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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. KARLSRUHE (Allemagne) - Les juges suprêmes allemands ont confirmé mardi la légalité d'un gigantesque site d'extraction de charbon à ciel ouvert exploité par RWE, dont l'élargissement nécessite de raser des villages entiers. La plainte d'un riverain, dont le village doit céder la place aux excavateurs, a été rejetée. Il avait argué devant les juges que l'exploitation de charbon n'était pas indispensable pour assurer l'approvisionnement énergétique du pays, et donc ne justifiait pas son expropriation. La Cour constitutionnelle de Karlsruhe (sud) a jugé au contraire que la mine remplissait une mission d'intérêt général. Le numéro deux allemand de l'énergie RWE a débuté en 2006 les travaux d'agrandissement de la mine de lignite de Garzweiler, en Rhénanie du Nord-Westphalie (ouest). Le site de Garzweiler II doit couvrir une surface équivalente à la ville française de Lyon et produire d'ici 2045 1,3 milliard de tonnes de lignite pour alimenter les centrales thermiques allemandes. Celles-ci jouent un rôle prépondérant dans la production d'électricité, et ce d'autant plus depuis l'arrêt brutal de plusieurs centrales nucléaires en 2011. L'agrandissement de la mine nécessite le déplacement de quelque 7.600 personnes, des quartiers ou villages entiers devant être nivelés. Certaines communes n'existent déjà plus, d'autres sont en cours d'évacuation. Tout en entérinant la légalité de Garzweiler, les juges de Karlsruhe ont aussi accordé aux citoyens des droits supplémentaires pour s'opposer à de futurs projets de même nature. Le jugement impose aussi aux administrations chargées de délivrer les autorisations nécessaires de prendre plus en compte les intérêts des populations concernées. Cette partie du jugement pourrait compliquer la tâche de potentiels exploitants de gaz de schiste, si la production de celui-ci était un jour autorisée en Allemagne. Ce n'est pas le cas pour l'instant, le procédé (la fragmentation, ou fracking) étant très contesté. romandie 17/11/2013
  2. La NOAA (Administration océanique et atmosphérique nationale) et la NASA ont publié un rapport sur ​​l'état de l'Arctique au cours de la dernière année. NASA / domaine public Et alors que certains marqueurs - tels que la température de l'air, la couverture de neige, l'étendue de la glace de mer, la température de l'océan, la croissance de la végétation, et le comportement de la faune - n'étaient pas aussi extrêmes que pendant les quelques dernières années, la tendance au réchauffement est toujours évidente. Par exemple, la carte ci-dessus montre les températures de surface de la mer en Août 2013; avec un code couleur représentant les zones qui ont été plus chaudes (rouge) ou plus froide (bleu) à la moyenne 1982-2006. NOAA PMEL 12/12/2013 "En Septembre, les eaux de surface autour de l'ouverture la mer de Barents (entre Svalbard et la Scandinavie) étaient d'environ 5 ° F (3 ° C) plus chaud que ce qu'elles étaient en 2012. La températures sud la mer de Barents a atteint 52 ° F (11 ° C), ce qui est 9 ° F (5 ° C) plus chaud que la moyenne de 1977 à 2006 ". Plus de détails peuvent être trouvés sur site de la NOAA Ce qui se passe dans l'Arctique n'est pas seulement important pour la région mais concerne l'ensemble de la planète. NASA / domaine public Lors d'une conférence de presse sur le rapport scientifique de l'Université de Virginie, Howard Epstein a souligné que les changements en cours dans l'Arctique ne se produisent pas dans "le vide". «L'Arctique n'est pas comme Vegas," at-il dit. "Ce qui se passe dans l'Arctique ne reste pas dans l'Arctique. Les principaux changements que nous voyons dans la glace de mer, l'étendue de la couverture de neige de printemps, la végétation de plus en plus florissante, les changements potentiels dans l'effet de serre, toutes ces choses ont ou auront des répercussions au-delà de l'Arctique, dans le reste du monde... Source : Nasa Earth Observatory Tree Hugger 16/12/2013
  3. Une nouvelle étude met en évidence les déplacements effectués par un banc de 10.000 poissons Albula vulpes, lors de la période de ponte dans les eaux des Bahamas. Ces résultats pourraient permettre la mise en place de nouvelles initiatives destinées à protéger cette espèce menacée. Pour se déplacer dans les eaux peu profondes des Bahamas, les poissons Albula vulpes optent pour la stratégie de groupe. Ces spécimens tropicaux argentés forment des bancs pouvant atteindre jusqu’à 10.000 individus. De temps en temps la masse de poissons vient effleurer la surface. Ce comportement, observé lors de la période de la ponte, est bien connu des pêcheurs. Récemment, il a été décrit par une équipe de scientifiques œuvrant pour la conservation des espèces marines. FishForward11/12/2013 Albula vulpes rapporte chaque année des millions de dollars à l’industrie de la pêche maritime de loisir. Même si cette activité présente un danger mineur pour l’espèce, celle-ci est particulièrement menacée par d’autres facteurs tels que la perte de son habitat, la surpêche et le chalutage. Afin de comprendre les risques encourus, une équipe d’écologistes provenant de diverses institutions américaines s’est attelée à l’étude d’un banc en période de ponte. Pour ce faire, les chercheurs ont équipé certains membres du groupe de balises permettant leur suivi. Les résultats de leur étude ont été présentés cette semaine aux organisations environnementales Bahamas National Trust et The Nature Conservancy. Les conclusions indiquent qu’en temps ordinaire, les poissons évoluent en eaux peu profondes, à environ 10 mètres sous la surface, au large des côtes. Toutefois juste avant la ponte, le banc emprunte un aspect inhabituel, bien plus large tandis que, de temps à autre, un poisson vient effleurer la surface. Les biologistes ont pu observer par ailleurs que les poissons finissent à terme par quitter soudainement leur zone habituelle pour plonger dans les profondeurs. Le groupe reste environ une heure à 50 mètres sous la surface de eaux. Après quoi, tous se précipitent brusquement vers la surface pour y relâcher leurs œufs et spermatozoïdes qui, après fécondation, seront laissés à la dérive des courants océaniques. "Cette nouvelle compréhension du mouvement des A. vulpes et du banc de reproducteurs a des implications importantes pour la conservation
", explique dans un communiqué Andy Danylchuk, co-auteur de l’étude. Des initiatives de conservation des poissons ont été initiées dans le passé. Toutefois, ces projets n’ont jamais tenu en compte que A. vulpes passait un moment crucial dans les profondeurs marines. Les résultats de cette nouvelle étude mettent en évidence la nécessité de considérer à la fois les habitats profonds et peu profonds dans les plans de conservation de l’espèce. Maxisciences 16/12/2013
  4. Fukushima (Japon) (AFP) - Des carcasses de camions couchées, des armoires électriques éventrées, un pilier de ligne à haute tension arraché, un bâtiment dont le squelette de ferraille a été torturé par le tsunami: deux ans jour pour jour après la "stabilisation" de la centrale Fukushima Daiichi, la situation apparaît toujours précaire mais le chantier a bien progressé.[b] [b]Sur le site, visité lundi par une journaliste de l'AFP, les silhouettes sont identiques, anonymes, muettes: des hommes en combinaisons blanches, têtes casquées, visages masqués, s'affairent dans le dédale de tuyauterie: près des centaines de réservoirs d'eau radioactive, aux abords des bâtiments des réacteurs. Ailleurs on répare une grue, bétonne des fossés ou surveille les installations de décontamination. MsMilkytheclown1 20/9/2013 Mangé par une végétation jaunâtre en friche, le paysage a changé depuis que, le 16 décembre 2011, a été confirmé l'état "d'arrêt à froid" des réacteurs. Là où il n'y avait pas de danger immédiat, tout est certes resté en l'état, mais là où les risques existaient, on a paré au plus urgent: en bord de mer, d'énormes sacs de pierres font désormais digue. "Les travaux ont avancé conformément à la feuille de route. Même s'il reste de nombreux problèmes, rien à voir avec ce que nous avons connu dans les mois suivant l'accident", se félicite Akio Komori, un responsable du suivi des travaux. Si l'état d'urgence a été levé, la compagnie gérante Tokyo Electric Power (Tepo) énumère trois tâches prioritaires, avant la plus énorme, l'extraction dans une dizaine d'années du combustible fondu des réacteurs 1 à 3. "Nous devons d'abord régler le problème de l'eau contaminée, en améliorant les canalisations et réservoirs. Le gouvernement a établi un plan mais, sur le terrain, la situation reste difficile", explique Hirohisa Kuwabara, un directeur-adjoint de la centrale. Il faut aussi, dit-il, gérer les déchets souillés et faire baisser le niveau d'exposition des travailleurs. Car la radioactivité varie dans des proportions phénoménales, passant en quelques mètres de 20 à 1.000 microsieverts par heure, le long des tranches 3 et 4. "Nous avons même trouvé un point de 25 sieverts/heure (dose létale en 20 minutes), le long d'une canalisation exposée aux vapeurs de ventilation juste après l'accident", confie M. Kuwabara. tokyoscoop 20/11/2013 Ce lieu est évidemment interdit, tout comme la proximité des coeurs fondus. Mais ailleurs, les travaux ont énormément avancé, au regard de la situation un an plus tôt, lors d'une visite avec le Premier ministre Shinzo Abe. Le monceau de ferraille déchiquetée qui surplombait le bâtiment au toit soufflé du réacteur 3 a disparu: les grues télécommandées s'activent toujours mais c'est déjà bien nettoyé. Que faire de ces détritus ? "Nous cherchons des techniques d'entreposage, nous pensons que les entreprises françaises peuvent nous aider", souligne le directeur-adjoint. "D'ici un an, nous voulons diminuer le niveau moyen d'exposition à 1/10e de ce qu'il est aujourd'hui", précise ce responsable. Comment ? "En grattant le sol, en déblayant, en bitumant les travées et en abattant les arbres alentour". Jonny Rayden 1/12/2013 Depuis le 11 mars 2011, les travailleurs, encouragés par des messages d'enfants punaisés aux murs, n'ont pas chômé. Près de 30.000 sont intervenus sur le site en 2 ans et 9 mois, 2.500 à 4.000 par jour. Un quart environ de ce lot quotidien sont des salariés de Tepco, les autres sont engagés par des sous-traitants, qu'il s'agisse de gros groupes (Hitahi, Toshiba...) ou d'une kyrielle de petites entreprises dont Tepco ignore jusqu'au nom. Malgré les incidents, globalement les travailleurs, des hommes de 20 à 60 ans, ont l'air serein. Environ 200, selon M. Kuwabara, sont là depuis le début. Mais la limite d'exposition (50 millisieverts/an et 100 mSV sur un cumul de 5 années d'affilée) en force beaucoup à partir après quelques mois. "Faisons coeur commun", lit-on en énormes caractères nippons sur des murs près des tranches 3 et 4. Ailleurs c'est: "Persévérons, n'abdiquons jamais". Sous la bâtisse au-dessus du bâtiment réacteur 4 dont le toit avait été soufflé, l'extraction du combustible usé de la piscine se poursuit depuis novembre, "pour le moment sans problème", selon M. Kuwabara. "Nous avons débuté le 6e chargement. Les 5 premiers, soit 110 assemblages, sont déjà dans une autre piscine", précise-t-il. Il faut encore faire cette délicate opération plus de 60 fois. A l'écart, se rouvre le QG de crise, antisismique, auquel on accède par un sas tapissé de bâches rose pâle et où règne une odeur suffocante de tabac froid. Rien ne laisse supposer les heures d'angoisse qu'y ont vécu les salariés de Tepco, lorsqu'ils parlaient d'un côté aux techniciens près des réacteurs incontrôlables et de l'autre avec le siège de la compagnie à Tokyo. Si loin. Les téléphones rouges sont désormais scotchés. Il n'y a, espère-t-on ici, plus de raison de les décrocher. Et au milieu de tables en ellipse, un écran menaçant: "système d'alerte sismique", lit-on en japonais. C'est le dispositif de l'agence de météo susceptible d'annoncer une secousse juste quelques secondes avant qu'elle se produise. Sciences et avenir 16/12/2013
  5. Se pencher, charger, lancer puis vider une machine à laver : autant de tâches basiques souvent hors de portée pour certaines personnes handicapées. C’est en partant de ce constat que John Middleton eut l’ingénieuse idée de transformer une machine à laver classique en Woof to Wash (aboie pour laver). Commercialisée par la société britannique JTM Service en partenariat avec Miele, la machine est totalement adaptée aux chiens. Photo : JTMService «Nous avons développé cette machine parce que les produits traditionnels à commandes numériques complexes ne répondent que rarement aux besoins d’une personne handicapée » déclare John qui voit déjà sa machine venir en aide à des milliers de ménages. JTMServiceLtd 22/11/2013 Avec un peu d’entrainement, le chien pourra ouvrir et fermer la porte du tambour, charger le linge puis de lancer le cycle par un aboiement. Il sortira ensuite le linge prêt à être étendu. Si cet acte domestique peut nous paraitre contraignant, il se transformera en véritable amusement pour un chien d’assistance comme Duffy, Golden Labrador de 2 ans et testeuse officielle de la Woof to Wash. Une jolie invention qui simplifiera la vie de nombreuses personnes handicapées... Mais qui étend le linge ? Question bête puisqu'il semble que la machine en question soit aussi séchante.... le supposé maître du toutou de la vidéo le pliant... WAMIZ 9/12/2013
  6. Voilà une histoire qui finit bien et dont le jeune héros brésilien peut être fier ! Jean Fernandes, un garçon de 11 ans, a assisté à une scène qu'il n'oubliera pas de si tôt. Sous ses yeux, son chien nommé Mel s'est échappé par la porte d'entrée et a couru sur la route où une voiture l'a percuté avant de prendre lâchement la fuite. Sans même y réfléchir, le jeune garçon s'est jeté sur la route pour stopper le trafic et récupérer son chien immobile. "Il a réussi à s'échapper par la porte et j'ai couru après lui . Au moment où je l'ai vu, il était immobile au milieu de la rue. Je l'ai pris dans mes bras et l'ai emmené la maison", confie Jean à Sol Guarda. Par pur hasard, la photographe Rafaela Matins (voisine de Jean) avait son appareil photo sous la main lorsque la scène s'est produite, elle a donc capturé ce moment aussitôt devenu viral. Photos : Rafaela Matins Rapidement traité par le vétérinaire, le chien s'est vite remis de cette renversante aventure. WAMIZ 12/12/2013
  7. Antoine Deblay, étudiant en communication à Aurillac, Lotois d'origine, a passé sept ans de sa vie dans le petit village d'à peine plus de mille habitants, rendu célèbre par Daniel Prévost et Le Petit Rapporteur. En juin dernier, le génie farceur se lance dans un projet qui fleure bon le gros coup : "Les vannes sur le village, ça n'arrête pas. J'ai réfléchi à une idée pour jouer sur les mots, et commercialiser l'air de Montcuq m'a paru être la meilleure." xXSBYMXx 20/2/2011 Quelques jours plus tard, Antoine lance une collecte de fonds sur KissKissBankBank, plateforme 100 % "made in France" de financement participatif. "L'objectif était de réunir 780 euros pour lancer un site et préparer les premières commandes." Plutôt calmes, les deux premières semaines laissent vite place à l'embrasement. Au bout d'un mois seulement, le but initial est atteint. Les internautes, conquis, réclament leurs boîtes en masse. Comme un grand, l'initiateur du projet dessine les étiquettes et les fait imprimer, à Montpellier. Le contenant, vendu une dizaine d'euros avec les frais de port, est lui directement rempli dans la petite commune. "L'air y est frais, 100 % bio, et vous plonge au fin fond de la ville afin de vous rafraîchir les idées", raconte Antoine. Mais pas question d'abuser : pour ne pas "vider l'air de Montcuq", la récolte est limitée à "dix litres" par semaine. En Auvergne pour ses études, le jeune homme profite de ses visites chez ses parents pour conditionner ledit oxygène : "Les boîtes sont remplies à l'extérieur, dans la vieille ville, avec un temps de remplissage de 3 heures 30 minimum. Parfois, ça peut durer tout une nuit." GeoBeats News 11/12/2013 Les premiers mois, 70 boîtes sont expédiées. Pas de folie, certes, mais assez pour satisfaire le jeune homme : "J'ai fait ça pour le délire, je ne m'attendais vraiment pas à un tel engouement." Félicité par sa famille et ses potes, Antoine est même encouragé par ses professeurs, ravis de suivre l'investissement de leur étudiant. Le bouche à narines aidant, les ventes explosent subitement à l'approche de Noël : "Je viens de dépasser les 2 000 boîtes expédiées. Tout s'est accéléré lors des trois dernières semaines." Malin, l'étudiant a bien pris soin de déposer le nom de son produit. Tranquillement accoudé derrière son écran d'ordinateur, il n'a maintenant plus qu'à compter ses liasses de billets. Sans faire de bruit, Montcuq lui a permis d'amasser 15 000 euros de chiffre d'affaires, et 60 % de marge sur chaque boîte. "Je viens de recevoir l'air de Montcuq", commente Joël sur la page Facebook de la marque, "ça change de Paris, je vais m'en faire une boîte ce soir." Le secret pour entretenir le buzz ? "Renouveler le produit", assure Antoine. Une édition limitée de 50 exemplaires, version "or", vient d'être commercialisée. D'autres "surprises" devraient suivre. Parfois agacés par les railleries dont ils sont l'objet, les habitants du village "se sont beaucoup marrés". Mieux, l'air en question a traversé les frontières et convaincu nombre d'étrangers : "La moitié des commandes hors de France proviennent de Belgique", explique Antoine. Américains, Canadiens et, de façon plus inattendue, Tchèques, Danois et Singapouriens ont également émis le souhait de humer Montcuq. "Il y a des Français expatriés, bien sûr, mais pas que", poursuit-il, lui-même très étonné. Qui sait, les récipients auront peut-être un jour autant de valeur que les boîtes de "Merde d'artiste" de Piero Manzoni... Le Point 15/12/2013
  8. Bruxelles (AFP) - Greenpeace et plusieurs autres organisations environnementales ont annoncé lundi avoir demandé à la Cour de Justice de l'UE (CJUE) de pouvoir être partie dans la défense contre les actions engagées par les groupe Bayer et Syngenta pour faire annuler l'interdiction de plusieurs pesticides tueurs d'abeilles. "Nous avons présenté une requête d'admission (comme partie de la défense) et nous espérons que la Cour va l'accepter", a expliqué à l'AFP Marco Contiero, représentant de Greenpeace à Bruxelles. L'action est menée conjointement avec les organisations Bee Life (coordination européenne des apiculteurs) Pesticide Action Network Europe, Buglife et SumOfUs. AFP 29/4/2013 Les groupes suisse Syngenta et Allemand Bayer ont décidé de saisir la CJUE pour faire annuler la décision de la Commission européenne de restreindre pendant deux ans à compter du 1er décembre 2013 l'utilisation de trois produits chimiques (la clothianidine, l'imidaclopride et le thiaméthoxame) utilisés dans des pesticides considérés comme responsables de l'hécatombe d'abeilles dans l'UE. "Les actions engagées par Bayer et Syngenta ne visent pas seulement à faire annuler le moratoire, mais cherchent également à obtenir une décision contre le principe de précaution[b][/b]. Selon les deux groupe, la décision d'imposer ce moratoire est la conséquence d'une sur-interprétation du principe de précaution", a déploré M. Contiero. "Or la décision (de la Commission) est basée sur la science. Il est question de toxicologie dans cette affaire, pas de biotechnologies. Une seule substance peut tuer 250.000 abeilles. Les données sont assez claires", a-t-il insisté. Greenpeace entend soumettre les résultats d'une nouvelle étude scientifique démontrant les conséquences mortelles des substances interdites pour les abeilles. La Commission européenne a pris sa décision sur la base de faits scientifiques et de conclusions de l'EFSA, l'Autorité européenne de sécurité des aliments. Cette décision a été soutenue par quinze pays, dont la France et l'Allemagne, lors d'un vote fin avril. Huit Etats membres, dont le Royaume-Uni, l'Italie et la Hongrie, ont voté contre et quatre, dont l'Irlande, présidente en exercice à l'époque de l'UE, se sont abstenus. L'enjeu est économique pour les deux groupes. L'utilisation des substances incriminées sera proscrite pour le traitement des semences, l'application au sol (en granulés) et le traitement foliaire des végétaux, y compris les céréales (à l'exception des céréales d'hiver), qui attirent les abeilles. Selon un porte-parole de Bayer CropScience, si les deux substances incriminées par Bruxelles (clothianidine et imidaclopride) sont réellement interdites dans l'UE, cela représenterait une perte de chiffre d'affaires de 80 millions d'euros. Pour Syngenta, les ventes annuelles du Thiamethoxam dans l'UE s'élèvent à 35 millions d'euros. Sciences et avenir 16/12/2013
  9. PARIS, 11 déc 2013 (AFP) - De vraies chambres lumineuses et cosy, une grande salle de jeux, des pâtées à la carte et des câlins à volonté: un hôtel "tout confort" pour chats urbains doit ouvrir fin février dans le IXe arrondissement de Paris. ARISTIDE hôtel pour félins urbains 11/12/2013 "Comme je ne trouvais pas de solution de garde idéale pour mon chat -entre le bon pote, les parents, la mamie du quartier, la famille d'accueil ou les pensions pour animaux-, j'ai eu l'idée d'ouvrir un hôtel pour les fauves de salon", raconte à l'AFP Gauthier Berdeaux, le futur directeur de l'établissement. Pour le bien-être des bêtes, cet ex-agent en communication de 32 ans compte accueillir les félins dans son hôtel "Aristide" -du nom de son chat de gouttière- dans une vingtaine de chambres de 4 m2. "Les chambres conçues avec des volumes en 3D seront adaptées aux chats d'appartement. Elles seront enrichies en stimulation avec des mezzanines et plateformes pour qu'ils puissent sauter, grimper, jouer, faire leurs griffes et des longues siestes sur des coussins douillets", explique M. Berdeaux, qui s'est entouré d'architectes et vétérinaires pour son élaborer son projet. Pour se détendre, les chats auront aussi accès plusieurs heures par jour, par petits groupes de deux ou trois, et sous surveillance, à une salle de jeu de 20 m2. La playroom imaginée par Baptiste... Pas d'étoile à l'hôtel Aristide, juste le confort. "L'établissement doit être aux normes de l'hôtellerie, notamment pour l'hygiène mais le prix doit rester raisonnable", estime-t-il, en promettant "une déco intérieure inspirée des boutique-hôtels", 100% félin-compatible. Pour partir sereins en vacances en laissant minou à l'hôtel, les maîtres devront débourser quelque 25 euros par jour. En plus du propriétaire des lieux, deux assistantes vétérinaires spécialisées prendront soin des pensionnaires sept jours sur sept, 365 jours par an. Reste à trouver 12.500 euros pour boucler le financement de ce petit paradis pour chats: au 14 décembre la barre des 50% était dépassée via un projet de collecte sur un site de crowdfunding. Cliquez ICI pour plus d'infos, suivre aussi l'actualité sur la page Facebook ou encore sur Twitter 30 millions d'amis 11/12/2013
  10. La ville de Charters Towers, dans le Queensland, a vu des engins et un hélicoptère s'attaquer à des nuées de vampires qui noircissent le ciel de certains quartiers. Quelque 80 000 chauves-souris ont été dénombrées. VideoNews101 10/12/2013 La chasse aux chauves-souris est ouverte dans le nord du Queensland, en Australie, par les autorités locales. La ville de Charters Towers a vu des engins et un hélicoptère s'attaquer à des nuées de vampires qui noircissent le ciel de certains quartiers. Quelque 80 000 chauves-souris ont été dénombrées. Le maire de la ville et ses habitants ont été surpris de voir ces milliers de mammifères volants envahir leurs maisons et répandre une puanteur insupportable. Portes et fenêtres doivent rester fermées pour les empêcher d'entrer. Pets & Animals 9/12/2013 Depuis vingt ans, ces chauves-souris, appelées aussi "renards volants", ont causé de gros dégâts dans les jardins et parcs du Queensland, endommageant plusieurs centaines d'arbres. Un petit Australien de 8 ans, mordu ou griffé par une chauve-souris, est décédé fin février 2013 d'une infection virale apparentée à la rage. Le garçonnet est le troisième patient à succomber depuis 1996 au lyssavirus de la chauve-souris australienne. Cette vidéo documente la cruauté infligée aux "renards volants" dans le Queensland occidental. Depuis leur arrivée dans cette ville, ils ont été soumis à des perturbations non autorisées et illégales. La vidéo montre clairement les chauves-souris étant soumises à un bruit continu et la perturbation par de la lumière, y compris les sirènes de police, après que le conseil municipal ait demandé et obtenu la permission de disperser la colonie. On voit un arbre abattu alors qu'il y a encore des chauves-souris perchées dessus. Dans l'impossibilité de se percher, ces chauves-souris ont été poussées à la limite de l'épuisement par ces méthodes. Mais les choses sont allées encore plus loin... Quelques heures après que cette vidéo ait été prise, les renards volants se sont installés près d'un lac de la région, endroit où le conseil avait espéré que les animaux iraient. Peu de temps après, le bruit des fusils de chasse a retenti et les chauves-souris ont été abattues illégalement sur ​​ce site. Aucune accusation n'a jamais été déposée contre les tireurs. Malgré leur rôle écologique vital pour la dispersion des graines et la pollinisation, les chauves souris sont maintenant persécutées sans pitié dans le Queensland en vertu de la loi même qui est censée les protéger ! Plus d'infos ICI (page Facebook) par Bat Conservation & Rescue Qld Events 21/11/2013 France TV Info 10/12/2013
  11. Une étude de terrain menée par des chercheurs sud-africains et britanniques montre que, contrairement à une idée répandue, les lions ne déciment pas forcément les portées de bébés guépards, et que les deux espèces peuvent donc partager un même habitat protégé. Les lions ont la réputation de tuer une large proportion des jeunes guépards qui ont le malheur de naître sur leur territoire. Qu’en est-il réellement ? Pour le savoir, des zoologues de la Lewis Foundation (Afrique du sud) et de l’Université d’Oxford (Royaume-Uni) ont régulièrement visité, dans le parc transfrontalier de Kgalagadi, entre l'Afrique du Sud et le Botswana, les tanières de 6 guépards femelles. unsuperpseudo 3/11/2011 Selon les résultats publiés dans la revue Journal of Zoology, ils ont ainsi constaté que 55% des portées (soit 53,6% des petits guépards) survivaient, et que 6,7% seulement de la mortalité juvénile était imputable aux lions. Des données qui contrastent avec celles relevées au cours de recherches antérieures dans la plaine du Serengeti, en Tanzanie, où 4,8% seulement des petits guépards survivent jusqu’à l’adolescence, et où 78,2% de leur mortalité est due aux lions. CharlieQH 25/10/2011 Ce mode de cohabitation entre félins dans le Serengeti avait fait dire à certains que les zones protégées ne devaient pas abriter les deux espèces à la fois, et qu’il fallait en tenir compte dans la création des parcs et réserves. Mais cette situation observée en Tanzanie pourrait être l’exception plutôt que la norme, estiment les auteurs de l’étude faite à Kgalagadi. Selon eux, elle pourrait peut-être être liée au type de paysage ou à la densité de proies. "Notre étude a montré que, contrairement à la croyance populaire, la mortalité parmi les bébés guépards n’est pas forcément excessivement élevée, et que les lions ne sont pas nécessairement leur principal prédateur. Les guépards peuvent coexister avec succès, dans les zones protégées, avec d'autres grands carnivores", conclut le Dr Michael Gus Mills, l’un des auteurs de l’étude. Reportages&émissions 14/10/2013 Maxisciences 14/12/2013
  12. Après un an de travail, la commission du dialogue mise en place par le premier ministre en novembre 2012 pour mettre un terme aux affrontements entre opposants et partisans du transfert de l'aéroport s'est achevée vendredi 13 décembre par une ultime réunion à la préfecture de Nantes. Lundi matin, le préfet de Nantes, Christian de Lavernée, devrait annoncer la signature dans la semaine de deux arrêtés rendant possible le démarrage des travaux du futur aéroport Nantes Atlantique à Notre-Dame-des-Landes. Un millier de personnes ont manifesté le 19 octobre à Nantes contre le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Crédits photo : SEBASTIEN SALOM-GOMIS/SIPA/SIPA Cette année de retard aurait déjà coûté 50 millions d'euros de pénalités. Pour Jacques Auxiette, président PS de la région de Pays de la Loire et du Syndicat mixte aéroportuaire, fervent défenseur du nouvel équipement, cette année n'a pas été «perdue, mais utile pour conforter le dossier et exemplaire en termes de concertation et de dialogue et d'amélioration du projet», avance-t-il. Les opposants, s'exprimant via deux associations principales, l'Acipa, réunissant des citoyens, et le Cedpa, des élus, n'ont toutefois pas vraiment la même lecture La première dénonce un «simulacre» et le second exige à nouveau «une expertise indépendante». «Nous préparons une deuxième vague de résistance depuis longtemps», prévient l'Acipa Outre la commission du dialogue, deux autres instances, la mission agricole et le collège d'experts scientifiques, ont pourtant travaillé durant toute l'année 2013 dans l'espoir d'apporter des réponses aux divers points de blocage. Les études de la DGAC (Direction générale de l'aviation civile) ont démontré que le maintien de la plate-forme actuelle, située au sud de l'agglomération nantaise et proche de diverses zones humides - dont le site Natura 2000 du lac de Grand-Lieu -, s'avérait impossible. La DGAC estime à 80.000 le nombre de personnes possiblement impactées par le bruit en raison de l'augmentation prévisible du trafic voyageurs et chiffre à 825 millions d'euros le coût du réaménagement de l'aéroport actuel, alors que la construction d'un nouvel équipement à Notre-Dame-des-Landes avait été estimée à 450 millions à la fin de 2010, lors de la signature de la concession avec Vinci. Mais les opposants au projet considèrent que la DGAC, en tant que service de l'État, est juge et partie dans cette affaire et déplorent que ces études ne tiennent pas compte des performances des nouveaux avions. Moins bruyants, leur plus grande capacité permet de plus d'absorber l'évolution du trafic voyageurs sans augmenter le nombre de mouvements d'avion sur les pistes. À la suite des réserves et des recommandations du collège d'experts scientifiques sur le respect de la loi sur l'eau, «l'État et Vinci ont apporté des réponses approuvées par le conseil départemental de l'environnement et des risques sanitaires et technologiques», fait valoir Jacques Auxiette. Ce que contestent tant les deux associations d'opposants que les associations de défense de l'environnement, arguant que les mesures prévues ne sont pas à «la hauteur des enjeux». Sur place, si 95 % du foncier de la zone sont d'ores et déjà acquis, il reste toujours une dizaine d'occupants légaux en cours d'expropriation et une centaine d'occupants illégaux. Les derniers recours juridiques purgés devraient toutefois donner les coudées franches au préfet pour libérer la zone afin de laisser Vinci démarrer les travaux, quelle que soit la contestation… Le Figaro 15/12/2013
  13. LONDRES - Le prince Harry est arrivé vendredi au pôle Sud avec des soldats blessés participant à une randonnée humanitaire, après avoir parcouru plus de 320 km dans l'Antarctique pendant plus de trois semaines, ont annoncé les organisateurs. Le groupe comprenant douze soldats blessés lors des conflits en Afghanistan et en Irak, et pour certains amputés, venus du Royaume-Uni, des Etats-Unis, du Canada et d'Australie, est arrivé au pôle vers 12h00 GMT, selon l'association Walking With The Wounded (Marcher avec les blessés). L'expédition était au départ conçue comme une course entre trois équipes -Royaume-Uni, Etats-Unis et Commonwealth- mais la compétition avait été abandonnée en raison de l'état de fatigue de certains participants face aux difficultés du terrain. euronews (en français) 14/12/2013 Les équipes avaient toutefois décidé de poursuivre leur avancée jusqu'au pôle, tirant des traîneaux de 70 kg de matériel et progressant à un rythme de 14 à 19 km par jour, par des températures de -35°C et des vents de près de 80 km/h. Nous savions que cela n'allait pas être facile mais c'est ce qui rend ce défi si excitant, a commenté Ed Parker, directeur de l'expédition et cofondateur de Walking With The Wounded, association qui aide les soldats blessés à se reconvertir dans la vie civile. SIPAMEDIA 13/12/2013 Le prince Harry, le second fils du prince Charles, est arrivé vendredi après-midi 13 décembre au Pôle Sud à l'issue d'un périple de deux semaines à ski dans l'Antarctique. L'opération était organisée par l'association caritative Walking with the wounded pour lever des fonds pour les soldats blessés. Les participants ont parcouru à ski de 15 à 20 km par jour par des températures allant jusqu'à -45°C. Les autres participants sont des soldats qui ont été blessés. L'objectif est de financer les soldats qui ne pourront pas reprendre leur service dans l'armée en raison de leurs blessures. Ces images ont été tournées mercredi 2 jours avant l'arrivée. Pour le prince Harry, ce vendredi 13 a été un jour de chance. Harry, 29 ans, quatrième dans l'ordre de succession au trône britannique et pilote d'hélicoptère Apache qui a servi en Afghanistan, était le patron de cette expédition. Le prince, qui arborait en fin de parcours une barbe rousse, avait annoncé que l'expédition allait s'achever un vendredi 13, qui porte malchance à certains, chance à d'autres. Dans un message audio diffusé mercredi, il avait ajouté que tout le monde était un peu fatigué mais avait trouvé son rythme. "Tout le monde est arrivé à la boule (marquant le Pôle Sud)", s'est réjoui le prince Harry, "on a tous fait des photos, on s'est embrassé, il y a eu quelques larmes mais la mission est un succès" "On a eu tellement de problèmes, maintenant nous avons du beau temps mais avant il y a du mauvais temps, un mauvais terrain, des blessures et ce genre de choses, mais tout le monde a réussi, tout le groupe d'une vingtaine de personnes mais surtout les 12 soldats blessés ont réussi." En 2011, Harry avait participé à une expédition vers le pôle Nord mais avait dû l'interrompre pour se rendre au mariage de son frère et de Kate. Si le petit-fils de la reine Elizabeth II est le premier membre de la famille royale à atteindre le pôle Sud, l'Antarctique n'est pas étranger à la monarchie britannique. Le mari de la reine, le prince Philip, a traversé le cercle Antarctique en 1957 à bord de l'ancien Britannia, en allant rendre hommage à l'explorateur polaire Ernest Shackleton. Leur fille Anne, la tante de Harry, s'est quant à elle rendue deux fois en Antarctique. Et à l'occasion des 60 ans de règne de la souveraine en 2012, un tiers du territoire britannique de l'Antarctique a été rebaptisé en son honneur Queen Elizabeth Land, couvrant 437.000 km2. romandie 13/12/2013
  14. JERUSALEM - Les chutes de neige qui paralysent Jérusalem depuis jeudi se poursuivaient samedi, laissant cependant espérer une accalmie dans la soirée, ont rapporté les médias israéliens, alors qu'en Jordanie, de nombreuses routes étaient coupées par la neige qui a piégé des automobilistes. [...]Un météorologue interrogé par la radio militaire israélienne a affirmé que ces chutes de neige étaient les plus importantes en Israël depuis 1879, prévoyant que les précipitations diminuent au cours de la journée avant de cesser complètement dans la nuit. Online videos from Israel, Middle East & Jewish World 12/12/2013 Quelque 29.000 foyers étaient privés d'électricité samedi matin, dont 13.000 dans la ville de Jérusalem, perchée sur des collines à 800 mètres d'altitude, a par ailleurs indiqué sur les ondes de cette radio un responsable de la compagnie israélienne d'électricité. La police israélienne a elle affirmé sur son compte Twitter être venue en aide à 200 automobilistes bloqués sur les routes enneigées, tandis que l'accès à 45 villes et villages du nord du pays est rendu impossible par la neige. miqveh75 11/12/2013 Dans le reste du pays, de fortes pluies ont également bloqué une autoroute reliant Tel-Aviv à sa périphérie durant deux heures, en raison du débordement d'une rivière adjacente. Les deux autoroutes menant à Jérusalem étaient toujours coupées, conduisant le gouvernement à autoriser la circulation de deux trains vers Tel-Aviv et Haïfa pendant le shabbat, le repos hebdomadaire juif, où les transports en commun sont habituellement stoppés. En Cisjordanie occupée, les routes étaient également coupées et nombre de foyers n'avaient plus d'électricité depuis 48 heures, a constaté le correspondant de l'AFP à Ramallah ajoutant que les hôpitaux fonctionnaient normalement grâce à des générateurs. La bande de Gaza ressemblait par endroits à une zone sinistrée avec de l'eau à perte de vue, rapporte l'agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés palestiniens (Unrwa), dont 4.000 salariés combattent les inondations et ont évacué des centaines de familles. Nous avons distribué 5.000 litres de fuel mais la situation est désespérée et avec la montée des eaux, le risque de contracter des maladies ne peut qu'augmenter, a rapporté le porte-parole de l'agence onusienne dans un communiqué. Reuters 12/12/2013 Au sud d'Israël, la Jordanie a également été touchée par de fortes intempéries bloquant de nombreux axes routiers, a annoncé la direction de la sécurité générale. Les complications sur les routes aux abords de l'aéroport de Amman ont conduit à l'annulation et au report de plusieurs vols au départ de la capitale jordanienne, selon la compagnie aérienne Royal Jordanian. La direction de la défense civile jordanienne a également indiqué être venue en aide à près de 2.800 personnes piégées par la neige ou la pluie dans leur véhicule ou à leur domicile. romandie 14/12/2013
  15. Lorsque le Soleil deviendra une géante rouge dans cinq milliards d’années, il se dilatera au point d’engloutir peut-être la Terre. Mais selon une équipe de chercheurs français du Laboratoire de météorologie dynamique (LMD), notre planète sera devenue un enfer bien avant. Les simulations du climat qu’ils ont effectuées en tenant compte d’une augmentation très lente de la luminosité du Soleil prédisent un emballement de l’effet de serre dans près d'un milliard d’années. Les océans, devenus de la vapeur d’eau, auront disparu et la Terre ressemblera à Vénus. Plus de 1.000 exoplanètes sont connues à ce jour, et l’on estime qu’il y a des milliards d’exoterres potentiellement habitables dans la Voie lactée. Le terme « potentiellement » n’est pas de trop, car il ne suffit pas de savoir qu’une planète rocheuse de la taille de la Terre se trouve dans la zone d’habitabilité d’une étoile pour que des océans d’eau liquide y existent nécessairement. La composition de l’atmosphère et l’évolution du climat sur de telles exoplanètes sont des paramètres incontournables dont il faut tenir compte lorsque l’on cherche à savoir si une planète est vraiment habitable et pendant combien de temps. La Terre et ses océans vus par les astronautes d'Apollo. Aussi transitoires que les continents, les océans sont destinés à disparaître à cause de l'augmentation lente, mais inexorable, de la luminosité du Soleil. Dans un milliard d'années, ils seront sous forme de vapeur dans l'atmosphère de la Terre. Nasa On sait par exemple que pendant l’Archéen, voilà environ 3,5 milliards d’années, le Soleil devait être 20 à 30 % moins lumineux qu’aujourd’hui. C’est une conséquence de la théorie de l’évolution stellaire. On en déduit naïvement que la Terre était trop froide pour que de l’eau liquide ait coulé à sa surface, en contradiction avec les archives géologiques qui prouvent l’existence d’océans à cette époque. On invoque généralement un effet de serre pour résoudre ce problème, connu sous le nom de paradoxe du jeune Soleil faible. Or, la progressive et très lente augmentation de la luminosité du Soleil se poursuivra, et si elle ne peut pas expliquer le réchauffement climatique actuel, elle finira néanmoins par faire monter significativement la température sur Terre dans quelques centaines de millions d’années. Le taux d’évaporation des océans augmentant, il y aura de plus en plus de vapeur d’eau dans l’atmosphère. Comme cette vapeur agit comme un gaz à effet de serre, on prédit facilement que le phénomène s’emballera et rendra la Terre aussi inhospitalière que Vénus. Mais quand ? On voit ici les résultats de simulations de la température à la surface de la Terre à l'équinoxe de printemps exposée à un Soleil de plus en plus lumineux à l'avenir. Les deux figures à gauche sont obtenues avec le modèle de climat global, la deuxième se situant juste avant la vaporisation complète des océans. La dernière (380 W/m2), à droite, est une extrapolation illustrant les températures après la vaporisation complète des océans. Les dates, exprimées en millions d’années (million years), illustrent l'évolution du Soleil : en réalité, continents et reliefs seront totalement différents dans ce futur lointain. Jérémy Leconte Pour le savoir, François Forget et Jérémy Leconte, qui se sont déjà penchés sur le climat des exoplanètes et le paradoxe du jeune Soleil faible, ainsi que leurs collègues du Laboratoire de météorologie dynamique ont conduit des simulations du climat de la Terre spécialement adaptées à la résolution de ce problème (les modèles utilisés pour prédire le réchauffement climatique à court terme ne sont pas pertinents dans ce cas-là). Il s’agit du premier modèle climatique tridimensionnel utilisé pour déterminer le destin des océans dans le futur, les précédents étant réduits à une dimension. Plus précis, le modèle des climatologues tenait aussi compte des saisons et des nuages. En l’occurrence, les simulations ont montré que l’« effet parasol » des nuages, c’est-à-dire leur capacité à réfléchir le rayonnement solaire et donc à refroidir le climat, tend à s’atténuer au fil des millions d’années en comparaison de leur effet de serre. Les chercheurs sont arrivés à la conclusion que c’est lorsque le flux solaire moyen atteindra environ 375 W/m2 pour une température de surface de près de 70 °C (le flux actuel étant de 341 W/m2) que l’effet de serre s’emballera, soit dans près d’un milliard d’années. Les précédents modèles prévoyaient un phénomène similaire dans quelques centaines de millions d’années tout au plus. Ces résultats soulignent à quel point il n’est pas aisé de définir clairement les frontières de la zone d’habitabilité pour une exoplanète, aussi bien dans l’espace que dans le temps. Par exemple, certaines simulations ont déjà conduit à envisager que les exoterres soient souvent des Arrakis, comme dans le célèbre roman Dune de Frank Herbert. Ce qui est sûr, c’est que les exobiologistes disposent maintenant d’un nouvel outil pour déterminer les conditions requises pour l’apparition et le développement de la vie sur d’autres planètes. Futura Sciences 13/12/2013
  16. Paris (AFP) - De "plan particule" en 2010 en "plan d'urgence" en 2013, les mesures prises depuis quelques années pour tenter d'améliorer la qualité de l'air n'ont pas permis de réels progrès contre les particules qui continuent de faire tousser de 5 à 15 millions de Français en ville. Un point d'étape sur l'avancement du dernier plan anti-pollution en date - 38 mesures présentées en février dernier par l'ex-ministre de l'Ecologie Delphine Batho - aura lieu mercredi à l'occasion d'une réunion du Comité interministériel de la qualité de l'air (Ciqa). AFP 28/3/2012 Le comité regroupant des collectivités et les services et agences de l'Etat doit notamment débattre des possibles moyens d'identifier les véhicules les plus polluants. Ce point d'étape était programmé avant l'épisode de pollution aux particules qui, à la faveur d'un temps froid, sec et sans vent, sévit actuellement notamment en Ile-de-France et Rhône-Alpes. La qualité de l'air s'est globalement améliorée depuis 30 ans en France avec des baisses importantes de polluants comme le dioxyde de soufre ou le mercure. Mais "on a arrêté de s'améliorer il y a environ dix ans pour d'autres polluants, comme le dioxyde d'azote (NO2), l'ozone et les particules", rappelle à l'AFP Gilles Aymoz, chef de service qualité de l'air à l'Ademe (Agence de l'environnement). L'enjeu est d'abord sanitaire: source de maladies comme l'asthme, des bronchites ou des cancers, la pollution de l'air coûte de 0,7 à 1,7 milliard d'euros par an au système de soins en France, a récemment chiffré le Commissariat général au développement durable (CGDD). Pour les particules, les autorités mettent régulièrement en avant un chiffre de 42.000 décès prématurés, reposant sur une étude européenne datant de 2000. L'enjeu est aussi financier : la France, comme 13 autres pays, est soumise à un contentieux européen pour dépassement des valeurs limites en particules dans quinze agglomérations. Chaque année, en fonction de la météo, entre 5 et 15 millions de Français sont soumis à des niveaux excessifs, selon l'Ademe. Le ministère avait souligné début 2013 que la Commission européenne avait donné un an à la France pour mettre en oeuvre des actions efficaces, sous peine d'amendes et d'astreintes pouvant atteindre "en tout près d'au moins 100 millions d'euros la première année et 85 M EUR les années suivantes". D'où un "plan d'urgence" annoncé en février, faisant suite au "plan particules" de 2010. Ces plans, avec des mesures techniques ciblant notamment les installations industrielles, permettent de "faire bouger les choses" considère le député UMP Martial Saddier, président du Conseil national de l'air (CNA, un organe consultatif). "Maintenant, il faut passer à l'étape supérieure", reconnaît-il toutefois, en référence aux deux sources majeures de particules en ville: moteurs diesel et foyers ouverts des cheminées. Concernant les transports, la gauche a enterré l'une des mesures phare du "plan particules" visant à expérimenter dans certaines villes des "Zapa", des zones d'accès restreint pour les véhicules les plus polluants. Un principe qui existe pourtant dans près de 200 villes en Europe. C'était un dispositif expérimental, qui n'était qu'une manière de botter en touche. Il faut des mesures structurelles", estime Delphine Batho, redevenue députée PS depuis son limogeage du ministère en juillet. Le nouveau "plan d'urgence" prévoit néanmoins également de cibler les véhicules les plus polluants, selon des dispositifs à définir, pour les empêcher de circuler lors des pics de pollution. Sur 19 millions de véhicules particuliers carburant au diesel, 14,5 millions ne sont pas équipés de filtres à particules, selon l'Ademe. Mais plutôt que d'interdire les véhicules les plus polluants, Mme Batho défend aujourd'hui l'importance d'une "prime à la conversion" pour aider leurs propriétaires à se tourner vers une voiture "écologique". Martial Saddier imagine aussi des financements issus de la fiscalité écologique qui donnerait à la politique de l'air des moyens similaires à celle de l'eau, reposant sur des redevances versées par les usagers. Des financements indispensables, confirme l'ONG France Nature Environnement, pour aider les Français à équiper leurs cheminées d'inserts fermés limitant les émissions de particules, offrir le transport en commun à ceux qui laissent leur voiture aux entrées des villes ou encore les inciter à préférer le co-voiturage. Public Sénat 4/3/2013 Sciences et avenir 13/12/2013
  17. Reykjavik (AFP) - L'Islande a indiqué vendredi avoir augmenté sur l'année 2014 ses quotas de chasse à la baleine, poursuivant une politique condamnée par la communauté internationale. Le ministère de la Pêche a annoncé dans un communiqué que le quota serait de 154 prises pour le rorqual commun, restant inchangé, et 229 pour la baleine de Minke (aussi appelé petit rorqual), contre 216 en 2013. Ce quota n'a pas été utilisé en totalité en 2013, les baleiniers islandais ayant harponné 134 rorquals communs et seulement 38 baleines de Minke. Le rorqual commun est le deuxième plus grand mammifère marin, après la baleine bleue. La baleine de Minke est l'une des plus petites baleines. Depuis qu'elle a repris cette activité en 2006, l'Islande fait partie, avec la Norvège, des deux pays qui refusent un moratoire de la Commission baleinière internationale (CBI) sur la chasse à la baleine à des fins commerciales. En 2011 et 2012, la chasse s'était arrêtée faute de débouchés sur le principal marché pour la viande de baleine, le Japon. Cette viande est sinon destinée à l'Islande, mais les habitants en mangent peu. Des restaurants en proposent aux touristes, de plus en plus nombreux à visiter l'île. Le Japon pêche aussi des baleines, selon le gouvernement à des fins scientifiques. Toutefois la viande de ces baleines arrive sur les étals, et l'Australie, soutenue par la Nouvelle-Zélande, a attaqué Tokyo devant la Cour internationale de Justice de La Haye. En juillet, la Cour a mis son jugement en délibéré jusqu'à une date indéterminée. par Sauvegarde des requins 26/4/2013 Sciences et avenir 13/12/2013
  18. La respiration du lézard est unidirectionnelle, comme chez les oiseaux, démontre une étude qui pourrait remettre en cause l'évolution suivie par certaines espèces. Chez les volatiles, l'air entre par la trachée, passe dans le poumon (rigide et qui ne change donc pas de volume) où il se disperse dans une sorte de labyrinthe avant de ressortir par où il est venu. Cette circulation en boucle permet notamment d'assurer un apport constant d'oxygène dans le sang. La théorie dominante veut que cela permette aux oiseaux de mieux supporter les efforts musculaires intenses exigés par le vol et leur mode de vie, particulièrement la raréfaction de l'oxygène en altitude. Et pourtant, des varans - lézards terre à terre et assez indolents - appartiennent également à ce club très fermé, indique une étude publiée dans la revue Nature. Trajet de l'air dans les poumons du varan. Clichés réalisés à partir d'un scanner. Cheryl Ertelt. C.G. Farmer, biologiste à l'université américaine d'Utah, et son équipe ont passé les poumons du varan des savanes (Varanus exanthematicus) au scanner en trois dimensions et implanté des débitmètres dans cinq spécimens pour étudier leur respiration. Ils ont également injecté de l'air dans les poumons de dix varans - morts -, puis de l'eau. A chaque fois, l'expérience a prouvé que leur système respiratoire était unidirectionnel, comme celui des oiseaux. Les alligators d'Amérique seraient dotés des mêmes facultés, ce qui les aiderait à retenir leur souffle, qu'ils soient en plongée ou non, a expliqué Mme Farmer à l'AFP. Selon la chercheuse, ce phénomène "semble être bien plus répandu et ancien qu'on ne le pensait". On ignore pourquoi certaines espèces ont développé ce type de respiration et pas d'autres, mais Mme Farmer estime "qu'il ne s'agit probablement pas d'une adaptation permettant à un animal d'être actif". "En fait, ce serait plutôt une adaptation destinée à lui permettre de rester tranquillement assis sur de longues périodes, sans bouger et sans respirer", pense-t-elle. Les varans ont un poumon unidirectionnel comme les oiseaux. Cheryl Ertelt Son apparition pourrait être liée à l'extinction massive d'espèces survenue voici quelque 250 millions d'années. Presque tous les animaux marins et les deux tiers des vertébrés terrestres avaient alors été éradiqués par une catastrophe d'origine mystérieuse qui s'est traduite par une chute sévère du taux d'oxygène dans l'atmosphère. Les espèces douées d'une respiration unilatérale auraient ainsi pu avoir un avantage très net durant cette période. Les ancêtres des oiseaux et des crocodiliens "pourraient bien avoir déjà abordé la période du Trias avec un poumon unidirectionnel", une centaine de millions d'années avant l'apparition des premiers oiseaux, selon Mme Farmer. Sciences et avenir 13/12/2013
  19. Washington - Les militants écologistes américains tentent d'empêcher une levée de la protection de l'ours grizzly, affirmant que les bouleversements de son écosystème dus au changement climatique privent cet animal d'une source importante de nutrition. Les responsables fédéraux et de l’État chargées de gérer les populations de grizzlys, un cousin de l'ours brun, dans le parc national de Yellowstone, ont fait mercredi à l'unanimité la recommandation de le retirer de la liste des espèces en danger, ce qui ouvrirait la voie à leur chasse. Une décision finale du Bureau fédéral de la pêche et de la faune n'est pas attendue avant début de 2014. Deux ours grizzly dans le parc national de Yellowstone le 8 octobre 2012 Karen Bleier AFP Les grizzlys de Yellowstone, qui s'étend sur les États du Wyoming, de l'Idaho et du Montana, avaient perdu cette protection du gouvernement fédéral en 2007 après que les services gouvernementaux ont estimé que la population de cet animal avait retrouvé un niveau souhaitable. Elle était alors évaluée à 600 individus contre seulement 175 en 1975, quand il a commencé à être protégé. Mais les écologistes avaient fait annuler cette décision par la justice. Documentaire en anglais Central University 19/9/2013 Ils avaient fait valoir que les autorités fédérales n'avaient pas tenu compte dans leur décision du réchauffement climatique qui a entraîné une forte réduction des forêts de pins à écorce blanche, source importante de nutrition pour les ours. Le vote mercredi du «comité interagence du grizzly» cherche à revenir sur les décisions de justice en arguant que ces animaux peuvent trouver d'innombrables autres sources de nourriture. Jenny49825 23/9/2010 David Mattson, de l'université Yale, un expert des grizzlys, a expliqué jeudi lors d'une conférence de presse que «ce vote ne prend pas en compte la réalité de la situation sur le terrain». Une étude a montré que 95% des forêts de pins blancs sont touchées par la rouille vésiculeuse et depuis ces dernières années par des insectes qui, avec le réchauffement, ont migré à des altitudes plus élevées où poussent ces arbres, a-t-il ajouté. BBC 24/4/2013 Pour Bonnie Rice, une responsable du Sierra Club dans le Montana, plus grande organisation écologique américaine, «l'ours grizzly est sans aucun doute le plus beau et puissant symbole de notre héritage naturel qui, grâce à la protection fédérale, a fait un retour remarquable mais reste encore fragile». La levée de la protection des loups dans le Montana et l'Idaho en 2011, suivis en 2012 par le Wyoming, avait également provoqué de vives protestations dans les milieux de préservation de la nature mais reste à ce jour en vigueur. DisneyFrance 23/3/2012 Letop Docs 28/7/2010 20 minutes 13/12/2013
  20. Le nombre de personnes décédées dans le typhone Haiyan, qui a dévasté le centre des Philippines le 8 novembre, dépasse les 6.000, selon le bilan officiel publié vendredi par le gouvernement, tandis que 2.000 autres sont portées disparues. AFP/AFP/Archives Le bilan officiel est précisément de 6.009 décès, a indiqué le Conseil de gestion et de réduction des risques des catastrophes naturelles. Haiyan, un des typhons les plus violents à avoir jamais touché terre, devient ainsi la tempête la plus meurtrière de l'histoire récente de l'archipel. Le Conseil compte par ailleurs 1.779 personnes disparues. Quelque quatre millions de personnes ont perdu leur logement, notamment sur les îles de Leyte et de Samar, les plus meurtries par les vents dépassant 300 km l'heure et les vagues géantes semblables à un tsunami. La dernière catastrophe naturelle la plus meurtrière des Philippines est un tsunami dans le sud du pays, en 1976, qui avait fait entre 5 et 8.000 morts. iCyclone 23/11/2013 AFP / Yahoo 13/12/2013
  21. La ville de Jérusalem, perchée sur une colline, était paralysée vendredi par la tempête de neige la plus violente depuis 1953, le maire appelant l'armée à l'aide pour secourir des automobilistes bloqués. "Nous luttons contre une tempête d'une rare violence", a déclaré dans un communiqué le maire Nir Barkat, alors que l'épaisseur de neige dans la ville sainte atteignait 37 centimètres, d'autres zones périphériques enregistrant une couche de neige encore plus épaisse. "C'est historique", a indiqué le météorologiste Sharon Wexler à la radio publique. La porte de Damas sous la neige à Jérusalem, le 12 décembre 2013. LEVINE / Sipa Les températures devaient atteindre un maximum de deux degrés Celsius vendredi et chuter dans la nuit, alors que la neige, qui a commencé à tomber jeudi, devait durer jusqu'à samedi. Les écoles étaient fermées pour la seconde journée consécutive et la plupart des habitants semblaient respecter les conseils des autorités de rester à la maison. La municipalité de Jérusalem a indiqué que 540 automobilistes, bloqués par les intempéries, avaient été hébergés au Centre de conférence international de la ville. La plupart des routes de la ville sainte, située à 795 mètres d'altitude, étaient fermées et la police a appelé les propriétaires de véhicules privés à ne pas se risquer dehors, où les rues étaient impraticables. AFP 12/12/2013 "Nous serons en mesure de commencer à déblayer la chaussée une fois seulement que la tempête se sera calmée", a indiqué le maire. "Nous utilisons en ce moment tous les moyens pour secourir ceux qui sont pris dans la tempête", a-t-il ajouté. Le quotidien Jerusalem Post a rapporté que jusqu'à vendredi, la police avait été appelée pour venir en aide à quelque 1 400 personnes dans la ville et sur les routes y menant. Les villes palestiniennes de Ramallah et Bethléem, situées près de Jérusalem, étaient aussi recouvertes de neige, et des zones situées à plus basse altitude ont par ailleurs été frappées par des pluies torrentielles. Le point 13/12/2013
  22. L'espèce la plus rare d'orchidée européenne vient d'être redécouverte au Portugal. Après 200 ans sans qu'elle ait été officiellement confirmée, des scientifiques l'ont de nouveau retrouvée sur une unique crête volcanique, sur les îles des Açores. Près de deux siècles d'anonymat ! Cette nouvelle espèce d'orchidée, connue sous le nom de Platanthera azorica ou orchidée-papillon d'Hochstetter, n'en est pas vraiment une... Découverte en 1838 par le botaniste allemand Karl Hochstetter, elle a réussi à échapper à une confirmation officielle pendant pratiquement 200 ans. Cette espèce d'orchidée-papillon d'Hochstetter, observée pour la première fois en 1838 par Karl Hochstetter dans les Açores, avant d'être officiellement identifiée en 2013 - Richard Bateman Des chercheurs analysaient les populations d'orchidées des îles Açores lorsqu'ils sont tombés sur l'orchidée-papillon d'Hochstetter, baptisée en l'honneur du botaniste. Par la suite, ils ont également découvert que les îles abritaient deux autres espèces différentes d'orchidées-papillons. Les orchidées sont la famille de plantes florales la plus diversifiée mais aussi la plus étendue. L'Europe, rien qu'à elle, compte plus de 300 espèces. Ainsi, selon les chercheurs, les Açores sont l'endroit idéal pour étudier l'évolution des différentes espèces d'orchidées de l'archipel, situé à environ 1.600 km des côtes ouest du Portugal. "Comme de nombreux biologistes évolutionnistes avant moi, j'ai décidé qu'un système insulaire serait bien plus simple et donnerait ainsi des résultats moins ambigus", explique le professeur Richard Bateman du Royal Botanic Gardens Kew, auteur principal de l'étude. L'équipe de scientifiques a donc prélevé plusieurs échantillons afin de réaliser des analyses microscopiques et ADN. Ils ont également mesuré, avec précision, des centaines de spécimens d'orchidées-papillons, sur l'ensemble des neuf îles. Le professeur Bateman avait prédit qu'au moins deux espèces distinctes peupleraient les Açores. Mais les résultats de l'étude ont dépassé ses attentes. En effet, les chercheurs ont trouvé deux espèces : la Platanthera pollostantha est massivement présente sur toutes les îles tandis que la Platanthera micrantha, bien plus rare, ne se trouve que sur huit îles. Et, surprise, lorsqu'ils ont étudié les populations des fleurs sur une crête volcanique de l'île de San Jorge, ils sont également tombés sur l'orchidée-papillon d'Hochstetter, dont la fleur est beaucoup plus large que ses deux co-espèces. "J'étais complètement abasourdi lorsque notre expédition sur le terrain à révélé l'existence d'une troisième, et exceptionnellement rare, espèce, évoluant dans un habitat si primitif", explique le professeur Bateman à BBC Nature. Le chercheur était d'autant plus surpris qu'après des recherches approfondies dans les bibliothèques, il s'est avéré que cette orchidée avait été découverte par le premier botaniste sérieux à visiter les Açores, en 1838. Cette fleur, qui ne pousse sur un seul sommet montagneux d'une seule île de l'archipel a été observée pour la première fois par Karl Hochstetter. Selon les scientifiques, prouver que l'origine de l'orchidée açoréenne était l'Europe plutôt que l'Amérique du Nord n'a pas été trop difficile. En revanche, déterminer de quelle partie de l'Europe elle provenait s'est avéré bien plus délicat, de même de savoir comment elle est arrivée jusqu'aux Açores. D'après les résultats obtenus, il semblerait qu'elle provienne d'une unique migration d'Européens continentaux. Parce que les orchidées européennes sont si charismatiques et biologiquement intéressantes, elles ont été étudiées à de nombreuses reprises, par des amateurs comme des professionnels. "Les Açores sont un changement bienvenu puisque trop peu d'espèces de l'archipel ont été étudiées. C'est déjà un vrai plus que les espèces si peu observées donnent autant d'informations sur l'évolution de la plante", ajoute Richard Bateman. "Platanthera azorica est ma candidate favorite pour le titre d'orchidée la plus rare d'Europe", conclut le chercheur. Menacées par la destruction de leur habitat, les trois espèces d'orchidées sont sur la Liste Rouge de l'Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) et classées comme vulnérables. mAXISCIENCES 13/12/2013
  23. RENNES (Reuters) - L'écotaxe ne sera mise en oeuvre que s'il y a un consensus, a déclaré vendredi le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, attendu dans l'après-midi à Rennes pour signer le "pacte d'avenir" pour la Bretagne préparé par le gouvernement. La mise en oeuvre de cette taxe sur les poids lourds censée financer des infrastructures plus respectueuses de l'environnement, initialement prévue pour le 1er janvier 2014, a été suspendue par le gouvernement en raison de sa contestation. "L'écotaxe reviendra s'il y a un consensus", a déclaré Jean-Marc Ayrault sur France Bleu Armorique. "C'est pourquoi j'ai proposé que l'Assemblée nationale, qui l'avait votée à l'unanimité, s'en saisisse pour en faire l'évaluation, trouve les solutions", a-t-il ajouté. Interrogé sur France Bleu Armorique, Jean-Marc Ayrault a déclaré que l'écotaxe ne serait mise en oeuvre que s'il y avait un consensus. Photo d'archives/REUTERS/Stéphane Mahé Le calendrier de la réforme de l'écotaxe n'est pas arrêté, dans l'attente des résultats des travaux de la mission parlementaire qui travaillera sur ce sujet, avait déclaré à ce sujet l'entourage du Premier ministre fin novembre. L'application de l'écotaxe, votée par la majorité précédente, a été suspendue par le gouvernement, sous la pression notamment des entreprises bretonnes qui se disaient particulièrement touchées malgré un rabais de 50%. "Cherchons ensemble la voie qui permettra d'investir dans les infrastructures de transport ferroviaires et routières", a dit Jean-Marc Ayrault, rappelant que l'écotaxe était un moyen de taxer les poids lourds européens qui traversent la France. Le Premier ministre a également évoqué le pacte qui doit répondre à la crise de l'agro-alimentaire en Bretagne et aux manifestations de ces dernières semaines menées par le mouvement des "bonnets rouges" pour l'emploi et contre l'écotaxe. Prévoyant des crédits de plus de deux milliards d'euros entre 2014 et 2020, ce document de 88 pages propose à la fois des mesures d'urgence pour les salariés touchés par les restructurations, un plan spécifique pour l'agroalimentaire et un soutien à l'économie régionale dans son ensemble. Jean-Marc Ayrault a notamment souligné que 350 millions d'euros seraient débloqués "dès 2014 pour financer les projets qui sont prêts", citant l'aménagement de l'axe routier central, la modernisation du port de Brest ou l'amélioration du réseau ferroviaire régional. "Le Pacte d'avenir, c'est la main tendue de l'Etat à la Bretagne", a-t-il dit. Ce pacte a été préparé en Bretagne, par les Bretons, pour les Bretons", a insisté le Premier ministre. Jean-Marc Ayrault a indiqué que son gouvernement était prêt à aller plus loin sur la "régionalisation", une des principales revendications des "bonnets rouges". Le mouvement breton a d'ores et déjà qualifié "d'escroquerie intellectuelle" le pacte d'avenir, lui reprochant notamment de mélanger des aides déjà acquises et de nouveaux financements. Voté jeudi par les élus du Conseil régional de Bretagne à une très courte majorité, le document sera paraphé vendredi à l'Ecole nationale de la santé de Rennes par Jean-Marc Ayrault, accompagné de plusieurs de ses ministres. REUTERS / Yahoo 13/12/2013
  24. Les bonobos, ces « chimpanzés nains » qui sont nos plus proches cousins, ont de moins en moins d’espace pour vivre. Les principales causes en sont l'expansion des habitats humains et le braconnage. Les bonobos (Pan paniscus) sont en danger, leur espèce étant menacée par la chasse et la réduction de leur habitat. La fragmentation des forêts et les activités humaines ont un impact sur leur répartition, qui se concentre en République démocratique du Congo. Le bonobo a environ 98 % d’ADN en commun avec l’Homme. Hans Hillewaert, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0 Des chercheurs internationaux ont réalisé une cartographie de la répartition des bonobos en République démocratique du Congo. Pour cela, ils ont utilisé des informations collectées par différentes organisations entre 2003 et 2010. Ils ont ainsi trouvé 2.364 « blocs de nids », un bloc étant défini par une aire d’un hectare occupée par au moins un nid de bonobos. Leurs résultats paraissent dans Biodiversity and Conservation Sandra P. 23/1/2011 Les chercheurs ont testé différents facteurs, à la fois écologiques (caractéristiques des forêts, sols, climat, hydrologie) et humains (distance des routes, agriculture, etc.), afin de savoir quels étaient les critères importants pour les bonobos. Ils ont alors trouvé que la distance qui les séparait des zones agricoles était le facteur qui prédisait le mieux la présence des bonobos. Mais une des principales menaces pesant sur les bonobos est la chasse. Selon Janet Nackoney de l’université du Maryland, « les bonobos qui vivent à proximité des activités humaines et de points d’accès des Hommes sont plus vulnérables au braconnage ». Ainsi, le grand singe évite les aires où l’activité humaine est importante. L’impact de l’Homme est devenu un paramètre clé dans la répartition des bonobos et dépasse l’importance des conditions écologiques. Les routes et les rivières navigables fournissent des accès à l’Homme dans des zones qui, sans elles, seraient moins touchées par la chasse. La répartition des bonobos (Pan paniscus) en Afrique, en rouge. Les autres couleurs indiquent les lieux de vie des chimpanzés communs Pan troglodytes (avec quatre sous-espèces). Cody.pope, Wikimedia Commons, DP Le bonobo, espèce encore méconnue, est un chimpanzé plus petit et plus mince que le chimpanzé commun. Sa structure sociale est complexe et de type matriarcal. Moins agressifs que les chimpanzés communs, les bonobos ont pour habitude de calmer les tensions entre eux avec des comportements sexuels. Avec moins de 10.000 représentants vivants aujourd’hui, ils font partie des espèces considérées comme en danger sur la liste rouge de l’UICN. GiantIlluminatiAlien 10/10/2013 Documentaire en anglais... Les bonobos vivent dans les forêts de plaine de la République démocratique du Congo, le pays le plus vaste de l’Afrique subsaharienne, aujourd’hui en proie à la guerre et à l’insécurité. L’espace dans lequel vivent les bonobos est localisé dans le centre du pays ; il est défini par le fleuve Congo à l’est, au nord et à l’ouest, et les rivières Kasaï et Sankuru au sud. Cette surface représente environ 563.330 km2. Environ 28 % de cet espace conviendrait aux bonobos. La République démocratique du Congo voit sa population croître rapidement, de 2,6 % à 3,2 % par an. La déforestation progresse dans des régions autrefois épargnées. La pauvreté croissante provenant de l’effondrement de l’agriculture et les années de guerre ont aussi contribué à faire progresser la chasse. En janvier 2011 a eu lieu à Kinshasa une rencontre sur les actions à mener pour conserver l’espèce, rassemblant experts et représentants du gouvernement de la République démocratique du Congo. Grâce à la carte présentée dans cet article, des zones prioritaires pourront être définies : c’est là que devront se concentrer les efforts de conservation. Letop Docs 31/7/2010 D’après Ashley Vosper, de la Wildlife Conservation Society, « pour que les bonobos survivent pendant les 100 prochaines années et plus, il est extrêmement important que nous comprenions l’étendue de leur espace de vie, leur répartition et les paramètres de cette répartition, afin que les actions de conservation soient ciblées de la manière la plus efficace et atteignent les résultats souhaités ». Mais les chercheurs demandent également que la priorité soit donnée à la réduction de la mortalité due à la chasse. FUTURA SCIENCES 12/12/2013
  25. Les échanges de carbone entre l’océan et l’atmosphère dans les régions côtières sont inversés. Source d’émission avant l’ère industrielle, les littoraux seraient devenus des puits, favorisant alors le stockage du carbone dans l’océan. Cette inversion de flux s’expliquerait par les activités anthropiques qui stimulent la fertilisation des océans côtiers et les échanges gazeux. Une donnée importante à prendre en compte dans les modèles de projection du cycle du carbone ! L’océan global est le principal puits de carbone de la planète. Depuis l’ère industrielle, on estime qu’il absorbe environ 45 % du gaz carbonique produit par combustion des carburants fossiles. Néanmoins à l’échelle régionale, les échanges sont plus complexes. Avant l’ère industrielle, les régions côtières étaient considérées comme des sources de carbone. On estime que l’océan côtier émettait près de 150 millions de tonnes de carbone par an dans l’atmosphère. Aujourd’hui, ce flux semble s’être inversé. Une étude, publiée dans la revue Nature, rapporte que les littoraux seraient devenus des puits de carbone. Une marée rouge est une efflorescence algale qui se traduit par une augmentation rapide de la concentration de phytoplancton. Le bloom se traduit généralement par une coloration de l'eau. Les marées rouges ne sont pas toutes toxiques, mais lorsqu'il s'agit de Karenia brevis, Hommes et animaux doivent se méfier. Alejandro Díaz, DP Dans le cycle préindustriel, les littoraux étaient considérés globalement comme des déserts biogéochimiques. En effet, la sédimentation rend le milieu pauvre en matière organique. Sans pompe biologique donc, et en l’absence de plongée des eaux froides (downwelling), l’océan côtier devient une source d’émission. Dans l’étude, l’équipe américano-belge prouve que les activités humaines ont modifié cet état. À l’échelle mondiale, les régions côtières absorberaient maintenant 250 millions de tonnes de carbone. Si les régions côtières sont plus accessibles aux scientifiques, elles représentent pourtant l’une des plus grandes inconnues du cycle du carbone. Ce sont des régions dynamiques, où de nombreux processus affectent les échanges air-mer. L’apport des rivières, les échanges gazeux, la production et respiration biologiques… tous ces flux interagissent et peuvent rapidement changer. Par leur proximité avec les Hommes, ils sont très sensibles aux activités anthropiques. La concentration des bateaux favorise la pollution, la destruction des habitats et augmente, en association avec les rejets agricoles apportés par les rivières, les processus de fertilisation des océans L'activité industrielle en bord de mer rejette du CO2 dans l'atmosphère. Les échanges gazeux air-mer sont amplifiés et le carbonate océanique en absorbe une grande quantité (matérialisée sur le schéma par la grande flèche rouge). Par ailleurs, le rejets des produits agricoles favorisent les efflorescences algales, et accroît la consommation de gaz carbonique par la pompe biologique (cycle vert). PMEL La fertilisation des régions côtières devient un problème de plus en plus récurrent. L’apport d’engrais issus de l’agriculture ou de la production industrielle génère des blooms de phytoplancton considérables et parfois toxiques. En Bretagne, la forte concentration de nitrate génère les marées vertes régulièrement depuis les années 1960. En Floride, on observe régulièrement des hécatombes d’animaux marins, intoxiqués par les marées d’algues rouges. Cependant, toxiques ou non, ces blooms algaux stimulent la pompe biologique. Une efflorescence algale est en effet motivée par la photosynthèse, grande consommatrice de CO2. Par ailleurs, le rejet croissant de CO2 dans l’atmosphère, à proximité des côtes, force d’autant plus son absorption dans l’océan. Les ions carbonates, dissous en masse dans les eaux de surface réagissent avec le CO2 pour produire du bicarbonate et de l’eau. Ainsi, les activités anthropiques, par leur contiguïté avec les régions côtières ont inversé le flux d’échange de carbone entre l’atmosphère et l’océan. Si les littoraux, estuaires ou embouchures ne représentent que de petites surfaces par rapport à l’océan large, cette inversion de flux doit être considérée dans la modélisation du cycle du carbone. Les activités humaines s’intensifieront au cours des prochaines décennies, l’océan côtier pourrait donc bien devenir un puits de plus en plus important, et modifier à l’échelle globale les projections des niveaux de CO2 pour 2100. futura sciences 12/12/2013
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