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Nantes : l'aéroport de Notre Dame des Landes fait polémique
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
Le maire DVG de Carhaix dans le Finistère et leader des Bonnets rouges Christian Troadec a appelé dimanche à la "mobilisation générale" et à manifester le 22 février à Nantes contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, un projet "démesuré" et "inutile" selon lui. Dans un communiqué, Christian Troadec assure qu'il participera lui-même à la manifestation contre le projet, qui vise à remplacer l'actuel aéroport de la ville, inséré dans l'agglomération. Il invite "les marins, les paysans, les ouvriers de l'agroalimentaire durement frappés par les licenciements, les petits entrepreneurs, commerçants, artisans, l'ensemble des citoyens qui refusent cette fracture territoriale à se mobiliser dès maintenant et à prendre part à ce qui aura toutes les chances d'être l'une des plus grandes manifestations de l'histoire de la Bretagne". Le maire DVG de Carhaix et leader des Bonnets rouges Christian Troadec, photo d'illustration. Fred Tanneau / AFP "Tous à Nantes, en Bretagne, le samedi 22 février prochain", lance le leader des Bonnets rouges, qui ont fait de la suppression de l'écotaxe -simplement suspendue- et de la décentralisation leurs principaux chevaux de bataille. Ils ont réussi à organiser deux manifestations de masse en novembre, dans le Finistère, sur ces sujets. Christian Troadec plaide aussi dans son communiqué en faveur de la réunification administrative des cinq départements bretons. Pour lui, le projet d'aéroport, dont le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, ancien maire de Nantes, est un fervent partisan, est "démesuré", "inutile" et va hypothéquer "le développement économique de la pointe bretonne déjà bien trop touchée par les crises et les licenciements". Samedi, la préfecture de Loire-Atlantique a publié quatre arrêtés préalables au début des travaux, les opposants au projet ayant toutefois manifesté leur intention d'engager des recours. Le point 22/12/2013 -
La lionne et le bébé gnou
BelleMuezza a posté un sujet dans Animaux Etranges / insolites - photos vidéos
Des touristes filment une rencontre rare et insolite dans la savane africaine, où un lion va semble t-il attaquer un bébé gnou qui se retrouve tout seul dans la nature. Le lion va courir après le bébé gnou jusqu'à le rattraper. Pendant plusieurs secondes le lion et le bébé gnou vont rester l'un contre l'autre, sans que le lion ne montre une envie de le manger, se montrant même amical. C'est alors qu'un autre lion arrive et va tenter de s'attaquer au bébé gnou. Le premier lion va alors le protéger et le sauver... Tv BoooM! 21/12/2013 Ce fait bien que rare n'est pas isolé entre un prédateur et sa proie, plusieurs vidéos sont disponibles. Toutefois, le sort de la proie est souvent inéluctable... Ne serait-ce que les problèmes d'alimentation du bébé qui finit, hélas soit sous la dent d'un autre animal soit meurt de déshydratation... Ce genre de vidéo a le mérite de nous montrer que dans certaines circonstances, l'instinct maternel prend le pas sur l'instinct de la prédation... Et qu'on se le dise, un animal en tue un autre pour sa subsistance et non pour un quelconque plaisir sadique... ou pour l'adrénaline !!! oeildelavie 2/2/2012 Il y a quelques années une lionne s'est rendue célèbre pour tomber en amour avec les bébés qu'elle capturait. Elle ne les a jamais mangés... Mais se retrouvait systématiquement impuissante quand sa troupe ou le mâle arrivait... On ne sait pas vraiment pourquoi certains prédateurs, la plupart du temps des femelles, sont comme pris de pitié envers leur proie. Certains avancent qu'il se pourrait qu'elle ait elle-même perdu ses propres petits, d'autres que la femelle pourrait être stérile et donc... Chez d'autres espèces, plus petites, il arrive que la proie s'en sorte sans trop de dommages après avoir été élevée au sein d'une espèce différente... Ce sont là des mystères que la nature nous réserve. -
Des études montrent que les périodes de réchauffement de la Terre coïncident avec l'augmentation de la taille des reptiles et la diminution de celle des mammifères. Que diriez-vous de vivre dans un monde peuplé de serpents géants grands comme des bus et de chevaux aussi minuscules que des souris ? Non, il ne s'agit pas là du scénario du prochain Chérie, j'ai rétréci les gosses mais de la description du monde tel qu'il était il y a environ 55 millions d'années et comme il risque de redevenir en cas de réchauffement climatique drastique. C'est la conclusion à laquelle sont arrivés des chercheurs américains qui ont étudié le lien entre la taille des animaux, des reptiles et le changement de climat. Selon Jonathan Bloch, paléontologue au Musée d'histoire naturelle de Floride, le lien entre les températures et l'évolution des squelettes est évident. Ce sont ses recherches qui ont permis de découvrir en Colombie la trace de tortues vieilles de 60 millions d'années aux dimensions gigantesques. Le crâne du spécimen étudié mesurait 24cm tandis que sa coquille faisait 1,72m. Et cette tortue n'est pas le seul reptile géant à avoir vécu à cette époque-là. Le scientifique prend l'exemple du Titanoboa cerrejonensis, le plus grand serpent jamais découvert - d'un poids de 1,25 tonne tout de même. "Le serpent qui a essayé de manger Jennifer Lopez dans le film Anaconda n'était pas aussi grand que celui que nous avons trouvé", explique-t-il en guise de comparaison. Parallèlement à ce gigantisme reptilien, les scientifiques ont constaté que les mammifères ont été frappés de "nanisme", réduisant considérablement leur taille. [/b]Selon le Dr Gingerich, professeur des sciences de la terre et de l'environnement, les mammifères ont connu deux "épisodes" de perte de taille. Selon lui, [b]"le fait que ce phénomène se soit produit deux fois augmente considérablement notre confiance dans la thèse sur le lien de cause à effet qu'il existe entre le réchauffement climatique et la taille du corps chez les mammifères".[/b] C'est ainsi que, à l'opposé du serpent de la taille d'un car, les scientifiques on trouvé trace de chevaux, les Hyracotherium, taillés comme des petits chiens. Le corps de cette espèce s'était même réduit de 19% au cours d'une période qui aura duré entre 80 000 et 100 000 ans durant l'Eocène. Selon le Dr Clyde, de l'Université du New Hampshire, ces découvertes auront un impact sur le futur. "Développer une meilleure compréhension de la relation entre le changement de la taille du corps des mammifères et l'effet de serre produit par le réchauffement de la planète au cours du passé géologique peut nous aider à prévoir les changements écologiques qui peuvent survenir en réponse à l'évolution actuelle du climat de la Terre". Les ophiophobes risquent de passer de très mauvais moments... aTLANTICO 11/11/2013
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Un récent rapport environnemental présenté à la Chambre des communes présente un constat des plus alarmistes quant à la situation de la banquise en Arctique, allant ainsi jusqu'à affirmer que la glace y aura totalement disparu d'ici 2015. Un récent rapport environnemental affirme que la glace aura totalement disparu de l'océan Arctique d'ici 2015 Crédit Reuters Atlantico : Peut-on raisonnablement se fier à ces prévisions qui prévoit la fin de la glace en Arctique en 2015 ? Frédéric Decker : 2015 non, cela me paraît beaucoup trop "court". Les signes de fonte de la banquise sont une réalité, mais une fonte totale ne devrait pas se produire avant quelques décennies, peut-être vers 2050... en prenant en compte la poursuite du réchauffement climatique tel qu'il existe aujourd'hui. Car un "accident climatique" pourrait nous surprendre. Une très puissante éruption volcanique pourrait suffire à abaisser la température moyenne mondiale pendant 1 à 3 ans, et par la même occasion provoquer une extension des glaces. Ce n'est qu'une supposition parmi tant d'autres. Les variations de l'activité solaire en est une autre. Le climat n'est pas linéaire, ne l'a jamais été et ne le sera jamais, avec ou sans l'action de l'homme. Atlantico : Peter Wadhams, l'un des chercheurs impliqué dans ce rapport, évoque le fait que l'épaisseur de la banquise en Arctique aurait baissé de 43% depuis les années 1970. Cette progression impressionnante est-elle synonyme d'une disparition totale de cette même banquise ? Frédéric Decker : Peter Wadhams a-t-il évoqué le fait que l'Arctique se soit refroidit, et que par conséquent la banquise ait progressé, entre 1950 et le milieu des années 1970 ? La décennie 1970 a été particulièrement froide dans les latitudes septentrionales de la planète, notamment en Islande, au Groenland et donc en Arctique. Les glaces ont donc connu une extension avant de perdre à nouveau du terrain depuis. L'été 2012 a connu un pic de fonte record (sur la période 1979-2013, il n'y a aucune donnée fiable avant 1979). L'été 2013 a vu davantage de glace résister (60% de plus qu'en 2012, mais une surface tout de même assez faible par rapport à la moyenne 1979-2013). Je ne peux pas affirmer que cette tendance, depuis 1975, soit synonyme de la disparition totale de la banquise. Même si, à terme, le risque existe si les conditions actuelles de réchauffement se poursuivent. Atlantico : Peut-on dire finalement que les scientifiques ne possèdent pas toutes les clés de lecture d'un phénomène aussi complexe que le réchauffement, ce qui expliquerait l'actuelle division des chercheurs sur le sujet ? Frédéric Decker : La machine climatique mondiale est extrêmement complexe. Elle ne nous a pas dévoilé tous ses secrets, et des variations naturelles contrarient les prévisions climatiques. Par exemple, la récente baisse de l'activité solaire a occasionné un net ralentissement du réchauffement (depuis 2000), même si 2010 détient le record de chaleur annuel sur la planète. Les projections annonçaient en effet un réchauffement plus important qu'il n'a été. C'est la même chose concernant l'état de la banquise : les données satellites dont nous disposons remontent à près de 35 ans (depuis 1979), période vraiment très courte pour dégager une tendance nette. Les scientifiques du GIEC sont majoritairement d'accord entre eux. En revanche, de nombreux climatologues indépendants ou des instituts indépendants émettent régulièrement des théories contradictoires. La connaissance encore assez limitée de notre machine climatique explique ces divergences d'opinions, nous devons admettre ne pas tout connaître de notre climat. Son évolution semble se diriger vers un réchauffement, en majeure partie d'origine anthropique... mais tous les climatologues ne sont pas de cet avis. Et ces divergences vont résister à l'avenir, tant que le climat gardera ses secrets ! Pour finir, j'ajoute qu'on entend parler de "changement climatique" : c'est un non-sens ! Par définition, le climat terrestre n'est pas linéaire, subissant des chauds et froids d'origine naturelle constamment depuis toujours. Il y a 10 à 20 millions d'années, la Terre connaissait des températures beaucoup plus élevées qu'aujourd'hui... On doit donc parler de "réchauffement climatique" puisque le climat se réchauffe... aTLANTICO 22/12/2013
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Nantes : l'aéroport de Notre Dame des Landes fait polémique
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
Une nouvelle étape pour l'aéroport controversé à Notre-Dame des Landes, près de Nantes, a été franchie ce week-end avec la publication d'arrêtés autorisant des travaux environnementaux préalables à la construction de la plate-forme aéroportuaire. La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, n'a toutefois pas confirmé dimanche que l'aéroport du Grand Ouest entrerait en service en 2019 comme l'ont avancé des défenseurs du projet. Reuters/Reuters - Une ferme située sur la zone où devrait être construit l'aéroport de Notre-Dame des Landes. Une nouvelle étape pour ce projet controversé a été franchie ce week-end avec la publication d'arrêtés autorisant des travaux environnementaux préalables à la construction de la plate-forme aéroportuaire. /Photo d'archives/REUTERS/Stéphane "Donner le calendrier précis, c'est un peu prématuré car les opposants à ce projet peuvent toujours porter des recours en justice", a-t-elle déclaré dimanche au Grand rendez-vous Europe1/Le Monde/i>TELE. Les travaux préalables devaient à l'origine débuter à l'automne 2012 pour une inauguration de l'aéroport initialement prévue en 2017. Najat Vallaud-Belkacem a néanmoins affirmé que le projet se ferait. "Après une étape de dialogue qui a duré ces derniers mois et pendant laquelle l'utilité publique du projet a été confirmée, confortée, il est temps maintenant de passer aux travaux préalables à la réalisation du projet", a-t-elle dit. Le projet, reconnu d'utilité publique en 2007 et voulu par l'ancien maire de Nantes, l'actuel Premier ministre Jean-Marc Ayrault, est bloqué depuis un an sous la pression d'opposants, qui le considèrent dangereux pour l'environnement. Najat Vallaud-Belkacem a prévenu qu'à "partir du moment où des décisions de justice sont rendues", les occupants du terrain seraient évacués. Mais, en octobre 2012, une tentative d'évacuation du site, émaillée de violents affrontements, avait tourné court. La préfecture de Loire-Atlantique a publié samedi quatre arrêtés visant à permettre la compensation de cette zone humide et à préserver l'eau et les espèces protégées. Sous réserve de recours administratifs qui pourraient être suspensifs, ces opérations de préservation seront menées "au cours du premier semestre 2014", a précisé Najat Vallaud-Belkacem. Ce nouveau pas vers le transfert de l'aéroport de Nantes Atlantique à quelques dizaines de kilomètres de la métropole intervient quelques semaines après le feu vert de la Commission européenne aux aides de 150 millions d'euros octroyées par l'Etat et les collectivités locales au projet. Après l'interruption des travaux en novembre 2012 en raison de l'opposition sur le terrain, une "commission du dialogue" avait été mise en place par le gouvernement. Ses recommandations pour étudier d'éventuelles alternatives ont fait l'objet durant six mois d'analyses contradictoires, a indiqué la préfecture. "Ces six mois auront permis de confirmer l'utilité et la pertinence de transférer l'aéroport de Nantes-Atlantique pour le développement du grand Ouest et son attractivité au niveau européen", a estimé le préfet de la région Pays-de-Loire Christian de Lavernée. Les associations hostiles à l'aéroport ont critiqué "une concertation qui n'a lieu que sur la forme" et "la faiblesse du dossier sur le plan environnemental", tout en mettant en avant "l'impossible confiance envers un Etat qui est juge et partie". La concession de l'aéroport a été attribuée à Vinci en décembre 2010 et sa construction oppose les écologistes alliés aux socialistes au sein du gouvernement. Ses partisans tablent sur l'augmentation du trafic mais les opposants estiment qu'il restera stable et pourrait même baisser, tout en dénonçant les conséquences sur l'environnement. Ils estiment que la facture totale pourrait s'élever à trois milliards d'euros en tenant compte des infrastructures ferroviaires appelées à compléter le futur équipement aéroportuaire alors que Vinci et la chambre de commerce de Loire-Atlantique chiffrent le projet à 508 millions d'euros. La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) a chiffré en novembre à 825 millions d'euros le coût des modifications à apporter à l'aéroport de Nantes Atlantique pour faire face à l'augmentation du nombre d'utilisateurs. REUTERS / YAHOO NEWS 22/12/2013 -
France: Le pic du Midi reconnu réserve de ciel étoilé
BelleMuezza a posté un sujet dans Environnement
Toulouse (AFP) - Le pic du Midi et ses alentours viennent d'être reconnus "réserve internationale de ciel étoilé" par l'organisation qui fait référence en la matière, pour la qualité de leur ciel nocturne et l'action des partenaires impliqués contre la pollution lumineuse. Le pic du Midi de Bigorre, qui culmine à 2.876 mètres dans les Hautes-Pyrénées, et un périmètre de plus de 3.000 kilomètres carrés sont devenus cette semaine la sixième réserve de ciel étoilé labellisée par l'International Dark-Sky Association (IDA), une organisation créée en 1988 pour combattre la pollution lumineuse. Les cinq autres labellisées depuis 2008 se trouvent au Québec, en Angleterre, en Nouvelle-Zélande, en Namibie et au Pays de Galles. Le pic du Midi et ses alentours viennent d'être reconnus "réserve internationale de ciel étoilé" par l'organisation qui fait référence en la matière, pour la qualité de leur ciel nocturne et l'action des partenaires impliqués contre la pollution lumineuse. (c) Afp La distinction décernée par l'IDA récompense l'action lancée au départ par des passionnés d'astronomie et des amoureux du pic du Midi alarmés par la pollution lumineuse grandissante, en provenance non seulement des environs proches de ce remarquable site d'observation des étoiles et de la chaîne des Pyrénées, mais aussi des villes plus lointaines de Toulouse et Barcelone. Depuis, 251 communes des Hautes-Pyrénées représentant 87.500 habitants, les fournisseurs d'électricité et tout un territoire se sont joints au projet Ida avec l'engagement de préserver l'environnement nocturne, d'améliorer l'éclairage public ou privé et de sensibiliser les populations, a indiqué à l'AFP Nicolas Bourgeois, chargé du projet. La réserve de ciel étoilé est constituée d'une zone coeur de 612 kilomètres carrés et d'une zone tampon de 3.000 km2. La zone coeur, dont 72% se situe à plus de 2.000 mètres d'altitude et qui comprend le pic du Midi ou une partie du parc national des Pyrénées, ne doit souffrir d'aucune pollution lumineuse. Les 251 communes engagées, comme Lourdes ou Lannemezan, se trouvent dans la zone tampon. Plus de 50 d'entre elles ont commencé à améliorer leur éclairage, avec l'aide d'experts ou d'un guide rédigé pour orienter leurs appels d'offre. Les rues des vallées pyrénéennes sont éclairées par un grand nombre de lanternes de style; les luminaires resteront, mais recevront des sources lumineuses moins polluantes. En contrepartie, une commune "peut mettre en avant le label IDA et développer un certain nombre de produits touristiques" comme des visites de nuit, dit M. Bourgeois. Après l'IDA, le pic du Midi devrait s'attaquer en 2014 à une autre reconnaissance, dit-il: celle de son inscription au patrimoine mondial de l'Unesco. Sciences et avenir 20/12/2013 -
Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Lyon (AFP) - Le réseau Sortir du nucléaire (SDN) a annoncé jeudi avoir déposé une plainte contre EDF au sujet d'une fuite de tritium, substance radioactive et dangereuse, détectée en juillet à la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme), mais signalée tardivement à l'ASN. SDN "a déposé une plainte simple auprès du tribunal correctionnel de Valence. Nous espérons l'ouverture d'une enquête, si le parquet n'engage pas de poursuite, nous envisagerons de déposer plainte avec constitution de partie civile", a précisé jeudi à l'AFP Marie Frachisse, juriste au réseau Sortir du nucléaire. SDN a prévu jeudi, à 13h30, de matérialiser son dépôt de plainte par un rassemblement devant le TGI de Valence. Le réseau Sortir du nucléaire (SDN) a annoncé jeudi avoir déposé une plainte contre EDF au sujet d'une fuite de tritium, substance radioactive et dangereuse, détectée en juillet à la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme), mais signalée tardivement à l'ASN. (c) Afp Dans un communiqué commun, ce réseau, auquel s'est joint SDN Drôme-Ardèche, a rappelé que "cette fuite s'ajoute à la liste interminable des incidents et pollutions survenus sur le gigantesque complexe atomique du Tricastin". "Le 8 juillet 2013, EDF a détecté une fuite de tritium dans les eaux souterraines de la centrale du Tricastin. Cette fuite aurait dû appeler une réponse immédiate, pourtant, ce n’est que le 6 août, presque un mois après, qu’elle a été déclarée à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN)" a notamment déploré l'organisation anti-nucléaire. Le réseau estime aussi que l’exploitant "a minimisé le problème: il lui a fallu plus de 5 mois pour déterminer qu’un joint défectueux serait potentiellement responsable de la pollution". Dans une note publiée mi-septembre sur son site internet, l'Autorité de sûreté nucléaire avait demandé à EDF de procéder à une surveillance renforcée des eaux souterraines de la centrale et d'identifier la cause d'une "présence anormale" de tritium. La Criirad (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité) avait alors estimé que cette fuite dans la nappe souterraine relevait d'un "dysfonctionnement grave". De son côté, EDF avait assuré que la fuite s'était cantonnée à "l'enceinte géotechnique" située sous la centrale. Matérialisée par une paroi verticale en béton de 60 cm d'épaisseur et de 12 mètres de profondeur sous les réacteurs, cette "enceinte géotechnique" est censée emprisonner l'eau souterraine et l'empêcher de contaminer les nappes phréatiques environnantes. Le tritium est de l’hydrogène radioactif, que les centrales nucléaires produisent en très grandes quantités et dont une partie est rejetée dans l’environnement (par voie liquide ou dans l’atmosphère), après contrôle. Sciences et avenir 19/12/2013 -
Moscou (AFP) - Le géant de l'énergie russe Gazprom a annoncé vendredi avoir commencé à extraire du pétrole depuis la plateforme en Arctique ciblée par l'équipage du navire de Greenpeace arraisonné en septembre par les autorités russes. "Gazprom a commencé à extraire du pétrole du gisement Prirazlomnoye. C'est le premier projet de l'histoire en Russie d'exploitation de ressources offshore dans l'Arctique", a déclaré le groupe public dans un communiqué. Les réserves de pétrole de ce gisement situé à 60 km des côtes de la mer de Petchora (dépendance de la mer de Barents) sont estimées à 71,96 millions de tonnes. L'approvisionnement du premier pétrolier est prévu au premier trimestre 2014, et Gazprom prévoit d'extraire du gisement Prirazlomnoye au moins 300.000 tonnes d'or noir par an. Après 2020, l'extraction devrait monter à environ six millions de tonnes de pétrole par an. Greenpeace a estimé vendredi dans un communiqué qu'il s'agissait d'un "triste jour pour l'Arctique", critiquant les risques liés à l'extraction de pétrole dans "l'une des régions les plus belles et plus fragiles au monde". Le 18 septembre, l'ONG avait dépêché le navire Arctic Sunrise à cet endroit pour protester contre les projets de Gazprom, afin de dénoncer les risques de l'exploitation d'hydrocarbures dans cette zone aux écosystèmes particulièrement fragiles. Le bateau de l'ONG avait été arraisonné par un commando héliporté russe, et les 30 membres d'équipage -- quatre Russes et 26 étrangers -- avaient été arrêtés. itter la Russie et se trouvent toujours à Saint-Pétersbourg en attendant d'obtenir le feu vert des autorités russes. Le tribunal international du droit de la mer, saisi par les Pays-Bas (l'Arctic Sunrise battant pavillon néerlandais), avait demandé fin novembre à la Russie de permettre aux membres étrangers de l'équipage de Greenpeace remis en liberté de pouvoir rentrer dans leur pays. "Ils attendent maintenant les procédures" liée à la loi d'amnistie, a indiqué vendredi un avocat russe de l'ONG, Anton Beneslavski, à l'agence Interfax. Sciences et avenir 20/12/2013
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Mystérieuse découverte dans la forêt Amazonienne
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Araignées et apparentés (arachnidés)
La structure ci-dessus (message précédent), semblable à un cocon, avait été photographiée dans la forêt amazonienne par le Péruvien Troy Alexander. Pendant des mois, il avait été impossible de l'attribuer à aucune espèce animale... Mais désormais, on sait. Un petit échantillon des différentes étapes de la structure, ainsi que diverses surfaces sur lesquelles elles ont été trouvées. Certains sont vierges et nouvelles, tandis que d'autres laissent à peine une trace. Photos: Lary Reeves & Ariel Zambelich / WIRED Ces mystérieuses structures - qui font au maximum 2 cm de diamètre, souvent moins - ont été tissées par des araignées. La découverte a été faite par l'entomologiste Phil Torres, aiguillonné par l'énigme, dont l'équipe a mené une expédition sur site, comme le raconte le magazine Wired. Une macro photo du centre de la structure, vue d'en haut. Photo: Courtoisie Jeff Cremer / PeruNature.com Les chercheurs ont repéré une quarantaine de structures, déposées sur des feuilles, des bambous, des troncs d'arbres. En les scrutant jour et nuit, ils ont fini par en voir émerger de petites araignées - en fait, une seul araignée par cocon. Des arachnides à l'espèce encore non identifiée, mais dont l'apparence évoque irrésistiblement... un bonbon Haribo ! Une photo macro de la face inférieure du cône central renversé. L'équipe a émis l'hypothèse l'intérieur pourrait être une certaine sorte d'oeuf.... Et c'est le cas ! Photo: Courtoisie Jeff Cremer / PeruNature.com Un gros plan de l'araignée dans son nid, recouvert dans de restes de fourmis et de divers petits arachnides. C'est l'une des deux araignées que l'équipe est étroitement en ce moment. Photo: Courtoisie Jeff Cremer / PeruNature.com L'une des trois araignées ayant éclos. Crédit photo: Jeff Cremer / PeruNature.com par WIRED sciences et avenir 21/12/2013 -
Comment l'orque repère ses proies la nuit sans émettre d'ultrasons
BelleMuezza a posté un sujet dans Les Orques
Présentée lors de la 166ème réunion de l’Acoustical Society of America, une étude de terrain britannique suggère que les orques, pour localiser de nuit, les mammifères marins dont elles se nourrissent, n’utilisent pas leur propre écholocation mais les sons émis par leurs proies elles-mêmes. Des recherches antérieures avaient déjà montré que les orques chasseuses de mammifères marins (elles ne le sont pas toutes) attaquent "radio coupée" - c'est-à-dire sans émettre elles-mêmes de signaux, même d’écholocalisation (ou écholocation). Une approche furtive qui leur évite d’être repérées par leurs proies. Mais, dans les eaux troubles ou ténébreuses, comment ces prédateurs font-ils alors pour localiser leurs futures victimes ? Pour le savoir, Volker Deecke, chercheur au Centre de conservation de la faune de l'Université de Cumbria (Royaume-Uni), et ses collègues, au cours d’une étude de 2 ans, ont équipé 13 orques sauvages d’Alaska de boîtiers intégrant un accéléromètre, une boussole, un capteur de profondeur et un hydrophone. De la taille d'un téléphone cellulaire, l’appareil, fixé à l’animal pour une quinzaine d’heures, permet d’enregistrer les évolutions de celui-ci ainsi que les bruits ambiants. Après avoir analysé de nombreuses heures de données ainsi recueillies - notamment lorsque les orques chassaient -, l’équipe estime que ce sont les bruits émis par les proies elles-mêmes qui guident les prédateurs, même dans l’obscurité. Volker Deecke décrit un épisode significatif : "dès que nous avons installé le boîtier, il a commencé à enregistrer des rugissements de phoques […], que les phoques mâles utilisent pour attirer les femelles", commence-t-il. "Au cours de la demi-heure suivante, les rugissements ont été de plus en plus forts, puis il y a une séquence de trois rugissements très forts qui suggèrent que le phoque était à quelques centaines de mètres de l'orque. Vingt-sept secondes plus tard, il y a eu les bruits d'un événement de prédation, puis plus aucun rugissement", poursuit le scientifique, qui estime néanmoins que ce document est convaincant mais non totalement probant. Il compte donc poursuivre en observant le comportement d’orques auxquelles on diffuse des clics de marsouins ou des cris de phoques enregistrés. Le but de cette recherche est, entre autres, d’évaluer l’impact de la pollution sonore d’origine humaine sur l’écosystème marin. "Nous avons besoin de comprendre comment le processus de recherche de nourriture fonctionne afin que nous, humains, puissions […] réduire cet impact", conclut Deecke. Letop Docs 1/8/2010 Maxisciences 21/12/2013 -
Leanne Kalabis, qui vit à Nelson, en Colombie-Britannique, a été très surprise en revenant chez elle de trouver un lynx dans son sous-sol. Le pauvre, animal s'est probablement retrouvé coincé lorsque la porte restée ouverte s'est fermée suite à un coup de vent. Et, une fois dedans, n'a trouvé aucun autre moyen pour ressortir... Devenu nerveux, il s'est précipité à la fenêtre... "Au départ, j'ai juste vu l'avant de sa tête et j'ai pensé : Oh, c'est juste le chat de quelqu'un», mais ensuite j'ai vu le reste ", a déclaré Kalabis. L'animal était d'environ trois fois la taille d'un chat de maison, avec des oreilles noires touffues distinctivess et une queue tronquée... qui ne pouvait appartenir qu'à un lynx. Jim Noiles Le chien de Kalabis, avec un léger avantage de taille, s'en est pris à l'animal. "Ils se sont affrontés un peu, puis le lynx roux escalada le mur vers une fenêtre et s'est empêtré dans les stores", a déclaré Kalabis. " Malheureusement, le lynx roux n'arrivait pas se dégager... Kalabis a appelé la GRC (police) et un voisin, genre Mac Gyver, (en fait un médecin, le docteur Jim Noiles) pour trouver un moyen de libérer le félin. A l'aide de ruban adhésif, ils ont relié deux manches à balai et attaché un couteau au bout. Avec cette lance de fortune, ils ont coupé les stores et l'animal a pu être libéré... Il s'est sauvé par la porte sans demander son reste ! Il va sans dire que si quelque chose de semblable vous arrive, mieux vaut demander l'aide de professionnels... Et assurez-vous de rester en sécurité (vous pourriez aimer la faune, mais cela ne signifie pas qu'elle vous aime en retour... Et, autant que possible, assurez-vous que les animaux sont en sécurité jusqu'à ce qu'ils puissent être sauvés. BC News 15/12/2013
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Un groupe d'étude du gouvernement japonais estime qu'un puissant séisme qui frapperait directement la région de Tokyo pourrait causer la mort de 23 mille personnes et des dégâts matériels supérieurs à plus de 900 milliards de dollars. Revue pour la première fois en huit ans, cette estimation se fonde sur un scénario où un séisme d'une magniture de 7,3 se produirait dans le sud de Tokyo par une soirée venteuse d'hiver. Le tremblement de terre pourrait provoquer des secousses dévastatrices dans le centre de la capitale et dans certaines régions des trois préfectures voisines, à savoir Kanagawa, Chiba et Saitama. Les secousses et les incendies provoqués par le séisme pourraient détruire 610 mille bâtiments, laissant 23 mille morts, 123 mille blessés et 58 mille personnes en attente de secours. Selon le panel, le nombre de morts pourrait être réduit à un dixième, soit à 2300 environ, si davantage d'immeubles sont rendus plus résistants aux séismes et aux incendies. Le panel demande au gouvernement d'élaborer une stratégie, visant à perpétuer le fonctionnement de Tokyo comme capitale pendant la période consécutive à un tel tremblement de terre. NHK 19/12/2013
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Ce n'était pas un cerf-volant, mais bien un cerf en plein vol. Une jeune femme qui courait sur un sentier du comté de Loudoun, en Virginie (Etats-Unis) a été percutée par un cerf tombé du ciel, rapporte la chaîne NBC Washington (en anglais), vendredi 6 décembre. L'animal venait d'être projeté à plusieurs mètres dans les airs, percuté par un 4x4 parcourant une route voisine, aux alentours de 18 heures. Le comté de Loudoun, en Virginie (Etats-Unis). ( GOOGLE MAPS / FRANCETV INFO ) La joggeuse, âgée de 27 ans, et la conductrice de la voiture, âgée de 71 ans, ont toutes les deux été hospitalisées jusqu'au vendredi. Le cerf, qui n'a pas survécu au choc et à la chute, a été mangé par des vautours, selon un voisin, interrogé par la chaîne de télévision locale. Un autre habitant des alentours a trouvé la scène "assez stupéfiante". "Je ne connais pas les statistiques de ce genre d'accident, mais le risque que cela se produise doit être très faible". fRANCE tV iNFO 8/12/2013
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Crocodiles, alligators, caïmans ou gavials ?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le Monde Aquatique
On a longtemps considéré les crocodiles africains comme formant trois espèces connues parmi les créatures les plus emblématiques de ce continent. Mais, récemment, une étude menée par l'Université de Floride (UF), distingue non plus trois mais au moins sept espèces distinctes de crocodiles africains. Cette découverte a été faite par l'équipe de l'Université de Floride (UF) dirigée par le doctorant Matthew H. Shirley, qui avait des soupçons à propos d'une espèce de crocodile faux glavial. En fait ce sont deux espèces différentes. Les résultats de cette recherche, décrits dans les Actes de la Royal Society B, vont avoir d'importantes implications pour les décideurs politiques et les défenseurs de l'environnement. Un crocodile faux-gavial du Gabon. (Crédit: Photo Matt Shirley, UF / IFAS) Les résultats soulignent combien on en sait peu sur la biogéographie du crocodile, ou comment les espèces sont réparties géographiquement dans l'Ouest et en Afrique centrale, a déclaré Jim Austin, co-auteur sur le papier et directeur de thèse de Shirley à l'UF. Dans le document, Shirley et son équipe décrivent que les populations ouest-africaines du crocodile faux-gavial ne partagent pas les mêmes caractéristiques physiques ou génétiques spécifiques que les populations d'Afrique centrale - et ils estiment que les deux populations ont été séparés les uns des autres géographiquement pendant au moins 7 millions d'années. Les biologistes et les organismes de conservation ont besoin de savoir la taxonomie précise des animaux et des plantes pour éviter l'affectation de fonds de conservation et de préceiux efforts de travail pour protéger des espèces qui peuvent être plus nombreuses qu'on ne le croit, ou - comme dans ce cas - veiller à ce que ces ressources puissent être destinées aux espèces dont les effectifs sont au plus faibles. Maintenant les chercheurs savent que le crocodile faux-gavial de l'Afrique de l'Ouest n'est pas de la même espèce que son cousin d'Afrique centrale, dit Shirley dit. Cela change sa position. "Le crocodile faux-gavial de Afrique de l'Ouest est en fait parmi les trois ou quatre crocodiles les plus menacés dans le monde", a écrit Shirley dans un courriel la semaine dernière. "Parce qu'on reconnaît enfin qu'il est une espèce unique, nous sommes dans une bien meilleure position pour faire avancer sa conservation et assurer son avenir." Shirley a comparé la situation des faux-gavial d'Afrique de l'Ouest à l'alligator américain, qui était au bord de l'extinction dans les années 1960. Mais, parce qu'il a été protégé, peut maintenant être facilement observé dans la nature et contribue à l'économie touristique de la Floride. En Afrique, les crocodiles sont échangés et consommés comme viande de brousse, et représentent une source de protéines importantes pour les gens. Ils jouent également un rôle majeur dans le haut de la pyramide alimentaire, avec une influence notable sur les poissons et crustracés, autant que les lions contrôlent les populations d'antilopes. «S'ils disparaissaient de l'écosystème, il pourrait y avoir des effets profonds sur les ressources halieutiques dans l'avenir", écrit-il. Les espèces de crocodiles sont souvent difficiles à identifier par des caractéristiques physiques seules. En fait, la plupart des non-scientifiques peuvent à peine faire la différence entre un alligator et un crocodile. Donc, pour renforcer leur étude génétique, l'équipe de l'UF a également examiné les caractéristiques de crânes de crocodiles faux-gavial dans des collections de musées et ont relevé des différences constantes entre les espèces dit Austin. Austin est un membre du corps professoral dans le département de Ecologie de la faune et de la conservation de l'UF. Les autres membres de l'équipe étaient Kent Vliet, coordinateur avec le département de biologie de l'UF, et Amanda Carr, diplômée en écologie de la faune et de la conservation. Austin a déclaré que le travail de l'équipe fournit une information utile pour les zoos et les aquariums américains en identifiant correctement la taxonomie des crocodiles africains logés dans ces installations. Sans une identification correcte des espèces, les soigneurs pourraient croiser ces espèces difficiles à distinguer, les rendant inefficaces comme animaux reproducteurs à des fins de conservation. Et les efforts d'élevage en captivité peuvent être vains lorsque les individus de différentes espèces ne peuvent tout simplement pas se reproduire. Documentaire (en français) adil2b 3/9/2013 Sciences Daily 18/12/2013 -
Actus sur les glaciers, fonte des glaces, montée des eaux....
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
Les glaciers du Kilimandjaro sont sérieusement menacés. Soumise à un climat tropical de savane et à la déforestation, la calotte glaciaire disparaît de plus en plus rapidement. D’ici 20 ans, toute la façade nord du cratère pourrait bien être dépourvue de glace. Le Kilimandjaro, chaîne de montagne associant volcans éteints et glaciers, culminant à plus de 5.900 m d’altitude et surplombant une gigantesque forêt tropicale, pourrait bien perdre rapidement la façade nord de sa calotte glaciaire. Les plus hauts pics, qui auraient plus de 10.000 ans, se situent en effet dans la zone septentrionale de la montagne et reculent semble-t-il plus rapidement que les autres. Lors de la conférence de l’American Geophysical Union (AGU), la semaine dernière à San Francisco, le chercheur Pascal Sirguey rapportait qu’ils pourraient disparaître d’ici 2030. Le sommet du Kilimandjaro est recouvert par une calotte glaciaire, dont le retrait s'accélère depuis le début du XXe siècle. Yosemite, Wikipédia, GNU 1.2 D’après ce scientifique de l’université d’Otago, en Nouvelle-Zélande, depuis les années 2000, la calotte aurait perdu 29 % de son volume total. Les glaciers sur la façade nord ont largement contribué à cette perte. Le glacier Credner par exemple aurait contribué pour 43 % de cette perte. Sur ces 13 dernières années, on estime que le Kilimandjaro a perdu quelque 4 millions de m3 d’eau. Si la vitesse de fonte actuelle est conservée, le glacier Credner disparaîtra complètement d’ici 20 ans. Pour le reste, l’équipe Néo-Zélandaise envisage un sursis de seulement 30 ans. La menace qui plane sur les glaciers du Kilimandjaro est connue depuis longtemps, mais les instruments de mesure in situ ne permettaient pas d’évaluer avec certitude la vitesse de fonte. L’équipe de Pascal Sirguey a utilisé les données des images satellite GeoEye 1. Il fournit des données fines, et permettra de développer des cartes topographiques d’une résolution de 50 cm. À partir de ces images satellite, l’équipe a construit un modèle d’élévation, qui rend compte en 3D de l’évolution des glaciers du Kilimandjaro. Cette image satellite légendée a été prise le 15 avril 2008. L'image est fournie par le satellite Landsat7. La façade méridionale (Southern Icefield, en anglais) contient plus de glaciers que la façade septentrionale (Northen Icefield, en anglais). Sémhur, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0 Le Kilimandjaro contient plus d’une dizaine de glaciers. Sur la face nord, on peut rencontrer le glacier Credner, de loin le plus imposant, mais aussi les glaciers Pengalski, Grand Penck et Petit Penck. Si cette face disparaît plus rapidement, c’est en partie parce qu’elle est plus exposée. Le Kilimandjaro se trouve dans l’hémisphère sud, à seulement 340 km de l’équateur, le versant nord de la chaîne montagneuse reçoit donc plus de rayonnement solaire. Les conditions climatiques des versants nord et sud sont sensiblement différentes. Durant les deux saisons humides, le Kilimandjaro est presque toujours entouré de nuages, mais durant les saisons sèches, l’éclairement est permanent et les températures grimpent. Soumis à un climat tropical de savane, le Kilimandjaro connaît une courte saison de pluie, précédée par une longue saison sèche, aux températures modérées et suivie d’une saison chaude. Au même titre que les glaciers andins tropicaux, ces étendues de glace sont sérieusement menacées. Leur bonne santé dépend des variations climatiques naturelles, El Niño notamment, du changement climatique actuel, mais également de la déforestation. Celle-ci jouerait même un rôle majeur. En effet, le Kilimandjaro est entouré d'une forêt tropicale qui, malgré la création d’un parc national en 1973, continue de régresser. Or la végétation dense est une composante importante dans le cycle biogéochimique de l’eau. Un nouveau modèle numérique montre que les glaciers du Kilimandjaro sont en diminution. Si le rythme se poursuit, le glacier de Credner pourrait disparaître d'ici 2030, ont déclaré des chercheurs de l'Université d'Otago en Nouvelle-Zélande. LiveScienceVideos 12/12/2013 En somme, les glaciers du Kilimandjaro sont sérieusement menacés, mais l’élaboration de ce modèle 3D permet d’identifier précisément les zones les plus en danger du Kilimandjaro. Ces connaissances aideront les autorités à mettre en place de meilleures mesures de protection du site. Futura Sciences 18/12/2013 -
Colombie: huit singes hurleurs roux retrouvent la liberté
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actus/infos : Les primates
Medellín (Colombie) (AFP) - En Colombie, des singes utilisés illégalement comme animaux de compagnie vont retourner à la vie sauvage. Et, ironie de la situation, c'est un zoo qui les prépare à ce retour à la liberté. La tâche du zoo de Medellin, la seconde ville de Colombie située au nord-ouest de Bogota, n'est pas aisée. Car ces primates saisis par la police colombienne ont hérité des comportements de leurs maîtres: certains savent s'habiller ou utiliser les toilettes... En Colombie, des singes utilisés illégalement comme animaux de compagnie vont retourner à la vie sauvage. Et, ironie de la situation, c'est un zoo qui les prépare à ce retour à la liberté. (c) Afp "La rééducation consiste à les préparer à vivre à l'état sauvage, afin de pouvoir s'alimenter et interagir avec les autres singes", explique à l'AFP Sandra Milena Correa, directrice du Parc zoologique Santa fé, situé dans la capitale de la région d'Antioquia. Les animaux traités par le zoo sont des "Singes hurleurs" ou "Alouates", une espèce d'Amérique du Sud, qui se caractérise par son pelage roux et ses capacités vocales. Sa petite taille, à peine 60 centimètres, en font une proie idéale pour les trafiquants. Lorsqu'ils sont récupérés par les autorités, ces singes sont totalement différents de leurs congénères de la forêt, car ils ont été habitués à vivre comme des animaux domestiques. "Ils ne savent pas qu'ils sont des singes, et bien qu'ils aient une queue, il ne savent pas grimper" aux arbres, observe notamment Mme Correa. "L'animal ressemble à une peluche, mais quand il commence à grandir, à jouer, alors les problèmes commencent", poursuit la directrice du zoo, en évoquant le retour à la vie sauvage. "A la fin, cela se passe mal pour lui, car il fait une bêtise et les autres le rejettent, le punissent, voire le sacrifient". L'équipe de professionnels chargée de cette réinsertion a relâché cette semaine huit singes qui ont franchi avec succès l'étape de la "réinsertion". "Malheureusement tous n'y arrivent pas", lâche Mme Correa. Les animaux sont remis en liberté dans le secteur d'Armenia Mantequilla, une zone retirée de la région d'Antioquia, où ils ne risquent pas de se retrouver en face de prédateurs dangereux. "Cette initiative remonte à des années, le zoo de Medellin s'en charge avec la collaboration des autorités colombiennes", précise Mme Correa, en insistant sur l'apport essentiel de la police qui traque les trafiquants d'animaux et les receleurs. L'histoire de ces singes arrachés à leur milieu d'origine est assez cruelle: les chasseurs tuent leur mère ainsi que tout membre du groupe qui tentent de s'opposer au rapt des petits. Une fois hébergés par le zoo, les singes vont suivre plusieurs étapes : D'abord, c'est le passage à la garderie pour les nouveaux venus: on les examine, afin de déceler d'éventuels problèmes de santé, qui s'avèrent assez fréquents, comme des doigts mutilés ou des dents cassés. Ensuite vient la "phase de groupe", durant laquelle ils cultivent des relations avec d'autres singes et apprennent les règles sociales de leur espèce, notamment la reconnaissance d'un mâle dominant sur le groupe. "C'est la dernière étape, ils commencent à apprendre auprès des autres singes, car il s'agit d'une espèce socialement organisée", explique la directrice du zoo. Sciences et avenir 19/12/2013 -
Brasilia (AFP) - Plusieurs centaines de chercheurs brésiliens travaillent pour préparer l'agriculture de ce pays, grand exportateur d'aliments, à faire face aux effets du changement climatique et à le protéger contre l'arrivée éventuelle de fléaux agricoles qui frappent ses voisins. "Nous avons 400 chercheurs qui travaillent actuellement à adapter notre agriculture au changement climatique. Nous avons un climat tropical et il est le premier à être affecté par le changement climatique", explique à l'AFP Mauricio Lopes, président de l'entreprise publique Embrapa, le géant brésilien de la recherche agricole. Plusieurs centaines de chercheurs brésiliens travaillent pour préparer l'agriculture de ce pays, grand exportateur d'aliments, à faire face aux effets du changement climatique et à le protéger contre l'arrivée éventuelle de fléaux agricoles. (c) Afp AFP 9/12/2009 Si la température augmente, que va-t-il se passer dans "30, 40 ou 100 ans? Que va-t-il se passer avec le processus d'adaptation de nos cultures? Où allons nous devoir planter le café, le soja, la à sucre et le maïs? Nous effectuons un travail rigoureux pour anticiper les impacts que le changement climatique pourra avoir sur les zones où nous adaptons les cultures", détaille le scientifique. Le responsable d'Embrapa - dont le siège est à Brasilia - affirme que des expériences sophistiquées sont effectuées pour "tenter de limiter l'impact" de l'augmentation des gaz à effet de serre dans l'atmosphère. L'agriculture du Brésil, la septième économie de la planète, représente 22% du PIB et constitue aussi une importante source d'émissions de gaz nocifs pour le climat. Oxfamfrance 21/11/2011 L'idée est de trouver du matériel génétique tolérant ou résistant au nouveau climat : "Si le changement climatique se produit, nous voulons savoir comment améliorer ou anticiper", explique encore M. Lopes. Cela servira également à développer une agriculture durable à travers des programmes publics à faibles émissions de carbone, destinés à une moindre émission de gaz nocifs pour le climat, poursuit-il. Un autre effet négatif du changement climatique est le risque de propagation des fléaux agricoles (maladies, parasites, pesticides, etc...) qui touchent les plantations. L'Embrapa a dénombré 489 maladies qui pourraient entrer au Brésil car elles affectent déjà certains pays voisins ou partenaires commerciaux. Parmi ces fléaux agricoles, pas moins de 150 pourraient porter un énorme préjudice au géant sud-américain, parfois surnommé le "grenier du monde", affirme M. Lopes. C'est pourquoi les chercheurs développent des plantes tolérantes et résistantes. Ministério da Agricultura 21/10/2011 La menace de ces fléaux agricoles augmente avec les grands événements sportifs que le Brésil va abriter comme la Coupe du monde de football 2014 ou les jeux Olympiques 2016, quand de nombreux étrangers vont affluer et pourraient apporter avec eux de nouveaux parasites, estime l'Embrapa. "Avant que le fléau entre et s'il entre, le Brésil aura la solution", rassure toutefois Marcio Elias Ferreira, du laboratoire de Génétique d'Embrapa. Pour l'institution, le "travail préventif" est fondamental pour éviter ce qui s'est passé en 2001 avec l'entrée de la chenille "Helicoverpa armigera", qui se nourrit d'une centaine de plantes. Elle s'est développée dans tout le pays, où les producteurs ont dû investir des sommes colossales pour la combattre. Embrapa cherche notamment à se protéger d'un parasite qui touche le blé et qui a surgi il y a cinq ans en Afrique, est passé au Moyen Orient et est déjà arrivé en Amérique du sud mais n'a pas encore été détecté au Brésil. Les professionnels d'Embrapa travaillent dans des laboratoires aux Etats-Unis, en Europe, en Asie et en Amérique latine. Au Panama par exemple, ils étudient spécifiquement les maladies qui touchent le riz. Pour Embrapa, la biotechnologie et les organismes génétiquement modifiés (OGM) autorisés au cours des dernières années au Brésil joueront un rôle important dans l'avenir. "Le Brésil est pragmatique face à la biotechnologie parce que nous faisons une agriculture dans les zones les plus délicates de la planète (...) Ce n'est pas le moment de dire non à la technologie mais il faut l'utiliser de manière responsable et soigneuse, sur une base scientifique solide", répond M. Lopes aux inquiétudes des écologistes face aux OGM. Sciences et avenir 19/12/2013
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La loi sur la biodiversité passe un nouvel obstacle
BelleMuezza a posté un sujet dans Biodiversité - Synergie
Non sans grincements de dents, le conseil national de la transition énergétique a approuvé le projet de loi sur la biodiversité. Il sera présenté en conseil des ministres au plus tard en mars. Si les principales associations de défense de l’environnement, les syndicats, les collectivités territoriales et les représentants du Parlement ont donné un avis favorable au projet de loi, le collège représentant les employeurs, (MEDEF, la CGMPE et la FNSEA) a voté contre. Le litige essentiel porte sur les compensations à apporter lorsque des milieux naturels sont détruits par un aménagement (route, zone industrielle, lotissement).[b] Cette disposition était pourtant déjà inscrite dans la précédente loi «de protection de la nature » qui date de 1976... mais jamais ou pratiquement pas appliquée !!!. Mais le principe qui consiste à compenser les espaces naturels que l’on ne peut éviter de détruire par la réhabilitation d’autres zones de surface équivalente n’a été que rarement mis en œuvre faute de méthodes écologiques fiables. unescoFrench 30/8/2012 C'est par exemple au titre de la loi sur l'eau, et non à celle sur la nature, qu'est demandée la compensation de la destruction des zones humides à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. La caisse des dépôts et consignation a créé en 2008 une filiale qui donne un cadre technique et économique, levant ainsi cet obstacle. Mais entrepreneurs et agriculteurs dénoncent un manque d’évaluation des effets de cette mesure sur l’activité économique. Autre point de litige : l’inscription dans la loi française du protocole de Nagoya adopté en 2010 par l’ONU. Ce texte impose un «partage des avantages» entre un industriel exploitant une ressource de la biodiversité (plante, animal, molécule de source naturelle) et les populations locales vivant sur le territoire d’où cette ressource est extraite. rtefrance 27/9/2010 L’esprit de la nouvelle loi s’appuie sur «le principe de solidarité écologique». Ce principe prend en compte l’interdépendance de tous les êtres vivants, de l’homme jusqu’aux micro-organismes essentiels dans des processus biologiques comme la fertilité des sols. Cette interdépendance doit être prise en compte dans toute décision publique ayant une incidence sur les écosystèmes. Trois instances vont être créées : - Le comité national de la biodiversité, présidé par le ministre du développement durable donne un avis sur tout projet de loi concernant la préservation de la biodiversité terrestre et maritime et élabore la stratégie nationale de la biodiversité. - Le conseil national de protection de la nature est une instance scientifique chargée d’apporter son expertise auprès du comité national et du gouvernement. - L’agence nationale de la biodiversité devient l’organisme de gestion des espaces naturels. Il regroupe l’Agence des aires marines protégées, l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques (ONEMA), l’établissement public des parcs nationaux et l’organisme de formation les Ateliers techniques des espaces naturels (ATEN). Cela représente 1200 fonctionnaires dont 800 dépendent de l’ONEMA. La protection des milieux aquatiques est donc surreprésentée, d’autant que l’Office national de la chasse et de la faune sauvage n’intègre pas cette structure. L’ONCFS gère pourtant quelques dossiers chauds de la biodiversité comme l’ours en Pyrénées, le loup dans l’arc alpin et le grand hamster en Alsace. tebeo 13/11/2012 Sciences et avenir 19/12/2013 -
L'éolien terrestre en France : Projets et actualités.... etc...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actu Eolien terrestre et maritime (hydrolienne)
LUXEMBOURG - Le tarif auquel EDF achète l'électricité éolienne s'apparente à une intervention de l'Etat, a tranché jeudi la justice européenne, enclenchant un compte à rebours à Bruxelles et à Paris pour éviter une disparition temporaire de ce tarif bonifié en France. L'obligation en France d'acheter l'électricité produite par des éoliennes à un prix supérieur à celui du marché constitue une intervention de l'Etat au moyen des ressources de l'Etat, a dit en substance la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE). Jean-Marc Jancovici Fanpage 20/3/2013 La Cour avait été saisie par des opposants français à l'éolien dont Vent de colère qui milite contre les éoliennes. Vent de colère avait attaqué le tarif institué en 2008 en argumentant qu'il s'agissait d'une aide d'Etat qui n'avait pas été notifiée en bonne et due forme à Bruxelles. Selon le dispositif de 2008, EDF est obligé de racheter l'électricité produite par les éoliennes en France au tarif de 82 euros du mégawattheure (MWh), un tarif supérieur au prix du marché. Ce surcoût supporté par EDF est compensé par une Contribution au service public de l'électricité (CSPE), qui s'apparente à une taxe acquittée par les consommateurs d'électricité. Le jugement de la Cour ouvre la voie à une très probable annulation par le Conseil d'Etat de ces tarifs bonifiés, a expliqué à l'AFP Sonia Riolet, déléguée générale de France énergie éolienne (FEE). Mais cette annulation par le Conseil d'Etat français ne devrait pas intervenir avant au moins deux ou trois mois, a expliqué la représentante du secteur éolien en France. Or, soucieuse de protéger le système des tarifs d'achat bonifiés, la France a notifié en octobre auprès de la Commission Européenne son tarif éolien, ce qui doit permettre de faire valider sa légalité. Bruxelles devrait se prononcer en janvier, selon Mme Riolet. Si la décision est favorable, le ministère français de l'Energie et de l'Ecologie devra alors rapidement prendre un nouvel arrêté dit tarifaire avant l'annulation probable du texte actuellement en vigueur par le Conseil d'Etat. La décision de la Cour de Justice de l'Union européenne déclenche le compte à rebours, souligne la FEE dans un communiqué, où elle estime à trois mois le délai maximum pour agir. France Energie Eolienne invite donc le gouvernement français et la Commission Européenne à agir sans attendre, sous peine de paralyser à nouveau la filière éolienne, écrit-elle. La décision de la CJUE pourrait également pousser d'autres pays à sécuriser leur système d'aide à l'éolien. Grande productrice d'électricité éolienne, l'Allemagne par exemple n'a pas non plus notifié son tarif d'achat, selon Mme Riolet. Cette incertitude autour du tarif d'achat a paralysé l'activité du secteur en France depuis l'an dernier, de nombreuses banques refusant de financer des nouveaux projets tant que la sécurité juridique du tarif bonifié ne serait pas assurée. L'éolien, un mirage industriel pour la France ? par P. Gattet romandie 19/12/2013 -
L’extraordinaire diversité des animaux d’Australie
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Informations
La Tortue à nez de cochon, Carettochelys insculpta, unique représentant du genre Carettochelys, est une espèce de tortues de la famille des Carettochelyidae. Cette espèce se rencontre en Nouvelle-Guinée et dans le Territoire du Nord en Australie. C'est un animal omnivore consommant une grande variété de plantes et d'animaux mais son alimentation préférée semble être les feuilles et les fruits d'un figuier australien. Photo : Mistvan (aquarium de ZOO Brno en République tchèque) GFDL CC-BY-SA-3.0, 2.5,2.0,1.0 Statut de conservation UICN VU : Vulnérable La tortue à nez de cochon est une espèce unique en son genre pour une tortue d'eau douce. Elle mesure environ 55 cm de long pour un poids de 22,5 kg pour les plus grandes. Leur carapace est uniformément grise sur le dos avec une texture rappelant le cuir tandis que le plastron est couleur crème. Les pattes sont transformées en nageoires comme chez les tortues de mer. Le nez ressemble au groin du cochon d'où son nom. Le mâle se distingue de la femelle par sa queue beaucoup plus longue. Ce sont des tortues uniquement aquatiques et seules les femelles sortent de l'eau pour pondre dans le sable. C'est la seule tortue dont les œufs n'éclosent que dans l'eau. Elle les pond très haut sur les berges, ainsi ils éclosent lors des grandes crues, le meilleur moment pour les petits. A savoir : L'Australie et le continent Antarctique sont les deux seules grandes régions n'abritant plus de tortue terrestre. WIKIPEDIA décembre 2013 -
L’extraordinaire diversité des animaux d’Australie
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Informations
Le Talégalle de Latham (Alectura lathami), est une espèce d'oiseau commun de la famille des mégapodes, qui couvent leurs œufs dans des monticules de végétaux plus ou moins en décomposition et dont ils règlent la hauteur pour maintenir la température constante. C'est le plus grand des trois mégapodes rencontré en Australie. On le trouve dans l'est de l'Australie depuis le nord du Queensland jusque dans l'Illawarra dans la Nouvelle-Galles du Sud.P. Pouliquin CC-BY-3.0 Statut de conservation UICN LC : Préoccupation mineure C'est un oiseau spectaculaire, avec une grande queue en éventail, aplatie verticalement. Il a un plumage noir, une tête et un cou dénudés, rouges et des caroncules jaunes qui deviennent plus voyantes chez le mâle en période de reproduction. Une race plus petite, appelée purpureicollis, vivant dans le nord de la péninsule du cap York a des caroncules bleues et blanches. La face ventrale est parsemée de plumes blanches. Le talégalle a un vol lourd qu'il n'utilise que lorsqu'il est effrayé ou pour se percher dans les arbres la nuit ou aux heures chaudes de la journée. L'adulte a une longueur de 60 à 75 cm, une envergure de 70 à 85 cm. La ressemblance générale avec le dindon , d'où le nom courant : bush turkey ("dindon de brousse"). Les talégalles vivent en société avec des nids communautaires. Un groupe comprend un mâle dominant, un ou plusieurs jeunes mâles et les femelles. Ils construisent sur le sol de grands nids de 1 à 1,5 m de diamètre pour une hauteur qui peut atteindre 4 m. Les nids sont faits de feuilles, de branches et de terre. Les œufs sont couvés par la chaleur de décomposition des végétaux. Les mâles régulent cette température entre 33 et 35 °C en ajoutant ou enlevant des branches. Une couvée moyenne comprend 16 à 24 - mais on peut aller jusqu'à 50 - gros œufs blancs pondus entre septembre et mars. Les œufs sont placés en cercle, à 20 à 30 cm les uns des autres, à environ 60 à 80 cm de profondeur; chaque œuf est placé debout, son extrémité arrondie vers le haut. Les petits doivent creuser eux-mêmes pour sortir du nid et ils doivent ensuite se débrouiller sans l'aide de leurs parents.. Tallégalle sur son nid au Zoo de Kansas City - D. Cowell CC-BY-3.0 Le site du NSW Government donne dans un article 2 quelques conseils pour assurer une coexistence pacifique entre les jardiniers et les talégalles cherchant à s'adapter à la vie dans les jardins des banlieues aisées (suburbia) qui s'étendent de plus en plus. Ainsi : ne pas attirer les télagalles en les nourrissant; protéger les semis avec des grillages; ne pas chercher à détruire un nid que les talégalles ont commencé à édifier, il continueront inlassablement à gratter et à collecter des végétaux pour le reconstruire. Il vaut mieux, si les talégalles fréquentent votre pelouse, leur proposer un tas de compost dans un coin éloigné, de préférence à côté d'un gros arbre qui pourra leur servir de perchoir la nuit ou aux heures chaudes de la journée. L'article pourrait par ailleurs rappeler l'action bénéfique des talégalles dans un jardin sub-tropical : diminution du nombre de scorpions, scolopendres, serpents et autres nuisibles... WIKIPEDIA décembre 2013 -
L’extraordinaire diversité des animaux d’Australie
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Informations
Macrotis lagotis, appelé en français bilby ou bandicoot lapin ou encore grand bandicoot lapin est une espèce de marsupial du désert. Il doit son nom à un langage aborigène : le Yuwaalaraay et signifie « rat à long nez ». C'est le plus grand des bandicoots. Il a la taille d'un chat ou d'un lapin. On le trouve dans les zones semi-désertiques (prairies ou savanes d'acacias du Territoire du Nord et de l'Australie Occidentale) ainsi que dans le sud-ouest du Queensland. Dcoetzee / domaine public Statut de conservation UICN VU : Vulnérable La longueur du corps est de 55 cm, celle de la queue de 29 cm avec un poids de 1 à 2,4 kg en moyenne pour le mâle. La femelle est moins lourde (0,8 à 1,1 kg). Sa fourrure d'un gris-bleu possède des taches brun clair et est très douce. La queue est blanche et noire. Il a un museau pointu, de grandes oreilles dépourvues de poils, une ouïe fine, un odorat perçant mais une vue basse. Ses pattes avant, très puissantes, munies de griffes lui servent à déterrer ses aliments ou creuser son terrier. Il se nourrit de plantes (fruits, bulbes ou graines) et d'insectes ou d'araignées. Accessoirement de souris, d'oiseaux ou de lézards. C'est un animal nocturne, solitaire ou en couple, qui passe ses journées dans un des nombreux et profonds (près de 2 m) terriers creusés en spirale dans le sable du désert. Ses terriers n'ont souvent qu'une entrée cachée dans un buisson ou près d'une termitière. Il ne sort que le soir pour s'alimenter. Marsupial avec une ouverture de poche vers l'arrière pour cet animal fouisseur, la femelle a généralement une portée de deux à trois petits au maximum. La durée de gestation est de 21 jours et les petits restent 75 jours (70 à 80) dans la poche marsupiale. Ils se séparent de la mère vers 6 mois. Kevin503 CC-BY-SA-3.0 Chassés pour leur fourrure, empoisonnés, piégés avec les lapins, chassés par les renards et les chats sauvages, ils sont en voie de disparition. Ils ont disparu de toute l'Australie méridionale et sont en voie de réintroduction. Frank Manthey, Peter McRae et l'association Save the Bilby Fund s'efforcent de les sauver. Depuis le 11 septembre 2005 l'Australie a instauré the National Bilby Day (La journée nationale du Bilby) qui doit être commémoré chaque second dimanche de septembre. De plus, pour sauver le bilby et lutter contre la prolifération des lapins, les Australiens tentent de changer depuis quelques années la légende de Pâques pour sensibiliser les enfants : le lapin de Pâques est désormais remplacé par le bilby de Pâques. WIkIPEDIA décembre 2013 -
Il bondit et plonge la tête la première dans la neige. Le renard roux a une méthode très surprenante de chasse, qui fait pourtant ses preuves. Il est capable de repérer les rongeurs sous cinq mètres de neige avec une précision extrême, en particulier lorsque la proie se dirige vers le nord… La démonstration en vidéo (un peu plus bas dans le texte). Un désert blanc, sans vie apparente, et du silence. C’est le décor que rencontre le renard roux (Vulpes vulpes) d’Amérique du Nord durant tout l’hiver. Les proies favorites de cet animal sont les rongeurs, bien souvent cachés sous un à cinq mètres de neige. S’il est rusé, le renard fait preuve de compétences absolument exceptionnelles pour les dénicher. Dans un silence glaçant, il bondit tel un léopard, plonge la tête la première dans la neige et s’extirpe avec aisance, rongeur en bouche. Le spectacle force l’admiration, et comment arrive-t-il à plonger avec une telle précision à l’endroit exact où la proie se cache sous cinq mètres de neige est encore quelque peu mystérieux. La tête la première dans la neige, le renard traque les rongeurs. Il est peut-être bien le seul mammifère terrestre à utiliser le magnétisme terrestre pour trianguler la distance qui le sépare de la proie. Capture d'écran, Discovery, YouTube Issues d’un documentaire paru sur la chaîne de télévision Discovery, ces images mettent en évidence l’étonnante habileté du canidé, véritable roi des neiges. À première vue, l’animal semble se concentrer et tendre l’oreille. Il est doté d’une ouïe extrêmement développée, qui lui permet d’identifier la position de ses proies. Ensuite, il bondit, en se courbant et sautant à pieds joints, caractéristiques d’une technique de chasse appelée « mulotage ». Ce saut, lui permet d’arriver en piqué sur sa proie, qui ne peut qu’être surprise puisqu’elle ne peut l’entendre surgir. En général, le rongeur, mordu à la nuque, est tué sur le coup. Le renard roux entend mieux que n’importe quel mammifère terrestre à très basse fréquence. Il repère ses proies grâce aux sons qu’elles émettent en grattant la neige pour se frayer un chemin. Toutefois, cela n’explique pas comment il peut localiser l’endroit exact où se trouve sa proie. Cela n’explique pas non plus comment évalue-t-il la hauteur et le moment où il doit bondir. Si aujourd’hui quelques zones d’ombres persistent, les scientifiques sont sur une piste : le renard roux utiliserait le champ magnétique terrestre. En observant, durant deux ans, cette espèce en République Tchèque, Jaroslav Červený a analysé près de 600 sauts de mulotage, réalisés par 84 renards. Il a montré dans une étude publiée dans les Biology Letters que les renards réussissent 73 % de leurs attaques lorsqu’elles sont dirigées vers le nord. Discovery 5/7/2013 Tel un télémètre, le champ magnétique terrestre permet à l’animal de calculer la distance qui le sépare de sa proie. L’équipe tchèque suggère dans leur étude que le renard pourrait bien être capable de percevoir le nord magnétique comme une tâche sombre ou lumineuse. Dans l’hémisphère nord, le champ magnétique suit une pente de 60 à 70 ° par rapport à l’horizontal. Les scientifiques pensent que lorsque dans la rétine du renard, la perception du son émis par la proie est confondue avec la pente du champ magnétique, alors le renard sait exactement à quelle distance il se trouve de sa proie. La distance étant fixe, il réalise ainsi toujours le même saut. Une représentation schématique du « télémètre » du renard. Sur le panneau du haut, trois plans du paysage vu par le renard. Les étoiles jaunes montrent la position du rongeur, repérée par le son qu’il émet. Le panneau du milieu montre l’œil du renard, en fonction du paysage (panneau du haut) où il se trouve. Dans sa rétine, on montre la projection de la perception du son émis par le rongeur, la pente du champ magnétique (vecteur violet). Le panneau du bas associe le comportement du renard à sa position (panneau du haut) et à l’alignement du son de la proie et du champ magnétique dans son œil. Lorsque ces deux paramètres sont alignés, l’animal connaît la position de sa proie et bondit. Jaroslav Červený et al., Biology Letters, 2011 L’utilisation du champ magnétique comme télémètre n’est encore qu’une théorie chez le renard roux. Si elle est avérée, ce canidé sera le premier animal connu à l'utiliser à des fins de chasse. Le géomagnétisme est largement utilisé par le monde animal. On sait par exemple que les saumons se servent du magnétisme pour pondre à l’endroit où eux-mêmes sont nés. Les oiseaux migrateurs s’en servent également tel un GPS… Beaucoup d’animaux ont recours au magnétisme terrestre pour évaluer une position, mais jusque-là on ne connaissait aucune espèce capable de calculer une distance avec. Si elle est spéculative, cette théorie est loin d’être improbable. Les observations sont claires, le renard réussit ses attaques majoritairement lorsqu’il s’oriente vers le nord. Le bond qu’il fait semble être toujours le même, suggérant que la distance est fixe, donnant du poids à la notion d’alignement du champ magnétique et de la réflexion du son. De nouvelles études finiront bien par trouver une explication, en attendant, le mulotage est toujours subjuguant. Futura Sciences 18/12/2013
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Berne, 18.12.2013 - Du 15 au 17 janvier 2014, Genève accueillera la dixième séance plénière du Groupe des observations de la Terre (Group on Earth Observations, GEO). Celle-ci sera suivie d’une conférence ministérielle. Près de 90 Etats et 70 organisations se réuniront pour améliorer l’accès aux informations sur l’environnement mondial. Selon le mandat adopté le 18 décembre 2013 par le Conseil fédéral, la délégation suisse, conduite par Bruno Oberle, directeur de l’Office fédéral de l’environnement, va s’engager pour que le système central actuellement en cours d’élaboration soit complet, coordonné et durable. L'observation de la Terre est devenue de plus en plus perfectionnée avec le développement d'instruments très performants sur le terrain, dans l'atmosphère ou dans les océans. Des bouées mesurent les courants, la température et la salinité des océans; des stations terrestres enregistrent la qualité de l'air et les tendances en matière de précipitations; des sonars et des radars recensent les populations de poissons ou d'oiseaux; des stations sismiques mesurent les mouvements de la Terre; des stations GPS (Global Positioning System) permettent la géolocalisation et plus de 60 satellites de haute technologie scannent la Terre depuis l'espace. Tous ces instruments évaluent l'état et les modifications de l'environnement, naturel ou habité par l'homme. SDIResearch 17/7/2012 En 2003, le G8 a créé le Groupe des observations de la Terre (GEO) afin de renforcer la coopération. Neuf domaines prioritaires ont été définis: les risques de catastrophes, la santé, l'énergie, le climat, l'eau, la météorologie, les écosystèmes, l'agriculture et la biodiversité. L'objectif premier du GEO est de mettre en place d'ici 2015 un système central permettant l'accès à tous les systèmes d'observation de la Terre: le Global Earth Observation System of Systems (GEOSS voir Encadré). Lors de la conférence de Genève, les Etats et organisations devraient adopter des décisions pour la poursuite de la mise en œuvre du GEOSS jusqu'en 2015. La délégation suisse va s'engager pour que le GEOSS soit un système complet, coordonné et durable et qu'il puisse fournir aux décideurs une base rationnelle lors de la prise de décision. La Suisse organise par ailleurs une Journée spéciale sur la biodiversité le 14 janvier 2013. Cet événement illustrera l'importance de l'observation de la biodiversité pour la prise de décision dans les différents secteurs concernés. Cette manifestation est ouverte à tous. Ce petit tutoriel présente les critères de recherche que n'importe quel utilisateur peut entrer pour récupérer les résultats de l'observation de la Terre à partir de l'accès au portail GEOSS. GEOSS Portal 2/12/2013 Lors de la conférence ministérielle qui se tiendra le 17 janvier 2014, la Suisse va en outre plaider pour une reconduction du mandat du GEO jusqu'en 2025 et l'élaboration d'un nouveau plan de mise en œuvre du GEOSS jusqu'en 2025. Elle va également encourager les Etats et organisations à renforcer leurs efforts en vue de renforcer la durabilité et la qualité des réseaux d'observation et à mettre à disposition un maximum de données en accès libre dans le cadre du GEOSS. Durant la conférence ministérielle, la délégation suisse sera conduite par Bruno Oberle, directeur de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV). Karine Siegwart, vice-directrice de l'OFEV et représentante de la Suisse au GEO conduira la délégation de négociation. Celle-ci sera composée de représentants des départements ayant des responsabilités dans le domaine de l'observation de la Terre, notamment l'Office fédéral de météorologie et de climatologie (MétéoSuisse) et le Département Fédéral des Affaires Etrangères (DFAE). Grand intérêt de la Suisse pour l'observation de la Terre La Suisse a participé activement à l'établissement du GEO, qui a son secrétariat à Genève au siège de l'Organisation météorologique mondiale (OMM). Le GEO fournit en effet une contribution importante pour l'identification, la fixation et le contrôle d'objectifs environnementaux que la Suisse souhaite voir établir au niveau international. La Suisse veut par ailleurs intensifier sa contribution en matière de monitoring et de gestion des données dans les domaines des risques de catastrophes, du climat, de l'eau et de la biodiversité dans lesquels elle bénéficie d'une grande expérience. Qu'est-ce que le GEOSS ? Le GEOSS (de l'anglais Global Earth Observation System of Systems) va révolutionner « notre capacité à comprendre et à gérer la planète » écrit le GEO sur son site Internet. Le système des systèmes va servir à un large éventail d'usagers et va permettre aux décideurs de répondre de manière plus efficace aux nombreux défis qui leur sont posés. Le GEOSS poursuit les objectifs suivants: - prévenir et réduire les pertes dues aux catastrophes; - étudier les facteurs environnementaux qui peuvent affecter la santé humaine; - améliorer la gestion de l'énergie disponible; - étudier l'évolution du climat; - étudier le cycle de l'eau et améliorer la gestion de cette ressource; - améliorer l'observation et les prévisions météorologiques et les modèles climatologiques; - étudier et protéger les écosystèmes terrestres, marins et côtiers; - observer et protéger la diversité biologique. Si vous avez des questions : Mme Karine Siegwart, vice-directrice de l’OFEV, représentante de la Suisse au GEO, +41 31 323 09 20 Mme Elisabeth Maret, chargée de l’information, OFEV, +41 79 371 62 82 Auteur: Conseil fédéral Internet: http://www.admin.ch/br/index.html?lang=fr News Admin.ch 18/12/2013
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JAPON / Fukushima : Le suivi de la situation au jour le jour
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Fukushima / Japon : les centrales
TOKYO - La compagnie gérante de la centrale nucléaire de Fukushima a officialisé mercredi le démantèlement des réacteurs 5 et 6, relativement peu endommagés comparés aux 4 premiers auxquels elle avait déjà renoncé depuis des mois, à cause de la castastrophe de mars 2011. Cette décision a été entérinée mercredi en conseil d'administration, a précisé Tokyo Electric Power (Tepco). Aucun calendrier précis n'a été donné mais dans un premier temps, ces unités 5 et 6, un peu à l'écart des autres, seront utilisées comme sites de recherche et développement afin de préparer les techniques d'extraction du combustible fondu des tranches 1 à 3. Les autorités gouvernementales, y compris le pro-nucléaire Premier ministre conservateur Shinzo Abe, avaient déjà demandé à Tepco de démanteler aussi les 5 et 6, en plus des quatre premiers mais le groupe s'était jusque-là montré plutôt réticent, en partie pour des raisons comptables, du fait de l'enregistrement inévitable de déperditions d'actifs. La conversion en unités de recherche et développement semble être un compromis qui va permettre de disposer de moyens autres que des maquettes pour préparer l'intervention inédite de retrait du combustible fondu qui devra être effectuée dans les réacteurs 1 à 3 à partir des années 2020. Après cette décision de démanteler les réacteurs 5 et 6, il ne restera plus sur les registres officiels japonais que 48 réacteurs, contre 50 actuellement et 54 avant le 11 mars 2011, jour où la centrale Fukushima Daiichi a été mise en péril par un puissant séisme suivi d'un gigantesque tsunami dans le nord-est de l'archipel. Actuellement, tous les réacteurs du Japon sont arrêtés par précaution pour l'amélioration de leur sûreté. romandie 18/12/2013