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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Le sexisme sévit quotidiennement dans les laboratoires dédiés à la recherche biomédicale. Les recherches sont presque toujours menées sur des souris et rats mâles. Une situation qui ne devrait plus durer. À compter d’octobre prochain, les chercheurs souhaitant recevoir des crédits des Instituts américains de la santé (National Institutes of Health, NIH) devront intégrer une donnée nouvelle dans leur protocole : le sexe féminin ! Ainsi en ont décidé Francis Collins, directeur des NIH et Janine Clayton, directrice du NIH Office of Research on Women’s Health (département en charge des études sur la santé de la femme). Comme les mâles, les souris femelles obtiennent donc le triste privilège d'être examinées, testées, manipulées, et le plus souvent sacrifiées, pour faire avancer la recherche biomédicale. Joel Page/AP/SIPA Les animaux femelles auront enfin les mêmes droits que leurs congénères mâles, en l'occurrence celui d'être examinées, testées, manipulées, et le plus souvent sacrifiées, pour faire avancer la recherche biomédicale. La parité entre animaux dans les labos, en quelque sorte. Ils l’annoncent dans une tribune publiée le 14 mai dans la revue Nature (en anglais). Ils le disent sans ambage : "notre objectif est de transformer la façon dont on fait de la science". Pourquoi ? : Parce que des cellules provenant quasi-exclusivement d’animaux de sexe masculin, peuvent biaiser les résultats, indiquent Francis Collins et Janine Clayton. Cela contribue aussi à ignorer l’existence de possibles différences tenant au fait que le sexe peut avoir une influence sur ce que l’on observe, mesure ou évalue. Surtout lorsqu’il s’agit de tester, dans le cadre d’essais précliniques, l’efficacité et la tolérance de molécules qui peuvent par la suite acquérir le statut de candidats-médicaments. CLIQUEZ ICI pour plus d'informations. Sciences et avenir 20/5/2014
  2. En tournée européenne, l'infatigable Jane Goodall a rencontré ses fans français dans un jardin parisien, à l'abri des regards. Futura-Sciences était là, pour interroger la primatologue devenue messagère de la paix des Nations unies et ardente activiste de la protection de l'environnement. Alors qu’elle vient de fêter ses 80 ans, elle voyage 300 jours par an pour la défense des chimpanzés en particulier et de l’environnement en général. Jane Goodall a fêté en avril son 80e anniversaire. Après l'Espagne et la Belgique, elle est passée par la France pour faire vivre son institut. Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences On ne présente plus Jane Goodall, cette jeune dame qui, dans les années 1960, a réalisé les premières études du comportement des chimpanzés chez eux, dans la jungle. En Tanzanie, dans ce qui est aujourd’hui le parc national de Gombe, la jeune primatologue britannique, seule puis en compagnie du photographe Hugo van Lawick, observe durant des mois une communauté et finit par se faire accepter par les chimpanzés. Elle peut ainsi étudier scrupuleusement la complexité des relations sociales entre individus, riches d’amitiés, de confrontations, de jeux d’alliances et de stratégie, mais aussi d’embrassades et de chatouilles. Elle met en évidence les fortes différences de personnalités. Les lecteurs de son premier livre, Les chimpanzés et moi, découvriront Flo, la femelle de haut rang, prisée des mâles et très bonne mère (mais qui aura du mal avec Flint, son dernier, un peu simplet) et Mike, le jeune ambitieux qui détrône le chef Goliath en lui faisant peur avec des bidons. Et puis vinrent les outils. Un jour, celui qu’elle a surnommé David Greybeard (ce qui donnerait David Barbegrise en français) coupe devant elle un long brin d’herbe et s’en sert comme attrape-termite. Plus tard, devant la caméra d’Hugo van Lawick, d’autres effeuillent des tiges pour le même usage. La nouvelle fait le tour du monde : l’Homme n’est pas le seul à fabriquer des outils. Jane Goodall, le 18 mai 2014, fait une pause à Paris, dans le jardin du Ruisseau, où l'on fleurit une partie de l'ancienne ligne de train dite de la Petite Ceinture. La Britannique vient y rencontrer des membres français de son institut. Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences Depuis, les observations de ce genre se sont multipliées et on ne s’étonne plus de voir un orang-outan utiliser un bâton pour mesurer la profondeur d’un cours d’eau pendant qu’il le traverse ou construire savamment son couchage pour la nuit. Il faut désormais voir des corvidés piquer des larves d’insectes avec des brindilles soigneusement conservées pour être surpris. Notre vision des animaux a définitivement changé ! Pourtant, les chimpanzés, malgré leur sensibilité manifeste, sont en voie d’extinction. Ils ne seraient plus aujourd’hui que 250.000 environ, alors qu’il y en avait au moins un million dans les années 1960.[/i] « En fait, on ne connaît pas vraiment l’effectif de l’époque », explique Jane Goodall lors de l’entretien qu’elle nous a accordés. « Il y en avait entre un et deux millions. C’était sans doute plus près de deux… » La première cause de leur disparition est la destruction de la forêt, comme bien d’autres espèces, notamment de grands singes. Mister H, une peluche fétiche offerte à Jane Goodall par Gary Haun, un magicien... aveugle. Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences La primatologue s’est depuis longtemps transformée en défenseur de la nature, en fondant l’institut Jane Goodall et en arpentant la planète, inlassablement. Son programme Roots and Shoots (littéralement Racines et pousses) est destiné aux jeunes pour les aider à prendre des initiatives. « Mais il y a aussi des retraités ! » corrige-t-elle. Jane Goodall, optimiste inoxydable, ne vit que dans l’action. « Les chimpanzés peuvent-ils être sauvés ? » lui demandons-nous. La réponse est « Oui ! Il faut fournir une alternative à la déforestation pour les populations locales. Et pour cela, il faut donner de la valeur aux arbres. L’une des voies est le programme REDD des Nations-Unies. REDD signifie Reducing Emissions from Deforestation and forest Degradation. Ce sont des choses qui marchent… » Pour elle, « les Hommes et les chimpanzés ont besoin des arbres. Les chimpanzés un peu plus que nous ». Si les actions de son institut se tournent vers l’environnement, la Britannique n’oublie pas ses protégés. Au Congo notamment, le sanctuaire de Tchimpounga, financé par l'institut Jane Goodall, recueille des chimpanzés orphelins, quand les adultes ont été tués ou capturés, puis les relâche sur l'île de Tchindzoulou. La vidéo montrant Wounda, une femelle enlaçant longuement Jane Goodall à l’endroit où elle recouvrait la liberté, a fait le tour du Web. « On ne sait pas ce qui s’est passé, témoigne-t-elle. Tout le monde pleurait… » Dans sa tournée européenne, Jane Goodall fait un passage à Paris puis à Aix-en-Provence. Elle en profite pour écrire à Alexandre de Juniac, PDG d’Air France, « seule compagnie aérienne majeure qui accepte de transporter des singes destinés à des expérimentations en laboratoire. » Selon le document, des témoignages montrent que de jeunes singes ont été capturés, installés dans des cages minuscules et maintenus complètement isolés. Un combat de plus pour la jeune dame de 80 ans. Futura Sciences 19/5/2014
  3. Au début du mois de mai, des pêcheurs américains de Venice, en Floride, ont attrapé un requin-marteau, qui était presque échoué sur la côte. Des pêcheurs ont fait naître 20 bébés requins en Floride. Capture d'écran / LePoint.fr / DR Le poisson, qui est vivipare, s'apprêtait à mettre bas. Les marins ont alors décidé d'aider les 20 bébés requins à sortir du ventre de leur mère, avant de les remettre à l'eau un à un. AssociatedPress 12/5/2014 La mère, qui avait été gravement blessée probablement par la morsure d'un autre requin, n'a en revanche pas survécu.... Le Point 14/5/2014
  4. Le conglomérat industriel japonais Toshiba, connu pour ses appareils électroniques ou ses réacteurs nucléaires, a annoncé jeudi une nouvelle activité : la vente de légumes fabriqués en usine. Laitue cultivée, variété Batavia) Rasbak CC BY-SA 3.0 "Nous allons donner une nouvelle dimension à notre division de soins sanitaires", a expliqué Toshiba dans un communiqué. Le groupe s'apprête en effet à produire des légumes sans pesticides ni autres substances chimiques dans une usine totalement close et aseptisée, mais régie par un phénoménal appareillage électronique. Toshiba, qui est aussi un spécialiste des équipements médicaux et gère son propre hôpital à Tokyo, veut, dit-il, contribuer à maintenir les hommes en bonne santé. Cela passe, selon lui, par l'absorption d'une nourriture saine, laquelle peut être fabriquée en usine sous certaines conditions technologiques. C'est ainsi que Toshiba est en train d'équiper une usine inutilisée dans la banlieue de Tokyo pour la doter "d'éclairages fluorescents spéciaux optimisés pour la croissance des végétaux, d'un air conditionné qui maintient toujours la même température et un degré d'humidité constant, d'un dispositif de surveillance de l'état physique des plantes et d'équipements de stérilisation pour l'emballage des produits". La délicate gestion de l'ensemble reposera sur des moyens similaires à ceux employés dans les usines de semi-conducteurs, une autre spécialité de l'éclectique groupe centenaire. "En minimisant l'entrée en contact de particules avec les produits, il est possible d'en augmenter considérablement la conservation en bon état", rappelle Toshiba. Sur une surface de près de 2 000 mètres carrés, le groupe va produire l'équivalent de 3 millions de salades par an et approvisionner en laitues, épinards et autres légumes des supermarchés, supérettes et restaurants. Toshiba prévoit aussi de cultiver en fonction de la demande des légumes ayant des particularités précises, comme une plus forte teneur en vitamine C. Il dit étudier en outre la construction d'une grande usine de légumes hors du Japon ainsi que la vente d'équipements dédiés à ce type d'installations. Toshiba n'est pas le premier groupe d'électronique du Japon à s'intéresser aux "usines à légumes". Ses compatriotes Panasonic et Fujitsu ont aussi des "exploitations agricoles" de ce type, mises en exploitation récemment dans la préfecture de Fukushima où une partie de la population préfère des légumes cultivés en lieu clos de crainte que ceux des champs ne soient radioactifs. Le Point 15/5/2014
  5. Les adversaires de l'ours qui ne veulent pas entendre parler de nouvelles réintroductions dans les Pyrénées françaises risquent d'être pris à revers par un lâcher côté espagnol, a-t-on appris vendredi de sources concordantes. Les autorités (Generalitat) de Catalogne ont en effet monté un projet destiné à renforcer la population d'ours dans les Pyrénées. Parmi différentes actions, le projet prévoit le lâcher d'un ours mâle. Le plantigrade, venu de Slovénie, pourrait être lâché au printemps 2015, dit une source proche du dossier à la Generalitat. Le projet Piroslife, chiffré à 2,4 millions d'euros, est soutenu par la Commission européenne, qui a accepté le 30 avril d'y contribuer à hauteur de 1,8 million. Il y aurait au moins 25 ours côté français. Illustration - PHOTOPQR/LE MIDI LIBRE Les autorités catalanes pourraient ainsi mettre à exécution ce que le gouvernement français maintient en suspens depuis des années, devant la farouche opposition d'une partie de la population pyrénéenne française à la présence de l'ours et à tout nouveau lâcher. Pour les pro et les anti-ours, que l'ours soit lâché côté espagnol plutôt que français ne devrait pas faire de différence : "L'ours ne connaît pas les frontières", disent les connaisseurs du dossier, et il ne se priverait pas de passer côté français si bon lui semblait, surtout s'il est lâché, comme cela est plausible, dans le Val d'Aran, la vallée où la Garonne prend sa source et qui est tournée vers la France. Les chances qu'il se déplace seraient d'autant plus grandes qu'il s'agirait d'un mâle et qu'il irait chercher les femelles là où elles se trouvent, dit un spécialiste. Les ours ne subsistent plus en France que dans les Pyrénées, où ils menaçaient de totalement disparaître dans les années 1990. La population n'a été sauvée que grâce à des lâchers d'ours slovènes. Ils étaient 25 individus au minimum en 2013 côtés français et espagnol. Les derniers lâchers en date, ceux de cinq ours en 2005 et 2006, ont mobilisé des milliers d'opposants en France. En 2011, le gouvernement français sous la présidence Sarkozy avait cédé à l'hostilité des éleveurs français et provoqué la consternation des pro-ours en revenant sur l'engagement de lâcher une ourse dans les Pyrénées-Atlantiques. L'État français doit élaborer en 2014 un nouveau plan ours dans lequel sera guettée la question des lâchers. Pour les anti-ours, à commencer par les éleveurs, les plantigrades sont déjà trop nombreux. Ils dénoncent les dégâts causés aux troupeaux et une volonté de voir les Pyrénées retourner à l'état sauvage, toutes choses incompatibles avec leur idée de l'économie de la montagne. De nouveaux lâchers sont indispensables à la viabilité de l'espèce, disent les pro-ours. Les Espagnols peuvent-ils lâcher un ours et ignorer les protestations françaises ? Deux sources proches du dossier soulignent que Français et Espagnols coopèrent étroitement au suivi de l'animal. Mais, demandent-elles, les Français ont-ils demandé leur avis aux Espagnols lors des derniers lâchers ? Un lâcher soulèverait beaucoup moins de controverse côté espagnol, dit un connaisseur du dossier : la présence humaine est beaucoup moins forte sur le versant espagnol, et le pastoralisme moins développé. Par ailleurs, "le pays n'a pas perdu l'idée du contact avec l'ours" puisque l'animal est aussi présent dans les monts Cantabriques (nord), plus fortement que dans les Pyrénées, dit-il. Lâcher un mâle, "ce n'est pas ça qui va sauver l'ours", dit Alain Reynes, un chef de file du mouvement pro-ours, "mais ça a du sens" : l'idée est celle de la diversité génétique. Le rôle de géniteur reste essentiellement dévolu au seul Pyros, le mâle dominant mais vieillissant (25 ans), père ou grand-père de presque tous les oursons nés dans les Pyrénées. Le Point 16/5/2014
  6. Une chasse insolite s’est imposée à deux mérous patates. Tandis qu’ils pensaient déguster un calmar de belle taille, leur repas s’est révélé être un robot espion. Le Spy Squid, comme huit autres congénères, est conçu pour nager aux côtés des dauphins et découvrir leur quotidien. Aujourd’hui, L’extrême en vidéo revient sur ce réseau d’espionnage marin qui a ramené des images inédites, comme l'apprentissage de la vie par un bébé dauphin... ou l'usage d'un narcotique. Ce superbe mérou patate s'apprête à attaquer un calmar très particulier, véritable espion des mers. Capture d'écran, JohnDownerProd, YouTube En général, ils s’attaquent aux crabes, aux raies ou bien aux langoustes. Mais cette fois, deux mérous patates ont choisi de chasser un calmar. Jusque-là, rien de bien étonnant. Après tout, ce céphalopode est fait d'une chair plutôt tendre. Cependant, à leur grande surprise, ces géants des récifs tropicaux se sont attaqués à un calmar impropre à la consommation. Doté de mini caméras HD dans les yeux, l’animal n’était qu’un robot sous-marin espionnant la vie marine pour le plaisir de l’œil humain. Cette attaque lui sera fatale. Le calmar filme ses derniers instants, capturant ainsi une chasse excellemment rodée du mérou patate. Ce superbe mérou patate déguste un robot aux faux airs de calmar. JohnDownerProd, YouTube Le mérou patate est un géant, il atteint facilement les 2,5 m de long, et pèse plus de 100 kg. Si c’est un chasseur offensif, il est plutôt connu pour son caractère tranquille voire amical. Classé sur la liste rouge de l’UICN, il est régulièrement retrouvé dans les filets de pêche ou s’emmêle dans les lignes de pêche laissées à l’abandon. On le sait friand de crabes mais, d’après cette vidéo, il semble que le calmar ne lui déplaise pas non plus. Il est difficile de savoir si le poisson a réellement associé le robot aux calmars qu’il a pu rencontrer dans sa vie mais en tout cas, à deux, ils l’ont chassé selon leur méthode d’attaque usuelle. Il faut dire que le calmar robot a tout de son modèle vivant. Les tentacules et les nageoires triangulaires sont articulés, imitant la nage particulière de ce mollusque. Le calmar n'utilise ses petites nageoires que pour des déplacements lents. Pour aller vite, il se propulse par réaction. L’eau pénètre dans le manteau de l’animal et en est brusquement chassée par le siphon. Pour imiter ce déplacement saccadé, le robot a été équipé d’un moteur à air comprimé qui le fait avancer par à-coups. Son mouvement aura peut-être trompé les deux mérous patates. Quoi qu'il en soit, le calmar, nommé Spy Squid, a filmé ses derniers instants, à l’aide de deux caméras HD dissimulées dans les yeux. Ce rassemblement de dauphins a pu être filmé grâce à l'un des neuf robots marins construits par l'équipe du Britanique John Downer. Capture d'écran, JohnDownerProd, YouTube Spy Squid est l’une des neuf créatures marines conçues par l’équipe du réalisateur britannique John Downer. L’objectif était d’infiltrer l’intimité de groupes de dauphins dans divers endroits du monde. Des robots de tortue, de nautile, de dauphin, de thon, de bénitier, de bébé dauphin, de raie et de poisson-ballon ont ainsi été créés et mis à l’eau pour s’immiscer dans le monde des dauphins. Les imitations d’animaux marins n’avaient par pour objectif de tromper les cétacés, trop malins pour se laisser berner, mais plutôt d’éveiller leur curiosité. Ils laisseraient alors peut-être ces engins les observer. Durant plus d’un an, ces créatures robotisées ont sillonné les océans et capturé quelque 900 heures de superbes images du monde aquatique et des scènes de vie de dauphins encore jamais décrites. Si le Spy Squid est le seul des neuf robots à avoir été attaqué, il a néanmoins rapporté de superbes images de groupes de dauphins. John Downer raconte qu’au Mozambique, un groupe de grands dauphins mâles s’est amusé à surfer dans les vagues avec le calmar robot. Tous ces espions, réunis, ont en outre suivi l’histoire d’un grand dauphin nouveau-né. C’est la première fois que des images montrent de façon continue comment grandit un jeune au sein d’un groupe de cétacés. On découvre par exemple sa première rencontre avec des raies, sa façon d’observer ses congénères chasser les carangues ou encore son apprentissage de l’utilisation du sonar. Plus surprenant encore, le thon robotisé, Spy Thuna, a été témoin d’un comportement inattendu chez les grands dauphins. Ils jouent avec les poissons-ballons pour se droguer. Ce petit poisson sécrète une neurotoxine qui, mortelle à haute dose, aurait un effet narcotique quand elle est ingérée en petite quantité. Les cétacés mâchent le poisson-ballon tour à tour et se mettent à agir de façon particulière. Ils traînent leur bec en surface et paraissent fascinés de leur propre reflet ! Ces dauphins sont drogués ! Ils profitent de l'effet narcotique des secrétions produites par le poisson-ballon. JohnDownerProd, YouTube Au Costa Rica, ce même thon a été témoin de la réunion de deux grands groupes de dauphins à bec long. Se déplaçant à plus de 20 km/h, ce robot a pu les suivre et donc filmer ce moment où des centaines de cétacés se regroupent, chassant les poissons-lanternes, occupés à esquiver les raies gigantesques. Ces 900 heures de films ont nécessité la mobilisation de plongeurs, qui ont passé plus de 3.000 heures à plonger avec les robots pour les diriger et assurer leur maintenance. Ce monumental travail en pleine nature a fait l’objet d’un documentaire en deux volets, financé par la BBC. Diffusé en ce début d’année au Royaume-Uni, Dolphins – Spy in the Pod fait déjà beaucoup parler de lui, alors à quand sa diffusion en France ? Futura Sciences 14/5/2014
  7. Si le Groenland et une partie du Canada se sont nettement réchauffés ces dernières années, c'est en partie à cause d'une élévation de température... dans l'océan Pacifique. Le réchauffement global de la planète n'y a contribué que pour moitié. C'est la conclusion d'une équipe qui a étudié les aspects régionaux des variations du climat. Depuis plusieurs années, les scientifiques notent des fontes exceptionnelles de l’inlandsis groenlandais. Les indices en sont le maintien d’eau liquide en surface et la vitesse d’écoulement de certains glaciers, mais aussi les températures. Le changement climatique global en est-il la cause, ou bien faut-il incriminer des variations régionales ? La zone s’est réchauffée bien plus vite que la planète. Le Groenland et la partie est du Canada ont en effet connu une hausse de 1 °C par décennie depuis les années 1980. Le glacier Helleim, photographié par Shfaqat Abbas Khan, de l'institut national de l’espace du Danemark, descend, comme d'autres, de l'inlandsis vers la mer, transportant son eau douce. Shfaqat Abbas Khan La question est difficile à trancher, car les relations entre changement planétaire et variations locales sont très mal connues. En 2013, une équipe faisait de ces phénomènes variables les responsables de l’accélération de la fonte des glaciers groenlandais en 2012. Le forçage principal causant l’apparition de glace de surface au Groenland, expliquaient les chercheurs, est « lié à des changements durant l'été de l’oscillation nord-atlantique (NAO), de l’indice de blocage du Groenland [le GBI, qui caractérise le système de hautes pressions centrées sur le Groenland, NDLR] et le courant-jet polaire qui a favorisé l’advection d'air chaud le long de la côte ouest ». Le front du glacier groenlandais Jakobshavn Isbræ. En 2012, il a reculé de 1 km et autant en 2013. D’ici la fin du siècle, les scientifiques s’attendent à un recul total de 50 km. Nasa Goddard Photo and Video, Flickr, cc by 2.0 Une autre équipe, de l’université de Washington aux États-Unis, vient de publier sur la base de modélisations et d’observations des résultats quantitatifs dans la revue Nature. Selon eux, la part du réchauffement global sur l’élévation de température au Groenland et à l’est du Canada est d’environ 50 %. L’autre moitié serait due à des eaux de surface plus chaudes dans l'océan Pacifique ouest en région tropicale. Depuis le milieu des années 1990, les eaux aux alentours de la Papouasie-Nouvelle-Guinée restent plus chaudes de 0,3 °C qu’auparavant. Les modèles montrent que cet échauffement produit dans l’atmosphère une onde stationnaire qui s’étale en un grand cercle jusqu’au Groenland. Sur cet arc, des zones s’échauffent là où l’air descend et d’autres se refroidissent là où il monte. Résultat : une augmentation de 0,5 °C par décennie depuis 1979 entre l’Arctique canadien et le Groenland. Pourquoi les eaux du Pacifique ouest sont-elles plus chaudes ? On ne sait pas, répondent les auteurs de l’étude, qui soulignent l’importance de ces facteurs difficilement prédictibles sur le climat. « Nous devons comprendre pourquoi le réchauffement climatique n’est pas uniforme depuis 30 ans, conclut l’un d’eux, Qinghua Ding, dans un communiqué de l’université de Washington. Surimposées au changement global, des caractéristiques régionales doivent être expliquées. » Futura Sciences 13/5/2014
  8. Début 13/5/2014 - Fin ? Auteur : Société Française de Santé Publique Cible : Premier Ministre, Manuel Valls La France, comme de nombreux pays industrialisés, fait face à une épidémie de surpoids, d’obésité et de maladies chroniques (cancers, diabète, maladies cardiovasculaires) pour lesquels les facteurs nutritionnels sont des déterminants importants. Les politiques publiques doivent chercher à améliorer non seulement les déterminants individuels des comportements alimentaires et de la pratique d’activité physique, mais aussi leurs déterminants environnementaux et en particulier l’information du consommateur sur la qualité nutritionnelle. Pour mon information, je demande au gouvernement que soit mis en place le système d’information sur la qualité nutritionnelle simple et compréhensible sur la face avant des emballages des aliments : modèle des 5 couleurs présenté par le Pr Serge Hercberg (voir vidéo message précédent) ; mesure soutenue et demandée par les professionnels de santé, les consommateurs et les associations de malades. CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITION Pour information : Lettre ouverte et pétition à l’initiative des organismes ci-dessous : Sociétés savantes et associations professionnelles : - Société française de santé publique (SFSP) - Société française de pédiatrie (SFP) - Société française de nutrition (SFN) - Société francophone nutrition clinique et métabolisme (SFNEP) - Association française des diététiciens nutritionnistes (AFDN) - Fédération française de cardiologie (FFC) Associations de consommateurs : - UFC - Que Choisir - Association CLCV : Consommation, Logement et Cadre de Vie Associations de malades : - Collectif interassociatif sur la santé (CISS) - Fédération française des diabétiques (AFD) Société française de santé publique13/5/2014
  9. Ce jour, 13 mai 2014, une pétition citoyenne a été lancée pour que soit créé un code couleur permettant de comparer simplement la qualité nutritionnelle des aliments. "Favoriser l’information du consommateur sur la qualité nutritionnelle des aliments par la mise en place d’une échelle nutritionnelle simple et compréhensible par tous." C’est l’objectif affiché par un collectif de sociétés savantes, d’associations de professionnels de santé et de la nutrition, de consommateurs et de patients qui lance ce mardi 13 mai une pétition citoyenne appelant à "un étiquetage nutritionnel simple, intuitif et compréhensible sur la face avant des emballages des aliments." Simplifions L'étiquetage 7/2/2014 L'idée est de permettre aux consommateurs de se repérer plus facilement en comparant la qualité nutritionnelle des différents aliments entre eux, ou des aliments de même type mais de marques différentes. Pour l'instant, les valeurs nutritionnelles indiquées sur les paquets sont rarement très compréhensibles pour les néophytes. La mesure proposée aujourd'hui dans une lettre ouverte au Premier ministre Manuel Valls consiste à mettre en place un code couleur facilement lisible et indiquant le score nutritionnel des aliments. Celui-ci serait calculé à partir des teneurs en éléments nutritionnels négatifs et positifs d'un point de vue de santé publique (calories, sucres simples, graisses saturées, sel, fibres, fruits et légumes, protéines). Ce score permettrait de classer facilement les aliments en 5 classes sous la forme d’une échelle de couleur (vert, jaune, orange, rose fuschia, rouge), couplée à des lettres (A/B/C/D/E) afin de lui assurer une plus grande lisibilité. Chaque produit se verrait ainsi attribuer un des cinq codes couleur en fonction du rapport entre ses ingrédients les plus mauvais pour la santé et ceux qui font du bien au corps, comme les fibres ou les protéines. En effet, pour se conformer à la recommandation de "ne pas manger trop gras, trop sucré, trop salé", encore faut-il être en mesure de savoir quoi choisir dans les rayons. Car il n'est pas toujours facile de décrypter les nombreuses informations nutritionnelles affichées sur les emballages alimentaires. Cette mesure fait suite au rapport remis à la ministre de la Santé par le Pr Serge Hercberg en janvier dernier qui faisait 15 propositions pour aider les Français à mieux s'alimenter. L'idée d'un code couleur correspondant au score nutritionnel des aliments y apparaissait déjà. De nombreuses études ont montré le rôle des facteurs nutritionnels dans le déterminisme du surpoids, de l’obésité et des principales maladies chroniques : cancers, maladies cardiovasculaires, diabète, hypertension artérielle, etc. L’inadéquation des apports alimentaires et la sédentarité sont des facteurs de risque majeurs sur lesquels ce score nutritionnel permettrait d'influer par le biais de campagne de prévention plus simple à mettre en place. L'étiquetage nutritionnel concerne toutes les informations apparaissant sur l’étiquette et relatives à la valeur énergétique et aux nutriments du produit. Le plus intéressant sur les emballages, c’est de regarder le taux de sucre et le taux de graisse pour 100 g ou 100 ml de produits, et, quand on a le choix, de comparer les produits entre eux. Par exemple, on peut se rendre compte rapidement qu’un jus de raisin contient en moyenne 15 g de sucre pour 100 ml, tandis qu’un jus d’orange en contient en moyenne 10 g pour 100 ml, soit 30 % de sucre en moins. Source : Mangerbouger.fr Sciences et avenir 13/5/2014
  10. Sydney (AFP) - Les vents battant l'océan Austral* n'ont jamais été aussi forts depuis un millénaire, nourris par les changements climatiques et le taux croissant de dioxyde de carbone dans l'atmosphère, ont révélé lundi des scientifiques. Les vents de l'océan Austral, dont les 40e rugissants ont terrifié des générations de marins chevronnés, sont "aujourd'hui plus forts que jamais depuis 1.000 ans", indique l'étude de l'Australian National University (ANU). Carte de l'océan Austral. Idarvol / domaine public "Le renforcement de ces vents a été particulièrement net au cours des 70 dernières années, et en combinant nos observations avec les modèles climatiques, nous pouvons clairement lier ce phénomène à la hausse des gaz à effet de serre", note Nerilie Abram, rapporteur de la recherche publiée dans la revue Nature Climate Change. Les vents d'ouest, qui évitent les côtes est de l'Antarctique en le contournant, emportent de plus en plus d'air froid à mesure qu'ils forcissent, privant l'Australie -- île-continent en proie à une montée constante de ses températures avec les sécheresses et les feux corrélés -- de précieuses pluies. WorldFastestNewsChannel 12/5/2014 "L'Antarctique défie la tendance. Tous les autres continents se réchauffent et l'Arctique est celui qui se réchauffe le plus vite", s'alarme la scientifique. Pour parvenir à leurs conclusions, les chercheurs ont prélevé des carottes de glace en Antarctique, analysé les anneaux de croissance d'arbres en Amérique du Sud, ainsi que l'évolution d'eaux lacustres sur ce continent. Les données ont ensuite été traitées par le super-ordinateur Raijin de l'ANU. L'évolution climatique est toutefois contrastée en Antarctique, résultat de l'influence complexe entre les vents et les courants. Australian Academy of Science 5/9/2013 : conférence du Dr Stephen Rintoul. L'océan Austral est la "maison" aux vents les plus forts et les plus grosses vagues de la planète Sa superficie est trois fois la taille de l'Australie et est couverte par la glace de mer en hiver. Cela en fait un endroit difficile pour travailler. [i]Mais une révolution dans l'observation des océans fournit de nouvelles perspectives qui mettent en évidence le rôle profond de l'océan Austral dans le système climatique mondial. En reliant les bassins océaniques, et les couches profondes et peu profondes de l'océan, la circulation de l'océan Austral détermine en grande partie l'efficacité des océans dans le ralentissement du rythme du changement climatique en absorbant la chaleur et du dioxyde de carbone. Les changements passés dans les courants de l'océan Austral à condition que la puissance nécessaires pour expliquer les grandes variations entre les climats glaciaires et interglaciaires. Pour savoir comment le climat va changer à l'avenir, nous devons comprendre la nature, les causes et les conséquences des changements en cours dans l'océan Austral[/i] Tandis que le centre de l'Antarctique reste froid, les vents d'ouest réchauffent la péninsule à un rythme inquiétant, bouleversant l'écosystème local avec par exemple la forte diminution des populations de manchots Adélie. L'activité humaine est essentiellement responsable de ces changements, explique Steven Phipps, de l’université de Nouvelle-Galles du Sud. A partir des années 1970, la situation a été aggravée par l'élargissement du trou dans la couche d'ozone due aux chlorofluorocarbures (CFC) utilisés dans l'industrie. "Même dans l'hypothèse d'un scénario (d'impact climatique) moyen, la tendance va se poursuivre au 21e siècle", prévient Steven Phipps. Rivages2012 17/12/2012 * L’océan Austral ou océan Antarctique ou océan glacial Antarctique est l’étendue d'eau qui entoure l’Antarctique. Sciences et avenir 12/5/2014
  11. Par une étude menée pendant plus de 20 ans, des chercheurs français ont à nouveau révélé l’importance des insectes pollinisateurs pour les terres agricoles françaises. Ina Société 2/7/2012 Ils ont constaté que l’intensification de l’agriculture, en affectant les pollinisateurs, était de moins en moins efficace pour améliorer la productivité des cultures. Ils appellent les paysans à modifier leurs techniques à la fois pour leur rendement et pour le bien de la biodiversité. MonacoInfo 6/8/2013 Depuis les années 1960, les pratiques agricoles se sont intensifiées et ont permis d’augmenter les rendements des cultures. En contrepartie, cela a eu des retombées négatives sur la biodiversité, et en particulier sur les insectes pollinisateurs. Or, certaines cultures comme les pommes, les prunes et les courgettes dépendent énormément de ces précieux pollinisateurs. Il est d’ailleurs estimé que 35 % de la production agricole mondiale est directement liée à l’activité de ces animaux. La pollinisation est un élément clé de la reproduction sexuée des végétaux supérieurs. Elle est le mode de fécondation privilégié utilisé par les plantes angiospermes (plantes à fleurs produisant des fruits), et gymnospermes (plantes à graines). L'intensification des techniques agricoles impacte ce processus essentiel. Autan, Flickr, cc by nc nd 2.0 Quel est l’effet de l’intensification des pratiques agricoles sur la pollinisation et le rendement des cultures ? Pour répondre à cette question, une équipe du CNRS a analysé les données de productions annuelles pour 54 cultures, réparties dans les 22 régions de France métropolitaine, de 1989 à 2010. Les scientifiques ont alors pu calculer le rendement moyen et sa variabilité temporelle pour chaque culture et région. L’intensité de l’agriculture a ensuite été estimée au niveau régional en tenant compte du système de rotation des cultures, des quantités d’intrants utilisées (irrigation, engrais, pesticides) et de la présence d’habitats semi-naturels dans le paysage (par exemple haies ou forêts). Ils ont finalement comparé toutes ces informations au cours des années afin d’examiner l’efficacité des méthodes d’intensification de l’agriculture. Leurs résultats sont publiés dans la revue Frontiers in Ecology and the Environment. Le niveau de dépendance des cultures aux pollinisateurs repose sur le pourcentage de diminution du rendement dû à une absence de pollinisateurs : 0 % (0 % de diminution de rendement), 5 % (moins de 10 % de diminution de rendement), 25 % (10 à 39 % de diminution de rendement), 65 % (40 à 90 % de diminution de rendement), et 95 % (plus de 90 % de diminution de rendement). CNRS vivienleconte 3/7/2010 Comme attendu, les chercheurs ont montré que le rendement moyen des cultures peu ou non rattachées à la pollinisation augmentait avec l’intensité de l’agriculture, et que la variabilité de leur rendement diminuait. En revanche, ces gains s’amenuisent pour les cultures plus liées à la pollinisation. Pour les cultures très dépendantes des pollinisateurs (de 65 % à 95 %), le rendement moyen n’augmente pas avec l’intensification des pratiques agricoles et une plus forte variabilité du rendement moyen est observée. L’ensemble de ces résultats révèle l'impact négatif de l'intensification sur l’activité des pollinisateurs, ce qui limite la productivité des systèmes agricoles. L’enjeu est désormais de développer de nouvelles approches permettant de maximiser les rendements en se reposant sur les services fournis par la nature, tels que la pollinisation ou le contrôle des ravageurs des cultures. Futura Sciences 12/5/2014
  12. Une femelle macaque à crête a été observée dans un parc national indonésien en train de bercer son nouveau-né mort. Elle a passé plusieurs jours auprès de lui, allant même jusqu'à repousser un mâle qui cherchait à s'approcher. Les singes auraient-ils aussi du mal à faire le deuil d'un enfant ? Un photographe britannique a pu observer un moment aussi touchant qu'exceptionnel : une femelle macaque à crête serrant contre elle son petit sans vie, dans le parc national de Sulawesi, en Indonésie. World News 11/5/2014 La mère endeuillée a ainsi passé plusieurs jours à s'occuper de son tout petit nouveau-né, le berçant tendrement. Elle a même violemment repoussé un des mâles de son groupe qui tentait de s'approcher pour toucher le petit. Andrew Walmsley, photographe de la vie sauvage, a réussi à observer et capturer cette scène poignante, "très difficile à regarder", selon lui. Les images montrent la femelle passant plusieurs jours à s'affairer autour de son petit, qui n'a pas survécu aux premières heures de sa vie. Au cours de cette période, elle a passé son temps à serrer son petit contre son torse avant de le renifler, de lui faire sa toilette et de lui jeter des regards plaintifs, rapporte le photographe, repris par le DailyMail. Gentside 12/5/2014 Andrew Walmsley explique qu'avec une équipe de chercheurs, ils ont repéré la mère en deuil, berçant son petit contre son sein, vers 11 heures du matin. "D'abord, j'ai vu la mère passer devant moi et j'ai remarqué qu'elle tenait fermement quelque chose contre sa poitrine, mais que les jambes traînaient sur le sol, sans s'accrocher à son ventre". "Elle s'est ensuite assise seule, berçant son petit en le regardant. Elle n'a pas bougé pendant environ 15 minutes", détaille-t-il. À certains moments, toujours sans bouger, la mère lui faisait lentement sa toilette avant de le tenir tendrement enlacé entre ses jambes. "Peu après, un jeune mâle s'est approché et a tenté de toucher son bébé. Mais la mère a montré ses dents, le chassant à plusieurs reprises. C'était très difficile à regarder. Nous sommes restés avec elle pendant une heure, juste assis à la regarder. C'est une mère qui a perdu son petit, il n'est presque pas pertinent de savoir à quelle espèce elle appartient", ajoute-il. Les singes ont, depuis toujours, montré des comportements assez similaires à ceux des humains. Il n'est donc pas si étonnant qu'ils puissent ressentir une perte douloureuse à la mort d'un enfant. D'autant plus que, chez les macaques à crête, la femelle donne naissance à un seul petit, qui reste dépendant de sa mère pendant au moins un an. "On réalise rapidement qu'il y a très peu de différences entre nous et eux lorsqu'on voit ce genre de comportement", termine le photographe. Après son départ du parc national, la femelle a continué à porter son petit pendant deux jours, avant de le déposer. La mort de ce petit est d'autant plus lourde que la population de macaques à crête (Macaca nigra) est menacée notamment par la perte de son habitat. Classée sur la Liste Rouge des espèces menacées de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), elle serait en déclin constant et aurait chuté de 80% au cours des 40 dernières années. C'est dans le parc national de Sulawesi que l'espèce est la plus représentée, malgré son faible nombre. Outre la perte de l'habitat, les macaques à crête sont également menacés par la chasse en Indonésie, leur chair étant considéré comme un plat gastronomique. Maxisciences 12/5/2014
  13. Paris (AFP) - Cécile Duflot, ancienne ministre du gouvernement Ayrault redevenue députée écologiste (EELV), a évoqué lundi "d'excellentes propositions, très solides" de la mission d'information parlementaire sur l'avenir de l'écotaxe auxquelles elle apportera son soutien. Cécile Duflot le 6 mai 2014 à l'Assemblée nationale à Paris (c) Afp "Le Parlement a joué son rôle, il y a une commission qui a travaillé sur le sujet qui fait a priori d'excellentes propositions, très solides, qui me semblent aller dans un très bon sens et que je soutiendrai", a déclaré Mme Duflot sur France Inter. Le rapport de la mission de l'Assemblée doit être remis le 14 mai et celui de la commission d'enquête du Sénat sur le contrat avec Ecomouv', société chargée de la collecte de cette taxe, le 27 mai. Sans en dévoiler le détail, la députée de Paris a ajouté que ces propositions "vont vers une amélioration du dispositif, notamment l'exonération des premiers kilomètres pour éviter d'impacter ceux qui travaillent à proximité, pour qu'il y ait une vraie volonté de mettre les marchandises sur les rails plutôt que dans des camions". Mme Duflot a également évoqué la "possibilité d'affecter ces recettes aux investissements dans les transports locaux." "Le fait que l'on produise à proximité de ce que l'on consomme, c'est le sens de l'Histoire", a résumé l'ancienne ministre du Logement, qui est également revenue sur son refus d'intégrer le gouvernement de Manuel Valls, entraînant le départ des écologistes. "J'ai pris une position personnelle, mon mouvement a pris une position qui, je crois, a été votée à plus de 80%. Ensuite, qu'il puisse y avoir du débat, de la diversité et des différences d'approche, c'est très sain, c'est le signe d'une vitalité démocratique. Le vrai sujet, je peux le dire en ayant été ministre pendant presque de deux ans, c'est de savoir quelle ligne politique, quel cap politique on applique, pas simplement quel poste on occupe", a-t-elle expliqué. "Le Premier ministre, hier soir (dimanche), a ressassé la vieille rengaine sur le nucléaire à la française. On voit bien que sur ce sujet, on n'était pas d'accord. Un des horizons nécessaires sur la France, c'est la transition écologique", a également déclaré Mme Duflot, qui a rappelé son opposition au plan d'économies de 50 milliards d'euros. "J'étais déjà en désaccord sur un certain nombre de points. En février 2013, je disais que l'austérité ne doit pas accabler les territoires. Je n'ai pas changé de point de vue." Sciences et avenir 12/5/2014
  14. Quatre exemplaires du virus ont été mis en culture et analysés, menant à une conclusion unanime : cette souche n’a encore jamais été référencée et ne ressemble à aucun autre virus présent sur les bases de données. En effet, on distingue généralement deux lignées principales parmi les souches de grippe aviaire : les nord-américaines et les eurasiennes, ce qui laisse très peu d’informations sur les conditions de transmission dans l’hémisphère Sud. Un manchot Adélie, dans les îles Orcades du Sud (Antarctique). Superstock/Superstock/SIPA Les chercheurs affirment toutefois que l’un des segments du gène viral serait similaire à un autre type de virus influenza, le H3N8, affectant principalement les chevaux. Selon les estimations des chercheurs, H11N2 aurait pu évoluer seul pour une durée comprise entre 49 et 80 ans, et serait en constante mutation. WorldBreakingNewsChannel 6/5/2014 Pour Hurt et son équipe, ce sont les oiseaux migrateurs tels que les skuas (un genre particulier de labbes) et les pétrels qui pourraient être les responsables de cette transmission aux manchots d’Antarctique. Heureusement non-mortel, H11N2 semble de plus être non-transmissible aux mammifères : les tentatives de contamination de furets - animal couramment utilisé dans les recherches sur la grippe - ont toutes échoué. Beaucoup de ces réponses restent cependant encore à l’état d’hypothèses. Ces interrogations nous rappellent que les zones polaires nous réservent encore bien des surprises. Sciences et avenir 12/5/2014
  15. Une femme a sauvé son chien pris dans les anneaux d'un python en attaquant le reptile avec un canif au cours d'une promenade dans un parc forestier à Hong Kong, a-t-elle révélé sur sa page Facebook. Courtney Link a raconté comment un python birman de cinq mètres avait mordu Dexter, un chien croisé de 24 kilos, avant de s'enrouler autour de lui, le condamnant à l'asphyxie. Une semaine après sa mésaventure, Dexter est totalement rétabli. Image: Twitter "Dexter commençait à faiblir, il s'était même arrêté de lutter. Nous pensions l'avoir perdu. Mais quand j'ai vu la tête du serpent, j'ai commencé à le poignarder furieusement", a-t-elle expliqué en publiant une photo de son chien et des morsures apparentes du reptile. Le python a finalement lâché prise et s'est enfui. Une semaine après sa mésaventure, Dexter est totalement rétabli, selon Courtney Link. Une porte-parole du ministère de l'Agriculture a confirmé l'incident. Les pythons birmans font partie des plus grands reptiles connus. Ils peuvent atteindre 6 mètres de long et peser 100 kilos. Ce sont les plus grands prédateurs de Hong Kong où ils protégés. Elles sont rarement observées mais les attaques de serpents sur les chiens ne sont pas si rares que ça. En 2007, une femme a sauvé son chien d'un python de 4,5 mètres et l'année précédente, un husky de 22 kg a, en revanche, été étouffé par un serpent. Le Point 11/5/2014 - Channel New Asia
  16. Observer un requin-lutin (Mitsukurina owstoni) est une occasion exceptionnelle. En effet, l’animal peu connu des chercheurs est du genre à ne pas trop se faire remarquer. Depuis sa découverte, il y a près d’un siècle, seules quelques centaines de spécimens ont été capturés. sneakyD32 22/8/2008 Récemment, Carl Moore et ses collègues ont eu l’opportunité de se retrouver face à face avec cet étrange animal. La rencontre a eu lieu le 19 avril. Comme à son habitude, l’équipage était parti en mer au large des côtes de Key West, en Floride pour y pêcher des crevettes à plus de 600 mètres de profondeur. Une fois les filets hissés sur le pont du navire, les pêcheurs ont remarqué parmi les petits crustacés une étrange créature de plus de quatre mètres de long. "Je ne savais même pas de quel spécimen il s’agissait" a expliqué Carl Moore au journal The Houston Chronicle. "Je n’ai pas pris le ruban à mesurer parce que cette chose avait d’horribles dents, ce qui aurait pu causer bien des dommage" a-t-il ajouté. Juvénile Mistukurina owstoni au Museum victoria (Australie), Dianne Bray CC BY 3.0 A première vue, le requin-lutin est effectivement une espèce terrifiante dont on sait très peu de choses. Cet énorme poisson de couleur rosée est doté de mâchoires protubérantes, surmontées d’une crête allongée pouvant facilement impressionner. Carl Moore et ses coéquipiers ne se sont pourtant pas démontés. Après avoir pris rapidement une série de photographies à l’aide de leur téléphone portable, ils ont finalement décidé de remettre le requin encore frétillant à l’eau. Après quoi, les pêcheurs ont rapporté leurs observations aux experts de la National Oceanographic and Atmospheric Administration (NOAA) qui sont parvenus à identifier le spécimen. Le requin lutin a été capturé le 19 Avril 2014 au large des côtes de Key West, en Floride. Photo Carl Moore Selon les spécialistes, cette espèce vivrait habituellement entre 30 et 1.300 mètres de profondeur dans les océans (les adultes vivant plus profond que les juvéniles). Aussi, le requin lutin n’a été observé que rarement et une fois auparavant dans le golfe du Mexique. Cet événement est donc tout à fait extraordinaire. Les chercheurs de la NOAA documentent actuellement ces nouvelles observations dans l’objectif de soumettre une nouvelle publication sur le requin-lutin (ou requin-Gobelin) dans une revue scientifique. Le requin capturé a été libéré le 19 Avril 2014 au large de Key West, en Floride. Photo Carl Moore. Les spécialistes supposent, d'après les photographies, que c'était une femelle... John Karlson, un biologiste de la NOAA dit que cette espèce de requin peut mesurer jusqu'à 10 à 13 pieds (de 3 à 4m environ), bien que le requin gobelin de Moore était d'environ 18 pieds (soit environ 5,50 m). Outre son apparence unique parmi les espèces de requins, son long museau est couvert d'ampoules de Lorenzini, qui lui permettent de détecter les champs électriques produits par ses proies, qu'il peut capturer en étendant rapidement ses mâchoires. Différentes caractéristiques anatomiques du requin lutin, comme son corps flasque et ses petites nageoires, suggèrent qu'il est lent par nature. A noter également, ce requin était très abondant sur toutes les côtes du Crétacé Maxisciences 6/5/2014
  17. Pour faire face aux difficultés du quotidien, Raphlee le chaton peut compter sur son fidèle compagnon : un chien répondant au nom de Max. La petite femelle est en effet atteinte d' hypoplasie cérébelleuse féline , une maladie neurologique qui touche le cervelet. La croissance d'un cervelet peut être freinée par un certain nombre de facteurs, le plus souvent lorsque la mère a contracté le virus de la panleucopénie féline (typhus) pendant la gestation ou une malformation congénitale des chatons dans l'utérus, voire un facteur héréditaire. Image Lifewithchcats Elle présente ainsi des problèmes de motricité et de coordination, et souffre de tremblements. Les mouvements incontrôlés qui ponctuent sa démarche, lui donnent des difficultés à se déplacer et à maitriser son équilibre. Retrouvée dans une écurie en Australie, Raphlee a été secourue et adoptée par une famille vivant à Brisbane. C’est chez eux qu’elle a fait la connaissance de Max, un Bouvier d’Australie. Depuis, le chien l’a prise sous son aile et la suit comme son ombre. "Depuis que nous avons ramené Ralphee à la maison, Max n'est jamais bien loin" indiquent ses propriétaires dans une vidéo diffusée sur le net. Ils poursuivent : "Il semble être toujours curieux et suit Ralphee partout où elle va". Cette attention particulière semble profiter au chaton si l’on en croit le témoignage des maîtres : "Raphlee devient chaque jour de plus en plus espiègle. Elle aime voir Max agir ainsi et est souvent très excitée quand il est dans les parages". Wakaleo 29/4/2014 Pour protéger le chaton, la famille lui a mis à disposition une chambre dans laquelle elle peut vivre sans risquer de se faire mal. "Il y a des couvertures et chaque coin est protégé par une oreille. De cette manière elle peut trébucher en toute sécurité", indique le photographe venu immortaliser la singulière histoire du chaton. Raphlee peut par ailleurs jouer à l'extérieur tant qu’elle est surveillée par Max. L’hypoplasie cérébelleuse féline est liée le plus souvent à la contamination des chatons par le virus de la panleucopénie féline lorsqu’ils sont dans le ventre de leur mère. Le micro-organisme a empêché le cervelet de Raphlee de se développer complètement, d'où les symptômes observés. Néanmoins, il ne s’agit pas d’une maladie létale ou évolutive. Les animaux atteints peuvent donc parfaitement survivre et même parfois montrer des signes d’amélioration au fur et à mesure qu’ils grandissent. ----->Pour information : Il semblerait que le Tonivit, un concentré en vitamines B, soit utile pour améliorer les connexions nerveuses déficientes.... Lire l'article ICI, dernier message. Maxisciences 9/5/2014
  18. Un requin grande-gueule (Megachasma pelagios) vient d’être pêché dans les eaux japonaises. Malheureusement, celui-ci n’a pas pu être pris vivant. Récemment découverte, en 1976, cette espèce est très difficile à observer, et encore plus à capturer. Selon Nippon TV, il s’agirait seulement du 58ème requin grande-gueule jamais observé. The Cosmos News 6/5/2014 Le 6 mai dernier, les habitants de Shizuoka, au sud du Japon, ont pu assister à l’autopsie en plein air de cette espèce parfois qualifiée de "requin alien". Plus que ses 4 mètres de long et ses 680 kilos, c’est surtout son énorme gueule qui rend cette femelle Megachasma pelagios si impressionnante. La journée, ces requins vivent dans des profondeurs pouvant varier entre 300 et 1.100 mètres. Mais durant la nuit, ils remontent vers la surface pour se nourrir. Celui-ci a été pêché à environ 800 mètres de profondeur. Si la taille et l’aspect des requins grande-gueule peuvent facilement effrayer - ils mesurent jusqu’à 5,5 mètres de long - ils sont sans danger pour l’Homme. RUNWAY FUN 9/5/2014 Leur large gueule béante, affublée de nombreuses petites dents, leur sert en fait de filtre pour absorber du plancton et des méduses, parfois des petits poissons, leurs seules proies connues à ce jour. Selon les scientifiques, les lèvres de ce requin hébergeraient des organismes bioluminescents leur permettant d’attirer le plancton. En 1976, lorsque l’un de ces requins s’est retrouvé prisonnier d’une ancre flottante de la Marine américaine au large d’Hawaï, les spécialistes ont été tellement surpris par son apparence qu’ils ont du créer une nouvelle famille et un nouveau genre pour le classifier, rapporte National Geographic. Finalement, les chercheurs ont pu relier ce requin à une espèce éteinte, qui aurait vécu il y a 23 millions d’années, et dont plusieurs dents ont été retrouvées depuis les années 1960. La découverte de cette espèce est aujourd’hui considérée comme l’une des plus spectaculaires du XXème siècle dans le milieu de la biologie marine. caner bey 4/9/2013 L’espèce est tellement rare que l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) ne dispose pas de données suffisantes pour évaluer la population de grandes-gueules et son état. Jusqu’ici, ce requin n’a pu être filmé dans son milieu naturel qu’une seule fois, en 2013. Selon l’UICN, la plupart des captures de requins grande-gueule sont accidentelles. Les spécimens peuvent se retrouver coincés dans les filets des pêcheurs ou dans des dispositifs tels que les filets dérivants ou les palangres. Jusqu’ici, ces requins ont été observés dans le Pacifique, l’Atlantique et l’Océan Indien, mais c’est au large du Japon, des Philippines et de Taïwan que la majorité d’entre eux ont été retrouvés. La cinquantaine de spécimens capturés ont été utilisés à des fins scientifiques. L’autopsie pratiquée par le Musée des Sciences Marines de Shizuoka devrait permettre d’en savoir plus sur cette espèce mystérieuse. Maxisciences 9/5/2014
  19. Anthopleura xanthogrammica est une grande anémone de mer qui peuple les côtes rocheuses du Pacifique, de l’Alaska au Panama. Le cnidaire, caractérisé par sa couleur verte aux teintes vives parfois fluo, peut atteindre une taille allant jusqu’à 25 centimètres de diamètre. (Photo Stan Shebs CC BY-SA 2.5) yawnthensnore 7/5/2013 Son cycle de vie, essentiellement immobile, l’oblige à se nourrir de manière opportuniste de poissons, moules et crustacés qui viennent se glisser entre ses tentacules dotés de nématocystes. Ces organites vénéneux permettent à l’anémone d’immobiliser ses proies avant de les acheminer vers sa cavité centrale afin de les digérer. Les organismes capturés sont généralement de petite envergure pour pouvoir passer à travers l’orifice gastrique du spécimen. Julie Chick 6/8/2013 Il arrive pourtant, parfois, que le prédateur ait "les yeux plus gros que le ventre" si l’on en croit cette vidéo impressionnante dans laquelle A. xanthogrammica engloutit un poussin de cormoran d’une taille bien supérieure à la sienne. La scène a été observée le 24 Juillet 2013 le long des côtes de l'Oregon, au nord-ouest des Etats-Unis par une équipe de l’institut américain responsable de l’étude de l’océan et de l’atmosphère (NOAA). Les cas comme celui-ci, d’invertébrés se nourrissant d’oiseau sont particulièrement rares et représentent un sujet d’étude passionnant pour les biologistes marins. Ceux-ci se sont récemment penchés sur ce curieux comportement. rvssciencevideos2012 5/8/2012 Leurs travaux de recherche ont consisté à analyser trois cas dans lesquels A. xanthogrammica a été prise sur le fait, en train de se repaître d’un oiseau de mer. Outre celui de juillet 2013, précédemment décrit, l’étude relate également le cas d’anémones mangeant en juillet 2003 un poussin tombé du nid et en août 2007 des restes de goéland. La description de ces trois événements a fait l’objet d’une publication parue dans la revue Marine Ornithology. Le fait que trois cas différents aient été observés dans la même région en l’espace de dix ans indique qu’il ne s’agit pas d’un comportement exceptionnel... A. xanthogrammica serait en effet capable de consommer directement des petits oiseaux de mer dans la mesure où ceux-ci rentrent directement en contact avec elle et sont trop faibles pour pouvoir nager et se débattre. Bien que les chercheurs ne soient pas totalement sûrs, le petit cormoran de la vidéo était probablement mort lorsqu’il a été englouti par l’anémone. Maxisciences 10/5/2014
  20. Partis pour pêcher le bar dans le Golfe du Morbihan, ils ont sauvé un chevreuil d'environ trois ans et demi. Ouest-France raconte, vendredi 9 mai, cette scène survenue la veille, au niveau de l'Ile Longue, à Larmor-Baden. Alors qu'ils attendent que cela morde, deux amis s'étonnent du comportement de plusieurs goélands qui piquent dans l'eau. "Nous avons alors aperçu un animal qui luttait contre le courant. Il semblait épuisé. C'était en fait un chevreuil sur lequel les goélands se jetaient", se souvient Jonathan Rolland. Le chevreuil a été relâché en pleine nature par ses trois sauveteurs. | Patrick Certain/Ouest-France D'après son camarade, Matthieu Grunenberger, qui pratique également la chasse, "le chevreuil était en train de se noyer, à bout de forces". "Nous avons alors décidé de le sauver, en réussissant à lui passer une corde autour du corps et en parvenant à le hisser dans notre canot à moteur. Ça a été difficile car il y avait du courant et il pesait près de 30 kg", souligne-t-il. Pour poser l'animal à terre et le transporter dans une camionnette, ils appellent un ami. Après plusieurs heures de repos, ils le relâchent finalement "à un endroit où nous savons qu'il va rencontrer des congénères", observent les trois sauveteurs. En retrouvant la liberté, après un moment d'hésitation, le chevreuil a bondi vers les buissons avec empressement. Francetv Info 9/5/2014
  21. Des biologistes de l'université de Dehli (inde) ont découvert une nouvelle espèce de grenouille dans les montagnes du sud du pays. Francetv info 8/5/2014 Les "grenouilles danseuses", dénichées récemment dans les Ghats occidentaux, une chaîne montagneuse de l'Etat du Kerala, est une espèce rare. Et elle est d'ores et déjà en voie de disparition, selon les scientifiques. "La grenouille danse vraiment, c'est une chose difficile à croire, mais c'est de cette manière que le mâle attire la femelle, en bougeant les membres postérieurs", explique le professeur Das Biju, qui est chargé du projet de protection de ce batracien. Seul le mâle danse. La patte postérieure sert aussi à chasser un éventuel intrus. Pour le moment, la présence de la "grenouille danseuse" n'a été attestée que dans cette région montagneuse de l'Etat du Kerala. En fait ce sont 14 espèces de grenouilles "danseuses" qui ont été découvertes... (lien en anglais). L'article a été publié le 8 mai sur le site Ceylan Journal of Science. Francetv info 8/5/2014
  22. Trafics, vols et petites combines : avec la crise, les voyous s’attaquent à de nouvelles cibles, plus lucratives qu’il n’y paraît. "Complément d'enquête" diffuse, jeudi 8 mai à 22h20, sur France 2, une enquête sur un scandale écologique aux portes de Paris. Francetv info 8/5/2014 Une entreprise liée au banditisme aurait gagné des millions d’euros en enterrant des produits toxiques du BTP sous des champs, en Seine-et-Marne. Un réseau bien organisé qui a trouvé une combine fructueuse. Les malfaiteurs proposaient leur service à prix cassés aux entreprises du BTP, pour évacuer leurs déchets, notamment tous les débris générés par les démolitions d'immeubles et de maisons. Au lieu de les recycler dans des installations autorisées, ils les enfouissaient dans des terres agricoles. A la tête du trafic, une équipe digne de la mafia : un agriculteur endetté, un chef d’entreprise sulfureux et une figure du grand banditisme, un spécialiste du racket et de trafics en tout genre. Le journaliste Romain Boutilly a pu rencontrer (ce qui est rare) les mis en cause dans cette affaire, dont le patron de la société incriminée, RTR Groupe environnement. France Info tv 8/5/2014
  23. Les tumbleweeds deviennent vraiment envahissantes. Ces herbes qui, une fois sèches, se détachent de leur racine et volent en boule au gré des vents, prolifèrent dans certaines régions arides des Etats-Unis. A tel point que, dans certaines villes, elles bloquent les portes de garage ou les fenêtres des maisons et envahissent les routes et les rues. C'est le cas dans la ville de Rush au Colorado. Les maisons semblent englouties par l'accumulation de buissons séchés portés par le vent. KRQE 28/1/2014 L'herbe sèche est inflammable, ce qui fait réagir la population de Rush, qui demande à la mairie d'agir. Les autorités, quant à elles, ne s'attaquent qu'aux espaces publics. Les tumbleweeds sont devenues un cauchemar pour des habitants des Etats de l'Arizona, du Texas et au Nevada. Ces mauvaises herbes envahissantes, symbole de l'Ouest et des cow-boys, viennent pourtant de Russie. franceinfotv 8/5/2014 Détail des fleurs d'un virevoltant (nom français pour tumbleweed) Forest & Kim Starr CC BY 3.0 France tv info 8/5/2014
  24. Faudra-t-il se passer de la marmelade d'orange ? À priori non. Mais dans un avis publié lundi 5 mai, l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) met en garde contre la consommation de p -synéphrine, une substance présente dans l’écorce d’orange amère qui entre dans la composition de nombreux compléments alimentaires dits "minceur". L'Anses met en garde contre la consommation de p-synéphrine, une substance présente dans l’écorce d’orange amère et très utilisée dans les compléments alimentaires. PATRICE THEBAULT / ONLY WORLD / ONLY FRANCE L'Anses explique avoir reçu depuis 2009 "18 signalement bien documentés d'effets indésirables susceptibles d'être liés à la consommation de compléments alimentaire contenant un ingrédient obtenu à partir de fruits de Citrus aurantium" ou orange amère (ou bigarade), l'agrume avec laquelle on fait la marmelade d'orange. Image Citrus aurantium. Franz Eugen Köhler, Köhler's Medizinal-Pflanzen / domaine public Parmi ces cas, figurent notamment : des effets cardiovasculaires, des atteintes hépatiques, une hyperphosphorémie (excès de phosphates inorganiques dans le sang) et une atteinte neurologique. L'Agence considère ainsi que "la dose de 20 mg/jour, correspondant à la dose ingérée par les forts consommateurs d’agrumes, peut constituer un repère d’apport de p-synéphrine à ne pas dépasser pour les compléments alimentaires (sans constituer une limite de sécurité au sens propre du terme)". Surtout, elle recommande de ne pas associer cette substance à la caféine. Une telle association pourrait en effet multiplier les risques cardiovasculaires. Selon l'ANSES "Synéphrine et caféine ne doivent pas être associées dans un même complément alimentaire." Problème : la plupart des compléments alimentaires contenant de la synéphrine associent justement de la caféine pour accroitre les effets prétenduments amaigrissants... Un bigaradier (Citrus aurantium) Raul654 CC BY-SA 3.0 Elle déconseille donc fortement la consommation de compléments alimentaires à base de p-synéphrine lors d’une activité physique car ses effets sont de nature à "majorer le risque cardio-vasculaire chez les sujets en surpoids ou obèses, et à réduire les effets bénéfiques de l’activité physique de longue durée". De façon générale les personnes à risque (sous traitement pour hypertension, cardiopathie ou dépression) devraient se tenir éloignées des produits contenants de la synéphrine. L'Anses note cependant que "les apports par les compléments alimentaires sont à distinguer des apports alimentaires courants en p-synéphrine par l’intermédiaire de la consommation des jus d’agrumes notamment." Les amateurs de marmelade ou autres jus d'agrumes n'ont donc pas de souci à se faire ! Cliquez ICI pour plus d'informations sur les dangers et les mises en garde qui s'imposent. Sciences et avenir 7/5/2014
  25. L’Agence nationale de gestion des déchets radioactifs (Andra) a pris en compte les demandes et exigences formulées lors du débat public sur le projet de centre industriel de stockage géologique (Cigeo) de Bure (Haute-Marne), débat qui s'est achevé le 15 décembre 2013. S’il n’est pas question de renoncer à une solution présentée comme la seule possible pour des résidus dangereux pour des centaines de milliers d’années, l’Andra adopte cependant des demandes de bon sens exprimées par les citoyens. Une photo prise en juin 2011 dans le laboratoire de Bure. JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP Beaucoup d’intervenants au débat se sont inquiétés qu’on puisse passer du stade du laboratoire actuel qui ne contient aucune substance radioactive, à la création d’une unité industrielle recevant des colis dangereux sans que les ingénieurs aient prévus une étape transitoire, celle de l’expérimentation à échelle réelle. Andra France 14/1/2013 Interrogation légitime : une phase industrielle pilote qui n’était pas prévue devra répondre aux questions de maîtrise des risques (incendie à 500m de profondeur, panne de ventilation), tester les performances d’équipements et robots construits pour le seul usage de pousser les déchets au fond des galeries de stockage, vérifier que ces robots sont capables de retirer les déchets de ces alvéoles, etc. Le débat a été l’occasion de faire remarquer qu’il concernait des gens qui ne sont pas encore nés, les Français de la première moitié du 22e siècle. Il est légitime de leur laisser la possibilité de faire un choix différent de celui exprimé aujourd’hui. Aussi, la "réversibilité" est-elle désormais définie comme "la capacité à offrir à la génération suivante des choix sur la gestion à long terme des déchets". Salledepressefr 6/5/2014 Par route ou par rail ? La question est cruciale pour les populations, plus que pour les gestionnaires qui n’avaient pas tranché au moment du débat. Personne n’a envie de voir passer devant chez lui ce genre de convoi! L’Andra et les producteurs (EDF, Areva, CEA) ont donc choisi: ce sera par rail. Et sans rupture de charge. Il faudra donc construire une voie de chemin de fer neuve entre la gare la plus proche et Cigeo. Un schéma directeur des transports –lui aussi non prévu par les gestionnaires- devra être rédigé. Le débat public a mis l’accent sur un déficit d’implication de la société civile dans le projet. L’Andra s’engage à mieux prendre en compte l’environnement des riverains du projet et décide "d’élargir l’information et de favoriser les échanges et la concertation entre l’Andra, les experts et le public". Ce serait bien, en effet ! Sciences et avenir 6/5/2014
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