BelleMuezza
Membres-
Compteur de contenus
12 459 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Forums
Blogs
Boutique
Calendrier
Téléchargements
Galerie
Articles animaux
Sites
Annuaire animalier
Petites annonces
Tout ce qui a été posté par BelleMuezza
-
Les pompiers australiens prenaient vendredi le dessus sur les feux pour la première fois depuis l'embrasement de la brousse dans la région de Sydney la semaine dernière. Deux personnes sont mortes et quelque 200 habitations ont été détruites. Des milliers d'hommes luttent depuis neuf jours contre les flammes qui ont dévasté plus de 124'000 hectares à travers l'Etat de Nouvelle-Galles du Sud, le plus peuplé d'Australie. "Ce matin, il y a 67 feux de brousse et d'herbe dans tout l'Etat, 23 n'étant pas contenus", ont annoncé les pompiers sur le page Facebook. "Températures en baisse aujourd'hui, mais les habitants doivent rester vigilants", ont-ils ajouté. Une porte-parole des pompiers de l'Etat a précisé que les conditions plus favorables permettaient de renforcer les lignes de brûlage qui isolent les feux les uns des autres et les empêchent de progresser. Quelque 800 pompiers et 72 avions restaient mobilisés. Le bilan humain de ces incendies, les plus importants de l'Etat depuis un demi-siècle, est resté jusqu'à présent limité: un sexagénaire est mort d'une crise cardiaque en tentant de protéger sa maison et un pilote de Canadair âgé de 43 ans a trouvé la mort dans la chute au sol de son avion. Son corps a été récupéré jeudi. Les incendies de brousse sont fréquents en Australie pendant l'été austral, de décembre à février. En 2009, un incendie dans l'Etat de Victoria (sud) avait tué 173 personnes et réduit en cendres des milliers d'habitations. Euronews / Youtube 23/10/2013 romandie 25/10/2013
-
Un plan pour doubler la production d'énergie solaire
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le Solaire
PARIS - Des élus écologistes et des chefs d'entreprises du photovoltaïque ont réclamé vendredi dans une lettre ouverte au gouvernement un plan de sauvetage de la filière, évoquant un sentiment d'abandon et de colère alors que l'usine Bosch à Vénissieux (Rhône) est menacée. C'est un profond sentiment d'incompréhension, d'abandon et de colère qui domine dans le secteur, alors que le président de la République a encore rappelé son engagement en faveur des énergies renouvelables lors de la dernière Conférence environnementale, et que les discours se multiplient pour souligner l'importance des secteurs industriels d'avenir, note la centaine de signataires. La lettre, adressée au ministre de l'Energie et de l'Ecologie Philippe Martin, au ministre de l'Economie Pierre Moscovici et au ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, est notamment paraphée par des députés, sénateurs et parlementaires européens d'EELV, mais aussi plusieurs dizaines de dirigeants de PME françaises du secteur. Par cet appel, nous souhaitons que le gouvernement prenne la mesure de l'enjeu et, qu'en concertation avec tous les acteurs de la filière, il établisse dans les jours qui viennent un plan de sauvetage de notre industrie photovoltaïque qui lui donne une visibilité pour les trois années à venir, et lui permette de participer à la ré-industrialisation de notre pays, écrivent-ils. Plus de 10.000 des 30.000 emplois que comptait la filière française du solaire ont été détruits depuis 2010 en France, principalement du fait d'une réduction drastique des tarifs d'achat bonifiés de l'électricité photovoltaïque et de la concurrence des panneaux chinois à bas prix. Des mesures de soutien prises au début d'année tardent à porter leurs fruits et les professionnels des énergies renouvelables s'inquiètent de l'annonce par François Hollande d'une révision du système des tarifs d'achat. Mise en vente par l'allemand Bosch qui se désengage du solaire, l'usine de Vénissieux près de Lyon notamment voit son avenir en pointillés. La PME bretonne Sillia prépare une offre de reprise, mais demande des mesures de soutien au gouvernement qui n'ont pas été obtenues pour l'instant, a-t-on appris de source industrielle. Interrogé par l'AFP, Bosch France a dit vendredi toujours s'attendre à une offre définitive de reprise de Sillia, en principe d'ici la fin du mois. romandie 25/10/2013 -
Un séisme d'une magnitude de 7,5 a été enregistré vendredi à environ 370 km à l'est de l'île d'Honshu au Japon, indique le centre américain de veille géologique (USGS). L'alerte au tsunami a été déclenchée par la préfecture de Fukushima. Mais selon le centre américain d'alerte aux tsunamis dans l'océan pacifique, il n'existe pas de risque général de tsunami après ce tremblement de terre. La vague générée ne devrait pas dépasser un mètre. Néanmoins, l'ordre d'évacuer a été donné aux personnels de la centrale de Fukushima. Le séisme a eu lieu à 03h10 heure locale samedi (17h10 GMT vendredi) à une profondeur de 10 kilomètres et à 320 kilomètres au large de la ville d'Ishinomaki, dans la préfecture de Miyagi, selon l'institut américain de géophysique, l'USGS. L'USGS a pour sa part évalué la magnitude du séisme à 7,5 et a émis sur son site internet une alerte verte, qui correspond à une faible probabilité de décès ou de pertes économiques. Europe1 25/10/2013 - Le dauphiné - Le point
-
LILLE - Un pré-accord de coopération franco-chinois sur le grand chantier d'une ville nouvelle, modèle de développement durable, dans la région de Wuhan (Hubei, centre est de la Chine), a été signé vendredi à Lille. Le premier secrétaire du PC de la province de Hubei, Li Hongzhong, le ministre français de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie, Philippe Martin, et Martine Aubry, présidente de Lille métropole et représentante spéciale pour le partenariat avec la Chine, ont paraphé cette lettre d'intention dans l'auditorium d'Euratechnologies, un centre d'affaires, après avoir visité un écoquartier voisin. Une trentaine d'entreprises françaises sont potentiellement intéressées à participer au projet, qui n'en est encore qu'au stade préliminaire. Cinq sites d'accueil possibles de la future ville pilote de 200 à 300 km2 ont cependant été pré-sélectionnés. De nombreuses sociétés françaises sont déjà implantées dans le Hubei, qui compte près de 60 millions d'habitants, a rappelé Mme Aubry dans son allocution. La maire de Lille s'était rendue en juillet dernier sur place pour présenter le savoir-faire français dans le domaine du développement durable. Philippe Martin a souligné de son côté que l'enjeu de la ville durable c'est aussi de lutter contre l'effet de serre. Li Hongzhong a souhaité, lui, que les entreprises françaises performantes dans l'écologie et le développement durable fassent de (sa) province leur point d'entrée en Chine. Parmi la dizaine d'entreprises qui assistaient à la signature du pré-accord, vendredi, chacune a ses spécialités : - Thales espère placer ses systèmes de gestion de trafic dans la future plateforme intermodale qui accompagnera le nouveau terminal 3 de l'aéroport de Wuhan, outre les équipements de signalisation ferroviaire, ou servant à la mobilité et à la sécurité urbaine. - Alstom compte mettre en avant ses réseaux électriques intelligents, tenant compte des énergies nouvelles à la production intermittente (éolien et solaire), ou du développement à venir de la voiture électrique. - Suez Environnement et Veolia, grands groupes français de service (assainissement, déchets, eau potable et électricité), déjà très actifs en Chine, sont aussi dans les starting blocks. De plus petites sociétés étaient également présentes, comme UMO, dans l'ingénierie, qui regroupe six entreprises spécialisées dans les bâtiments verts (Terao), la gestion de l'eau et des déchets (Burgeap), l'architecture et l'urbanisme (AOA), le conseil aux collectivités pour la mobilité (Iris) ou encore l'acoustique urbaine (Tisseyre) et la climatologie (Meteodyne). Le cabinet d'architecture ARTE Carpentier, qui a construit deux opéras en Chine, dont celui de Shanghai, ainsi que la maison du peuple à Wuhan, veut aussi être de la partie. ----->Compte tenu de l'importante pollution qui touche les grandes métropoles chinoises, il est, en effet, plus que temps que la Chine se dote d'infrastructures à développement durable et écologique... romandie 25/10/2013
-
Campagne(s) de Greenpeace pour défendre le climat
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans ARCTIQUE
BERLIN - Le Tribunal international du droit de la mer examinera le 6 novembre le litige concernant le navire de Greenpeace dont les 30 membres d'équipage ont été interpellés par la Russie et dont les Pays-Bas exigent la libération. Cette audience, annoncée par un communiqué de la juridiction qui siège à Hambourg, dans le nord de l'Allemagne, va être consacrée aux mesures provisoires que réclament les Pays-Bas, dans l'attente de la constitution d'un tribunal arbitral sur le fond de l'affaire. L'Arctic Sunrise, le navire de Greenpeace battant pavillon néerlandais - l'organisation écologiste Greenpeace International étant de droit néerlandais -, a été arraisonné fin septembre par les garde-côtes russes en mer de Barents après que des membres de l'équipage eurent abordé une plate-forme pétrolière. Dans le cadre des mesures provisoires attendues par les Pays-Bas, il est demandé au tribunal de faire en sorte que la Russie libère immédiatement les membres de l'équipage de l'Arctic Sunrise, qu'elle autorise immédiatement l'Arctic Sunrise à être réapprovisionné, à quitter son lieu d'immobilisation ainsi que les zones maritimes sous la juridiction de la Fédération de Russie et à exercer sa liberté de navigation. La Russie, par la voix de son ministère des Affaires étrangères, a d'ores et déjà annoncé qu'elle ne participerait pas à cette procédure devant le tribunal, tout en soulignant qu'elle restait ouverte à un règlement de cette situation. Interrogé par l'AFP, le service de presse du tribunal a indiqué qu'une décision était attendue dans un délai d'un mois. Lors de leur arrestation, les 30 membres d'équipage du navire, parmi lesquels 26 ressortissants étrangers, placés en détention à Mourmansk (nord-ouest de la Russie), tentaient de déployer une banderole dénonçant les risques écologiques liés à l'extraction du pétrole en mer de Barents. Depuis jeudi, les membres d'équipage ne sont plus accusés de piraterie par les autorités russes, comme c'était le cas auparavant, mais de hooliganisme, un changement qui pourrait relever d'une stratégie visant à éviter un procès devant une juridiction internationale. La Russie a fait du développement de l'Arctique, une immense zone regorgeant de ressources en hydrocarbures qui n'a pour l'instant pas encore été exploitée, une priorité stratégique. Greenpeace dénonce des risques décuplés pour un écosystème particulièrement fragile. Greenpeace / Youtube 22/10/2013 romandie 25/10/2013 -
Naissance à Atlanta de pandas géants jumeaux, un événement rare
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Actualités parcs animalier, zoos
Le 23 octobre, les jumeaux pandas du zoo américain d’Atlanta ont fêté leur 100ème jour de vie et ont enfin pu être baptisés. Ils se nomment désormais Mei Lun et Mei Huan. Les jumeaux pandas géants nés au zoo américain d'Atlanta ont enfin un nom : Mei Lun (prononcez "may loon") et Mei Huan (prononcez "may hwaan"). Ces patronymes signifient en mandarin "quelque chose d’incroyablement beau et magnifique". Selon la tradition chinoise, il faut attendre le 100ème jour de vie des bébés avant de pouvoir les baptiser. greenguitarmon / Youtube 23/10/2013 Les pandas géants provenant et appartenant techniquement à la Chine, les gérants du parcs animalier se sont donc prêtés au jeu et ont patienté jusqu’au 23 octobre pour finalement les nommer. Pour impliquer le public, le zoo a proposé aux internautes de voter en ligne pour leurs prénoms préférés parmi une liste de cinq paires de noms pour les petits mâles de la femelle Lun Lun et le mâle Yang Yang. Dans la liste des choix possibles, outre les lauréats, figuraient aussi : Mei Lun et Mei Hua, qui signifient "bébés de Lun Lun nés aux Etats-Unis", Tian Lun et Tian Le, qui signifient "bonheur et joie familiale", Lan Tian et Bi Shui qui signifient "ciel bleu et eau claire" et enfin Da Lan et Xiao Lan qui signifient "Le plus gros et le plus petit". Les votes ont débuté le 9 octobre et se sont clôturés le 20 octobre à 23h59 pour élire Mei Lun et Mei Hua. NewsEart DailyPost / Youtube 10/10/2013 La naissance des jumeaux, qui a eu lieu le 15 juillet 2013, est un événement extrêmement rare chez les pandas géants. Aux Etats-Unis, la dernière en date remonte à 1987. Cette année, deux zoos américains se sont impliqués dans un programme de reproduction en captivité de pandas géants : le zoo d’Atlanta et le zoo de Washington. Ce dernier a vu naître le 23 août un bébé panda avec également un jumeau mais l'un des deux (le second) est mort à la naissance. Les trois bébés qui séjournent actuellement aux Etats-Unis sont le fruit d’une insémination artificielle. Auparavant quelques tentatives d’accouplement naturel ont été menées mais toutes ont échoué. L’élevage en captivité est destiné à étudier au mieux et préserver une espèce en voie d’extinction. Aujourd’hui, on estime à 1.600 le nombre de pandas vivant à l’état sauvage. maxisciences 24/10/2013 -
Pourquoi les régalecs meurent-ils sur les côtes californiennes ?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les poissons marins
La semaine dernière, les côtes californiennes ont vu deux étranges poissons s'échouer : des régalecs de quatre et cinq mètres. Phénomène assez rare pour ce vertébré des profondeurs. Que leur arrivent-t-ils ? Certaines pensent que les poissons pourraient annoncer l'arrivée d'un séisme. La découverte d'un régalec de 5,5 mètres, près de l'île de Catalina, au large des côtes de Californie du Sud, aurait pu être considérée comme un évènement exceptionnel… Si elle n'avait pas été suivie, cinq jours plus tard, par la découverte d'un second régalec de 4,3 mètres, également échoué sur une plage américaine à San Diego. Les premières analyses n'ont pas permis d'identifier la cause du décès des poissons. Aussi, le mystère plane toujours pour expliquer ce phénomène rarissime. Certains experts ont pourtant une hypothèse pour le moins préoccupante : selon eux, ces échouages pourraient annoncer la survenu prochaine d'un séisme... News4All / Youtube 22/10/2013 Au Japon, le régalec est considéré comme "le messager du palais du Dieu de la mer". Certains pensent qu'il aurait obtenu ce nom après qu'on ait observé que son arrivée coïncidait souvent avec des phénomènes naturels. Or, en 2011, juste avant que le Japon ne soit touché par le puissant séisme qui a ébranlé le Tohoku, et le tsunami qui l'a suivi, environ 20 régalecs se sont échoués sur des plages de la région, précise Mark Benfield, chercheur à l'Université d'état de Louisiane, cité LiveScience. The Cosmos News / Youtube 22/10/2013 En mars 2010, même chose, une douzaine de régalecs avaient été découverts par des pêcheurs japonais, juste avant qu'un séisme de magnitude de 8,8 ne frappe le Chili. "Les poissons qui vivent dans les profondeurs, près du fond de l'océan, sont plus sensibles aux mouvements des failles que ceux qui évoluent près de la surface de l'eau", explique Kiyoshi Wadatsumi, spécialiste en séismologie écologique, repris par le Japan Times. drevenkaine / Youtube 5/3/2010 Ces deux régalecs échoués sont-ils également les signes annonciateurs d'un prochain séisme ? Pour l'heure, le lien ne peut évidement pas être confirmé et les chercheurs continuent leurs analyses sur les cadavres récupérés pour en savoir plus. Toutefois, ce ne serait pas la première fois que des liens entre les comportements d'animaux et les séismes sont mis en évidence. Il existe une longue liste d'anecdotes rapportant les comportements étranges d'animaux domestiques, de zoo ou sauvages juste avant qu'un tremblement ne soit ressenti par les humains. L'une des plus connues s'est déroulée dans la ville grecque d'Hélice. En 373 avant J.C., au cours de l'hiver, "toutes les souris, les martres, les serpents, les millepattes, les scarabées et de nombreux autres animaux ont quitté la ville. Après leur départ, un séisme s'est produit, la ville s'est effondrée, une immense vague l'a submergée et Hélice a disparu", écrivit l'auteur romain Aelianus. Le 23 juillet 2010, les responsables du Smithsonian's National Zoological Park, à Washington, ont rapporté l'étrange comportement de leurs pensionnaires. Nombre d'entre eux ont cherché un abri ou appelé à l'aide quelques minutes avant qu'un séisme de magnitude 5,8 ne secoue la région. Les serpents nocturnes, comme les vipères cuivrées, sont sortis en plein jour, les singes se sont agités dans leurs arbres alors que les flamands roses se sont tous agglutinés ensemble. De même, en avril 2009, une équipe de chercheurs s'est rendu en Italie pour étudier le comportement de reproduction du crapaud commun. Ce dernier se reproduit dans les mares peu profondes, près des lacs. Mais, à un moment de l'étude, l'ensemble des crapauds de la mare a disparu, cinq jours avant qu'un séisme se fasse ressentir. Les crapauds sont revenus dans leur mare après le passage de la dernière réplique. "C'est la première fois qu'une étude rapporte vraiment, de manière scientifique et méthodique, le comportement inhabituel d'un animal avant un tremblement de terre", s'enthousiasme Rachel Grant, zoologiste à l'Open University, en Angleterre. Et de nombreux chercheurs n'excluent pas aujourd'hui la possibilité que les crapauds puissent servir de bons détecteurs de séisme. Reste que ces animaux ne seraient pas les seuls. En avril 2013, des chercheurs allemands ont publié une étude suggérant que les fourmis pourraient également servir à prédire la survenue d'un séisme. Les scientifiques ont constaté qu'avant une secousse, les insectes changeaient de comportement et passaient notamment toute leur nuit dehors alors qu'ils sont normalement plutôt diurnes. Si les animaux peuvent sentir l'arrivée des séismes, que ressentent-ils vraiment ? Aujourd'hui, on l'ignore mais plusieurs hypothèses ont été avancées. Lors de l'étude des crapauds, les chercheurs se sont aperçus que "leur activité coïncidait avec les perturbations pré-sismiques dans la ionosphère, détectée grâce à des sons radio de très faible fréquence". En 2011, Rachel Grant et son équipe ont découvert que les mouvements des plaques tectoniques envoyaient "des quantités massives d'ions essentiellement positifs dans l'atmosphère la plus basse". Lorsqu'ils atteignent un corps aqueux, ils "oxyde l'eau et la transforme en peroxyde d'hydrogène. D'autres réactions au niveau de la relation terre-eau comprennent l'oxydation ou l'oxydation partielle de composés organiques dissous". Résultat, ces composés peuvent s'avérer "irritants ou toxiques pour certaines espèces animales" qui montrent alors un comportement inhabituel voire meurent. Des physiciens de l'Université de Virginie ont eux découvert que lorsque les roches subissaient une pression très élevée imitant la force d'un séisme, elles émettaient de grandes quantités d'ozone. "La moindre petite roche émet de l'ozone. La question est de savoir si nous pouvons le détecter dans l'environnement. Et les animaux peuvent-ils sentir cette montée soudaine de l'ozone ?", questionne la scientifique Catherine Dukes. Toutefois, aucune de ces hypothèses n'a pu être formellement vérifiée. Par conséquent, impossible de développer un système d'alerte, basé sur les animaux, pour prévenir l'arrivée des tremblements de terre. "Ce n'est pas une manière fiable de prédire un séisme. C'est une manière de détecter que la Terre bouge et qu'un événement comme un séisme, un glissement de terrain ou autre peut suivre" mais c'est loin d'être précis, ajoute-elle. maxisciences 24/10/2013 -
Paris (AFP) - Vin, légumes, salades ou élevage, le monde agricole se dresse contre l'écotaxe alors que se réunit vendredi à Rennes l'Observatoire de l'écotaxe pour la Bretagne, une région particulièrement mobilisée. Pour les Bretons, l'affaire est entendue: pas question d'ajourner la taxe mais bel et bien de la supprimer, insiste le patron de la fédération départementale des syndicats agricoles (FDSEA) du Finistère, Thierry Merret. Le vin, les légumes, les salades ou l'élevage, le monde agricole maintient l'offensive contre l'écotaxe notamment en Bretagne, avec les premières communications de l'Observatoire dédié attendues vendredi à Rennes. (c) Af "On n'a pas d'autres solutions si on veut garder un socle agricole et agroalimentaire dans la région", durement affectée par les crises de la volaille, du porc, du lait et des abattoirs. "La Bretagne a toujours été une terre d'expédition, elle doit le rester", soutient M. Merret, producteur de choux-fleurs à la pointe du Léon. Les Bretons en appellent au général de Gaulle qui, rappellent-ils, leur avait promis en 1969 à Quimper "un réseau routier gratuit pour désenclaver la région". Une nouvelle mobilisation du Collectif pour l'Emploi est d'ailleurs prévue dès samedi, toutes professions confondues, "sous le portique du Faou", près de Brest. L'observatoire de l'écotaxe en Bretagne (il en existe un par région) se réunit vendredi à Rennes. "C'est à travers cet observatoire qu'éventuellement les choses vont remonter. On verra les conséquences qu'il faut en tirer", a précisé une source gouvernementale. La porte ouverte à d'éventuels ajustements? Lors de la journée d'action mardi du monde agricole à l'appel de la FNSEA (majoritaire), le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll avait admis qu'il y avait "certainement des choses à améliorer" dans l'application de cette taxe au 1er janvier aux camions de plus de 3,5 tonnes circulant sur 15.000 km d'axes principaux hors autoroutes à péage. M. Le Foll, comme le Premier ministre ou leur collègue de la Défense Jean-Yves Le Drian sont d'autant plus sensibles à la situation en Bretagne qu'ils y ont des attaches personnelles. La région bénéficie à ce stade d'un abattement de la taxe de 50%, avec un taux de 13 centimes du km contre 14 en moyenne nationale et une exonération d'un des axes importants (D164) traversant la région d'est en ouest. D'autres aménagements sont également prévus en Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, avec des abattements de 30% pour tenir compte "de leur périphéricité", selon le ministère des Transports. Mais tous les producteurs manifestent leurs inquiétudes. Après l'exemple des poulets taxés jusqu'à six fois, à chaque étape entre l'élevage et l'étal, les producteurs de légumes font valoir l'extrême fragilité de leurs filières et des produits périssables, telles les salades, pour exiger "une suppression totale". "Nos produits ne sont pas stockables, c'est pas des boulons qu'on transporte! On ne va pas les mettre sur des péniches", s'insurge Jacques Rouchaussé, président de Légumes de France (30.000 producteurs). "C'est pareil pour les fruits. On exempte la collecte du lait, pourquoi pas nous!", demande-t-il . "Soyons pragmatiques: derrière ça, c'est des emplois en moins", ajoute ce cultivateur de la Marne, qui s'interroge en passant sur les différences de tarifs entre régions (13 à 17 centimes du km). "Ca suffit la coupe est pleine", s'écrient également les Vignerons indépendants, qui citent "des aléas climatiques particulièrement difficiles cette année" après les petits volumes de 2012: "Nos entreprises ne pourront pas supporter une nouvelle charge", prévient leur président, Michel Issaly qui demande "l’exonération" de la viticulture. De son côté, Coop de France, qui a lancé une consultation auprès de trente de ses coopératives, met en avant le "faible niveau de compréhension" de cette taxe chez ses adhérents qui à 80% gèrent eux même leurs transports et ne peuvent répercuter la taxe sur les clients comme le fera un transporteur. "Pour une coopérative, le coût du transport représente environ 10% du chiffre d'affaires et le surcoût de l'écotaxe, d'après l'étude, sera de 5 à 8%", rapporte Emmanuel Ramfel, directeur adjoint du Comité Supply Chain de Coop de France. Sans compter les difficultés d'équipement affirme-t-il : moins de 10% des véhicules ont leur boitier, selon cette enquête. Pour sortir de l'impasse, le président (PS) de la région Bretagne Pierrick Massiot a suggéré vendredi sur Europe 1 un transfert de l'écotaxe sur la seule distribution. Puisque les difficulté de beaucoup dans l'agroalimentaire viennent "notamment des faibles marges que leur consent la grande distribution". sciences et avenir 25/10/2013
-
Manifestation à Alençon, contre le centre de déchets près du Haras du Pin
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollutions
Nonant-le-Pin (France) (AFP) - Une vingtaine d'agriculteurs et de riverains bloquaient vendredi depuis 24 heures l'accès au centre de déchets industriels de Nonant-le-Pin (Orne), près du Haras national du Pin, pour s'opposer à son ouverture alors que des expertises demandées par la justice n'ont pas été effectuées, a constaté un correspondant de l'AFP. Les associations Nonant Environnement et Sauvegarde des terres d'élevage ont assigné en référé pour "nuisances à l'ordre public" la société GDE, qui exploite le site, le préfet ainsi que la direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal), devant le tribunal de grande instance d'Argentan. Une vingtaine d'agriculteurs et de riverains bloquaient vendredi depuis 24 heures l'accès au centre de déchets industriels de Nonant-le-Pin (Orne), près du Haras national du Pin, pour s'opposer à son ouverture. (c) Afp Celui-ci tiendra une audience lundi après-midi et les manifestants ont l'intention de rester sur le site jusqu'à cette date. Entre vingt et trente camions de déchets, qui étaient restés bloqués devant l'entrée de la décharge de GDE jeudi, sont repartis vendredi matin. Le centre de déchets industriels est situé près du Haras national du Pin. De très nombreuses personnes, associations, professionnels du cheval et responsables politiques se sont mobilisés contre ce projet. Le centre est toutefois entré en activité mardi matin, jour où la société GDE contestait devant la cour d'appel de Caen la décision du tribunal de grande instance d'Argentan d'ordonner deux expertises, environnementale et hydrogéologique. Le délibéré de la cour d'appel sera rendu le 7 janvier. "Ils ont enfreint le texte de l'ordonnance qui disait que les analyses sur les terres environnantes devaient être faites avant toute exploitation", a dénoncé Noëlle Sandoz, présidente de l'association Nonant-Environnement. Le juge des référés du TGI d'Argentan avait demandé mi-août à un expert en pollution et déchets de lui remettre d'ici à cinq mois deux études sur le site. Il faisait ainsi droit à une demande d'associations, notamment d'éleveurs de chevaux, qui craignent une pollution de ces terres d'élevage équin réputées dans le monde entier. Il est prévu de stocker dans ce centre quelque 2,34 millions de tonnes de déchets industriels pendant ses 17 années d'exploitation. sciences et avenir 25/10/2013 -
Encens et bougies parfumées les plus "polluants" bientôt interdits
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollutions
Ce serait une conséquence de la lutte contre la pollution de l'air intérieur. L’atmosphère des maisons fait l’objet d’un nouveau plan renforçant des mesures déjà existantes. Quasi inconnue il y a 15 ans, la pollution de l’air intérieur des logements, des bureaux, des écoles, hôpitaux et autres piscines est aujourd’hui révélée par les épidémiologistes comme un grave problème de santé publique. L’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI) estime ainsi que ce type de pollution coûte à la collectivité entre 10 et 40 milliards d’euros, dont 1 milliard uniquement en achat de médicaments anti asthmatiques. Lors de l’élaboration des plans nationaux santé environnement (PNSE) qui se succèdent depuis 2004 (le troisième est en cours de rédaction), de nombreuses mesures ont été prises. Elles sont aujourd’hui renforcées par le Ministère de l’écologie. Etiquetage informant sur le degré de pollution des objets. DR C’est le cas pour toutes les mesures d’information des occupants. Depuis le 1er janvier 2012, les fabricants et distributeurs de produits de décoration, de détergents, de peintures, doivent apposer sur leurs emballages un étiquetage informant sur le degré d’émission de polluants des objets. Une campagne d’information du grand public prévue pour 2014 va inciter les consommateurs à utiliser cette information disponible mais oubliée. Des produits très courants comme des bougies décoratives, des encens et des bombes odoriférantes pourraient être interdites à la vente du fait de la dispersion de molécules toxiques ou cancérogènes comme le benzène. Prévu par la loi Grenelle, l’étiquetage des meubles (qui contiennent vernis, colles et peintures très émissifs en composés organiques volatils) est une mesure qui est restée lettre morte. Elle est aujourd’hui relancée avec une accélération pour les meubles pour enfants. Les particuliers vont par ailleurs avoir à disposition un outil web permettant de poser un diagnostic sur son propre logement. Une expérimentation peut déjà être testée. Les collectivités locales sont également invitées à s’emparer du sujet notamment pour les écoles. L’OQAI a engagé en 2013 une enquête nationale de plus grande envergure portant sur 300 écoles et 600 classes représentatives du parc d’établissements en France. Les communes doivent se préparer à analyser très régulièrement les écoles ainsi que leurs bâtiments recevant du public. Un volet important concerne la rénovation de l’habitat. Le programme d’isolation de 500.000 logements par an pourrait avoir des conséquences sur l’air intérieur si ces rénovations sont mal maîtrisées. La surveillance par les services de l’État des systèmes de ventilation va donc être renforcée pour éviter le confinement de l’air intérieur. Les pouvoirs publics rappellent à cette occasion que les nouvelles réglementations thermiques n’imposent aucunement l’usage de ventilations mécaniques et n’interdit pas (mais au contraire recommandent) l’ouverture des fenêtres. Le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) va accélérer ses travaux d’étude sanitaires des matériaux de construction afin de mieux informer les professionnels du bâtiment sur la possible dangerosité des produits qu’ils utilisent et qui pourraient avoir des conséquences sur la santé des futurs occupants. sciences et avenir 24/10/2013 -
Les panneaux solaires et l'évolution des technologies (panneaux, cellules...)
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Le Solaire
Une fenêtre "intelligente" qui régule la chaleur solaire et qui en plus peut générer de l'énergie, tout en restant transparente: c'est le concept innovant présenté jeudi 24 octobre 2013 dans la revue Nature Scientific Reports par une équipe chinoise. Les surfaces vitrées, agréables au confort de vie et largement utilisées dans la construction d'immeubles, sont l'une des principales sources de déperdition de chaleur en hiver, tandis que l'été elles ont tôt fait de transformer un bureau ou un appartement en fournaise. Une fenêtre "intelligente" qui régule la chaleur solaire et qui en plus peut générer de l'énergie, tout en restant transparente: c'est le concept innovant présenté jeudi dans la revue Nature Scientific Reports par une équipe chinoise. (c) Afp Le principe des fenêtres dites "intelligentes" parce qu'elles s'adaptent aux conditions extérieures, est donc un enjeu important, car elles permettent de diminuer la consommation en énergie des bâtiments, pour le chauffage l'hiver ou la climatisation l'été. "La principale innovation de nos travaux est d'avoir développé un concept de fenêtre intelligente pour simultanément générer et économiser de l'énergie", a expliqué un des chercheurs, Gao Yanfeng, de l'université de Shanghai et de l'Académie des Sciences chinoise. Les fenêtres intelligentes actuelles peuvent seulement réguler la lumière du soleil et la chaleur, explique le chercheur. "Elles ne sont pas conçues pour générer de l'énergie". Le défi pour les chercheurs était de garder la transparence de la vitre. Le nouveau concept repose sur l'utilisation pour le vitrage d'un film incluant des particules d'oxyde de vanadium (VO2), pris en sandwich entre deux plaques de polycarbonate. Le VO2 est un composé chimique dont les propriétés se modifient en fonction de la température. En-dessous de 68°C, le matériau est isolant et transparent à la lumière infrarouge, mais au-dessus de 68°C, il devient conducteur et réfléchit la lumière infrarouge. Ce dispositif peut réguler la chaleur solaire et générer de l'électricité à l'aide de cellules solaires positionnées autour de la vitre. Il pourrait ainsi contribuer à réduire les coûts d'énergie pour le chauffage, la climatisation et l'éclairage des bâtiments, espèrent les chercheurs. "La technologie est mûre pour l'industrialisation", a assuré Gao Yanfeng, dans un échange de mails avec l'AFP. Interrogé sur son coût, il a indiqué qu'il n'avait pas été encore établi, mais a estimé qu'il devrait être "bas", en comparaison avec d'autres dispositifs existants. sciences et avenir 25/10/2013 -
La souris sauterelle insensible au venin de scorpion
BelleMuezza a posté un sujet dans ARTICLES de presse
La souris sauterelle du désert est insensible aux effets des piqûres d'un scorpion, une exception résultant de l'évolution qui permet à ce rongeur d'Amérique du Nord de se nourrir de ces animaux, indique une recherche publiée jeudi aux Etats-Unis. Ce trait biologique pourrait potentiellement aider les chercheurs à développer des traitements anti-douleur et des antidotes au venin de ce scorpion (Centruroides sculpturatus). La souris sauterelle du désert est insensible aux effets des piqûres d'un scorpion (onychomys torridus). MATTHEW -ASHLEE ROWE / SCIENCE / AFP Il est rare que l'évolution neutralise le mécanisme de la douleur qui permet de protéger le corps des agressions extérieures et de signaler une maladie, relèvent ces scientifiques dont l'étude paraît dans la revue américaine Science datée 25 octobre. Pour percer le secret de la résistance de la souris sauterelle (Onychomys torridus), ces chercheurs ont étudié les effets du venin de ce scorpion chez d'autres espèces de souris dépourvues de ce mécanisme biologique. Ils ont découvert que les toxines dans le venin du scorpion neutralisaient certains neurones chez la souris sauterelle mais les activaient chez les autres rongeurs. Le venin de ces scorpions contient de puissantes neurotoxines qui agissent sur le système nerveux central et le système cardio-vasculaire, provoquant des contractions musculaires intenses et une insuffisance respiratoire. Après une série d'expériences, ces scientifiques, dont notamment Ashlee Rowe de l'université du Texas à Austin, ont constaté que le venin activait certains récepteurs de la douleur chez les souris normales, comme d'ailleurs chez tous les mammifères, mais pas chez la souris sauterelle. Chez cette dernière, les biologistes ont découvert qu'un autre récepteur résultant d'une mutation produisait des acides aminés différents capables de se lier aux toxines du venin et de neutraliser tous les autres neurones récepteurs de la douleur environnants. En fait, le venin semble neutraliser temporairement toute forme de douleur chez la souris sauterelle, explique la chercheuse. Ce mécanisme de défense est comparable à celui observé chez le rat-taupe nu, insensible à la douleur, ce qui lui permet de résister à des teneurs très élevées en dioxyde de carbone dans les galeries souterraines où il vit. sciences et avenir 25/10/2013 -
Des études montrent que les néonicotinoïdes peuvent altérer le comportement de certaines espèces. Aujourd’hui, de nouveaux travaux révèlent que ces produits sont aussi capables de modifier l’attitude d’une espèce à l’égard d’une autre. Une fourmi d'Argentine peut devenir si agressive envers une fourmi endémique de Nouvelle-Zélande, qu’elle préfère mourir plutôt que ne pas se battre. Les néonicotinoïdes atteignent le système nerveux et modifient le comportement de certaines espèces. Des études ont récemment mis en relation la décroissance des naissances des reines, et les difficultés de navigation des abeilles avec l’utilisation de néonicotinoïdes. Aujourd’hui, des recherches menées en Nouvelle-Zélande suggèrent que ces mêmes pesticides modifient les interactions entre une espèce de fourmi invasive, et une indigène. Ces produits ont le pouvoir de modifier toute la structure des deux communautés. La fourmi Monomorium antarcticum est endémique à la Nouvelle-Zélande. On la trouve sur les deux îles, et est largement répandue. Dans certaines régions, elle est confrontée à l'invasion d'une espèce de nature plutôt agressive, la fourmi d'Argentine. April Nobile, AntWeb.org, cc by sa 3.0 Au pays des Kiwis, la fourmi indigène Monomorium antarcticum fait face à une invasion de fourmis d’Argentine (Linepithema humile). Ces dernières sont justement connues pour leur caractère invasif. Elles ont été introduites accidentellement en Afrique du Sud, en Australie, aux États-Unis, ou en Europe, et s’adaptent très bien à tous ces environnements, malgré des conditions pourtant différentes. Dans chaque site envahi, les fourmis d’Argentine se sont montrées particulièrement agressives envers les populations indigènes. Les colonies se rencontrent tant dans les zones urbaines qu’agricoles et sont donc exposées aux pesticides. Une équipe d’écologues de la Victoria University of Wellington a cherché à comprendre comment réagissaient les deux espèces aux néonicotinoïdes et si leurs interactions intra-espèces en étaient altérées. D’après leurs résultats, détaillés dans la revue Proceedings of the Royal Society B, les fourmis d’Argentine, exposées à cette classe d’insecticides, deviennent encore plus agressives qu’en moyenne, et cela pourrait bien conduire à leur déclin. La fourmi d'Argentine (Linepithema humile) peut mesurer jusqu'à 4,9 mm de long. C'est l'espèce invasive la plus répandue dans le monde. En France, elle a été aperçue pour la première fois en 1906 dans les Alpes-Maritimes. Aujourd’hui, on la trouve dans tout le pourtour méditerranéen de France. Alex Wild, AntWeb.org, cc by sa 3.0 L’équipe, menée par l’écologue Rafael Barbieri, a d’abord exposé les deux colonies séparément à de très faibles doses de néonicotinoïdes. Aucune n’a montré de changement de comportement alimentaire, ou de survie. Leur système nerveux ne semblait pas affecté, mais les couvées des fourmis d’Argentine ont tout de même réduit de moitié. Les relations inter-espèces n’ont pas changé, mais lorsque les deux espèces se sont rencontrées, il y a eu d’importantes modifications d’interaction. À la rencontre de ses envahisseurs, la fourmi indigène s’est montrée moins agressive, ce qui augmente les probabilités de survie des fourmis d’Argentine. À l’inverse, lorsque celles-ci étaient exposées aux pesticides et rencontraient des fourmis indigènes, elles étaient si agressives qu’elles se battaient jusqu’à en mourir. La guerre des fourmis (documentaire) Tommy Knocker / Youtube En somme, si les deux espèces sont exposées aux néonicotinoïdes, la fourmi endémique de Nouvelle-Zélande devient moins agressive, tandis que la fourmi d’Argentine préfère mourir plutôt que perdre son combat. Dans ce contexte, l’espèce invasive a toutes ses chances de continuer à se développer et vaincre l’espèce néo-zélandaise. Mais si seuls les envahisseurs étaient exposés, alors les néonicotinoïdes pourraient être un moyen efficace de contrôler l’invasion. Ces pesticides réduisent par deux les couvées des fourmis d'Argentine, et les poussent au suicide en les rendant si agressives. Quelque part ce n’est pas si étonnant qu’un insecticide serve d’insecticide. Mais ce que l’étude suggère, c’est qu’utilisés à bon escient, ces produits pourraient aider plus que détruire l’équilibre de la faune. Elle montre cependant une fois de plus à quel point il est impératif de contrôler les utilisations de pesticides dans la nature. futura sciences 25/10/2013
-
Algues vertes : les pratiques agricoles à nouveau pointées du doigt
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollution milieu aquatique, dont marées noires...
Que deviennent les nitrates issus de l’épandage d’engrais azotés de synthèse sur nos cultures ? Une étude menée sur 30 ans vient de fournir des chiffres qui interpellent. Par exemple, un fertilisant épandu en 1982 devrait encore participer à la contamination des systèmes aquatiques durant cinq décennies. Visiblement, la capacité de rétention des sols a été sous-estimée. Pour améliorer la croissance des plantes, et donc le rendement et la qualité des cultures, les agriculteurs enrichissent notamment leurs sols avec des engrais azotés de synthèse, et ce depuis des décennies. Le problème, c’est qu’une bonne partie des nitrates dérivés de ces produits s’infiltre dans les sous-sols, où elle participe alors à la contamination des eaux souterraines (y compris parfois des nappes phréatiques exploitées pour alimenter la population en eau potable). En France, la pollution des eaux continentales par les nitrates serait à 66 % due à l’agriculture (chiffre du CNRS). En 2011/2012, 5,7 millions de tonnes d’engrais azotés ont été utilisées en France (chiffre des Chambres d’agriculture). AgriParisPictures, Flickr, cc by sa 2.0 De nombreux efforts sont faits pour réduire cette pollution, tant par les agriculteurs que par les autorités. Cependant, il reste des zones d’ombre sur le devenir des produits épandus sur nos champs. Par exemple, que deviennent précisément, et en quelles quantités, les engrais et leurs résidus au cours du temps, à l’échelle de plusieurs décennies ? De nouveaux éléments de réponse viennent de nous être fournis dans une étude présentée dans la revue Pnas par Mathieu Sebilo de l’université Pierre et Marie Curie (Paris) comme principal auteur. Voici 30 ans, en 1982, 2 parcelles de 2 m² ont été enrichies avec un engrais azoté de synthèse, mais pas n’importe lequel. Il avait au préalable été marqué avec un isotope stable de l’azote : le 15N. Depuis, des cultures de betteraves sucrières (en été) et de blé (en hiver) se sont succédé sur ces terres, tandis que des mesures isotopiques ont régulièrement été prises. Grâce à elles, les chercheurs ont suivi le pourcentage de nitrates qui a été absorbé par les plantes au cours du temps, et donc celui qui s’est infiltré dans les sous-sols ou qui est resté dans la matière organique du sol. Conclusion : la pollution aux nitrates va se poursuivre bien plus longtemps qu’on ne le prévoyait ! La France comptait 26 millions d'hectares fertilisables en 2011/2012, sur lesquels 8,4 millions de tonnes d’engrais minéraux ont été épandus (chiffres des Chambres d’agriculture). OliBac, Flickr, cc by 2.0 Ainsi, au bout de trois décennies, 61 à 65 % de l’engrais marqué a été absorbé par les végétaux. Et le reste ? Des mesures ont également été réalisées sur des eaux d’infiltration prélevées à deux mètres de profondeur. Grâce à elles, la fraction de nitrates emportée vers les eaux souterraines a été évaluée. Par déduction, il a donc été possible de quantifier la présence des nitrates marqués dans le sol, où ils sont toujours accessibles aux végétaux. Trois ans après le début de l’expérience, en 1985, les sols contenaient encore 32 à 37 % du fertilisant tracé, contre 12 à 15 % de nos jours. C’est dire s’il subsiste longtemps ! Entre 8 et 12 % des résidus de l'engrais marqué se seraient infiltrés dans le sous-sol durant ces 30 dernières années, et ont donc pu participer à la contamination de ressources hydriques. Selon l’étude, cet écoulement progressif devrait se poursuivre dans les décennies à venir. En effet, les chercheurs estiment que les nitrates vont encore s’écouler à faible dose durant plus de 50 ans, soit plus longtemps que ce que l’on croyait jusqu’alors. D’ici 2082, environ 15 % de l’engrais marqué en 1982 aura pénétré l’hydrosphère, selon les estimations. Ces chiffres sont loin d’être négligeables. Ils démontrent que la capacité de rétention des sols, qui ont reçu d’importantes quantités d’engrais en quelques décennies, a été sous-estimée. Dès lors, il faudrait mieux en tenir compte dans les efforts entrepris pour réduire la contamination des systèmes aquatiques par les fertilisants agricoles. futura sciences 24/10/2013 -
Araignées, scorpions, serpents, insectes… des milliers d’espèces chez les arthropodes sont venimeuses. Les crustacés sont l’exception. Sur plus 70.000 espèces décrites dans la littérature, aucune ne l’est. Du moins c’est ce que l’on croyait, jusqu’à ce que l’on découvre que Speleonectes tulumensis, ce crustacé du Yucatán, déroge à l’exception. Dans une grotte anchialine (1), l’eau est douce en surface, devient saline en profondeur et n’est pas souvent exposée à la lumière du jour. Ces dolines souterraines abritent de mystérieuses créatures. Les possibilités d’exploration des caves sont si restreintes, que bien peu de plongeurs biologistes s’y aventurent. Pourtant, par leur isolement, ces grottes sont un véritable nid de biodiversité méconnu. Pour preuve, c’est dans une doline de ce type, située dans le Yucatán au Mexique, que des biologistes ont identifié le premier crustacé venimeux. La grotte anchialine sacrée au Mexique, ici en photo, est située dans la péninsule du Yucatán. Il en existe plus d'une vingtaine, souvent appelées cenotes ou puits sacrés en français. Les Mayas pensaient que ces puits étaient un moyen de communication avec les dieux de l'infra-monde. Ekehnel, Wikipédia, GNU 1.2 L’arthropode en question, Speleonectes tulumensis, est semble-t-il endémique aux grottes du Yucatán. C’est un rémipède, un groupe décrit pour la première fois en 1981 seulement. Il est carnivore, aveugle, et particulièrement difficile à observer puisqu’il se cache dans les petits labyrinthes rocheux formés par la circulation de l’eau dans les grottes anchialines. Par chance, les biologistes Björn von Reumont et Ronald Jenner en ont aperçu quelques-uns durant leur première mission. Les crustacés étaient en train de jeter l’exosquelette d’une crevette, qui constituait probablement leur dernier repas. Ces biologistes ont par la suite découvert qu’au niveau de sa tête, le crustacé avait des structures rappelant la forme d’aiguille hypodermique. Ils soupçonnaient qu’elles servaient à injecter du venin dans leur proie et le prouvent aujourd’hui dans la revue Molecular Biology and Evolution. Le rémipède est un crustacé plus de dix millimètres. Le Speleonectes tulumensis est le seul répimède venimeux, et vit exclusivement dans les caves du Yucatán. Les Speleonectes comptent 15 espèces comme ici en photo le Speleonectes tanumekes. Joris van der Ham, Wikipédia, cc by 2.5 L’équipe, issue du musée d’histoire naturelle de Londres, montre que des réservoirs entourés de muscles permettant l’éjection du venin sont rattachés aux maxillules, les structures à l’avant de l’animal qui ont l’aspect creux des aiguilles hypodermiques. Les scientifiques révèlent par ailleurs que les réservoirs en question sont connectés à des glandes qui se trouvent au centre du corps. L’étude, basée sur la dissection d’une trentaine de spécimens, a permis de réaliser une reconstruction 3D du chemin parcouru par le venin. Les glandes sécrètent un venin riche en peptidases, des enzymes impliquées dans la digestion. On les retrouve par exemple dans le venin du serpent à sonnette où elles sont connues pour favoriser l’assimilation des proies. Le fluide venimeux contient également une toxine, dont la composition est proche d’une neurotoxine au pouvoir paralysant décrite chez certaines espèces d’araignées. Dans le cas de Speleonectes tulumensis, il est probable que la toxine permette d’arrêter la proie, et que les peptidases facilitent son assimilation. Dans le monde des arthropodes, les espèces venimeuses ne sont pas rares. Trois des quatre groupes principaux représentent des milliers d’espèces au venin parfois mortel. Les crustacés sont des arthropodes pour la plupart aquatiques et regroupent plus de 70.000 espèces. Pourtant, jusqu’à aujourd’hui on n’en connaissait aucune venimeuse. Étant d’excellents filtreurs, ils peuvent manger de tout. Dans l’étude, les biologistes suggèrent que grâce à cette faculté, les crustacés n’ont probablement pas subi les mêmes pressions évolutives que l’ensemble des arthropodes (araignées, scorpions, insectes…) pour se nourrir. (1) Terme appliqué aux grottes inondées situées en profondeur sous la surface du sol. Elles se forment dans des environnements calcaire et de tubes volcaniques. futura sciences 24/10/2013
-
PARIS - Un tiers des Français (34%) disent avoir eu des difficultés à payer leur facture d'énergie au cours des trois dernières années, signifiant que la facture d'énergie n'est plus un problème de pauvres, selon un sondage publié jeudi par le mensuel 60 Millions de consommateurs. Cette difficulté est plus marquée pour les locataires (43%) et les personnes aux revenus modestes (52% des personnes vivant dans des foyers avec moins de 1.500 euros par mois), selon cette étude réalisée par Mediaprism. Mais on voit bien que le chauffage, l'énergie, n'est plus un problème de pauvres, mais que c'est quelque chose qui a tendance à s'étendre dans l'ensemble de la société, a analysé Thomas Laurenceau, rédacteur en chef du magazine de défense des consommateurs, lors d'une conférence de presse. C'est un phénomène qui n'avait peut-être jamais été mesuré aussi précisément et qui risque d'augmenter, ajoute-t-il. Le gouvernement et diverses études ont déjà identifié qu'un peu plus d'un Français sur dix pouvait être considéré comme précaire énergétique, c'est-à-dire qu'il consacre à l'énergie plus de 10% de son revenu. Mais ce sondage montre que la facture est un poids difficile pour près de trois fois plus de ménages. On est au-delà du cadre des précaires énergétiques, ces 10, 12, 14% considérés comme précaires, souligne M. Laurenceau. Les personnes qui se chauffent au fioul (tiré du pétrole) sont ceux qui se disent le plus en difficulté, avec près de 45% de sondés en délicatesse avec leur facture. Un phénomène qui pourrait s'expliquer par le fait que le remplissage de cuve est une facture unique très lourde et non lissée comme l'électricité ou le gaz. L'énergie est aussi, de loin, le poste de dépenses qui, selon les interrogés, a le plus augmenté en trois ans. Une grande majorité (84%) estime que le budget alloué à ce poste a augmenté, et de beaucoup pour 57%. Plus de 94% des sondés déclarent d'ailleurs faire attention à leur consommation ''énergie pour des raisons avant tout financières, la motivation environnementale n'entrant en ligne de compte que pour 50%. Mais moins d'un Français sur deux (43%) a déjà réalisé des travaux pour faire des économies d'énergie, et ce sont principalement les plus aisés (hauts revenus, propriétaires) ou ceux vivant dans des logements réputés énergivores (maison, logement ancien) qui ont sauté le pas. Tout le monde finalement a acquis les petits gestes quotidiens, mais au fond le vrai travail à faire c'est les travaux d'économies d'énergie et là il n'y a plus que la moitié des Français qui s'y mettent, a noté M. Laurenceau. Le statut d'occupation du logement et les coûts très élevés font souvent obstacle à la réalisation de tel travaux: près de 50% des répondants ne se lancent pas parce qu'ils sont locataires, et un tiers parce que c'est trop cher. Les propriétaires sont principalement freinés par le coût. On se retrouve avec cette espèce de fracture énergétique avec les propriétaires qui ont les moyens, qui n'auraient parfois même pas besoin des aides de l'Etat, et les autres qui ne font rien, soit parce qu'ils n'ont pas les moyens, soit parce qu'ils manquent d'information, résume le rédacteur en chef de 60 Millions. Le gouvernement vient de lancer une grande campagne, J'éco-rénove, j'économise, afin de doper le nombre de rénovations énergétiques de logement. L'objectif est de les tripler d'ici 2017 pour atteindre les 500.000 rénovations annuelles visées par François Hollande, un objectif très ambitieux que le précédent exécutif s'était lui aussi fixé, sans succès. C'est vraiment ça l'enjeu, c'est que les économies d'énergies soient vraiment pour tout le monde, souligne M. Laurenceau. L'étude Mediaprism montre d'ailleurs que près des deux-tiers des Français (65%) jugent que le gouvernement n'est pas concerné par la problématique des prix de l'énergie. Le sondage a été réalisé en ligne du 27 août au 4 septembre auprès d'un échantillon de 1.002 individus représentatifs de la population française, selon la méthode des quotas.. romandie 24/10/2013
-
Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
ROUEN - Un dégagement accidentel de fréon, gaz frigorigène à effet de serre, a eu lieu mercredi à la centrale nucléaire de Penly (Seine-Maritime), et rapidement stoppé, a-t-on appris auprès de la centrale. Ce dégagement, constaté sur un compresseur, s'est produit à la mi-journée dans le bâtiment des auxiliaires nucléaires de l'unité de production n°1, situé dans la partie nucléaire des installations, a indiqué la centrale sur son site internet. Le dégagement de ce gaz frigorigène, du fréon, a été rapidement stoppé, avant même l'arrivée des pompiers. Les analyses sont en cours pour déterminer la cause et la quantité exacte du rejet de gaz frigorigène, qui est un gaz à effet de serre, donc nuisible à l'environnement, a précisé le service de presse. Les personnes présentes dans le bâtiment --dans lequel il n'y a pas de réacteur -- ont été évacuées. L'événement n'a pas eu de conséquence sur l'activité de la centrale. Il ne s'agit pas d'un incident de sûreté nucléaire mais il devra néanmoins être qualifié par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) pour son impact sur l'environnement. L'incident ayant provoqué un déclenchement de fumée, des pompiers avaient été appelés sur le site mais ils n'ont pas eu à agir. romandie 23/10/2013 -
PARIS - Le député écologiste François-Michel Lambert et son collègue sénateur Ronan Dantec ont dit jeudi halte aux contre-vérités sur l'écotaxe poids lourds, prélèvement qui suscite la colère des agriculteurs, particulièrement en Bretagne. Dénonçant une instrumentalisation par certains lobbies et craignant un nouveau report d'application, François-Michel Lambert et Ronan Dantec ont appelé le gouvernement à rester ferme sur l'application au 1er janvier de l'écotaxe, tout en soutenant son aménagement dans le cas de régions excentrées, dans un communiqué. Aux yeux de ces vice-présidents des commissions du Développement durable de l'Assemblée et du Sénat, il faut faire preuve de plus de pédagogie et de conviction dans notre manière de défendre l'écotaxe, entre autres pour souligner son impact très limité sur les prix. L'impact de la taxe sera de la moitié d'un centime pour une salade de un euro. Même pas le coût du sachet plastique!, ont relevé ces élus écologistes des Bouches-du-Rhône et de Loire-Atlantique. Autre riposte aux détracteurs de la mesure: l'écotaxe ne va pas détruire l'économie locale, au contraire. Applicable à tous les transports et payable au kilomètre, elle va pénaliser les transports longs et faire baisser l'avantage concurrentiel de marchandises provenant de pays aux normes sociales et environnementales faibles, ou faire payer les routiers étrangers qui ne font que traverser la France et n'apportent rien à notre économie si ce n'est pollution, et destruction de nos routes, selon leur communiqué. romandie 24/10/2013
-
Campagne(s) de Greenpeace pour défendre le climat
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans ARCTIQUE
MOSCOU - La décision de la Russie de réduire les charges contre les militants de Greenpeace incarcérés était accueillie avec scepticisme jeudi, des experts y voyant une manoeuvre de Moscou pour éviter un procès devant une juridiction internationale. Les 30 membres de l'équipage de Greenpeace, détenus depuis fin septembre après l'abordage d'une plateforme pétrolière russe dans l'Arctique, ne sont plus accusés de piraterie mais de hooliganisme. Jusqu'alors passibles de 15 ans de détention, ils encourent désormais sept ans de camp au maximum. L'accusation a été modifiée, mais cela ne soulage pas leur sort: ils restent en prison, a déclaré à l'AFP un responsable de l'ONG écologiste, Alexeï Kisselev. La Russie a renoncé a ses accusations absurdes, mais personne n'a dit qu'ils n'étaient coupables de rien, a souligné pour sa part Maria Lipman, du centre Carnegie à Moscou. L'accusation de hooliganisme a été qualifiée de disproportionnée par Greenpeace qui a souligné que les personnes détenues n'étaient pas plus des hooligans que des pirates. Pour Alexeï Kisselev, la décision de modifier l'acte d'accusation pourrait être liée à la saisie du tribunal international du droit de la mer par les Pays-Bas, qui demandent la libération immédiate de l'équipage de l'Arctic Sunrise. Formellement, dès que les accusations de piraterie sont levées, cette affaire ne relève plus de la juridiction internationale, car la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer ne contient aucune disposition sur le hooliganisme, a expliqué au quotidien en ligne gazeta.ru une juriste de la société russe Inmarin, spécialisée dans le droit de la mer, Victoria Jdanova. Les autorités russes ont annoncé mercredi qu'elles boycotteraient le procès au tribunal international du droit de la mer, à Hambourg (Allemagne), saisi lundi par les Pays-Bas. Par ailleurs, Moscou a indiqué rejeter la procédure judiciaire d'arbitrage, également entamée par La Haye, dans le cadre de laquelle la Russie et les Pays-Bas doivent nommer des arbitres chargés de trouver une issue à l'affaire de l'Arctic Sunrise. La grande attention que le monde porte à cette affaire semble avoir donné des résultats, estime Mme Lipman. L'accusation de piraterie initialement retenue contre l'équipage, parmi lesquels un cuisinier, un médecin et deux journalistes freelance, a été vivement dénoncée par les défenseurs des droits de l'Homme russes et internationaux et a fait l'objet de nombreux sarcasmes sur les réseaux sociaux. Les enquêteurs ont enfin compris que leur idiotie était une honte pour nous tous, a ainsi réagi l'opposant russe numéro un Alexeï Navalny sur Twitter. Le président Vladimir Poutine avait lui-même estimé en septembre que les militants de Greenpeace n'étaient pas des pirates, même s'ils avaient enfreint la loi en tentant de s'emparer d'une plateforme pétrolière. Poutine a dit que ce n'était pas de la piraterie, et les enquêteurs ont finalement tenu compte de ses propos, estime Mme Lipman. Je ne suis pas sûre qu'ils seront condamnés à des peines fermes. Cela pourrait être avec sursis (...). En tout cas, ce n'est pas le juge qui va en décider, la décision sera prise au niveau politique, a-t-elle ajouté. L'équipage du Arctic Sunrise, battant pavillon néerlandais, avait été arraisonné par les garde-côtes russes en mer de Barents après que des membres de l'équipage eurent abordé une plateforme pétrolière pour tenter d'y déployer une banderole dénonçant les risques écologiques dans l'Arctique liés à l'extraction du pétrole. Les 30 membres d'équipage, parmi lesquels 26 étrangers de 18 pays différents, sont actuellement détenus à Mourmansk, dans le nord-ouest de la Russie. Tous les recours contre leur incarcération ont été jusqu'ici rejetés. romandie 24/10/2013 -
Deux huskys imitent un bébé taïwanais qui apprend à ramper
BelleMuezza a posté un sujet dans Insolite, divers
Une vidéo visionnée plus de 600 000 fois en une semaine montre un jeune garçon, à terre, encouragé par ses deux fidèles compagnons. C'est un apprentissage fastidieux, qui mérite bien des encouragements. Alors qu'il s'employait à ramper dans un couloir au sol carrelé, un bébé taïwanais a reçu le soutien des deux chiens huskys de ses parents. Kenji Chen / Youtube 4/10/2013 Positionnés à la gauche et à la droite de l'enfant, les animaux se sont mis à l'imiter, comme le montre cette vidéo publiée vendredi 4 octobre et visionnée 600 000 fois en une semaine (près de 2.500.000 à ce jour). Au fil de la vidéo, les deux chiens remontent à la hauteur du jeune garçon qui, malgré les paroles de ses parents, finit par se faire dépasser. Le père de l'enfant a pris l'habitude de diffuser sur YouTube des vidéos de ses chiens, qui apparaissent notamment dans un diaporama vidéo de la grossesse de la mère. Kenji Chen a en revanche connu un moindre succès pour une étrange vidéo montrant un de ses chiens dans le rôle de James Bond. francetv info 11/10/2013 -
Robin Watkins a fait une effrayante rencontre devant un supermarché de Floride (Etats-Unis), dimanche 20 octobre. Partie chercher "quelques trucs" pour le lendemain, elle s'est retrouvée nez à nez avec un alligator de près de deux mètres. The Telegraph / Youtube 21/10/2013 L'animal était tout contre la porte automatique du magasin Wallmart d'Apopka, qui s'ouvrait et se fermait. Les employés ont fini par la fermer avant que le reptile ne pénètre dans le supermarché. "Comme on est des gens curieux, on a été voir", sourit Robin Watkins. NewsExtremist26 / Youtube 21/10/2013 "Il était juste contre la porte. On pouvait le voir. Il faisait probablement 5, presque 6 pieds de long (1,50 mètre, presque 1,80 mètre). C'était un bel alligator, juste en train de se balader." L'alligator a fini par partir, sans blesser personne. Les forces de l'ordre, après avoir écarté les clients, n'ont pas réussi à l'attraper. Francetv info 22/10/2013
-
Eléphants braconnés au cyanure au Zimbabwe
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actus / Infos Les Eléphants
Au Zimbabwe, le bilan des récents empoisonnements d'éléphants par des braconniers pourrait dépasser les 300 pachydermes tués, indique l'ONG Zimbabwe Conservation Task Force (ZCTF), lundi 21 octobre. Un chiffre beaucoup plus élevé que les premières estimations communiquées par l'organisation. "La semaine dernière, on en était à 325 éléphants tués au total", a déclaré Johnny Rodrigues, le président de ZCTF. Aucun porte-parole officiel n'a été disponible lundi pour confirmer le chiffre de l'ONG. Des éléphants dans un parc du Zimbabwe, le 20 juin 2013. (DAVID FETTES / IMAGE SOURCE / AFP) Les éléphants ont été empoisonnés au cyanure afin que leurs défenses soient prélevées. L'ivoire récoltée et exportée clandestinement est essentiellement destinée aux marchés asiatiques, et notamment chinois. Les défenses finissent comme objet d'ornement ou en sculptures. Ce massacre a fait de nombreuses victimes collatérales au Zimbabwe, essentiellement des carnivores. Des lions, des vautours, des lycaons et des hyènes ont péri après avoir mangé sur les carcasses des éléphants. Quatre braconniers ont déjà été condamnés à des peines d'au moins 15 ans de prison pour ces crimes. Mais selon le président de ZCTF, les autorités minimisent sciemment les pertes : "On cache beaucoup de choses", affirme-t-il. "Ceux qui ont été arrêtés et condamnés sont du menu fretin sacrifié par les gros et dangereux poissons, qui eux restent intouchables. Il y a parmi eux des hommes politiques et des hommes d'affaires importants." Francetv info 21/10/2013 -
Une petite île écossaise va abattre des milliers de lapins
BelleMuezza a posté un sujet dans ARTICLES de presse
Les animaux sont tenus responsables de la destruction de pierres tombales et de glissements de terrain. Plus de 16 000 lapins pour 10 km² et 12 habitants. Sur l'île de Canna, au large de l'Ecosse, le National Trust of Scotland (NTS), l'organisme en charge de la protection du patrimoine écossais, lutte contre une invasion de lapins. "Leur nombre est intenable, donc des mesures doivent être prises pour réduire leur population", a expliqué une porte-parole du NTS. Sur l'île de Canna, les lapins sont accusés de provoquer des glissements de terrain. (ROBERT HENNO / BIOSPHOTO / AFP) Les mammifères sont accusés de mettre l'île sens dessus dessous. "Les lapins fouillent dans les cimetières et déterrent des os", raconte une habitante de Canna, Winnie MacKinnon, 51 ans, citée dans le Times (article payant en anglais). Dernier dégât en date : un glissement de terrain la semaine dernière, causé par les conditions météorologiques pluvieuses mais aussi par "la structure du sol fragilisée par les lapins", selon NTS. Résultat, la seule route de l'île a été rendue impraticable. Buzz60 / Youtube 21/10/2013 - L'île de Canna au large des côtes de l'Ecosse est envahie par les lapins, qui ont provoqué un glissement de terrain et même déterré les morts. Face à ces dégâts, les habitants sont démunis. "On mange beaucoup de tourtes au lapin, mais on n'arrive pas à suivre", explique Winnie MacKinnon. Pour régler leur problème, le projet de réduire le nombre de lapins doit débuter d'ici Noël. La méthode pour les tuer n'est pas encore tranchée mais "la plus probable" serait de les abattre au fusil. NTS avait déjà mené une campagne d'éradication des rats sur l'île de Canna qui abrite une importante colonie d'oiseaux. Les rats avaient été introduits sur l'île par accident, probablement au XIXe siècle, et sont rapidement devenus un fléau, les rongeurs dévorant les œufs des oiseaux. A l'initiative du NTS, 10.000 rats ont été tués entre 2006 et 2008 au terme d'un programme qui a coûté quelque 700.000 euros. Francetv info 21/10/2013 -
Ouragan, typhons, tempêtes, cyclones... : actualité et évolutions...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Ouragans, typhons, tempêtes, cyclones...
L'île japonaise d'Oshima, au sud de Tokyo, avait été dévastée il y a une semaine par le passage du typhon Wipha, qui avait fait trente morts et quinze disparus. JewishNewsOne / Youtube 24/10/2013 L'évacuation de l'île japonaise d'Oshima, au sud de Tokyo, a commencé mercredi 23 octobre, à l'approche du nouveau typhon Francisco, jugé très puissant par les météorologues. L'île avait été dévastée il y a une semaine par le passage du typhon Wipha, tuant trente personnes et en laissant quinze autres disparues. Breaking Omg News / Youtube 23/10/2013 Ce sont surtout des gens âgés qui ont été embarqués à bord de vedettes rapides à destination de Tokyo, à 120 km plus au nord. D'autres personnes ont été évacuées par hélicoptère militaire. haberonline2 / Youtube 24/10/2013 Le typhon Francisco, redouté par les météorologues, est attendu dans la région de Tokyo à la fin de cette semaine. En 1986, toute la population de l'île d'Oshima, alors environ 10.000 personnes, avait été évacuée lorsque le volcan de l'île était entré en éruption. FranceTv info 24/10/2013 -
Les pigeons voyageurs belges, dont les champions de vitesse valent plusieurs centaines de milliers d'euros, n'échappent pas au dopage: six d'entre eux viennent d'être contrôlés positifs, dont un à la cocaïne, a rapporté jeudi la presse belge. Après une visite de travail au laboratoire sud-africain "The National Horseracing Authority of Southern Africa", la Fédération colombophile belge a décidé d'y envoyer une vingtaine d'échantillons pour un contrôle, expliquent les quotidiens flamands Het Belang van Limburg et Gazet van Antwerpen. Six pigeons belges ont été convaincus de dopage Maxppp Alors que les tests effectués en Belgique sur les mêmes échantillons n'avaient rien révélé, le laboratoire sud-africain a découvert des traces de produits interdits différents dans six d'entre eux. "Cocaïne pour l'un, un antidouleur et antifièvre pour un autre", précisent les deux journaux néerlandophones. La colombophilie, qui a une longue tradition en Belgique, a connu un essor économique exceptionnel ces dernières années avec l'arrivée sur le marché de riches collectionneurs chinois. En mai, l'un d'entre eux a déboursé 310.000 euros pour s'offrir "Bolt", le dernier champion issu des pigeonniers belges. Cette arrivée massive d'argent entraîne aussi des dérives: vols dans les élevages, rackets par des intermédiaires sans scrupule et donc dopage. Ce phénomène du dopage n'est toutefois pas vraiment neuf: en 2003, l'ancien champion du monde cycliste Johan Museeuw avait été convaincu d'usage de produits interdits à l'issue d'une enquête partie de soupçons de trafic d'hormones dans le milieu agricole, le peloton cycliste, les courses de chevaux et... de pigeons. le point 24/10/2013