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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza
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L’orage de Catatumbo est un phénomène météorologique à la durée et l'intensité impressionnantes. Il se produit au nord-ouest du Venezuela et a la particularité de perdurer pendant près de 6 mois. Des éclairs par dizaine en l'espace de quelques heures. C'est ce qu'offre au Venezuela l'orage de Catatumbo, l'orage le plus persistant du monde. Le phénomène se déchaine entre 140 et 160 nuits par an, soit un peu moins de 6 mois. Chacune de ces nuits, il perdure pendant une dizaine d’heures et transcende le ciel nocturne au dessus du lac de Maracaibo, au nord-ouest de l’état sud-américain. Sa fréquence d’éclairs est impressionnante : en moyenne, ce sont plus de 28 coups de foudre à la minute qui illuminent les cieux. Hermes Varillas Labrador 24/8/2012 Depuis de nombreuses années, les scientifiques s’interrogent sur ce phénomène unique en son genre qui se déroule près de l’embouchure du río Catatumbo, un affluent du lac de Maracaibo. Et une récente hypothèse a été proposée par des chercheurs pour tenter de comprendre l'origine de la perturbation atmosphérique. En cause : des vents circulant et la présence de méthane. Les vents chauds et humides qui proviennent de la mer des Caraïbes s’engouffrent dans le bassin du lac de Maracaibo et rencontrent l’air froid de la Cordillères des Andes, provoquant des perturbations atmosphériques. Pendant ce temps, le méthane stocké dans le lac s’évapore et gagne en altitude. Les courants d’air ascendants des nuages répartissent alors aléatoirement le méthane qui va se concentrer à différents endroits. De là, le méthane va affaiblir les propriétés d’isolation de l’air qui servent à réduire l’activité électrique. Ceci va alors permettre à l’orage de se former et de perdurer. Mais pourquoi l’orage se déroule t-il uniquement la nuit ? A cause du rayonnement solaire. Pendant la journée, ce dernier décompose les molécules de méthane dans l’atmosphère. Lorsque le soleil se couche, les rayons ultraviolets disparaissent, le méthane joue alors son rôle et l’orage peut commencer à gronder. En 2010, l’orage de Catatumbo ne s’est pas manifesté pendant deux mois, sa plus longue période d’absence observée depuis 1906. Elle serait due à l'amplification d'El Niño, un phénomène climatique qui se caractérise en partie par des températures anormalement élevées. Toutefois, il n’est pas exclu que l’Homme joue un rôle dans cette anomalie climatique. La déforestation massive et les élevages intensifs de bétail produiraient une masse de sédiments conséquente dans cette région marécageuse qui pourrait altérer le phénomène. Maxisciences 4/6/2014
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Cristina Zenato et ses amis les requins...
BelleMuezza a posté un sujet dans Actus - Infos : REQUINS
Les requins ont du mal à se défaire de leur image de mangeurs d'hommes. Heureusement, des passionnés font leur possible pour prouver que ces animaux ne sont pas toujours agressifs et dangereux. La plongeuse Cristina Zenato vient de publier une nouvelle vidéo la montrant en train de caresser un requin de récif aux Bahamas. "Je la fais venir sur mes genoux, je l'adore !!!" A lire ce commentaire posté par Cristina Zenato sur YouTube, on pourrait penser que cette plongeuse italienne parle de son chat ou de son chien. Mais les compagnons préférés de Cristina Zenato n'ont pas de pattes, mais des ailerons, plusieurs rangées de dents et une réputation de tueurs d'hommes. Stefan Andrews 26/10/2013 Calme et pas du tout craintif, le spécimen de la vidéo vient poser sa tête sur les genoux de la plongeuse. Il se laisse caresser le museau, une technique utilisée par Cristina Zenato pour tranquilliser les requins et les plonger temporairement dans un état de paralysie. Mais même si elle est parfaitement à l'aise avec ces animaux, cette passionnée de squales ne plonge pas sans une cotte de maille, au cas où l'un de ses protégés serait pris d'une subite envie de mordre. Maxisciences 4/6/2014 -
Actus Infos : Volcans et éruptions volcaniques
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les volcans, actualités volcaniques
Une éruption soudaine du volcan de l’île de Sangeang Api en Indonésie a provoqué un immense nuage de cendres volcaniques. Plusieurs compagnies aériennes ont annulé de nombreux vols en raison de la zone aérienne devenue impraticable. Point culminant de l’île indonésienne de Sangeang, le volcan Sangeang Api est entré en éruption vendredi 30 mai. Il est ainsi à l’origine d’un gigantesque nuage de cendres qui perturbe le trafic aérien et provoque l’annulation de nombreux vols dans la région. Heureusement, l’île n’est plus habitée depuis son éruption en 1988 qui avait obligé les habitants à évacuer les lieux. Berita Tivi Terbaru 31/5/2014 Le volcan Sangeang Api est un volcan gris, qui se caractérise par la couleur majoritairement grise des produits chimiques qu’il rejette, essentiellement des cendres volcaniques. D’après les experts météorologues, si l’éruption se poursuit, la fumée volcanique pourrait engendrer un refroidissement climatique dans les mois à venir. En effet, si les cendres arrivent à se répandre dans la troposphère, elles peuvent empêcher une infime partie du rayonnement solaire d’atteindre la Terre, pouvant ainsi stopper momentanément le réchauffement climatique, voire le diminuer. Maxisciences 4/6/2014 -
Aigle de Bonnelli actualité, informations
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Oiseaux
Équipés de balise GPS, des aigles de Bonelli nichant en Provence-Alpes-Côte d'Azur vont être suivis dans leurs déplacements aériens sur une durée de trois ans, une première en France. Les données récoltées permettront de mieux appréhender les domaines vitaux de ce rapace protégé qui ne compte que 32 couples sur le territoire national. Quatre aigles de Bonelli adultes du massif des Alpilles, dans les Bouches-du-Rhône, volent depuis peu avec une balise GPS sur le dos. Inscrite dans le cadre du programme LIFE des Alpilles porté par le parc naturel régional des Alpilles, la manipulation a été réalisée sur le terrain par Victor Garcia Matarranz, expert espagnol en pose d’émetteurs. « Seul pouvait intervenir un fin connaisseur des rapaces ayant breveté ses propres techniques de capture – il en compte 1.500 dans toute l'Europe en vingt ans de pratique », témoigne Cécile Ponchon, responsable du programme de baguage sous l'égide du CRBPO (centre de recherche sur la biologie des populations d'oiseaux). Espèce menacée à l’échelle mondiale, l'aigle de Bonelli est l’un des rapaces les plus rares en France. Son taux annuel de reproduction est faible avec un, voire deux aiglons par couple. Philippe Lèbre, Cen Paca Pour ce genre de pratique, la patience reste de rigueur, l'animal ne se montrant pas toujours malgré les appâts. L'opération s'est ainsi déroulée sur trois mois, à raison de plusieurs affûts par semaine, en dehors de la période de reproduction pour ne pas risquer de la compromettre, soit de décembre 2013 à janvier 2014. « Nous avons tout de même dû poursuivre les captures jusqu'à ce mois de mai car nous avons des obligations de résultats auprès de nos financeurs », explique Cécile Ponchon. Le massif des Alpilles est situé dans les Bouches-du-Rhône, un département qui concentre 14 des 32 couples de l'Hexagone. Avec un autre dans le Vaucluse et un autre dans le Var, la région Paca abrite la moitié de la population française du rapace. Au final, un partenaire de chacun des quatre couples des Alpilles a été bagué et équipé d'une balise GPS, soit trois femelles et un mâle ou encore 12,5 % des couples français. Objectif : améliorer les connaissances scientifiques sur les domaines vitaux de l'espèce, les données télémétriques affinant grandement les données visuelles prises aux jumelles. Il s'agit aussi de mieux gérer les actions à entreprendre pour contribuer à sa conservation. Pour moitié, la mortalité des aigles de Bonelli, en effet, est due à leur électrocution sur les pylônes électriques à moyenne tension, une tendance tout de même à la baisse depuis quelques années, grâce en partie à une collaboration avec ERDF. « Le gestionnaire du réseau de distribution nous fournit les fonds de carte des réseaux électriques que nous superposons aux domaines vitaux connus afin de définir des niveaux de dangerosité », relate Cécile Ponchon. Les pylônes les plus risqués pour l'animal sont alors isolés à l'aide de manchons en plastique. Radiographie d'un aigle de Bonelli plombé en 2009 à Saint-Martin-de-Crau. Franck Dhermain Les autres causes de mortalité des aigles de Bonelli sont quasi pour moitié imputées au braconnage et, beaucoup plus rarement, à un parasite. Il y a quelque temps, « une balise GPS nous a rapidement permis d'identifier un jeune mâle anormalement fixe, puis de retrouver son corps qui, une fois radiographié, a révélé avoir été plombé à la carabine, probablement par un chasseur », se souvient Cécile Ponchon. Un événement non isolé et inacceptable pour les conservateurs de l'espèce. Connus pour se nourrir de perdrix et de lapins, les prédateurs peuvent être perçus comme des concurrents. « Les zones où ils sont tués sont pourtant riches en gibier », signale Cécile Ponchon. Les aigles de Bonelli, au régime alimentaire flexible, prélèvent aussi des lézards ocellés — une espèce considérée comme vulnérable en Europe — et des goélands, sans intérêt pour les chasseurs, ajoute-t-elle. Certains travaillent avec les responsables du programme LIFE sur l'augmentation, dans certaines localités proches de lieux de nidification, du nombre de proies pour faciliter ainsi l'alimentation des petits par les adultes. « Nous espérons que ces chasseurs motivés convaincront les réfractaires à la conservation de l'espèce. » D'autres usagers de la région coopèrent également : des parapentistes, notamment à la montagne Sainte-Victoire, près d'Aix-en-Provence, respectent les temps de nidification, « quitte à fermer un site de décollage durant cette période et à réprimander les transgresseurs », rapporte la coordinatrice régionale. Une nouvelle voie qui grignotait un site d'aigles de Bonelli dans les Alpilles a également été démontée par des grimpeurs compréhensifs. Aigle de Bonelli photographié à Biligiri Rangaswamy Tiger Reserve Temple, Karnataka, Inde. Après quelques semaines de traçage télémétrique, les premiers résultats arrivent. Deux des quatre couples des Alpilles présentent des domaines vitaux proches mais qui ne se recoupent pas. En outre, des marais s'avèrent très fréquentés par les aigles, chose inhabituelle. « Peut-être parce que ces zones humides sont riches en proie d'autre nature, comme des oiseaux d'eau », suppose Cécile Ponchon. Ce comportement peut aussi révéler une raréfaction de nourriture dans les zones plus usuelles, comme les prairies ouvertes. Rien ne permet de le confirmer pour l'instant. Autre fait relaté : un jeune adulte de trois ans, en couple, s'est déplacé très loin du nid, alors que la femelle couvait seule. « Cela montre qu'une reproduction échoue souvent lorsque le mâle est jeune parce qu'il ne relaie pas suffisamment sa partenaire », analyse Cécile Ponchon. Qui plus est, l’œuf était non fécondé. Pour autant, « 2014 s'annonce la meilleure année de reproduction en Paca depuis 1990. Nous comptons de nombreuses éclosions. Sainte-Victoire compte quatre aiglons, soit deux par nid, une première. Les Alpilles affichent en moyenne un seul aiglon par nid, peut-être parce que les adultes manquent de ressources trophiques proches ». Toutefois, ce n'est qu'après l'envol définitif des juvéniles que le recensement régional et national sera effectif, soit pas avant l'automne prochain. Exemple d'habitat typique de l'Aigle de Bonelli (ici en France, dans le Var) Au-delà, les GPS continueront à relever les données géographiques des animaux jusqu'à ce que leur harnais se détache, au bout de trois ans. Cette opération fait suite à des expérimentations de matériel, sur six mois au plus, en 2009 sur un couple en Ardèche et cinq autres en Languedoc-Roussillon. L'ensemble des données accumulées seront analysées d'ici quelques années au cours d'une thèse de doctorat. Un résultat espéré est la caractérisation des zones de chasse en fonction des saisons. Ce type d'information servirait d'outil d'aide à la décision pour les aménageurs publics et privés. Cependant, le Cen Paca associé à la Ligue régionale de protection des oiseaux et à d'autres structures de défense de l'espèce ont récemment contribué à l'annulation d'un parc photovoltaïque de 170 ha en plein cœur (…) d'un site Natura 2000 établi en particulier pour l'aigle de Bonelli » peut-on lire sur le site consacré à cet oiseau. L'une des futures actions du troisième plan national d'actions en faveur de l'Aigle de Bonelli 2014-2023, tout juste lancé, consiste à équiper de jeunes aigles pour suivre les déplacements de l'espèce encore méconnus à cet âge et pour mieux saisir les causes de mortalité. De quoi donner du fil à retordre à l'expert en pose de balise GPS laquelle, cette fois, se fera avant l'envol des juvéniles et sera techniquement adaptée à la fin de croissance des jeunes adultes. Futura Sciences 2/6/2014 -
Fabien Cousteau, le petit-fils du légendaire explorateur des océans Jacques-Yves Cousteau, passe 31 jours à étudier l'océan avec cinq autres scientifiques dans une station sous-marine au large de la Floride, aux États-Unis. Objectif : dépasser d'un jour la mission pionnière de 30 jours de son grand-père, il y a 50 ans, et enrichir les connaissances scientifiques. Un mois sans sentir le soleil de Floride sur son visage, pour se retrouver à six confinés dans un laboratoire sous-marin de 25 m2, c'est l’expérience qu’ont entamée le 1er juin l'explorateur océanographique Fabien Cousteau et son équipe de chercheurs à environ 15 km des côtes de Key Largo. L'objectif premier de cette expédition, baptisée Mission 31, est de démontrer que l'Homme peut vivre un mois durant sous l'eau, dans un habitat pressurisé, à priori sans le moindre dommage pour la santé, comme l'a déjà expérimenté Jacques Rougerie. Les résultats sur l'impact physiologique et psychologique acquis au cours de Mission 31, une expédition d'un mois à bord d'une station sous-marine, enrichiront les recherches sur la possibilité de la vie humaine à long terme sous la mer. Mission 31 Les volontaires vivent donc dans l'Aquarius, un laboratoire unique en son genre dirigé par l’université internationale de Floride. Il dispose de six lits superposés, d'eau chaude et d'une climatisation, ou encore d'une minicuisine avec micro-ondes. Posé par 20 m de fond près de récifs coralliens, dans le sanctuaire marin national des Keys, l'habitat de 81 tonnes héberge des visiteurs pour des séjours habituellement trois fois plus courts. Cependant, nos aquanautes — qui comptent deux femmes — ne sont pas là pour buller 31 jours durant, tout du moins au sens figuré, puisqu'ils passeront le plus clair de leur temps à plonger dans les environs. En effet, l'exploration sous-marine est un autre volet de cette opération. « Nous savons très peu de choses à propos des océans », explique Fabien Cousteau, écologiste et réalisateur de documentaires, comme son illustre grand-père Jacques-Yves Cousteau. « Nous avons exploré moins de 5 % du monde sous-marin à cette date. Il y a beaucoup de choses à découvrir. » Et l'un des intérêts de l’hébergement continu sous la surface est d'augmenter jusqu'à neuf heures les temps d’excursion sous-marine. Des échantillons d'eau de mer d'une espèce d'éponges (Xestospongia muta, à l’image) permettront d'étudier sa filtration, son alimentation ainsi que la quantité d'énergie absorbée et relâchée dans le milieu. Il s'agit aussi de tester un moyen non invasif pour visualiser le taux réel de mue de l'organisme, vieux de deux millénaires, sans lui nuire. NOAA Photo Library, Flickr, cc by 2.0 Les activités de recherche portent sur le changement climatique et les modifications inhérentes à ce phénomène dans l'acidification de l'océan, mais aussi sur l'impact de la pollution par les plastiques ou encore sur la surconsommation des ressources et le déclin de la biodiversité. Une étude sera par exemple focalisée sur la performance physiologique d'une espèce d'éponges de 2000 ans, appelée baril de rhum (Xestospongia muta), en fonction des fluctuations de l'environnement. Ces procédés ne sont pas seulement essentiels pour la survie de l'animal : ils affectent également la quantité d'énergie disponible pour le reste du récif. L'espèce, par ses capacités de filtration, transforme la matière organique dissoute en une forme utilisable par d'autres. Portée sur l'information et la sensibilisation du grand public à l'océan et aux avancées scientifiques et technologiques d'une telle expérience, Mission 31 peut être suivie en direct grâce à des caméras. Également au programme : des tchats vidéo dans des salles de classe ou encore des jeux éducatifs disponibles en ligne. Futura Sciences 2/6/2014
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Les femelles scorpions de l’espèce Centruroides vittatus sont plus rapides que les mâles pour piquer un agresseur. Une manière de compenser leur difficulté à fuir lorsqu'elles sont menacées, en raison de leur poids plus élevé. Centruroides vittatus est un scorpion qui se nourrit de petits invertébrés. Il est la proie d’oiseaux, de souris, de lézards, de serpents ou d’autres scorpions. Des chercheurs dirigés par Bradley Carlson de l'université d'état de Pennsylvanie ont comparé le comportement des mâles et celui des femelles face aux prédateurs, pour savoir s’il y avait des différences dans leur vitesse de piqûre et leur capacité à fuir. Centruroides vittatus, à l’image, est un scorpion commun dans le sud des États-Unis. Charles & Clint, Flickr, cc by 2.0 Pour leurs expériences, les chercheurs ont récupéré des scorpions dans l'État du Nouveau-Mexique (États-Unis). Puis ils ont placé les animaux dans un cylindre transparent et les ont filmés. Un bâton était appliqué sur le dos du scorpion pendant deux secondes pour l’inciter à piquer. Dans les tests, chaque femelle piquait au moins une fois, contre seulement 64 % des mâles, et les femelles piquaient à une vitesse significativement plus élevée que les mâles. Mais ce n'était pas vraiment le sexe qui était la cause de cette différence. En réalité, plus un scorpion était gros, plus il piquait vite. Or, les femelles sont généralement plus lourdes que les mâles, car elles portent des petits 8 mois sur 12. Bien que les femelles semblent plus promptes à la piqûre, elles sont moins rapides pour s’enfuir, justement à cause de leur poids plus élevé. La preuve : après la naissance des petits, les femelles courent plus vite... « Les scorpions lourds sont apparemment plus agressifs parce qu’il leur faut plus de temps pour échapper au danger », explique Bradley Carlson, principal auteur de l’article paru dans Plos One. « La différence de poids entre les mâles et les femelles habituellement enceintes semble expliquer pourquoi ils utilisent des options différentes dans une situation où il faut soit se battre soit fuir. » La comparaison d'un scorpion Centruroides vittatus femelle (en haut) et d'un mâle (en bas) montre que celui-ci possède un métasome (la « queue ») plus long. Carlson et al., Plos One, 2014, cc by 4.0 Les mâles ont des pattes plus longues, ce qui expliquerait qu'ils courent plus vite. Ceci serait un avantage à la fois pour échapper aux prédateurs et pour trouver un partenaire sexuel. Autre dimorphisme sexuel : chez certaines espèces de scorpions, les mâles possèdent un métasome plus allongé que les femelles. Mais les chercheurs n’ont pas trouvé de lien entre la longueur de cette « queue » et les performances des scorpions pour piquer ou courir. Par conséquent, les différences de comportement de piqûre et de locomotion s’expliquent par la morphologie des scorpions. Les femelles sont plus agressives pour compenser le coût lié à la reproduction, et les mâles courent plus vite grâce à leurs jambes plus longues. Futura Sciences 3/6/2014
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Energie éolienne en Europe + la Suisse : actualité, informations....
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actu Eolien terrestre et maritime (hydrolienne)
Paris - Les raccordements d'éoliennes sont repartis à la hausse au premier trimestre 2014, pour la première fois depuis plus d'un an, selon les statistiques officielles publiées par le ministère de l'Écologie. Des turbines d'une puissance totale de 112 mégawatts (MW) ont été raccordées au premier trimestre, contre 81 MW à la même période l'an dernier, indique le tableau de bord éolien-photovoltaïque publié mardi par le Commissariat général au développement durable. Depuis 2010, le nombre total de raccordements annuels n'avait pas cessé de diminuer, tombant à 557 MW l'an dernier, la filière étant pénalisée, selon les industriels, par les incertitudes sur le tarif de rachat de l'électricité et les délais de procédure. Juste après l'annulation la semaine dernière par le Conseil d'État du tarif bonifié de rachat de l'électricité éolienne, le ministère de l'Écologie a annoncé avoir pris un nouvel arrêté maintenant ce prix de rachat à 82 euros le MWh, précisant qu'il entrerait en application dans quelques jours. Fin mars 2014, le parc éolien hexagonal atteignait une puissance installée de 8.291 MW. Par ailleurs, un peu plus de 500 projets d'éolien terrestre sont en cours d'instruction, notamment dans l'attente d'un raccordement au réseau de distribution d'ERDF. Début mai, ERDF avait cependant indiqué que les demandes de raccordements avaient diminué de 30% au premier trimestre 2014 par rapport à l'an dernier, des chiffres jugés alors pas rassurants par le Syndicat des énergies renouvelables. Dans le photovoltaïque, le retour à la hausse des raccordements entamé au dernier trimestre 2013 s'est confirmé durant les trois premiers mois de l'année, avec 163 MW raccordés, contre 110 à la même période l'an dernier. L'étude note que la puissance globale des projets censés aboutir au cours des prochains mois (...) progresse nettement (...) ce qui laisse augurer pour 2014 un rythme de raccordements supérieur à celui constaté en 2013. Au total, le parc photovoltaïque atteignait une puissance installée de 4.866 MW à la fin mars. Romandie 3/6/2014 -
Les ouragans qui portent un prénom féminin sont trois fois plus meurtriers que ceux ayant un nom masculin, affirme une étude parue lundi aux Etats-Unis. La population aurait tendance à sous-estimer la force des cyclones avec des prénoms féminins. Depuis les années 1970, les centres de météorologie ont décidé, pour éviter d'être taxés de sexisme, de baptiser les ouragans d'un prénom tantôt féminin, tantôt masculin selon un système déterminé à l'avance. Avant cela, l'on baptisait ces dépressions avec un prénom féminin, selon la croyance populaire que les humeurs des femmes sont aussi imprévisibles que les tempêtes. Le résultat de ce changement d'appellation a eu des conséquences mortelles, affirme l'étude. Elle est parue dans les "Proceedings of the National Academy of Sciences" et revient sur les ouragans qui se sont abattus sur les Etats-Unis entre 1950 et 2012. "Un ouragan avec un nom à consonance masculine cause en moyenne 15,15 morts tandis qu'un ouragan avec un nom féminin tue environ 41,84 personnes", précise l'étude. "En d'autres termes, rebaptiser en Eloise un ouragan portant le nom de Charley peut entraÎner trois fois plus de victimes", constate la recherche. Les auteurs de la recherche ont exclu l'ouragan Katrina (2005) et Audrey (1957) à cause du nombre très élevé de victimes, qui aurait faussé le résultat de leurs calculs. "Quand il s'agit d'évaluer l'intensité d'une tempête, les gens ont tendance à reporter leurs a priori sur les hommes et les femmes", explique l'un des auteurs, Sharon Shavitt, professeur en marketing. "En conséquence, les tempêtes avec un nom de fille, spécialement celles qui portent des noms très féminins comme Belle ou Cindy, paraissent plus douces et moins violentes". Interrogées, des personnes ont indiqué que d'éventuelles tempêtes appelées Christina, Alexandra ou encore Victoria, leur ont paru moins dangereuses que si elles avaient été baptisées Christopher, Alexander ou Victor. L'étude conclut qu'il est nécessaire d'"inventer un nouveau système d'appellation pour réduire l'influence des préjugés sur l'évaluation des ouragans et permettre une amélioration de la préparation". Romandie 3/6/2014
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La police suédoise a indiqué lundi avoir abattu un élan qui avait fait irruption dans une salle de classe en brisant une fenêtre. L'incident s'est produit à la mi-journée dans le collège Sörgårdsskolan à Mölndal, dans la banlieue de Göteborg (ouest). Voyant l'animal arriver, "les élèves et l'enseignant fuient vers une salle attenante. L'élan panique et donne des coups de tête pour sortir", a raconté la police dans un communiqué. "La police arrive sur place, brise une fenêtre de la salle d'arts plastiques et met les élèves en sécurité. L'élan est tué sur place. Aucun blessé à signaler", a-t-elle ajouté. Selon des témoins cités par la presse, la bête s'était grièvement blessée en passant à travers la fenêtre. Une aide psychologique a été proposée aux collégiens, a indiqué au quotidien Göteborgs-Posten la directrice de l'établissement, Eva Bergman. Le Point 2/6/2014
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Comment un mâle de sauterelle se donne-t-il toutes les chances de charmer une femelle en pleine forêt équatoriale humide ? En lui adressant ses chants d'amour depuis la strate forestière la plus dégagée possible... Fernando Montealegre-Zapata, de l'université de Lincoln au Royaume-Uni, écoute les sauterelles. Dans une étude récemment publiée dans Revista de Biología Tropical, lui et son équipe détaillent les signaux sonores et la distribution spatiale de différentes espèces dans une stratification verticale de la forêt tropicale. Les investigations sont menées dans le parc national naturel de l'île Gorgona, une île volcanique inhabitée de Colombie, située dans le Pacifique. Comme le font les baleines en surface ou en profondeur, les sauterelles optimiseraient leur communication en choisissant le bon niveau pour émettre leurs ultrasons. Fernando Vargas-Salinas Les auteurs ont échantillonné 16 arbres à quatre altitudes différentes comprises entre 1 et 20 m. Parmi les 25 espèces étudiées de la famille des Tettigoniidés, dont les fréquences de chant d'accouplement oscillent de 9 à 150 kHz, les auteurs remarquent que trois nouvelles espèces du nouveau genre Ultrasonus à la fréquence de chant supérieure à 120 kHz se positionnent dans des espaces ouverts à 12 m du sol et au-dessous de la canopée des arbres. Pourquoi ces sauterelles se retrouvent-elles dans cet étage forestier plutôt que dans un autre ? Probablement, affirment les auteurs, parce que ce micro-habitat optimise la qualité de transmission de leurs signaux de très haute fréquence. En effet, leurs ultrasons se dispersent mal dans l'air du fait de leur courte longueur d'onde. Des objets environnants tels que des branches ou des feuilles représentent alors des écueils qui interfèrent et dégradent la communication. La strate sous-canopéenne est l'un des niveaux d'étagement vertical au microclimat et à la faune particuliers, dont font partie les sauterelles de l'île Gorgona en période de reproduction. Wikimedia Commons, cc by 2.0 En outre, la température et l'humidité du biotope équatorial sont deux autres conditions d'atténuation du message. « Nous pensons que ces insectes utilisent un certain type de canal environnemental pour diffuser leurs appels sur de longues distances », suppose Fernando Montealegre-Zapata. Pour tester son hypothèse, le chercheur prévoit à présent de mesurer les conditions acoustiques au-dessous du couvert végétal. Il reste encore du travail pour bien comprendre le chant des sauterelles... Futura Sciences 1/6/2014
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Les cochons sont souvent comparés aux chiens, tant leur caractère peut être similaire au meilleur ami de l’homme. Et ce n’est pas Duke le Berger Allemand qui dira le contraire. Car ce chien au grand cœur a pris sous son aile un tout jeune porcelet qui le suit maintenant partout. Sophie, le petit cochon, avait bien du mal à trouver sa place dans le monde. Plus petite que ses frères et sœur, elle ne faisait littéralement pas le poids face à eux lorsque venait l’heure de manger. Sa famille prenait tellement de place que Sophie ne pouvait presque pas profiter des mamelles de sa mère, et maigrissait à vue d’œil. Une forme de sélection naturelle, qui se termina de manière insoupçonnée pour le petit cochon. Car heureusement, Tristan Quiring, fils des propriétaires de la ferme, a remarqué la détresse du petit porcelet. Et ce jeune garçon âgé de 17 ans, n’écoutant que son cœur, décida de donner un petit coup de pouce à Sophie, attendri par ses efforts. Comme la mère ne pouvait visiblement pas nourrir tous ses petits, Tristan a attrapé Sophie et l’a prise avec lui dans la maison. Photos Richard Quiring «Il l’a amenée dans la maison et a trouvé une recette qu’il pouvait faire pour remplacer le lait de sa mère», raconte le père de famille. Tristan s’est occupée du porcelet pour l’aider à reprendre des forces. C'est alors que Duke, le chien de la famille, s'est approché. Le Berger Allemand semblait intrigué par Sophie, et s'est très rapidement attaché à elle. Au point qu'en quelques jours, le porcelet et le chien étaient devenus inséparables. Duke avait pris Sophie sous son aile, et en retour elle l'avait adopté comme camarade de jeu. Comme un père et sa fille, les deux quadrupèdes ne sont maintenant jamais loin l’un de l’autre. Que ce soit dans un coin de la maison ou au milieu du jardin à bronzer au soleil. Sophie, très attachée à son ami canin, suit même ce dernier jusque dans son panier quand il va dormir. Et la famille Quiring, trop attendrie par une telle amitié entre les deux animaux, n'ont pas eu le coeur de les séparer. Sophie est donc devenue une résidente permanente de la maison, tout comme son copain Duke. WAMIZ 30/5/2014
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Paris (AFP) - Arroser, désherber ou biner à la pause déjeuner. Organiser une réunion entre pieds de tomates ou framboisiers: de plus en plus d'entreprises choisissent d'introduire la nature sur le lieu de travail en transformant une terrasse ou une friche inutile en jardin pour les salariés. "Le jardin d'entreprise a longtemps été très limité, quelques plantes exotiques dans un bac tout au plus, sans vraiment de sens. Aujourd'hui, il doit être à la fois esthétique et utile, un espace à vivre autant qu'une réponse aux enjeux environnementaux", explique à l'AFP Pierre Darmet, responsable marketing aux Jardins de Gally. Spécialisée dans l'aménagement paysager destiné aux espaces publics, cette société présentera au Salon "Jardins jardin" (aux Tuileries, à Paris, du 5 au 9 juin) un "bureau fertile", exercice de style où espace de travail et espace vert ne font plus qu'un. Venus des États-Unis où ils ont fleuri dans la plupart des grandes entreprises, les "corporate gardens" essaiment depuis quelques années en France où les entreprises y voient un moyen de valoriser des espaces urbains à moindre coût, ainsi qu'un outil de bien-être au travail. 20% des espaces verts péri-urbains sont des jardins d'entreprise, selon Xavier Laureau, fondateur de "Jardins jardin". "Le bien-être est difficile à mesurer mais des enquêtes de satisfaction menées auprès de salariés indiquent que la présence d'un environnement naturel leur apporte une tranquillité au travail", assure Pierre Darmet. Une étude américaine de 2011 menée notamment par l'université de l'Oregon (The economics of biophilia) montre qu’un environnement de travail connecté à la nature améliore la performance du salarié et qu'il réduit jusqu’à 10% l'absentéisme. Du toit-terrasse végétalisé et aménagé en espace de détente à la friche industrielle de plusieurs milliers de mètres carrés affectée à un usage agricole, les formules choisies par les entreprises varient selon leur taille, l'espace dont elles disposent ou l'engagement du personnel. Pour le siège social d'une entreprise d'aménagement de bureaux situé à Orgeval (Yvelines), les Jardins de Gally ont conçu un projet global qui prévoit l'ensemencement d'une prairie avec des plantes du cru, l'installation de trois ruches et d’un "hôtel à insectes". "En installant une ruche, on entraîne forcément un changement des méthodes d'entretien qui doivent être respectueuses de l'environnement. Avec les abeilles, plus question d'utiliser des pesticides", affirme Pierre Darmet. Dans ce cas de figure, l'entretien écologique est assuré par des professionnels, jardiniers ou apiculteurs, qui proposent également aux salariés des ateliers pédagogiques et des conférences sur les insectes pollinisateurs sauvages, les ruches ou la taille raisonnée des arbustes. D'autres entreprises ont fait le choix d'impliquer d'avantage leurs salariés en les incitant à consacrer une partie de leur temps de pause à cultiver un potager collectif. C'est le cas de la Cité de l'architecture et du patrimoine à Paris, où une dizaine d'employés (sur une centaine) veille sur une cinquantaine de mètres carrés de tomates, aubergines, groseilles et autres plantes aromatiques perchées sur la toit du Palais de Chaillot, face à la Tour Eiffel. gally781 5/7/2012 A Toulouse, les responsables d'une clinique du centre-ville ont eux aussi décidé d'aménager un jardin potager sur un espace de 500 mètres carrés situé sur le toit. L'entretien sera assuré par des travailleurs handicapés d'un centre d'aide par le travail qui vont s'occuper de faire pousser des légumes destinés au restaurant d'entreprise du personnel de la clinique. "L'objectif n'est pas d'arriver à l'autosuffisance avec les plantations mais plutôt de cultiver des variétés oubliées, de produire des légumes qui ont du goût et donner l'occasion à des employés de se détendre à leurs moments de pose", souligne Cédric Jules, cofondateur de la société Macadam Gardens choisie pour ce projet. Sciences et avenir 30/5/2014
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Nations unies (Etats-Unis) (AFP) - La maire de Paris Anne Hidalgo a appelé jeudi à l'ONU les grandes villes à s'unir pour lutter contre le changement climatique. "Les grandes villes doivent s’unir pour développer des offres industrielles qui permettent d’agir concrètement contre le péril climatique et l'érosion massive de la biodiversité", a déclaré Mme Hidalgo lors d'une conférence sur l'urbanisation durable au siège de l'ONU à New York. Rappelant que la moitié de la population mondiale était désormais urbanisée, elle a souligné que "les villes sont d’ores et déjà responsables de 80% des émissions de gaz à effet de serre et consomment les trois quarts des ressources énergétiques de la planète". Pour la maire de Paris, qui accueillera en 2015 une conférence de l'ONU sur le climat, il est "très important que les grandes villes se réunissent et s'engagent ensemble dans un partage de bonnes pratiques et dans un dialogue qui permette d’accélérer la transition écologique de nos économies". Il s'agit, a-t-elle expliqué, de "concilier attractivité économique, emploi, ambition sociale (..) et ambition environnementale". Elle a cité comme exemple un immeuble de logement social à Paris qui est "chauffé gratuitement grâce à l’énergie engendrée par les microprocesseurs d’ordinateurs consacrés au calcul". Elle a aussi fixé comme priorités pour la capitale française de "pousser très loin" les normes de construction écologiques pour les nouveaux immeubles et de "miser sur les transports publics non polluants". AFP 30/5/2014 Sciences et avenir 30/5/2014
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FRANCE : tout sur la transition énergétique
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Energie autres ou divers
Paris (AFP) - Le rythme s'accélère autour des derniers arbitrages du projet de loi de programmation sur la transition énergétique, que le gouvernement compte toujours présenter en conseil des ministres fin juillet et à l'Assemblée nationale en septembre, en vue d'une adoption avant la fin de l'année. Ces derniers jours, Matignon et le ministère de l'Écologie et de l'Énergie ont multiplié les consultations. Associations de défense de l'environnement, institutions et industriels ont été reçus par les conseillers en charge de piloter la rédaction du texte. UnivLille1 29/3/2013 "Si elle augmente beaucoup - et c'est plutôt la position d'EDF - la France aura besoin de développer de nouvelles sources d'énergie et donc la part du nucléaire baissera presque mécaniquement. Mais si on prend le scénario du ministère de l’Énergie d'une très faible augmentation de la consommation, alors il faudrait fermer une vingtaine de réacteurs" pour respecter l'objectif, a-t-il expliqué. Les enjeux de la loi ne s'arrêtent pas à l'atome. Selon plusieurs sources, concernant la question de la composition du bouquet énergétique national, aucune répartition précise entre différentes sources d'énergie ne devrait être inscrite dans le texte. Les acteurs consultés seront particulièrement attentifs aux moyens consacrés à la baisse de la consommation d'énergie, notamment via l'amélioration de l'efficacité énergétique, au soutien aux énergies renouvelables ou encore à la place dévolue aux territoires dans cette transition énergétique. "Nous avons des inquiétudes concernant les économies d’énergie dans les transports, ou sur la rénovation thermique des bâtiments notamment pour les familles modestes", a indiqué Raphaël Claustre, président du Comité de liaison pour les énergies renouvelables (CLER). "Ce ne sera pas une loi miraculeuse, mais il y aura du contenu", a assuré une source proche des discussions. Un impératif d'autant plus important alors que la transition énergétique est mise en avant par le gouvernement comme l'un des moteurs principaux du retour de la croissance et donc de l'emploi. "Cette loi peut être une vraie grande loi de relance. Si on n'obtenait pas grand-chose, ce serait surprenant car les débats ont permis d'établir des grands consensus sur 90% des sujets", a déclaré Gilles Vermot-Desroches, directeur du développement durable du groupe Schneider Electric, qui a participé aux consultations. Sciences et avenir 30/5/2014 -
Voilà encore une incroyable histoire qui devrait redonner espoir à ceux qui sont à la recherche de leur animal bien-aimé et craignent de ne jamais le retrouver. Paul Fenn a attendu 9 longues années avant de revoir son chat. Et il n’en a pas cru ses oreilles lorsqu’un refuge l’a appelé pour lui annoncer la nouvelle. Il vit à Leicester en Angleterre avec sa famille et, en 2005, il avait adopté dans un refuge de la RSPCA un matou rouquin âgé de deux ans, et l’avait baptisé Tigger. Mais le chat, avide d’aventures et de liberté, a un jour quitté la maison plus longtemps que d’habitude, raconte-t-il dans l'émission This Morning, sur la chaîne britannique ITV. (Photo capture d'écran http://www.itv.com) Une journée, une semaine, un mois… Paul Fenn et sa famille ont longtemps attendu son retour et fouillé les alentours dans l’espoir de le retrouver. Puis ils ont fini par se résigner, n’imaginant pas un seul instant que Tigger se trouvait à quelques kilomètres seulement de là. Le matou a en effet élu domicile au sein d’une autre famille. C’est une certaine Mary Brown qui, un soir en rentrant du travail, a trouvé le matou devant sa maison. Après avoir demandé à leurs voisins s’ils connaissaient ce chat, Mary et son époux ont décidé de le garder auprès d’eux. Tigger a été rebaptisé Harry, et a vécu 9 belles années aimé et choyé par ses nouveaux amis humains. Mais peu de temps après le décès de l'époux de Mary, le chat a à nouveau eu besoin d’aventure. Il s’est encore une fois enfui. Sa fugue fut toutefois de courte durée. Trouvé errant dans la rue, il a été confié à un refuge qui grâce à sa puce électronique a retrouvé son premier propriétaire. Paul Fenn et sa famille étaient en vacances en Jamaïque lorsqu’ils ont reçu l’appel du refuge. Mais dès qu’ils sont rentrés, ils se sont précipités là-bas pour confirmer qu’il s’agissait bien de Tigger. Malgré sa joie, la famille Fenn n’a pas gardé le chat bien longtemps. Lorsque Paul a appris qu’une femme le recherchait, et que c’était elle qui avait pris soin de lui pendant 9 ans, il a su que la meilleure chose à faire était de le lui laisser. Tigger, ou plutôt Harry, est devenu plus important encore aux yeux de Mary depuis que son époux n’est plus là. Il est son compagnon de vie, son meilleur ami, son plus précieux soutien. Espérons qu'il ne s'avise pas encore une fois de fuguer ! Wamiz 28/5/2014
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Le Bureau de Police de l’Aviation coréenne a fait une bien surprenante découverte il y a quelques jours à la douane de Séoul. En effet, les officiers ont trouvé un chat coincé dans le bagage d’un passager arrivant de Taïwan en avion ! Airport Police Desk C’est suite à une négligence des douanes de Taïwan que l’animal piégé dans un sac serait passé inaperçu et aurait été embarqué dans l’avion. En effet, à l’enregistrement du bagage, la silhouette du chat apparaissant aux rayons-X n’a pas interpellé l’agent des douanes. Ce dernier a simplement considéré que l’étrange forme orange apparaissant sur son écran n’était pas un objet dangereux et a donc autorisé l’embarquement du sac en question. L’animal, un félin entièrement noir, a heureusement survécu au vol malgré le fait qu’il soit resté enfermé dans une valise et dans la soute de l’avion pendant plus de deux heures. Le propriétaire du sac s’est vu dans l’obligation de payer une amende de plusieurs centaines d’euros, pour avoir importé illégalement un être vivant. Cependant, l’homme affirme qu’il s’agissait d’un accident… Et que le chat noir serait le sien ! Il se serait glissé dans ses bagages et caché au milieu des affaires de son maître, qui ne l’aurait pas vu au moment de boucler sa valise. Le Bureau de Police de l’Aviation tient toutefois à enquêter pour déterminer s’il s’agit ou non d’un cas de maltraitance animale. Quant au chat, il est maintenant obligé de rester quelques temps sur place avant de pouvoir rentrer chez lui. En effet, les autorités doivent avant tout s’assurer qu’il n’a pas la rage et qu’il est à jour dans ses vaccins, ce qui implique une période de quarantaine de près de 180 jours Wamiz 29/5/2014
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L'olinguito, un mammifère dans le top 10 des nouvelles espèces 2013
BelleMuezza a posté un sujet dans ARTICLES de presse
Durant l’année 2013, les scientifiques ont décrit environ 18.000 nouvelles espèces vivantes, parmi lesquelles des découvertes surprenantes, comme l’olinguito, carnivore sud-américain ressemblant à un hybride entre un chat et un ours, apparenté aux ratons-laveurs, ou encore un arbre dragon, devant nos yeux depuis des années mais jamais étudié. Néanmoins, la route est encore longue avant que ne soient décrites les quelque 10 millions d’espèces qui resteraient à découvrir. L’olinguito est un nouveau mammifère carnivore découvert dans les forêts andines d’Équateur et de Colombie, grandement menacé par la déforestation. Mark Gurney, cc by 3.0 Dans la presse, on pourrait appeler cela un marronnier. Tous les ans à la même date, le sujet revient sur la table. Mais chaque année avec des nouveautés. Ainsi, depuis 2008, le College of Environmental Science and Forestry (ESF) de l’université d’État de New York (États-Unis) et l’International Institute for Species Exploration (IISE) rendent hommage au célèbre naturaliste suédois du XVIIIe siècle Carl von Linné, père de la nomenclature des espèces, en établissant, le jour anniversaire de sa naissance (23 mai 1707) le top 10 des nouvelles espèces découvertes dans l’année précédente. L’arbre dragon de Kaweesak, haut de 12 mètres, était bien connu des populations thaïlandaises, mais jamais décrit par les scientifiques. Paul Wilkin En 2013, environ 18.000 animaux, végétaux, bactéries ou champignons ont été décrits pour la première fois par des scientifiques. Des chiffres stables par rapport aux dernières années et qui gonflent un peu plus la liste des espèces connues, répertoriant plus de 2 millions de noms. À ce rythme, il faudrait encore cinq siècles et demi pour découvrir les 10 millions d’autres qui, selon les suppositions des chercheurs, ne nous sont pas (encore) familières. Un délai très long durant lequel une partie d’entre elles pourraient disparaître à jamais dans ces temps de crise biologique. La sélection des experts de cette année comporte son lot de surprises et de réjouissances. L’olinguito, par exemple, ou plutôt Bassaricyon neblina selon la nomenclature binomiale imaginée par Linné. Cet ourson-chat carnivore, parent du raton-laveur et pesant 2 kg, subsiste dans les forêts denses andines de l’Équateur et de la Colombie. Cela faisait 35 ans qu’aucun mammifère mangeur de viande n’avait été décrit à l’ouest du méridien de Greenwich. Une découverte inattendue et surtout importante, à l’heure où la déforestation menace grandement son habitat et sa survie. Autre surprise : l’arbre dragon de Kaweesak, ou Dracaena kaweesakii, implanté dans les montagnes calcaires de Thaïlande, plus précisément dans les provinces de Loei et Lop Buri. Bien que connue des habitants des alentours, cette asparagale de 12 m de haut était passée inaperçue aux yeux des scientifiques, avant une publication en 2013 dans PhytoKeys. Ses feuilles en épée couleur crème surlignées d’orange rendent cette plante particulière. Guêpe parasitoïde Tinkerbella nana de la famille des Mymaridae fait également partie du top 10 des découvertes de 2013. Photo Tinkerbella nana, Huber & Noyes. . micrographie électronique à balayage de la femelle Crédit photo: Jennifer Read À cela on peut également évoquer le gecko à la queue en feuille, alias Saltuarius eximius, petit lézard du nord-est australien. Comme son nom commun l’indique, ce saurien est doté d’une queue ayant l’apparence d’une feuille d’arbre, venant parfaire une tenue de camouflage déjà bien conçue, le dérobant à la vue de ses prédateurs, et lui permettant d’attendre patiemment qu’une proie passe à sa portée. Ces trois découvertes révèlent, à elles seules, que toutes les « grandes espèces », visibles à l’œil nu, n’ont pas encore été décrites, et qu’il doit en demeurer d’autres ayant échappé à la sagacité des chercheurs. Le gecko à feuille (Saltuarius eximius) découvert à Cape Melville (Australie) n'est pas facile à repérer. Avec des membres plus longs, un corps plus mince et des yeux plus grands que les autres espèces de Saltuarius, celui-ci a une coloration tachetée qui lui permet de se fondre dans son environnement... et sa queue en forme de feuille complète son système de camouflage. Photo Conrad Hoskin) Néanmoins, d’autres étaient plus difficiles à distinguer, comme ces anémones de mer de moins de 2,5 cm de long vivant sous les glaciers de l’Antarctique, dans une région difficile d’accès. La découverte d’Edwardsiella andrillae pose question, car jusqu’alors jamais un tel groupe n’avait été repéré dans des eaux si froides. Edwardsiella andrillae, famille des Edwardsiidae. Une espèce d'anémone de mer, vivant sous un glacier de la banquise de Ross en Antarctique, soulève des questions par son existence même. C'est la première espèce d'anémone de mer signalés à vivre dans la glace. Photo : gros plan d'anémones dans la glace capture d'image par SCINI. L’escargot sans yeux découvert dans le sous-sol croate révèle une fois encore les originalités des formes du vivant. S'épanouissant dans les ténèbres totales à plus de 900 m sous terre, dans des grottes, il n’a pas besoin de voir pour survivre. La coquille de Zospeum tholussum est même complètement transparente, si bien que le corps de ce gastéropode de moins de 2 mm de long est apparent. À quoi peuvent bien servir des yeux dans le noir complet ? Un petit escargot croate survit très bien sans, à 900 m sous terre. Sa coquille ne contient même aucun pigment, laissant à la lumière apparaître son corps. Jana Bedek Les êtres microscopiques aussi figurent parmi la sélection des spécialistes. Comme ce champignon découvert par des Néerlandais et nommé Penicillium vanoranjei non du fait de sa couleur orange, mais en hommage au nouveau roi des Pays-Bas, Willem-Alexander, de la maison d’Orange. Ou bien ce protiste méditerranéen de 4 à 5 cm de long, Spiculosiphon oceana, particulièrement imposant pour un unicellulaire. Spiculosiphon oceana, famille des Stegnamminidae. Cet organisme unicellulaire est de quatre à cinq centimètres (1,5 à deux pouces), ce qui en fait un géant dans le monde des créatures unicellulaires. Photo Manuel Maldonado Enfin, parlons aussi de ces bactéries extrêmophiles Tersicoccus phoenicis, retrouvées dans les salles normalement stériles dans lesquelles les vaisseaux spatiaux sont assemblés. Tolérant la sécheresse, l’exposition aux UV, une large gamme de pH et de températures, ces micro-organismes font craindre aux scientifiques la contamination d’autres planètes lors d’expéditions au-delà de notre atmosphère. La propension qu’a la vie de générer une grande diversité biologique n’a donc pas fini de nous surprendre. Il y a encore fort à parier que dans une année, à la même époque, d’autres curiosités de la nature figureront parmi la nouvelle liste des espèces découvertes en 2014 les plus originales. BBC WORLD NEWS 23/5/2014 Futura Sciences 28/5/2014 -
Stop aux massacres des Globicéphales - (îles Féroé)
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pétitions : Monde aquatique
Brest (AFP) - L'organisation Sea Shepherd a pris possession mercredi en Bretagne de quatre nouveaux navires spécialement destinés à lutter contre ce qu'elle qualifie de "plus grand massacre de mammifères marins en Europe", dans les Iles Féroé. L'organisation Sea Shepherd renforce sa flotte contre le massacre de dauphins dans les Iles Féroé (c) Afp Les quatre navires en aluminium, "rapides, solides et légers" et baptisés mercredi à Locquirec (Finistère), ont été conçus pour intervenir dans l'opération Grindstop2014 lancée par l'organisation, indique-t-elle dans un communiqué. "Ils sont insubmersibles et l'aluminium résiste à tout", a assuré à l'AFP Catherine Blondeau, l'une des responsables du chantier naval breton Bord à Bord qui a construit ces navires d'un peu plus de 6 m de long. L'opération Grindstop2014 vise à s'opposer au massacre d'environ 1.500 dauphins le long des côtes des Iles Féroé, situées à mi-chemin entre l'Ecosse et l'Islande. Sea Shepherd, en pointe dans le monde contre le massacre de dauphins mais également de baleines, compte assurer une présence sur place entre juin et octobre, période où les massacres sont les plus importants. Quelques 400 volontaires se relaieront afin d'éloigner les dauphins des côtes. Les Iles Féroé perpétuent, selon l'organisation, "une tradition barbare "consistant à trancher la moelle épinière des cétacés au couteau après les avoir contraints à s'échouer dans une baie. Cette tradition remonterait à plusieurs siècles et ses partisans feraient valoir que sans ces parties de chasse la population n'aurait pas pu survivre. "Personne aux Féroé n'aurait faim et a fortiori ne mourrait de faim, si on ne tuait plus de dauphins", assure cependant l'organisation qui a déjà mené des campagnes musclées dans l'océan Austral contre les harponneurs de baleines japonais. "Ces dauphins sont protégés par plusieurs conventions en Europe et il est strictement interdit de les tuer", a expliqué à l'AFP Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France. "Les Iles Féroé ne font pas à proprement parler partie de l'Union européenne, mais elles sont sous protectorat danois et reçoivent de très importantes subventions européennes, tout en se permettant de ne pas respecter nos lois", a-t-elle dénoncé. L'organisation de défense des océans lutte depuis 1986 contre ces massacres dans les Iles Féroé, mais cette année elle y mènera sa plus importante campagne. Sciences et avenir 28/5/2014 -
Méditerranée : vives inquiétudes pour les sardines et anchois en chute libre...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les poissons marins
La campagne d’évaluation des stocks d’anchois et de sardines en Golfe de Gascogne vient de s’achever sur un constat rassurant. Photo : anchois européen (Engraulidae) Etrusko25 / domaine public Depuis 2000, le petit poisson pélagique fait l’objet d’une évaluation scientifique la plus précise possible afin de déterminer le «taux admissible de capture » (TAC). Ce programme de l’Ifremer baptisé PELGAS a pour but d’éviter de trop exploiter une espèce qui, dans cette région de l’Atlantique nord, donne des signes de faiblesse. Tout au long des années 2000 en effet, la biomasse totale d’anchois est descendue à des niveaux très bas (voir diagramme ci-dessous) avec un véritable effondrement en 2005. Les pêcheurs espagnols et français sont donc soumis à des quotas draconiens. Ainsi, les Français peuvent-ils prendre entre 4000 et 5000 tonnes d’anchois selon les années. Bateau de l'Ifremer à côté d'un chalutier Ifremer En avril et mai de chaque année, 23 chercheurs prennent donc place sur la Thalassa, le navire océanographique de l’Ifremer, pour sillonner le golfe de Gascogne selon des itinéraires perpendiculaires à la côte séparés de 12 miles nautiques (22 kilomètres). La technique utilisée est celle des sondes acoustiques monofréquences couplés à un sondeur multifréquences qui permet de donner une vision 3D des bancs de poissons: «ces données ne nous donnent cependant pas la structure en taille et en âge des bancs, aussi procédons nous à des chalutages, précise Erwan Duhamel, chercheur à l’Ifremer. Et pour affiner nos résultats, nous intégrons depuis 2007 les observations des professionnels de la pêche ». Les chalutiers pélagiques de Saint Gilles Croix de Vie, de la Turballe et du Guilvinec fournissent ainsi des informations sur la taille et l’âge des anchois capturés, une information essentielle pour une espèce qui vit au mieux 4 ans. Une mesure effectuée sur un anchois. Crédit : Ifremer Ainsi, une année normale doit présenter une proportion de 60 à 90% de poissons d’un an, signe d’une bonne reproduction » assure Erwan Duhamel. Outre l’anchois, PELGAS évalue également l’état des stocks de sardines, une espèce moins fragile qui ne fait l’objet d’aucun quota de pêche si bien que 20000 tonnes sont prélevées tous les ans. Pour des poissons à vie courte, les aléas rencontrés lors de la période de reproduction de mars à juin ont des conséquences immédiates sur l’état du stock. Or, on ne sait pas grand-chose aujourd’hui des conditions qui favorisent ou contrarient la reproduction. De nombreux critères rentrent en compte comme la salinité, la température de l’eau, le taux d’oxygène, la disponibilité en nourriture. Le lieu principal de ponte se situe dans les zones proches de l’estuaire de la Gironde ou l’apport des fleuves fait diminuer la salinité de l’eau. Cette année, les fortes précipitations ont permis d’apporter à la mer des quantités importantes de nutriment si bien que les chercheurs ont constaté un bloom exceptionnel de phytoplancton dont se nourrissent les poissons pélagiques. Cette abondance de nourriture pourrait expliquer une année très satisfaisante pour l’anchois. Les évaluations de stocks seront transmises dans le courant de juin au Conseil international pour l’exploitation de la mer (CIEM), lequel donnera son avis aux ministres de la pêche des Etats membres de l’Union européenne. C’est sur cette base qu’est décidé début juillet un quota annuel de prises. Sciences et avenir 28/5/2014 -
Sydney (AFP) - Les défenseurs de l'environnement australiens se sont félicités de la décision de la Deutsche Bank de renoncer à investir dans un port minier situé près de la grande barrière de corail. Le gouvernement fédéral australien a donné son feu vert en août 2013 à ce projet d'extension d'un terminal pour le charbon en l'assortissant de conditions drastiques de protection de l'environnement. Mais il s'attire les foudres des organisations de protection de la nature. Il doit être réalisé par les groupes indiens Adani et GVK à Abbot Point (nord-est), près de la grande barrière de corail. Un requin léopard nage à côté de plongeurs de Greenpeace brandissant une banderolle appelant l'Unesco à sauver la grande barrière de corail, le 5 mars 2012 à l'Aquarium de Sydney (c) Afp Lors de son assemblée générale vendredi, la Deutsche Bank a indiqué que sa politique concernant les investissements près de sites mondiaux classés lui interdisait tout investissement dans ce projet. "Deutsche Bank n'appuie pas des projets lorsque le gouvernement et l'Unesco ne sont pas d'accord sur le point de savoir si ceux-ci menacent ou non l'importance exceptionnelle d'un site", a indiqué la banque allemande dans un communiqué. Autres banques associées visées : "Nous constatons qu'il n'y a pas actuellement de consensus entre l'Unesco et le gouvernement australien sur l'agrandissement d'Abbot Point près de la grande barrière de corail. Notre politique requiert au minimum un consensus et en conséquence nous n'étudierons pas les demandes de financement" pour ce projet, a souligné la banque. L'Unesco a fait part de ses préoccupations concernant ce projet qui envisage un développement des opérations portuaires et minières et doit en discuter en juin. La Société de conservation maritime australienne, qui fait campagne contre l’agrandissement du port, s'est félicitée de la décision de Deutsche Bank. Selon elle, elle démontre les préoccupations internationales devant les projets "d'industrialisation côtière près de la grande barrière de corail". "Les milieux financiers abandonnent le projet d'Abbot Point comme des mouches montrant une volonté grandissante de ne pas être associés aux énormes risques financiers et à ceux menaçant leur réputation, a estimé Felicity Wishart, porte-parole de la Fondation. "Voudriez-vous voir votre nom associé à la destruction de l'une des plus grandes merveilles du monde, la grande barrière de corail ?", a-t-elle ajouté. Le projet approuvé prévoit le dragage de millions de tonnes de sable à proximité de la grande barrière dans des conditions strictement définies. Le ministre australien de l'Environnement Greg Hunt a affirmé que la protection de la grande barrière était la première priorité. Le développement du port d'Abbot Point est considéré comme essentiel pour les mines de charbon du bassin de Galilée dans l'Etat du Queensland et l'exportation du minerai vers l'Asie. Selon Greenpeace, la production de la mine, qui devrait atteindre près de 30 millions de tonnes de charbon thermique par an à partir de 2015, se classera parmi les dix plus grands émetteurs mondiaux de dioxyde de carbone lorsqu'elle atteindra sa capacité maximale. D'autres banques associées au projet sont visées par des manifestations de groupes environnementalistes. Une antenne de la Société Générale à Bayonne (sud-ouest de la France) avait été ainsi occupée à la mi-mai. Sciences et avenir 26/5/2014
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CO2, taxe carbone... Photosynthèse... Gaz à effet de serre....
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
Bruxelles (AFP) - La Commission européenne a présenté mercredi un plan d'action pour réduire de 30% les émissions polluantes des camions et des autobus, responsables d'un quart des rejets de CO2 dus au transport routier et de 5% du total des émissions de gaz à effet de serre de l'UE. "Nous avons commencé par réglementer les voitures et les camionnettes et les résultats sont là: les émissions ont été réduites, la pollution atmosphérique dans les villes est en baisse et les consommateurs peuvent désormais s'équiper de véhicules plus novateurs et plus économes en carburant", a expliqué dans un communiqué la commissaire au Climat, Connie Hedegaard. Des camions sur une aire de repos le 2 décembre 2010 à Carentan, dans l'ouest de la France (c) Afp "C’est la raison pour laquelle nous concentrons maintenant nos efforts sur les camions et les autobus", a-t-elle ajouté, expliquant que les nouvelles mesures allaient "permettre de réduire les émissions de CO2 de ces véhicules, d'aider les opérateurs du secteur à économiser de l'argent et de rendre l’UE moins dépendante des importations de pétrole". Un outil de simulation informatique, VECTO, a été mis au point pour mesurer les émissions de CO2 des véhicules neufs. La Commission entend présenter l'année prochaine des propositions législatives qui imposeraient la certification, la déclaration et le contrôle des émissions de CO2 des véhicules utilitaires lourds neufs. La proposition incombera au nouvel exécutif désigné après les élections européennes. "C’est une première étape essentielle vers la réduction des émissions, étant donné qu'il était difficile jusqu'à présent de comparer les véhicules utilitaires lourds, principalement en raison de la grande variété des modèles et des tailles de camions disponibles, lesquels sont (...) produits en quantités bien inférieures à celles des voitures et des camionnettes", souligne la Commission. Lorsque cette législation sera en vigueur, la Commission pourra envisager de fixer des limites contraignantes pour les émissions moyennes de CO2 des véhicules utilitaires lourds nouvellement immatriculés, comme c'est déjà le cas pour les voitures et les camionnettes. L'UE veut réduire de 60% les émissions de gaz à effet de serre provenant des transports d'ici à 2050 dans le cadre de son plan d'action contre le réchauffement climatique. Sciences et avenir 21/5/2014 -
Conférence 2015 sur le climat
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
Paris (AFP) - A un an et demi d'un nouveau pacte mondial contre le réchauffement climatique espéré fin 2015 à Paris, les Etats-Unis ont mis en garde jeudi contre des attentes irréalistes en prévenant que ce futur accord ne serait "pas parfait". ABS-CBN News 24/5/2014 : M. Heherson Alvarez commissaire au changement climatique, explique le brusque changement de climat, et met en garde sur l'état critique des Philippines en cas de surchauffe... "Il est important que nos attentes soient ambitieuses, et aussi fondées sur la réalité", a indiqué lors d'une rencontre avec quelques journalistes Todd Stern, négociateur en chef américain dans le processus de discussions sur le changement climatique impliquant depuis 1992 quelque 195 pays sous l'égide de l'ONU. "Je suis certain que ce ne sera pas parfait", a-t-il ajouté. "C'est une négociation difficile. Sur quelque point que ce soit, c'est difficile d'obtenir un accord de tous les pays", selon le négociateur américain, pour qui oublier les réalités politiques ne "peut que conduire à une déception". Photo aérienne de la ville de Taclovan dans la province Leyte aux Philippines, le 11 novembre 2013, après le passage de Hayan un méga-typhon, où plus de 10.000 personnes sont mortes (c) Afp Les pays négociant sous l'égide de l'ONU ont pris rendez-vous pour conclure à Paris un accord global contraignant de limitation des émissions de gaz à effet de serre pour tous les pays, applicable à partir de 2020. National Geographic 18/5/2007 : Le réchauffement climatique pourrait faire plus que simplement faire fondre la glace polaire. Cela pourrait changer nos cartes, et déplacer les populations des villes et des îles tropicales... Les 19 mois jusqu'à la conférence de Paris doivent notamment permettre d'affiner la nature et le degré de contrainte des engagements que pourraient prendre les pays. L'objectif global est de contenir le réchauffement à 2 degrés maximum par rapport à l'époque pré-industrielle, sachant que le thermomètre a déjà gagné 0,8°C selon les scientifiques et que le rythme actuel d'émissions nous place plutôt sur une trajectoire de +4°C. list25 25/3/2014 : Le réchauffement climatique est l'un des problèmes environnementaux les plus alarmants auquel le monde est confronté aujourd'hui. Ce phénomène n'implique pas seulement l'augmentation significative de la température terrestre, mais beaucoup plus. Les effets néfastes du réchauffement climatique sont de plus en plus évidents depuis l'aube du 20ème siècle, avec plus d'ouragans et de tempêtes tropicales causant des destructions massives dans différentes régions du monde. Plusieurs espèces animales perdent leurs habitats et sont en voie d'extinction... Et de plus de gens meurent en raison de complications telles que le coup de chaleur... Pour Todd Stern, le nouvel accord doit être "un important premier pas", "un cadre exploitable qui sera remis à jour tous les cinq ans". Plutôt qu'une approche globale visant à attribuer à chaque pays un objectif de réduction, il se dit favorable à un système où chaque pays déterminera lui-même sa cible, "en cohérence avec ses capacités". Reste la question clé des éventuelles différences dans la nature des engagements que pourraient prendre les pays, les grands émergents comme la Chine et l'Inde souhaitant que les pays développés prennent des engagements plus stricts en raison d'une responsabilité "historique" dans le réchauffement. Les Etats-Unis et la Chine, les deux pays clé de la négociation car principaux émetteurs de gaz à effet de serre, sont engagés dont un "échange bilatéral intensif" sur ce thème, a reconnu le négociateur américain. Sciences et avenir 22/5/2014 -
Au Mali, des lampes solaires mobiles éclairent des villages sans courant
BelleMuezza a posté un sujet dans Le Solaire
Bamako (AFP) - Des lampadaires solaires mobiles, fabriqués avec une roue de vélo et des objets recyclés, transforment la vie d'artisans au Mali en leur permettant de travailler la nuit pour échapper à une chaleur de 40 à 45 degrés le jour. Des femmes s'éclairent avec un lampadaire solaire à Dona, dans la région de Segou, le 25 avril 2014 (c) Afp PHOTO HABIBOU KOUYATE / AFP Ce moyen d'éclairage original, doté d'une lampe au bout d'un long tuyau métallique, munie d'une roue de vélo qui en facilite la mobilité, fait le bonheur de la communauté rurale de Cinzana, forte de quelque 35.000 habitants, dans la région de Ségou (centre du Mali). C'est un architecte et vidéaste italien, Matteo Ferroni, qui a eu l'idée de ces lampadaires à l'occasion d'un séjour en 2010 dans des communautés rurales dépourvues d'électricité. M. Ferroni explique s'être rendu compte que les habitants étaient peu actifs dans la journée en raison de la chaleur écrasante et travaillaient plus la nuit en s'éclairant de lampes de poche ou en profitant du clair de lune. "J'ai réalisé combien la nuit était importante pour ces communautés." Il a dessiné un prototype pouvant être "reproduit facilement" par des artisans locaux et réalisé à partir d'objets fournis par les villageois, explique-t-il sur le site dédié à son invention. En 2011, Matteo Ferroni est revenu au Mali avec le prototype et "ensemble, à Ségou ici, on a conçu la première lampe portable", raconte Alassane Keïta, qui dirige l'association Faso Gniètaa qui est le relais local de la fondation suisse eLand finançant le projet. C'est un travail d'équipe qui implique plusieurs artisans locaux: soudeur, Amadou Sidibé, confectionne le corps de la lampe à partir de vélos usés. Spécialisé dans la production de théières, Aboubacar Dagnon, fabrique les boîtiers abritant les ampoules LED en recyclant des ustensiles de cuisine en aluminium. Cet artisan est le seul à Ségou à réaliser ce travail de précision. Cet ingénieux lampadaire mobile et écologique est utilisé par 15 des 72 villages de la communauté rurale, qui l'appellent "Foroba yelen" ("la lumière collective" en bambara, une des langues du Mali), a-t-on expliqué à l'AFP. Chacun y a droit et le réserve pour ses besoins: Alou Coulibaly est allé réserver un des lampadaires pour la cérémonie de baptême de son nouveau-né, une fille. Il ne tarit pas d'éloges sur cette initiative, qui a amélioré le quotidien des villageois, pauvres, qui n'avaient pas les moyens d'acheter un groupe électrogène collectif, qui nécessite un budget en carburant. AFP 19/5/2014 Aujourd'hui, Foroba yelen, géré par la collectivité, "est entré dans le travail, la vie sociale et rituelle" de la communauté. "A l'heure actuelle, plus de 90 lampes sont réparties sur 15 villages et 3 centres de santé", selon le site du projet. A Dona, autre village proche de Cinzana, c'est chez Issouf Dagnon qu'on vient recharger la batterie de la lampe ou réserver sa lampe au prix de 250 FCFA (0,40 euro) par nuit, somme qui permet d'en financer l'entretien. Chaque village bénéficiaire dispose d'un kit de quatre lampes et d'un panneau solaire de 50 watts d'un coût total de 500 euros financés par eLand. On utilise le Foroba yelen pour les besoins du petit commerce, de funérailles, d'accouchements au dispensaire de la commune... Certains particuliers le louent occasionnellement, comme Alou Coulibaly. Mais d'autres y recourent régulièrement, comme Djènèba Djoni, une potière. Avant, "nous fabriquions les canaris (récipients en terre cuite) à la lumière de la lune et avec la torche attachée sur la tête, comme font les chasseurs", mais aujourd'hui, avec la lampe solaire mobile, il n'y a plus ces tracas, explique Mme Djoni. Autant de choses qui font de ces lampadaires solaires mobiles une sérieuse alternative à l'éclairage public au Mali, pays de plus de 16 millions d'habitants régulièrement en proie ces dernières années à des coupures intempestives de courant. Le 14 mai, le gouvernement malien a fait état d'un déficit de production d'électricité ayant "atteint le niveau exceptionnel de 111 mégawatts en 2013 (45% de la demande)". La société d'énergie EDM-SA, détenue à 66% par le Mali et à 34% par une filiale du groupe Aga Khan, est dans une situation "critique" et ne parvient pas à assurer un approvisionnement normal en dépit de subventions de l'Etat (57,5 milliards de FCFA en 2013, soit près de 87,7 millions d'euros), selon Bamako. Sciences et avenir 25/5/2014 -
En Équateur, 24 nouvelles espèces de petites guêpes parasitoïdes ont été découvertes : elles ont la particularité de momifier les chenilles de papillons qu'elles parasitent. Certaines portent même le nom de célébrités comme la guêpe « Shakira ». Les animaux parasites se développent aux dépens de leur hôte, entraînant parfois leur mort… C’est le cas des guêpes, qui grandissent dans des larves de papillons et provoquent une véritable momification de la chenille qui les a nourries. En Équateur, des chercheurs ont découvert 24 nouvelles espèces de petites guêpes parasitoïdes du genre Aleiodes. Dans un article paru dans la revue ZooKeys, Scott Shaw de l’université du Wyoming et Eduardo Shimbori de l’université de São Carlos au Brésil présentent les nouvelles guêpes qu’ils ont identifiées. La guêpe Aleiodes yanayacu porte le nom de la station biologique au cœur de ces travaux de recherche. Shimbori, Shaw, ZooKeys, 2014, cc by 4.0 Les guêpes Aleiodes sont des parasitoïdes des chenilles de papillon vivant dans la forêt tropicale. Autrement dit, les femelles cherchent un certain type de chenilles vivant dans des buissons ou de petits arbres et y injectent un œuf. Le parasitisme ne tue pas immédiatement la chenille, qui continue à se nourrir et à grandir pendant un certain temps. Mais la chenille finit par se rétracter et se durcir avant le stade de pupaison (avant de se transformer en nymphe) pour former une « momie » ; la guêpe fait alors son cocon dans les restes momifiés de la chenille. Lorsqu’elle a terminé son développement, la jeune guêpe découpe un trou pour sortir, s’envole et se reproduit pour recommencer un nouveau cycle de parasitisme. Pour Scott Shaw, ces guêpes présentent un intérêt écologique. « Ce sont vraiment des insectes hautement bénéfiques. Ces guêpes aident à contrôler naturellement les populations de chenilles qui se nourrissent de plantes, elles soutiennent donc la biodiversité des forêts tropicales. » Dans le cadre du projet Caterpillars and Parasitoids of the Eastern Andes of Ecuador, les chercheurs ont récupéré des chenilles dans une forêt située sur les pentes orientales des Andes, à une altitude comprise entre 2.000 et 2.800 mètres. Les spécimens récoltés ont été étudiés à la station biologique de Yanayacu, dans la province de Napo (Équateur). Les nouvelles guêpes identifiées dans les chenilles de lépidoptères étaient de petits organismes, mesurant seulement quatre à neuf millimètres de long. La guêpe « Shakira », de son vrai nom Aleiodes shakirae, provoque une courbure chez la chenille hôte (en haut à droite) qui rappelait aux auteurs la danse du ventre pour laquelle l’artiste est réputée. Shimbori, Shaw, ZooKeys, 2014, cc by 4.0 Parmi ces nouvelles espèces, certaines ont été baptisées en hommage à des célébrités, comme le comédien John Stewart (Aleiodes stewarti), le poète états-unien Robert Frost ou la chanteuse colombienne Shakira. L’espèce A. frosti a été nommée en référence au poème The Road Not Taken (la route que je n’ai pas prise), pour souligner les particularités morphologiques de l'espèce. La guêpe « Shakira » (A. shakirae) doit son nom au fait qu'elle provoque chez la chenille parasitée une courbure et une torsion inhabituelles, qui rappelaient aux auteurs la fameuse danse du ventre de l’artiste sud-américaine. FUTURA SCIENCES 21/5/2014
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Un photographe s'est amusé à retourner ses images de chauves-souris pour les faire apparaître debouts sur leurs pattes arrière. Une occasion rare d'observer des chauves-souris dans cette position, car en réalité, cette situation est presque impossible pour ces mammifères. Trois chauves-souris debout, en train de danser : ce spectacle amusant a été mis en scène par le photographe américain Paul Wood. En voyage au Brésil, il a filmé des spécimens de chauves-souris frugivores (Pteropodidae) suspendus au plafond de la remise de sa belle-mère. Il a ensuite retourné les images afin de remettre les animaux "à l’endroit", et ajouté de la musique. Paul Wood 16/1/2013 Résultat : les chauves-souris ont vraiment l’air d’exécuter une petite chorégraphie. Mais en réalité, il est presque impossible d’observer une chauve-souris se tenir sur ses pattes arrières. Dans cette position, elle serait incapable de s’envoler, en raison de sa morphologie. C’est ce qui explique que ces animaux nocturnes passent leurs journées la tête en bas, accrochés aux branches des arbres, sous des ponts ou encore dans des grottes. Contrairement aux oiseaux, la plupart des chauves-souris ne peuvent pas utiliser leurs membres inférieurs pour s’élancer dans les airs : leurs pattes arrière, trop petites et peu développées, ne leur permettent pas de trouver un bon équilibre au sol et encore moins de courir pour prendre de l’élan. Et leurs ailes, très fines, ne peuvent pas générer une portance suffisante à l’envol. En revanche, lorsqu’elles volent, leurs membranes souples et élastiques permettent aux chauves-souris de mieux contrôler leurs déplacements et leur vitesse. "À faible vitesse, le chiroptère tord légèrement ses ailes et profite des déplacements d’air créés par son mouvement pour augmenter sa poussée. À plus grande vitesse, la chauve-souris replie un peu ses ailes pour diminuer la résistance", rapporte Sciences et Avenir. Pour s’envoler, les chauves-souris doivent donc utiliser la gravité : elles se laissent tomber depuis un point d’accroche. Mais impossible d’utiliser leurs membres avant pour se suspendre à une branche, par exemple, puisque leurs mains sont en fait leurs ailes. C’est pourquoi ces animaux volants sont l’une des rares espèces de mammifères à dormir la tête en bas. Après avoir trouvé une surface à laquelle s’agripper, la chauve-souris utilise les griffes de ses membres inférieurs. Lorsqu’elle relâche ses muscles, le poids de son corps tire sur les tendons reliés à ses serres, qui se referment automatiquement. Dans cette position, les chauves-souris n’ont donc rien à faire pour tenir la tête en bas, et ne dépensent pas d’énergie. Ce mécanisme leur permet de ne pas tomber lorsqu’elles dorment, mais également pendant leur période d’hibernation. Lorsqu’elles ont besoin de s’envoler, elles n’ont qu’à contracter les muscles nécessaires pour relâcher leur emprise. Maxisciences 19/5/2014