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Un laboratoire océanique américain a placé des missiles nageurs sous les ouragans Sandy et Irène afin de collecter des données sur ces phénomènes météorologiques extrêmes. Prédire la manière dont une tempête va prendre de l'ampleur ou, au contraire, perdre de la puissance, est une gageure. Lorsqu'en août 2011 l'ouragan Irène a longé la côte ouest des États-Unis, les météorologues s'attendaient au pire. Ce dernier n'avait en effet cessé de gonfler jusqu'à son arrivée sur les Bahamas, avec des vents atteignant des vitesses de 180 km/h. Un planeur sous-marin capable de collecter des données sous les tempêtes Coastal Ocean Observation Lab Mais en dépit des prévisions alarmistes sa puissance a, par la suite, décru. L'ouragan s'est alors mué en une plus modeste tempête tropicale, provoquant des dégâts mineurs et de fortes inondations. A contrario, l'ouragan Sandy d'octobre 2012 semble avoir pris tout le monde de court. Après son passage, on déplore 210 morts et des dégâts chiffrés à 60 milliards de dollars. Sandy en action : D'énormes vagues sur la route du bord de mer, à Winthrop, dans le Massachusetts, le 29 octobre. La compagnie Amtrak a suspendu toutes ses liaisons ferroviaires et routières sur la côte. (Darren McCollester/Getty Images/AFP) La situation ne semble donc guère avoir évolué depuis 2010. Cette année-là, dans une étude publiée dans la revue Nature Physics des chercheurs du Centre de Recherche en Mathématiques (CRM) et du Département de Physique de l'université Autonome de Barcelone mettaient en doute le fait qu’on puisse jamais prédire l’évolution de l‘intensité des ouragans. Pourtant, la recherche ne baisse pas les bras. Pour le laboratoire océanographique américain du Coastal Ocean Observation Lab (oui, leur acronyme est "COOL"), basé à New Brunswick, non loin de New York, la clef de cette énigme pourrait résider dans la température des eaux que survolent les ouragans. En effet, l'océan peut faire office d'amplificateur à la puissance d'une tempête ou au contraire, lui donner un sérieux coup de frein, grâce à des mécanismes encore obscurs. Connaître la manière dont la température varie dans la colonne d'eau lorsque la tempête passe dessus pourrait être un bon indicateur de la manière dont la puissance de cette dernière va évoluer, expliquent les chercheurs dans un entretien au magazine Popular Science. "Avec l'ouragan Sandy, nous avons vu la température des eaux grimper de 10 à 18°C. Au contraire, lors du passage d'Irène, la température des eaux a chuté drastiquement, tandis que l'ouragan décroissait en puissance" y expliquent les chercheurs. Bien entendu d'autres mesures seront nécessaires pour vérifier si la température des eaux peut constituer un élément de prédiction fiable pour prédire l’évolution de la puissance de ces vents violents. Mais mettre cette théorie à l'épreuve est plus facile à dire qu'à faire. En effet, à moins de larguer des bouées depuis un avion qui aurait la périlleuse mission de s'approcher au plus près de la tornade, ou de les laisser en mer au petit bonheur la chance, en espérant que la tempête passe dessus, il n'est pas évident de mesurer la température de la colonne d'eau pile poil sous l'endroit où les vents se déchaînent. Mise à l'eau d'un planeur sous-marin par des océanologues américains d'un autre laboratoire appelé MARACOOS (Mid-Atlantic Regional Association Coastal Ocean Observing System). Crédit : Jeff Mart Mais les chercheurs du COOL ont plus d'un tour dans leur sac. Ils utilisent des planeurs sous-marins qui, pilotés par satellite, sont capables non seulement de se maintenir sous l'ouragan, mais aussi de mesurer les différences de température avec une grande précision de la surface jusqu'à une trentaine de mètres de profondeur. En effet, ces appareils en forme de torpille se déplacent en suivant une trajectoire qui ondule verticalement sous l'eau. Et ce sont ces ondulations qui leur permettent de se déplacer. Et pour cause : ces "planeurs" mis au point par une autre entreprise américaine (Teledyne Webb Research Corporation) sont dépourvus d'hélice. Leur moteur consiste en un piston placé dans le nez de la torpille. Lorsque celui-ci recule, il aspire de l'eau qui vient alourdir l'avant de l'appareil. La torpille plonge. Mais ses deux ailes en appui sur l'eau lui permettent alors d'avancer durant l'immersion. RutgersCOOL / Youtube 6/10/2009 Lorsque son capteur de profondeur lui indique qu'il faut remonter, le piston avance et évacue l'eau faisant office de lest. Le nez de la torpille se relève et celle-ci poursuit sa glissade sous-marine en remontant vers la surface. Ce mode de propulsion très économique autorise des déplacements horizontaux à la vitesse de 8 km/h. Le laboratoire océanographique américain envisage de les déployer en flotte afin de couvrir, en temps réel, une plus grande surface d'océan. Ces planeurs peuvent embarquer non seulement des thermomètres mais également tout une batterie de capteurs afin d'évaluer la salinité, la turbidité, ou d'autres paramètres physico-chimiques des écosystèmes côtiers. Si les variations de température de l'eau sont effectivement un indice fiable pour prédire l'évolution des ouragans, il est probable que de tels bancs de torpille viendront compléter les dispositifs d'alerte actuels. Sciences et avenir 31/10/2013
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Un second maïs OGM pourrait être autorisé à la culture dans l'UE
BelleMuezza a posté un sujet dans OGM
Bruxelles (AFP) - Un deuxième maïs transgénique pourrait prochainement être autorisé à la culture dans l'UE, si la Commission et les Etats membres ne parviennent pas à s'entendre pour l'interdire, a-t-on indiqué jeudi de sources européennes. La condamnation de la Commission européenne le 26 septembre par la Cour de Justice de l'UE pour "retard injustifié" dans la procédure d'examen d'une demande d'autorisation de culture, a précipité les événements. Un deuxième maïs transgénique pourrait prochainement être autorisé à la culture dans l'UE, si la Commission et les Etats membres ne parviennent pas à s'entendre pour l'interdire, a-t-on indiqué jeudi de sources européennes. (c) Afp Le groupe Pionner, filiale de l'américain DuPont de Nemour, demande depuis 2001 une autorisation pour faire cultiver dans les champs de l'UE son maïs OGM TC1507 résistant à plusieurs herbicides dont le principe actif est le glufosonate d'amonium, très toxique, dénoncent les écologistes. A ce jour, un seul OGM, le maïs MON810 de Monsanto, est cultivé en Europe. Le groupe allemand BASF a renoncé à produire dans l'UE sa pomme de terre Amflora. Autorisée à la culture en 2010, elle a été un échec commercial. L'arrêt du tribunal européen a exhumé le dossier du TC1507, oublié depuis 12 ans, et a contraint la Commission européenne à reprendre la procédure en soumettant cette demande d'autorisation de culture au vote des ministres de l'Environnement de l'UE. La prochaine réunion des ministres est prévue le 13 décembre. Une majorité qualifiée sera nécessaire pour rejeter ou approuver la demande d'autorisation de culture pour le TC1507. Si les Etats ne parviennent pas à s'entendre, la Commission européenne sera obligée d'autoriser la culture sous peine de condamnation pour manquement par la Cour européenne. La procédure a été modifiée récemment pour supprimer cette obligation imposée à la Commission européenne, mais la demande d'autorisation de Pionner est antérieure à cette réforme, et c'est donc l'ancienne procédure qui s'applique. "Les Etats membres vont être mis face à leurs responsabilités", a commenté jeudi une source européenne proche du dossier. Mais la Commission européenne peut aussi agir en modifiant sa recommandation, a soutenu Greenpeace. "L'arrêt du tribunal dénonce l'interruption de la procédure, mais il n'empêche pas la Commission européenne de reconsidérer sa position et de décider de ne pas recommander l'autorisation de culture pour tenir compte des études qui démontrent les risques liés à l'utilisation du glufosinate", a expliqué l'organisation environnementaliste. "La Commission européenne va décider la semaine prochaine quelle suite juridique donner à la décision du tribunal", a déclaré jeudi lors d'un point de presse Frédéric Vincent, porte-parole du Commissaire à la Santé Tonio Borg, en charge du dossier OGM. "Elle ne va rien adopter en terme d'autorisation de culture", a-t-il insisté. "La Commission doit décider vers qui se tourner pour que l'Union européenne se prononce sur la demande d'autorisation du maïs 1507". Le porte-parole ne s'est pas prononcé sur l'éventualité d'une modification de la recommandation de la Commission européenne, mais il a insisté sur le fait que "l'EFSA (agence européenne pour la sécurité des aliments) a confirmé que l'OGM répond à tous les critères en matière de santé et d'environnement de l'UE". L'UE ne s'est toujours pas prononcée sur la demande de renouvellement de l'autorisation de culture pour le MON810. Faute de décision, ce mais OGM continue d'être cultivé en Espagne et au Portugal, mais des clauses de sauvegarde ont été adoptées en 2008 pour interdire sa culture en France, en Autriche, en Hongrie, en Grèce, en Roumanie, en Bulgarie et au Luxembourg. sciences et avenir 31/10/2013 -
Découverte d’une nouvelle espèce de mammifère dans les Andes : l’olinguito
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans ARTICLES de presse
L'été dernier, il a été fait part de la découverte d'une nouvelle espèce de petit mammifère carnivore. Ce petit animal est le dernier membre découvert de la famille des Procyonidae, à laquelle appartiennent notamment les ratons laveurs ou les kinkajous. Dans cette famille on connaissait 5 espèces d'animaux appelés olingos (olingo d'Allen, de Beddard, de Harris, de Chiriqui et enfin, l'olingo commun). Mais en examinant 95% des spécimens d'olingos naturalisés et conservés dans les musées autour du monde, les équipes du Musée d'Histoire naturelle de Washington ont découvert une nouvelle espèce encore jamais décrite par la science, qu'ils ont appelée "olinguito". Cette découverte avait fait l'objet d'une publication dans la revue américaine Zookeys.. L'association écologiste américaine "Saving Species" qui oeuvre, entre autres, dans la partie ouest de la Cordillère des Andes, en Colombie, a posté sur son site une photo d'un jeune spécimen de l'animal. Vraiment craquant... non ? Un jeune spécimen d'olinguito photographié en Colombie par l'association Saving Species "Il y a clairement des jeunes olinguitos sur le site. Ils sont si petits qu'ils peuvent tenir dans la main de nos experts en conservation" explique l'association sur son site. Ces derniers invitent d'ailleurs à observer sur cette photo la forme du nez, "adaptée pour fouiner à la recherche de fruits en milieu forestier" ainsi que les griffes et les coussinets qui permettent une bonne prise sur les branches. Mais les naturalistes de l'association précisent que "même en tant que spécialistes motivés avant tout par la science, ils ne peuvent s'empêcher d'être émus par ce cliché"... itélé / Youtube 16/8/2013 sciences et avenir 31/10/2013 -
Une étude réalisée par des chercheurs de Micronésie apporte de nouvelles données sur une espèce de roussette (grande chauve-souris) méconnue vivant dans ce pays, et dont même le nom scientifique a dû être réformé : l’espèce s’appelle désormais Pteropus pelagicus. C’est à partir d’un unique spécimen figurant depuis 1870 parmi les collections du Muséum d'histoire naturelle de Londres que la roussette des îles Mortlock (Micronésie, Pacifique ouest) avait été décrite en 1882 par le Britannique Oldfield Thomas. Elle avait alors été nommée Pteropus phaeocephalus. Mais depuis, cette chauve-souris n’avait guère inspiré les scientifiques. Illustration qui accompagnait la description de phaeocephalus Pteropus par Thomas (1882) . Crédit photo : Zookeys Un oubli désormais réparé par une équipe de biologistes dirigée par le Dr Don Buden, du College of Micronesia-FSM (États fédérés de Micronésie), qui vient de publier une étude exhaustive de cette espèce. Dans la revue Zookeys, le Dr Buden explique "nous avons trouvé un rapport écrit par [le naturaliste allemand] F.H. Kittlitz en 1836, décrivant son expédition vers ces îles du Pacifique à la fin des années 1820". "Dans ce rapport, il décrit le renard volant [autre nom des roussettes] des Mortlock, et le nomme Pteropus pelagicus. Cela signifie que l'espèce a été nommée longtemps avant que Thomas ne le fasse en 1882", précise t-il. Règles taxonomiques obligent, c’est donc sous ce premier nom (Pteropus pelagicus) que l’espèce doit désormais être désignée. Ajouté à cela, Buden et ses collègues ont procédé à une étude en laboratoire de l'animal. Ceci a permis de démontrer que les roussettes d’autres îles micronésiennes (situées dans l’état de Chuuk), longtemps considérées comme appartenant à une espèce distincte (appelée Pteropus insularis), constituent au mieux une sous-espèce de Pteropus pelagicus. Ceci indique que l'espèce a une répartition géographique plus large que ce que l’on pensait auparavant. Enfin, les chercheurs ont également procédé à une étude de terrain qui a permis d'analyser le comportement, l'alimentation et le statut de cette chauve-souris. D'après leurs estimations, la population des renards volants atteindrait dans les îles Mortlock, 900 à 1200 spécimens, répartis sur seulement 12 kilomètres carrés. La chasse est désormais interdite, mais l’espèce est menacée par l'élévation du niveau de la mer due au changement climatique, par les inondations, l'érosion et la contamination des réserves d'eau douce de son île. "Cette remarquable étude montre combien nous avons à apprendre sur les mammifères des îles du Pacifique", conclut ainsi Pr Tim Flannery, de l'Université Macquarie (Sydney), non impliqué dans ces travaux. Maxisciences 31/10/2013
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Archéologie : une nouvelle technique rend l’ADN plus bavard
BelleMuezza a posté un sujet dans Divers - Insolite
Une nouvelle technique améliorerait la purification d’échantillons d’ADN anciens contaminés par des gènes bactériens, tout en diminuant le coût de l'opération. Une découverte qui pourrait aider les archéologues à extraire davantage d’informations depuis les squelettes trouvés. Quelques cas sont emblématiques : Ötzi, le malheureux homme des glaces, certaines momies ou de rares squelettes font parler d’eux tant leur ADN, bien longtemps après leur mort, a été parfaitement conservé, le plus souvent grâce au froid du pergélisol ou de grottes retirées. Il devient possible d’analyser les échantillons dans tous les sens et de récolter de très nombreuses informations qui font avancer l’archéologie. Ötzi est une célèbre momie retrouvée en 1991. Il s'agissait d'un homme ayant vécu il y a environ 4.500 ans dans les Alpes et qui a été conservé toutes ces années dans la glace. Depuis, son ADN, dans un très bon état, a parlé. Didkovskaya, Flickr, cc by nc 2.0 Malheureusement, la plupart des cadavres n’ont pas bénéficié des conditions jugées idéales par les chercheurs de squelettes. Ainsi, l’analyse du génome de ces restes humains est polluée par l’ADN des bactéries qui se sont abritées dans les corps. C’est alors un véritable calvaire pour purifier les échantillons. En moyenne, il reste moins de 1 % du génome originel et l’essentiel de l’ADN provient des unicellulaires. En théorie, il est possible de tout séquencer puis de zoomer sur la partie qui intéresse les scientifiques. Mais la démarche est onéreuse et il en résulte un gâchis important qui n’en vaut pas la peine. À la place, les scientifiques préfèrent utiliser des séquences complémentaires à celles qui les intéressent pour se limiter à quelques petits échantillons. Mais là encore, la méthode reste coûteuse et chronophage. Des chercheurs de l’université Stanford (Californie, États-Unis) dirigés par Carlos Bustamante viennent d’annoncer lors du congrès annuel de la Société américaine de génétique humaine avoir développé une nouvelle technique bien plus performante, et bien moins chère. Leur publication est même accessible sur le site de l’American Journal of Human Genetics. Le génome de nos ancêtres est presque identique au nôtre, et l’on peut facilement différencier l'ADN des Hommes de celui des bactéries à l'aide de sondes adaptées. David Nelson, Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0 Les scientifiques expliquent avoir utilisé de l’ARN plutôt que de l’ADN. Leurs sondes, c’est-à-dire des séquences d’acides nucléiques marquées se liant à des séquences complémentaires, sont capables de couvrir l’ensemble du génome d’un Homme moderne. Elles ont, de plus, été équipées d’un groupe chimique qui leur permet de se fixer à des billes microscopiques. Quel intérêt ? En passant l’échantillon à la centrifugeuse, on sépare les billes liées à l’ADN humain de l’ensemble des gènes bactériens. Après digestion de l’ARN, ne reste que le génome originel des squelettes. Les auteurs ont éprouvé leur méthode sur une douzaine de restes humains datés de -3.500 à -500 ans. Les résultats sont épatants : ils ont pu séquencer 13 fois plus de matériel génétique qu’avec les techniques actuelles en moins de manipulations, ce qui permet d’en découvrir davantage sur les squelettes. Ainsi, ils ont réussi à déterminer qu’une dent datée de -2.500 ans et retrouvée en Bulgarie appartenait à un individu ayant migré depuis l’Europe du sud, alors que l’on savait seulement qu’il s’agissait d’un Européen au sens large. Ils ont également révélé qu’une momie péruvienne de 500 ans n’avait pas d’ancêtres du Vieux continent, contrairement à ce que les explorateurs espagnols avaient pu raconter. Grâce à cette nouvelle technique de purification de l’ADN, les archéologues espèrent aller encore plus loin dans l’analyse de leurs échantillons et faire progresser leur science. Les auteurs annoncent ainsi étudier l’ADN ancien de chien pour remonter à l’origine de la domestication. Mais l’on peut imaginer d’autres applications : dans la police scientifique par exemple, mais aussi en bactériologie, pour purifier le génome des unicellulaires. Car parfois, ce qui dérange les scientifiques, c’est l’ADN humain... Futura Sciences 31/10/2013 -
La chambre magmatique située sous le parc de Yellowstone serait 50 % plus grande que ce que les précédentes estimations ont avancé. C’est en substance ce que vient d’annoncer un géophysicien lors d’un congrès, en s’appuyant sur l’analyse de milliers de données sismiques. Malgré cela, un puissant séisme est plus à craindre qu’une superéruption. Wilderness Vidéo / Haazmi Herbal Le parc national de Yellowtone (documentaire) 23/5/2012 Le parc national américain de Yellowstone est célèbre dans le monde entier pour ses phénomènes géothermiques, dont certains ont donné naissance à plus de 500 geysers. Plusieurs théories ont été avancées pour les expliquer. Selon l’une des plus admises, ce site de 9.000 km2 se situerait à l’aplomb d’un point chaud, c’est-à-dire au-dessus d’un diapir mantellique remontant au travers du manteau terrestre et dont le magma généré par décompression pénètre par endroit la lithosphère. Le Yellowstone est le plus ancien parc naturel au monde. Il contient deux tiers des geysers de la Planète et de nombreuses sources d’eau chaude. Il se trouve sur un plateau à 2.400 m d’altitude. Jim Peaco, National Park Service Par le passé, cette roche en fusion s’est à plusieurs reprises accumulée dans des chambres magmatiques, avant d’être partiellement éjectée à l’air libre lors d’éruptions volcaniques cataclysmiques. La dernière d’entre elles est survenue voici 640.000 ans. Sa puissance a été telle que la chambre magmatique du supervolcan s’est effondrée sur elle-même, donnant ainsi naissance à la caldeira située au cœur du parc. Entre 50 et 60 autres éruptions de moindre ampleur ont eu lieu par la suite : la plus récente remonte à plus de 70.000 ans. Depuis, le système volcanique est resté actif, comme peuvent en témoigner des soulèvements réguliers de la région suivis avec attention par des spécialistes. Yellowstone National Park acifvadm/Youtube 28/3/2012 Dans ce contexte, il ne fait aucun doute qu’une chambre magmatique s'est reformée sous le parc de Yellowstone. Selon de nouveaux résultats, il semble néanmoins que ses dimensions ont été sous-estimées jusqu’à ce 27 octobre, date à laquelle Robert Smith de l’université de l’Utah a dévoilé l’information lors de la rencontre annuelle de la société américaine de géologie (GSA). Cet événement se tenait jusqu'au 30 octobre à Denver (Colorado). Parc national de Yellowstone : comment fonctionne les geysers (en anglais) Mike Stratton / Youtube 26/1/2013 Ainsi, du magma en provenance du manteau s’accumule dans un réservoir sous le Yellowstone. Pour déterminer ses dimensions, Jamie Farrell a analysé des données enregistrées par différents sismographes à la suite de 4.500 tremblements de terre survenus dans la région, sachant que les ondes sismiques se propagent moins vite dans des roches plus ductiles. Résultats : la chambre magmatique résidant sous le parc de Yellowstone mesurerait 90 km de long selon un axe nord-est - sud-ouest, pour 20 km de large. Une source chaude du parc de Yellowstone où se développent des bactéries sulfureuses vertes. Plus de 10.000 sources chaudes sont recensées sur le site. MIT Par ailleurs, elle se situerait entre 2 km et 15 km de profondeur sous la caldeira, selon les endroits. Ainsi, ce réservoir est 50 % plus grand que ce que l’on croyait jusqu’alors. Il ne s’agit évidemment pas d’une cuve creuse, mais bien d’un milieu comparable à une éponge. Selon les données présentées, son volume d’environ 4.000 km3 serait rempli à hauteur de 6 à 8 % par de la roche en fusion. Le bassin Noris, considéré comme l'un des endroits les plus dynamiques d'émission de geysers dans le parc national de Yellowtone, peut-être le plus proche du magma que tous les autres lieux. kcmule / Youtube 4/6/2011 On pourrait être impressionné par ces chiffres, mais il ne faut pas voir en eux un éventuel réveil du supervolcan. Selon l’étude, le plus grand danger encouru dans la région n’est pas une éruption, mais bien la survenue d’un séisme d’une magnitude supérieure à 7. En effet, un tel événement a plus de chance d'arriver, puisqu’il y en a déjà eu plusieurs depuis les temps modernes. Le dernier en date, le tremblement de terre de Hebgen (magnitude de 7,3), a tué 28 personnes en 1959. Rappelons que l’ouest des États-Unis est une région soumise à diverses contraintes géologiques, ce qui fait qu’elle s’étire progressivement tout en s’amincissant. Les séismes majeurs surviennent lorsque la croûte terrestre s’y fracture. austinatxn / Youtube 10/7/2011 Futura Sciences 31/10/2013
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Une équipe scientifique dirigée par la Wildlife Conservation Society de New York a identifié une nouvelle souche du genre "Sousa" à l'issue d'un laborieux processus d'analyses et de comparaisons biogénétiques. Les chercheurs ont autopsié près de 200 dauphins morts aux fins de comparaison avec les dauphins à bosse vivants dans les océans Atlantique, Indien et Indo-Pacifique, sur lesquels avaient été effectuées des biopsies (prélèvement de tissus). Des chercheurs ont identifié une nouvelle espèce de dauphin à bosse au large du nord de l'Australie, après avoir comparé ses gènes et sa morphologie avec ceux des espèces connues jusqu'alors, a rapporté la presse spécialisée. (c) Afp Ils ont ensuite étudié le bec et la dentition des animaux à la lumière des relevés disponibles sur 180 crânes de spécimens de musée ou d'animaux échoués. Enfin les ADN de 235 dauphins ont été décryptés. Ce travail a permis d'identifier une nouvelle espèce de dauphin à bosse fréquemment rencontrée dans les eaux du nord de l'Australie. "Nos analyses génétiques et morphologiques prouvent qu'il existe au moins quatre espèces dans cette famille de dauphins", a indiqué le chercheur Martin Mendez, dans un article publié dans la dernière édition du journal scientifique Molecular Ecology. Il a ajouté que l'une d'entre elles était "nouvelle et qu'elle n'avait jusqu'alors pas été identifiée". Les scientifiques soupçonnaient de longue date l'existence d'espèces distinctes dans les eaux australiennes sans avoir pour autant été capables jusqu'alors de prouver leur hypothèse, rappelle le biologiste Guido Parra, de la Flinders University en Australie. "Dans le passé, les données à disposition étaient toujours limitées - soit elles étaient purement génétiques soit fondées sur des études taxonomiques traditionnelles", a-t-il expliqué à l'AFP. "Nous avons pu conjuguer les deux (...) et nous plonger dans le spectre entier" de l'espèce, a-t-il ajouté. La Wildlife Conservation Society a affirmé qu'il s'agissait d'une découverte d'importance - l'identification de nouvelle espèce de mammifère étant rare - et qu'elle contribuerait peut-être à conforter les programmes de conservation. "Cette découverte aide à mieux comprendre l'histoire de l'évolution de ce groupe animal et à mieux adapter les politiques de préservation de chacune des espèces", a déclaré M. Mendez. Les dauphins à bosse sont ainsi nommés, car ils possèdent une bosse distinctive juste en dessous de leur nageoire dorsale, dont la forme allongée est également caractéristique. Une des 80 espèces de cétacés, le dauphin à bosse occupe un territoire qui s'étend des confins du Pacifique de l'Australie à l'Afrique occidentale. Il mesure plus de deux mètres de long à l'âge adulte et vit près des côtes ou dans les estuaires. Le travail des chercheurs va faire l'objet d'une demande formelle de dénomination d'une nouvelle espèce auprès de la Commission internationale de la nomenclature zoologique. Outre le dauphin "australien" qu'il reste à nommer, ils proposent la reconnaissance du dauphin à bosse de l'océan Indien (Sousa plumbea), le dauphin à bosse de l'Indo-Pacifique ou dauphin blanc de Chine (Sousa Chinensis) et le dauphin à bosse de l'Atlantique ou dauphin du Cameroun (Sousa teuszii). Ces deux dernières espèces sont en déclin et considérées comme menacées à cause de la perte d'habitat et de la pêche. Sciences et avenir 31/10/2013
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Du 31 octobre au 3 novembre, on se rassasiera d'images de mer au palais des congrès du parc Chanot, à Marseille, pour le 40e Festival mondial de l’image sous-marine. Unique en son genre, référence mondiale, cette compétition réunit les meilleurs cinéastes et photographes de la mer et donne l'occasion d'admirer des images fabuleuses, qui sont aussi des exploits techniques. Pour ses 40 ans, cette édition fera la part belle à l'archéologie et aux aires marines protégées. Découvrez avec nous ce qui attend les visiteurs, et les autres, ceux du site du festival et ceux de Futura-Sciences et par la même occasion ceux de LANE (Love Animalia Naturalis Environnementalis). Une expédition lourde, avec sous-marin et scaphandrier, a exploré par 90 m de fond, au large de Toulon, l'épave de la frégate La Lune, de l'armée royale de Louis XIV, qui a fait naufrage en 1664. Cette opération est un exceptionnel chantier d'archéologie profonde. Gad, Dassault Systems, Ethic Prod, Aloha Production kriegsounet82000 - ARTE / Youtube 28/10/2013 Un jour, en 1973, un moniteur de plongée, Daniel Mercier, initiateur des «Guides de la mer», organisa à Antibes une compétition internationale de photographies et de films sous-marins. La première édition, en 1974, fut un succès et aujourd’hui, le Festival mondial de l’image sous-marine, installé à Marseille, est toujours le seul événement de ce genre. «On vient des cinq continents», résume Philippe Valette, le directeur de cette 40e édition, qui est aussi le directeur de Nausicaa, à Boulogne-sur-Mer. L'une des images en compétition : une crevette nettoyeuse surprise pendant son travail dans la bouche d'une murène. Luc Eeckhaut Le plateau réuni au parc Chanot est impressionnant, avec plus de 150 films et près d’un demi-millier de photographies en compétition. Le public peut voir les films, visiter les galeries de photographies ou parcourir les stands où sont exposés du matériel de plongée ou des voyages. Les organisateurs attendent 10.000 visiteurs. Se prépare également une exposition sur les aires marines protégées, qui viendra juste après le 3e congrès international consacré à ce sujet, qui s’est tenu à Marseille du 21 au 27 octobre. Cette année, pour la première fois, le festival s’ouvre à l’archéologie sous-marine, grâce à Michel L'Hour, conservateur général du patrimoine et directeur du Drassm (Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines). «Il y aura un champ de fouilles reconstitué, annonce Philippe Valette, et une quinzaine de films seront en concours sur ce thème.» Les visiteurs pourront ainsi voir ou revoir Opération Lune, l'épave cachée du Roi-Soleil (la vidéo ci-dessus), documentaire diffusé en juin dernier sur la chaîne Arte pour relater l'exceptionnel chantier archéologique sur l'épave de la frégate La Lune, par 90 m de fond. Une image touchante prise dans un récif, récompensée par une médaille d'or durant l'édition 2012 du Festival mondial de l'image sous-marine. Uwe Schmolke Les visiteurs découvriront des images jamais vues, photographiées… dans les ports commerciaux de Marseille, des endroits complètement interdits aux plongeurs. «Ce sont des zones extrêmement surveillées», explique à Futura-Sciences l’auteur de ces images, qui n’est autre que Laurent Ballesta, plongeur, biologiste et aventurier, plusieurs fois coéquipier de Nicolas Hulot. «Il est étonnant de voir la vie qui se maintient dans ces endroits. De nombreuses espèces s’y trouvent, mais pas dans les mêmes proportions qu’au large.» Laurent Ballesta présentera également un film sur une aventure extraordinaire : l’observation, en plongée et pour la deuxième fois, de cœlacanthes dans leur milieu naturel, c’est-à-dire à plus de 100 mètres de profondeur. Mais cela, sera raconté plus en détail dans un autre article ! Le public sera invité à aller bien plus loin encore jeudi 31 octobre, lors de la soirée inaugurale. Hubert Reeves viendra présenter son film, L'Univers au fil de l'eau, qui raconte la belle histoire de la molécule magique H2O, et son rôle dans l'apparition de la vie sur Terre, sans oublier les responsabilités de sa gestion par l'humanité. Il y aura aussi des forums, notamment celui du réseau Blue Society, intitulé «La mer, un océan d'opportunités, plongée dans les industries qui transforment le monde», le 1er novembre (de 14 h 30 à 16 h 00). Il réunira des entreprises impliquées dans l’exploitation des ressources marines, ainsi que l’Ifremer avec le projet Vasco, pour la bioremédiation du CO2 industriel par des microalgues marines. Sous la couverture, des trésors et des mystères... L'image a valu à son auteur, Davide Vezzaro, une médaille d'or à l'issue de l'édition 2012 du Festival mondial de l'image sous-marine. Davide Vezzaro Il y aura donc beaucoup à voir pour les amoureux de la mer qui pourront se rendre à Marseille. Les autres suivront l’affaire sur le site Web du festival, mais aussi sur Futura-Sciences et LANE, car nous reparlerons de cet événement. FUTURA SCIENCES 30/10/2013
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Pourquoi les régalecs meurent-ils sur les côtes californiennes ?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les poissons marins
Quelques semaines après la découverte de la première carcasse de régalec, près des côtes californiennes, les premiers résultats des analyses ont été dévoilés. Des parasites, des vers mais aussi des œufs ont été découverts après la dissection des poissons-serpents géants. Des chercheurs de l'Université de Californie viennent de dévoiler les premiers résultats, après l'analyse et la dissection des deux régalecs découverts morts il y a quelques semaines sur les côtes californiennes. Les deux carcasses ont ainsi permis aux scientifiques d'en savoir un peu plus sur l'environnement et le quotidien du poisson vertébré le plus long au monde. Des parasitologues de l'Université de Californie ont "sauté" sur l'occasion et ont demandé plusieurs échantillons pour pouvoir mieux étudier cette mystérieuse créature. Après avoir récolté un échantillon de l'intestin du premier régalec, ils se sont ainsi aperçus qu'il était infesté de parasites. "Ce sont principalement des poissons transportant énormément de parasites. Dans ce petit bout d'intestin, nous avons retrouvé de nombreux vers solitaires, assez larges. L'un d'entre eux faisait environ 15 cm de long", précise Armand Kuris, professeur de zoologie à l'Université de Californie, repris par LiveScience. Les vers solitaires habitent généralement les organismes des requins adultes. Ils gardent donc leur forme larvaire jusqu'à ce que le régalec soit mangé permettant au ver d'évoluer vers une nouvelle phase. Ceci laisse suggérer que les prédateurs du poisson osseux sont principalement de larges requins. Le scientifique et ses collègues ont également découvert d'autres parasites, donnant de nouvelles indications sur le régime alimentaire des régalecs. Plus précisément, ils ont retrouvé, incrusté dans l'intestin, le proboscis en forme de crochet d'un ver à tête épineuse adulte. Des parasites qui passent d'un hôte à l'autre au cours de leur vie. Le fait que celui-ci ait une forme mature suggère que le régalec a mangé son ancien hôte, probablement du krill ou des crustacés des profondeurs. Le second régalec a été retrouvé échoué sur une plage de San Diego. Avec ses 4 mètres de long, il est également soigneusement étudié par des scientifiques. Des chercheurs de la Scripps Institution of Oceanography ont ainsi retrouvé des dizaines de milliers d’œufs à l'intérieur des ovaires de 1,8 mètre de l'animal. Les causes du décès des deux régalecs sont encore inconnues, mais les chercheurs ont plusieurs hypothèses. Russ Vetter, biologiste pour l'Administration Nationale Océanique et Atmosphérique (NOAA), a participé à la dissection du second spécimen. Selon lui, le poisson était encore assez frais et semblait s'être échoué juste avant de mourir. Il estime que les régalecs ont été emportés près des côtes par un fort courant océanique, auquel les poissons, très mauvais nageur, n'ont pas pu échapper. Car, malgré sont apparence menaçante, le régalec ne possède pas de dents et ses muscles sont peu développés. Ils sont même assez immobiles dans leur habitat utilisant leurs petites nageoires palmées pour se maintenir à la verticale. D'autres analyses ont d'ores et déjà été demandées. Elles pourraient inclure une analyse de l'ADN. Cette dernière permettrait alors aux scientifiques de connaître l'évolution du régalec et sa relation génétique avec les autres espèces. "Grâce à une analyse chimique prudente des lipides et des protéines, nous devrions pouvoir déterminer leur régime alimentaire et où ils se situent dans la chaîne alimentaire", explique Russ Vetter. maxisciences 30/10/2013 -
En Australie, les autorités redoutent que le réchauffement climatique menace les côtes d’invasions de méduses au venin mortel. Espèces tropicales, les méduses irukandji se développent dans les eaux chaudes et pourraient migrer vers le sud du pays. Toutefois, une nouvelle étude montre que ces cnidaires juvéniles sont trop sensibles à l’acidification des océans pour grandir correctement. L’Australie est l’un des pays les plus sensibles au changement climatique actuel. Par sa position et sa taille (elle couvre l’équivalent de toute l’Europe de l’ouest), l’île bénéficie d’un climat tropical au nord, tempéré au sud et désertique au centre. Cette diversité climatique et son isolement lui confèrent une riche biodiversité, mais la rendent vulnérable aux modifications du climat. Dans la faune australienne, 83 % des mammifères, 90 % des poissons et 89 % des reptiles sont endémiques. Tous se sont acclimatés à un type de milieu, et sont, de fait, susceptibles de disparaître ou de s’étendre avec le réchauffement des eaux et de l’air. La méduse Irukandji est petite, mais extrêmement venimeuse. Jusqu’à présent, elle ne vit que dans les eaux du nord-est du Queensland, en Australie. Toutefois, des inquiétudes planent sur sa capacité à migrer vers le sud, à mesure que l’océan se réchauffe. Mrowka, Flickr, cc by nc sa 2.0 De nombreuses études suggèrent que les espèces marines migrent vers les pôles peu à peu, à mesure que l’océan se réchauffe. Des espèces endémiques aux régions tropicales de l’Australie pourraient donc bien migrer vers le sud du pays, en suivant les courants plus chauds. Quelles espèces migreront-elles, quand et comment le feront-elles sont des paramètres difficiles à prévoir, la migration dépend de la vitesse du changement climatique. Dans ce contexte, une équipe de l’université Griffith a conduit une série de simulations pour déterminer si la méduse irukandji, qui ne vit uniquement dans le nord du Queensland pouvait devenir une menace pour les côtes plus au sud. Ce cnidaire tropical, endémique de la côte nord-est de l’Australie, mesure seulement deux à trois centimètres mais son venin est mortel. De façon surprenante, l’équipe montre qu’en dépit du réchauffement de l’océan, la côte sud-est de l’Australie devrait être épargnée d’une invasion de méduses irukandji. Si les températures plus hautes pourraient favoriser le développement de l’espèce, l’augmentation de l’acidité des océans, au contraire, inhibe la croissance des juvéniles. Les résultats de l’étude sont publiés dans la revue Global Change Biology. Une piqûre d’une méduse Irukandji provoque le syndrome d’irukandji. Il est rarement mortel, mais engendre des douleurs dans différentes parties du corps à la limite du supportable. orangejack, Flickr, cc by nc sa 2.0 Les effets du changement climatique sont particulièrement perceptibles sur la côte est de l’Australie. Sur les 60 dernières années, le courant océanique qui parcourt la côte (East Australian Current, EAC) s’est renforcé et apporte aujourd’hui des eaux tropicales plus chaudes, jusqu’à 350 km au sud. « Nous devions savoir si la méduse irukandji serait en mesure d'établir l'ensemble de son cycle de vie au sud de son aire de répartition historique, dans ces tronçons d’eau chaude élargis, ou si les adultes parviendraient à dériver vers le sud sur le courant renforcé », explique Shannon Klein, principal auteur de l’étude. L’équipe a appliqué le modèle A1F1 du Giec à toute la région de sud-est du Queensland. Les simulations montrent que si les méduses sont susceptibles d’y survivre durant l’hiver, elles ont peu de chance de s’y installer sur le long terme. L’acidification des océans limite la reproduction des méduses, elle peut donc protéger le littoral. Shannon Klein explique cependant qu’il est possible qu'elles puissent migrer au sud, sur le court terme si l'acidification de l’océan est lente et que les habitats de reproduction appropriés sont disponibles. FUTURA SCIENCES 30/10/2013
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Les mois et les années les plus chauds depuis 1880
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
Paris (AFP) - Le mois d'octobre 2013 a été le sixième le plus chaud depuis 1900, avec une moyenne de près de 2°C supérieure aux normales saisonnières, a indiqué mercredi Météo-France. "Toutes les régions ont bénéficié d'une grande douceur, excepté du 10 au 13", écrit Météo-France dans son "bilan climatique provisoire d'octobre 2013". Le mois d'octobre 2013 a été le sixième le plus chaud depuis 1900, avec une moyenne de près de 2°C supérieure aux normales saisonnières, a indiqué mercredi Météo-France. (c) Afp Trois des cinq autres mois d'octobre les plus chauds ont été enregistrés durant les 15 dernières années (2001, 2005 et 2006). Avant cela, il s'agissait d'octobre 1995 et 1921, a précisé à l'AFP Christine Berne, du service climatologie de Météo-France. Plus que par des records, ce mois d'octobre a été marqué par des températures minimales "qui sont restées très élevées", a-t-elle précisé. La température moyenne pour un mois d'octobre en France est de 13,5°C. Quand le bilan sera finalisé, les précipitations devraient également être supérieures à la normale, "de plus de 10% en moyenne sur la France, excepté sur le pourtour méditerranéen et la Corse", écrit Météo-France. sciences et avenir 30/10/2013 -
Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Caen (AFP) - Areva a augmenté de 30 à 35 % sa capacité d'entreposage de déchets nucléaires hautement radioactifs issus de la production française d'électricité, a annoncé mercredi la direction du site de Beaumont-Hague (Manche) où ces conteneurs attendent que leur sort définitif soit tranché par le législateur. La société a inauguré officiellement mercredi ce hall de 525 m2 "d'une durée de vie de 100 ans", a indiqué à l'AFP la directrice de la communication du site, Catherine Argant. Areva a augmenté de 30 à 35 % sa capacité d'entreposage de déchets nucléaires hautement radioactifs issus de la production française d'électricité, a annoncé mercredi la direction du site de Beaumont-Hague (Manche) où ces conteneurs attendent que leur sort définitif soit tranché par le législateur. (c) Afp 4.212 conteneurs de verre de 1,40 m de haut contenant la haute radioactivité extraite des combustibles irradiées en centrales peuvent y être entreposés dans des puits d'une vingtaine de mètres de profondeur. Les conditions d'entreposage sont telles qu'on peut marcher sur le sol du hall recouvrant les puits comme sur le sol d'un gymnase au dessus des conteneurs, selon Areva. Ce hall concentrera plus de déchets pour une même surface que celui de 700 m2, saturé, où se trouvent les déchets issus de la production d'électricité dans les centrales françaises depuis le début de l'atome en France, a indiqué Mme Argant. "Nous augmentons ainsi la capacité de stockage actuelle de 30 à 35%", a résumé Pascal Aubret qui va prendre la direction de l'usine le 1er novembre. Les structures principales d'un troisième hall, "copie conforme de celui qui a été inauguré mercredi" vient par ailleurs d'être terminé, selon Areva. Il n'entrera en exploitation qu'"en fonction des besoins". Les deux nouveaux halls ont coûté 90 millions EUR selon la société. Ces halls sont des "solutions intermédiaires" en attendant que le législateur statue sur le sort définitif de ces déchets qui selon la loi doivent être stockés de façon réversible et en profondeur (plusieurs centaines de mètres) d'ici 2025. Un centre de stockage profond réversible des déchets radioactifs (Cigéo) est envisagé à Bure (Meuse). Mais les réunions publiques organisées au printemps sur le sujet ont dû être annulées face aux perturbations des opposants. Le débat public est ouvert depuis juillet et jusqu'en décembre. L'usine de la Hague est un des seuls sites au monde à retraiter les combustibles sortant des centrales nucléaires. sciences et avenir 30/10/2013 -
ANTENNES RELAIS, ETAT des lieux de l'exposition aux ondes Electromagnétiques
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
Gap (AFP) - Une petite commune des Hautes-Alpes, soutenue par la députée européenne EELV Michèle Rivasi, a annoncé mercredi son souhait de créer la première zone blanche de France, afin d'accueillir des personnes se disant hypersensibles aux ondes électromagnétiques. Installé à Saint-Julien-en-Beauchêne, la zone à "très faible rayonnement électromagnétique", selon une étude de la Commission de recherche et d’information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques (CRIIREM), pourrait accueillir une trentaine de personnes pour une durée limitée. Installé au pied d'une montagne et entouré de champs, ce centre ferait l'objet d'un suivi médical et permettrait à "des personnes exclues, victimes de discriminations de se ressourcer", a expliqué la députée européenne Michèle Rivasi, alors que la possible hypersensibilité de personnes aux champs électromagnétiques fait débat. Le 15 octobre, l'agence nationale sanitaire (Anses) a en effet estimé que le risque d'exposition aux ondes électromagnétiques pouvait provoquer des modifications biologiques sur le corps, mais que les données scientifiques disponibles ne montraient pas "d'effet avéré" sur la santé. Au stade du projet, le site qui nécessite des aménagements notamment l'enfouissement d'une ligne électrique et d'un transformateur, ainsi que l'installation d'un chauffage au gaz pour les personnes intolérantes aux émissions d'ondes électriques, pourrait voir le jour dans deux ou trois ans, a évoqué l'eurodéputée. "Ce projet pourra voir le jour que si l’État nous soutient, or il fait tout pour que les zones blanches n'existent pas car ce serait alors reconnaître qu'il existe un problème avec ces ondes", a réagi Philippe Tribaudeau, président de l'association Une terre pour les EHS qui compte quelque 160 adhérents. "Il faudra arracher la zone blanche à l’État. Le temps politique prend plusieurs années, mais nous c'est tous les jours que nous avons des appels de personnes hypersensibles", a ajouté le militant qui explique ressentir des "sensations de brûlures à la tête". Un test en présence de personnes dites électro-hypersensensibles devrait avoir lieu en fin d'année afin de valider le projet. En 2011, deux femmes avaient trouvé refuge dans une grotte de la commune afin "d'échapper" aux ondes. sciences et avenir 30/10/2013 -
Le barrage de Belo Monte et ses conséquences
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans ARBRES et FORETS du monde
BRASILIA - Le président du tribunal fédéral de Brasilia a autorisé mercredi la reprise des travaux de construction du gigantesque barrage de Belo Monte, en Amazonie brésilienne, vivement contesté par les écologistes et les populations locales, a annoncé le consortium en charge des travaux. Nous reprenons les travaux après la décision du président du tribunal fédéral de Brasilia, Mario Cesar Ribeiro, a indiqué le consortium Norte Energia dans un communiqué. VINCENT CASSEL et le Chef RAONI - STOP BELO MONTE : le spot de Planète Amazone signé Jan Kounen. planeteamazone /Youtube Vendredi, un juge de ce même tribunal, Antonio Souza Prudente, avait prononcé la suspension de l'autorisation environnementale accordée au projet et ordonné l'arrêt des travaux du barrage hydroélectrique, situé sur le fleuve Xingu, dans l'Etat amazonien du Para (nord). Mais alors que les 20.000 travailleurs de Belo Monte se préparaient à cesser leurs activités, le président du tribunal a annulé la sentence de vendredi et affirmé qu'une telle décision devait être prise par une Cour spéciale, a expliqué mercredi à l'AFP une porte-parole de ce tribunal. Belo Monte est le barrage le plus important en cours d'édification au Brésil et le troisième du monde, derrière celui d'Itaipu (Brésil et Paraguay) et des Trois Gorges (Chine). UHE Belo Monte / Youtube Il fournira 11.233 mégawatts, soit 11% de la capacité installée du pays, et la première tranche devrait entrer en service en 2015. Sa mise en place entraînera l'inondation de 502 km2. Son coût est estimé à 13 milliards de dollars. Même si leurs terres ne seront pas inondées, l'édification du barrage risque de changer le mode de vie des communautés indiennes vivant aux alentours, qui ne pourront plus pêcher pour leur subsistance en raison de la dérivation des cours d'eau. De nombreuses actions d'opposants et grèves des travailleurs ont déjà perturbé les travaux à plusieurs reprises. ROMANDIE 30/10/2013 -
Instanbul inaugure mardi son tunnel sous le Bosphore
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
Au lendemain de son inauguration en grande pompe, le premier tunnel ferroviaire intercontinental sous le Bosphore, à Istanbul, a subi une première panne. Les passagers ont été contraints d'achever le trajet à pied, a-t-on indiqué de source officielle. "Une coupure d'électricité de deux minutes, survenue à 06h12 GMT (08h12 en Suisse), a forcé les usagers à descendre d'un train" et marcher dix minutes sur les rails pour atteindre les sorties d'urgence, a précisé Burcu Öztürk, chargée de presse au ministère turc des Transports. La panne est due au fait que mardi, jour de la mise en service, "beaucoup de personnes ont appuyé sur les boutons d'arrêt d'urgence". Le trafic a repris 10 minutes après, a souligné la responsable, affirmant que "le fait de marcher dans le tunnel est prévu dans le protocole de sécurité". "Le train était bondé avec au moins 1400 personnes, ce qui est sa capacité maximale", a-t-elle jouté. La Turquie a inauguré mardi, jour du 90e anniversaire de la République, ce premier tunnel reliant les rives asiatique et européenne d'Istanbul. Il fait partie des projets pharaoniques contestés du régime islamo-conservateur turc dont le coût est estimé à trois milliards d'euros. Le Marmaray, un tunnel de 14 km dont une portion immergée de 1400 mètres, relie en quatre minutes les deux continents séparés par le détroit du Bosphore dans la mer de Marmara. Les détracteurs de ce projet avaient accusé le Premier ministre islamo-conservateur turc, Recep Tayyip Erdogan, d'avoir précipité son inauguration dans la perspective des élections municipales de mars 2014. ROMANDIE 30/10/2013 -
Découverte importante d'hydrocarbures en Irak
BelleMuezza a posté un sujet dans Actu - Infos PETROLE
PARIS - Le groupe pétrolier français Total a annoncé mercredi la découverte de colonnes d'hydrocarbures importantes dans la région du Kurdistan en Irak, à une profondeur de 4.260 mètres. Situé à 60 kilomètres de la ville d'Erbil, le puits de découverte Mirawa-1 sur le bloc Harir a atteint une profondeur de 4.260 mètres et a rencontré des colonnes d'hydrocarbures importantes, pouvant atteindre plus de 300 mètres d'indices d'huile au Jurassique et plus de 800 mètres de gaz au Trias, explique le groupe dans un communiqué. La découverte de Mirawa-1 illustre la stratégie d'exploration plus audacieuse de Total visant notamment à identifier des prospects à forts enjeux. Cette découverte est très encourageante et nous conforte dans notre stratégie de développement dans cette région très prospective, affirme Arnaud Breuillac, directeur exploration production pour le Moyen-Orient, cité dans le communiqué. ROMANDIE 30/10/2013 -
Une équipe de chercheurs de l’université américaine Cornell a développé un capteur d’humidité sous la forme d’une puce de silicium, qui est non seulement beaucoup plus petite mais aussi plus efficace et moins chère que les capteurs existants. Une avancée qui profitera non seulement à l’agriculture mais aussi aux producteurs de béton. Connaître le niveau d’humidité d’une terre est un impératif crucial pour un cultivateur. Les vignerons, par exemple, savent jouer sur l’irrigation pour influer sur la maturation de leur raisin. Les ingénieurs et les producteurs de béton doivent eux aussi mesurer avec précision le taux d’humidité pour pouvoir obtenir une densité optimale. Pour tous ces métiers, il existe des capteurs d’humidité. Problème, ils sont souvent onéreux et volumineux. Les chercheurs de l’université Cornell (État de New York) travaillaient depuis plusieurs années sur un concept de capteur d’humidité miniaturisé. Cette puce renferme un petit réservoir d’eau. Grâce à une membrane nanoporeuse, elle mesure la différence d’humidité entre ce réceptacle et son environnement. Ce capteur peut être placé directement dans le sol, dans la tige d’une plante mais aussi dans le béton. Il est relié à une carte sans fil qui transmet les données à un ordinateur ou un appareil de mesure. Jason Koski, université Cornell Des chercheurs de l’université Cornell (à Ithaca dans l’État de New York) se sont penchés sur cette problématique et ont trouvé une solution. Il s’agit d’un capteur d’humidité microfluidique pas plus grand qu’une empreinte de doigt et qui serait cent fois plus sensible que les appareils actuels. Ce capteur serait de surcroît beaucoup moins cher à produire, de l’ordre de 5 dollars (moins de 4 euros) selon ses concepteurs. Qualifié de « lab on a chip », autrement dit un laboratoire sur une puce de silicium, ce capteur repose sur la technologie microfluidique. Il renferme une cavité contenant de l’eau qui, au moyen d’une membrane nanoporeuse, va échanger son humidité avec celle de l’environnement dans lequel le capteur est placé afin de maintenir une pression qui pourra être mesurée. On peut insérer cette puce dans le sol, dans la tige d’une plante ou directement dans du ciment. Elle peut être connectée à une carte sans fil à partir de laquelle on récupère les informations, mais elle est aussi compatible avec les outils de télémétrie existants. Ce « lab on a chip » a l’avantage de pouvoir être déployé en nombre pour former un réseau de surveillance sur des parcelles de terrain. Les chercheurs à l’origine de cette innovation travaillent actuellement à établir une corrélation entre les données récoltées par leur capteur et le processus de croissance d’une plante. L’objectif est de permettre aux cultivateurs d’optimiser l’irrigation. Ainsi, de tels capteurs installés à intervalles réguliers dans les plantes ou les sols pourront contrôler avec précision l’humidité du sol. Le capteur est censé pouvoir fonctionner « plusieurs années » mais il a un talon d’Achille : il craint le gel, qui peut l’endommager définitivement. Cependant, au prix annoncé, il ne serait pas trop problématique de renouveler l’équipement. futura sciences 29/10/2013
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Les phénomènes orageux
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les orages - la foudre...
Le gel participe à l’érosion des sommets rocheux, mais il n’est pas responsable de tous les maux pour autant. Une nouvelle étude vient de quantifier l’effet d’un agent d'érosion trop longtemps sous-estimé : la foudre. En effet, chaque fois qu’elle tombe sur un substrat dur en altitude, elle peut briser plusieurs mètres cubes de roches. Le phénomène vient d’être estimé en Afrique du Sud. Les plus hauts sommets rocheux de la planète sont régulièrement couverts de cailloux aux arêtes anguleuses. Le gel est souvent désigné comme étant le responsable de leur formation, et donc de l’érosion progressive des montagnes. Leurs substrats durs sont régulièrement parcourus par des fissures dans lesquelles l’eau peut pénétrer. Or, ce liquide se dilate en présence de températures négatives, ce qui signifie que son volume augmente. Lorsque cela survient dans une anfractuosité rocheuse, les forces en jeu sont alors en mesure de briser la roche. La foudre est une décharge électrostatique disruptive qui peut atteindre 100 millions de volts. Striking Photography by Bo Insogna Il semble que quelques raccourcis aient été pris lorsque l’eau, ou parfois la chaleur, sont directement accusés d’être les principaux agents responsables de l’érosion des sommets rocheux. À l’aide d’une carte et d'une boussole, Jasper Knight et Stefan Grab de l’université du Witwatersrand (dite Wits University) en Afrique du Sud, viennent de montrer que la foudre joue un rôle non négligeable dans cette problématique. Les géologues s’en doutaient déjà, mais les deux chercheurs ont confirmé ce fait en présentant des chiffres dans la revue Geomorphology. Lorsque la foudre s’abat, la chaleur peut atteindre 8.000 à 30.000 °C au point d’impact, c’est dire si l’apport en énergie est important. Elle est en grande partie absorbée si l’éclair touche un sol meuble ou un arbre… mais pas lorsqu’il tombe sur de la roche ! Dans ce cas de figure, il peut s’en suivre une puissante explosion qui brise alors le substrat en une myriade de cailloux aux arêtes anguleuses. Pour déterminer le volume touché, les scientifiques ont recherché des points d’impact sur de hauts sommets de la chaîne de montagnes du Drakensberg, en Afrique du Sud. Qui peut dire si ces pierres situées au sommet d'une montagne ont été brisées par le gel ou par la foudre ? La réponse se trouve dans leurs minéraux magnétosensibles. edmaphar, Flickr, cc by nc sa 2.0 Il est particulièrement difficile de dire si une roche a été brisée par le gel ou par la foudre. Difficile, mais pas impossible. Lorsqu’un tel substrat se forme, il peut intégrer des minéraux orientés vers le Nord magnétique. C’est précisément ce qui est survenu voici 180 millions d’années, lorsque les montagnes du Drakensberg se sont formées. Seulement voilà, le pôle Nord magnétique a depuis changé de position, ce qui signifie que les minéraux magnétosensibles ont perdu leur alignement. Ce détail est crucial pour la suite des explications. Voici l’astuce : lorsqu’elle s’abat sur un sol rocheux, la foudre provoque une réorientation des minéraux magnétosensibles en direction du Nord magnétique dans le voisinage du point d’impact. Or, ce changement perturbe par la suite le comportement des boussoles qui passent à proximité des sites concernés. C’est donc en randonnant avec cet outil à la main que les deux chercheurs ont pu cartographier des points d’impact, puis mesurer le volume de pierres brisées par les « explosions électriques ». Résultat : entre 3 et 10 m3 par impact. Ces chiffres sont loin d’être négligeables. Ils démontrent que des changements géomorphologiques peuvent survenir bien plus rapidement qu’on ne le pense au sommet de certaines montagnes. N’oublions pas que les chaînes montagneuses sont quasi quotidiennement frappées par des orages en été. À chacune de ces occasions, elles peuvent alors être touchées par plusieurs dizaines d’éclairs par km2. Selon les auteurs, ce facteur aurait dans certains cas davantage de conséquences que le gel sur l’érosion d’un relief déterminé. Ainsi, le climat ne doit plus être le seul facteur pris en compte pour prévoir le devenir d’un édifice géologique. futura sciences 29/10/2013 -
Paris (AFP) - Près d'un tiers du PIB mondial proviendra en 2025 de pays considérés comme les plus exposés aux impacts du changement climatique, comprenant la Chine et l'Inde, selon une étude publiée mercredi par le cabinet britannique Maplecroft spécialisé dans l'analyse de risque. L'"Index de vulnérabilité au changement climatique" établi par ce cabinet identifie 67 pays comme les plus exposés aux événements extrêmes liés au climat, comme les tempêtes, les inondations ou les sécheresses. Selon le cabinet, ces pays pourraient représenter 31% du PIB mondial en 2025, contre environ 21% actuellement. Près d'un tiers du PIB mondial proviendra en 2025 de pays considérés comme les plus exposés aux impacts du changement climatique, comprenant la Chine et l'Inde, selon une étude publiée mercredi par le cabinet britannique Maplecroft. (c) Afp Parmi ces pays classés à risque "extrême" ou "haut" figurent en effet quelques puissances économiques majeures comme l'Inde (20e place) et la Chine (61e place). Ce baromètre désigne le Bangladesh comme le pays le plus exposé. Suivent dans l'ordre Guinée-Bissau, Sierra Leone, Haïti, Soudan du Sud, Nigeria, République démocratique du Congo, Cambodge, Philippines et Ethiopie. Actuellement, selon le cabinet, plus de 4,5 milliards de personnes (environ 64% de la population mondiale) vivent dans ces pays les plus exposés et ce chiffre pourrait excéder 5 milliards en 2025. En revanche, les Etats-Unis et la quasi-totalité des pays européens sont considérés comme peu à risque, notamment en raison des moyens financiers dont ils disposent pour s'adapter aux impacts attendus du réchauffement. "Beaucoup de marchés en croissance se situent dans des pays très vulnérables au changement climatique", conclut le rapport de Maplecroft. En 2025, la Chine et l'Inde, situés parmi les 67 pays les plus exposés, pourraient ainsi représenter à eux deux quelque 23% de la production économique mondiale. Pour évaluer la vulnérabilité des pays aux impacts du changement climatique à un horizon de 30 ans, ce baromètre combine les risques en eux-mêmes (événements extrêmes, mais aussi montée du niveau de la mer et modifications des températures) avec la sensibilité des populations à ces risques (en termes de santé, éducation, agriculture, infrastructures) et de la capacité d'adaptation des pays. Dans un classement distinct s'intéressant à la vulnérabilité de 50 villes de la planète, le cabinet identifie Dacca, Bombay, Manille, Calcutta et Bangkok comme des villes sujettes à un "risque extrême" alors que seulement deux, Londres et Paris, figurent dans la catégorie "faible risque". sciences et avenir 30/10/2013
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Une lignée de requins qu'on croyait disparue au Permien aurait en réalité survécu jusqu'au Crétacé. C'est en cherchant des fossiles de requins modernes -lointains cousins, comme les raies, de ces requins aujourd'hui disparus- que des paléontologues du Muséum de Genève et de l'Université de Montpellier ont découvert six dents fossiles d'à peine 2 mm, dans un gisement fossilifère proche de Saint-Hippolyte-du-Fort (Gard). Une lignée de requins qu'on croyait disparue lors de l’extinction massive du Permien, il y a 250 millions d'années, vivait encore 120 millions d'années plus tard, à l'époque du Crétacé, si l'on en croit de minuscules dents fossiles retrouvées dans le sud de la France. (c) Afp L'équipe de Guillaume Guinot (Muséum de Genève) a établi que les caractéristiques de ces dents étaient propres aux Cladodontomorphes, une lignée de requins qu'on croyait entièrement disparue à la suite de la crise biologique survenue à la limite Permien-Trias. Or les dents fossiles représentant trois espèces différentes de cette lignée de requins ont été trouvées dans des sédiments de roche datant du début du Crétacé (-130 millions d'années), lorsque l'océan recouvrait l'actuelle région de Montpellier. Dents de requins découvertes dans un gisement fossilifère proche de Saint-Hippolyte-du-Fort (Gard). Cette découverte, publiée mardi dans la revue Nature Communications, montre, selon les paléontologues, que les requins de Saint-Hippolyte-du-Fort ont survécu près de 120 millions d'années après la grande extinction du Permien, qui a décimé la vie océanique. Les Cladodontomorphes étaient de mini-requins, qui ne dépassaient pas les 30 cm. "Ce n'était pas de grands prédateurs", a relevé Guillaume Guinot. Ils pouvaient en revanche présenter des "morphologies extravagantes", comme "une sorte de peigne dorsal" ou un "crochet au-dessus de la tête", à la place de la nageoire dorsale, selon les espèces. Les fossiles ont été retrouvés dans des "sédiments qui se sont constitués dans une mer assez profonde", a raconté Guillaume Guinot à l'AFP. D'où l'hypothèse avancée par les paléontologues selon laquelle quelques espèces de Cladodontomorphes ont pu échapper à l'hécatombe en se réfugiant dans des eaux plus profondes. La découverte montre "l'intérêt des milieux marins profonds dans la compréhension de la biodiversité", a souligné Guillaume Guinot. sciences et avenir 30/10/2013
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Paris (AFP) - Jean-Marc Ayrault a suspendu mardi l'application de l'écotaxe sur l'ensemble du territoire pour une durée indéterminée, reculant sous la pression du mouvement d'hostilité en Bretagne où les opposants restent mobilisés et réclament sa suppression pure et simple. A l'issue d'une réunion avec des élus bretons et les ministres concernés, le Premier ministre a annoncé vouloir se "donner le temps nécessaire d'un dialogue au niveau national et régional" sur cette taxe, décidée en 2009 par la précédente majorité. A priori, cette suspension devrait perdurer pendant plusieurs mois, selon le ministre délégué aux Transports Frédéric Cuvillier. "Le courage, ce n'est pas l'obstination, c'est écouter, comprendre", a justifié M. Ayrault, dont le gouvernement multiplie depuis plusieurs semaines les reculades sur les sujets fiscaux. "Suspension n'est pas suppression", a-t-il assuré, un signal au partenaire écologiste qui redoutait une disparition pure et simple de cette taxe sur les poids lourds de plus de 3,5 tonnes. Le gouvernement ne peut de toutes les manières pas supprimer cette taxe, avait prévenu lundi le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll. Car mettre fin au contrat conclu avec la société chargée de sa collecte Ecomouv' lui coûterait un milliard d'euros dont 800 millions dans l'immédiat. Pour le secrétaire national d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) Pascal Durand, cette décision "ne va résoudre en rien les problèmes que rencontre la Bretagne". Pour autant, la coprésidente du groupe à l'Assemblée, Barbara Pompili, a clairement exclu une sortie du gouvernement, dont son parti reste "partenaire". Mais dans l'ensemble, cette décision passe très mal chez les responsables écologistes, associations comme politiques, qui estiment que l'environnement est devenu "le bouc émissaire des problèmes économiques" des éleveurs et des transporteurs. Reste que le gouvernement a voulu apaiser la colère bretonne, région touchée de plein fouet par la crise de l'agroalimentaire. Et il appelle maintenant au calme. "Il faut maintenant que chacun soit responsable et arrête de pousser les feux en mettant chacun dans la rue", a demandé la ministre de la Réforme de l’État, Marylise Lebranchu, une des "Bretonnes" du gouvernement, en demandant à la FNSEA de revenir à la table des négociations. Que les élus UMP ne soient pas venus à l'invitation du Premier ministre à Matignon "c'est quand même assez terrifiant parce qu'ils sont aussi responsables de cette situation", a-t-elle déploré. "Il faut qu'on soit capable d'apaiser et de retrouver la voie du dialogue", a jugé aussi Stéphane Le Foll. Ce nouveau recul a en revanche été bien accueilli par les élus bretons présents à Matignon comme par les milieux économiques. Seul élu breton représentant l'UDI, et seul participant de l'opposition à la réunion de Matignon, le député d'Ille-et-Vilaine Thierry Benoit a salué "un geste d'apaisement" de la part du chef du gouvernement. Le président de la FNSEA, Xavier Beulin, estime lui avoir "été entendu" et assure qu'il sera présent au nouveau round de négociations. Même son de cloche à la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) qui a toutefois ironisé en affirmant que désormais "toute nouvelle taxe connaîtrait le même sort". Pour la Fédération Nationale des Transports Routiers (FNTR), il s'agit aussi d'une "bonne nouvelle" car "la date du 1er janvier était irréaliste". Le président de l'UMP, Jean-François Copé, s'est lui aussi déclaré "soulagé pour les entrepreneurs, les agriculteurs, les Français, que le Premier ministre ait entendu leur cri de colère et leur inquiétude". Il a ajouté que ce report décidé par Jean-Marc Ayrault était une marque de "sagesse". Mais ce report sine die suffira-t-il à apaiser la situation en Bretagne, une région qui avait massivement voté pour François Hollande en 2012 ? Rien n'est moins sûr. Les organisateurs de la manifestation contre l'écotaxe samedi à Quimper ont décidé de maintenir le rassemblement. "Ce n'est pas suffisant, la Bretagne demande sa suspension définitive", a déclaré mardi à l'AFP Christian Troadec, maire (DVG) de Carhaix (Finistère) et responsable du collectif qui a lancé l'appel à la manifestation à Quimper "Pour l'emploi et la Bretagne et contre l'écotaxe". Mardi, à 18H45, des conseillers de Matignon devaient recevoir des représentants du monde économique breton opposés à l'écotaxe pour expliquer la décision du Premier ministre. Cette taxe est une mesure du Grenelle de l'environnement mis en place à l'initiative de Nicolas Sarkozy. Elle doit rapporter plus d'un milliard d'euros par an et vise à inciter les entreprises à utiliser des modes de transports des marchandises moins polluants. Elle avait déjà été reportée deux fois. sciences et avenir 29/10/2013
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Nairobi (AFP) - Le footballeur ivoirien Yaya Touré, "joueur africain de l'année" 2012 et star de Manchester City, s'est élevé mardi à Nairobi contre le massacre des éléphants, estimant que l'existence même de cet animal était menacée. "Le braconnage menace l'existence même des éléphants africains, et si nous n'agissons pas nous irons vers un avenir où cette espèce emblématique aura disparu", a déclaré aux journalistes M. Touré, vedette de l'équipe nationale ivoirienne et de l'équipe britannique de Manchester City, qui a été nommé mardi ambassadeur pour le Programme des Nations unies pour l'environnement (UNEP). Le footballeur ivoirien Yaya Touré, "joueur africain de l'année" 2012 et star de Manchester City, s'est élevé mardi à Nairobi contre le massacre des éléphants, estimant que l'existence même de cet animal était menacée. (c) Afp "L'équipe nationale de Côte d'Ivoire est appelée "les Eléphants" en hommage à ces magnifiques créatures, si puissantes et gracieuses. Déjà, dans mon pays, il n'en resterait plus que 800", a ajouté M. Touré. Le footballeur, qui s'exprimait au siège de l'UNEP dans la capitale kényane, a dit qu'il voulait aider à lutter contre le commerce illégal d'ivoire, pour lequel des milliers d'éléphants sont tués chaque année. Le braconnage a beaucoup augmenté en Afrique ces dernières années, et le commerce illégale de l'ivoire a triplé depuis 1998, selon l'UNEP. Les saisies d'ivoire destiné à l'Asie ont plus que doublé depuis 2009 et atteint un record absolu en 2011, a ajouté l'UNEP. Le commerce d'ivoire est interdit par la Convention sur le commerce international des espèces menacées de la faune et et de la flore sauvages (CITES). Le nombre d'éléphants en Afrique est estimé à 472.000, et leur survie est menacée par le braconnage aussi bien que par l'expansion démographique et l'urbanisation galopante qui empiète sur l'habitat naturel. Le commerce illégal d'ivoire, estimé à sept milliards d'euros par an, est destiné surtout à l'Asie et au Moyen-Orient. Les défenses d'éléphants sont utilisées pour faire des ornements et les cornes de rhinocéros servent à la médecine traditionnelle. sciences et avenir 29/10/2013
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CO2, taxe carbone... Photosynthèse... Gaz à effet de serre....
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
BRASILIA - Les encouragements fiscaux au transport, à l'énergie et à l'agriculture octroyés par le gouvernement pour porter la croissance au Brésil entraînent une augmentation des émissions de gaz à effet de serre, selon une étude diffusée mardi. Le Brésil indique avoir réduit de 80% les déboisements en Amazonie lors de la dernière décennie et donc ses émissions de CO2, responsables du réchauffement climatique. Mais les émissions des secteurs énergétique et agroalimentaire sont en hausse et aujourd'hui, elles représentent 67% du total des émissions de CO2, souligne l'étude de l'Institut de recherches environnementales de l'Amazonie (Ipam) sur la base de données du ministère des Sciences et de la technologie. L'étude montre que les encouragements fiscaux du gouvernement à l'industrie automobile et les subventions pour l'essence et le diesel sont directement liés à la forte croissance du parc automobile et à la consommation des combustibles polluants. Ces encouragements ont augmenté de 69% l'an au cours de la dernière décennie pour le secteur énergétique, de 38% pour celui de l'agriculture et de 18% pour l'automobile, d'après le rapport. En ce qui concerne la puissante agriculture brésilienne, si d'un côté le gouvernement a fait des efforts pour encourager une agriculture (peu polluante en) carbone, de l'autre elle a octroyé des exonérations de taxes dans l'importation et la commercialisation d'engrais. Nous avons réussi à établir un rapport direct entre les encouragements et la hausse des émissions de CO2. Cela nous permet de réclamer au gouvernement une politique fiscale cohérente et axée sur le développement durable, a déclaré à l'AFP le coordinateur de l'étude, André Lima. L'étude demande une réorientation progressive des avantages fiscaux en faveur d'activités telles que la récupération des forêts dégradées, de l'agriculture biologique, des énergies renouvelables, des voitures électriques et de transports en commun moins polluants, notamment. romandie 29/10/2013 -
Instanbul inaugure mardi son tunnel sous le Bosphore
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
La Turquie a inauguré mardi le premier tunnel ferroviaire sous le Bosphore. Reliant les rives asiatique et européenne d'Istanbul, ce méga-projet urbain contesté a été lancé le jour du 90ème anniversaire de la République turque. Baptisé le "chantier du siècle", le Marmaray relie désormais en quatre minutes seulement les deux continents séparés par le détroit du Bosphore dans la mer de Marmara. Le coût total de ce projet de tunnel formé d'un double tube de 14 kilomètres et immergé à 62 mètres sous le lit du Bosphore, est évalué à trois milliards d'euros (3,71 milliards de francs suisses). Avec cet ouvrage, relié à terme à 75 kilomètres de voies ferrées, les autorités turques veulent réduire les inconvénients auxquels doivent faire face chaque jour deux millions de Stambouliotes qui traversent le Bosphore sur ses deux ponts toujours saturés. Il a fallu attendre neuf ans depuis le premier coup de pioche pour que le projet voit le jour. Les travaux devaient initialement être achevés en quatre ans, mais ont été longtemps suspendus par la découverte d'une série de trésors archéologiques. Et Marmaray ne sera pas opérationnel à 100% immédiatement: il faudra attendre 2016 pour que le chantier soit entièrement terminé. L'idée de percer un tunnel sous le Bosphore a été évoquée pour la première fois en 1860 par un sultan ottoman, Abdulmedjid. Mais faute de technique et de fonds suffisants, elle ne s'était jamais concrétisée. Le projet a été relancé dans les années 1990 avec l'explosion démographique d'Istanbul, dont la population a doublé depuis 1998 pour dépasser aujourd'hui 15 millions d'habitants. Grâce à l'appui financier de la Banque du Japon pour la coopération internationale puis de la Banque européenne d'investissement (BEI), le premier coup de pioche a été donné en mai 2004 par un consortium d'entreprises turques et japonaises. "Marmaray qui était un rêve pendant 150 ans est finalement devenu une réalité", a déclaré le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan. romandie 29/10/2013 -
WASHINGTON - Les Etats-Unis ont annoncé mardi qu'ils cesseraient d'apporter leur soutien aux projets de centrales à charbon financés dans les pays en développement par les institutions multilatérales telles que la Banque mondiale. Aux termes de sa nouvelle directive, le Trésor américain n'apportera son soutien à de nouvelles centrales à charbon que dans des circonstances étroitement définies, notamment dans les pays les plus pauvres du globe quand aucune alternative faisable n'est envisageable, a affirmé le ministère dans un communiqué. Les Etats-Unis pourront également soutenir des projets fondés sur le charbon s'ils sont accompagnés de mécanisme de séquestration des émissions de C02, ajoute le texte adopté dans le sillage du plan climat annoncé fin juin par le président Barack Obama. Plus globalement, le document définit précisément la marche à suivre que devront adopter les banques de développement pour privilégier des projets fondés sur des sources d'énergie propre et obtenir l'aval des Etats-Unis. Ces nouvelles directives, qui succèdent à celles édictées en 2009, pourraient notamment changer les pratiques au sein de la Banque mondiale (BM), institution dont les Etats-Unis sont de loin leur premier actionnaire et dont ils désignent le président. Depuis plusieurs mois, la BM s'est d'ailleurs déjà engagée à limiter son financement des projets à énergie fossile et tente de prendre le leadership sur la lutte contre le réchauffement climatique. En encourageant l'utilisation d'énergie propre dans les projets des banques multilatérales de développement, nous intensifions les efforts américains pour s'attaquer aux défis urgents du changement climatique, a affirmé Lael Brainard, sous secrétaire au Trésor aux affaires internationales, citée dans le communiqué. Sur le territoire, les Etats-Unis restent néanmoins de grands consommateurs de charbon, qui reste la principale source d'électricité dans le pays et comptait pour 37% de la production nationale d'énergie en 2012, selon les données officielles. romandie 29/10/2013