve dans les salles des turbines est très radioactive. Je pense qu'il faudra beaucoup de temps pour reprendre le contrôle de la situation et permettre à des hommes de rentrer dans ces bâtiments. Le nouvel agenda devrait insister sur ce point : il faudra du temps." C'était Tetsuo Ito, directeur de l'Institut de recherche sur l'énergie atomique, de l'université du Kinki. Source : NHK 13/05/2011
  18. Tepco contraint de revoir son projet de stabilisation du réacteur numéro 1 La Compagnie d'électricité de Tokyo est contrainte de revoir sa stratégie de stabilisation de la situation à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi après l'annonce que le coeur de l'un de ses réacteurs est entré en fusion. Tepco a révélé hier jeudi que la plupart des crayons de combustible à l'intérieur du réacteur numéro un ont probablement fondu et sont tombés au fond du réacteur. L'opérateur a reconnu que l'eau de refroidissement du réacteur était tombée à un niveau exposant complètement les crayons de combustible si ces derniers se trouvaient dans leur position normale. Tepco suppute que le combustible au fond du réacteur a refroidi, si l'on prend en compte la température de surface du réacteur. Vendredi, les employés de la centrale ont transporté de l'équipement permettant de relier un circuit de refroidissement au réacteur, comme le prévoit le plan mis en place le mois dernier par Tepco, qui souhaitait remplir l'enceinte de confinement du réacteur numéro 1 avec de l'eau puis mettre en place un système de refroidissement pour faire circuler cette eau vers un échangeur de chaleur. Mais ce système ne peut fonctionner que si l'eau dans l'enceinte de confinement est d'une profondeur d'au moins cinq mètres. Tepco reconnaît ne pas connaître le niveau d'eau actuel à l'intérieur de l'enceinte, mais espère trouver rapidement un moyen pour l'évaluer. Source NHK 13/05/20111
  19. 2 mois après la catastrophe l'heure est à la reconstruction La visite de l'empereur Akihito et de l'impératrice Michiko dans la préfecture de Fukushima ce 11 mai s'ajoute à celles déjà effectuées dans les autres régions sinistrées du Japon. Mais cette fois, le couple impérial a choisi de se rendre dans l'une des zones les plus meurtries par le drame qui a touché le nord-est de l'archipel il y a exactement deux mois. Cette préfecture a non seulement subi le tremblement de terre de magnitude 9 et le tsunami qui a suivi, atteignant par endroit 38 mètres de haut, mais elle est la première victime de l'accident nucléaire de la centrale numéro 1 de Fukushima. Depuis le début de la crise, le nucléaire, avec son cortège d'évacuations et d'annonces contradictoires, a presque fait oublier les drames vécus par les survivants de la catastrophe, qui a fait des dégâts le long d'un littoral s'étirant de l'île septentrionale d'Hokkaido à la préfecture de Kanagawa, au sud de Tokyo. Aujourd'hui encore, 117 085 personnes doivent vivre dans la promiscuité des centres d'hégergement, contre 450 000 au lendemain de la tragédie. Le bilan du drame s'établit à 14 949 morts et 9 880 disparus. A ces chiffres, il faut ajouter ceux des pertes matérielles, les 25 millions de tonnes de débris des bâtiments effondrés, des maisons balayées ou encore des infrastructures, routes, voies ferrées, ports et aéroports, détruits, ou encore les 4,5 millions de foyers privés d'électricité, d'eau ou de gaz et les secteurs d'activité sinistrés, comme la pêche. UNE ENVELOPPE SUPPLÉMENTAIRE A présent, le Japon doit engager la reconstruction. Les autorités estiment entre 16 000 et 25 000 milliards de yens (entre 138 et 216 milliards d'euros) le total des dommages causés par la catastrophe. Pour cela, le gouvernement du premier ministre Naoto Kan, souvent critiqué pour sa gestion erratique, voire maladroite, d'une crise multiforme, et pour son manque de leadership, a fait adopter une enveloppe qui s'ajoute au budget de l'exercice fiscal 2011 commencé le 1er avril, d'un montant de 4 000 milliards de yens (34,6 milliards d'euros). Il a également formé une commission chargée de réfléchir à la reconstruction et de livrer une première série de propositions au mois de juin. Présidée par Makoto Iokibe, le responsable de l'Académie nationale de défense, elle réunit des personnalités d'horizons différents, l'architecte Tadao Ando et le vice-président de Sony, Ryoji Chubachi, notamment, et des gouverneurs des préfectures les plus touchées de Miyagi, Iwate et Fukushima. Plusieurs idées circulent déjà, comme la construction des villes nouvelles en retrait des côtes sur des hauteurs, ou la transformation de ces régions en zone économique spéciale, avec des législations assouplies et des régimes fiscaux allégés. Pendant ce temps, sur place, le déblayage a commencé et le gouvernement espère qu'il sera terminé cet été. Les infrastructures se reconstruisent et la vie se réorganise. Tout cela avance finalement assez bien. 90 % des dommages causés aux autoroutes de la région ont été réparés en onze jours. L'aéroport de Sendai, dans la préfecture de Miyagi, a relancé ses activités le 13 avril et la ligne à grande vitesse Tohoku Shinkansen, qui relie Tokyo aux principales villes du Nord, a repris son service complet le 29 avril. 36 % des installations portuaires étaient en service le 10 mai. COURSE CONTRE LE TEMPS Dans le même temps, le gouvernement espère remplir son engagement de finaliser les travaux de 30 000 logements d'urgence d'ici à la fin mai et 30 000 supplémentaires d'ici à la mi-août. Les travaux menés permettent d'accélérer la reprise d'une activité économique. Passés les premiers jours, où le quotidien de toutes les régions touchées se caractérisait par des pénuries d'eau ou d'essence, les réseaux d'approvisionnement se sont organisés. Le secteur industriel est également engagé dans une course contre le temps car ses problèmes ont un impact qui ne se limite pas au Japon. Les perturbations de la chaîne de production menacent l'activité de groupes comme Apple ou Boeing. Le Tohoku abrite des entreprises qui fabriquent notamment les écrans tactiles des iPhone et iPad. Deux mois après le drame, l'activité est plus ou moins repartie, et ce en partie grâce à l'envoi de personnels d'entreprises pour aider les sous-traitants, partenaires voire concurrents, à se reconstruire. Le 11 mai, Toyota a pu annoncer que sa production retrouverait des niveaux normaux plus vite que prévu. Mais ces avancées ne sauraient faire oublier le problème nucléaire, qui freine le redémarrage de l'économie et oblige à d'importantes mesures d'économie d'électricité. L'HOSTILITÉ AU NUCLÉAIRE GRANDIT Depuis le 11 mars, plusieurs centrales sont à l'arrêt. A celle de Fukushima, des centaines de techniciens s'efforcent de reprendre le contrôle de quatre des six réacteurs de l'installation, perdu en raison d'une défaillance des circuits de refroidissement. Les progrès sont lents et plus ils durent, plus l'hostilité des Japonais au nucléaire grandit. Elle est accentuée par la litanie des erreurs commises par la compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, propriétaire et opérateur de l'installation, le manque d'informations fiables et claires sur l'étendue des contaminations radioactives, et par la découverte des ramifications du lobby nucléaire japonais, un système de collusions entre les personnalités impliquées dans la filière, universitaires, industriels et hauts fonctionnaires, qui a tout fait pour limiter les critiques et dissimuler les problèmes. Cette fois, le mécontentement est si vif que le premier ministre a choisi de demander la fermeture de la centrale de Hamaoka, au sud de Tokyo, en raison des risques sismiques. Naoto Kan a également mis fin, le 10 mai, au projet de construction de 14 nouveaux réacteurs et a demandé une révision de la politique énergétique du Japon. C'est là peut-être la première étape de la construction du nouveau Japon voulu par M. Kan, qui n'a pas hésité au début de la crise à comparer la situation actuelle à celle du Japon après la seconde guerre mondiale. Philippe Mesmer - Le Monde.fr 11/05/2011
  20. La vie des survivants toujours difficile deux mois après la catastrophe Pour les survivants du séisme et du tsunami du 11 mars, la vie reste difficile deux mois après. La NHK a interviewé 435 personnes vivant dans des centres d'évacuation et ailleurs, dans les préfectures les plus durement touchées d'Iwate, de Miyagi et de Fukushima. Plus de 450 mille personnes s'étaient réfugiées dans des centres d'hébergement immédiatement après la double catastrophe, mais leur nombre est tombé à environ 120 mille. De nombreux évacués ont quitté les centres expliquant qu'ils étaient fatigués de vivre en groupe. Plusieurs installations ont fermé ou ont fusionné. Interrogées sur les problèmes qui les préoccupaient le plus, 38 pour cent des personnes vivant dans les centres d'hébergement ont mentionné l'absence de vie privée. Source : NHK
  21. Commentaire : Impact du séisme du 11 mars sur l'économie de la Thaïlande Près de 8 mille compagnies japonaises et leurs filiales sont implantées en Thaïlande où elles travaillent dans un large éventail de secteurs, notamment la construction automobile et la production d'appareils électriques. Pour le Japon, la Thaïlande est devenue une gigantesque base de production en Asie du Sud-Est. Mais le grand séisme qui a frappé le Nord-Est de l'Archipel le 11 mars a eu impact considérable non seulement sur les entreprises nippones installées en Thaïlande, mais aussi sur les firmes locales. Beaucoup ont dû ajuster leur production. Fin avril, le bureau de Bangkok du Jetro, l'Organisme japonais du commerce extérieur, a réuni 10 compagnies nippones pour évaluer dans quelle mesure elles sont affectées. Pour notre commentaire, Seiya Sukegawa, un économiste spécialisé dans les affaires de l'Asie du Sud-Est au bureau du Jetro, nous parle des résultats de cette rencontre. Seiya Sukegawa : Les entreprises japonaises et leurs filiales thaïlandaises ont été touchées par le manque de pièces, fabriquées dans la région du Nord-Est du Japon. Le secteur automobile, par exemple, connaît des problèmes parce qu'une usine de la préfecture d'Ibaraki a été endommagée. Elle fabriquait des semi-conducteurs indispensables au fonctionnement des moteurs et des circuits d'alimentation en carburant. Dans d'autres secteurs, des problèmes se font jour du fait de la pénurie d'articles comme le caoutchouc synthétique pour les rouleaux d'imprimantes, des conduites de métal faites en matériaux spéciaux et même des rubans adhésifs. Pourtant, jusqu'à présent du moins, on ne constate pas un impact trop frappant sur la production de climatiseurs ou de motos. Ces dernières, en effet, comptent moins de pièces que les automobiles et les achats de composants produits localement sont plus importants. Entre-temps, je pense que les grandes entreprises japonaises établies en Thaïlande se hâtent de répartir les risques, en achetant leurs pièces et matériels auprès de sources multiples. Certains équipementiers recherchent aussi activement de nouveaux clients en s'adressant à des firmes qui, jusqu'ici, étaient monopolisées par leurs concurrents. Certaines compagnies japonaises s'efforcent aussi de répartir les risques en enseignant de nouvelles techniques à leurs employés, plutôt que de faire en sorte qu'ils ne disposent que d'un savoir-faire limité. De cette façon, si la production de voitures est ralentie, par exemple, comme c'est le cas maintenant, les ouvriers habitués à fabriquer des pièces d'automobiles pourraient être redéployés vers les chaînes d'assemblage de motos s'ils ont acquis au préalable les compétences nécessaires. Ce genre de firme s'avèrera plus solide en cas de crise. Jusqu'à présent, je n'ai pas entendu dire que des firmes japonaises avaient licencié du personnel en Thaïlande. Au lieu de licencier, la stratégie consiste à utiliser les stocks existants pour continuer la production au ralenti et éviter ainsi la fermeture temporaire des ateliers. Entre-temps, certaines entreprises voient cette période de crise comme une excellente occasion pour améliorer la formation et les compétences techniques de leur personnel et poser ainsi les fondations de leur croissance future. Elles ont fait le pari d'une formation poussée de leur main d'oeuvre. Radio Japon : Vous venez d'entendre les explications de Seiya Sukegawa, un économiste spécialisé dans les affaires de l'Asie du Sud-Est au bureau du Jetro à Bangkok.
  22. Des acteurs font une vidéo pour les victimes du tsunami L'acteur japonais Ken Watanabe a mis en ligne une vidéo où il encourage les victimes de la catastrophe du 11 mars, aux côtés de stars hollywoodiennes et d'autres personnalités. Parmi les participants figurent Clint Eastwood, Leonardo Di Caprio et le joueur de base-ball Hideki Matsui. Source : NHK 11/05/2011
  23. Réduction de la présence des Forces d'autodéfense dans les régions sinistrées Deux mois après les catastrophes du 11 mars, les Forces japonaises d'autodéfense envisagent de réduire leur présence dans les régions touchées par le séisme et le tsunami. Plus de 100 mille membres des FAD ont pris part aux opérations de secours et de recherche d'éventuels survivants dans le Nord-Est du pays, en utilisant plus de 50 bateaux et quelque 500 aéronefs. Engagées surtout dans le transport et la distribution de vivres, les Forces aériennes et maritimes prévoient de réduire de moitié ce mois-ci leur personnel mobilisé. De leur côté, les Forces terrestres vont rappeler 30 pour cent de leurs effectifs dans le courant de ce mois et concentrer leurs efforts sur la recherche des personnes encore portées disparues et sur l'assistance aux résidents des îles isolées. Les membres des FAD concernés par la crise de la centrale atomique de Fukushima vont désormais porter leur attention sur les activités de décontamination autour de la centrale et sur l'aide aux résidents en cas d'urgence. A noter que, jusqu'ici, les FAD ont retrouvé la dépouille mortelle de 9 300 personnes dans les régions sinistrées. Source : NHK 11/05/2011
  24. Bilan du 11 mars : près de 25 000 morts ou disparus Deux mois après la double catastrophe qui a frappé le Japon le 11 mars dernier, le bilan a été porté à 24 834 morts ou disparus. L'Agence nationale de la police a confirmé le décès de 14 981 personnes. Ce chiffre inclut les victimes des répliques sismiques des 7 et 11 avril Source : NHK 11/05/2011
  25. 2 mois après le séisme, les Japonais du Nord-Est observent une minute de silence Mercredi, 2 mois jour pour jour après le séisme et le tsunami du 11 mars qui ont frappé le Nord-Est du Japon, les habitants de la région ont observé une minute de silence en hommage aux victimes. A Minami-Sanriku, dans la préfecture de Miyagi, des lycéens et des réfugiés se sont recueillis dans un gymnase à 14 heures 46, heure à laquelle s'est produit le tremblement de terre. Une cérémonie avec des bougies s'est déroulée dans la cour d'une école surplombant le littoral frappé par la vague géante qui a dévasté la ville entière. Trente-six fonctionnaires sont décédés ou ont été portés disparus. Ils se trouvaient dans un bâtiment administratif et dans le centre de prévention des désastres adjacent qui ont été emportés par le raz-de-marée. A Kita-Ibaraki, également située dans la préfecture de Miyagi, des pompiers ont observé une minute de silence dans leur quartier général pour leurs confrères disparus dans la catastrophe. Cinq personnes ont été tuées et plus d'un millier de maisons ont été détruites dans cette localité, le 11 mars. Source : NHK 11/O5/2011
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