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Le glissement de terrain vendredi dans le Badakhshan (nord-est de l'Afghanistan) pourrait avoir fait "2.500" morts, a déclaré à l'AFP le gouverneur local, alors qu'un bilan fourni par l'ONU fait état jusqu'à présent de 350 morts. La catastrophe est survenue à la mi-journée dans le district d'Argo de la province du Badakhshan, une région pauvre et montagneuse frontalière du Tadjikistan, de la Chine et du Pakistan. La recherche de survivants après le glissement de terrain survenu vendredi 2 mai 2014 en Afghanistan. Ahmad Zubair/AP/SIPA À la suite des pluies torrentielles qui ont balayé la province ces derniers jours, un glissement de terrain a recouvert des zones habitées, touchant principalement le village d'Aab Bareek où vivent plusieurs centaines de famille, selon les autorités afghanes. "Le nombre de morts a atteint 350", a annoncé la mission de l'ONU en Afghanistan (Unama) dans un courrier électronique à l'AFP, précisant que les services de l'ONU travaillaient avec les autorités locales pour secourir des victimes "encore piégées" dans les décombres. Euronews 2/5/2014 De fait, le bilan humain pourrait encore être plus lourd, alors que "300 familles", soit potentiellement "2.000 personnes", étaient toujours portées disparues plusieurs heures après le glissement de terrain, a indiqué Sayed Abdullah Homayun Dehqan, le directeur de la branche locale de l'Agence afghane de gestion des situations de crise (ANDMA). "Le réseau de communication étant très pauvre dans cette partie de la province", il était en outre difficile de faire remonter des informations précises sur l'étendue de la catastrophe, a souligné Mohammad Baidaar, le vice-gouverneur de la province. DAHBOO77 2/5/2014 Sur place, les équipes de secours s'activaient pour tenter de retrouver des survivants piégées sous les décombres, et la Force internationale de l'Otan en Afghanistan (Isaf) travaillait conjointement avec l'armée afghane sur la question des recherches, selon l'Unama. "Les gens sont en train d'essayer d'enlever des rochers (...) et nous avons envoyé des équipements d'urgence, comme des tentes et des couvertures", a expliqué M. Dehqan, assurant que "700 familles" avaient pu être sauvées.La catastrophe a laissé des milliers de personnes complètement démunies, alors que "de 350 à 400 maisons" ont été détruites, a indiqué le gouvernement provincial. John Sellers 2/5/2014 "Les gens ont besoin de nourriture, de refuges, d'aide médicale. Ils ont tout perdu", a dit à l'AFP une source au sein des services d'urgence. À Washington, le président américain Barack Obama a indiqué que les États-Unis étaient prêts à aider les autorités afghanes. "Nos pensées vont aux habitants en Afghanistan qui sont confrontés à une terrible tragédie", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse commune avec la chancelière allemande Angela Merkel. "Beaucoup de personnes sont portées disparues. Nous nous tenons prêts à aider nos partenaires afghans pour faire face à cette catastrophe", a encore souligné M. Obama. Ce drame survient une semaine après des crues subites qui ont fait plus d'une centaine de morts dans le nord de ce pays déchiré par trois décennies de guerre et qui figure parmi les plus pauvres du monde. Ces crues, auxquelles ne résistent pas les habitations précaires, sont très fréquentes pendant la saison des pluies qui sévit au printemps, dans la partie septentrionale du pays. Sciences et avenir 2/5/20014
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Le Drongo à raquettes imite d'autres oiseaux pour voler leur nourriture
BelleMuezza a posté un sujet dans Oiseaux
Washington (AFP) - Le Drongo à raquettes (Dicrurus paradiseus), un oiseau africain très futé, imite les cris d'alerte de l'approche d'un prédateur de multiples autres espèces pour les faire fuir et voler leur nourriture, selon une étude publiée jeudi aux Etats-Unis. Johnny Wee Flickr / cc by-sa 2.0 Les chercheurs, dont les travaux paraissent dans la revue américaine Science, ont été surpris de constater que le Drongo pouvait tromper d'autres animaux de façon répétée. SmithsonianMBC 27/10/2011 Ils ont observé 64 Drongos pendant 847 heures dans la réserve de Kuruman River, dans le désert de Kalahari en Afrique du Sud, durant lesquelles ils ont effectué 688 tentatives pour s'emparer de la nourriture de leurs voisins, la plupart couronnées de succès. Rajkumar Arumugam 11/12/2013 Quand son propre cri d'alerte n'est plus pris au sérieux par une victime, l'oiseau change alors de répertoire pour imiter le cri d'alarme d'une autre espèce, explique Tom Flowers, un biologiste de l'université du Cap en Afrique du Sud, auteur de cette étude. Il serait ainsi capable d'imiter jusqu'à 51 différentes espèces d'oiseaux et de mammifères, comme la mangouste ou le chacal. Généralement les animaux reconnaissent les cris d'autres espèces signalant un danger. 13seaeagle 23/6/2013 Ce don exceptionnel permet au Drongo, un oiseau noir aux reflets métalliques pesant de 70 à 125 grammes, de dépasser les contraintes vocales qui normalement limitent de telles tromperies dans la nature. Comme il peut recourir à une grande variété de cris d'alerte, les autres animaux ne peuvent pas en mémoriser un en particulier qu'ils pourraient attribuer au Drongo, expliquent les biologistes. Selon ces chercheurs, ces oiseaux dérobent ainsi jusqu'à un quart de la nourriture abandonnée par les animaux qu'ils ont fait fuir. Sciences et avenir 2/5/2014 -
Un apiculteur de la Loire se fait voler 61 ruches
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Abeilles
Les ruches ont été retrouvées chez un ancien stagiaire d'un couple d'apiculteurs, à une centaine de kilomètres d'où elles avaient été dérobées. Les abeilles peuvent parcourir plusieurs kilomètres pour aller butiner. Encore plus fort, des ruches volées en mars à Cergne (Loire) ont été retrouvées à Plouzané (Finistère), mercredi 30 avril, à plusieurs centaines de kilomètres de là. "Les gendarmes nous ont appelés hier après-midi pour dire qu'elles se trouvaient près de Rennes, chez un stagiaire que nous avions reçu en février", a expliqué l'apicultrice Marie-Christine Nicollet, jeudi, confirmant une information de France Bleu Loire. Les alvéoles d'une ruche, en mai 2011 (photo d'illustration). (BURGER / PHANIE / AFP) Marie-Christine et Bernard Nicollet avaient porté plainte à la gendarmerie de Thizy (Rhône) le 14 mars dernier. Le vol de ces ruches, qui accueillent au total 25 000 abeilles, avait eu lieu de nuit entre le 12 et le 14 mars. Le préjudice était estimé à 60 000 euros. "Cela représente dix années de travail pour établir ces colonies qui nous ont été volées", avait alors expliqué Bernard Nicollet. "La médiatisation du vol explique certainement le mail anonyme que nous avons reçu et qui disait que nos ruches se trouvaient chez ce stagiaire. Il a dit aux gendarmes qu'on les lui avait vendus", a précisé l'apicultrice. France Info tv 1/5/2014 -
Une nouvelle espèce pour le moins originale a été découverte aux États-Unis, à même un campus universitaire : un minuscule acarien, adapté à un sol pauvre en matière nutritive et doté d'une poche pour capturer ses proies unicellulaires. Les acariens découverts à l'université d'État de l'Ohio par Samuel Bolton, à deux mètres sous terre en face de son laboratoire, sont une heureuse surprise pour cet étudiant en entomologie. « Il était évident qu'il s'agissait au moins d'une nouvelle espèce, voire d'un nouveau genre », rapporte-t-il. Gros plan de la tête d'un individu femelle d'Osperalycus tenerphagus, dernière espèce découverte de la famille des acariens vermiformes. US Department of Agriculture, Agricultural Research Service, Electron and Confocal Microscopy Unit (Beltsville, Maryland, États-Unis) Critères morphologiques à l'appui : les poils de l'abdomen du mini-acarien ne présentent pas de ramifications et sont nettement moins sophistiqués que ceux d'autres acariens. Et surtout, son corps allongé rappelle celui d'un ver, plutôt que celui d'un arachnide, le groupe auquel il appartient avec les araignées et les scorpions. Cette particularité corporelle lui permet de recourir à ses membres locomoteurs, mais Samuel Bolton ajoute qu’« il peut se contracter et se distendre comme des vers » également. Détaillées en accès libre dans le Journal of Natural History, les trouvailles sur cet acarien atypique ne s'arrêtent pas là. Au microscope électronique à balayage, la vingtaine d'individus congelés possèdent une petite poche à l'avant de la bouche qui serait utile à leur alimentation. Pour le scientifique, « l'animal semble parfaitement adapté pour ramasser quelque chose et le mettre dans son récipient, l'éclater, puis en aspirer le contenu fluide ». Ce n'est pas sans rappeler au chercheur le comportement alimentaire d'autres acariens, capables d'insérer dans une poche une proie, de type bactérie ou champignon unicellulaire, sans la rompre, avant d'en filtrer le contenu. Seul un microscope électronique à balayage permet d'obtenir les détails morphologiques de cette nouvelle espèce d'acariens, Osperalycus tenerphagus, longue d'environ 700 micromètres (0,7 mm). US Department of Agriculture, Agricultural Research Service, Electron and Confocal Microscopy Unit (Beltsville, Maryland, États-Unis) Le comportement alimentaire de ces acariens serait hérité de leurs ancêtres qui vivaient dans un environnement fournissant peu de ressources, hormis des micro-organismes. Un atout qui de nos jours leur permet de vivre, contrairement à d'autres espèces d'acariens, dans une terre pauvre en matière organique mais pourvue de bactéries et de levures. En toute logique, le jeune chercheur a nommé sa découverte Osperalycus tenerphagus, à partir de mots latins signifiant « bouche », « bourse », et « nourriture tendre ». L'acarien mis au jour rejoint les quatre autres espèces d'acariens de la famille des Nematalycidae, appelés « acariens dragons » pour leur aspect longiforme. Futura sciences 30/4/2014
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Importante pollution de l'air en Chine
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Pollutions
La pollution atmosphérique est de plus en plus sévère dans le monde et particulièrement en Chine. Pour aider les automobilistes chinois à mieux respirer, plusieurs constructeurs proposent de purifier l’air à l'intérieur des véhicules. Quand le salon automobile de Pékin a ouvert ses portes au public, la capitale était nimbée d'un smog brunâtre, si familier aux métropoles chinoises. Et l'explosion du trafic routier n'aide guère à la qualité de l'air, déjà mise à mal par les usines et les centrales à charbon. Bien que la filtration d'air dans l'habitacle existe depuis trois décennies, les graves problèmes de pollution en Chine, premier marché automobile mondial, ont encouragé les constructeurs à développer et à améliorer significativement ces équipements. Pour limiter les effets de la pollution sur la santé, plusieurs constructeurs proposent d’installer des purificateurs d’air à l’intérieur des voitures. C’est le cas de PSA Peugeot Citroën. Qwerty242, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0 Volvo, le constructeur suédois racheté par le chinois Geely, se targue d'offrir de l'air propre grâce à ses équipements filtrant particules, pollens et résidus d'ozone. « À l'intérieur d'une Volvo, on respire comme si on était en Scandinavie, et dès qu'on ouvre la portière, on retrouve l'air de Pékin », avait même affirmé Li Shufu, président de Geely. De son côté, le japonais Nissan propose depuis 2010 sur sa gamme premium Infiniti un système de filtration appelé Forest Air. « C'est crucial aux yeux des consommateurs, surtout en ces jours de brouillard polluant », a souligné Fan Zhuang, responsable des ventes de la marque au salon de Pékin. Il met également en avant un autre avantage : « alors que les fumeurs invétérés sont légion en Chine, y compris au volant, Forest Air permettrait de faire disparaître en cinq minutes volutes de fumée et odeurs de cigarette ». Volvo a lancé à l'automne une campagne publicitaire vantant des équipements purificateurs d’air. Christopher Persson, Wikimedia Commons, DP Le constructeur français PSA Peugeot Citroën est lui aussi dans la course. En effet, son modèle C4 Élysée dispose déjà, en option, d'un purificateur d'air. Selon Patrick André, chargé de cette thématique à la direction recherche et développement du groupe, ces véhicules pourront être équipés en série à partir de 2016. « Cela concernera d'abord la gamme premium DS, puis les autres modèles selon leur positionnement et selon ce que mettra en place la concurrence », a-t-il indiqué. Le système de filtration intelligente mis au point par PSA ne se déclenche qu'en zone polluée. « Un ventilateur purifie l'air intérieur grâce à un filtre haut de gamme qui bloque 90 % des particules les plus fines (inférieures à 2,5 micromètres), tandis qu'un charbon actif peut y être adjoint pour capter la pollution gazeuse », a expliqué Patrick André. De leur côté, les équipementiers se montrent tout aussi soucieux de tirer leur épingle du jeu : le français Valeo a ainsi développé en Chine un système remplaçant le filtre de climatisation classique. Le marché chinois pourrait bien faire figure de terre promise. « La qualité de l'air est un enjeu général dans le pays, et les Chinois en sont de plus en plus conscients », a souligné Édouard de Pirey, responsable de Valeo en Chine. « Beaucoup de gens ont déjà des filtres à particules à leur domicile pour protéger leurs enfants, et les applications permettant de consulter la qualité de l'air avec son smartphone y connaissent un franc succès », a-t-il insisté. « Le souci de protéger la santé de sa famille est certainement un critère essentiel quand il s'agit de choisir une voiture », abonde Wang Jiran, un visiteur du salon de Pékin. En effet, au fil des pics de pollution de l’air, les consommateurs chinois se montrent de plus en plus inquiets et exigeants, et de l'avis général, l'industrie ne fait qu'anticiper cette tendance. « Les consommateurs chinois sont obsédés par la sécurité. Vous pouvez doper vos ventes si vous garantissez un air plus propre et des voitures plus sûres », relève Namrita Chow, analyste du cabinet IHS Automotive. Et même s'ils sont développés en priorité pour la Chine, ces systèmes de filtration pourraient bien finir par gagner les marchés européens, préviennent des acteurs du secteur. « La problématique existe également en Europe, comme l'a rappelé l'épisode de pollution en mars en France, observe Patrick André. La fabrication de masse en Chine permettra d'abaisser les coûts de production. » Futura sciences 30/4/2014 -
Des faucons pèlerins ont été équipés de caméras embarquées dans différents pays. Les images qu’ils rapportent confirment qu’ils sont de redoutables chasseurs et dévoilent leur technique de chasse, jusqu’alors inconnue. Les faucons, comme les libellules, se camouflent si bien qu’ils paraissent immobiles pour leurs proies. La preuve en vidéo. Ce faucon est équipé d'une caméra miniature posée sur un petit équipement de cuir, spécialement conçu pour lui. Suzanne Kane, Haverford College Le son de la vidéo le prouve, les faucons sont rapides et la violence de leur chasse saute aux yeux. Ces rapaces sont de redoutables prédateurs, tous sont connus pour leurs extraordinaires piqués. Le faucon pèlerin, par exemple, pique droit sur sa proie avec une vitesse de croisière d’au moins 130 km/h. Il pourrait même, suivant l’altitude, piquer à 400 km/h. Ces caractéristiques de chasse sont bien connues, mais ce qui était ignoré jusqu’à aujourd’hui, c’était leur méthode de poursuite. Comment attaquent-ils les corbeaux, qui font presque leur taille ? Pour résoudre ce mystère, des chercheurs ont équipé huit faucons de caméras embarquées dont voici quelques images impressionnantes. C'est grâce à ces images que l'équipe de Suzanne Kane a pu identifier la méthode de camouflage de mouvement utilisée par le faucon. The Company of Biologists, YouTube 16/1/2014 Décryptage de la vidéo : Au départ, l’équipe de la zoologue Suzanne Kane essayait de comprendre comment réagissent les proies des faucons à une attaque. Mais rapidement, ces scientifiques se sont aperçus qu’en fin de compte, personne ne savait comment les faucons attaquent leurs proies. S’inscrivant dans le phénomène de mode des caméras embarquées, l’équipe états-unienne d’Haverford College, en Pennsylvanie, a équipé huit faucons de caméras miniatures haute résolution. Avec l’aide de fauconniers, des équipements de cuir ont été fabriqués sur mesure afin de positionner la caméra sur les oiseaux, sans les gêner. Au total donc, huit rapaces, dont six pèlerins (Falco peregrinus) et deux hybrides (F. rusticolus et F. cherrug) ont été étudiés au Royaume-Uni, en Belgique, aux Pays-Bas et aux États-Unis (Arizona, Pennsylvanie et Wyoming). À partir des images brutes fournies par les caméras, les chercheurs ont soigneusement étudié la position des faucons dans chaque image, puis ont reconstruit les différentes chasses enregistrées. Ils discutent leurs résultats dans The Journal of Experimental Biology. Avant d’obtenir ces images, l’équipe avait deux théories concernant la chasse des faucons. Comme beaucoup d’oiseaux, ils suivent la même trajectoire que leur proie ou bien ils adoptent une chasse en spirale. Mais d’après les images, aucune ne serait la méthode dominante. Le faucon dispose d’une méthode de chasse parfaitement rodée, la technique dite du camouflage en mouvement. Le principe du camouflage en mouvement expliqué en schéma. La croix représente la proie (target en anglais). Dans la chasse dite classique (classical pursuit, trajectoire en violet), le prédateur suit la proie par l’arrière. La technique de camouflage en mouvement (motion camouflage, trajectoire en vert) consiste à toujours rester du même côté par rapport à la proie, si bien que le vol apparaît stationnaire. Seul indice pour la proie : le rapace est de plus en plus gros. Chiswick Chap, Wikipédia, cc by sa 3.0 Cette méthode consiste à suivre sa proie systématiquement suivant le même angle, de façon à ce que la cible semble immobile dans le champ visuel du faucon. À chaque déplacement de la proie, le faucon réajuste sa position de manière à ce qu’elle reste stationnaire. Pèlerins ou hybrides, tous appliquent cette méthode qui leur permet de prévoir rapidement et efficacement la position de la proie, le corbeau par exemple, et surtout de dissimuler leur approche. « Nous avons vu que les faucons font une série de correctifs pour garder la proie sous le même angle dans le champ de vision de la caméra », commente Suzanne Kane. Le camoufalge de mouvement : un signe d'évolution ? En gardant son angle fixe, le prédateur ne semble pas non plus bouger du point de vue de la proie. Le seul indice qui peut indiquer au corbeau que le faucon le chasse est l’augmentation de taille du prédateur à mesure qu’il avance. La technique de camouflage de mouvement a été pour la première fois décrite pour un animal en 1995. Il semble que certaines mouches aient développé cette technique de vol stationnaire. D’autres recherches ont depuis identifié cette méthode de chasse chez les libellules et les chauves-souris. Ajouter les faucons à cette maigre liste évoque peut-être l’image d’un caractère évolutif. En effet, quel que soit le pays dans lequel le faucon a attaqué, c’est toujours la technique du camouflage de mouvement qui prime. Une telle découverte pourrait être utile pour les robots qu’on envoie dans les airs. Cette méthode de camouflage fait clairement ses preuves, puisque les faucons figurent parmi les plus grands prédateurs des airs. Par ailleurs, connaître leur méthode de chasse permettra peut-être de les éloigner des turbines éoliennes et autres infrastructures humaines qui peuvent les mettre en danger. Futura Sciences 30/4/2014
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Barrages: un rapport défend 3 alternatives à la concurrence
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Actus Hydroélectricité / Barrages
Paris - La ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Ségolène Royal, a annoncé mardi vouloir placer les barrages hydroélectriques français dans le giron de sociétés mixtes à majorité publique, en lieu et place d'un appel d'offres réclamé par Bruxelles sur certaines concessions d'EDF et GDF Suez. C'est pas sorcier 27/3/2013 L'énergie hydraulique est la première énergie renouvelable en France, et 150 concessions arrivent à échéance d'ici 2023, représentant un quart de la production d'hydroélectricité française, a indiqué son ministère dans un communiqué. Dès lors, Ségolène Royal considère que la mise en concurrence pure et simple présente des risques pour l'intérêt général de la gestion de la ressource en eau, de l'équilibre écologique des vallées et des conditions de distribution de l'électricité, a précisé le ministère de l'Ecologie et de l'Energie. France HydroElectricité 9/10/2012 Il faut donc garder un contrôle public. C'est pourquoi Ségolène Royal propose de créer des sociétés d'économie mixte (SEM), à majorité publique, s'inspirant du modèle de la compagnie nationale du Rhône, a-t-il ajouté. Une proposition qu'elle souhaite inclure dans le projet de loi sur la transition énergétique, que le gouvernement veut présenter avant l'été. Un travail de partenariat sera engagé avec les régions et les autres collectivités territoriales, et des discussions sont déjà en cours avec la Caisse des dépôts et consignations (CDC), a précisé le ministère. Deux sources gouvernementales avaient assuré en janvier que cette option des sociétés d'économie mixte, c'est-à-dire au capital partagé entre public et privé, était privilégiée par le gouvernement, mais le dossier a pris du retard. Une décision, maintes fois retardée, doit être prise, a insisté Mme Royal. Si cette solution permettrait à l'Etat de garder la haute main sur des actifs très prisés, Paris compte bien organiser un appel d'offres pour attribuer les parts minoritaires dévolues au secteur privé. Propriétés à 100% de l'Etat (ce qui restera le cas, les appels d'offres ne concernant que l'exploitation), les barrages français sont actuellement concédés, en très grande majorité à EDF (80%) ainsi qu'à GDF Suez (environ 17%). Romandie 29/4/2014 -
Nigeria: la pollution pétrolière exigerait le plus vaste nettoyage au monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Environnement
Londres - La Haute Cour de Londres a entrepris mardi d'examiner une action en justice intentée au Royaume-Uni par 15.000 Nigérians qui réclament des indemnisations au géant pétrolier anglo-néerlandais Shell pour des pollutions causées par deux fuites de pétrole en 2008. Cette audience préliminaire appelée à durer plusieurs jours se tient dans la perspective d'un procès à Londres en mai 2015, selon le cabinet d'avocats londonien Leigh Day représentant les victimes, des habitants de la communauté de Bodo (sud) qui regroupe des villages vivant essentiellement de la pêche. TV2Africa 18/3/2014 : Un important terminal d'exportation de pétrole exploité par Shell Nigeria reste fermé au Nigeria, deux semaines après qu'une fuite d'un pipeline sous-marin ait été découverte. Shell dit enquêter sur la cause de la fuite. Pendant ce temps, les communautés du delta du Niger veulent que Shell paie des milliards de dollars de réparations et nettoie des zones de pêche qu'elles disent avoir été polluées par un déversement de pétrole de 2011. Shell refuse la demande. Heather Murdock rapports. Elle intervient après l'échec de négociations entre ces villageois et le géant pétrolier. Shell a échoué à procéder au moindre nettoyage depuis les faits. De plus le niveau d'indemnisation qu'ils ont proposé est pitoyable, a déclaré à l'AFP l'avocat Martyn Day. Donc nous nous dirigeons vers un procès dans un an, à moins d'arriver à un accord, a-t-il ajouté. Francois Germain 2/3/2014 : Pollution pétrolière au Nigeria : la justice néerlandaise condamne la filiale de Shell. Face à la pollution pétrolière colossale qui dégrade le delta du Niger, dans le sud du Nigeria, la responsabilité de la compagnie Shell avait été établie. En août, alors que le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) prévoyait qu'il faudrait 25 à 30 ans pour dépolluer le delta, dans la plus vaste opération de nettoyage jamais réalisée, Shell reconnaissait en effet son rôle dans deux marées noires survenues en 2008 et 2009, s'engageant à payer des compensations. Selon des sources proches du dossier, Shell avait proposé 7,5 milliards de naira (35 millions d'euros, 46 millions de dollars). Selon Leigh Day, chaque villageois aurait touché environ 275.000 naira (1.300 euros), après soustraction d'une somme forfaitaire devant être versée à la communauté. Les avocats font valoir que les deux fuites ont causé d'importants dommages sur l'environnement, privant fermiers et pêcheurs de leurs moyens de subsistance. Les experts cités par les plaignants estiment que les fuites de 2008 ont déversé l'équivalent de 500.000 à 600.000 barils sur 6.000 hectares. Mais Shell conteste la quantité de pétrole déversé, l'ampleur des dégâts, et estime que la majorité du pétrole répandu provient de tentatives pour pomper illégalement du pétrole sur les oléoducs. Dans un communiqué, le directeur exécutif de la filiale de Shell au Nigeria, Shell Petroleum Development Company of Nigeria (SPDC), Mutiu Sunmonu, a souligné que sa compagnie avait depuis le début accepté (sa) responsabilité pour les deux fuites à Bodo en 2008 et regretté que les villageois aient porté leur action devant la justice britannique. Nous voulons indemniser de façon équitable ceux qui ont été vraiment affectés, aussi rapidement que possible et nettoyer toutes les zones où du pétrole s'est répandu à partir de nos installations, a-t-il assuré . Mais nous pensons que des accusations de plaignants nigérians en conflit avec une compagnie nigériane, sur des problèmes qui se sont produits au Nigeria, devraient être traitées au Nigeria, a-t-il ajouté. Le Nigeria est le huitième plus gros producteur de pétrole au monde, avec une production de 2 millions de barils par jour. Shell, présent au Nigeria depuis 50 ans, est le plus important producteur d'or noir du pays. Romandie 29/4/2014 -
McDonald's permet les aliments pour volaille génétiquement modifiés
BelleMuezza a posté un sujet dans OGM
Depuis début avril, McDonald's autorise à ses fournisseurs l'utilisation d'aliments génétiquement modifiés pour la volaille, selon une enquête du magazine allemand "Der Spiegel". Un porte-parole de la chaÎne de restauration rapide à Munich a confirmé dimanche l'information. Les fournisseurs nationaux et internationaux ont fait savoir qu'à compter du deuxième trimestre 2014 "ils ne pourraient pas garantir suffisamment d'aliments non génétiquement modifiés à des conditions commerciales raisonnables", a indiqué le porte-parole de McDonald's en Allemagne. Un procédé critiqué par l'organisation Greenpeace, selon "Der Spiegel". En dépit de ce relâchement de la règle, McDonald's Suisse n'importera pas de viande de poulet nourris à base d'aliments génétiquement modifiés, a indiqué dimanche une porte-parole à l'ats. Si la filiale helvétique recourt en grande partie à de la volaille étrangère, elle se dit attentive à une production écologique et respectueuse des animaux. "La viande de poulet pour McDonald's Suisse provient d'animaux nourris sans aliments génétiquement modifiés", a assuré la porte-parole. Romandie 27/4/2014 -
Des cadavres de poneys découverts dans un centre équestre de la Creuse
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Maltraitance Animale
La municipalité pourrait, selon moi, avoir quelques responsabilités dans cette tragédie... Puisque le bail avait été annulé faute de paiement, n'était-il pas de son devoir de s'enquérir du sort des animaux ? Et le cas échéant, faire évacuer les poneys dans des centres équestres dignes de ce nom... Par ailleurs, on peut également supposer que ces malheureux poneys avaient des propriétaires ? Bref, il semblerait que certaines précautions auraient pu éviter ce drame ! -
Pourquoi l'Antarctique était-il si chaud durant l'Éocène ?
BelleMuezza a posté un sujet dans ANTARCTIQUE
Alors que l'Antarctique occupait à peu près le même emplacement qu'aujourd'hui, ce continent était bien plus chaud durant l'Éocène, entre 50 et 40 millions d'années avant le présent, avec, dans certaines régions, des températures dignes de la Californie. C'est ce qu'affirment des spécialistes en géosciences qui ont trouvé le moyen de mieux estimer les températures. Pour affiner les modèles climatiques et mieux comprendre la sensibilité du système dynamique que constituent l’océan et l’atmosphère à des variations du taux de CO2, il est intéressant de se pencher sur les archives climatiques de notre planète. Des marqueurs géochimiques permettent d’estimer des températures passées dans les océans mais ces archives doit bien sûr être interprétées avec du recul. Le littoral de l'Antarctique durant le Miocène moyen, il y a environ 16 millions d'années, reconstitué d'après les restes fossilisés de végétaux. L'effet de serre était alors important. Durant l'Éocène, il l'était encore et, de plus, l’Australie et l’Antarctique étant alors encore presque connectés, des eaux tropicales réchauffaient l’océan Austral. Nasa, JPL, Caltech, Philip Bart, LSU Les mouvements de continents dus à la tectonique des plaques ont conduit à des climats très contrastés pour une même région au cours de plusieurs centaines de millions d’années. Il existe des effets plus subtils : la répartition des continents et des montagnes change les courants océaniques et les écoulements de l’atmosphère. C’est donc à priori avec une certaine prudence qu’il faut prendre les résultats publiés dans les Pnas par une équipe de paléontologues, géochimistes et climatologues menée par des membres de l’université Yale. Les chercheurs se sont penchés sur le climat régnant en Antarctique et sur la température de l’océan du pôle Sud pendant l'Éocène, voilà 50 à 40 millions d'années. Le continent blanc occupait globalement sa position actuelle, et la figure de la Terre de l’Éocène ressemblait déjà beaucoup à celle que nous connaissons, même si l’Afrique du Nord et une partie du Pakistan étaient sous les eaux. La composition de l’atmosphère était différente. Plus riche en CO2, l'atmosphère permettait un effet de serre plus important. Il était donc pertinent de chercher à mieux évaluer les températures en Antarctique à cette époque pour en tirer des leçons pour la stabilité de son inlandsis actuel avec le réchauffement climatique en cours. Des manchots filmés à leur insu par le service Google Streetview, quelque part dans les Shetland du Sud, un archipel situé à 120 kilomètres au nord de la péninsule Antarctique. Google L’équipe de spécialistes en géosciences a notamment utilisé une nouvelle méthode basée sur l’évaluation des abondances de certains isotopes de l’oxygène et du carbone dans des échantillons des régions polaires datant de l’Éocène. Les chercheurs ont notamment mesuré les abondances des isotopes d’oxygène 18 et de carbone 13 dans les carbonates formant les coquilles de bivalves fossiles recueillies sur l'île Seymour, une petite île au nord-est de la péninsule Antarctique. Ces abondances reflètent les températures de l’eau dans laquelle ces mollusques se sont développés. Musée canadien de la nature 3/6/2011 Les résultats obtenus sont étonnants. On savait que l’Antarctique avait été plus chaud qu’aujourd’hui, mais certaines régions jouissaient pendant l’Éocène d’un climat comparable à celui au large de la Californie, avec une moyenne annuelle de 14 °C. Des températures de 22 °C, similaires à celles des eaux de la Floride, ont même été mesurées dans le Pacifique sud au large de l’Antarctique, alors qu’elles sont actuellement de 0 °C en moyenne. Futura sciences 25/4/2014 -
Malte: les oiseaux migrateurs protégés en péril à cause de la chasse...
BelleMuezza a posté un sujet dans Oiseaux
La Valette (AFP) - Les militants d'une organisation non gouvernementale (ONG) ont réclamé jeudi la fin d'une exemption aux règles européennes qui permet aux Maltais de chasser au printemps certaines espèces d'oiseaux migrateurs. Selon Alexander Heyd, secrétaire général du Comité contre le massacre des oiseaux (Committee Against Bird Slaughter), on peut chiffrer par "centaines" le nombre d'oiseaux migrateurs "illégalement tués" pendant la saison de chasse même si "un tout petit pourcentage" de ces activités illégales est prouvé. "Nos équipes n'arrivent à surveiller qu'une petite partie de l'île" pendant la saison de la chasse de printemps, a noté M. Heyd. Une vidéo de cette organisation diffusée sur le site de partage de vidéos YouTube montre des chasseurs visant deux faucons crécerelles et deux busards. CABS - Vogelschutz 24/4/2014 Selon le Comité contre le massacre des oiseaux, Malte compte plus de 5.000 chasseurs, soit environ 1% de sa population. En théorie, à Malte, il est possible de chasser uniquement les tourterelles et les cailles, deux espèces dont le nombre diminue pourtant rapidement en Europe. Interrogé par l'AFP, le gouvernement s'est défendu de ne pas faire suffisamment pour sauvegarder ces espèces protégées. Un porte-parole a affirmé que depuis le début de la saison de chasse le 12 avril, des milliers d'oiseaux protégés ont été observés en train de survoler l'archipel maltais, dont une buse féroce, une espèce très rare. En outre, "24 personnes ont été interpellées lors de patrouilles de routine, et des contrôles ponctuels sur certains individus ont lieu régulièrement", a indiqué le porte-parole. CABS - Vogelschutz 3/9/2010 La chasse n'est pas autorisée au printemps dans l'Union européenne mais Malte dispose d'une dérogation à la directive sur la question, malgré une forte opposition des écologistes. Une pétition réclamant un référendum pour interdire la chasse de printemps a obtenu 43.000 signatures, qui sont en cours de vérification par le gouvernement maltais. Pour qu'il soit promulgué, un référendum à Malte doit recueillir au moins 10% du nombre total d'électeurs, soit environ 33.500 personnes. Sciences et avenir 24/4/2014 -
Véronne (France) (AFP) - Entre Diois et Vercors, 130 hectares boisés abritent une réserve de vie sauvage d'un nouveau genre, créée par une association de défense des animaux et de la nature qui promeut des écrins plus protecteurs que les parcs existants. Inaugurée cette semaine par le réalisateur Jacques Perrin, la réserve du Grand Barry, du nom de la crête de calcaire dominant l'endroit, est située sur la commune de Véronne, au coeur d'un massif forestier culminant à 1.100 mètres, délaissé par l'homme et la route, et bordé par un torrent riche en écrevisses. (Photo chêne pubescent de Etrusko25 CC-BY-SA-3.0) La biodiversité y est "exceptionnelle", selon l'Association de protection des animaux sauvages (ASPAS): une vingtaine d'espèces d'orchidées poussent au milieu des chênes pubescents, des buis et des pins sylvestres; trois plantes remarquables des milieux rocailleux chauds y ont été identifiées: la bufonie paniculée, la joubarbe du calcaire et le millepertuis à feuille d'hysope. (Photo [url=http://www.fleurscaussescevennes.fr/bufonie en panicules.html]fleurs causses cévennes[/url]) Bufonie en panicules – Bufonie paniculée (Famille des Caryophyllacées) [/i] Papillons et cigales volètent au-dessus des lézards et serpents; sangliers, cerfs, chevreuils et chamois y croisent renards, blaireaux, fouines, belettes et hermines. Et il n'est pas exclu que lynx et loups du Vercors et du Diois parcourent aussi le Grand Barry, que survolent bécasses, passereaux, aigles, faucons et vautours. (Photo d'une cigale (Cicada orni) d'Althiphika CC-BY-SA-3.0, 2.5,2.0,1.0)) Pour acheter le terrain et préserver un tel écosystème, 140.000 euros ont été nécessaires en septembre 2012, financés aux deux-tiers par trois fondations - Pour une Terre Humaine, Brigitte Bardot et Bourdon. Le reste a été donné par environ 400 adhérents de l'Aspas. L'ambition de l'association est de pallier le manque de contraintes qui caractérise les parcs et réserves existants. "On aurait besoin que l'Etat renforce sa politique d'aires protégées. Manifestement, il ne veut pas le faire, alors on prend nos responsabilités et on agit à travers une initiative citoyenne", explique son président, Pierre Athanaze. Il dénonce principalement des règles qui se sont progressivement adoucies: "on chasse dans l'intégralité des réserves biologiques, dans 70% des réserves naturelles et dans deux parcs nationaux, dont le dernier créé, celui des Calanques", aux portes de Marseille. La réserve du Grand Barry est le premier site en France où la chasse, la pêche, l'exploitation forestière et toute cueillette sont interdites. "On a vraiment besoin d'espaces où l'on va protéger la nature à tous les stades de son évolution, de façon à entretenir tout un cortège de vie, champignons, insectes, etc.", observe Pierre Athanaze. L'Aspas est également propriétaire de 60 hectares près de Châteauneuf-du-Rhône (Drôme), d'une cinquantaine d'autres dans le Massif Central et de 60 hectares de forêts dans les Côtes-d'Armor. Soit au total environ "300 hectares de nature préservée durablement", que l'on peut découvrir seulement à pied, et en tenant son chien en laisse. "Ce sont de belles initiatives, qui existent dans d'autres pays, et c'est bien que la France commence à le faire", souligne Jacques Perrin. Le producteur et réalisateur à l'origine des films "Microcosmos", "Le peuple migrateur" ou encore "Océans" est le parrain de ces réserves. Celle du Barry est le premier site en France à avoir intégré le réseau international "Rewilding Europe", visant à rassembler sur le Vieux Continent, d'ici à 2020, un million d'hectares libérés par l'homme et retournés à la nature. Sciences et avenir 24/4/2014
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En Australie, certaines araignées sont capables de s'attaquer à des serpents arboricoles. C'est un serpent brun arboricole de près de cinquante centimètres qui est pris dans la toile de cette araignée du genre Nephila. La scène a été filmée par Daniel Reardon en Australie, l'arthropode mesure environ 5 cm. Ces espèces d'araignées sont connues pour se nourrir de petits serpents et d'oiseaux. Ces serpents s'attaquent eux mêmes à des proies assez grosses : lézards, oiseaux, petits mammifères. De sorte qu'ils constituent des adversaires redoutables. DanielRReardon 19/2/2012 Sciences et avenir 24/12/2014
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Le bisphénol, les phtalates et autres produits chimiques reconnus toxiques
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollutions
Des chercheurs ont découvert le rôle d'un nouveau récepteur très sensible au bisphénol A et pouvant provoquer des maladies métaboliques comme l'obésité ou le diabète. On croyait jusqu'à présent que les récepteurs des œstrogènes étaient les cibles principales du bisphénol A (BPA), polluant industriel qui agit comme un perturbateur endocrinien. Le rôle d’un autre récepteur, appelé ERRγ, avait également été suggéré par des observations in vitro. AFP 5/10/2012 L'équipe de Vincent Laudet à l'Institut de Génomique Fonctionnelle de Lyon vient de démontrer in vivo l'action du bisphénol A via ce second récepteur ERRγ. Ses travaux, publiés dans The FASEB Journal, devraient permettre de mieux comprendre les effets de cette molécule sur le métabolisme, notamment sur le diabète et l'obésité. Ils apportent un nouvel élément aux discussions sur l'évaluation des risques liés au BPA, un sujet actuellement étudié par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) ou encore l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses). Des données récentes suggèrent que le BPA pourrait agir par des mécanismes indépendants des récepteurs des œstrogènes. Ceci est particulièrement important au moment où les données montrant un effet du BPA sur des organes non liés à la reproduction se multiplient. Cependant, aucune preuve directe in vivo liant un effet du BPA et un récepteur hormonal alternatif n'existait à ce jour. BFMTV 8/10/2012 L’équipe de Vincent Laudet avait déjà montré en 2011, en utilisant le poisson-zèbre comme modèle, que le BPA induisait un développement anormal de la vésicule otique, la structure qui va donner l'oreille interne de l'adulte. En particulier, le BPA induit la formation d'otolithes anormaux, les otolithes étant des petites structures minéralisées qui permettent aux animaux de réguler leur équilibre. Les chercheurs avaient en outre montré que cet effet n'était pas dépendant des récepteurs des œstrogènes et s'étaient donc mis en quête du récepteur par lequel le BPA exerçait cette action in vivo. Cette quête a abouti à l'identification de ERRγ. En combinant des approches pharmacologiques et génétiques, les chercheurs ont démonté que, chez le poisson zèbre, le récepteur nucléaire orphelin ERRγ est le médiateur des malformations induites par le BPA dans les otolithes. En utilisant différents dérivés de bisphénol, ils ont montré que différents composés peuvent induire un effet similaire à celui du BPA et que l'affinité de liaison de ces dérivés à la ERRγ de poisson zèbre corrèle effectivement avec leur capacité à induire des malformations des otolithes. De plus, s'ils suppriment la fonction de ERRγ in vivo, ils suppriment effectivement l'effet de BPA sur les otolithes. Ces résultats indiquent donc que ERRγ est indispensable pour obtenir un effet du BPA sur la vésicule otique. Ces résultats suggèrent que la gamme des effets induits par ce composé est bien plus importante que prévu. En particulier, les effets métaboliques du BPA décrits jusqu'à présent dans le contrôle de la production d'insuline pourraient tout à fait être liés à une activation anormale de ce récepteur et non des récepteurs des œstrogènes. En effet, ERRγ est un régulateur important du métabolisme et a été récemment impliqué dans le contrôle de la sécrétion d'insuline chez la souris. Dans le foie, ERRγ régule l'expression des gènes de la gluconéogenèse. Ce récepteur est également impliqué dans le métabolisme aux niveaux du cœur et des muscles squelettiques. Ainsi, par exemple, ERRγ pourrait être un acteur majeur de l'obésité induite par le BPA chez les nourrissons. Par ailleurs, très récemment, une équipe anglaise a montré un rôle important de ERRγ dans le développement de l'oreille interne chez la souris, de même qu’un lien entre ERRγ et l'audition chez l'homme. Ces travaux, liés aux résultats obtenus par l'équipe de Vincent Laudet chez le poisson zèbre, suggèrent qu'il faudrait examiner le lien possible entre BPA et perte de l'audition. [b]Ces travaux suggèrent qu'il faut donc réévaluer l'impact du BPA sur la santé humaine en élargissant son spectre d'action depuis les effets reproducteurs jusqu'aux effets développementaux et métaboliques.[/b] Comme l'affinité de ERRγ pour le BPA est environ 1000 fois plus forte que celle des récepteurs des œstrogènes, cela devrait également conduire à rediscuter de la dose journalière admissible de ce composé, liés aux nombreux effets détectés à des niveaux d'exposition inférieurs à cette dose. Le BPA fait actuellement l’objet d’une consultation de l’EFSA sur son projet d’avis sur l’évaluation des risques, consultation à laquelle l’Anses a répondu en mars 2014.. AFP 5/10/2012 Sciences et avenir 24/2/2014 -
Nantes : l'aéroport de Notre Dame des Landes fait polémique
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
Vigneux-de-Bretagne (France) (AFP) - Plus d'une centaine d'opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, se sont mobilisés tôt mercredi matin sur le site du projet pour empêcher l'expulsion d'une maison squattée qu'ils redoutaient et qui n'a pas eu lieu, a constaté l'AFP. Le tribunal de Nantes a autorisé mardi l'Etat et AGO (Vinci) concessionnaire du futur aéroport à procéder à l'expulsion de la maison visée, Saint-Jean-du-Tertre, squattée depuis le 14 avril. Mercredi midi, la préfecture de Loire-Atlantique a assuré, dans un entretien à l'AFP, qu'il n'y avait pas d'intervention prévue "à ce stade". n site occupé par des opposants à l'aéroport Notre-Dame-des-Landes, le 27 février 2014 (c) Afp "A ce stade, dans les conditions telles qu'elles sont présentes aujourd'hui, nous ne souhaitons pas une intervention. Il n'y a pas d'intervention à ce stade", a déclaré à l'AFP un responsable de la préfecture. "Sur les routes, on a quelques barrages. On va essayer de discuter, on va s'attacher à ce qu'il n'y ait pas un usage démesuré de la force", a-t-il ajouté, avant de préciser que "le juge (du tribunal correctionnel de Nantes, ndlr) a constaté une occupation illégale". Par ailleurs, ce responsable a précisé que le début des travaux de l'aéroport n'était toujours pas d'actualité. "On se situe toujours dans le cadre annoncé (par l'ex-Premier ministre Jean-Marc Ayrault, puis l'actuelle ministre de l'Ecologie Ségolène Royal, ndlr) du traitement des contentieux avant le début des travaux. Pas de début des travaux avant le traitement des contentieux". Par crainte d'une intervention des forces de l'ordre, cinq barrages faits de blocs de chantiers ou d'engins agricoles ont été dressés par les opposants, dans la nuit de mardi à mercredi, sur toutes les routes et chemins d'accès menant à la bâtisse. A partir de 05H00 du matin, plus d'une centaine de personnes, opposants de tous âges, se sont engagées à pied en file indienne sur un petit chemin boueux, dernier accès à la ferme, éclairés dans la nuit par des lampes frontales. "Ça fait plaisir de voir qu'on est venus aussi nombreux", s'est réjouie Geneviève Coiffard, d'Attac. "Il y a une grosse mobilisation, il faut que ça se maintienne", a souligné le porte-parole de l'Acipa (association d'opposants), Dominique Fresneau, dans la cour de la ferme de Saint-Jean-du-Tertre où a eu lieu un point presse vers 08H00, une fois la crainte d'une intervention écartée. Dans la cour, plus d'une centaine de personnes, sexagénaires de l'Acipa, agriculteurs opposants à l'aéroport du "Copain" et "zadistes" (jeunes opposants à l'aéroport anti-capitalistes habitant sur la zone d'aménagement différée dans des fermes squattées ou des cabanes) ont affirmé leur volonté de maintenir la vigilance plusieurs jours. Jean-François CASTELL 24/12/2012 Prévu pour être achevé en 2017, le projet de transfert d'aéroport n'a pas avancé depuis l'automne 2012, date des dernières grandes interventions des forces de l'ordre sur place. Sciences et avenir 23/4/2014 -
Actus sur les glaciers, fonte des glaces, montée des eaux....
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
Miami Beach (Etats-Unis) (AFP) - Miami, ses plages de rêve et ses milliers de propriétés à un jet de pierre de la mer sont de plus en plus menacées par la montée du niveau de l'océan Atlantique, ont rapporté des élus et des experts mardi. La situation est particulièrement inquiétante à Miami, la métropole du sud de la Floride, en raison du nombre colossal de magasins, hôtels et immeubles d'habitation situés au bord de l'eau. AFP news agency 23/8/2013 - En Floride, le niveau de la mer pourrait s'élever de 60 centimètres d'ici 2060. La Floride est particulièrement vulnérable, en particulier en raison de sa faible altitude Lors d'une audition du Sénat américain exceptionnellement organisée à Miami, le sénateur Bill Nelson a même qualifié le sud de la Floride de "Ground Zero" du changement climatique. Selon l'élu, les trois-quarts des 20 millions d'habitants de la Floride vivent sur la côte. Et la mer se rapproche dangereusement. A en croire l'ONG World Resources Institute, la Floride a perdu 30 cm de côtes depuis 1870. Et d'ici 2060, la mer devrait avoir encore gagné de 23 à 61 cm. Plus inquiétant: la ville de Miami se trouve à seulement 1,22 m d'altitude. "Nous nous trouvons sur un sol constitué de roche sédimentaire calcaire qui est poreuse et imbibée d'eau", a souligné le sénateur Nelson. "Construire des digues ne servirait à rien", car le sous-sol est "comme du gruyère". "Nous devons trouver des solutions innovantes" pour protéger les biens immobiliers situés au bord de l'océan qui, à Miami, ont une valeur totale de 14,7 milliards de dollars, a expliqué M. Nelson, un élu démocrate. Le maire de Miami-Beach, Philip Levine, a quant à lui raconté comment, lors d'inondations, les habitants sont forcés de traverser les rues avec de l'eau jusqu'aux genoux pour rentrer chez eux. Les autorités vont d'ailleurs installer trois pompes avant les grandes marées d'octobre pour mieux évacuer l'eau, a-t-il précisé. Sciences et avenir 22/4/2015 -
Antananarivo (AFP) - Une opération d'urgence est menée depuis mardi pour empêcher le déversement de 10.000 m3 de produits pétrolier en mer d'émeraude, un lagon paradisiaque au nord de Madagascar, très touristique et victime du naufrage d'un cargo, a indiqué l'agence maritime nationale. Des enfants sur une place à Madagascar (c) Afp Le Tromso, un bateau-cargo battant pavillon des Bahamas, s'est échoué jeudi dernier, a précisé à l'AFP Jérôme Sambalis, directeur général de l'agence portuaire maritime et fluviale (APMF) de Madagascar. Et les hydrocarbures transportés menacent le vaste lagon corallien au nord de la baie de Diego Suarez. "Le propriétaire du bateau a fait parvenir par avion spécial depuis l'Afrique du sud du matériel et des équipes spéciales", a précisé M. Sambalis, qui attend aussi le renfort imminent d'un bateau des Seychelles pour éviter coûte-que-coûte une pollution. Il est prévu de pomper les produits pétroliers présents dans la coque du navire échoué et de les transférer dans l'autre bateau. Le Tromso a une double coque dont la partie extérieure présente déjà une brèche d'un mètre. Il s'est échoué suite à une problème de pilotage, selon M. Sambalis. Pendant ce temps, les visites touristiques dans la mer d'émeraude continuent et les habitants ont fêté Pâques sur la plage de Ramena d'où l'on voit l'épave bloquée par le fond. La mer d'Emeraude est une partie de l'océan vert-émeraude, où l'eau est peu profonde et de nombreux tour-opérateurs y proposent des excursions à la journée. De grandes barques à voile triangulaire transportent les touristes vers les îlots de la zone où l'on peut aller se baigner et manger du poisson grillé fraîchement pêché par les guides. Sciences et avenir 22/4/2014
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Actualité concernant les loups en France
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actu loups en France et dans le monde
Nice (AFP) - Un cadavre de loup a été retrouvé dans la commune de Saint-Jeannet (Alpes-Maritimes) et une autopsie va être pratiquée pour déterminer les causes de sa mort, a indiqué mardi la préfecture. "Les résultats de l’autopsie et des radios pratiquées n'ont révélé aucune blessure par arme à feu", précise la préfecture des Alpes-Maritimes dans un communiqué. Un laboratoire vétérinaire de Lyon remettra son analyse dans un mois.Il s'agit du sixième loup du département, décompté d'un quota national des 24 loups pouvant être "prélevés" dans cette population protégée. Un loup dans le parc national du Mercantour, dans les Alpes-Maritimes (c) Afp Les Alpes-Maritimes sont le département français le plus touché par des attaques de troupeaux. Une louve, retrouvée morte début janvier en bordure d'une route du nord-est des Alpes-Maritimes, avait succombé après avoir ingéré un puissant pesticide interdit en France (le carbofuran). Sciences et avenir 22/4/2014 -
Actualités - informations sur les Pesticides
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollutions
Moins célèbre que la bête à bon Dieu, des algues, des insectes ou des champignons se transforment en protecteurs des cultures pour une agriculture peu encline aux produits chimiques. Comment réduire l'usage de produits chimiques - pesticides, herbicides, fongicides - et doper les productions végétales ? En ayant recours à des produits naturels, qui protègent les cultures et dopent leurs défenses naturelles. Une coccinelle dévore des pucerons STEEN DROZD LUND / BIOSPHOTO Le biocontrôle concerne ces solutions, difficiles à mettre au point ou à produire à grande échelle, comme le recours à des insectes, champignons, bactéries ou phéromones. Elles s'utilisent pour soigner une maladie ou repousser un insecte invasif. Ainsi, les coccinelles font un allié remarquable pour se débarrasser des pucerons (l'une d'elles peut en manger jusqu'à 100 par jour). Moins célèbres sont les prouesses du Trichogramme: cet insecte invisible à l’œil nu neutralise les œufs de la pyrale du maïs, dont les larves attaquent les cultures. Des entreprises comme Biotop dans la Drôme produisent ainsi des millions de trichogrammes, à lâcher à la main ou par avion pour protéger les champs de maïs de ce ravageur. À utiliser aussi à la maison, contre les mites !... Le biocontrôle, c'est 70 entreprises en France, en majorité des PME. Avec les biostimulants, il ne s'agit pas là de protéger les cultures mais de stimuler leurs défenses naturelles avec des compléments alimentaires, comme pour les hommes. Par exemple la laminarine extraite de la laminaire, une algue, peut stimuler les défenses des pommiers pour les aider à résister à la tavelure, un champignon qui noircit les feuilles ou les fruits. Ces biostimulants sont également utilisés en élevage pour réduire l'usage des antibiotiques, mais ils restent pour l'instant moins usités que pour les végétaux. Sciences et avenir 22/4/2014 -
Actualités - informations sur les Pesticides
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollutions
Paris (AFP) - Treize ans après les premières plaintes, l'enquête pénale sur la commercialisation par le groupe Bayer du Gaucho et ses conséquences pour les abeilles s'est soldée par un non-lieu, alors que le pesticide fait désormais l'objet de restrictions en Europe, a-t-on appris de sources proches du dossier. L'Union nationale de l'apiculture française (Unaf), partie civile, a fait appel de ce non-lieu, daté du 1er avril et conforme aux réquisitions du parquet de Paris de mars 2012, ont ajouté ces sources. Le dossier sera donc de nouveau examiné par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris. Un apiculteur de Colomiers dans le sud-ouest de la France, le 1er juin 2012 (c) Afp L'information judiciaire, ouverte en 2001, en pleine polémique sur ce pesticide, portait notamment sur des faits éventuels de tromperie, escroquerie et de destruction du bien d'autrui, en l'occurrence le cheptel apicole. Le groupe Bayer n'avait pas été mis en examen mais placé sous le statut de témoin assisté. Dans son ordonnance de non-lieu, consultée par l'AFP, le juge d'instruction relève notamment que "la communauté scientifique n'a pas démontré l'existence d'un lien de causalité entre l'introduction du Gaucho dans les cultures agricoles et l'augmentation de la mortalité des abeilles". Dans ce contexte, "appréhender les troubles du cheptel apicole sous l'angle pénal apparaît d'emblée malaisé", ajoute-t-il, en soulignant les autres facteurs qui interviennent dans la mortalité des abeilles. Ces autres facteurs peuvent être des parasites comme le Varoa, le frelon asiatique ou la perte de diversité des cultures. Les apiculteurs ne contestent pas la multiplicité de ses causes mais soutiennent que les pesticides en sont la principale. En France, l'autorisation du Gaucho a été retirée en 1999 pour le tournesol et en 2004 pour le maïs, en raison des risques pour les abeilles. La substance chimique du Gaucho, l'imidaclopride, fait aussi partie des néonicotinoïdes dont la Commission européenne a suspendu l'usage pendant deux ans au printemps dernier sur certaines cultures. Les plaignants accusaient également Bayer d'avoir caché la toxicité réelle du pesticide lors de l'obtention des premières autorisations de mise sur le marché. Mais pour des experts judiciaires sur lesquels s'appuie le juge, "les éléments objectifs du dossier ne permettent pas de dire que la société Bayer a été à l'origine d'une rétention d'information". Sciences et avenir 22/4/2014 -
Actualités - informations sur les Pesticides
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollutions
Paris (AFP) - Pour la première fois, les fabricants de bio-alternatives aux pesticides vont se réunir mardi à Paris pour tenter de consolider cette filière d'avenir, sous l'impulsion du ministre de l'Agriculture. Stéphane Le Foll, qui a fait de l'agroécologie son grand projet, organise ce "Forum biocontrôle" dans la toute symbolique Cité des sciences et de l'industrie. Avec un seul et même objectif : mettre fin au tout chimique et encourager les agriculteurs à utiliser des techniques agronomiques et des méthodes naturelles pour produire au moins autant avec moins (moins d'eau, moins de pesticides, moins d'énergie...). Un agriculteur diffuse des pesticides dans un champ le 11 juin 2013 à Godewaersvelde dans le Nord de la France (c) Afp Car en plus des impacts sanitaires --en premier lieu sur les utilisateurs-- les pesticides polluent les eaux et menacent la biodiversité. "C'est la première fois qu'on met en scène cette industrie du biocontrôle, qu'on cherche à la rassembler, pour lui fixer des objectifs en terme d'investissements --avec la Bpifrance--, en termes de mise en œuvre de réseau et surtout en termes de mise en œuvre de perspectives par rapport aux différentes approches", explique à l'AFP le ministre, tout récemment reconduit dans ses fonctions. L'Institut de recherche agronomique (Inra) sera justement là pour montrer "des résultats concrets" et dissiper "les doutes" du monde agricole autour de ces solutions. L'objectif du gouvernement est clair: réussir à bâtir "des géants du biocontrôle face aux géants de la chimie" et préserver le savoir-faire français des 70 entreprises qui travaillent sur le sujet, dont une majorité de PME. Car ces sociétés, extrêmement innovantes, font l'objet de nombre de convoitises, notamment des grands groupes d'agrochimie. L'Américain Monsanto s'est d'ailleurs tout récemment lancé dans le secteur, arguant qu'il s'agit d'un marché prospère, en croissance de 15 à 20% par an et qui pèse déjà 1,6 milliard d'euros dans le monde (100 millions en France). Min agriculture 9/12/2013 Fin mars, la société bretonne Goëmar, qui appartenait déjà depuis 2010 à un fonds d'investissements luxembourgeois, a par exemple été rachetée par le Japonais Arysta, qui se présente comme le plus grand groupe agrochimique du monde. Mais pour IBMA France, association qui regroupe tous les acteurs du biocontrôle, il ne faut pas diaboliser ces rapprochements. "L'arrivée de ces grands groupes est un point positif, ça va donner au secteur des moyens d'investir", explique Charles Vaury, son secrétaire général. Le ministre entend bien ces arguments mais reste sur sa ligne de construire "une vraie industrie française du biocontrôle". Pour ce faire, il a déjà pris des dispositions dans la loi d'avenir de l'agriculture, en cours d'examen au Parlement. Après adoption de ce texte, les vendeurs de ces produits naturels n'auront plus besoin d'un agrément (toujours nécessaire pour les produits chimiques) et les professionnels pourront librement en faire la publicité auprès du grand public (alors qu'elle est strictement encadrée pour les produits phytosanitaires). IBMA France lui demande toutefois d'aller plus loin. Pour Charles Vaury, il faut réduire les délais d'étude des produits avant commercialisation par l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), inciter à leur utilisation avec par exemple une TVA réduite, et réserver un budget à la formation des agriculteurs et des prescripteurs. Sur le premier point, Stéphane Le Foll assure que "c'est prévu". S'agissant d'une quelconque incitation fiscale, en revanche, il craint que "dans le contexte (budgétaire tendu, ndlr), ce ne soit pas possible". Sur la formation ensuite, il répond bien sûr, "il faut sensibiliser tout le monde", sans s'engager sur une enveloppe dédiée. Aujourd'hui, le biocontrôle représente seulement 5% du marché de la protection des plantes en France. Mais IBMA espère bien réussir à en conquérir 15% d'ici trois ans. Un objectif qu'elle devrait pouvoir réaliser notamment grâce au plan gouvernemental Ecophyto de réduction de l'utilisation des produits phytosanitaires; et aux collectivités qui ne pourront plus utiliser de pesticides dans les espaces verts et de fleurissement en 2020. ActuEnvironnement 20/8/2013 Sciences et avenir 22/4/2014 -
L'ours de Gobi pourra-t-il être sauvé ?
BelleMuezza a posté un sujet dans Actu Ours : tous les ours sauf l'ours polaire
Il semble qu'un peu moins de 30 ours de Gobi (Ursus arctos gobiensis) survivent actuellement dans l'une des régions les plus rudes de la planète. Considéré comme très rare, l'ours de Gobi (connu en Mongolie comme mazaalai / Мазаалай) est vu comme une sous-espèce de l'ours brun. Mais comment sauver l'ours le plus difficile à observer sur Terre ? Le cinquième plus grand désert de la planète, 1,3 million de km2, 50°C en été et -40°C en hiver et entre 10 et 250 mm de pluies par an. Le désert de Gobi, avec ses températures extrêmes et ses tempêtes de vent permanentes, ne semble pas être le foyer idéal pour les espèces animales. Pourtant, quelques animaux s'y risquent. C'est notamment le cas de l'ours de Gobi, l'un des plus rares et méconnus grands mammifères sur Terre. Cette espèce compte probablement moins de 30 ours vivant dans la nature, et aucun spécimen ne vit en captivité. Douglas Chadwick et Joe Riis, du National Geographic, ont fait leur connaissance, après avoir traversé la moitié du monde. "Le mâle s'est reposé près d'un oasis. Nous l'avons observé deux heures, de la fin de l'après-midi à la nuit tombée. La plupart des ours s'activent à ce moment, mais celui-ci est resté étrangement immobile". "Lorsqu'il a enfin essayé de se lever, chaque pas semblait douloureux. Il a probablement parcouru une grande distance pour atteindre cette eau", détaille Douglas Chadwick. En réalité, ce vieux mâle est mourant. Un ranger découvrira son corps, au même endroit, environ une semaine plus tard. Selon les experts, il serait sorti d'hibernation en mauvaise santé alors que les plantes commençaient tout juste à pousser. Et pour tous ceux qui tentent de sauver l'ours de Gobi, la perte d'un seul individu leur rappelle l'urgence de leur tâche. À cela, il faut rajouter l'expansion économique de la Mongolie alors que de vastes dépôts de minéraux, de métaux précieux et de combustibles fossiles sont découverts dans le désert. Si bien que le gouvernement mongolien a désigné 2013 comme "l'année de protection de l'Ours de Gobi", pour sauver l'espèce. Le gouvernement a, par exemple, refusé l'accès à une région cruciale pour l'ours à des prospecteurs d'or. Carlos Alperin 22/9/2011. L'ours du grand désert de Gobi, en Mongolie, est le seul ours dans le monde qui vit dans un désert et est sur le point de s'éteindre. Le boom minier en Mongolie augmente les activités des êtres humains dans son proche habitat, le réchauffement climatique a conduit à la sécheresse, des étés plus longs et des hivers plus rigoureux, le braconnage et la chasse illégale des ours sont autant de facteurs qui menacent ce rare animal. Après avoir perdu la plupart des ours de Gobi avant 1980, l'URSS décide en 1976 de créer la Great Gobi Strictly Protected Area (GGSPA), déclarée Réserve de Biosphère par l'UNESCO en 1990. Cette zone est désormais le seul refuge de l'ours. En 2005, Harry Reynold, biologiste et expert de l'ours de Gobi, et une équipe de rangers et de biologistes de l'Académie des Sciences de Mongolie ont commencé à capturer les ours de Gobi afin de les équiper de colliers GPS. Pendant les cinq années suivantes, ils ont réussi à marquer et suivre dix mammifères. Les peuples du sud-ouest de la Mongolie ont toujours connu ce mystérieux animal, mais ont souvent mélangé les observations crédibles aux contes d'une créature errant dans le désert. C'est en 1943 qu'un scientifique russe confirme l'existence de l'ours de Gobi. Bien qu'appartenant à l'espèce de l'ours brun, leur fourrure est souvent plutôt bronze avec les zones blanches sur les pattes avant et le cou. Ils sont également plus petits que les grizzlis d'Amérique du Nord et leurs griffes sont courtes et émoussées.[/i] Gentside 20/4/2014 Une étude génétique suggère que la lignée de l'ours de Gobi est ancienne, plus proche que n'importe quelle autre de l'ours brun ancestral, originaire d'Asie. "Peu importe comment ils sont classifiés, les ours de Gobi sont uniques. Ce sont les seuls ours qui vivent uniquement dans le désert". "En s'adaptant et en apprenant, ils ont trouvé un moyen de vivre dans l'un des environnements les plus extrêmes de la planète", précise Harry Reynolds. Récemment, le biologiste s'est associé à des chercheurs mongoliens afin de répondre à quelques questions urgentes sur l'ours de Gobi : combien en reste-il ? Quelles zones sont essentielles à leur survie ? Leur nombre est-il si faible qu'il faut les réunir et les élever en captivité ? La GGSPA est séparée en plusieurs zones. La première, Gobi A, s'étend sur quelques 44.000 km2. Mais d'après Harry Reynolds, "la plupart des mouvements des ours se limitent à trois petites chaînes de l'Altaï, ce qui représente un quart de Gobi A". La raison ? Chacune de ces zones, bien que séparées par 60 à 100 km de désert, accueille plusieurs oasis. Les clés de leur survie résident dans les trous que les ours creusent pour déterrer des racines de rhubarbe sauvage, mais aussi dans les oignons sauvages, le tussack, quelques fleurs sauvages et occasionnellement des gerbilles et hamsters. Plus souvent, leur repas est composé de sauterelles et autres scarabées. Mais, entre 1993 et 2007, une sécheresse alarmante a poussé les autorités à mettre à disposition des ours des réserves de grain. Malgré la fin de la sécheresse, les rangers continuent de fournir cette nourriture supplémentaire aux ours. Bien que souvent décrit comme un terre infertile, le désert de Gobi accueille en réalité une vie sauvage très diversifiée : lynx, loups, renards, gazelles… Protéger l'habitat de l'ours de Gobi a donc de forts effets secondaires. "Les ours sont un peu une espèce parapluie. Vous les sauvez et vous sauvez de larges parties d'habitats qui sont bénéfiques au reste de la vie sauvage", explique le biologiste. En plaçant des morceaux de barbelés sur les arbres, Mike Proctor, expert en ours, a pu récolter pas moins de 900 échantillons de fourrure, pour analyser l'ADN. Appartenant à huit femelles et 14 mâles, il a ainsi estimé la population d'ours de Gobi entre 22 et 31 individus. Avec des zones d'habitat très espacées, les chercheurs ont rapidement craint que celle-ci se soit divisée en sous-groupes qui ne se rencontrent plus, facilitant la consanguinité. Toutefois, les études génétiques, accompagnée de photos, ont permis de déterminer que les ours se déplaçaient toujours d'une zone à l'autre, continuant l'échange génétique. (Photo Pearly Jacob) Depuis 1999, 12 petits auraient atteint la maturité. Ni l'environnement, ni la faible population n'empêchent donc les ours de Gobi de se reproduire. Un point important pour la survie de l'espèce. Les ours pourraient ainsi être capables de se multiplier en captivité. Mais comment les jeunes s'adapteraient-ils à un milieu si rude sans y être né ? Selon les spécialistes, un meilleur financement de la GGSPA permettrait d'améliorer la qualité du grain donné aux ours ainsi que d'augmenter le nombre de patrouilles de rangers pour protéger l'animal. [/i]Le temps est compté pour cet ours en grande partie oublié dans le paysage étrange et inhospitalier du désert. Rapport 2010 de Bear Global Project (Pdf) : ICI. Voir aussi : Vital Ground qui agit directement pour la sauvegarde et la compréhension de ces ours, notamment en les équipant de collier GPS et en apportant de la nourriture complémentaire. A lire également : Mongolie : les ours luttent contre le changement climatique. Fiche détaillée sur l'ours de Gobi : ICI Maxisciences 21/4/2014 -
Une trentaine de tempêtes ont dévasté le littoral cet hiver. Et ce n’est qu’un début. Le recul des aménagements est inéluctable. Le littoral s’effondre ! Lors de cet hiver qui restera dans les annales, pas moins d’une trentaine de tempêtes remarquables — contre aucune en 2013 — ont balayé les côtes, dévorant ses franges maritimes. France, Bretignolles sur mer : les vagues érodent une dune AFP/ Hemis.fr Sur le littoral atlantique, les 230 kilomètres de côtes sableuses entre l’estuaire de la Gironde et les premiers rochers de la côte basque ont battu en retraite de... 20 mètres. « Du jamais vu. D’habitude, les reculs sont très localisés. Là, le retrait est général », s’étonne Cyril Mallet, de l’Observatoire de la côte aquitaine. À l’érosion marine de l’Aquitaine ont fait écho les submersions constatées aussi bien à Biarritz ou Bayonne, sur la côte basque, qu’à Morlaix ou Quimperlé, sur la côte bretonne. Au point que les spécialistes tirent à nouveau la sonnette d’alarme. La mer monte, grignote les littoraux, bien aidée par l’action des hommes. Il y a donc urgence à se préparer... au pire. Le phénomène, naturel à l’origine, n’est pas récent : il dure depuis le dernier maximum glaciaire, il y a 20 000 ans, quand la calotte polaire s’étendait jusqu’aux PaysBas. C'est le quotidien de maires du Pays basque jusqu'au Nord-Pas-de-Calais: l'érosion du littoral sur la côte ouest, qu'elle concerne des plages sableuses ou des falaises de craie, grignote le budget des communes comme le temps des élus. (c) Afp Mais le problème est que ce phénomène lent et régulier est aujourd’hui fortement accéléré par les rejets massifs de gaz à effet de serre (GES). Et les compteurs s’affolent. « Jusqu’à la fin du XIXe siècle, la hausse n’a pas dépassé 0,5 mm par an, explique ainsi Annie Cazeneuve, directrice du Laboratoire d’études en géophysique et océanographie spatiales (Legos). Elle s’est établie en moyenne à 1,7 mm par an au XXe siècle et a atteint 3,2 mm/an sur les deux dernières décennies. » Le rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), paru en septembre 2013, estime qu’à la fin du XXIe siècle, la hausse du niveau des mers sera d’au moins 40 cm et pourrait atteindre... 1 m ! Une plage dévastée à Montalivet (Gironde), le 4 mars 2014. ( MAXPPP) Or, au cours du XXIe siècle, l’élévation du niveau des mers va devenir la cause principale des dommages littoraux et au-delà de 2100, on devrait assister à des submersions permanentes de zones côtières basses », prévient Gonéri Le Cozannet, en charge du programme « Changement climatique et vulnérabilité » au Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) Sur les communes concernées, l’état et les collectivités locales élaborent des programmes d’action et de prévention des inondations (PAPI) renforcés par des plans de protection des risques littoraux (PPLR). « Pour les établir, nous allons bénéficier d’outils de modélisation qui vont nous permettre de définir les zones qui seront affectées par le recul des côtes ou des submersions dans les prochaines décennies », souligne Cyril Mallet, de l’Observatoire de la côte aquitaine. Sur ces zones, toute nouvelle construction sera interdite et les villes ne pourront plus s’étendre. De plus, les PAPI et PPLR en cours de discussion ne laissent la place à aucun doute. Au cours de ce siècle, des maisons seront détruites, des usines déménagées vers l’intérieur des terres et des stations touristiques entières devront-être déplacées. Sciences et avenir 21/4/2014
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Le Japon chasse à la baleine, CBI, Sea Shepherd, CIJ ...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les baleines
Le pays doit revoir ses pratiques en Antarctique, sous la pression de la Cour internationale de justice, mais entend poursuivre dès le 26 avril la chasse "scientifique" à la baleine dans l'océan Pacifique. Le gouvernement japonais a indiqué vendredi 18 avril 2014 qu'il allait revoir son plan de chasse à la baleine dans l'Antarctique en tenant compte du verdict de la Cour internationale de justice (CIJ), dans le but de lui donner une tournure plus scientifique compatible avec les règles mondiales. "Nous allons faire des études en collaboration avec les ministères concernés pour soumettre un nouveau programme de recherche cet automne à la Commission baleinière internationale (CBI)", a expliqué le ministre de la Pêche, Yoshimasa Hayashi". La Cour internationale de justice (CIJ) a ordonné au Japon d'arrêter la chasse à la baleine dans l'océan Antarctique. (c) sipa Le ministre japonais affirme vouloir tenir compte des critères de la CIJ, la plus haute instance judiciaire de l'ONU selon laquelle le Japon déguisait auparavant une activité commerciale en programme de recherche scientifique. Le ministre a dans le même temps réaffirmé que le Japon allait arrêter le plan Jarpa II (seconde phase des recherches dans l'Antarctique), conformément aux décisions de la justice, avant d'en élaborer un autre. "Le verdict a confirmé que la Convention internationale pour la réglementation de la chasse à la baleine est en partie destinée à l'utilisation durable des ressources baleinières", a rappelé le ministre. euronews (en français) 1/4/2014 "Suite à cela, notre pays maintiendra fermement sa politique de base de chasse à la baleine pour la recherche, sur la base du droit international et des bases scientifiques, afin de collecter des données scientifiques nécessaires à la réglementation des ressources baleinières, dans le but d'une reprise de la chasse commerciale", a clairement expliqué M. Hayashi. Cela signifie que le Japon va cesser la chasse contestée telle qu'il la pratiquait jusqu'à présent en Antarctique, et présenter un autre dossier pour l'Antarctique comportant vraisemblablement davantage d'éléments scientifiques afin de bénéficier de l'exception accordée par la CBI pour les prises de baleines à des fins de recherches. afp 31/3/2014 La prochaine expédition dans l'Antarctique qui devait débuter l'hiver prochain sera annulée, comme l'a précisé l'Agence japonaise des pêches, mais le gouvernement avait toutefois indiqué en début de semaine qu'il n'avait pas encore pris de décision quant à une éventuelle campagne en Antarctique en 2015-2016. Le Japon entend en revanche dans tous les cas poursuivre la chasse "scientifique" à la baleine ailleurs, en l'occurrence dans l'océan Pacifique. Le départ des navires baleiniers est prévu le 26 avril. Un communiqué publié par l'Agence des pêche précise que les objectifs seront ramenés à 100 petits rorquals dans les eaux côtières, contre 120 l'an dernier, et 110 autres baleines au large, contre 160. Aucun petit rorqual ne sera pris en profondeur. Dans le cas des campagnes dans l'Antarctique, la CIJ a donné récemment raison à l'Australie qui a porté l'affaire devant la cour, arguant que le Japon détournait à des fins commerciales un moratoire datant de 1986 et n'autorisant la chasse à la baleine que pour des recherches scientifiques. Pourtant malgré ces promesses et la "victoire" devant la justice internationale, l'Australie et la Nouvelle-Zélande avaient rapidement dit craindre que Tokyo ne tente de contourner l'interdiction de la CIJ, après avoir déjà détourné pendant des années le moratoire édicté par Commission baleinière internationale. L'organisation écologiste Sea Shepherd avait quant à elle prévenu que le gouvernement japonais ne se plierait pas aussi facilement à une interdiction. Selon cette organisation qui a souvent croisé le fer en mer avec les navires baleiniers nippons, l'Institut japonais de recherche sur les cétacés (ICR) a fait part à des tribunaux aux États-Unis de son intention de revenir chasser la baleine dans l'océan Austral au cours de l'hiver 2015-2016 avec un nouveau programme de recherche. L'institut concerné avait refusé lundi de commenter cette affirmation, et c'est M. Hayashi qui a indirectement répondu à Sea Shepherd. "En ce qui concerne les actes illicites de violence commis par des organisations antichasse à la baleine, nous allons étudier les contre-mesures en ligne avec un nouveau programme afin de garantir la sécurité de la flotte, des chercheurs et les membres d'équipage", a-t-il averti. Sciences et avenir 21/4/2014