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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. La pollution atmosphérique aux particules PM2,5 en Chine suscite l'attention du monde entier. Le problème touche aujourd'hui l'Inde. Le correspondant de la NHK à New Dehli, explique la situation et les problèmes posés à Radio Japon. Kenichi Tanaka : La densité des particules PM2,5 est indiquée dans la capitale indienne de New Dehli. De novembre à janvier, la concentration de ces particules est le double du niveau où, au Japon, les autorités recommanderaient de rester à la maison. GeoBeats News 29/1/2014 A New Dehli en hiver, l'air circule peu. Les gaz d'échappement des voitures ou encore les fumées s'accumulent dans l'atmosphère. Ils seraient à l'origine des hauts niveaux de PM2,5. En cette saison, la visibilité diminue beaucoup. C'est comme si la ville était plongée dans le brouillard. Beaucoup de gens se plaignent de maux de gorge et de difficultés respiratoires. Un groupe de Japonais habitant New Dehli et les zones environnantes s'est réuni pour la première fois mercredi. Il voulait connaître les mesures prises contre les PM2,5 au niveau local. 50 personnes, dont des proches de Japonais travaillant à New Dehli, ont assisté à la rencontre. Le personnel de l'ambassade du Japon a donné des conseils comme programmer les sorties entre midi et le soir. C'est le moment où la densité des particules est la plus basse. Autre recommandation, ne pas trop utiliser les climatiseurs car les PM2,5 peuvent alors entrer dans les bâtiments. Radio Japon : Et que fait le gouvernement indien ? Kenichi Tanaka : En Inde, même en cas de forte pollution, peu de gens mettent un masque. L'information sur les risques n'est pas très diffusée dans la population. Et quelqu'un utilisant un masque est généralement considéré comme souffrant d'une maladie grave. Une organisation non-gouvernementale menant des recherches sur la pollution atmosphérique a critiqué le gouvernement pour ne pas donner suffisamment d'informations au public. Les autorités ont commencé à annoncer la densité des particules PM2,5 dans la capitale. Mais il faut faire plus. Par exemple, elles pourraient créer une limite. Si elle était dépassée, la population serait invitée à éviter au maximum de sortir. Récemment, un quotidien américain a signalé que la pollution à New Dehli pourrait être pire que celle de Pékin. Le gouvernement indien a contesté cette information. Par la suite, des médias indiens ont commencé à donner des chiffres de la pollution. Si l'information augmente, la population y sera plus sensible. Peut-être que la situation s'améliorera. NHK World 7/3/2014
  2. Un sondage de la NHK révèle que plusieurs résidants qui ont évacué volontairement Fukushima continuent d'être hantés par la crainte des radiations et ne prévoient pas de retourner vivre dans la préfecture. La NHK a mené ce sondage à l'approche du troisième anniversaire de l'accident nucléaire survenu à la centrale Fukushima Dai-ichi. Après l'accident de mars 2011, au moins 25 000 personnes qui vivaient à l'extérieur des zones d'évacuation désignées par le gouvernement ont quitté la préfecture de façon volontaire. 307 personnes ont répondu au sondage de la NHK. Les résultats montrent que 74 % des répondants prévoient de rester où ils se trouvent ou de chercher un nouvel endroit pour vivre. Certains des répondants étaient retournés à Fukushima pendant un moment mais ont par la suite décidé de repartir. Plusieurs citaient la crainte d'une possible exposition aux radiations. NHK WORLD 7/3/2014
  3. L'histoire ne dit pas combien de chevaux cette voiture avait sous le capot. En revanche, il y avait bel et bien un chiot dans le moteur. Un Jack Russell de trois mois a survécu à un voyage de près de 20 km, coincé dans la mécanique d'un véhicule d'un automobiliste anglais. Le Daily Mail (en anglais) raconte l'aventure de ce petit miraculé, mardi 4 mars. Un Jack Russell de trois mois coincé dans le moteur d'une Audi A4 en banlieue de Manchester (Royaume-Uni). (CAPTURE ECRAN / BBC ) Betty Boop, de son petit nom, s'est échappé du jardin de son maître, en banlieue de Manchester (Royaume-Uni), pour aller se réfugier dans le moteur de l'Audi A4 du voisin. Ce dernier ne s'est pas rendu-compte que l'animal était caché sous le capot quand il a démarré son véhicule pour effectuer un trajet d'une vingtaine de kilomètres. Ce n'est qu'au retour qu'il a entendu les aboiements du chiot. Lequel n'avait pas une égratignure, au grand soulagement de ses propriétaires. Pour le sortir de ce mauvais pas : le propriétaire a dû démonter le moteur... La leçon de cette histoire qui finit bien : Gary, le propriétaire du chien, veillera désormais à bien verrouiller son portail ! France Tv Info 7/3/2014
  4. Des architectes américains rêvent de gigantesques plateformes de déchets compostés sur lesquels pousseraient des parcs et des jardins... Pour le moment, il ne s'agit que d'une utopie. Mais l'idée spectaculairement mise en images par deux architectes new-yorkais de l'entreprise "Present Architecture" est séduisante. Elle est née d'un constat amer: "Nous expédions des camions remplis de déchets hors de nos villes, créant ainsi des embouteillages, du bruit, et des émissions de CO2. Et tout cela pour que nos déchets, mis en décharge, pourrissent en générant à leur tour encore plus de gaz à effet de serre" résument-ils sur leur site. Ceci est une déchetterie flottante imaginée par les designers américains de Present Architecture Present architecture Leur idée est simple : faire de cette montagne de déchets organiques (déchets verts entre autres) une ressource exploitable par la ville. Pour cela, Andre Guimond et Evan Erlebacher, les deux architectes américains, imaginent les rassembler dans de multiples centres de compostages à travers la ville. Sauf que dans New York, tout comme dans les autres mégalopoles du monde, la place est une denrée rare. Qu'à cela ne tienne : s'il n'y a pas de place sur la terre ferme, ces lieux de compostage seront placés... sur l'eau. Et cela tombe bien : autour de New York, de l'eau, il y en a en abondance. Représentation aérienne de la ville de New York, avec différentes plateformes flottantes réparties le long des côtes. Telles que les imaginent leurs concepteurs, ces centres de compostage se présenteraient sous la forme de disques posés sur l'eau, et solidement arrimés au fond. Les déchets y seraient amenés soit par voie maritime, soit par camion, via les infrastructures routières de la ville. Vue écorchée de la plateforme avec le centre de traitement en son centre, et les espaces verts à l'extérieur. Dans les entrailles de la plateforme, les déchets sont mis à composter. Puis ils sont ramenés à la surface afin de nourrir végétaux des parcs et des jardins au dessus. Les espaces verts et les jardins en surface de la plateforme, tels que les imaginent les architectes. Selon les concepteurs de ce projet, de telles plateformes ne pourraient sans doute pas venir à bout des quelque 14 millions de tonnes de déchets produites chaque année par la ville de New York. Mais, si elles sont en nombre suffisant, elles pourraient absorber les 30% de déchets organiques qui composent cette masse de détritus, tout en créant de nombreux espaces verts dans la ville. ----->Utopie ? Peut-être actuellement. Mais ce projet a le mérite d'être à la fois utile et esthétique... Et peut aussi, selon ce concept, offrir davantage d'espaces verts dans les grandes mégapoles ! Sciences et avenir 7/3/2014
  5. Extraordinaire diaporama de portraits d'araignées qu'un photographe espagnol, Jorge Fardels, a dénichées sur les rives d'une rivière, près de chez lui, à La Corogne. Difficile de les regarder dans les yeux... tant elles en ont la bougeotte ! Voilà les portraits de tarentules et d'araignées sauteuses que l'Espagnol Jorge Fardels est allé "cueillir" sur les berges d'une rivière, près de son domicile de La Corogne. Ce qui a été le plus difficile dans la prise de vue ? Non pas un quelconque sentiment de répulsion face à ces trognes pas spécialement engageantes... Mais avoir suffisamment de patience et de suite dans les idées pour attendre que ces dames arachnéennes, du genre sautillant, restent tranquilles devant l'objectif de l'appareil photo. Une cousine de la tarentule, rosée et aux contours gélatineux, évoquant un bonbon Haribo. Mais avec des poils. Jorge Fardels/Solent News/SIPA Le photographe espagnol Jorge Farfan a photographier des araignées qu'il a attrapées sur les rives d'une rivières près de chez lui, à La Corogne, en Espagne. Ici, les mirettes (yeux) d'une araignée sauteuse (Salticidae). Jorge Fardels/Solent News/SIPA Le photographe a dû faire preuve de trésor de patience pour obtenir des images si proches et si précises de ces sautillants animaux. Jorge Fardels/Solent News/SIPA Jorge Farfan a surtout photographié des araignées sauteuses (comme ici) et des tarentules. Jorge Fardels/Solent News/SIPA Gros plan sur les yeux et les crochets d'une araignée de la famille des tarentules. Jorge Fardels/Solent News/SIPA Cliquez ICI pour voir d'autres photos étonnantes ou accéder à des formats supérieurs. Dans toute la mesure du possible, évitez de tuer une araignée... Elle est grandement utile à son biotope pour chasser les insectes. C'est une prédatrice dont l'apparence fait fuir plus d'un humain et j'en connais qui en ont une peur viscérale... La raison ? Ils ne savent pas l'expliquer autrement que par l'apparence ! Lorsque je rencontre une araignée chez moi, je m'arrange à la faire venir sur un support pour ensuite la mettre dehors... Sciences et avenir 7/3/2014
  6. L’enseigne américaine de grande distribution, Walmart, a conçu un étrange véhicule qui doit gagner en aérodynamisme. Il est aussi bardé d’électronique et à propulsion hybride. C’est un drôle d’engin, entre la Porsche et le vaisseau spatial, mais prolongé par une remorque de seize mètres. Il s’agit tout bonnement d’un prototype de poids-lourd conçu avec le souci d’en améliorer l’aérodynamisme et réduire la consommation de carburant. Le plus étonnant en est peut-être son commanditaire : l’enseigne américaine de grande distribution Walmart. Ce projet a pour nom WAVE, pour Walmart Advanced Vehicle Experience, et correspond à la volonté du distributeur de doubler l’efficacité énergétique de sa flotte de fret entre 2005 et 2015. Un enjeu de taille : Walmart compte 6.500 tracteurs pour 55.000 remorques ! Le concept-truck de Walmart dévoilé par Walmart en february 2014 Walmart Le distributeur s’est associé au constructeur américain de tracteurs Peterbilt et au fabricant de remorque Great Dane. Concernant la forme de la cabine, Walmart affirme avoir obtenu une amélioration de 20% de l’aérodynamisme par rapport à ses véhicules actuels. La remorque a aussi une pénétration dans l’air améliorée, avec son extrémité avant de forme convexe. En outre, elle a été réalisée entièrement en panneaux de fibre de carbone assemblés avec de la résine, une première mondiale pour ce genre d’équipement. Un matériau très onéreux mais aussi résistant et plus léger que les métaux tels l’acier ou l’aluminium. WalmartCorporate 19/2/2014 Il est donc susceptible de réduire sensiblement la consommation de carburant. En l’occurrence, la remorque du Wave est moins lourde de 2 tonnes que les remorques standard. Ce qui peut aussi servir aux camions à transporter 2 tonnes de marchandises en plus, pour une consommation égale. Autre participant au projet, Capstone Turbine, un fabricant californien de microturbines pour moteurs hybrides. Le WAVE dispose en effet d’un système de propulsion marchant au diesel, au biocarburant ou au gaz naturel, et un moteur électrique couplé à une batterie de stockage électrique. Sciences et avenir 6/3/2014
  7. Produire de l'électricité bon marché à partir d'un simple mouvement du corps, d'un souffle de vent ou d'un robinet ? Cela pourrait devenir une réalité grâce à un prototype de générateur qui exploite l'électricité statique, présenté mardi 4 mars 2014 par des chercheurs chinois. Le fonctionnement de ce générateur repose sur la "triboélectricité", l'électricité produite par le frottement de deux matériaux, qui permet par exemple à un ballon de se charger électriquement pour adhérer à un mur après avoir été frotté contre un pull en laine... L'équipe de Zhong Lin Wang (Institut pour la nano-énergie et les nanosystèmes de Pékin) a conçu un système capable de créer une telle charge électro-statique et de la collecter. Un assemblage de plusieurs petits disques composés de matériaux différents dont l'un, doté de rayons à la manière d'une roue de vélo, entre en rotation par rapport aux autres pour créer un courant électrique recueilli ensuite par des électrodes. (a) Illustration schématique du générateur triboelectrique avec sa partie statique (le stator composé de trois disques dont un en or (image e) dans lequel rayonnent des électrodes), et la partie en mouvement (le rotor (d) en cuivre). Dans leur laboratoire, les ingénieurs ont réussi à produire ainsi du courant à partir de l'eau coulant d'un robinet, du souffle d'un ventilateur ou du mouvement de va-et-vient de la main, pour alimenter au choix des ampoules électriques, un réveil digital ou recharger un téléphone portable... Différentes lampes alimentées par le générateur triboélectrique tournant à 1000 tours/min. "Il fonctionne pour les mouvements, réguliers ou pas, comme les mouvements du corps humain. À partir du moment où il y a une action mécanique, il peut générer de l'énergie", explique à l'AFP M. Wang, qui fait aussi partie de l'Institut de technologie de Georgie à Atlanta (Etats-Unis). Ce système "a une large gamme d'applications: détecteurs embarqués sur des véhicules, téléphones mobiles, petits équipements électroniques, même la production d'énergie à l'échelle industrielle. Cela ouvre une nouvelle voie", lance le chercheur. Un système simple particulièrement adapté pour produire de l'énergie à partir de mouvements naturels simples eux aussi, assurent ses concepteurs. Quasiment plats et ultralégers, les disques qui composent le générateur ont un encombrement et un coût très modestes par rapport à une dynamo classique, soulignent-ils. Principe de fonctionnement du générateur. Ce schéma décrit ce qui se produit lorsque l'une des pales du stator en cuivre est en rotation contre le disque en Ethylène Propylène perfluoré (FEP en anglais). Lorsque la pale avance en frottant, elle génère des mouvements d'électrons. Ces derniers sont collectés par les électrodes lorsque le circuit électrique est fermé (short circuit dans la dernière ligne) Selon l'étude publiée mardi dans la revue Nature Communications, ce prototype de générateur triboélectrique affiche en outre un rendement qui rivalise avec les alternateurs (électro-aimant tournant à l'intérieur d'une bobine) utilisés dans les centrales électriques. Le prototype est encore de taille modeste, employant des disques d'une dizaine de cm de diamètre seulement, mais les chercheurs pensent pouvoir en augmenter considérablement les dimensions. "Nous sommes en train de travailler pour voir comment générer de l'énergie à partir du mouvement des vagues de l'océan. Notre technologie peut être utilisée à grande échelle, de telle manière que l'énergie qui a été gaspillée durant des siècles soit désormais mise à profit", déclare M. Wang. Sciences et avenir 5/3/2014
  8. Une vache nommée Tricia a été l'un des animaux à accueillir Sweety à son arrivée au refuge de New York. Des lieux inconnus sont effrayants pour des animaux aveugles comme Sweety, et une simple salutation, même par le son, d'une autre vache doit avoir été d'un grand réconfort pour elle. Le lendemain matin, Sweety se montrait déjà plus détendue qu'elle n'avait jamais été. Il était clair qu'elle ressentait que ce nouveau lieu offrait paix, confort et réconfort. La vie de Sweety a commencé dans une ferme laitière au Canada, où elle a été maintenue enfermée dans un bâtiment industriel sombre sans accès à l'extérieur dont le plancher était recouvert de béton. Puis, quand elle a atteint l'âge requis, Sweety a commencé a été utilisée dans la reproduction. Comme toutes les vaches laitières, elle a enduré le cycle implacable de l'insémination, la gestation et la naissance. Tous ses bébés lui ont été enlevés alors qu'ils venaient à peine de naître... parce qu'ils ne sont d'aucune utilité pour l'industrie laitière. Ses fils ont été vendus pour être réduits en viande. En revanche, ses filles ont été conservées pour remplacer le cheptel laitier, mais aucun n'a jamais pu rester avec sa mère. Dans les grandes fermes industrielles, les vaches laitières sont généralement considérés comme "usées" à l'âge de quatre ans environ et sont ensuite envoyés à l'abattoir. Sweety a été maintenue en reproduction pendant huit longues années, ce qui est inhabituel. Quand elle a commencé à souffrir d'une infection du pied qui la rendait boiteuse et après avoir donné naissance à deux paires de jumeaux, la valeur de Sweety à la laiterie a considérablement diminué. La naissance de jumeaux n'est souhaitable dans l'industrie laitière, parce que les mâles sont généralement de petite taille et les femelles sont généralement stériles. Décharnée, malade et épuisée par des années de reproduction, Sweety a bientôt été mise sur la liste pour l'abattage. L'abattoir est terrible pour tous les animaux, mais il est particulièrement terrifiant pour ceux qui sont aveugles. Avec leurs autres sens en éveil, ces créatures sont submergées par une avalanche de bruits et d'odeurs alarmants: le bruit des portes et des chaînes métalliques, les souffles de leurs compagnons de troupeau, l'odeur du sang. Le sort de Sweety a été scellé lorsque le propriétaire a renoncé à la garder comme vache laitière. Quelqu'un à la laiterie a raconté l'histoire de Sweety à une connaissance du nom de Rose, qui dirige une organisation de sauvetage nommée Refuge RR. En apprenant le sort de Sweety, Rose a rapidement convaincu la laiterie d'épargner la vache. Mais étant impossible de garder Sweety, elle a cherché un placement permanent. Lorsque la recherche de Rose est venu à notre attention, nous nous sommes empressés d'offrir à Sweety une maison dans l'espoir que "l'accord" serait profitable non seulement Sweety, mais aussi l'un de nos autre sauvetages : Tricia.. farmsanctuary1 13/2/2014 Comme Sweety, Tricia est une vache laitière aveugle. En 2008, nous l'avons accueillie à notre sanctuaire de New York quand elle était sur le point d'être envoyée à l'abattoir parce que l'agriculteur estimait qu'il était trop difficile de la manipuler. A cette époque, nous avions placé Tricia avec Linda, une vache qui avait une blessure à la hanche, car les deux avaient des handicaps qui les empêchaient de vivre avec notre troupeau principal. Les deux sont devenues les meilleures amies, formant des liens les plus étroits que nous ayons jamais vus. Après que Linda soit décédée l'année dernière d'un cancer, il était évident de voir que Tricia ressentait la perte de sa très chère amie. La compagnie est extrêmement importante pour le bétail, et il était excitant de penser qu'en donnant à Sweety une nouvelle vie, nous pourrions aussi donner Tricia une autre chance de profiter de la sienne. Rose a transporté Sweety à notre refuge avec une équipe de Farm Sanctuary pour s'assurer que tout allait bien. La caravane est arrivée à notre refuge de nuit, et Sweety a fait un festin de foin avant de s'installer dans la litière profonde de son étable... Un confort qu'elle a sûrement savouré, après n'avoir connu que le béton. Dans la stalle d'à côté, Tricia a senti immédiatement Sweety. Bien que les deux ne seraient pas mises face à face jusqu'au jour suivant, Tricia s'est mise à meugler, clairement désireue de faire connaissance. Quand le moment est venu, nous avons mené Sweety dans la stalle de Tricia. Tricia était occupée à profiter un peu de foin, et il lui a fallu un moment pour réaliser que la nouvelle venue était à côté d'elle. Comme Sweety se penchait pour la renifler, Tricia toute ragaillardie a commencé à "étudier" cette étrangère intrigante. Quelques instants plus tard, les deux vaches ont été vues se poussant doucement du nez et ont ensuite partagé leur nourriture. En soirée, elles ont dormi ensemble pour une nuit de confort tranquille. Photos Farm Sanctuary Dans les jours à venir, Sweety sera examinée par notre vétérinaire pour s'assurer que ses yeux ne sont pas à l'origine de douleurs, et sera suivie de près car elle doit aussi reprendre un peu de poids. Parce que Sweety a été gardée à l'intérieur, elle n'a pas de manteau d'hiver, aussi elle va porter une couverture de cheval jusqu'à ce que les jours chauds du printemps arrivent. Avec Tricia côté d'elle, Sweety s'est déjà aventurée dehors pour profiter du soleil d'hiver et l'air frais. Nous pouvons déjà voir une belle amitié fleurir.... FarmSanctuary mars 2014
  9. Le gouvernement népalais vient de décider que toute personne dépassant le camp de base et tentant l’ascension de l’Everest devra dès le mois d’avril 2014, non seulement redescendre ses déchets, mais en plus collecter 8 kilos supplémentaires d’ordures abandonnées par leurs prédécesseurs. Une photo de mai 2010 montrant un sherpa népalais ramassant des ordures laissés par les grimpeurs de l'Everest. NAMGYAL SHERPA / AFP Les autorités espèrent ainsi améliorer la propreté de pentes victimes d’une fréquentation accrue. Concrètement, les expéditions devront montrer leur récolte à un bureau qui sera installé au camp de base. Si le poids n’y est pas, le grimpeur se verra coller une amende. imineo.com 30/4/2013 : Documentaire. 20 ans après son ascension victorieuse de l'Everest, la première pour un français' Pierre Mazaud revient au Népal et refait le trajet de Katmandou jusqu'au pied du toit du monde Le système précédent imposait aux expéditions une garantie de 2.900 euros qui était rendue si les alpinistes montraient à leur retour qu’ils n’avaient rien abandonné dans la montagne. Mais cette méthode n’a pas eu l’effet escompté. Les tentes, cordes, lunettes de soleil, bonbonnes d’oxygène, canettes de bière et sacs de plastique ont continué à polluer l’Everest. Les autorités réclament même que les excréments humains soient ramassés du fait qu’à ces hauteurs le froid empêche qu’ils se décomposent. BFMTV 29/5/2013 Cette mesure fait suite à une décision prise le 14 février de diminuer fortement le montant de la taxe à payer à l’État pour arpenter l’Himalaya. À partir de cette saison de grimpe (avril-juin), la taxe passe de 18.000 à 8.000 euros. Le gouvernement espère ainsi attirer plus d’alpinistes et donc augmenter ses revenus qui ont atteint l’an dernier 2,4 millions de dollars. Plus de visiteurs, c’est aussi plus de déchets, aussi les autorités ont décidé de mieux surveiller la propreté du lieu. L’antenne installée au camp de base devra également intervenir en cas de conflits entre occidentaux et sherpas, les Népalais considérant être de moins en moins bien traités par les alpinistes. En 2013, 651 personnes ont atteint le sommet de l’Everest. La fréquentation accrue de la région pose des problèmes environnementaux depuis près de vingt ans. Témoin, étude de la Fondation du Mont Everest sur les polluants affectant les lacs de la région. Sciences et avenir 5/3/2014
  10. La maladie dite de "la bouche rouge" sévit dans les élevages de poissons et tout particulièrement dans ceux de saumons et de truites arc-en-ciel. Elle affecte les poissons d'élevage et entraine une hausse de la consommation d'antibiotique. Des chercheurs danois ont découvert le mode d'entrée de la bactérie. Bassins de pisciculture en Grèce. Dimitri Messinis/AP/SIPA Causée par la bactérie Yersinia ruckeri , elle provoque des septicémies et des hémorragies buccales, d'où son nom. Les chercheurs de l'université de Copenhague viennent de découvrir comment cette bactérie infectait les élevages. ils publient leurs résultats dans la revue PLoS ONE. Pour étudier la maladie de la bouche rouge, les biologistes ont utilisé un scanner perfectionné à optique de projection et réalisé des clichés de branchies de truites arc-en-ciel. Chez ces poissons, les branchies sont ultraminces, constituées seulement de deux couches de cellules qui séparent le milieu extérieur des petites artères chargées de récupérer l'oxygène. "Les nouveaux scans nous montrent que les poissons sont infectés par leurs branchies ultra-minces", explique Maki Otani, principal auteur de l'étude. Ce sont des cellules spécifiques des branchies qui sont infectées les premières, elles apparaissent comme des points rouges sur les clichés réalisés. (Voir la vidéo du scan réalisé ---> Cliquez sur le premier lien source en bas à gauche) La bactérie est très infectieuse : moins de 60 secondes après sont introduction dans un bassin piscicole les premiers poissons sont contaminés et on retrouve la bactérie dans leur sang. Après l'envahissement des branchies, elle se propage par les voies digestives dans tout l'organisme des poissons. A savoir : 65% des antibiotiques utilisés dans les élevages de poissons danois de poisson servent à traiter les poisson touchés par la maladie de la bouche rouge entérique. La maladie, qui réduit le bien-être des poissons et augmente leur mortalité dans les fermes d'élevage danoises, est inoffensif pour les humains. Les résultats de recherche sont probablement les premiers du genre et les images obtenues dépassent nos rêves les plus fous», explique professeur agrégé Martin Raida, du Département de biologie de la maladie vétérinaire, qui dirige le projet. Entre autres choses, il mène des recherches dans le développement de vaccins. L'industrie danoise de la production de poissons vaccine actuellement ses poissons, contre la maladie de la bouche rouge entérique mais, à ce jour, cela n'a pas résolu le problème. Martin Raida espère que les nouvelles connaissances pourront contribuer au développement d'un vaccin plus efficace contre la maladie. Cela contribuera à réduire la quantité d'antibiotiques utilisée et donc de réduire la charge sur l'environnement. Sciences et avenir 6/3/2014 - Eurekalert 5/3/2014
  11. Une étudiante en biologie a capturé un splendide spécimen et détaille les mécanismes qui produisent son incroyable lumière. C'est un animal aussi discret que singulier qu'a débusqué Rebecca Helm, doctorante en biologie à l'université Brown aux États-Unis. Alors qu'elle collectait du plancton sur les côtes de la ville de Durban, en Afrique du Sud, dans le cadre de ses recherches sur le développement des méduses, la jeune femme a remarqué un phénomène étrange. Marius Fusariu 1/3/2014 Dans l'un des récipients utilisés pour la collecte de ses échantillons, la jeune femme raconte dans un article du site Deep Sea News avoir été surprise par un flash bleuté. Une lumière d'une incroyable couleur qui faisait une apparition furtive puis s'évanouissait pour réapparaître quelques instants plus tard à l'autre bout du récipient. De retour au laboratoire, le microscope a révélé la nature de l'elfe lumineux qui peuplait les lieux. Il s'agissait en fait d'un petit crustacé copépode faisant partie du genre Sapphirinia. Un des nombreux représentants du plancton marin, et mesurant quelques millimètres de long. Mais comment ces animaux qui vivent juste sous la surface des océans produisent-ils cette lumière fantomatique ? Contrairement à ce qu'on pourrait penser, il ne s'agit pas de bioluminescence car l'animal ne produit pas de lumière à partir d'une réaction biochimique, comme le ferait une luciole. La raison de ces flash bleutés tient à la présence, dans les cellules quasi transparentes de ce petit animal aquatique, de minuscules plaques de cristaux hexagonales. Les plaques hexagonales dans les cellules du copépode, vues de dessus (photo A) et en coupe transversale (photo B) Ces dernières sont séparées les unes des autres par une distance infime : 500 nanomètres à peine. Une distance qui correspond à... la longueur d'onde du bleu. De ce fait, lorsqu'il réfléchit la lumière provenant de la surface, ce tapis ne laisse passer que la couleur bleue et bloque toutes les autres. Tableau de correspondance entre les longueurs d'onde et les couleurs. Rebecca Helm précise qu'en fonction de l'espacement entre ces plaques, la longueur d'onde change, ce qui fait que les copépodes peuvent présenter des teintes très variables en fonction de l'espèce, allant du doré au bleu profond. Autre particularité, seuls les mâles brilleraient ainsi. Ce qui laisse supposer que cet affichage de couleur pourrait avoir une fonction de parade pour attirer ses partenaires lors de la période de reproduction. Sciences et Avenir 6/3/2014
  12. Les chiens ne sont pas nos seuls meilleurs amis à 4 pattes à sauver des vies. Les chats aussi sont de vrais héros. C'est du moins le cas de Boulette, ce matou âgé de 10 ans qui a sauvé la vie de 11 personnes alors que leur maison était en proie aux flammes. Un incendie s'est en effet déclaré dans une ancienne ferme où vivent plusieurs familles dans le petit village de Bégude-de-Mazenc dans la Drôme. Les 11 habitants dormaient profondément lorsque le chat Boulette a donné l'alerte. Il était environ 2h du matin ce lundi 24 février. "Je l'ai entendue gratter anormalement dans la soupente des combles au-dessus de ma chambre" raconte au Dauphiné Libéré Alexandra Martin, la maîtresse du chat devenu le héros de son village. "Je me suis levée pour ouvrir une trappe afin de voir ce qu’elle avait et j’ai constaté que l’espace était envahi d’une épaisse fumée". Alexandra a immédiatement appelé les pompiers qui sont arrivés en nombre sur les lieux quelques minutes plus tard. Les sept adultes et trois enfants occupant les quatre appartements de l'ancienne ferme ont pu être évacués en toute sécurité. Après une nuit passée dans le foyer de la caserne de pompiers de La Bégude, ils ont pu regagner leur logement dès le lendemain. De l’habitation de 200 m², il ne reste que quelques poutres calcinées et des murs extérieurs fissurés par l’intensité de la chaleur. Dans les logements voisins, les habitants ont pu rentrer chez eux. Photo : Dauphiné Libéré Quant à Boulette, après avoir fait très peur à sa maîtresse en disparaissant pendant 24h, elle est revenue elle aussi saine et sauve. Alexandra Martin et sa chatte seront logées chez des proches pendant quelque temps, leur appartement ayant été ravagé par les flammes. Mais le plus important est qu'elles soient réunies et toutes les deux en bonne santé. "Les liens d’affection qui nous lient sont encore plus forts qu’avant. J’ai davantage de considération pour elle. Savoir que penser à elle m’a certainement sauvé la vie et celle de mes voisins, cela comptera pour toujours dans le regard que je porte sur elle" confie Alexandra au Dauphiné Libéré. Une reconnaissance partagée par les voisins dont elle a sauvé la vie. Ils prévoient de se cotiser pour lui offrir des croquettes pendant une année entière ! Wamiz 4/3/2014
  13. PEKIN - Le Premier ministre chinois Li Keqiang a solennellement annoncé mercredi que le gouvernement avait déclaré la guerre à la pollution, alors que les grandes métropoles du pays suffoquent sous un smog chronique. - Quelles mesures Li Keqiang a-t-il promises mercredi devant l'Assemblée nationale populaire (ANP), le Parlement chinois ? Il a assuré que la Chine allait améliorer l'organisation de ses industries lourdes --notamment en éliminant les surcapacités de certains secteurs--, réaliser des économies d'énergie et réduire le volume des gaz d'échappement des véhicules. Par ailleurs, 50.000 chaudières à charbon de taille moyenne seront supprimées, le reste des installations des centrales thermiques seront améliorées et feront l'objet d'une supervision accrue, tandis que six millions de véhicules âgés seront mis à la casse. Enfin, la Chine se fixera un plafond pour limiter sa consommation totale d'énergie (aucun chiffre n'a été fourni par Li à ce sujet) et continuera d'augmenter la proportion des sources d'énergie non-fossiles dans sa consommation. En revanche, Li Keqiang n'a pas explicitement promis que la consommation de charbon (qui fournit actuellement à la Chine plus de 70% de son énergie) diminuerait pour autant. - Est-ce que cela va marcher ? La plupart des mesures anti-smog reposent sur la fermeture ou une supervision accrue des petites entreprises opérant dans l'industrie lourde, tout en imposant des restrictions aux puissants groupes aciéristes, qui possèdent leurs propres centrales à charbon. Même si Pékin est sincèrement résolu à agir, le gouvernement central devrait se heurter à de sérieuses difficultés pour mettre en oeuvre ces nouvelles mesures dans les provinces. Pour atteindre les objectifs officiels en termes de propreté de l'air, il faudra faire fermer des usines et donc supprimer des emplois: c'est quelque chose que les gouvernements locaux se montrent encore extrêmement réticents à faire, a indiqué à l'AFP Li Yan, du bureau pékinois de l'ONG environnementale Greenpeace. - Qu'est-ce que la Chine a accompli par le passé pour contrer la pollution ? Alors que les regards du monde entier se tournaient vers Pékin lors des Jeux olympiques de 2008, la ville a appliqué des mesures très strictes pour restreindre l'usage des voitures pendant plus de deux mois, afin de réduire de 60% les émissions toxiques. Les travaux de construction avaient cessé et les usines de la périphérie furent temporairement fermées. Durant les épisodes les plus graves d'airpocalypse, les grandes métropoles adoptent des mesures d'urgence et de court terme, notamment en empêchant de rouler les véhicules des administration publiques et en arrêtant des usines. La municipalité de Pékin publie depuis 2012 des statistiques quotidiennes sur le niveau de pollution de l'air, ce qui a contribué à faire du sujet une priorité politique, mais l'Etat n'a encore élaboré aucune stratégie de long terme et à l'échelle du pays. - Qu'est que ce que les autorités avaient déjà promis et que s'est-il passé? La municipalité de Pékin avait annoncé en 2012 que quelque 1.200 entreprises polluantes seraient éliminées au cours des trois années suivantes et qu'elle s'attaquerait aux émissions polluantes du trafic automobile. Des projets pour intensifier les consommations d'énergie et renforcer les contrôles antipollution ont déjà été présentés à plusieurs reprises, et les autorités affichent leur ambition de promouvoir pétrole et gaz au détriment du charbon. Pékin a par ailleurs mis en place des stations de vélos en libre service pour soulager un peu les embouteillages chroniques de la capitale. De son côté, la province du Hubei (centre) a annoncé avoir fermé nombre de petits réacteurs électriques alimentés au charbon, représentant une capacité totale de 738.000 kilowatts. Un rapport de Goldman Sachs publié en décembre a quant à lui fait état d'un repli sensible de la production d'acier, précisément en raison des mesures prises pour limiter la pollution. Romandie 5/3/2014
  14. Les défis du XXIe siècle vont porter aussi bien sur les ressources d'énergies renouvelables que celles en eau potable. Les nanotechnologies offrent des espoirs pour les relever. Des membranes en graphène permettant de dessaler l'eau de mer par osmose inverse sont passées des simulations informatiques à la réalité des labos des chercheurs du MIT. Dans son livre Abundance: The Future Is Better Than You Think, Peter Diamandis soutient la thèse que des bonds technologiques issus d’un progrès exponentiellement rapide sont en train de changer la face du monde et qu’ils permettront bientôt de relever les défis environnementaux du XXIe siècle. D’aucuns aimeraient bien qu’il ait raison, mais nul ne peut encore vraiment dire s’il en sera bien ainsi. L’un des problèmes les plus cruciaux concerne l’accessibilité à de l’eau potable pour une population grandissante alors que les ressources diminuent. Dessaler l’eau de mer est une possibilité, mais il faudrait disposer d’une technologie efficace et peu gourmande en énergie, donc peu coûteuse. À gauche, de l'eau contenant un colorant rouge et à droite, de l'eau qui en est dépourvue. Entre les deux, une membrane en graphène prouve son efficacité en empêchant le passage des molécules de colorant mais pas celles d'eau. Sean C. O'Hern et al., Nano Letters, American Chemical Society Voilà presque deux ans, des chercheurs du MIT ont conduit des simulations sur ordinateur laissant entendre que des filtres à basse de graphène pourraient peut-être relever ce défi. Aujourd’hui, comme ils l’expliquent dans un article publié dans Nano Letters, ils sont en train de passer de la théorie à la pratique. Robert Murray-Smith 20/8/2013 Les membranes contenant des pores suffisamment larges pour laisser passer des molécules d’eau mais aussi suffisamment petits pour bloquer les ions ou d’autres substances indésirables existaient déjà. Le problème était qu’elles restaient malgré tout peu perméables, et ne permettaient donc pas de traiter facilement et rapidement de grandes quantités d’eau par osmose inverse. En essayant d’augmenter leur perméabilité en diminuant l’épaisseur de ces membranes, celles-ci devenaient alors plus fragiles et moins efficaces pour la filtration. Avec le graphène, du fait de ses exceptionnelles propriétés de résistance mécanique, tout change, en théorie du moins. Un gain d’un facteur 50 devait pouvoir être obtenu, ce qui est considérable. Mais restait à trouver le moyen de fabriquer des feuillets de graphène possédant des pores de la bonne taille. Les chercheurs du MIT ont utilisé un processus en quatre étapes pour créer des filtres de graphène. Une feuille d'un atome d'épaisseur en graphène est placée sur un support (a). Le graphène est ensuite bombardé par des ions gallium (b). À l'endroit où les ions gallium frappent le graphène, ils créent des défauts dans sa structure (c), et une solution oxydante fait ensuite croître chacun de ces défauts (d). Sean C. O'Hern et al., Nano Letters, American Chemical Society La technique qu’explorent actuellement les chercheurs utilise au départ des faisceaux d’ions gallium. Soumises à ces faisceaux de particules, les liaisons carbone-carbone des feuillets de graphène se brisent localement et il apparaît des défauts dans le réseau hexagonal. Pour agrandir les trous que constituent ses défauts, il suffit d’attaquer chimiquement les feuillets avec une solution oxydante. Plus le bain dans la solution dure longtemps, plus la taille des pores des feuillets de graphène augmente. L’attaque chimique se fait en effet de façon sélective et plutôt homogène au niveau des défauts. Les chimistes sont ainsi parvenus à produire des membranes de graphène avec une densité de 5.000 milliards de pores par centimètre carré. Si une de ces membranes était agrandie au point d’occuper une surface comparable à celle de la ville de Paris, ces pores auraient un millimètre de diamètre et seraient séparés de quatre millimètres. dctanugi 1/11/2011 Pour le moment, ces travaux sont prometteurs, mais on ne sait pas encore comment passer à une production de masse de ces membranes. Si cela s’avère bel et bien possible et à bas prix, cette nanotechnologie permettrait à des centaines de millions de personnes dans le monde de boire de l’eau issue des océans dans quelques décennies. On est par exemple assez inquiet de ce qui pourrait arriver si les glaciers de l’Himalaya à l’origine des grands fleuves de l’Inde venaient à disparaître pendant le XXIe siècle à cause du réchauffement climatique. Futura Sciences 4/3/2014
  15. Le réchauffement en 20 questions : c’est le thème d’un rapport rédigé par les académies des sciences des États-Unis et du Royaume-Uni. Disponible en ligne (en anglais seulement), il n’apporte pas de révélations mais résume les connaissances actuelles avec pédagogie. Lors de la conférence de presse de présentation, ses rédacteurs ont parlé de la « pause » des dix dernières années : elle sera brève, ont-ils expliqué. Climate Change: Evidence & Causes, soit Réchauffement climatique : preuves et causes : c’est le nom d’un livret de 36 pages publié conjointement par la National Academy of Sciences (NAS, États-Unis) et la Royal Society (Royaume-Uni). L’ouvrage est disponible sur Internet (voir le lien précédent) au format PDF ou, directement et question par question, sur le site de la NAS. La fonte des glaciers et des glaces polaires est une des conséquences les plus visibles du réchauffement climatique. Ce n'est pas la seule, et la publication d’un rapport des académies des sciences états-unienne et britannique propose un tour d'horizon de cette question. Esa Le texte s’appuie sur les travaux du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) dont le dernier rapport a été remis en septembre 2013. Il n'apporte donc rien de neuf mais, en 20 questions-réponses, il fait le tour du problème et aborde l’essentiel des sujets liés au changement climatique. Surtout, avec des explications claires et des schémas concrets, ce livret apporte des réponses simples à des questions récurrentes. Sur la question de l’augmentation de la température moyenne à la surface de la Terre, on apprend qu’elle est de 0,8 °C depuis 1900, la plus forte part de cette hausse se situant entre le milieu des années 1970 et aujourd'hui. Les 30 années entre 1983 et 2012 ont été les plus chaudes en 800 ans. Aujourd'hui, il ne fait plus guère de doute que les activités humaines sont à l'origine du changement climatique. Rémy Decourt Sur la question de l’effet de serre qui contribue à réchauffer la planète, il ne fait plus guère de doute que les activités humaines participent à l’augmentation dans l’atmosphère des taux des fameux gaz à effet de serre comme le dioxyde de carbone (CO2). En cause, l’utilisation de combustibles fossiles. Les concentrations de CO2 ont augmenté de 40 % entre 1880 et 2012, atteignant un niveau jamais atteint depuis au moins 800.000 ans. L'une des questions concerne la faiblesse de la hausse durant la période 2002-2012, présentée comme une pause dans le réchauffement climatique, et qui n'a pas manqué d'être abordée durant la conférence de presse de présentation de ce livret. Ses causes semblent un peu mieux comprises. Interviennent une faible activité solaire durant cette période, l'influence de l'océan avec une dominance de conditions La Niña et également les effets du volcanisme. Sont également abordés d’autres sujets débattus concernant les conséquences futures de ce changement climatique, notamment les liens avec de nombreux phénomènes météorologiques extrêmes qui montent en fréquence et en intensité (sécheresses, inondations, ouragans, cyclones, etc.). Le rapport que viennent de publier les académies des sciences des États-Unis et du Royaume-Uni, avec 20 questions sur le changement du climat. National Academy of Sciences, The Royal Society (Cliquez sur l'image pour y accéder -en anglais) Enfin, on peut être surpris par la réponse à la question 20 : « Si l'on arrêtait aujourd'hui toute émission de CO2, reviendrait-on au climat d'il y a 200 ans ? » La réponse est non. Si l'humanité cessait de produire le moindre gaz à effet de serre, il faudrait des milliers d’années pour que les concentrations de CO2 dans l’atmosphère terrestre retrouvent leur niveau d’avant l’ère industrielle. Les températures de surface resteront au-dessus de la moyenne pendant au moins 1.000 ans, et le niveau des mers continuera à monter inexorablement. Autrement dit, à l’échelle de plusieurs vies humaines, le changement climatique tel qu’il est amorcé aujourd’hui est irréversible. Futura Sciences 4/3/2014
  16. La Belgique a annoncé lundi qu'elle allait détruire le 9 avril prochain les stocks d'ivoire illégal saisis ces dernières années, suivant la voie de la France et des Etats-Unis. Objectif: envoyer "un signal fort" à la veille de discussions, les 10 et 11 avril, de l'UE sur de nouvelles mesures destinées à combattre le commerce illégal d'animaux et de plantes sauvages. Ces stocks sont évalués à au moins 500 kg, a précisé le ministère belge de la Santé publique. Ce dernier a rappelé que 41 tonnes d'ivoire ont été saisies dans le monde en 2013 et que 36'500 éléphants sont abattus chaque année, soit quatre par heure. Le Fonds international pour la protection des animaux (Ifaw) a salué "le gouvernement belge pour la fermeté de son opposition publique au trafic d'ivoire". "La Belgique emboîte ainsi le pas à la France et aux Etats-Unis, qui ont détruit une partie de leurs stocks depuis novembre, ainsi qu'à la Chine, le plus gros consommateur d'ivoire au monde, qui en a détruit 6,2 tonnes le 6 janvier", a-t-il précisé dans un communiqué. La France avait détruit le 6 février au pied de la Tour Eiffel trois tonnes d'ivoire issues de saisies, dont près de 700 défenses d'éléphants. Romandie 3/3/2014
  17. Selon ABDUEL ELINAZA, Tanzanie Daily Nouvelles, La Chine a dit que certains rapports des médias occidentaux impliquant le pays dans le commerce illégal de l'ivoire sont intentionnellement "trompeurs" et visent à compromettre la longue amitié mutuelle et la coopération entre elle et les Etats africains. Pékin a également insisté sur le fait qu'il s'oppose fermement à ce même commerce alors que les médias occidentaux relie le pays avec le commerce illégal de l'ivoire de longue date avec ses relations historiques avec l'Afrique. Le Directeur général du Département des Affaires africaines du ministère chinois des Affaires étrangères, M. Lu Shaye, a déclaré hier que certains médias occidentaux rapportent que l'augmentation du commerce illicite de l'ivoire et d'autres braconnages graves en Afrique (Tanzanie) ont augmenté en raison de la demande énorme de la Chine. "... Ces informations trompent le monde entier ... pourquoi font-ils (ouest) cela? Ils veulent décourager l'amitié et la coopération entre la Chine et l'Afrique ", a déclaré M. Lu, qui a déjà servi en Afrique au Sénégal comme ambassadeur de Chine. Report All News 7/1/2014 Le directeur répondait aux questions de dimanche Actualités concernant la position de la Chine sur le commerce illicite de l'ivoire et son assistance à la Tanzanie et le Kenya dans la lutte contre le braconnage. "En fait la Chine n'est pas le seul pays qui fait des objets en ivoire, beaucoup d'autres le font, par exemple le Japon et d'autres pays d'Asie du Sud-Est... et le Royaume-Uni. Si le "Prince William du Royaume-Uni, un défenseur de l'environnement et de la faune, a demandé de détruire tous les objets en ivoire de la famille royale, c'est pour montrer sa détermination à lutter contre le commerce illégal de l'ivoire". Il dit que la Chine est plus que disposée à travailler avec l'Afrique pour lutter contre le braconnage et le commerce illégal de l'ivoire : "c'est pourquoi la Chine a mené des opérations conjointes avec certains pays d'Afrique comme la Tanzanie et le Kenya ... A l'avenir la Chine compte fournir plus d'aide à l'Afrique pour lutter contre ce commerce". Récemment le Daily Mail britannique a rapporté que le gouvernement de la Tanzanie a fermé les yeux sur le commerce de l'ivoire, ce qui a contraint le gouvernement à réagir vivement à propos de l'article en disant qu'il était d'un seul côté. L'article du Daily Mail titrait: «La Tanzanie abat plus de 11.000 éléphants par an pour le commerce sanglant des défenses d'éléphants et son président ferme les yeux. "La Chine a récemment détruit six tonnes d'ivoire confisqué, suscitant des espoirs de progrès dans la lutte contre le commerce illicite de la marchandise, dont la plupart provient de l'Afrique. La cérémonie, largement symbolique, a été menée dans la ville de Guangzhou dans la province du Guangdong, selon les rapports de presse et un communiqué de la Wildlife Conservation Society (WCS) : En brûlant ses stocks d'ivoire, la Chine a montré sa participation à la lutte contre le commerce illégal de l'ivoire. En outre, le mois dernier, de cinq braconniers ont été arrêtés dans la province de Jilin, un record, a déclaré WCS dans son communiqué. «Nous félicitons le gouvernement de la Chine de montrer au monde que le braconnage des éléphants et l'utilisation illicite de l'ivoire est inacceptable", a déclaré le président et chef de la direction de WCS Cristián Samper. "Nous espérons que ce geste montre que nous pouvons gagner la guerre contre le braconnage et que les éléphants pourront de nouveau prospérer." Selon un commentaire* à la suite de l'article ci-dessus, il est fait remarquer que ne sont pas mentionnées les 35 usines de sculpture d'ivoire de la Chine "dont les mains sanglantes gèrent les défenses et hachent la vie des éléphants en statues et autres objets qui créent la demande qui est rejetée". La Chine peut dire qu'elle est contre le braconnage, mais elle ne peut pas nier qu'elle taille les éléphants en extinction. Ainsi, la Chine ne mentionnera jamais les usines jusqu'à ce que les médias demandent directement à la Chine si elle veut vraiment que «les éléphants s'épanouissent de nouveau : vous fermez vos usines DE TAILLE?" Un article édifiant à lire : cliquez ici (en anglais) *Les opinions exprimées dans cet article n'engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement celles des membres de Love Animalia Naturalis. In2EastAfrica 2/3/2014
  18. Un serpent et un crocodile se sont livrés à un combat silencieux mais impitoyable devant des badauds fascinés dans le nord-ouest de l'Australie. Au bout de plusieurs heures, c'est le serpent qui a avalé le crocodile. Les deux reptiles "ont lutté dans l'eau", a raconté à l'AFP Travis Corlis, qui a assisté à la scène se déroulant dans le lac Moondarra, ce week-end, près de la ville minière de Mount Isa, dans l'Etat du Queensland. Le serpent, vraisemblablement un python, mesurait quelque 3 mètres et s'était enroulé autour du crocodile, long d'environ un mètre. ojatro 14/12/2011 Vidéo pour illustrer le sujet "Nous étions debout et nous regardions, fascinés", a ajouté le témoin. Plusieurs heures après le début de la lutte, Travis Corlis s'est aperçu que le serpent avait tiré le crocodile sur le rivage du lac. Lorsqu'il a relâché sa proie, elle était morte. "Et dix minutes plus tard, le crocodile avait disparu", a-t-il ajouté, l'animal ayant été avalé par le serpent. "Il a mangé le crocodile", a précisé sa femme, Tiffany, auprès de la télévision ABC. "Lorsque l'on regardait le serpent, on pouvait voir les stries (de la peau) du crocodile, ses jambes, et tout le reste". 20minutes.fr 3/3/2014 Le crocodile a longtemps bataillé pour maintenir sa tête hors de l'eau et les deux animaux étaient visiblement épuisés de cette lutte pour la survie, mais "au final, c'est le crocodile qui a lâché", a-t-elle ajouté. Le lac Moondarra abrite des crocodiles d'eau douce, fréquents dans cette région, tout comme les serpents, a souligné Travis Corlis. Mais c'est la première fois qu'il voit ces deux reptiles se livrer à une étreinte mortelle. Quelques photos. Twitter : Elly Bradfield (@AGirlNamedElly) 2/3/2014 (Photo Tiffany Curlis) Photo Marvin Muller Photo : Tiffany Corlis (les deux photos publiés sur le site ABC News) Romandie 3/3/2014
  19. Le parc animalier de Sorède, dans les Pyrénées-Orientales, attend pour dans quelques mois, des heureux événements : plusieurs naissances de tortues géantes. Près d'une quinzaine d'œufs de ces tortues des Seychelles sont sous incubation, indique France 3 Languedoc-Roussillon, vendredi 28 février. Dans les incubateurs, la température est à 30°C et l'hygrométrie à 80%. Tortue géante des Seychelles. Photo Yotcmdr / domaine public Julien, de la Vallée des Tortues, veille quotidiennement et avec la plus grande attention sur l'évolution de cette ponte extraordinaire. Mais encore faut-il que les œufs soient fécondés. C'est bien parti, cette année, car il y a un signe qui ne trompe pas. La maman tortue a creusé un trou et a mis les œufs en terre. A 40 ans, Caline, qui pèse 100kg n'est pas peu fière. Quant au papa, Bouffi 200 kg, il ne faut pas le déranger. Les naissances sont annoncées pour le printemps, au plus tard au début de l'été. Cliquez sur le lien qui suit pour voir la vidéo : http://api.dmcloud.net/player/pubpage/4f3d114d94a6f66945000325/53105f6994a6f61211cf69fb/25af75df20fe48bdb7d0f1db0b667cf2?wmode=transparent&autoplay=1 France tv info 1/3/2014
  20. Un perroquet domestique a apporté une aide décisive en Inde à l'identification du meurtrier présumé de la propriétaire de l'oiseau, a déclaré jeudi un proche de la victime. Cette femme de 55 ans a été poignardée à mort et ses bijoux volés chez elle le 20 février à Agra, dans le nord du pays. Les proches de cette femme ont commencé à avoir des soupçons en voyant que le perroquet commençait à s'agiter dans sa cage à chaque fois que son neveu Ashutosh apparaissait ou lorsque son nom était cité. Photo d'illustration : Philippe Giabbanelli CC By-SA 3.0 "A chaque fois que nous citions le nom d'Ahutosh, le perroquet se mettait à crier et à se comporter bizarrement", a expliqué la belle-mère de la victime, Ajay Sharma, à l'AFP, précisant qu'il restait silencieux à l'évocation d'autres noms. "Nous avons transmis l'information à la police", a-t-elle ajouté. Le neveu, qui portait en outre sur une main la trace d'une morsure du chien de sa tante, a été arrêté et inculpé mardi de meurtre et les bijoux ont été retrouvés, a dit un policier. "Le perroquet nous a apporté beaucoup d'aide alors que nous partions de zéro", a dit Shalabh Mathur, responsable policier d'Agra, cité par l'agence Press Trust of India. Le point 27/2/2014
  21. Nantes (AFP) - Les opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes se sont dits "prêts" jeudi à faire face, unis, à une éventuelle intervention des forces de l'ordre sur le site prévu pour le projet, au lendemain de l'appel des partisans de la future aérogare nantaise à venir les déloger. "Nous sommes plus que jamais résolus, dans l'unité, à défendre les terres, les habitants, les paysans", a déclaré Julien Durand, président de l'Acipa, principale association d'opposants, lors d'un point presse commun des différentes organisations hostiles au projet. Les opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes se sont dits "prêts" jeudi à faire face, unis, à une éventuelle intervention des forces de l'ordre sur le site prévu pour le projet, au lendemain de l'appel des partisans de la future aérogare nantaise à venir les déloger. (c) Afp Ce point de presse, organisé sur le site même du projet d'infrastructure, était le premier organisé par les opposants après la manifestation record de 20 à 60.000 personnes qui a dégénéré samedi à Nantes. "Si les gendarmes viennent, on ne peut pas aujourd'hui dire ce qu'on va faire, s'ils veulent passer en force, il faudra qu'ils considèrent que nous nous sentons agressés", a prévenu M. Durand. "La mobilisation se mettra en place dans toute la France". "Nous sommes prêts en cas d'intervention", a-t-il déclaré, tandis que toutes les associations anti-aéroport ainsi que les représentants des militants anti-capitalistes installés sur la Zone d'aménagement différée, les "zadistes" (estimés à 150 à 200 sur la zone), se tenaient symboliquement par les bras. BFMTV 26/2/2014 Les "zadistes" ont raillé l'appellation de "Black blocs" employée par le ministre de l'Intérieur Manuel Valls pour désigner certains des militants radicaux, estimés à un millier par la préfecture, qui ont généré heurts et destructions lors de la manifestation de samedi, revendiquant plutôt l'appellation de "Black ploucs". "Notre détermination n'a absolument pas changé", a expliqué une "Camille", le prénom générique des "zadistes" . "S'ils veulent venir expulser la zone, on leur souhaite bien du courage", a ajouté un Camille. Yuri Keijnov 3/11/2013 Après l'appel du président PS de la région des Pays de la Loire Jacques Auxiette mercredi au président François Hollande pour qu'il ordonne l'expulsion de la Zad, "en cas de nouvelle tentative de vidage de la zone, nous poursuivrons avec acharnement la résistance sur le terrain, ensemble, dans le respect de nos valeurs", a expliqué Geneviève Coiffard pour Attac. "Nous ne serons pas les initiateurs de la violence, bien que prêts à l'affronter". Les représentants ont pour la plupart dénoncé une "manipulation", au sujet des dérapages violents de la manifestation. "Nous condamnons les violences organisées et tolérées (...) pour jeter le discrédit", a déclaré Julien Durand au sujet des dérapages de la manifestation. Le président de l'Adeca, Sylvain Fresneau, a dénoncé une "manipulation de la part de l'Etat" BFMTV 28/2/2014 "L'opération de manipulation et vraiment de mise en danger, je dirais même, de la sécurité des 50.000 manifestants, personne n'est dupe!", a pour sa part déclaré Vincent Delabouglisse pour les agriculteurs opposants du collectif "Copain". "Nous savons que, au-delà de votre propre jugement, vous êtes sous les ordres des actionnaires de vos rédactions respectives et des pressions politiciennes", avait déclaré Julien Durand, en ouverture de la conférence, à la vingtaine de représentants des médias qui avaient fait le déplacement. ----->(A propos des dérapages cités, la plupart des gens que j'ai interrogés autour de moi, toutes tendances politiques confondues pensent exactement la même chose : une action téléguidée pour jeter le discrédit sur les antis-aéroport). Sciences et avenir 27/2/2014
  22. Albi (AFP) - Des militants hostiles à un projet de barrage dans le Tarn ont été expulsés jeudi du site qu'ils occupaient pour empêcher les travaux, mais ont immédiatement reconstruit à proximité un campement de fortune, déterminés comme jamais à protéger la zone humide et sa biodiversité. Les opérations d'expulsion, pour lesquelles une centaine de gendarmes ont été mobilisés, se sont déroulées dans un calme relatif, selon des sources concordantes. Une personne a été interpellée et placée en garde à vue pour violences sur agent de la force publique, selon les gendarmes. Des militants hostiles à un projet de barrage dans le Tarn ont été expulsés jeudi du site qu'ils occupaient pour empêcher les travaux, mais ont immédiatement reconstruit à proximité un campement de fortune, déterminés comme jamais à protéger la zone humide et sa biodiversité. (c) Afp D'après le récit d'un membre du collectif "Tant qu'il y aura des bouilles", qui dénonce le projet depuis octobre à la façon des opposants à l'aéroport nantais de Notre-Dame-des-Landes, les gendarmes sont arrivés à 08H30 jeudi sur le site appartenant au Conseil général du Tarn, maître d'ouvrage du projet, où ils avaient construit une cabane et monté un chapiteau. Une dizaine d'opposants étaient alors présents sur les lieux, sur le territoire de Lisle-sur-Tarn. "Les gendarmes nous ont laissé sortir le plus gros de nos affaires personnelles puis les agents du Conseil général ont démantelé la cabane et démonté notre chapiteau", a-t-il raconté à l'AFP sous couvert de l'anonymat. Environ 70 militants arrivés en renfort ont été empêchés par les gendarmes d'accéder au site avant que les opposants ne s'installent de l'autre côté de la route, sur une parcelle appartenant à l'Office national des forêts (ONF) où ils ont immédiatement reconstruit "un campement de fortune", a-t-il ajouté. Le barrage-réservoir d'1,5 million de m3 d'eau stockée doit être construit sur la zone humide du Testet, au pied de la forêt de Sivens, dans le nord-ouest du Tarn, par la Compagnie d'aménagement des coteaux de Gascogne (CACG). L'ouvrage est censé soutenir l'étiage du Tescou, petit affluent du Tarn, et assurer l'approvisionnement en eau des fermes voisines. Mais c'est un réservoir de biodiversité de 13 hectares qui est appelé à disparaître et la tension va grandissant à mesure que les échéances approchent. La préfecture a expliqué que ces expulsions avaient été mises en œuvre à la demande du Conseil général et faisaient suite à une décision de justice. "Il est procédé ce jour à l’expulsion des opposants au projet de barrage de Sivens" qui sont "installés illégalement sur site", a-t-elle déclaré dans un communiqué. Ce projet est "indispensable pour le maintien d'une activité économique en milieu rural" et permettra une "restauration des débits essentielle pour l'environnement alors que les déficits hydriques s'accentuent d'année en année". Ce n'est pas du tout l'avis des opposants, auxquels le député européen écologiste José Bové a apporté son soutien, déplorant "le passage en force des promoteurs du projet". "Ce barrage est un non-sens agronomique et écologique", a-t-il dit dans un communiqué. La zone humide ne "doit pas être sacrifiée au bénéfice d’une agriculture intensive dépassée. Ce cadeau des pouvoirs publics financeurs au lobby des maïsiculteurs est un gaspillage économique et écologique scandaleux". Les opposants, qui avaient fortement perturbé des opérations de prélèvements d'espèces dans le cadre des travaux préparatoires à la construction de l'ouvrage, se disent déterminés à poursuivre leur action. Les "zadistes" comme ils s'appellent en référence à la "zone à défendre" créée en Loire-Atlantique, veulent désormais empêcher les opérations de déforestation prévues incessamment sur le site. "Cette affaire va devenir un scandale d’État", a prédit un membre de "Tant qu'il y aura des bouilles", un terme local qui désigne des terrains humides et peu rentables. "Nous n’allons pas abandonner, bien au contraire !", a-t-il dit à une correspondante de l'AFP. Un autre collectif lutte contre le barrage. Ce "collectif pour la sauvegarde de la zone du Testet" regroupe des associations de défense de l'environnement et veut, lui, agir contre le projet par les voies légales. Ces opposants, qui évoquent aussi le coût élevé du barrage (8 M EUR) pour "l'irrigation intensive" d'un faible nombre, une vingtaine d'agriculteurs, selon eux, a toutefois été débouté d'une de ses actions en justice. La FDSEA parle elle de 80 agriculteurs susceptibles d'être concernés par le projet. ----->Quel que soit le nombre d'agriculteurs concernés, un tel barrage est-il justifié ? Partout dans le monde les zones humides disparaissent à des vitesses records. Or ces zones humides sont indispensables pour l'équilibre de l'écosystème local, régional et même mondial ! A mon avis NON ! Mais on continue à opposer le monde de l'agriculture au reste des citoyens et contre la nature... Il conviendrait de chercher des solutions plus économes en terme d'utilisation d'eau et de préservation de l'environnement !!! Sciences et avenir 27/2/2014
  23. Nairobi (AFP) - Au moins 59 rhinocéros ont été tués par des braconniers en 2013 au Kenya, soit le double de l'année précédente, tandis que plus de 300 éléphants ont été abattus, soit 20% de moins sur un an, a annoncé jeudi le Service de protection de la Faune sauvage (KWS). Le KWS estime qu'il reste environ 38.000 éléphants et quelque 1.030 rhinocéros dans le pays. Au moins 59 rhinocéros ont été tués par des braconniers en 2013 au Kenya, soit le double de l'année précédente, tandis que plus de 300 éléphants ont été abattus, soit 20% de moins sur un an, a annoncé jeudi le Service de protection de la Faune sauvage (KWS). (c) Afp "Au moins 59 rhinocéros ont été tués l'an dernier par des braconniers, contre 30 en 2012. Le nombre d'éléphants tués a baissé, passant de 384 en 2012 à 302 cette année", a déclaré à l'AFP Paul Mbugua, un porte-parole du KWS. Les trafics très lucratifs de l'ivoire - recherchée pour la fabrication d'objets décoratifs - et de la corne de rhinocéros - prétendument dotée à tort de vertus médicinales - ont explosé ces dernières années en Afrique, alimentés principalement par la forte demande en Asie et au Moyen-Orient où elles sont revendus à prix d'or au marché noir. Le Kenya, zone de braconnage mais aussi de transit pour l'ivoire prélevé dans les pays voisins, a récemment durci considérablement les peines, jusqu'ici très légères, encourues par les braconniers et les trafiquants, qui peuvent désormais aller jusqu'à la prison à vie. La nouvelle loi sur la protection de la Faune sauvage a été promulguée fin décembre et un tribunal kényan a condamné fin janvier un ressortissant chinois, arrêté à l'aéroport de Nairobi avec 3,4 kilos d'ivoire dans sa valise, à 7 ans de prison ou une amende d'environ 170.000 euros. On estime qu'il reste moins de 500.000 éléphants en Afrique, contre plusieurs millions au milieu du XXe siècle. Outre le braconnage, leur survie est aussi menacée par l'extension des zones urbaines et la destruction de leur environnement. Interpol a, dans un rapport publié mardi, annoncé que 2013 avait représenté un niveau record de saisies d'ivoire dans le monde et souligné que l'interception de "cargaisons d'envergure, chacune représentant le massacre de centaines d'éléphants, montrent l'implication de réseaux du crime organisé opérant à travers de multiples pays". Sciences et avenir 27/2/2014
  24. Dicotylédones ou monocotylédones, les plantes font fi de leur genre pour s’échanger des fragments entiers d’ADN. Et ces "transferts horizontaux" sont très fréquents, vient de découvrir une équipe de l’Université de Perpignan. Il n’y a pas à revenir là-dessus: les plantes à fleurs se transmettent leur gène par un système de reproduction sexuée via la pollinisation. Pourtant, coexiste avec cette transmission verticale du patrimoine génétique, le transfert horizontal des éléments transposables de l’ADN. Et c’est même très courant. C’est ainsi que l’on retrouve des fragments de génome complètement identiques chez des plantes aussi différentes que la vigne et le palmier, la tomate et le haricot, le peuplier et le pêcher. Ces éléments qui "sautent" d’un ADN à l’autre, ce sont des transposons, de petits séquences mobiles qui se dupliquent et s’insèrent n’importe où dans le génome et finissent par en représenter l’essentiel de la taille. Des études récentes montrent que ces éléments sont maintenus inactifs par des mécanismes cellulaires et finissent par être détruits: "nous nous sommes demandés pourquoi dans ces conditions, ces transposons continuaient malgré tout à être majoritairement présents dans le génome de presque tous les êtres vivants" explique Olivier Panaud, chef d’équipe au laboratoire Génome et développement des plantes de l’Université de Perpignan. L’idée : profiter du formidable succès du séquençage génomique ces dix dernières années pour se livrer à une analyse comparative. On retrouve des fragments de génome complètement identiques chez des plantes aussi différentes que la vigne et le palmier, la tomate et le haricot, le peuplier et le pêcher. WALTER ZERLA / Cultura Creative / AFP Les chercheurs ont passé au crible informatique 40 génomes récemment séquencés représentant les grandes familles de plantes: "notre méthode a consisté à rechercher les séquences similaires, poursuit Olivier Panaud. Prenez un texte en anglais dans lequel figure le mot rendez-vous. On sait que c’est un emprunt au français. De même le mot week-end est un emprunt à l’anglais dans un texte français. C’est ainsi que nous avons procédé". Les résultats publiés le 11 février sur le site de Genome Research sont étonnants. 26 génomes contiennent au moins un cas de transfert horizontal. Et ces "échanges" sont récents puisqu’ils ont eu lieu au cours des deux derniers millions d’années. C’est particulièrement vrai pour la vigne et le palmier, deux genres qui ont divergé il y a 150 millions d’années et n’ont donc plus de relations sexuelles depuis cette période d’apparition des plantes à fleurs. Or, si leurs gènes présentent une identité inférieure à 70%, leur élément transposable est similaire à 90%, preuve que l’on est bien en présence d’un transfert horizontal et qu’il est récent. Au total, l’étude a révélé 32 cas de transfert horizontal de ce type : "si l’on extrapole aux 13 551 genres de dicotylédones et monocotylédones, cela représente plus de deux millions de transferts horizontaux effectués lors du pléistocène" affirme Olivier Panaud. Le succès des transposons s’expliquerait ainsi par la faculté de s’échapper d’un génome où leur activité est bloquée vers un génome "naïf" qui ne les reconnaîtrait pas. Quels sont les mécanismes qui permettent une telle performance ? Il n’y a aujourd’hui que des hypothèses. Ces fragments d’ADN pourraient profiter d’organismes vivants, virus, champignons ou insectes pour voyager: "on peut imaginer ainsi le rôle d’insectes piqueurs allant d’une plante à l’autre" suppute Olivier Panaud. Mais des processus physiques sont aussi soupçonnés comme l’intégration de molécules d’ADN libre dans le sol, via les processus de dégradation. Ou encore des mécanismes d’hybridation inter-génériques aujourd’hui inconnus. Cette trouvaille est-elle une pierre dans le jardin des OGM ? La découverte d’une fréquence élevée des transferts chez les plantes à fleurs ne suffit pas à conclure sur les dangers de dissémination d’un transgène et en particulier d’une résistance à un herbicide qui représente le plus gros risque agro-écologique de la culture des OGM: "mais cela démontre qu’on est loin de bien connaître le fonctionnement des écosystèmes et qu’il est nécessaire de pousser plus loin ces recherches, affirme Olivier Panaud. L’étape suivante serait de séquencer des agrosystèmes (plantes cultivées et plantes annexes des cultures) pour déceler la trace de transferts horizontaux très récents". Sciences et avenir 28/2/2014
  25. Mila, une femelle éléphant d'Afrique de 41 ans vient de se faire une nouvelle amie au zoo de San Diego aux Etats-Unis. C'est la première fois depuis 37 ans que le pachyderme rencontre l'un de ses congénères. San Diego Zoo 10/2/2014 C'est une scène émouvante qui a eu lieu au zoo de San Diego aux Etats-Unis : la première rencontre entre deux éléphants, deux femelles respectivement nommées Mila et Mary. Les deux vivaient à proximité depuis quelques mois mais n'avaient jamais vraiment fait connaissance et pour cause, pour Mila, cette rencontre était une épreuve. En effet, cela faisait plus de 30 ans que l'éléphante aujourd'hui âgée de 41 ans n'avait pas rencontré un congénère. Elle a été capturée en Namibie alors qu'elle était jeune et séparée de son troupeau. Elle a ensuite passé la majorité de sa vie dans un cirque en Nouvelle Zélande où elle n'a jamais eu l'occasion de se trouver en présence d'un autre éléphant. Le stress de la capture et la vie dans le cirque ont beaucoup pesé sur la pauvre Mila. Malheureusement, ce n'est qu'en 2009 qu'elle a pu prendre sa retraite grâce à l'aide du Dr Helen Schofield du Zoo Franklin en Nouvelle Zélande. L'éléphante approchait alors la quarantaine et avait l'habitude de vivre seule. Dans un premier temps, elle a été transférée dans le Zoo Franklin où le Dr Schofield a pris soin d'elle et a travaillé avec elle. Le but était à terme de pouvoir la transférer dans un autre zoo où elle pourrait intégrer un groupe d'éléphants. San Diego Zoo 19/2/2014 En 2012, un accident est survenu alors que les équipes déplaçaient une Mila très effrayée et le Dr Schofield est morte écrasée. "Tous les éléphants souffrent de stress post-traumatique quand ils sont capturés dans la nature. La capture implique généralement que toute leur famille soit tuée, ce qui est un drame terrible", avait expliqué à l'époque Pat Derby de la Performing Animal Welfare Society. "Ils souffrent tous de problèmes physiques et psychologiques. Vous ne savez jamais quand cela s'exprimera", avait-elle ajouté. Pour autant, l'équipe du zoo Franklin n'a pas abandonné le projet du Dr Schofield de transférer Mila dans un endroit plus appropriée pour elle. Après de longues discussions, ils ont fini par lui trouver un lieu d'accueil : le zoo de San Diego aux Etats-Unis. Mila est arrivée l'an dernier mais elle a été gardée en quarantaine durant plusieurs mois afin qu'elle puisse s'habituer à son rythme à son nouvel environnement. Durant cette période, elle n'a eu aucun contact avec aucun autre éléphant. Le zoo de San Diego abrite six éléphants d'Afrique et d'Asie âgés d'entre 33 et 49 ans. Mais un animal en particulier a été choisi pour une première rencontre : Mary. Cette femelle est un éléphant d'Asie, c'est la matriarche de son groupe et surtout elle montre une grande patience avec les nouveaux éléphants. Le 18 janvier dernier, les deux pachydermes ont été mis en contact dans deux enclos séparés par des barreaux. "Leur première interaction a été incroyable à regarder", explique Erin Ivory, soigneur du zoo Franklin qui y a assisté. Les éléphants se sont peu à peu approchés, puis ont commencé à se sentir et à se toucher la trompe. Ce sont des gestes que les animaux utilisent couramment pour communiquer entre eux. Cela leur permet de recueillir des informations sur l'autre et de faire connaissance. "Mary s'est avancée vers Mila et elles ont commencé à manger sur le même arbre. C'est un comportement génial à voir parce qu'elles sont toutes les deux calmes, elles s'acceptent l'une l'autre. C'est le genre de choses que nous recherchons au cours des introductions animales", a raconté Ron Ringer, principal soigneur du zoo de San Diego cité dans un communiqué. "Mary était curieuse tandis que Mila était surprise de voir quelque chose d'aussi gros qu'elle de l'autre côté du mur !" Si les débuts de Mila ont été un peu incertains, la complicité s'est ensuite bien développée entre les deux. Désormais, Mila est beaucoup plus calme et n'hésite même plus à piquer une petite sieste aux côtés de Mary. Un signe clair de "relaxation et de confiance", selon le zoo. Les soigneurs ont ainsi été ravis de voir que malgré sa solitude durant plus de 30 ans, la femelle a su rapidement retrouver les gestes d'affection naturelles à son espèce. Cette première expérience encourage les soigneurs à envisager une prochaine rencontre entre Mila et les autres éléphants. "Cette première introduction a été incroyable et je suis impatient de voir comment Mila va accueillir les quatre autres femelles", a indiqué Erin Ivory. "Tous les éléphants du zoo ont des passés et des personnalités très différentes. Donc ce sera très intéressant et amusant de voir comme Mila va réagir à chacune de ces fantastiques et uniques éléphantes", a t-il conclu. Maxisciences 27/2/2014
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