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BelleMuezza

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  1. Poumons des océans, les récifs coralliens sont vulnérables et subissent les conséquences de l'activité humaine. Pour aider les chercheurs à les étudier et à les protéger, les membres du Catlin Seaview Survey constituent une extraordinaire banque d'images et de données. Elle prend notamment la forme d'un Google Street View des océans. Il permet à tous de prendre conscience de la beauté des récifs coralliens et de l'importance de leur sauvegarde, comme l'explique à Futura-Sciences le Français Christophe Bailhache, directeur des opérations. C’est au philosophe et sociologue des médias canadien Marshall McLuhan que l’on doit l’expression « village global ». Il avait prévu dans les années 1960 que les progrès des télécommunications et de l’informatique allaient aider l’humanité à développer une conscience et une culture planétaires. On peut trouver des idées similaires dans les œuvres d’Arthur Clarke. Passionné de plongée sous-marine, l’inventeur du concept de satellite de télécommunications en orbite géostationnaire aurait certainement apprécié à sa juste valeur le Catlin Seaview Survey. Les Cayes du Belize sont des îles coralliennes situées au large du Belize, dans la mer des Caraïbes. C'est l’un des plus grands récifs coralliens au monde après celui de la Grande Barrière de corail en Australie. Christophe Bailhache, le directeur des opérations du Catlin Seaview Survey, constitue un véritable Google Street View des récifs coralliens. Il est ici en pleine prise de vue sur le récif corallien de l'île Glover. Il utilise la toute dernière version d'un appareil photographique spécialement conçu pour cette tâche : le SVII-S. Catlin Seaview Survey, Richard Vevers On le présente parfois comme un équivalent de Google Street View pour les océans, en particulier les récifs coralliens. Mais sa signification est bien plus vaste dans l’esprit de ceux qui ont entrepris de le réaliser en devenant partenaires de Google. Google est l'un des principaux partenaires du Catlin Seaview Survey. Il met à disposition des internautes l'équivalent de Google Street View, mais pour les océans et en particulier les images des récifs coralliens réalisées par les membres du Catlin Seaview Survey. Google Maps Au cours des cinquante dernières années, la Terre a perdu de 40 % à 50 % de ces récifs coralliens. Or, véritables « poumons des océans », ces vastes structures sont aussi vitales pour la planète que les forêts vierges. Malheureusement, la majorité de l’humanité n’a et n’aura jamais l’occasion de plonger avec masque et tuba sur ces récifs pour en constater la beauté, mais aussi la dégradation du fait du réchauffement climatique et de l’activité des Hommes. Avec des images panoramiques couvrant 360°, à la façon de Google Street View, il est possible de s’immerger dans ce monde des coraux. Dès lors, des centaines de millions de personnes, y compris des écoliers, peuvent à tout moment via n'importe quel outil connecté à Internet se transformer en plongeurs et biologistes marins et pénétrer dans ce monde sans même se mouiller. Ils peuvent se rassembler dans une prise de conscience commune de la crise que traverse actuellement la biosphère marine et influencer les décideurs politiques pour tenter de la résoudre. Cette photo montre une zone encore bien vivante du récif corallien de Bonaire. Cette île fait partie des îles Sous-le-Vent, dans les petites Antilles. Elle est située à l’est de Curaçao, au large du Venezuela. Catlin Seaview Survey Le Catlin Seaview Survey, qui doit couvrir à terme tous les récifs coralliens importants sur la planète, c’est aussi une formidable base de données pour les scientifiques. En comparant dans le temps l’évolution de la structure en 3D et de la diversité biologique des récifs coralliens avec les images prises à des dates différentes mais en des lieux identiques, les chercheurs disposent d’un remarquable outil pour mieux comprendre ces écosystèmes fragiles. Ils peuvent surveiller des dégradations, comme le blanchissement corallien (en anglais coral bleaching) qui est un processus de décoloration des colonies coralliennes et qui peut conduire au dépérissement des récifs sur de vastes surfaces. Si l'on n'y prend garde, de plus en plus de récifs coralliens disparaîtront et seront aussi désolés que le montre cette image d'une partie du récif de Bonaire. Catlin Seaview Survey L’une des personnes à l'origine du Catlin Seaview Survey est le Français Christophe Bailhache qui en est le directeur des opérations. C’est aussi l’un des concepteurs de l’appareil de prise de vue que son équipe et lui utilisent pour photographier à 360° les récifs coralliens. Il a bien voulu répondre aux questions de Futura-Sciences depuis Sydney, en Australie. En haut au centre, Christophe Bailhache est entouré de membres de son équipe. Richard Vevers, le directeur du Catlin Seaview Survey, est en bas à droite. Catlin Seaview Survey Futura-Sciences : Comme son nom l’indique, Catlin Group Limited est le sponsor principal du Catlin Seaview Survey. Ce groupe d’assurance présent au niveau mondial est-il à l’origine de ce projet ? Christophe Bailhache : L’impulsion initiale est venue de la société Underwater Earth que nous avons fondée il y a trois ans avec Richard Vevers, actuel directeur du Catlin Seaview Survey. Nous sommes une équipe de passionnés de plongée très concernés par la dégradation des récifs coralliens et plus généralement par l’impact négatif de l’Homme sur les océans. La plupart d’entre nous ont travaillé auparavant dans le domaine des médias et de la publicité. Nous nous sommes dit que la meilleure façon de protéger ces récifs était d’utiliser les moyens de communication modernes pour susciter une prise de conscience globale aussi bien de leur beauté que de leur importance pour la vie sur Terre. Les récifs coralliens représentent seulement 0,1 % de la surface des océans, mais ils hébergent 25 % de toute la vie marine existante et permettent à plus de 500 millions de personnes de vivre. Les océans produisent 50 % de l’oxygène que nous respirons. Lighthouse Reef est un petit atoll à 70 km du continent et de Belize City. Il est célèbre pour son Grand Trou bleu. Cette image donne la mesure de la beauté des récifs coralliens en ce lieu. Catlin Seaview Survey Entre 2009 et 2011, Catlin a sponsorisé des études sur l’Arctique avec le Catlin Arctic Survey. En tant qu’assureur, le groupe est bien sûr préoccupé par les risques liés au changement climatique. Il a donc tout intérêt à les évaluer et à tenter de les prévenir. Nous avons pensé qu’il pouvait être intéressé par notre projet. Ce fut le cas, comme vous pouvez le constater. F-S :Vous avez aussi proposé à des chercheurs s’occupant de biologie marine et d’océanographie de vous rejoindre. C-B : Absolument. L’un des buts du Catlin Seaview Survey est de permettre de dresser un bilan de l’état des récifs coralliens dans le monde et de fournir aux chercheurs une base de données pour suivre leur évolution dans les années à venir et mieux comprendre les causes de leur dégradation en liaison avec les changements climatiques et l’activité humaine. Le professeur Ove Hoegh-Guldberg, directeur du Global Change Institute (GCI) de l’université du Queensland, est le directeur scientifique du Catlin Seaview Survey. Dès le premier jour, nous avons travaillé avec Ove et son équipe de biologistes marins qui ont embarqué avec nous dans cette aventure. Ils ont notamment sélectionné les sites que nous avons explorés en leur compagnie. Nous travaillons aussi avec d’autres institutions scientifiques parmi les meilleures du monde, comme la célèbre Scripps Institution of Oceanography ou la NOAA.. Le récif corallien de Lighthouse Reef qui apparaît sur cette image est en pleine santé. On peut le voir notamment parce qu'il abrite de nombreux poissons. Catlin Seaview Survey F-S : Quand et où a débuté votre travail ? C-B : Notre travail a commencé en septembre 2012 sur le plus grand récif corallien au monde, la Grande barrière de Corail australienne. Pendant trois mois, nous avons pris plus de 100.000 images panoramiques avec des coordonnées GPS sur 32 sites considérés comme représentatifs de la Grande barrière. Celle-ci est longue de plus de 2.200 km, nous ne pouvions l’explorer en totalité, mais nous avons tout de même couvert environ 150 km sous l’eau, une distance jamais parcourue auparavant. Une partie des prises de vue s’est faite entre la surface et 15 m de profondeur, car c’est vers 10 à 12 m que se développe la majorité des récifs coralliens. Mais nous avons aussi pris des images et des échantillons à des profondeurs plus importantes, jusqu’à 150 m environ. Comme on ne doit pas rester longtemps à des profondeurs supérieures à 40 m, que des paliers de décompressions s’imposent et qu’il y a des risques de narcose à l’azote, nous avons utilisé des robots téléguidés, des remotely operated vehicles (ROV), en anglais. Un robot du Catlin Seaview Survey en train de prélever un échantillon sur la Grande Barrière de corail, au large de l’Australie. Catlin Seaview Survey, Jayne Jenkins F-S : Pour les besoins du Catlin Seaview Survey et la réalisation de l’équivalent d’un Google Street View des récifs coralliens, il vous a fallu mettre au point un nouvel appareil de prise de vue photographique unique au monde. C-B : Oui. Je n’ai pas une formation d’ingénieur, mais comme je photographie et filme les fonds sous-marins depuis des années, j’ai une certaine expérience qui m’a permis, avec Richard et notre équipe, de mettre au point un premier prototype de ce dispositif en trois mois. Le second, SVII, est plus léger et plus maniable. Il permet de réaliser des images panoramiques à 360° en prenant des clichés toutes les trois secondes, tout en se déplaçant à 4 km/h. On enregistre aussi la position de l’appareil avec un GPS, ainsi que son orientation. Cela permettra de réaliser les mêmes photographies des années plus tard, et donc d’établir des comparaisons précises sur l’évolution des récifs coralliens. Les données déjà collectées sont librement disponibles sur le site du Catlin Global Reef Record. Christophe Bailhache en pleine action à Curaçao. Il utilise l'appareil photographique dont il est l'un des concepteurs, le SVII. Catlin Seaview Survey, Barry Brown F-S :Le succès de la campagne dans la mer de Corail n’est qu’un début. Il vous reste à visiter d’autres sites sur la planète. Où en êtes-vous actuellement ? C-B : Comme vous pouvez le voir sur le site du Catlin Seaview Survey (vous pouvez aussi nous suivre avec Facebook, Twitter et Google+) où nous donnons régulièrement des nouvelles de l’avancement de nos travaux, nous sommes actuellement aux Bahamas, mais nous sommes aussi allés dans les îles Galápagos et dans toute la zone des Caraïbes (Mexico, Belize, Aruba, Curaçao, Bonaire, etc.). Le Triangle du corail, la zone de l'océan Pacifique comprenant les eaux qui baignent la Malaisie, l'Indonésie, les Philippines et les îles Salomon, fait aussi partie de nos objectifs pour 2014. Pour la zone de l’océan Indien, ce sera en 2015. Pour la première fois en Europe, les membres du Catlin Seaview Survey ont effectué des prises de vue non loin du musée de Monaco. On voit ici Christophe Bailhache avec la toute dernière version de l'appareil de prise de vue, le SVII-S. Catlin Seaview Survey, Richard Vevers Tout dernièrement, nous avons plongé devant le musée océanographique de Monaco, dont le nom est inséparablement associé à celui de Jacques-Yves Cousteau. Nous sommes d’ailleurs en contact avec des membres de sa famille, comme Philippe Cousteau, qui a présenté notre travail sur CNN dans l’émission Going Green. Futura Sciences 1/12/2013
  2. Le biologiste Jacques Testart était l'invité de l'Université Populaire à la mairie du 2e (Paris) : une rencontre que Sciences et Avenir nous propose de retrouver en vidéo. Jacques Testart, biologiste, père du premier bébé éprouvette et auteur de « À qui profitent les OGM ? le tournant de l'affaire "Séralini" » était l'invité de l'Université Populaire, Mairie 2e (Paris), le 26 novembre dernier. Le thème de la rencontre était : Les sciences - une affaire des citoyens. Comment décider en démocratie : l'exemple des OGM. La rencontre s'est bien déroulée le 26 novembre 2013 (et pas 2012) Sciences et avenir 29/11/2013 Les plantes transgéniques sont-elles bénéfiques pour la santé ou pour l'environnement ? Sont-elles de meilleure qualité ? De meilleur goût ? Moins coûteuses ? Voilà les questions que la stratégie des entreprises de biotechnologies a permis que l'on ne se pose pas, écrit Jacques Testart. À l'heure ou le libéralisme et la mondialisation ont envahi nos champs, le biologiste fait la différence entre des recherches confinées dans des labos, qui peuvent avoir de l'intérêt, et l'utilisation massive de ces technologies réalisées en plein champ au profit de quelques firmes internationales qui disposent de relais complaisants dans les deux chambres aux États-Unis, et de lobbyistes à Bruxelles, mais aussi d'avocats spécialisés rémunérés à l'année. Que faire contre ces multinationales et leurs lobbyistes ? Afin de restituer un droit de regard et de pouvoir aux citoyens Jacques Testart milite pour des Conventions de Citoyens, forme rationalisée des conférences de citoyens déjà expérimentées, il nous en parlera. L’objectif principal de l’association Fondation Sciences Citoyennes qu’il a co-créée est de mettre la science en démocratie, au service du bien commun. Besoin de renseignements ? Cliquez ICI Sciences et avenir 26/11/2013
  3. Un dogue allemand s'est assigné le rôle de nounou d'un petit faon... Kate, le grand danois, se lie d'amitié avec Pippin, un faon sauvage de cerf de Virginie ... BBC 20/11/2013 Isobel Springett, photographe faunique, a découvert juste derrière chez elle, dans sa propriété, quelque chose qui a changé le cours de sa vie ! Elle a, semble-t-il, entendu comme des appels déchirants.... et a découvert qu'ils provenaient d'un jeune faon qui avait été abandonné par sa mère. Elle a fait ce qu'il fallait pour le sauver et Kate a très vite adopté le bébé... qui a été baptisé Pip ! Et ils sont devenus les meilleurs amis du monde... Même que Kate attend de longs moments, assis que son protégé rentre le soir à la maison... Cette amitié interespèce est rare mais se produit de plus en plus souvent, la faune voyant de plus en plus son espace envahi par les humains... C'est mon point de vue personnel. N'empêche que les animaux nous donne souvent des leçons de tolérance... Cela dit, cette amiété inhabituelle a fait l'objet de plusieurs vidéos et d'un livre qui est sorti en avril 2012. Une page Facebook des deux compères a même été créée. D'autres vidéos : C'est la triste histoire d'un faon abandonné par sa maman... ctvvi 19/9/2011 isobel springett 5/4/2010 isobel springett 9/11/2013... Pip vit en liberté et rencontre ses congénères... Il n'en reste pas moins que son amitié avec Kate est toujours aussi forte... Le livre "Kate et Pippin une histoire d'amour improbable" est désormais disponible via www.martinspringett.com. PBS 5/11/2012 A partir d'une information parue sur Care2 1/12/2013
  4. Tokyo Electric Power (Tepco), la compagnie gérante de la centrale nucléaire de Fukushima a indiqué dimanche avoir fermé un circuit de décontamination de l'eau contaminée après la détection d'une fuite d'éléments chimiques. De l'acide chlorydrique utilisé pour neutraliser les eaux alcalines décontaminées fuit d'un joint de raccordement, a précisé Tepco dans un communiqué. Le joint a été enveloppé dans une pièce de vinyl, a ajouté Tepco, soulignant que la fuite provenait de l'une des trois unités du «système avancé de traitement liquide » (ALPS). Deux unités, dont celle-ci, étaient exploitées à titre de test et devaient entrer en fonction ce dimanche. Visite d'inspecteurs de l'AIEA à la centrale de Fukushima, le 27 novembre 2013. | AFP/IAEA ALPS, conçu avec le groupe japonais Toshiba, est un des rouages-clefs de la stratégie de Tepco pour traiter les quelque 400 000 tonnes d'eau radioactive accumulées du site, dont 300 000 dans des réservoirs, une quantité qui augmente de jour en jour et qui ne pourra pas être stockée indéfiniment, d'autant que certaines des citernes utilisées ne sont pas fiables. Le gouvernement a déjà prévu d'affecter des fonds à la mise en place l'année prochaine de moyens additionnels et plus puissants de décontamination car ALPS ne saurait de toute façon suffire. Le Monde 1/12/2013
  5. Une étude génétique réalisée par des chercheurs du Brésil sur plusieurs espèces de chats sauvages vivant dans ce pays, a permis d’établir que l’une d’elles recouvrait en réalité 2 espèces distinctes. La nouvelle espèce a été nommée Leopardus guttulus. Oncille, ou tigrillo : voilà deux noms peu connus désignant un petit félin sauvage du Brésil, de la taille d’un chat domestique, désigné jusqu’à présent sous le nom scientifique de Leopardus tigrinus. Mais en cherchant à préciser la phylogénie (arbre "généalogique" évolutif) de plusieurs espèces de chats sauvages très proches de celle-ci, ainsi que la fréquence des hybridations entre elles, des spécialistes brésiliens en biologie moléculaire ont fait une découverte inattendue. Ils ont établi l’existence d’une nouvelle espèce d’oncille jusqu'ici confondue avec une autre. Un oncille Leopardus tigrinus capturée par un piège photographique. Par WWFBrasil 9/10/2013 C'est l'étude de marqueurs moléculaires, tant dans l’ADN mitochondrial que dans l’ADN chromosomique de ces félins qui a permis de démêler les liens complexes entre ces animaux dont les habitats se touchent ou se chevauchent. Il en ressort tout d’abord qu’il existe en réalité 2 espèces d’oncille, sans hybridation entre elles : celle du nord du Brésil, qui garde son nom de Leopardus tigrinus et celle du sud, baptisée du nouveau nom de Leopardus guttulus. Leopardus Tigrinus ? Vivian Assis 24/7/2010 Zoo de Guarulhos (Brésil). A l'évidence l'aminal montre des signes de stress important, certainement dû à son enfermement dans un espace qui semble assez restreint ! - La première, rare, vit dans des savanes et des forêts d’arbustes secs. Dans le passé, des croisements (et donc un flux génétique) ont eu lieu entre elle et une espèce proche, le chat des pampas (Leopardus colocolo). - La seconde, plus abondante et mieux connue, vit dans des forêts denses et humides, et s’hybride fréquemment avec le chat de Geoffroy (Leopardus geoffroyi) dans les zones où ces 2 espèces sont en contact. Les deux sont en revanche quasiment identiques physiquement. "Ces habitats distincts fournissent un indice quant à des différences potentiellement adaptatives entre ces espèces nouvellement reconnues, et peuvent avoir été impliqués dans leur divergence évolutive initiale", explique Tatiane Trigo, de l’Universidade Federal do Rio Grande do Sul, co-auteur de l'étude parue dans Current Biology. Actuellement, l'oncille est classé comme "vulnérable" par l'Union internationale pour la Conservation de la nature (UICN). Aussi, "notre étude met en évidence la nécessité de porter une attention urgente aux tigrillos du nord du Brésil, qui sont pratiquement inconnus en ce qui concerne la plupart des aspects de leur biologie", conclut pour sa part Eduardo Eizirik, de la Pontifícia Universidade Católica do Rio Grande do Sul. Maxisciences 29/11/2013
  6. HydroBee est un générateur hydroélectrique miniature qui utilise la force motrice des rivières, des ruisseaux ou de l’eau courante pour charger une batterie portable, à laquelle on peut connecter toutes sortes de terminaux dotés d’une prise USB. Le système pourrait aussi bien servir pour les loisirs en pleine nature que pour des populations vivant dans des zones reculées privées d’électricité. Le projet fait actuellement l’objet d’une campagne de financement sur la plateforme Kickstarter. Et s’il suffisait d’un cours d’eau, d’un tuyau d’arrosage ou d’un simple robinet pour alimenter son téléphone mobile, sa tablette, son ordinateur ou d’autres équipements électriques ? Un projet lancé sur Kickstarter espère donner le jour à un appareil nommé HydroBee, qui est en réalité un générateur hydraulique portable. Plongé dans une rivière ou un ruisseau, ou encore branché à un robinet ou un tuyau, il peut alimenter un module de la taille d’une canette de soda qui contient six piles AA rechargeables. Ce module est pourvu d’une prise USB étanche, à laquelle on peut connecter n’importe quel appareil compatible. HydroBee se compose de deux éléments distincts. Il y a d’abord le module principal de la forme d’une canette de soda dans laquelle se trouvent six piles AA qui sont rechargées à l’aide d’une mini turbine hydraulique intégrée. Cette dernière fonctionne à l’aide du courant d’eau produit par un robinet ou un tuyau d’arrosage auquel on fixe le module. Le second élément est un flotteur dans lequel on place le module pour le recharger en le plaçant à contre-courant dans un cours d’eau. Il est également possible de l’amarrer à l’arrière d’un bateau. HydroBee HydroBee s’adresserait à la fois aux utilisateurs qui sont amenés à se déplacer pour leurs loisirs ou leur métier dans des zones reculées, mais aussi aux populations de régions où le réseau électrique est absent ou peu fiable. « Il y a environ 700 millions de personnes dans des pays en voie de développement qui vivent sans électricité et qui ont pourtant des téléphones mobiles. Elles dépensent chaque année environ 20 milliards de dollars pour acheter du temps de charge auprès de vendeurs locaux qui utilisent des batteries de voiture », explique Burt Hammer, le cofondateur d’HydroBee. L’idée de ce concept lui est venue en apprenant que les robinets et les toilettes mains libres utilisent des turbines hydrauliques placées dans les tuyaux afin d’alimenter leurs capteurs. Hammer a alors reconverti la petite turbine d’un débitmètre d’eau et constaté qu’il pouvait obtenir une tension de 18 V, suffisante pour charger trois à quatre téléphones mobiles. HydroBee se compose de deux parties distinctes qui offrent deux scénarios de charge. Il y a d’abord le module qui contient les piles rechargeables, qui peut être directement branché sur un robinet ou un tuyau d’arrosage. Des adaptateurs seront fournis pour convenir aux différents diamètres existants. Ce module a la forme et les dimensions d’une canette de soda pour une raison bien précise. « Les vendeurs de sodas et de bières distribuent leurs produits partout, même dans les villages les plus reculés. Nous allons collaborer avec l’industrie des boissons pour distribuer HydroBee dans des endroits qui seraient difficiles à atteindre autrement. », peut-on lire sur la page Kickstarter du projet. La seconde partie du système HydroBee est un flotteur nommé Stream Body (38 x 29 x 20 cm pour un poids de 511 g), dans lequel on place le module d’alimentation. Le flotteur est ensuite mis à l’eau et amarré à contre-courant. Il peut aussi être tiré derrière un bateau. Le concept de l’HydroBee a été élaboré à partir d’un débitmètre d’eau qui une fois branché à un robinet était capable de produire une tension de 18 V. Cette technologie a ensuite été incorporée dans le module HydroBee pour recharger six piles AA, qui délivrent ensuite leur énergie à n’importe quel appareil USB auquel elles sont connectées. HydroBee Les six piles rechargeables délivrent conjointement 15.000 mAh. De quoi alimenter divers appareils électroniques ou électriques : smartphone, tablette, PC portable, GPS, éclairage, matériel médical léger, capteur externe, purificateur d’eau, etc. Les piles AA peuvent supporter jusqu’à 500 charges. Une charge complète prend entre deux et quatre heures selon la force du courant disponible. Un débit équivalent à 3,7 litres par minute est suffisant pour recharger les piles. Un courant d’eau circulant à un peu plus de 6 km/h peut recharger les six piles en deux heures, affirment les concepteurs d’HydroBee. La société veut mettre en place un système de collecte des packs de batterie une fois qu’ils seront inutilisables. Le module batterie seul sera vendu au prix de 59 dollars (environ 43 euros) et le kit complet avec le flotteur 98 dollars. La mise sur le marché se fera entre mars et avril 2014. La campagne Kickstarter a récolté un peu plus de 13.000 dollars sur les 48.000 nécessaires. Elle se termine le 10 décembre. Le président et co-fondateur de Hydrobee présente son invention et la vision de l'entreprise. Par HydroBee 23/8/2012 Futura sciences 28/11/2013
  7. Deux lacs ont été identifiés sous la calotte glaciaire groenlandaise. En Antarctique, il en existe une grande quantité, mais c’est la première fois que des étendues d’eau liquide sont observées sous l’inlandsis du Groenland. Ces lacs seraient alimentés par l’eau de fonte. En Antarctique, 379 lacs sous-glaciaires ont été découverts ces 50 dernières années, mais sous la calotte groenlandaise, aucun. On expliquait jusqu’à aujourd’hui cette différence par le fait qu’au Groenland, la surface de glace est inclinée, conduisant toute eau liquide à s’écouler vers la marge. Mais cette explication est à réviser puisque des chercheurs ont mis en évidence l’existence de deux lacs, cachés sous 800 m de glace. L’équipe, menée par le glaciologue Steven Palmer, suggère que ces lacs ont une superficie de 8 à 10 km2. L’eau de fonte provenant de la surface du glacier Sermeq Avannarleq pénètre dans les fissures et atteint la glace interne. L’eau s'écoulant à travers la glace réchauffe probablement la calotte glaciaire de l'intérieur et ramollit la glace, qui se déforme et peut circuler plus vite. L'eau de fonte serait à l'origine de la formation de deux lacs dans la calotte groendlandaise. William Colgan, Cires La découverte est de taille car un lac sous-glaciaire influence le mouvement de la glace, et joue donc un rôle dans les variations du niveau de la mer. Un glacier est dynamique, et sur l’inlandsis, il s’écoule sous l’effet de son propre poids. La présence d’eau liquide peut fortement influencer la vitesse d’écoulement, agissant tel un lubrifiant. Une étude a notamment montré que l’eau de fonte, en s’infiltrant dans les crevasses, accélérait le déplacement de la glace, et donc la fonte des glaciers. Sur la calotte du Groenland, on observe ce type de lacs, formés à partir de l'eau de fonte. Ces étendues d'eau peuvent s'infiltrer dans la couche de glace, et générer des lacs sous-glaciaires. Halorache, Wikipédia, cc by sa 3.0 Situés dans un bassin de drainage de 980 km2, les lacs récemment découverts sont positionnés à respectivement 16 et 11,5 km d’une fracture de glace. Ils sont approximativement à 560 m au-dessus du niveau de la mer. Ces étendues d’eau, dont leur description fait l’objet d’un article publié dans les Geophysical Research Letters, sont probablement différentes de celles que l’on trouve généralement en Antarctique. Les chercheurs pensent en effet que ces lacs sont alimentés par l’eau de fonte de surface, et peut-être même par un lac, formé en surface durant les étés particulièrement chauds. En Antarctique, la température de l’air est toujours négative, il ne peut pas se former de lac ni d’eau de fonte en surface. Par ailleurs, la couche de glace au pôle Sud est si épaisse qu’elle peut agir comme une couverture isolante. Ainsi de l’eau liquide, piégée sous cette couche, peut ne pas geler. Au Groenland en revanche, la couverture de glace est plus fine, on s’attend donc à ce que toute eau liquide gèle. Plan de surveillance sur la biodiversité de l'Arctique. Par CAFFBiodiversity 2/8/2013 Dans leur article, les chercheurs formulent deux hypothèses pour expliquer la formation de ces poches d’eau. S’ils ne sont pas alimentés par l’eau de fonte, les lacs peuvent avoir été générés de la même façon que le lac sous-glaciaire du glacier Taylor en Antarctique. C’est une poche d’eau où l’eau est si salée qu’elle ne peut geler. Si les lacs au Groenland s’étaient formés de la sorte, cela impliquerait qu’ils sont isolés de la surface depuis au moins 115.000 ans. Toutefois pour obtenir cette sorte de saumure, la salinité doit être si importante qu’il faudrait qu’il y ait eu à un moment donné de l’eau de mer. Or ces lacs sont à plus de 500 m du niveau de la mer, donc les chercheurs estiment cette théorie peu probable. Voyage pittoresque au fond d'un lac de l'arctique. Par Le New York Times 26/2/2013 Si ces lacs résultent d’un système de circulation de l’eau de fonte, alors la calotte polaire est grandement menacée. En effet, de plus en plus de lacs d’eau de fonte se forment chaque été en surface. Il est donc possible qu’il existe d’autres lacs sous-glaciaires similaires à ceux tout juste découverts. Si c’est le cas, les conséquences pour l’avenir de la calotte groenlandaise seront importantes. L’eau de fonte amplifie l’écoulement des glaciers, donc la présence des lacs accélérera la réponse de la calotte au changement climatique. Futura sciences 29/11/2013
  8. Bruxelles (AFP) - Pour sauvegarder son patrimoine génétique et sa biodiversité, l'UE doit aider les agriculteurs à remettre animaux et plantes traditionnels dans les champs et assiettes, a plaidé vendredi un rapport de la Commission européenne. La Commission tire dans ce rapport le bilan que la seule démarche de conservation des ressources génétiques agricoles, via des soutiens financiers à des paysans ou ONG assurant leur sauvegarde, n'est plus suffisante, alors que le modèle agricole dominant privilégie "les variétés et races très courantes, les monocultures et cultures mono-variétales". Pour sauvegarder son patrimoine génétique et sa biodiversité, l'UE doit aider les agriculteurs à remettre animaux et plantes traditionnels dans les champs et assiettes, a plaidé vendredi un rapport de la Commission européenne. (c) Afp Elle prône la nécessité "d'accroître le bénéfice économique que les agriculteurs peuvent retirer de l'utilisation de variétés et races sous-employés". Face aux "défis" que sont "le changement climatique, la résistance des plantes aux parasites, la productivité, les demandes des consommateurs et le développement économique dans les zones rurales", l'UE doit "valoriser autant que possible la diversité des matériaux génétiques", a relevé le commissaire européen à l'Agriculture, Dacian Ciolos. Ce "changement d'approche" doit passer par une meilleure ventilation des fonds dédiés par l'UE - de l'ordre de 140 millions d'euros pour la période 2007-2013 - et par un regain de recherche scientifique pour améliorer les sélections. "Il s'agit d'ouvrir la porte à une recherche moins chimique et plus biologique", a expliqué un expert européen, soulignant que ce plan d'action ne concernait pas de manipulation génétique de type OGM. Un modèle pourrait être celui de recherches actuellement menées sur une espèce de vache sicilienne pour garantir une meilleure qualifié de viande. Ainsi "légèrement améliorée" cette race séculaire pourrait assurer sa survie en offrant aux éleveurs un "marché de niche". Mais pour être efficace "la conservation et l'amélioration de la biodiversité et de la variabilité agricole nécessitent un cadre juridique à l'échelle de l'Union", notamment en matière de propriété intellectuelle, souligne le rapport de la Commission. Le chantier passe par la révision en cours de la législation européenne sur les semences, en vue de "faciliter l'accès aux marchés" de plus de variétés traditionnelles. Actuellement, seules les semences répertoriées dans le catalogue officiel européen peuvent être commercialisées. Cette liste comporte plus de 30.000 variétés passées par un processus d'homologation. Les Verts européens sont toutefois très méfiants envers la réforme en cours, redoutant au final des engagements insuffisants en faveur de la variété des semences sous pression de l'industrie semencière. Sciences et avenir 29/11/2013
  9. Grenoble (AFP) - Le "dynamisme" des colonies d'abeilles varie selon la qualité de l'environnement où elles évoluent, d'après une étude menée pendant quatre ans sur des ruches en Isère, dont les résultats ont été publiés vendredi par le département. L'analyse dirigée par le conseil général avec l'appui de la Chambre d'agriculture et l'Association pour le développement de l'apiculture en Rhône-Alpes a porté sur l'observation, de 2008 à 2011, de quatre ruchers situés en zone arboricole, montagneuse, périurbaine et de polyculture/élevage. Le "dynamisme" des colonies d'abeilles varie selon la qualité de l'environnement où elles évoluent, d'après une étude menée pendant quatre ans sur des ruches en Isère, dont les résultats ont été publiés vendredi par le département. (c) Afp Abeilles, nectar, pollen, miel et cire ont été analysés à travers 174 prélèvements qui ont révélé la présence, pour 7% d'entre eux, de produits phytosanitaires, homologués pour le traitement des vergers. Le taux le plus élevé a été retrouvé en zone arboricole à Salaise-sur-Sanne avec 21% d'échantillons positifs, essentiellement aux fongicides (lutte contre les champignons), alors qu'en zone de montagne dans le parc naturel régional de Chartreuse, et dans l'agglomération grenobloise à Seyssins, la présence de molécules phytosanitaires n'a pas été détectée. Des traces de métaux lourds (plomb et chrome), témoignant d'une contamination par l'activité humaine, ont également été détectées dans les échantillons avec une pollution au plomb plus élevée en zone arboricole et en zone périurbaine à Seyssins. Si aucun manque dans la diversité des pollens n'a été observé sur les quatre ruchers, en revanche il apparaît "clairement que le dynamisme des colonies est affecté par la qualité de son environnement", souligne l'étude. Ainsi "un déclin continu" a été enregistré sur la commune de Salaise-sur-Sanne, près de l'autoroute A7, où "le maintien à l'année d'un cheptel sain et en état de produire ne semble pas possible". Des anomalies comportementales comme la désorientation ou la baisse de la production ont été remarquées. Sciences et avenir 29/11/2013
  10. Paris (AFP) - Le gouvernement a publié vendredi un premier recensement des nanoparticules mises sur le marché en France, ce qui constitue une première étape pour mieux identifier les éventuels risques pour la santé de ces particules infimes utilisées dans des secteurs aussi variés que l'électronique, les cosmétiques ou le bâtiment. Selon ce bilan, qui s'appuie sur 3.400 déclarations des entreprises concernées, environ 500.000 tonnes de nanoparticules ont été mises sur le marché en 2012. Le gouvernement a publié vendredi un premier recensement des nanoparticules mises sur le marché en France, ce qui constitue une première étape pour mieux identifier les éventuels risques pour la santé de ces particules infimes utilisées dans des secteurs aussi variés que l'électronique, les cosmétiques ou le bâtiment. (c) Afp "C'est la première fois que l'ensemble des fabricants, distributeurs ou importateurs de substances à l'état nanoparticulaire - substances à l'échelle du milliardième de mètre - doivent en déclarer les usages ainsi que les quantités annuelles produites, importées et distribuées sur le territoire français", informe le ministère de l'Ecologie dans un communiqué. Les nanoparticules, d'une taille comprise entre 1 et 100 nanomètres (1 à 100 milliardièmes de mètre), sont utilisées dans des produits très variés: bâtiment, peintures, solvants, matériaux de construction, chimie, cosmétique, médecine, utilisations industrielles mais aussi raquettes de tennis ou crèmes solaires... Par RTS - Radio Télévision Suisse 8/8/2007 A l'échelle nanométrique, la matière acquiert des propriétés nouvelles, riches en applications mais qui compliquent d'autant l'évaluation de la toxicité. Une substance a priori inoffensive peut devenir toxique si elle est utilisée sous forme de nanomatériaux, disait l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) dans un rapport de 2010. Depuis le 1er janvier, la France oblige ceux qui auront fabriqué, distribué ou importé sur le territoire au moins 100 grammes d'une substance nanoparticulaire donnée durant l'année 2012 à la signaler. Par Agence Les Chinois 24/5/2011 Cette obligation de déclaration a "pour objectifs de mieux connaître les substances mises sur le marché national, leurs volumes et leurs usages, de disposer d'une traçabilité des filières d'utilisation, d'informer le public et les travailleurs, et de collecter auprès des déclarants les informations disponibles sur les propriétés toxicologiques et écotoxicologiques de ces substances", souligne le ministère. "Ces informations permettront de guider les travaux de recherche et d'expertise sur les risques éventuels et les mesures de gestion adaptées, notamment en faveur des populations les plus sensibles", ajoute-t-il. Par Synchrotron SOLEIL 3/7/2013 Ce premier recensement chiffre à 282.000 tonnes le volume de nanoparticules produites en France et à 222.000 t le volume importé. Il permet par ailleurs de "dégager un nombre total de catégories de substances à l’état nanoparticulaire déclarées compris entre 243 et 422". Cet écart tient à la difficulté d'identifier précisément les substances dans certains cas. Par Espacedessciences 25/9/2013 Sciences et avenir 29/11/2013
  11. OSLO - La Norvège a passé commande vendredi d'un nouveau brise-glace scientifique qui permettra d'asseoir la présence du pays scandinave dans la région convoitée de l'Arctique. Le nouveau navire baptisé Prince héritier Haakon --du nom du prince héritier actuel-- sera construit par le groupe italien Fincantieri et livré dans trois ans au plus tard, a indiqué son futur exploitant, l'Institut polaire norvégien, dans un communiqué. Le projet, qui vise à remplacer un navire ancien --le Lance--, a un budget de 1,4 milliard de couronnes (168 millions d'euros). Pouvant embarquer une cinquantaine de personnes, le Prince héritier Haakon contribuera à la collecte des informations nécessaires aux décisions politiques et à la gestion du Grand Nord, a annoncé le précédent gouvernement norvégien lorsqu'il a pris l'an dernier la décision de principe de construire un nouveau brise-glace. Selon Oslo, ses missions couvriront les questions pétrolières et de pêche ainsi que la surveillance de l'environnement, du climat et des ressources dans cette région convoitée. Selon une étude de l'Institut de géophysique américain (USGS) remontant à 2008, l'Arctique pourrait abriter 13% des réserves de pétrole et 30% des réserves de gaz naturel restant à découvrir sur la planète, une manne de plus en plus facile d'accès grâce au recul de la banquise. Face aux enjeux croissants dans la région, plusieurs pays dont la Russie, les Etats-Unis et la Chine ont récemment commandé de nouveaux brise-glace ou envisagent de le faire. ----->Une fois de plus c'est la surenchère de la suprématie qui entre en jeu pour aller exploiter un lieu fragile... Le profit... Toujours le profit ! Tout ça est générateur d'émission de gaz à effet de serre... Il serait tellement plus intelligent que les pays concernés apprennent à coopérer pour éviter des décisions désastreuses pour la planète... romandie 29/11/2013
  12. En entendant des miaulements provenant d’un mur de sa salle de bain, Chandra Allen se doutait bien qu’un chaton s’y trouvait coincé. Déterminée à sauver ce petit chat qu'elle ne cessait d'entendre miauler, celle-ci a alors déployé une énergie extraordinaire pour extraire à temps l’animal qui était enfermé-là depuis 5 jours Quand Chandra Allen, une locataire d'un immeuble situé à Stone Mountain en Georgie (États-Unis), a entendu des pleurs d'un chaton qui semblaient provenir de derrière un mur, celle-ci n'a pas mis longtemps à comprendre qu’un animal y était certainement coincée. Problème: les cris poussés par le chaton provenaient de la salle de bain du petit-ami de Chandra, derrière un mur bétonné et entièrement carrelé. Par Funny News Online 27/11/2013 Difficile dans ces conditions de venir en aide à l'animal. Mais Chandra ne s’est pas démontée et déterminée à sauver le petit chat, elle a remué ciel et terre pour le libérer du piège dans lequel ce dernier avait réussi à se fourrer. Mais en plein week-end, difficile pour la jeune femme de trouver de l’aide auprès de l’agence de location qui s’occupait en temps normal de gérer l’immeuble. Idem lorsque Chandra a essayé de s’adresser à des associations de protection des animaux afin de trouver conseil. Et lorsque en dernier recours l’américaine a essayé de s’adresser à la police ou encore aux pompiers, ceux-ci lui ont répondu qu’il leur était impossible d’intervenir pour venir casser un mur d’une propriété privée. Loin de se décourager pour autant, Chandra a alors eu l’idée de téléphoner à la la chaîne de télévision locale WAGA Fox 5 afin d’alerter le plus de monde possible de sa situation. Finalement, après quelques heures, se sont des agents de maintenance qui travaillaient pour l’immeuble qui ont répondu présent à l’appel de Chandra. Après avoir découpé une partie du mur de la salle de bains, les hommes ont eu l'idée de placer une petite boîte de pâté dans le trou afin d’attirer l’animal et le capturer. Lorsque ceux-ci ont réussi à extraire le chaton de sa cachette, Chandra a enfin pu tenir dans ses bras cette adorable petite boule de poils au pelage gris. Décidant rapidement de le baptiser du nom de "Miracle", la jeune femme n’a bien sûr pas hésité après coup à prendre le chat sous son aile afin de lui offrir un foyer rempli d’amour et d'affection. Maxisciences 30/11/2013
  13. Bruxelles (awp/afp) - L'Allemagne a accepté vendredi les modalités imposées aux constructeurs automobiles pour réduire les rejets de dioxyde de carbone (CO2) des voitures particulières à 95 grammes par kilomètre fin 2020, a annoncé la présidence lituanienne de l'UE. L'accord conclu mardi avec le Parlement européen et la Commission a été approuvé "à l'unanimité par les représentants des États à Bruxelles", a précisé le ministre de l'Environnement lituanien Valentinas Mazuronis dans un communiqué. Il est toutefois très éloigné des demandes des constructeurs allemands, qui réclamaient de différer la réalisation de l'objectif à 2024. Berlin était revenu sur l'accord bouclé en juin avec le Parlement et la Commission et avait obtenu de reprendre les négociations pour arracher à ses partenaires quelques concessions. La chancelière Angela Merkel s'est personnellement impliquée dans cette négociation pour défendre les intérêts de l'industrie automobile allemande spécialisée dans les grosses cylindrées. Les constructeurs allemands ont finalement obtenu une année pleine, soit jusqu'au 31 décembre 2020 au lieu du 1er janvier. Et grâce aux +supercrédit+ (bonifications) accordées pour les véhicules peu polluants et électriques, les constructeurs pourront allonger ce délai jusqu'à 2022, a-t-on expliqué de source européenne. Concrètement, chaque fois qu'un constructeur immatricule une voiture électrique ou très peu polluante, il peut vendre plusieurs grosses cylindrées grosses émettrices de CO2 sans pénaliser sa moyenne globale. "Cela va contraindre les constructeurs allemands à investir massivement dans des petites voitures moins polluantes et dans les véhicules électriques afin de compenser les émissions de leurs grosses berlines", a commenté cette source. "C'est la fin de partie", a commenté un négociateur. "Berlin a dû avaler un résultat assez éloigné de ses demandes initiales et au final, l'objectif reste donc 95g/km en moyenne européenne en 2020, même si c'est fin 2020", a-t-il souligné. Cet accord laissera toutefois des traces difficiles à oublier pour certains pays, choqués par la violence des dirigeants allemands qui sont allés jusqu'à menacer leurs homologues des pays du sud de bloquer des plans de sauvetage et des soutiens financiers pour leur forcer la main, a confié à l'AFP un négociateur. romandie 29/11/2013
  14. Plusieurs milliers de camions ont commencé à bloquer les routes samedi matin dans l'Hexagone à l'appel de la fédération de transporteurs routiers OTRE. Elle réclame un abandon de l'écotaxe, dont aucune date de mise en place n'a été arrêtée. "Notre convoi d'une centaine de camions est en route sur l'A1 en direction de son point de blocage. Nous ne sommes pas encore arrivés mais la circulation (pour les autres usagers de la route) est déjà difficile", a dit à l'AFP vers 09h30 le secrétaire national de l'Organisation des transports routiers européens, Gilles Mathelié-Guinlet. "C'est la même situation partout ailleurs, il y a par exemple 200 camions qui sont en route sur l'A4. Nous sommes toujours aussi déterminés", a-t-il indiqué. Des barrages filtrants devaient être installés dans quinze régions françaises à partir de 10h00 et 4000 camions sont attendus, selon l'organisation patronale qui revendique 3000 adhérents au total. Si les véhicules légers doivent pouvoir passer, les poids lourds "notamment ceux en transit international, seront bloqués", avait prévenu dès vendredi M. Gilles Mathelié-Guinlet. Un total de 26 barrages doivent être mis en place. Lors de la précédente manifestation organisée par l'OTRE il y a quinze jours, 19 points de manifestation avaient été recensés. Au total, 2100 poids lourds selon le ministère de l'Intérieur, 4000 selon la fédération, avaient provoqué des ralentissements autour des grandes villes. Les cortèges s'étaient rassemblés autour de portiques écotaxe. Par salonvirtueltl 4/6/2012 ----->J'avoue ne pas comprendre cet entêtement à vouloir faire supprimer le projet de l'écotaxe... Celle-ci étant destinée à financer des projets écologiques tels que les énergies renouvelables entre autres ou le ferroutage... Les camions roulant au diesel sont polluants, et il me semble juste que les pollueurs soient les payeurs, même si au final c'est le consommateur qui paie l'addition. De plus, l'écotaxe favorise le commerce de proximité, limitant ainsi l'émission de gaz à effet de serre. L'enjeu est au-delà du contexte national... Par ailleurs ce genre de taxe existe dans d'autres pays comme l'Allemagne, la Suisse... La lutte contre le réchauffement climatique est l'affaire de tous... SANS exception ! Toutefois, il est difficile de comprendre tous les rouages impliquées et peut-être qu'il y a des aménagements à faire sur le calcul de l'écotaxe selon les régions... Pollution de l'air, pluies acides, gaz à effet de serre, couche d'ozone... Par perbosc 20/11/2011 romandie 30/11/2013
  15. Lyon (AFP) - Plus de 240 kilos d'ivoire d'éléphant et 856 troncs de bois tropicaux ont été saisis en Afrique du Sud et de l'Est lors d'une opération de lutte contre le trafic d'ivoire et la déforestation illégale, qui a permis l'interpellation de 660 personnes, a annoncé vendredi Interpol. L'opération, coordonnée par l'organisation de coopération policière basée à Lyon, s'est déroulée du 26 septembre au 26 octobre au Mozambique, en Afrique du Sud, au Swaziland, en Tanzanie et au Zimbawe, précise Interpol dans un communiqué. Plus de 240 kilos d'ivoire d'éléphant et 856 troncs de bois tropicaux ont été saisis en Afrique du sud et de l'Est lors d'une opération de lutte contre le trafic d'ivoire et la déforestation illégale, qui a permis l'interpellation de 660 personnes, a annoncé vendredi Interpol. (c) Afp Elle ciblait les trafiquants d'ivoire et de bois tropical ainsi que les contrebandiers dissimulant l'ivoire dans des conteneurs de charbon ou dans des camions servant au transport de bois. L'opération soutenue par la Fondation Wildcat et l'Agence norvégienne de coopération pour le développement (NORAD) a notamment permis la saisie de 20 kilos de cornes de rhinocéros , 637 armes à feu, près de 2.000 cartouches et 200 kilos de cannabis et de khat. "Grâce à cette opération d'Interpol, nous avons identifié les principaux réseaux de contrebande de défenses d'éléphants et nous avons pu saisir des quantités significatives d'ivoire ainsi que des cargaisons illégales de bois tropicaux et de charbon", a dit Heri Lugaye, du Bureau central d'Interpol à Dar es Salaam (Tanzanie). Début novembre, deux autres interventions à Dar es Salaam et Zanizbar ont permis de saisir plus de 1.700 pièces d'ivoire, soit environ cinq tonne, rapporte Interpol, sans plus de précisions. Le braconnage des éléphants et des rhinocéros, massacrés pour leurs défenses ou leur corne, est en forte hausse ces dernières années en Afrique, alimenté par la demande asiatique. Le nombre d'éléphants africains est estimé à 472.000. Leur survie est menacée non seulement par le trafic mais aussi par l'extension des zones urbaines, qui détruit leurs habitats. Le trafic mondial d'ivoire est estimé à quelque 10 milliards de dollars (sept milliards d'euros) par an. Sciences et avenir 29/11/2013
  16. Laurel (Etats-Unis) (AFP) - Jane Chandler élève les grues les plus rares au monde, et pour que ces oiseaux en péril d'Amérique du Nord aient une chance de survivre à l'état sauvage, ils ne doivent jamais voir son visage ou entendre le son de sa voix. Dans le cas contraire, ces oisillons se prendraient pour des humains et ne pourraient jamais s'adapter à la vie sauvage, développer l'instinct de fuir les hommes et autres prédateurs, explique cette experte du Centre de recherche fédéral de la faune sauvage de Patuxent dans le Maryland (est), près de Washington. Jane Chandler élève les grues les plus rares au monde, et pour que ces oiseaux en péril d'Amérique du Nord aient une chance de survivre à l'état sauvage, ils ne doivent jamais voir son visage ou entendre le son de sa voix. (c) Afp Jane Chandler doit donc porter un déguisement qui la fait ressembler à une grue chaque fois qu'elle s'occupe des jeunes oiseaux. Pour cela, elle s'enveloppe d'une grande cape du cou aux chevilles, porte un bonnet blanc et une sorte de voile pour camoufler son visage. Jane tient aussi dans une main une marionnette de la tête d'une grue adulte et se sert du bec pour ramasser des granulés ou des raisins afin de nourrir un groupe de onze jeunes grues de près de six mois. by Ricky Jones 8/11/2012 Elles mesurent déjà un mètre de haut. Leur tête et leurs ailes sont marron clair, une couleur qui s'estompera quand elles parviendront à l'âge adulte: leurs plumes seront alors d'un blanc luisant avec l'extrémité noire. Bientôt, ces onze jeunes grues seront transportées par avion vers leur nouvelle demeure, dans une zone marécageuse protégée en Louisiane (sud), où elles rejoindront un groupe de 23 autres grues déjà relâchées par le passé. Ces oiseaux (Grus americana), les plus grands du continent nord-américain avec une taille de 1,50 mètre, ont presque disparu aux Etats-Unis il y a plus d'un siècle. Ils ont été chassés jusqu'à l'extrême limite de l'extinction et ont perdu leur habitat quand les pionniers ont asséché les marais pour en faire des terres de culture. Dans les années 40, il ne restait plus qu'une vingtaine de ces grands oiseaux dans la nature. Aujourd'hui, après un demi-siècle d'efforts et des millions de dollars dépensés chaque année pour reconstituer les populations de grues blanches, on en compte près de 600, dont la moitié vit à l'état sauvage et l'autre moitié en captivité. Les experts estiment qu'il faudrait au moins un millier de grues blanches à l'état sauvage dans au moins deux populations séparées pour que l'espèce puisse se maintenir durablement. La grue blanche d'Amérique est une espèce en voie de disparition et est aussi le plus grand oiseau sauvage en Amérique du Nord. Photo : domaine public Statut de conservation UICN Deux des quatre principaux programmes mis en place depuis les années 60 pour les réintroduire dans un environnement sauvage ont échoué et un troisième rencontre de telles difficultés que les ornithologues se demandent s'il est possible de ramener ces oiseaux dans les habitats où ils ont disparu. Ainsi, quasiment toutes les tentatives de repopulation sauvage dans le Wisconsin (nord) ont échoué. Sur les 132 nids trouvés entre 2005 et 2013 contenant des oeufs, 22 ont vu l'éclosion d'au moins un oisillon, dont seulement cinq ont survécu un an, selon l'écologiste Sarah Converse de l'Institut américain de géophysique (USGS). Souvent les oiseaux abandonnent leur nid avant même l'éclosion des oeufs, un mystère que les scientifiques pensent avoir résolu. by Fuad Azmat 11/11/2013 Selon Sarah Converse, "les grues quittent leur nid apparemment parce qu'elles sont fréquemment piquées par des mouches noires très agressives". De ce fait, depuis 2011 les chercheurs relâchent des grues dans des zones où il y a beaucoup moins de ces mouches. Une autre approche de réintroduction consiste à faire élever des oisillons nés en captivité par des grues adultes: les petits restent ici un an avec leurs "tuteurs" avant de voler de leurs propres ailes. En 2013, quatre jeunes grues blanches ont été relâchées à proximité de groupes d'adultes. Deux sont mortes rapidement, dont une tuée par un loup ou un coyote. Deux ont survécu, formant des liens avec les autres grues adultes avec qui elles ont migré dans le sud. Malgré cette perte de 50%, "ce projet reste un grand succès", juge Glenn Olsen, un vétérinaire de l'USGS. En 2014 de six à neuf autres jeunes grues tenteront leur chance dans la nature. Sciences et avenir 29/11/2013
  17. Le sugard glider ou « planeur de sucre » (nom latin breviceps de Petaurus) est un petit marsupial originaire d’Australie, que l’on rencontre aussi en Nouvelle-Guinée, dans l'archipel de Bismarck (fait partie de la région d'îles de la Papouasie-Nouvelle Guinée) et en Tasmanie. Les sugars gliders sont de petits marsupiaux arboricoles. Anke Meyring, CC-BY-SA-2.5 Bien que s’accommodant de n’importe quelle forêt, ils apprécient davantage celles abritant certaines espèces d’eucalyptus et d’acacias. Ce sont de petits animaux nocturnes et chassent une large variété d’insectes (dont les araignées) et de petits invertébrés. Ils apprécient aussi le miellé, le nectar, le pollen, les fruits… Son nom de planeur sucre vient de sa gourmandise pour la nourriture sucrée et sa capacité à fendre l’air, comme un écureuil volant. Les mâles sont plus grands que les femelles et leur taille (du nez au bout de la queue) varie de 24 à 30cm, leur corps à lui seul environ 6cm. Ils ont aussi de grands yeux orientés vers l'avant, une tête courte et pointue et une longue queue plate qui leur sert de gouvernail lorsqu'ils planent. Cliquez ICI pour plus d'informations Sujet complet de LANE - Wikipedia (29/11/2013)
  18. L’administration canadienne vient d’autoriser l’élevage de saumons génétiquement modifiés qui seront engraissés au Panama. Un premier pas vers sa commercialisation L’organisme public «pêche et océan du Canada » vient de lever le premier obstacle à la commercialisation du saumon GM en autorisant l’entreprise Aquabounty à élever des œufs dans une écloserie confinée située sur l’île du Prince Edouard et à les exporter au Panama pour les engraisser. C’est du Panama que seraient découpés et proposés aux marchés ces poissons baptisés AquAdvantage. Newsy Science 19/11/2015 Cette autorisation d’exportation et de production porte pour l’instant sur 100.000 œufs par an. Ce premier obstacle franchi, Aquabounty devra convaincre les États et les distributeurs d’autoriser l’accès de son produit aux marchés nationaux. Des chaînes de supermarché nord-américaines ont d’ores et déjà assuré qu’elles refuseraient de vendre ces poissons. Sciences et avenir 29/11/2013
  19. (1) Antarctonemertes riesgoae est un ver marin de la famille des némertiens qui vit dans les eaux froides de l’Antarctique. Des chercheurs espagnols annoncent dans la revue Polar Biology qu’ils ont détecté chez cette espèce un comportement tout à fait inhabituel : ces vers couvent leurs œufs. (1) Photo Sergi Taboada, UB-IRBio. Les némertiens sont un groupe d'invertébrés que l'on trouve principalement dans les eaux salées. En l'occurrence c’est en Antarctique que les scientifiques ont découvert des cocons de 2 à 3 cm de long couvés par des vers. C’est pendant la reproduction que la femelle du ver secrète un mucus très dense qui suinte à travers son corps et se solidifie au contact de l’eau de mer jusqu’à créer une couche élastique qui forme le cocon. À l’intérieur du cocon, le ver pond et protège ses œufs. Les scientifiques ont noté que la femelle adoptait un comportement défensif lorsque le cocon était dérangé en se propulsant à travers son orifice. Selon les chercheurs ce comportement est dû aux conditions particulièrement rigoureuses qui règnent en Antarctique. Cette stratégie peut entraîner une augmentation du succès reproducteur pour de nombreuses espèces qui ne peuvent se reproduire pendant l'été polaire. Sciences et avenir 29/11/2013
  20. Une grande usine de textile du Bangladesh travaillant pour des marques occidentales a été détruite vendredi par un incendie. Le feu, bouté (allumé) par des ouvriers, s'est déclaré alors que ces derniers avaient déjà terminé leur journée de travail et quitté l'usine. Le feu a ravagé l'immeuble de dix étages situé à Gazipur, à 40 km de Dacca, et les pompiers restaient mobilisés pour maîtriser l'incendie qui a gagné quatre bâtiments adjacents. Aucun décès n'a été signalé. Le feu a débuté jeudi vers 23h00, heure à laquelle les ouvriers étaient partis. Un photographe de Reuters présent sur les lieux de l'incendie a pu voir des vêtements calcinés portant les marques de fabricants comme American Eagle Outfitters, Gap , Wal-Mart Stores, Marks and Spencer, Uniqlo ou encore Zara. L'usine, qui pouvait accueillir jusqu'à 18'000 ouvriers, était l'une des dix plus grosses du pays, a déclaré Mohammad Atiqul Islam, président de la Fédération des fabricants et exportateurs de textile. Selon la police et des témoins, les esprits se sont échauffés à l'annonce, par un haut-parleur d'une mosquée jeudi, de la mort d'un ouvrier, qui aurait été abattu par les forces de l'ordre lors d'une intervention policière pour disperser un blocus routier près de l'usine. Un responsable policier a démenti la rumeur. Le rassemblement a été dispersé à coups de gaz lacrymogène mais des centaines d'ouvriers se sont regroupés un peu plus tard, ont vandalisé l'usine, mis le feu à deux bâtiments et bloqué l'accès au site. Les policiers ont dû tirer en l'air pour ouvrir la route aux pompiers. Le textile emploie quatre millions de personnes au Bangladesh et représente 80% des recettes d'exportation du pays. Il est donc vital pour l'économie mais une série d'accidents récents, en particulier l'effondrement en avril dernier d'un immeuble abritant des ateliers, qui a fait plus de 1100 morts, a mis en relief l'extrême précarité des conditions de travail des ouvriers du secteur. romandie 29/11/2013
  21. Zurich (awp) - La forte croissance du gaz de schiste aux Etats-Unis ne met pas en danger l'évolution de l'énergie solaire, a affirmé vendredi ABB. Selon le groupe d'ingénierie, qui compte se renforcer dans la photovoltaïque, les deux énergies pourraient cohabiter au lieu de s'exclure. "La demande en énergie va augmenter et aucune source ne pourra couvrir les besoins à elle seule. A l'avenir, le mélange d'énergie va continuer à exister", a affirmé Maxine Ghavi, responsable de l'activité énergie solaire chez ABB. Le charbon va par contre souffrir de la montée des autres sources d'énergie. Il ne représente déjà plus que 37% de la production d'électricité aux Etats-Unis. "Le gaz de schiste va remplacer le charbon aux Etats-Unis", a estimé Bob Stojanovic, responsable du secteur solaire d'ABB en Amérique du Nord. La consommation d'énergie au niveau mondial devrait croître de 35% d'ici 2035, selon les récentes estimations de l'Agence internationale de l'énergie (AIE). "D'ici 2035, la Chine va consommer autant d'énergie que les Etats-Unis et l'UE réunies", a indiqué Mme Ghavi. Pour répondre à ces besoins grandissants, l'offre doit nettement augmenter. L'énergie photovoltaïque devrait représenter d'ici 2035 environ 6% de la production d'électricité au niveau mondial, contre 1% en 2010. "Le solaire est un atout idéal pour ABB et correspond à nos visions", a insisté Mme Ghavi. romandie 29/11/2013
  22. MARSEILLE - L'institut Ecocitoyen, qui rassemble des scientifiques et des décideurs locaux, demande une étude plus poussée sur les fumées émises par l'incinérateur de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), quatre jours après son redémarrage à la suite d'un incendie. L'incinérateur a redémarré sur un mode différent : tous les déchets sont incinérés, ça change la donne, a expliqué Henri Wortham, son président, également chercheur à l'université D'Aix-Marseille. L'incinérateur de Fos-sur-Mer, près de Marseille. AFP/Archives L'incinérateur de Fos-sur-Mer a subi un important incendie le 2 novembre, qui a duré deux jours. Le feu s'est déclenché dans l'unité de valorisation organique des déchets, qui permet leur transformation en électricité verte et compost. Il s'est ensuite propagé dans le centre de tri, désormais hors d'usage. En revanche, l'unité de valorisation énergétique traitant, par incinération, les déchets restants pour produire de l'énergie a été globalement épargnée. Le redémarrage partiel, de la seule partie d'incinération, a eu lieu il y a une semaine, les analyses n'ayant pas montré d'impact significatif des effets de l'incendie sur l'environnement, selon les autorités. La préfecture et la société EveRé, exploitant l'incinérateur filiale de la société Urbaser, interrogées jeudi par l'AFP après la demande d'une autre association, ont expliqué que des mesures renforcées de contrôle des fumées au niveau des cheminées avaient été décidées. Mais pour l'institut, les mesures qui sont conduites aujourd'hui ne permettent pas d'évaluer correctement la répartition des polluants entre la phase gazeuse et les particules, une donnée pourtant importante pour appréhender les effets sur l'environnement et la santé humaine, selon Henri Wortham. L'institut demande la mise en place d'un protocole du même type que ceux mis en place pour étudier les émissions des voitures, plus adéquats à ces yeux, et se propose, en partenariat avec l'Université Aix-Marseille et EveRé, de mener ce suivi pendant quelques semaines. Pour les scientifiques de l'organisme, l'exploitant aura à adapter le processus de traitement des fumées, car les déchets non triés n'ont plus la même composition et qu'il est ainsi impossible de prévoir la composition de ces fumées. Parmi les polluants que peut émettre l'incinérateur, on trouve notamment des métaux lourds, des molécules organiques cancérigènes et mutagènes et des perturbateurs endocriniens comme les dioxines, pour lesquels il n'y a pas de seuil d'innocuité, rappellent-ils. L'institut Ecocitoyen pour la connaissance des pollutions rassemble scientifiques, citoyens et décideurs politiques et économiques et s'occupe des problématiques environnementales autour de l'Etang de Berre. romandie 29/11/2013
  23. Le braconnage et le trafic d'ivoire sont en recrudescence... La survie des éléphants d'Afrique est l'enjeu d'un sommet ministériel organisé au Botswana la semaine prochaine pour coordonner et intensifier la lutte contre les braconniers et les trafiquants d'ivoire, encouragés par la forte demande asiatique. «L'ampleur du braconnage des éléphants a maintenant atteint de tels niveaux qu'il met en danger les populations», explique l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) qui co-organise le sommet avec le gouvernement botswanais du 2 au 4 décembre. Deux élephants en République centrafricaine., James Aldred/AP/SIPA La déclaration devant être adoptée à Gaborone engagera les Etats signataires --plus d'une trentaine, y compris notamment la Chine ou le Vietnam-- à apporter «un appui politique au plus haut niveau» contre le braconnage et le trafic d'ivoire. Il resterait actuellement un demi-million d'éléphants en Afrique, contre 1,2 million en 1980 et 10 millions en 1900. Les braconniers utilisent désormais des armes de guerre, hélicoptères et fusils automatiques. Ils sont d'autant plus motivés que le prix de l'ivoire au marché noir a été multiplié par 10 en dix ans pour dépasser les 2.000 dollars le kilo. Les défenses d'un éléphant mâle de 30 ans, par exemple, pèsent une vingtaine de kilos. «La situation est dramatique», s'alarme Stéphanie Vergniault, une Française qui a fondé l'association SOS Eléphants au Tchad, et qui n'hésite pas à affirmer: «Dans dix ans, il n'y aura plus d'éléphants en Afrique!» L'essentiel de l'ivoire part en Asie, surtout en Thaïlande et en Chine. Au-delà des enjeux pour la survie de l'espèce, le problème du braconnage se pose aussi en termes de sécurité et de risque terroriste. L'argent de l'ivoire finance des groupes militaires, comme les shebab somaliens responsables de la spectaculaire attaque d'un centre commercial de Nairobi qui a fait au moins 67 morts en septembre, ou l'Armée de résistance du Seigneur (LRA) ougandaise ou encore les Janjawids soudanais. Le sommet de Gaborone est une étape après la réunion, en mars à Bangkok, de la Convention sur le commerce international des espèces protégées (Cites) qui a montré du doigt le «gang des huit» pays accusés de passivité face au trafic: Kenya, Ouganda, Tanzanie à l'origine, Malaisie, Philippines et Vietnam pour le transit, et bien sûr Chine et Thaïlande à l'arrivée. Le but est de «maintenir la dynamique entre la dernière réunion de la Cites en mars et la prochaine réunion en juillet de l'année prochaine qui doit décider si huit pays seront sanctionnés pour ne pas avoir mis en oeuvre (les mesures) de la Cites contre le commerce de l'ivoire», indique Lynne Labanne, le responsable de la protection des espèces à l'UICN. «Il y a des mesures d'urgence qu'il faut prendre et les Etats doivent s'engager», souligne Lamine Sebogo, chef de la délégation du Fonds mondial de la nature (WWF) au Botswana. Il cite notamment une collaboration renforcée entre les Etats, car «un pays seul ne peut pas lutter contre le trafic illicite». Il faut aussi s'assurer que les lois visant braconniers et trafiquants soient durcies et appliquées «avec des pénalités à la hauteur de leurs actes». «Tuer un éléphant, ça permet de nourrir une famille pendant peut-être vingt ans. Et encore, les braconniers ne touchent qu'une petite partie des profits», renchérit Stéphanie Vergniault. «Or, au Tchad, un braconnier risque trois ans. Il faudrait une peine de vingt ans, si on veut être efficace!» Enfin, et peut-être surtout, «il faut s'attaquer aux marchés illicites, il faut éradiquer la demande», en lançant un processus permettant de mieux comprendre ce qui motive les acheteurs et mener des campagnes de sensibilisation, souligne Lamine Sebogo. «Mais il nous faut dépasser le stade des discours pour passer à des actes concrets», insiste le ministre congolais de l'économie forestière Henri Djombo qui enverra plusieurs experts de Brazzaville. Il est d'autant plus urgent d'agir que les populations d'éléphants de l'Afrique orientale et australe, jusqu'à présent en sécurité, sont de plus en plus menacées. Le Botswana, qui abrite plus de 200.000 éléphants et connaît plutôt un problème de surpopulation, se réjouit officiellement d'être un havre de paix. Mais plusieurs centaines de pachydermes ont été empoisonnés en juillet dans le parc zimbabwéen de Hwange, à quelques kilomètres de ses frontières... 20 Minutes 29/11/2013
  24. Rio de Janeiro (AFP) - Le Brésil attribue jeudi et vendredi des concessions pour l'exploitation de gaz naturel et de gaz de schiste, malgré les critiques de spécialistes et de défenseurs de l'environnement sur les risques et le manque de réglementation sur ce type de production. L'Agence nationale du pétrole (ANP, publique) accordera 240 sites répartis sur sept gisements, dans 12 Etats du pays. Le Brésil attribue jeudi et vendredi des concessions pour l'exploitation de gaz naturel et de gaz de schiste, malgré les critiques de spécialistes et de défenseurs de l'environnement sur les risques et le manque de réglementation sur ce type de production. (c) Afp En plus de 10 entreprises brésiliennes, sont sur les rangs les françaises GDF Suez et Total, l'américaine El Paso, la canadienne Gran Tierra, l'espagnole Repsol, l'allemande RWE, l'anglo-néerlandaise Shell, la portugaise Petrogal, la colombienne Petrominerales, la panaméenne Trayectoria Oil y Gas, et Geopark, des îles Bermudes, a détaillé l'ANP. La polémique porte principalement sur l'exploitation des gaz de schiste, dont l'extraction par fracturation hydraulique comporte de nombreux risques de pollution des nappes phréatiques en raison de l'usage de produits chimiques, en plus d'être très consommatrice d'eau. La fracturation hydraulique "suscite une énorme polémique dans tous les pays, en raison de ses énormes impacts environnementaux, raison pour laquelle certains pays comme la France l'ont interdite. Aux Etats-Unis, où cette technique est employée, le nombre de plainte pour pollution des eaux augmente", a dénoncé l'Institut socio-environnemental (ISA) brésilien. La dirigeante de l'ANP, Magda Chambriand, a garanti que le Brésil préparait une réglementation environnementale sur l'exploitation de ces ressources. Sciences et avenir 28/11/2013
  25. Rabat (AFP) - Le ministre marocain de l'Energie, Abdelkader Amara, a souligné mercredi que son pays avait pour ambition d'économiser 12% dans sa consommation d'énergie à l'horizon 2020, estimant que cette "stratégie d'efficacité" devait en outre permettre de créer plus de 36.000 emplois. Dépourvu à ce jour d'importantes réserves en hydrocarbures, le royaume doit importer massivement pour répondre à sa demande intérieure et s'est fixé pour objectif de couvrir 42% de ses besoins grâce aux énergies renouvelables en 2020. Le ministre marocain de l'Energie, Abdelkader Amara, a souligné mercredi que son pays avait pour ambition de réduire de 12% sa consommation d'énergie à l'horizon 2020, estimant que sa "stratégie d'efficacité énergétique" devait en outre permettre de créer plus de 36.000 emplois. (c) Afp Mais, au-delà de cette seule ambition, le Maroc, qui s'attend à "un quadruplement de sa demande électrique" à l’horizon 2030, va promouvoir une stratégie "d’efficacité énergétique", qui doit lui permettre "d’économiser 12% de (sa) consommation d’énergie en 2020 et 15% en 2030", a déclaré M. Amara en ouverture d'une conférence-débat à Casablanca, la capitale économique. "Il est indispensable de se préoccuper de la maîtrise de la demande et de consommer mieux. (...) Une stratégie est en cours de préparation et certains secteurs clés, gros consommateurs d’énergie, sont directement concernés: les transports, l’industrie et le bâtiment", a-t-il précisé. S'appuyant sur une récente étude publique, il a par ailleurs relevé que cette stratégie devait permettre de créer "36.800 emplois", "ingénieurs, techniciens et ouvriers qualifiés". A cela s'ajoutent les "13.300 emplois" qui, selon les estimations, doivent voir le jour dans les énergies renouvelables, a-t-il encore avancé. Pour accroître la part de ce secteur dans son mix énergétique, le Maroc compte particulièrement sur des méga-projets comme le parc solaire de Ouarzazate (sud) et celui, éolien, de Tarfaya (sud-ouest), le plus grand d'Afrique, qui permettront d'atteindre une production de 4.000 mégawatts en 2020. Louant un potentiel estimé à "25.000 MW" pour le seul éolien, Abdelkader Amara a toutefois noté que son pays était "conscient de sa vulnérabilité" actuelle et mènerait une transition "progressive". Outre la poursuite à court terme de l'exploitation du charbon et le développement du gaz naturel, M. Amara a évoqué "la recherche appliquée pour la mise en valeur des immenses gisements de schistes bitumineux". Il a aussi réaffirmé les ambitions du royaume en matière d'exploration et d'extraction pétrolières: un total de "31 sociétés pétrolières internationales opèrent actuellement" au Maroc, en offshore et onshore, par le biais notamment de "134 permis de recherche", a-t-il relevé, tout en signalant que les bassins sédimentaires marocains restaient encore "largement sous explorés". Enfin, le ministre a plaidé pour "l'émergence d'un marché" électrique entre les deux rives de la Méditerranée", présentant le Maroc comme un "carrefour". Il a notamment fait allusion à Desertec, un projet qui s'est fixé pour mission la création d'ici 40 ans d'un vaste réseau d'installations solaires et éoliennes en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Initié en 2009, celui-ci a toutefois pâti de la crise économique et des soubresauts liés au Printemps arabe. Sciences et avenir 27/11/2013
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