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BelleMuezza

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  1. Pour reconnaître les conifères à aiguilles insérées en bouquets, il faut tenir compte de la disposition des aiguilles, de la longueur du limbe, des différences de couleurs sur les faces et de la forme de la coupe transversale des aiguilles. Le cèdre du Liban et le mélèze d’Europe en sont des exemples. Cedrus libani Olivier BEZES GFDL, CC-BY-SA-3.0-migrated, CC-BY-2.5 Le cèdre du Liban (Cedrus libani), de la famille des pinacées, possède des aiguilles insérées en bouquets. Son tronc se divise presque toujours en plusieurs grosses branches qui se ramifient en rameaux horizontaux, formant une table à la cime. Son écorce est gris foncé, lisse et luisante, et se fissure avec le temps en écailles de petite dimension. Son feuillage persistant comprend des aiguilles de trois centimètres, piquantes, à section triangulaire et disposées en faisceaux sur de courts rameaux. Sa floraison intervient en septembre-octobre, contrairement à la plupart des conifères, dont la floraison a lieu au printemps. Cônes femelles d'un cèdre du Liban. Jonas Bengtsson CC-BY-2.0 Ses fleurs mâles, en chatons bruns, sont allongées et coniques, tandis que ses fleurs femelles, verdâtres et en petites boules, apparaissent à l’extrémité des rameaux courts. Ses fruits, des cônes dressés de 10 cm, s'écaillent sur place en trois ans, ne laissant que la tige centrale dégarnie. Ce cèdre a été introduit en Europe en 1650. Cet arbre est essentiellement utilisé à des fins ornementales. Cedre Du Liban En Fleur Et Cone dans Photo Arbre Cedre Du Liban par Kaenafelix Le mélèze d'Europe (Larix decidua), également de la famille des pinacées, dispose aussi d’aiguilles insérées en bouquets. Il s'agit d'un des rares conifères, avec le cyprès chauve notamment, qui se dénudent en hiver. Dans la nature, essentiellement dans les montagnes, il peut atteindre 30 à 40 m de hauteur. Il s'agit d'un grand arbre à cime pointue puis ovoïde, mais toujours très claire. L'écorce de son tronc devient grise et crevassée avec l'âge. Ses branches sont horizontales ou pendantes. Larix decidua. L’introduction en Europe du cèdre du Liban remonte au XVIIe siècle. Maurice Perry CC-BY-SA-2.0 / Flickr Aiguilles du mélèze d'Europe en automne. Le mélèze d'Europe appartient au club restreint des conifères qui perdent leurs aiguilles en hiver. Juan Rubiano Flickr CC-BY-2.0 Cette espèce se différencie des autres arbres de sa famille par ses épines caduques de forme aciculaires, peu coriaces, insérées en rosette sur des rameaux courts ou isolément sur des rameaux longs. Ses aiguilles se concentrent par touffes. C'est une espèce monoïque comprenant de petits chatons unisexués, dressés sur des rameaux courts. Ses fleurs mâles sont globuleuses et jaunâtres, tandis que ses fleurs femelles sont ovoïdes et jaunâtres. Ses cônes mesurent de 2 à 4 cm, sont ovoïdes et disposent d'écailles minces et serrées. Son bois est utilisé dans la construction. Cône femelle jeune (rose) entouré de deux cônes mâles (jaunes). Giallopolenta / domaine public Futura Sciences
  2. Les aiguilles des conifères à aiguilles insérées sur toute la largeur des rameaux, persistantes, sont verticillées par trois, coriaces, aiguës, courtes (elles ne mesurent que 5 à 15 millimètres), étroites (2 mm), brillantes dessus et blanches dessous. Dans cette catégorie figure notamment le genévrier commun (Juniperus communis), de la famille des cupressacées, qui présente des aiguilles étroitement triangulaires. Juniperus communis Jasiutowicz CC-BY-SA-3.0-migrated Le genévrier commun jouit d’un port plutôt érigé. Les sujets mâles ont en général un port moins dense, des rameaux plus souples et plus échevelés. L’écorce de ce conifère se desquame en longues bandelettes. Son feuillage, de couleur vert-bleu, est persistant et épineux. Ses feuilles, qui sont en fait des épines, présentent une bande longitudinale vert clair sur leur face interne. Elles répandent une agréable odeur balsamique. Il s’agit d’une espèce dioïque, avec des fleurs femelles très petites, de couleur verdâtre, s’épanouissant en mars-avril à l’aisselle des feuilles et des fleurs mâles jaunâtres. Aiguilles de genévrier commun : une seule bande blanche MPF CC-BY-SA-3.0 Ses fruits sont des baies sphériques de 4 à 8 mm de diamètre, bleu-noir à maturité et qui restent sur l'arbre, en mettant deux années à mûrir. Une légende prétend que celui qui croquera chaque jour une baie de genévrier sera épargné par la maladie ! Le bois de cet arbre, blanc jaunâtre, est compact et durable. Ses baies sont utilisées en cuisine pour leur consistance agréable. Baies de genièvre. Photo Biolandes Futura Sciences
  3. Les aiguilles de ces conifères sont vertes, courtes car mesurant deux centimètres seulement, assez piquantes et de section triangulaire. Elles sont insérées sur le rameau par l’intermédiaire d’une sorte de coussinet allongé. Dans cette catégorie figure notamment l’épicéa commun (Picea abies). Epicéas dans les Vosges. Bien qu’il perde ses aiguilles rapidement, l’épicéa commun n’est autre que le traditionnel sapin de Noël. Ji-Elle CC-BY-SA-3.0 Quand on parle du fameux sapin de Noël, il s’agit souvent de l’épicéa commun (Picea abies), un conifère de la famille des pinacées. Cette espèce peut atteindre parfois 60 mètres de hauteur ! On la distingue des vrais sapins par plusieurs caractères qui lui sont propres. Ses cônes sont pendants et non dressés, avec la faculté de tomber entiers sur le sol, alors que ceux des sapins se disloquent sur l’arbre. Ses aiguilles sont piquantes, sans la présence de bandes blanches visibles dessous. Ses rameaux présentent une écorce parsemée de protubérances ligneuses, alors que celle des sapins est lisse. C’est en mai que ses fleurs femelles apparaissent en chatons, vers la cime, alors que ses fleurs mâles sont présentes dans la base de l’arbre. Ce conifère est apprécié pour ses qualités ornementales et pour la qualité de son bois, qui est utilisé dans les travaux de charpente. 1 2 3 1 Cônes mâles Per Vetlesen GFDL, CC-BY-SA-3.0-migrated, CC-BY-SA-2.5,2.0,1.0 2 Cônes femelles immatures, variété rouge Tilo Podner GFDL, CC-BY-SA-3.0-migrated, CC-BY-SA-2.5,2.0,1.0 3 Cônes femelles mûrs Jeantosti CC-BY-SA-3.0-migrated Futura Sciences
  4. Certains conifères, tous de la famille des pinacées, disposent de longues aiguilles pouvant différer par leur nombre, au niveau de chaque bouquet, cela à l'aisselle de courtes écailles. Cette différenciation peut aussi intervenir au niveau de leur longueur par des caractères anatomiques remarqués en section transversale. Les bourgeons de ces conifères peuvent en tout cas, selon les situations, être cylindriques, arrondis ou pointus au sommet. Épicéa commun Picea abies. Le sapin blanc est une espèce très sensible au fluor, qui peut causer une certaine mortalité. JLPC CC-BY-SA-3.0 Parmi les conifères à aiguilles planes et fermes, il faut citer le sapin blanc (Abies alba), qui fait partie de la famille des pinacées. Il s’agit de l'arbre européen le plus haut, son tronc pouvant atteindre aussi deux mètres de diamètre. Son port comprend une cime d’abord conique et pointue, puis ovoïde et, enfin, étalée. Son tronc est droit et ses branches horizontales. Son écorce est lisse, gris argenté, comprend de petites poches de résine, puis se crevasse avec l’âge. Ses feuilles sont des aiguilles de couleur vert foncé au-dessus et sont marquées par une forte nervure centrale en dessous, séparant deux bandes blanc argenté. Ses fleurs mâles, situées sous les rameaux, sont de petits chatons coniques jaune vif, tandis que ses fleurs femelles, qui donneront des cônes, sont vertes et naissent à la partie supérieure des rameaux. Les cônes du sapin blanc sont dressés et, à maturité, ils forment des graines ailées qui se libèrent tandis que des écailles se détachent une à une. Cette espèce se développe dans les massifs montagneux. Son bois est blanc et sert pour les travaux de charpenterie. Rameau et face inférieure des aiguilles (Abies alba) böhringer friedrich CC-BY-SA-2.5 Le douglas (Pseudotsuga menziesii), de la famille des pinacées, fait partie de la même catégorie de conifères. C’est un arbre géant, capable de monter jusqu’à 100 m dans son pays d’origine, les États-Unis. Cet arbre offre un port caractéristique, avec des branches étalées à la base et souvent redressées à leur extrémité. Son écorce est lisse, pustuleuse et se crevasse avec l’âge. Ses aiguilles persistantes mesurent 2 à 3 cm de longueur et présentent deux bandes blanches sur leur face inférieure. Souples, elles sont insérées sur les rameaux par un coussinet ovale. Ces feuilles dégagent une odeur de citronnelle quand on les froisse. Il s’agit d’un arbre monoïque, avec des fleurs mâles globuleuses et jaunâtres et des fleurs femelles plus allongées, verdâtres et violacées. Ses cônes, de 8 cm de longueur, sont mûrs en octobre et pendent, avec la particularité d’offrir la présence de bractées à trois pointes, saillantes et appliquées sur les écailles. C’est un savant britannique, David Douglas, qui l’a introduit en 1792 en Europe. Cette essence offre un bois lourd et durable, avec une utilisation dans la construction. Pseudotsuga menziesii Walter Siegmund GFDL, CC-BY-SA-3.0,2.5,2.0,1.0 Détail du cône (Pseudotsuga menziesii) Walter Siegmund GFDL, CC-BY-SA-3.0-migrated, CC-BY-2.5 Timothy Ross 3/11/2012 Futura Sciences
  5. Certains conifères disposent d’aiguilles courtes, mesurant 2 à 4 cm. Pour les classer, sur un plan botanique, il faut distinguer l’emplacement de ces aiguilles et la façon dont elles s’insèrent sur les rameaux. C’est le cas notamment du séquoia toujours vert (Sequoia sempervirens), de la famille des taxodiacées. Cette espèce peut atteindre 30 à 40 m en Europe et jusque 100 m en Californie ! Son port majestueux est colonnaire, avec une cime étalée. Son écorce est légère, épaisse et fibreuse. Ses feuilles, courtes et ne dépassant pas 2 cm, sont persistantes et sont constituées d’aiguilles vert brillant au-dessus et jaunâtres en dessous. Elles sont disposées régulièrement le long de jeunes rameaux. Ses fleurs mâles, jaunâtres, sont disposées en glomérules à l’extrémité des rameaux, tandis que ses fleurs femelles ressemblent à de petits bourgeons verts. Cet arbre offre des cônes formés d’une vingtaine d’écailles ovoïdes. En Californie, le séquoia peut vivre jusqu’à 2.000 ans. Son bois offre une belle couleur rose violacé. On l’utilise essentiellement à des fins ornementales. Feuillage de séquoia sempervirens JFKCom GFDL, CC-BY-3.0 Sequoia sempervirens Big Basin Redwoods State Park , Californie Brian Gratwicke Flickr, CC-BY-2.0 L’if (Taxus baccata), de la famille des taxacées, fait partie de la même catégorie. Très trapu, cet arbre dispose d’un tronc court, divisé en grosses branches situées très près de sa base. Son port est arrondi. Son écorce forme de larges plaques brun-mauve ou rouges. Ses feuilles persistantes sont en forme d'aiguilles plates et de couleur vert foncé. En automne, son fruit de couleur rouge vif renferme une graine unique et très toxique. Cette espèce, présente en Europe, en Afrique du Nord et dans le Proche-Orient, fournit un bois brun rouge et veiné, souple, d’où son emploi autrefois pour fabriquer des arcs. L’if présente de nos jours des qualités ornementales, notamment pour créer de belles topiaires faciles à tailler. Fruit (arille) d'un pied femelle. Jardin des plantes de Toulouse. L’if est aussi appelé Taxus baccata ou if commun. L’espèce est originaire d’Europe et d’Amérique du Nord. Didier Descouens CC by 3.0 Unported Le cyprès chauve (Taxodium distichum), de la famille des taxodiacées, peut mesurer 30 à 40 m. Pour survivre dans des milieux marécageux, il a développé tout autour de son tronc de curieuses racines aériennes, appelées pneumatophores, dressées comme des stalagmites, afin de permettre le fonctionnement d’un système respiratoire particulier. Cette espèce perd ses feuilles en hiver, d’où son qualificatif de « chauve » ! Son écorce est fibreuse et crevassée longitudinalement. Ses aiguilles sont courtes, mesurant moins d’un centimètre, molles et de couleur vert clair. Ses fleurs sont minuscules, en bout de rameau, apparaissant en automne pour produire un fruit, une boule écailleuse, au printemps suivant. Ce conifère se reproduit d’une façon étrange, par ses racines situées à sa périphérie, occasionnant l’apparition de jeunes plants répartis en cercle bien visible. Ce cyprès, provenant du sud-est des États-Unis, a été introduit en 1640 en Europe par John Tradescent, le jardinier du roi d’Angleterre Charles Ier. On le plante à des fins de décoration. Feuillage Taxodium distichum Derek Ramsey GFDL-1.2, CC-BY-SA-2.5,2.0,1.0 National Geographic 26/11/2012 ( La photo finale est une mosaïque de 126 images) Forêt de Séquoias géants, parc national, présentant le plus grand arbre du monde :le général Sherman. beautifulplaces 31/8/2011 Futura Sciences
  6. L’idée de replanter votre sapin de Noël est louable, mais le succès de cette opération n’est pas toujours évident ! Il dépendra de la qualité de l’arbre que vous avez acheté et des soins que vous lui avez apportés. Ce sont les toutes petites racines qui conditionnent la reprise d’un arbre. Elles doivent être nombreuses et, surtout, maintenues bien humides. Les sapins munis de seulement trois ou quatre moignons de grosses racines n’ont donc aucune chance de survie ! Picea pungens en conteneur. Offrir une seconde vie à votre sapin de Noël en le replantant après les fêtes... Photo : AFSNN S’il ne gèle pas, vous aurez toujours intérêt à laisser dehors le sapin que vous comptez utiliser à Noël, cela dans un endroit abrité (contre un mur par exemple) et ne le rentrer que la veille de vos festivités. En cas de températures très basses, il vaudra mieux ménager à votre sapin une transition en l’abritant dans votre garage pendant quelques jours. Si votre sapin est cultivé en conteneur, laissez-le dans son contenant d’origine. S’il vous semble trop petit, vous pourrez bien sûr le glisser dans un pot plus grand, en intercalant du sable entre les deux. Si vous avez acheté votre arbre en motte, mouillez-la abondamment pendant que votre sapin est encore dehors, puis placez-la intacte dans un pot assez grand, en comblant les espaces vides avec un mélange de tourbe humide et de sable. Il faudra placer votre sapin dans un endroit pas trop chaud, bien éclairé et bien ventilé, surtout pas devant un radiateur ou à proximité d’une cheminée ou d’un écran de télévision. Il vaut mieux ne pas surcharger les branches de votre sapin et bannir la neige artificielle, la peinture dorée et, bien entendu, les bougies. Sachez en tout cas que la reprise de votre arbre dépendra de la longueur de son séjour à l’intérieur de votre demeure ! Mieux vaut ne pas dépasser huit à dix jours, car au-delà, les chances de bonne reprise se réduiront vite. Avec un petit pulvérisateur, vous aurez intérêt à brumiser les aiguilles au moins une fois par jour, afin qu’elles ne se dessèchent pas. Futura Sciences
  7. Si votre jardin dispose déjà d’arbres aux feuillages dorés en automne, la présence d’un conifère présentant une couleur tirant vers le bleu sera du plus bel effet. Mais attention : de tels arbres risquent de mettre au moins dix ans pour prendre de l’ampleur, avec alors un important besoin de place ! Pour éviter le double handicap du temps et de l’espace, mieux vaut choisir une espèce de petite taille. Dans cette catégorie, choisissez : - un cèdre nain de l’Himalaya (Cedrus deodara), une forme tapissante au feuillage bleu argenté, comme la variété Feeling Blue, idéale en bac ou en rocaille, voire pour habiller le faîtage d’un muret (80 cm de hauteur et 3 m de largeur) ; Cedrus deodara "Feelin Blue" Photo Compagnie du végétal - un épicéa nain du Colorado (Picea pungens), dont la variété Glauca Globosa donne les meilleurs résultats dans les petits jardins et même en bac. Il forme une jolie boule compacte pouvant atteindre 2 m de hauteur à l’âge de 30 ans. Ses aiguilles courtes et serrées, piquantes, conservent une belle teinte bleu argenté durant toute l’année ; Picea pungens Glauca Globosa. Photo Le jardin du pic vert - une sapinette blanche (Picea glauca), dont la variété Echiniformis forme un beau coussin étalé de 50 cm de hauteur à l’âge adulte ; Picea glauca Echiniformis. Photo Le jardin du pic vert - un sapin bleu du Colorado (Abies concolor), qui porte des aiguilles vert bleuté, comme sa variété Archer’s Dwarf, qui peut atteindre 2 m de hauteur à l’âge adulte. Abies concolor "Archer's Dwarf" . Photo Pépinières des Laurains Ces conifères nains réclament un sol bien aéré, filtrant en hiver, mais riche et restant frais en été. Ils craignent l’humidité stagnante et les excès de sécheresse. Un fort apport de matière organique au moment de la plantation est donc conseillé. Vous aurez intérêt à ajouter systématiquement 20 % d’un fertilisant à base de fumier et d’algues à la terre d’origine, lors de vos travaux de plantation. Sachez aussi que la présence excessive de calcaire est mal tolérée par les sapins bleus nains. Ces arbres acceptent le plein soleil, avec toutefois une préférence pour une situation mi-ombragée, la terre ne devant pas trop se réchauffer à la sortie de l’hiver. Plantation : La croissance des conifères bleus nains est très lente, généralement moins de 10 cm par an, mais leur vitesse de pousse a tendance à augmenter avec l’âge. Pour de petites espèces, laissez au moins un mètre entre chaque plante, à moins de souhaiter de petits groupes, fort esthétiques au milieu d’un tapis de bruyères. Dans ce cas, une distance de 50 à 60 cm pourra suffire. Entretien : Aucune taille spécifique de ces arbres n’est obligatoire, les conifères nains prenant naturellement une forme très compacte. Il faudra toutefois intervenir dans le cas où une plante forme deux flèches, cela afin de n’en conserver qu’une, ce qui assurera une forme pyramidale. Et n’hésitez pas à doucher le feuillage de vos conifères nains bleus à l’eau fraîche, chaque soir de canicule. Futura Sciences
  8. Cultiver des conifères dans un jardin peut s’envisager sans problème, mais à condition de ne pas choisir des espèces risquant de devenir trop volumineuses au bout d’un certain nombre d’années. Votre pépiniériste saura utilement vous conseiller à ce sujet. Attention : les silhouettes des conifères sont variées et, par exemple, un cyprès à port pyramidal et un cèdre à port très étalé ne devront pas être plantés dans un même endroit. Ensemble de conifères : p. picea omorika, j.junipérus x média pfitzeriana "aurea", ta.taxus baccata "fastigiana", j.junipérus x média pfitzeriana "glauca", th.thuja occidentalis "woodwardii", c.cryptoméria japonica qui a la particuliarité de changer de couleur dès que les températures refroidissentvil devient roux et reprend sa couleur verte dès le printemps. Photo : Le jardin de Camille Le type de sol et l'exposition des conifères sont spécifiques à chaque genre, mais en général, ils préfèrent toutefois un sol un peu acide. Il vaudra mieux mettre vos arbres en terre en septembre-octobre ou en mars-avril. Les conifères se plantent en général en motte, celle-ci devant être conservée intacte à la plantation et bien humidifiée. Pour cela, vous tremperez la motte dans l'eau jusqu'à ce qu'elle ne fasse plus de bulles. Mieux vaudra prévoir un trou assez grand pour que la motte entre en terre sans devoir forcer. Vous reboucherez et arroserez copieusement. Pour les protéger du vent, les gros sujets devront être haubanés et les petits tuteurés avec un tuteur placé en biais par rapport à la motte. Ces arbres ne se taillent pas, à l'exception de ceux qui sont destinés à constituer des haies. Il s’agit là d’un bon point en matière de gain de temps ! Vous pouvez multiplier vos conifères en utilisant cette technique : Prélevez des boutures sur les extrémités des rameaux disposés le long des branches importantes. Raccourcissez-les à une dizaine de centimètres en taillant la partie inférieure en léger biseau sous un nœud (naissance d’une feuille). Supprimez toutes les feuilles inférieures sur les deux tiers de la longueur de vos boutures. Préparez votre terrain en le bêchant. Le mieux sera d’offrir à vos boutures un mélange comprenant 40 % de terreau de feuilles, 30 % de sable fin et 30 % de compost. Afin d’accélérer l’apparition de racines, trempez vos boutures, juste avant leur mise en terre, dans une solution d’hormones de croissance. Placez vos boutures ainsi préparées dans la terre, à 10 cm en tous sens. Arrosez alors abondamment votre culture. Vous pourrez ensuite activer l’enracinement de vos boutures en les abritant de l’air extérieur au moyen d’une cloche vitrée ou en plastique. Après la reprise de vos boutures, mieux vaudra les laisser en place, pendant quelques semaines, en les arrosant régulièrement. Il faudra ensuite les placer dans de petits godets en veillant à les sortir de terre avec une bonne motte radiculaire. Ce n’est que l’année suivante, à partir de novembre, qu’il vous sera possible d’effectuer la plantation de vos jeunes sujets à leur emplacement définitif. Dans de mauvaises conditions, les conifères réagissent toujours en prenant une teinte rousse et en perdant leurs aiguilles. Ils sont alors en état de moindre résistance vis-à-vis de leurs parasites. Certains d’entre eux sont étroitement inféodés à des essences déterminées comme le chermès de l'épicéa, le grand scolyte du pin, le chancre du mélèze, le dépérissement du cyprès, la septoriose de l'épicéa, etc. D'autres ont un plus grand éventail de plantes hôtes, comme le pourridié qui occasionne le dessèchement des rameaux chez le cyprès, le genévrier, le thuya, etc. Les araignées rouges sont à redouter au début de l'été par temps chaud et sec sur pratiquement tous les conifères, mais surtout sur les sapins bleus et les conifères nains de rocaille. Contre ces insectes, une pulvérisation d'un insecticide bio à base de Bacillus thuringiensis peut être efficace si elle est employée au moment adéquat, en fonction des conditions climatiques. Il existe également divers produits phytosanitaires utilisables sur les conifères, à appliquer avec précaution et en respectant à la lettre leurs préconisations d’emploi. Aromarc bohning 28/1/2013 Futura Sciences
  9. La plupart des conifères produisent, sur le même pied, des cônes mâles et des cônes femelles. Il s’agit alors d’espèces dites monoïques, quelques-unes pouvant toutefois être dioïques, comme l’araucaria. Les espèces monoïques produisent des milliers de grains de pollen (gamétophytes mâles) qui ont soit deux ailes, soit aucune. Libérés au printemps, ces grains sont transportés par le vent jusqu'aux cônes femelles. Ces derniers sont constitués d'un ensemble de feuilles modifiées, des bractées, munies d'une large écaille qui porte l'ovule. Les bractées et les écailles peuvent être séparées ou fusionnées. Chaque écaille porte généralement deux ovules, à l'intérieur desquels se développe un gamétophyte femelle, contenant un ou plusieurs œufs. Cône femelle de Pinus ponderosa. L’Homme utilise les pommes de pin principalement à des fins décoratives, ou pour démarrer aisément un feu. Kekka, cc by nc sa 2.0 Le pollen pénètre dans l'ovule par une ouverture appelée micropyle et germe, produisant un tube pollinique qui se développe dans le tissu de l'ovule. Le tube pollinique atteint un gamétophyte femelle et libère alors deux gamètes mâles dans un œuf. L’un de ces spermatozoïdes fécondera l'œuf, et l'autre dégénèrera. Le noyau de l'œuf fécondé va se diviser et former un gros embryon. Dans un même ovule, plusieurs œufs peuvent être fécondés, et chacun peut former un embryon, un seul devant survivre. Les embryons forment deux ou plusieurs feuilles embryonnaires, les cotylédons. Le développement de l'embryon, qui deviendra un nouvel individu, complétera le cycle biologique des conifères. L'ovule parvenu à maturité, qui contient un gamétophyte femelle et un embryon, sera une graine. Inflorescences mâles du pin sylvestre, Pinus sylvestris. Cette espèce est très utilisée pour le reboisement. Il a été introduit dans les landes au cours du XVIIIe siècle. Beentree, cc by nc sa 3.0 Chez les conifères, les graines atteignent leur maturité à l'automne, l'année de la pollinisation. Chez certains, les pins notamment, les graines parviennent à maturité après deux saisons de croissance. La plupart sont pourvues d'une ou de deux ailes. Les cônes s'ouvrent à l'automne et les graines sont alors dispersées par le vent. Chez la majorité des espèces de conifères des zones tempérées, les graines doivent subir une période de refroidissement avant de germer. Pendant la germination, la racine primaire pénètre dans le sol et se ramifie. La jeune pousse porte des cotylédons, mais forme bientôt des feuilles juvéniles et des branches latérales. Futura Sciences
  10. Voilà un dossier utile pour découvrir ou redécouvrir ces arbres, faisant partie intégrante des forêts, proposé par Michel Caron pour Futura Sciences. Présents depuis le Carbonifère, les conifères jouent aujourd’hui un rôle économique de premier plan dans la production de papier et le bois d’œuvre. Ce sont aussi des arbres et des arbustes ornementaux très appréciés. Des cèdres aux sapins en passant par les épicéas ou les séquoias, ces végétaux n’auront pratiquement plus de secrets pour vous ! Apparus sur Terre voilà 350 millions d'années, au temps du Carbonifère, les conifères sont arrivés bien avant les arbres feuillus. Leur déclin devait toutefois commencer au cours de l'ère secondaire, il y a 150 millions d'années, après d'importants changements climatiques. Supplantés à partir de l'ère tertiaire par les angiospermes, ils ont cependant résisté jusqu'à nos jours. Les conifères font partie des gymnospermes, c’est-à-dire de plantes produisant des graines nues non enfermées dans un fruit. Ce sont aussi des végétaux vasculaires à graines en cônes, d’où leur nom. Tous sont des plantes ligneuses se présentant surtout sous la forme d’arbres, quelques-unes d’entre elles étant des arbustes. Plus de 600 espèces de conifères sont actuellement présentes sur Terre. Ce sont des espèces de végétaux plus résistantes à la sécheresse que les angiospermes. Cette caractéristique conduit les chercheurs de l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) à s'y intéresser tout particulièrement. En effet, les conifères, peuvent être favorisés par le changement climatique qui s’amorce, depuis quelque temps, dans les milieux méditerranéens et tempérés. Dans ce dossier, sont surtout abordées les caractéristiques des cèdres, des cyprès, des douglas, du genévrier, du mélèze, des pins, des sapins (dont le fameux sapin de Noël), du séquoia, des épicéas ou encore de l'if (dont le bois et les feuilles, soit dit en passant, sont toxiques). Vous serez donc incollables sur les conifères. Futura Sciences 9/12/2013
  11. Berne (awp/ats) - Les éoliennes gênent le contrôle du trafic aérien. Skyguide, le Département fédéral des transports (DETEC) et le canton de Vaud cherchent un moyen qui permette une meilleure cohabitation entre les parcs éoliens et la surveillance de l'espace aérien. Les rotors des éoliennes peuvent interférer avec le contrôle du trafic aérien. Leur impact électromagnétique peut apparaître sur les images radar. Toute construction d'éoliennes à proximité d'installations de navigation aérienne ou d'aéroports doit obtenir une autorisation de Skyguide. Dans 20% des cas, le rapport revient avec un préavis négatif, a dit à l'ats Roger Gaberell, porte-parole de Skyguide, confirmant une information publiée par la "Neue Zürcher Zeitung" vendredi. La région de l'arc jurassien, proche de l'aéroport de Genève, est particulièrement concernée. Si aucune mesure technique n'est trouvée pour résoudre le problème, le projet d'un parc d'éoliennes peut tout simplement être abandonné, a expliqué Roger Gaberell. Il n'a toutefois pas pu préciser combien de projets de ce genre n'avaient pas vu le jour pour ce motif. Une façon de prévenir les perturbations du contrôle du trafic aérien serait de masquer les zones, sur les images radar, touchées par les éoliennes, a poursuivi Roger Gaberell. "Mais cette solution est limitée puisqu'elle réduit la surveillance sur certaines zones." Une étude, conçue par Skyguide en collaboration avec le DETEC et le canton de Vaud, cherche des moyens pour éviter ce type d'interférence. Les milieux concernés se montrent optimistes. romandie 27/12/2013
  12. TOKYO - La compagnie d'électricité Tokyo Electric Power (Tepco), gérante de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, a annoncé vendredi avoir déposé une demande d'aide financière supplémentaire de 999,5 milliards de yens (près de 7 mds EUR) à l'Etat afin de dédommager les victimes. Tepco justifie cette requête via la structure spéciale de compensation financière, par la nécessité d'indemniser les personnes pour la pertes de biens, les préjudices moraux et autres dommages causés aux particuliers et entrepreneurs. C'est la sixième fois que Tepco réclame une avance de fonds depuis le début de cette crise, sans compter l'argent injecté directement dans son capital par l'Etat qui est devenu son premier actionnaire. La précédente avance, de 666 milliards de yens (4,6 milliards d'euros), avait été sollicitée fin mai dernier. Avec la somme ajoutée ce vendredi, le montant total des fonds demandés pour l'indemnisation des victimes du désastre de Fukushima s'élève à 4.789 milliards de yens (plus de 33 milliards d'euros au cours actuel). Ces sommes sont censées être remboursées ultérieurement par Tepco. L'accident intervenu à Fukushima Daiichi (220 km au nord-est de Tokyo) a constitué le pire sinistre du secteur depuis celui de Tchernobyl (Ukraine) en 1986, entraînant des rejets massifs de radioactivité dans l'air, les sols et les eaux de la région. Quelque 160.000 personnes ont quitté les alentours du complexe Fukushima Daiichi de gré ou de force depuis cette catastrophe et certaines ne pourront jamais revoir leur demeure située dans une zone devenue inhabitable. Le nombre de personnes ayant droit à une indemnisation a été augmenté au fil des mois, et en fonction de l'évolution de la situation sur le terrain. romandie 27/12/2013
  13. Comme chaque année, le Musée d'histoire naturelle a sélectionné les meilleures photographies de la faune. Et, comme chaque année, les images sont à la fois magiques et étonnantes... et, pour certaines, nous donnent l'envie d'aller à la rencontre de la nature pour, à notre tour, capturer une tranche de vie de cette faune si riche et tellement mise à mal par nous les humains ! Pour garder le côté poétique de la plupart des images, le nom des animaux ne sont indiqués (reconnaissales), un titre évocateur a été donné au cliché... Instant loup. La récolte de blé. Les couleurs de la bataille. Compagnons de voyage. Curiosité féline. Oeil de crapaud. Rêve d'éléphants. La prise du jour. Epreuve de force. Rêve de blaireau Tête pleine de la mère. Espoir de jours meilleurs. L'ours et l'eau. Un crocodile timide. Le nettoyeur des herbiers. Bouche grande ouverte. L'encerclement. Panique dans la tempête. Capture. Instant de neige. Partage de douche... La chance de bondir. La vie dans la balance. La vie malgré la rouille. Fête à l'Est. Camarade de plongée. Les mauvais garçons. Beauté confuse. DMCA 27 décembre 2013
  14. Voici une nouvelle tendance dans le papier écologique. Ce dernier contient des graines qui peuvent devenir des légumes... Edens Paper a été conçu par le cabinet britannique BEAF, du nom d'une imprimerie. Le papier d'emballage est imprimé avec le cultivar qu'il contient et est prêt pour le jardin. Il est disponible en piment, carotte, oignon, tomate et brocoli. On peut opter pour l'un ou l'autre ou obtenir un mixage. Le papier est fabriqué à partir de fibres recyclées et est imprimé avec des encres végétales biologiques et aucune colle n'est utilisée. Photos Edens Paper (livre d'Eden) D'une part, il est préférable d'offrir des cadeaux dans un emballage qui peut être utilisé (ou réutilisé) à plusieurs reprises (réduction des ressources utilisées dans la production "neuve"). D'autre part, il s'agit d'une utilisation très cool de papier biodégradable qui a une valeur ajoutée. Il peut même aider le destinataire de votre cadeau manger un peu plus sain ! Brand Buffet 25/11/2013 Une idée originale pour petits et grands... Tree Hugger 18/12/2013
  15. Pour ceux d'entre nous qui aiment l'idée de minuscules maisons mais préfèrent louer que d'en construire une, il ya beaucoup de micro-maisons magnifiques disponibles à la location partout dans le monde... A l'instar de cette "cabine" moderne en forme de polyèdre à Lienz en Autriche. Elle offre des vues incroyables sur la montagne et un design intérieur inoubliable. Surnommé l'Ufogel (une combinaison de "l'OVNI" et le "Vogel" pour oiseau en allemand), la structure est construite sur pilotis donc avec un impact minimal sur le terrain. Mesurant 45m2, la maison compacte est construite en bois de mélèze et est "habillée" d'une manière traditionnelle (pin) Son intérieur propose des lignes épurées et modernes et recoins confortables nous invitent à nous détendre confortablement, ou de monter à la mezzanine pour faire la sieste par exemple. Elle est équipée d'un poêle à bois, d'une petite cuisine, d'une salle de bains complète ainsi qu'un salon séparé et d'une chambre (une grande chambre pour les parents et une plus petite, de taille convenable, pour les enfants). La force de la conception provient de son chevauchement intelligent et efficace des espaces et de l'utilisation de l'éclairage naturel, en particulier ses grandes fenêtres à l'avant offrant une vue panoramique sur les montagnes du Tyrol. Photos : Ufogel Capable d'accueillir jusqu'à cinq personnes, ce très beau design moderne est une vue européenne sur le phénomène de la maison minuscule... Pour plus d'informations, consultez le site Ufogel. Tree Hugger 27/12/2013
  16. Moscou (AFP) - Faiza Oulahsen a passé plus de deux mois en prison à la suite de l'action de Greenpeace dans les eaux du Grand Nord russe mais la militante se dit "encore plus engagée" pour la protection de l'Arctique après cette épreuve. "Je n'ai aucun regret, je n'en avais pas quand le navire a été arraisonné ou pendant les deux mois de détention", assure à l'AFP la militante néerlandaise de 26 ans. "Nous n'avons rien fait de mal et je reste fermement engagée pour sauver l'Arctique et mettre fin aux forages pétroliers dans l'Arctique", affirme la militante. "On peut dire que je suis devenue encore plus engagée en prison". Faiza Oulahsen a passé plus de deux mois en prison à la suite de l'action de Greenpeace dans les eaux du Grand Nord russe mais la militante se dit "encore plus engagée" pour la protection de l'Arctique après cette épreuve. (c) Afp Amnistiée et désormais libre de rentrer dans son pays, la jeune femme a accordé un entretien par téléphone à l'AFP avant de quitter Saint-Pétersbourg après 100 jours en Russie, toujours sous le choc de pouvoir "être dans la rue sans gardien ni personne à côté". Présentée par Greenpeace comme l'une de ses plus jeunes militantes, Faiza Oulahsen travaille pour l'organisation depuis 2011 après des études de sciences politiques à Amsterdam. Avec les 29 autres membres de l'équipage de l'Arctic Sunrise, elle a été arrêtée fin septembre lors d'une action contre une plateforme pétrolière du géant public russe des hydrocarbures Gazprom dans la mer de Barents. "Est-ce que je dois m'excuser pour un crime que je n'ai pas commis? Est-ce que je dois m'excuser pour essayer de protéger l'Arctique pour les générations futures? Non. J'ai agi pour quelque chose auquel je crois, d'une manière pacifique et non violente", souligne la jeune femme. Interpellés lors d'une action commando lancée par les forces de l'ordre à bord d'un hélicoptère, les militants de Greenpeace ont été placés en détention à Mourmansk, au-delà du cercle polaire, puis à Saint-Pétersbourg, avant d'être libérés sous caution. La saga s'est terminée avec l'adoption la semaine dernière d'une loi d’amnistie par le Parlement russe à occasion des 20 ans de la Constitution. Cela a permis l'abandon des charges et la délivrance de visas de sortie du territoire pour les 26 militants non Russes. "On nous a écartés pendant deux mois pour des accusations absurdes. Je n'ai jamais cessé de dire que je continuerais de travailler dans le militantisme, quoi qu'ils fassent", assure Faiza Oulahsen. La militante reconnaît avoir vécu douloureusement son placement en détention provisoire après son arrestation. "J'ai à peine dormi ou mangé pendant une semaine, j'ai perdu beaucoup de poids. J'étais d'abord inquiète pour ma mère", raconte-t-elle. "J'étais inquiète de finir derrière les barreaux dans un pays où tout peut arriver". Dans sa cellule de la prison de Mourmansk, dont une fenêtre était cassée, elle se souvient avoir vu des rats rentrer. Les rares moments de consolation venaient pendant les promenades, quand elle pouvait échanger quelques mots avec les autres militants en criant à travers les murs. "C'est un processus politique, ils veulent nous effrayer, ils veulent nous voir souffrir", juge l'adhérente de Greenpeace. Elle raconte avoir vécu "comme une claque" l'annonce le 20 décembre du lancement de la production de la plateforme de Gazprom visée par Greenpeace, sur le gisement de Prirazlomnoïé, aux réserves d'or noir estimées à 71,96 millions de tonnes. "Mais on ne va pas gagner le combat pour l'Arctique en quelques semaines ou avec une seule action. Des batailles pour l’environnement comme celle-là prennent des années et ce n'est que le début", promet Faiza Oulahsen. Sciences et Avenir 27/12/2013
  17. JEDDAH (Arabie saoudite) - Trois ouvriers asiatiques sont portés disparus après qu'une plate-forme mobile de maintenance du géant saoudien Aramco a coulé vendredi pendant des travaux sur un puits de pétrole au large de l'Arabie saoudite, a annoncé la compagnie. L'accident a eu lieu à Safaniya, le plus grand champ de pétrole sous-marin du monde, à 265 km au nord de Dhahran, siège de l'Aramco, la plus grosse compagnie pétrolière en terme de production et de réserves. Les 24 autres membres d'équipage ont pu être secourus, dont certains avec des blessures légères, et les recherches se poursuivaient pour retrouver les trois disparus --deux Indiens et un Bangladais--, selon un communiqué d'Aramco. Selon le colonel Khaled al-Arquibi, porte-parole des gardes-côtes cité par un journal local, l'accident s'est produit à environ 19 milles nautiques au large du port de Ras al-Khafji. La compagnie a précisé que l'accident ne perturbait pas les opérations de pompage sur ce champ de pétrole découvert en 1951 et d'une capacité de production de plus de 1,2 million de barils par jour. ROMANDIE 27/12/2013
  18. TOKYO - Ex-présidente de l'autorité nucléaire britannique, l'Américaine Barbara Judge travaille aujourd'hui pour la compagnie gérante de la centrale de Fukushima, Tepco, dans laquelle elle veut instiller une culture de sûreté, a-t-elle expliqué dans un entretien à l'AFP. Cette femme au style strict mais non dépourvue d'humour a été recrutée il y a quelques mois par Tokyo Electric Power (Tepco) pour rejoindre d'autres experts internationaux dans un Comité de suivi de la gestion des suites de l'accident nucléaire survenu en mars 2011 à cause d'un puissant tsunami dans le nord-est du Japon. Tepco doit passer d'une culture d'efficacité à une culture de sûreté. C'est un objectif très difficile à atteindre. Certains disent que cela prend 2 ou 3 ans, mais je dois y parvenir plus vite car le temps presse, insiste-t-elle. Lady Judge n'est pas une spécialiste des technologies nucléaires, mais à l'entendre, elle sait définir des objectifs, organiser et superviser. A la suite d'une série infernale de pépins liés à la présence dans le complexe atomique ravagé de plus de 300.000 mètres cubes d'eau contaminée, l'image de Tepco, qui était déjà très mauvaise, a encore été dégradée, d'autant que la communication autour de ces incidents laissait à désirer. La compagnie Tepco doit à l'avenir être vigilante sur sa façon de tenir la population informée, car il est à prévoir que d'autres problèmes techniques auront lieu, le démantèlement étant une tâche longue et complexe, avait déclaré cet été Mme Judge. Malgré une résistance initiale, il semble que les responsables de Tepco aient compris récemment que la sûreté est la priorité, dit-elle aujourd'hui. En l'espace de six mois, les choses se sont selon elle grandement améliorées. Je pense que l'élément clef a été le plan de retrait du combustible usé de la piscine du réacteur 4. Il a été préparé simultanément sur le volet technique opérationnel, et sur le volet de la sûreté. Le succès jusqu'à présent de cette opération délicate a montré que c'était une bonne idée, s'enthousiasme-t-elle. La haute-direction de Tepco en a pris conscience et c'est essentiel. La tâche elle-même a été valorisée. Il y a un nouvel engagement visible. La motivation est extrêmement élevée et le fait d'avoir réussi au départ donne envie de poursuivre dans la même voie. Reste que le problème de l'eau souillée, lui, semble toujours entier et que même s'il existe un plan de lutte établi avec le gouvernement, Mme Judge reconnaît ne pas être sur le terrain pour mesurer la largeur du fossé entre les desiderata de l'Etat et les capacités de mise en oeuvre sur place. Ma stratégie est de faire en sorte que la culture de sûreté soit adoptée de façon générale. Il faut étudier in extenso ce qu'il s'est passé à Fukushima Daiichi et en tirer toutes les leçons pour Kashiwazaki-Kariwa, le plus grand complexe atomique de Tepco, aujourd'hui stoppée mais que la compagnie veut vite redémarrer. Je pense que beaucoup de centrales dans le monde ont une culture d'efficacité et il faut hélas que se produisent des accidents pour que cela change. Au Japon, il n'y avait pas de plan de gestion de crise, personne pour prendre des décisions. De plus le régulateur était trop proche de l'opérateur(...). Désormais, je pense que les pratiques antérieures ne se reproduiront pas. Cependant, nous n'en sommes qu'au début. Je croirais que ma mission est une réussite si un jour un jeune ou nouvel employé peut dire à son patron qu'il vaudrait mieux stopper les installations pour des questions de sûreté et que son chef accepte, puis le promeuve. Pour cela, il faut un changement dans l'organisation, dans les comportements, et dans la façon de travailler. ROMANDIE 27/12/2013
  19. Le volume des ordures ménagères a diminué de 40% à Lausanne depuis l'introduction de la taxe au sac il y a un an. Parallèlement, le recyclage du papier et du carton a augmenté de 16%, celui du verre de 10%, tandis que la récupération des déchets verts a bondi de 64%. Le passage dans les déchetteries a explosé, surtout le week-end, a déclaré à l'ats Olivier Français, municipal lausannois des Travaux. Les horaires ont dû être élargis. "Nous continuons à équiper les conciergeries. Les propriétaires jouent le jeu. Lorsqu'il n'y a pas de possibilités d'installer les quatre conteneurs requis, des solutions sont trouvées avec des immeubles voisins", a relevé M.Français. Pour le municipal, les Lausannois sont de véritables éco-citoyens, même s'il existe des irréductibles au sac officiel blanc et vert (deux francs pour 35 litres) dans certains quartiers. Quelques points noirs subsistent, notamment près des déchetteries. Des amendes ont été infligées, mais la Ville a privilégié la prévention et l'information cette année. Au 1er janvier 2014, huit communes de la Riviera, onze du Chablais et une quinzaine d'autres disséminées dans le canton vont se rallier au sac poubelle taxé ou mettre au point leur propre système, a déclaré Jean-Daniel Lüthi, coordinateur de la taxe. Près de 90% des 318 communes vaudoises ont désormais adhéré au concept. Il est sous toit dans l'Arc lémanique et la région d'Yverdon; il reste encore du travail dans la Broye, constate M. Lüthi. Globalement, le volume des déchets a connu une diminution drastique. Mais les chiffres ne seront pas connus avant fin janvier, a-t-il précisé. Pour se mettre en conformité avec la législation fédérale, la loi vaudoise sur la gestion des déchets est entrée en vigueur il y a un an. Quelque 200 communes du canton, dont Lausanne, ont introduit une taxe directement proportionnelle à la quantité de déchets, telle que "taxe au sac" ou taxe au poids des déchets. ROMANDIE 26/12/2013
  20. La veloutée de Suisse centrale file vers sa perte. Heureusement, elle s'y dirige au rythme de l'escargot. Mais dans quelques années, ce gastéropode extrêmement rare aura disparu de la surface de la planète, selon le WWF qui publie jeudi son bilan 2013 des espèces gagnantes et perdantes. La veloutée de Suisse centrale ne vit que dans des zones extrêmement restreintes autour d'Engelberg (OW), à une altitude de 2400 à 2600 mètres. A l'instar d'autres espèces animales et végétales, ce gastéropode se déplace vers des régions plus élevées en raison de la hausse de la température due aux changements climatiques. Or le sommet de la montagne est bientôt atteint, constate le WWF. En Suisse, l'organisation de protection de l'environnement a en revanche deux bonnes raisons de se réjouir. De retour depuis peu dans l'espace alpin après une disparition de près d'un siècle, le gypaète barbu a fixé un nouveau record en 2013: six couples ont élevé chacun un petit. La population de ce rapace atteint désormais 200 individus. Quant au saumon, s'il est toujours considéré comme une espèce éteinte en Suisse, il existe des raisons d'être optimiste. Huit centrales hydrauliques construites sur le Rhin en France devraient en effet être aménagées pour permettre le passage du poisson, ce qui améliore les chances de voir le saumon revenir plus en amont, en Suisse, d'ici 2020. Au niveau mondial, les années se suivent et se ressemblent, le rhinocéros ayant même battu un bien triste record en 2013: 919 individus ont été braconnés rien qu'en Afrique du Sud, soit 50% de plus que l'an dernier, écrit le WWF. L'ONG relève la qualité d'équipement des braconniers qui négocient le kilo de corne de rhinocéros plus de 16.000€, avant tout sur le marché noir asiatique. Bonne nouvelle en revanche pour la panthère de l'amour dont la population, cantonnée dans la région transfrontalière comprise entre la Chine, la Russie et la Corée du Nord, a augmenté de 50% en cinq ans. Elle reste cependant sensible, avec pas plus de 50 individus. Cliquez ICI pour en savoir plus. romandie 26/12/2013
  21. Une large équipe de chercheurs en génétique a réussi à séquencer et analyser le génome complet d'Amborella trichopoda. Cette plante est la dernière survivante d'une ancienne lignée dont l'évolution remonte au dernier ancêtre commun de toutes les fleurs. Photo DR Au top de sa forme et toujours aussi belle ! Grâce à ses organites et son ADN mitochondrial, Amborella trichopoda est aujourd'hui la plante florale la plus ancienne. C'est ce que confirme l'analyse complète de son génome par des scientifiques. Cette nouvelle étude pourrait permettre aux chercheurs d'en savoir un peu plus sur l'évolution des plantes florales menant à la présence actuelle de plus de 300.000 espèces. "De la même manière que le génome de l'ornithorynque, le survivant d'une ancienne lignée, peut nous aider à étudier l'évolution de tous les mammifères, le génome d'Amborella pourrait nous permettre d'en savoir plus sur l'évolution de toutes les fleurs", affirme le Docteur Victor Albert, de l'Université de Buffalo et co-auteur de l'étude, repris par Sci-News. Phylogénie de l'arbre des angiospermes. JF GAFFARD / CC-BY-SA-3.0-migrated Amborella est une petite plante poussant en buisson et endémique de Grande Terre en Nouvelle-Calédonie. Or, selon le Dr Albert et son équipe, son génome apporte des indices importants sur l'évolution des plantes florales. Ainsi, l'ancêtre de tous les fleurs possèdent un génome qui a évolué selon un double événement qui s'est déroulé il y a environ 200 millions d'années. Au cours du temps, plusieurs gènes ont été perdus mais d'autres ont gagné de nouvelles fonctions, notamment la contribution au développement des organes floraux. "Le doublement génétique pourrait offrir une explication à l'apparente prolifération de nouvelles espèces de plantes florales dans les fossiles datant notamment de la période du Crétacé. Des générations de scientifiques ont travaillé à la résolution de ce puzzle", ajoute le Docteur Claude dePamhilis, de l'Université d'État Penn, qui a commencé ce projet il y a environ cinq ans. UMR DIADE 9/1/2013 Selon le docteur Joshua Der, au moins 14.000 gènes codant des protéines existaient au sein du dernier ancêtre commun de toutes les plantes florales. "La plupart de ces gènes sont uniques aux plantes florales, et beaucoup sont connus pour être vitaux notamment dans l'élaboration des fleurs et d'autres structures ou encore dans d'autres processus spécifiques à ces plantes", détaille Joshua Der. Le génome d'Amborella a facilité la reconstruction des gènes ancestraux des Dicotylédones vraies, un vaste groupe de plantes regroupant 75% de toutes les Magnoliophyta, les plantes à fleurs. Ce groupe inclut notamment les tomates, les pommes et les légumes mais aussi les arbres comme les chênes ou les peupliers. Extérieure à cet ordre, le génome de l'Amborella a permis aux chercheurs de déterminer l'ordre linéaire des gènes au sein du génome d'un ancien Magnoliophyta. Ils ont également pu déduire les changements spécifiques liés à ces gènes qui sont apparus au cours de 120 millions d'années d'évolution chez les plantes à fleurs. Hilary Hart 18/12/2013 En parallèle, il semblerait qu'Amborella ait acquis des caractéristiques génétiques inhabituelles, puisqu'elle s'est séparée du reste de l'arbre génétique des plantes à fleurs, estime l'Amborella Genome Project. Le génome de l'Amborella serait devenu unique grâce à son transfert d'ADN horizontal. "C'est la seule plante ou organisme de n'importe quel type découvert qui possède au moins quatre génomes différents, acquis par transfert horizontal", affirme Jeffery Palmer, de l'Université d'Indiana. En effet, les chercheurs ont découvert que la plante avait absorbé des séquences de génomes appartenant à une espèce d'algue et trois espèces de mousse mais également deux autres plantes, notamment via des larmes ou des coupures. Au lieu de posséder environ 500.000 paires d'ADN mitochondrial, un nombre typique, Amborella en possède ainsi pratiquement 3,9 millions. "La plupart des plantes montrent un éclatement récent dans l'activité de leur ADN mobile. Mais Amborella est unique car elle ne semble pas avoir acquis de nouvelles séquences mobiles au cours des derniers millions d'années", affirme le Docteur Sue Wessler, de l'Université de California-Riverside et co-auteur. Maxisciences 24/12/2013
  22. Produit par Sweetgrass Productions, cette magnifique vidéo tournée dans les contrées de la Colombie Britannique ou encore de l'Alaska nous dévoile les prouesses en ski réalisées par des riders de l’extrême. Du beau spectacle, porté par la magie des paysages forestiers du grand Nord. Paradis viking qui se situait autrefois au sein même du royaume des dieux et où les valeureux guerriers défunts étaient amenés après leur mort, le "Valhalla" donne aujourd’hui son nom à une team composée de d’excellents riders où des skieurs chevronnés réalisent d’incroyables voltiges entre la cime des arbres. Powder Magazine 13/12/2013 Après avoir chaussé les skis, les athlètes comme Zach Gifffin, Carl Fostvedt, Eliel Hindert ou encore Sandler Hadley sont partis dans les forêts de Whitewater en Colombie Britannique ou encore de Haines, du Glacier Bay et de Juneau en Alaska pour tourner des plans impressionnants sous la direction de Sweetgrass Productions. Au cœur de cet univers boisé, les sportifs s’en sont donnés à cœur joie, réalisant des tricks et des figures encore rarement vus dans cette discipline. Sans l’aide de la neige mais en glissant avec aisance sur la mousse et la verdure, ces véritables acrobates se sont servis des troncs d’arbres, des souches et de tout ce qui se trouvait sur leur passage pour donner vie à des figures libres fascinantes. Sublimée par la musique du groupe Edward Sharpe and the Magnetic Zeros, cette vidéo intitulée "Forest" nous invite à découvrir un parkour réalisé hors des sentiers battus, et qui réussi à nous plonger dans un univers onirique, tourné en slow motion. À Detroit aux États-Unis, des pans entiers de la ville se meurent en raison de la désertion de leurs habitants et de la crise économique. Une situation loin d’attrister la team Poor Boyz qui a décidé de faire des quartiers sinistrés un véritable domaine skiable à l’arrivée de l’hiver. Dès les premières neiges venues, découvrez ainsi comment ces quartiers de la ville américaine renaissent de leurs cendres pour faire la joie des skieurs et autre surfeurs des neige. Un vrai régal! Karl Fostvedt 5/12/2013 ----->Je suis contre ce genre de sport de l'extrême quand les chemins empruntés nuisent à la nature. Quand je vois les plantes lacérées ou arrachées... qui mourront des suites de ces blessures ou auront du mal à s'en remettre... C'est un spectacle affligeant ! Gentside 22/12/2013
  23. James Challis est un millionnaire britannique qui a une passion pour le monde des pirates. Ayant les moyens de se faire plaisir, il s’est fait construire une île de pirates que le capitaine Jack Sparrow n’aurait pas renié. Problème, il n’avait pas de permis de construire. Depuis tout petit, James Challis voue un véritable culte à la piraterie. Millionnaire, il s’est donné les moyens d’accomplir son rêve et a fait construire une île de pirates dans une ancienne carrière à Landbech, dans le Cambridgeshire. Pour cela, il a fait appel à la société The Master Wishmakers, une entreprise spécialisée dans les cadeaux pour enfants fortunés. Lyndsay Williams 26/7/2013 Cette société, qui a l’habitude de construire des cabanes de grand luxe ou des îles à thème, a fait les choses en grand. En effet, sur cette île on peut trouver une chute d’eau, un lagon, une taverne prête à accueillir les vieux loups de mer et divers bâtiments rappelant l’époque des flibustiers. L’ensemble est impressionnant et l’on se croirait vraiment dans un repère de pirates. On imagine qu’une fois les travaux terminés, James Challis devait être aux anges mais le rêve a été de courte durée. Master Wishmakers 10/7/2013 C’est qu’il y a un "hic" : le millionnaire n’a jamais obtenu la permission de construire. Une commission comprenant les membres du Conseil général de la circonscription de South Cambridgeshire doit donc statuer sur le sort de l’île d’ici le 10 janvier. James Challis est à la merci du choix de cette commission, et si la réponse venait à être négative, l’île de ses rêves devrait être rasée à coups de bulldozer. James Challis avait effectué une première demande en juin, mais les plans de son île avaient changé entre-temps et elle avait été refusée. La société britannique The Master Wishmakers, basée à Kettering dans le Northamptonshire, n’en est pas à son premier projet complètement fou. Cette entreprise a par exemple conçu une maison-arbre en collaboration avec le prestigieux magazine américain Robb Report. Encore au stade de concept, l’entreprise serait prête à fabriquer cette maison en échange de 62 millions d’euros. Si vous voulez l’acheter, il est préférable de vivre non loin d’une forêt, même si l’entreprise propose sur son site de livrer des arbres si jamais vous vouliez faire construire la maison en plein désert. Autre projet loufoque pour les plus fortunés désireux de ce faire plaisir : une île flottante tout confort ! eMah mushu 4/12/2013 première partie de la vidéo. Gentside 23/12/2013
  24. Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a reconnu jeudi "une erreur d'appréciation" des services de l'Etat qui n'ont pas suffisamment pris en compte le risque de crues en Bretagne lors du passage de la tempête Dirk. "Il y a eu sans aucun doute une erreur d'appréciation", a déclaré le ministre lors d'une visite à Quimperlé dans le Finistère, département le plus touché par les crues de plusieurs cours d'eau depuis la nuit de lundi à mardi. Crues à Morlaix 24/12/2013 (Finistère) "Je vais demander aux préfets concernés, notamment au préfet de région, de tirer un certain nombre d'enseignements, faire un certain nombre d'évaluations (...) pour comprendre pourquoi le niveau d'alerte (...) un cran au-dessus n'a pas été donné", a déclaré M. Valls, qui s'exprimait devant une maison de trois étages dont la façade en bord de rivière a été emportée. M. Valls a prévu de se rendre après Quimperlé à Châteaulin et à Morlaix, deux autres communes du Finistère touchées par les inondations. Il a indiqué que les procédures de placement en zone de catastrophe naturelle étaient enclenchées et seraient rapidement mises en oeuvre. "Le président de la République souhaite que les choses aillent le plus vite possible", a-t-il souligné. Il a appelé à la vigilance face au risque de nouvelles inondations à l'approche de précipitations annoncées en Bretagne dans les jours qui viennent, plusieurs cours d'eau étant encore très hauts malgré une décrue ces dernières heures. "C'est dans ces moments-là que la Bretagne doit sentir pleinement la solidarité" du pays, a-t-il affirmé. AFP / Yahoo actualités 26/12/2013
  25. Un premier militant de Greenpeace a pris un train jeudi soir pour quitter la Russie et rentrer chez lui, plus de trois mois après avoir été arrêté avec 29 autres membres d'équipage d'un navire de l'ONG pour une action dans l'Arctique. Dmitri Litvinov, un Suédo-Américain d'origine russe, a quitté à 20H25 (16H25 GMT) Saint-Pétersbourg à bord d'un train pour Helsinki en Finlande. Il avait reçu dans la journée un visa lui permettant de quitter le territoire russe après avoir été amnistié. Il entrera en Finlande à 20H30 heure locale (17H30 GMT), a indiqué Greenpeace dans un communiqué. Le militant doit ensuite rejoindre Stockholm par ferry. "Je quitte la Russie avec des sentiments mitigés: je ressens d'un côté le soulagement que tout soit terminé et de l'autre un sentiment d'injustice car on nous considère comme des criminels", a-t-il confié à l'AFP peu avant son départ. "Les poursuites contre nous sont levées mais l'affaire n'est pas close", a-t-il expliqué. "Je m'inquiète pour les autres qui vivent en Russie", a-t-il aussi déclaré, disant être incertain de pouvoir jamais revenir en Russie. M. Litvinov est le fils de Pavel Litvinov, un dissident soviétique, et l'arrière petit-fils d'un ministre des Affaires étrangères de Staline. Cité dans un communiqué de Greenpeace, il a toutefois dit "ne pas regretter" ce qu'il avait fait. M. Litvinov s'est aussi dit "triste" de voir que l'Arctique n'avait pu être "sauvé". En effet, la semaine dernière, le géant russe Gazprom a annoncé avoir commencé à extraire du pétrole depuis la plateforme ciblée par Greenpeace, sur le gisement Prirazlomnoïe. Leur action a valu aux militants écologistes d'être dans un premier temps inculpés de piraterie, un crime passible de 15 ans de prison maximum. Puis ce chef d'inculpation a été requalifié par la suite en "hooliganisme", délit qui leur faisait encourir jusqu'à sept ans de détention. Après avoir mis fin officiellement ces derniers jours aux poursuites les visant, la Russie a commencé jeudi à délivrer des visas aux ressortissants non-Russes. Quatorze d'entre eux, dont le Français Francesco Pisanu, ont reçu leur visa jeudi et le montraient fièrement aux journalistes devant le bâtiment du service d'immigration. Les autres doivent obtenir le leur vendredi. Selon un communiqué de Greenpeace, la plupart d'entre eux devrait quitter la Russie vendredi. L'ONG attend encore que les enquêteurs russes rendent tous les équipements saisis pendant l'opération contre les militants ainsi que l'Arctic Sunrise, qui est toujours retenu dans le port de Mourmansk (nord-ouest). L'incarcération de l'équipe avait soulevé de nombreuses critiques en Occident, où des stars telle la chanteuse américaine Madonna ont appelé la Russie à les libérer. L'amnistie dont ils ont bénéficié et qui a aussi permis la libération des deux jeunes femmes du groupe contestataire Pussy Riot a été interprétée, tout comme la grâce accordée par le président Vladimir Poutine à l'ex-oligarque critique du Kremlin Mikhaïl Khodorkovski, comme une volonté du Kremlin d'améliorer l'image de la Russie à l'approche des jeux Olympiques d'hiver de Sotchi. AFP / Yahoo actualités 26/12/2013
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