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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Parcourir les sentiers du cirque de Mafate sans quitter son ordinateur ou sa tablette sera bientôt proposé aux Internautes du monde entier ! Cette machine que transporte ce randonneur est un appareil photo spécial qui prend 12 clichés toutes les 5 secondes. Il restitue une photo 360° de l’endroit. L’assemblage des photos permet une visite virtuelle. REUNION1ERE Cet appareil prend une photo sur 360° Une visite virtuelle qui pourrait inciter les randonneurs étrangers à venir à La Réunion. C’est le but de cette opération qui demande plusieurs mois de travail sur le terrain, mais surtout sur ordinateur pour présenter de façon fluide les paysages grandioses et exceptionnels de l’île. Un projet élaboré dans le laboratoire des technologies de l’informatique et de la communication de l'IRT. Ci-dessous, reportage de Thierry Chapuis. Les touristes ne s’adressent plus majoritairement aux agences de voyage pour préparer leurs vacances. Les professionnels de ce secteur l’ont bien compris. Une présence originale sur la toile d’une simple table d’hôte permet d’avoir des clients venus de tous les horizons. Réunion 1ère 10/6/2015
  2. Il n'y a pas que les humains qui boivent de l'alcool. Sur nous, les effets sont désastreux. Sur les insectes, ça n'est pas mieux ! La preuve avec cette fourmi. Cerfs, oiseaux, chauve-souris, éléphants... et même chimpanzés ! Il arrive que les animaux goûtent des fruits un peu trop mûrs et en ressortent imbibés. Leur comportement devient alors des plus cocasses ! Wizard 4/6/2015 Des Russes ont voulu tenter l'expérience sur une fourmi, à laquelle ils ont présenté de la vodka. D'ordinaire, l'odeur des alcools forts comme le rhum rebute ces insectes, mais un peu de sucre dilué dans le liquide a pu attirer la fourmi. Elle en boit donc quelques gouttes. Peu après, son pas se fait hésitant, sa trajectoire hasardeuse et l'animal en mauvais état finit par s'immobiliser, prostré. Depuis longtemps, les scientifiques se sont demandés comment les animaux réagissaient à l'alcool. On en trouve trace dès le 19ème avec Sir John Lubbock, banquier britannique amateur de sciences. L'homme a observé que les fourmis sobres ramènent leur camarade ivre au nid ou les déposent autour d'un point d'eau pour qu'elles "décuvent". Cependant de fortes doses d'éthanol sont toxiques pour ces animaux, c'est pourquoi la vodka est utilisé comme répulsif voire éradicateur de fourmis... D'autres insectes ont fait les frais de ces expériences alcoolisées. Dont la Drosophile (Drosophila melanogaster), la fameuse petite mouche des fruits. On a ainsi découvert que l'animal noie sa frustration de ne pas se reproduire dans l'alcool et qu'à l'image de l'Homme, il y a des individus qui sont plus sensibles à ses effets que d'autres. L'ivresse des mouches se traduit par une hyperactivité et des problèmes de coordination, voire un évanouissement. Quant aux abeilles, l’alcool diminue chez elles les échanges sociaux, la marche et les empêche même de se reposer… Sciences et avenir 10/6/2015
  3. Alors qu'ils possèdent bien moins de papilles gustatives que l'homme, les chats font souvent les fines bouches. Des chercheurs viennent d'en découvrir la raison. Les chats ont un don unique pour agacer leur compagnon bipède : nombre d'entre eux se complaisent notamment à bouder la nourriture fraîche et disponible dans leur gamelle, tandis qu'à côté ils se jetteront goulûment sur une grosse mouche ou feront croustiller une araignée sous leurs petits dents pointues. "Quoi ? Elle n'est pas bonne ta gamelle ?", vocifère le propriétaire, éberlué devant tant de dédain félin. Certains chats sont particulièrement exigeants. Santa Clara / Photononstop / AFP L'incompréhension est encore plus grande quand on sait que les chats possèdent seulement 473 récepteurs ou "bourgeon de goût" dans leurs papilles gustatives, tandis que l’homme en compte 9.000. Toutefois, certaines pistes pouvant expliquer ce comportement tâtillon commencent à poindre. Déjà, des recherches antérieures ont montré que les chats ne sont pas sensibles au goût sucré, alors que pour la plupart des humains, un met sucré est synonyme de gourmandise. Mais une nouvelle étude, publiée dans BMC Neuroscience, démontre que les chats sont en revanche très sensibles à une certaine forme de goût amer. Concrètement, des chercheurs de l'industrie alimentaire pour animaux de compagnie (AFB International) ont identifié deux récepteurs du goût amer chez le chat domestique, nommés TAS2R38 et TAS2R43. Les scientifiques ont ensuite testé les réponses de ces récepteurs face à différents composés chimiques amers, tels que le phenylthiocarbamide (PTC) et le propylthiouracile (PROP ) - qui ont des structures moléculaires similaires aux composés présents dans les choux de Bruxelles et le brocoli - ainsi que l'aloïne (obtenu à partir de plantes grasses du genre aloès) et le benzoate de dénatonium (un composé chimique artificiel utilisé pour prévenir l'ingestion accidentelle de certains produits toxiques). Il en ressort que, comparé aux tests réalisés chez l'homme, le premier récepteur (TAS2R38) est moins sensible au PTC et ne répond pas au PROP, alors que le second récepteur (TAS2R43) est moins sensible à l'aloïne, mais plus sensible au benzoate de dénatonium. Et les chercheurs de conclure que le goût des chats est différent, avec tantôt davantage de subtilité, tantôt des manques, dans la sensibilité aux saveurs amères que celui des humains. "Nous sommes chaque jour confrontés au défi du 'chats capricieux'. C'est pourquoi, il est passionnant de trouver une réponse inattendue d'un récepteur du goût aux composés amers qui n'a jamais été décrit dans la littérature à ce jour", souligne la co-auteure Nancy Rawson, dans un communiqué. Sciences et avenir 9/6/2015
  4. Bayonne (AFP) - Le mouvement écologiste Alternatiba a entamé vendredi à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) un tour de l'Hexagone à vélo de 5.600 km ayant pour objectif d'éduquer les populations aux solutions locales de lutte contre le réchauffement climatique. Christiane Hessel, veuve de l'écrivain et militant altermondialiste disparu en 2013 Stéphane Hessel, parrain d'Alternatiba, a donné le départ à 14H00 en coupant le ruban symbolique en plein centre de Bayonne. Des gens pédalent sur un vélo à quatre places lors du départ d'un tour de l'Hexagone de 5.600 km pour lutter contre le réchauffement climatique, lancé par le mouvement écologiste Alternatiba, le 5 juin 2015 (c) Afp "Vive la société civile qui prend les choses en main à la place du gouvernement", a-t-elle déclaré face aux quelque 400 personnes présentes. Une dizaine de cyclistes à bord de vélos de trois à quatre places, symbolisant la transition écologique et la solidarité, s'est élancée sous les applaudissements des spectateurs et sympathisants du mouvement. Pendant quatre mois, le tour va faire étape dans 187 communes, de Bayonne à Paris, en passant par Toulouse, Montpellier, Marseille, Lyon, Dijon, Strasbourg, Lille, Caen, Lorient, Bordeaux, entre autres... Quelques incursions chez nos voisins (Espagne, Suisse, Allemagne, Luxembourg, Belgique) sont également prévues. Chaque étape sera ponctuée de prises de parole, conférences ou stands sur les enjeux climatiques et la COP 21 (conférence mondiale sur le climat qui doit se tenir au Bourget fin novembre) et sur les actions locales possibles. "Nous voulons aller au plus près des populations pour mettre en route la transition écologique", a indiqué à l'AFP Jean-Noël "Txtetx" Etcheverry, l'un des fondateurs d'Alternatiba. "Dans des tas de domaines, il y a des possibilités d'agir, à travers la finance solidaire, les énergies renouvelables, des transports plus propres, l'éco-rénovation, une agriculture locale ou encore plus de recyclage", a-t-il ajouté. Alternatiba se donne aussi pour objectif "d'interpeller les dirigeants pour qu'ils passent aux actes concrets, en mettant en mouvement des dizaines de milliers de citoyens". Alternatiba prépare ce tour depuis un an et demi, avec des équipes locales dans 95% des étapes. A 5 km de chaque arrivée la population est invitée à finir l'étape avec les cyclistes. Ces "5.600 km pour le climat" se termineront place de la République à Paris, à l'occasion d'un rassemblement d'Alternatiba Ile-de-France, les 26 et 27 septembre, où 50.000 personnes sont attendues. L'association, née à Bayonne, a fait des émules à travers toute la France depuis 2013 et connu un succès inattendu la même année avec son premier "village des alternatives" organisé dans la capitale basque qui avait réuni quelque 22.000 personnes. Sciences et avenir 5/6/2015
  5. Bonn - Note d'espoir dans la lutte contre le changement climatique, les émissions de gaz à effet de serre de la Chine, 1er émetteur mondial, vont probablement atteindre leur pic en 2025, soit cinq ans avant l'objectif annoncé par Pékin, estime une étude publiée lundi. Selon les courbes actuelles, la Chine devrait émettre 12,5 à 14 mds de tonnes équivalent CO2 (GTCO2e) en 2025, record national, avant que les émissions commencent à décliner, estime l'étude, réalisée par l'économiste du climat Nicholas Stern et l'analyste Fergus Green (en anglais). Ce résultat suggère qu'il est de plus en plus probable que le monde évite un réchauffement mondial de plus de 2°C par rapport aux niveaux pré-industriels, soulignent dans un communiqué les auteurs de ce rapport produit par deux instituts de recherche de la London School of Economics (LSE). Les Etats, réunis jusqu'à jeudi à Bonn, négocient pour tenter de parvenir à un accord universel à Paris en décembre. Cet accord, destiné à prendre le relais du protocole de Kyoto à partir de 2020, vise à limiter le réchauffement mondial à 2°, seuil au-delà duquel la science annonce des impacts dévastateurs sur les écosystèmes comme les économies. En analysant les tendances dans les secteurs émetteurs clés en Chine, nous concluons que les émissions de gaz à effet de serre ont peu de probabilité d'atteindre leur sommet en 2030, la limite haute qu'avait fixée le président Xi Jinping en novembre 2014, et devraient plus probablement connaître leur pic d'ici 2025, souligne l'étude. Et cela pourrait même se produire avant. La consommation nationale de charbon a chuté en 2014 et au premier trimestre de 2015, soulignent les chercheurs, qui ont calculé qu'elle avait atteint son maximum structurel et devrait se stabiliser au cours des cinq ans, tandis que le recours au gaz naturel se développe. Un basculement permis par des changements structurels de l'économie chinoise, mais aussi par les politiques publiques mises en oeuvre pour favoriser un développement plus durable et réduire les impacts environnementaux. Dans le cadre des négociations onusiennes, les pays doivent publier avant le 31 octobre leurs engagements nationaux en matière de réduction à moyen terme de leurs émissions de gaz à effet de serre, source du réchauffement mondial. Trente-neuf parties ont déjà fait connaître leurs intentions. Pékin n'a en revanche pas encore publié sa contribution. La question de savoir si le monde pourra tenir cette trajectoire (de +2°) dans la décennie ou au-delà, à partir de 2020, dépend de manière significative de la capacité de la Chine à réduire ses émissions à un rythme soutenu après son pic (plutôt que de simplement stagner), souligne ainsi l'étude britannique. Elle dépend aussi des actions des autres pays dans les 20 ans à venir, et des actions mondiales meneés au cours des décennies suivantes. Aujourd'hui, les émissions mondiales s'élèvent à environ 50 GTCO2e, dont environ un quart produite par la Chine seule, selon les auteurs. Romandie 8/6/2015
  6. Des Philippines ravagées par les typhons au désert de l'Arizona, des milliers de personnes ont commencé à se réunir par petits groupes samedi dans 79 pays. Il s'agit du plus grand débat citoyen jamais organisé sur le changement climatique. Les résultats de ces débats d'une journée seront soumis aux négociateurs climat avant la tenue à Paris à la fin de l'année de la conférence internationale visant à parvenir à un accord mondial pour limiter le réchauffement de la planète. Christiana Figueres, la responsable climat aux Nations unies, l'un des organisateurs de cet événement, a exprimé l'espoir que ce débat planétaire pourrait "répercuter aux décideurs les inquiétudes, les espoirs et les aspirations des citoyens" en matière d'environnement. Une centaine de représentants des différents secteurs de la société participent à chacun de ces débats, selon les organisateurs. Les résultats des débats seront soumis aux négociateurs climat de 195 pays qui sont réunis à Bonn jusqu'à jeudi, et aux autres réunions préparant la conférence de Paris. L'un des premiers débats a démarré aux Philippines, pays particulièrement affecté par les changements climatiques, avec la participation de "gens ordinaires" - cultivateurs, chauffeurs de minibus, femmes au foyers ou professionnels, a indiqué la modératrice des débats, Editha Pimentel. Romandie 6/6/2015
  7. Un laboratoire du nord de la France propose de mesurer l'impact du réchauffement climatique sur les espèces marines. Ces 50 dernières années, la température de l'eau a augmenté de 1°C dans l'Atlantique nord. Dans le laboratoire océanographique de Wilmereux (Pas-de-Calais), les chercheurs étudient les conséquences du réchauffement climatique sur la biodiversité océanique. On y observe la migration des espèces, comme par exemple le crabe du Japon qui colonise les côtes de la Manche. Pour comprendre comment toutes les formes de vie vont réagir au réchauffement, Grégory Beaugrand a réussi à modéliser la biodiversité des océans. "Nous avons créé des dizaines de milliers d'espèces artificielles et grâce à ça, on a pu estimer les changements de biodiversité passés dans l'océan, mais aussi les changements de biodiversité futurs", explique le bioclimatologue au micro de France 3. Les climatologues envisagent plusieurs scénarios de réchauffement pour le siècle à venir. Si on réussit à maintenir l'augmentation de température en dessous de 2°C, il y aura peu de changements sur la biodiversité marine. Au-delà de 2°C, 80% des océans seront affectés. Francetv info 3/6/2015
  8. Des négociateurs réunis à Bonn jusqu'au jeudi 11 juin vont tenter de définir le rythme de réduction des émissions des gaz à effet de serre. L'objectif fixé par la communauté internationale est de limiter la hausse des températures à 2°C. Un objectif commun de réduction des gaz à effet de serre à long terme "serait plus clair, plus concret que le 2°C", estime Laurence Tubiana, responsable de la délégation française. Mais le sujet est "un point dur" des discussions qui doivent aboutir à un accord universel fin 2015 à Paris. Selon Bill Hare, directeur de l'institut Climate analytics, interrogé à Bonn par l'AFP, un objectif de long terme "serait très utile pour indiquer la direction vers laquelle tout le monde doit aller et cela enverrait un signal, non seulement aux gouvernements, mais aussi au secteur privé". A ce stade, de nombreuses options, plus ou moins exigeantes, sont sur la table. Mais aucune ne fait consensus: un pic des émissions mondiales le plus tôt possible, une baisse de 50% et même de 70-95% en 2050 par rapport à 2010, zéro ou quasiment zéro émission en 2100. D'autres formules sont plus vagues: "une décarbonisation de l'économie", une économie neutre en carbone ou encore "zéro net émission", un concept qui laisse la porte ouverte à des émissions à partir du moment où elles sont captées par des puits naturels (forêts, cultures) ou grâce à des technologies (captage et stockage du carbone). Un pic "le plus tôt possible" est défendu par les Etats insulaires. Ils sont parmi les plus exposés au réchauffement en raison de l'élévation du niveau de la mer. Ces Etats, soutenus par les pays africains, le groupe des Pays les moins avancés (PMA) et les Philippines défendent même une hausse globale des températures limitée à 1,5°C. "Les experts disent qu'avec 1,5°C, les îles sont déjà en danger", rappelle Amjad Abdulla des Maldives, négociateur pour les Etats insulaires. La différence des efforts à entreprendre entre un objectif de 1,5°C et 2°C n'a rien de marginal. Le Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (Giec) estime qu'il faut réduire les émissions de 40 à 70% d'ici 2050 pour 2°C et de 80 à 90% d'ici 2050 pour 1,5°C. A l'autre bout du spectre, les Etats pétroliers comme l'Arabie saoudite ou gros producteurs de charbon comme l'Australie ne veulent pas entendre parler d'une "décarbonisation de l'économie". Ils comptent à terme sur le captage et le stockage des émissions industrielles de CO2 pour continuer à exploiter des énergies fossiles. "Un réel engagement des pays à se détourner des fossiles, comme le recommande le Giec, passe par un signal à 2050 et un signal sur un point d'arrivée à zéro émission", défend Alix Mazounien, du réseau d'ONG Climate action network (CAN). Une demande proche de la proposition de l'Union européenne favorable à une baisse d'au moins 60% en 2050 par rapport à 2010. Romandie 5/6/2015
  9. Skhirat (Maroc) - Le Maroc a annoncé mardi une réduction d'au moins 13% de ses émissions prévues de gaz à effet de serre à l'horizon 2030, dans le cadre des contributions visant à préparer le sommet sur le climat en décembre à Paris (COP-21). Cet engagement, le deuxième seulement d'un pays africain après le Gabon, intervient alors que des négociations préparatoires à la COP-21 sont en cours à Bonn (Allemagne). L'annonce a été faite par la ministre déléguée à l'Environnement, Hakima El Haite, lors d'un colloque à Skhirat, près de Rabat, en présence du Premier ministre, Abdelilah Benkirane, et de l'envoyé spécial du président français pour la protection de la planète, Nicolas Hulot. Le Maroc, qui accueillera en 2016 la COP-22, s'engage à réduire de 13% ses émissions (prévues) en 2030, a dit Mme El Haite. L'effort financier, de 10 milliards de dollars, sera pris en charge par le royaume, a-t-elle relevé. Mme El Haite a ajouté que Rabat était prêt à une réduction additionnelle de 19%, d'un coût évalué à 35 milliards de dollars, à la faveur d'un appui international, ce qui aboutirait à un effort de réduction de 32% au total à l'horizon 2030. Ce soutien viendrait notamment du Fonds vert pour le climat, qui dispose actuellement de 10 milliards de dollars mais espère en engranger dix fois plus à moyen terme. Interrogé par l'AFP, Nicolas Hulot a qualifié l'engagement marocain d'assez ambitieux. Ce qui est important, c'est aussi le signal que cela donne à un moment où on n'a pas reçu les contributions de certains pays émetteurs, a-t-il fait valoir. Les pays du sud nous délivrent un message, à savoir qu'ils sont prêts à faire quoi qu'il en soit un effort, mais qu'ils peuvent en faire encore plus si on les aide, a-t-il jugé. Pour lui, la clé du succès à Paris résidera dans la capacité à travailler en amont sur des financements innovants. Un rapport doit être remis en ce sens à François Hollande dans les prochains jours, a-t-il précisé. Le sommet de Paris doit aboutir à un premier accord engageant tous les pays dans la lutte contre les dérèglements climatiques à partir de 2020. Trente-sept pays ont annoncé jusque-là leurs engagements, mais des responsables européens ont exhorté, depuis Bonn, la communauté internationale à accélérer la cadence. Romandie 2/6/2015
  10. De nouveaux pictogrammes sont maintenant apposés sur les produits chimiques purs et mélangés en fonction de leur dangerosité. Les professionnels y sont habitués mais le grand public y est peu sensibilisé. Correspondance entre anciens et nouveaux pictogrammes. Wiki.sciences amusantes Depuis 2010, cet étiquetage (Pdf) était obligatoire pour les substances (acétone, alcool, chlore…) pures rarement accessibles au grand public mais couramment utilisées par les professionnels. Ces derniers sont donc déjà habitués à ces nouveaux pictogrammes. En revanche, dans le commerce la plupart des produits sont composés d’un mélange de substances et leur étiquetage n’est obligatoire que depuis le 1er juin 2015. C’est le cas des lessives, du liquide vaisselle, des produits ménagers ou encore des insecticides. Le principal changement induit par la réglementation CLP est la modification des pictogrammes de danger et l’apparition de nouveaux. Les quatre pictogrammes du système préexistants sont supprimés et remplacés par neuf pictogrammes de danger, ce qui ne sera pas sans induire une certaine confusion chez les consommateurs. D’autant plus que ces neuf nouveaux pictogrammes sont associés à 16 classes de danger physique, 10 classes de danger pour la santé et deux classes de danger pour l’environnement. Ajoutons que le pictogramme "dangereux pour la couche d’ozone" est le même que le pictogramme "dangereux pour la santé"… Confusion à tous les étages orchestrée dans un but "d’harmonisation, de classification et d’étiquetage international" par le règlement n°1272/2008 modifié adopté par la Communauté Européenne. Les nouveaux pictogrammes. Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie. Accompagnant les pictogrammes dans leur losange rouge, il y a une mention également en rouge "Danger" pour les catégories de dangers les plus graves ou "Attention" pour les catégories les moins graves. Sont ensuite listées des annotations expliquant la nature des dangers et enfin des conseils de prudence indiquant les mesures de protection à prendre. Comme les pictogrammes ne permettent d’identifier la nature du danger du premier coup d’œil, il est absolument nécessaire de prendre le temps de lire les mentions ajoutées à côté et en dessous. Ce système d’étiquetage est obligatoire pour tous les produits mis en vente à partir du 1er juin 2015. Ce changement se fera progressivement dans les rayons des magasins puisque les producteurs et distributeurs auront jusqu’au 1er juin 2017 pour écouler leurs stocks avec l’ancien étiquetage. Voir : Classes et catégories de danger dans le règlement CLP/SGH Dans le règlement CLP/SGH, le classement est bien plus étendu et affiné, avec des classes de danger supplémentaires, contenant chacune une ou plusieurs catégories (selon le degré de dangerosité). Pour les personnes soucieuses de leur environnement et de leur sécurité (et celle de leurs enfants et animaux : Consultez régulièrement : ● Agence européenne des produits chimiques (ECHA) : www.echa.europa.eu Texte du règlement CLP www.echa.europa.eu/fr/regulations/clp/legislation Guide sur l’étiquetage et l’emballage conformément au règlement CLP http://echa.europa.eu/documents/10162/13562/clp_labelling_fr.pdf ● Service national d’aide et d’assistance (Helpdesk) http://www.ineris.fr/ghs-info 0820 201 816 (0,09€ TTC/min) ● Ministère du Développement durable : www.developpement-durable.gouv.fr rubrique Prévention des risques > Gestion des produits chimiques > Classification et étiquetage ● Institut national de recherche et de sécurité : Pour sensibiliser les professionnels et les aider à mettre en œuvre le changement réglementaire, l’INRS propose une série d’outils pratiques et complémentaires. http://www.inrs.fr/focus/nouveletiquetage.html Les publications Retrouvez toutes les publications du ministère sur : www.developpement-durable.gouv.fr rubrique Salle de lecture Sciences et avenir 1/6/2015 - Développement durable.gouv.fr - wiki.sciencesamusantes
  11. De nouveaux pictogrammes sont maintenant apposés sur les produits chimiques purs et mélangés en fonction de leur dangerosité. Les professionnels y sont habitués mais le grand public y est peu sensibilisé. Correspondance entre anciens et nouveaux pictogrammes. Wiki.sciences amusantes Depuis 2010, cet étiquetage (Pdf) était obligatoire pour les substances (acétone, alcool, chlore…) pures rarement accessibles au grand public mais couramment utilisées par les professionnels. Ces derniers sont donc déjà habitués à ces nouveaux pictogrammes. En revanche, dans le commerce la plupart des produits sont composés d’un mélange de substances et leur étiquetage n’est obligatoire que depuis le 1er juin 2015. C’est le cas des lessives, du liquide vaisselle, des produits ménagers ou encore des insecticides. Le principal changement induit par la réglementation CLP est la modification des pictogrammes de danger et l’apparition de nouveaux. Les quatre pictogrammes du système préexistants sont supprimés et remplacés par neuf pictogrammes de danger, ce qui ne sera pas sans induire une certaine confusion chez les consommateurs. D’autant plus que ces neuf nouveaux pictogrammes sont associés à 16 classes de danger physique, 10 classes de danger pour la santé et deux classes de danger pour l’environnement. Ajoutons que le pictogramme "dangereux pour la couche d’ozone" est le même que le pictogramme "dangereux pour la santé"… Confusion à tous les étages orchestrée dans un but "d’harmonisation, de classification et d’étiquetage international" par le règlement n°1272/2008 modifié adopté par la Communauté Européenne. Les nouveaux pictogrammes. Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie. Accompagnant les pictogrammes dans leur losange rouge, il y a une mention également en rouge "Danger" pour les catégories de dangers les plus graves ou "Attention" pour les catégories les moins graves. Sont ensuite listées des annotations expliquant la nature des dangers et enfin des conseils de prudence indiquant les mesures de protection à prendre. Comme les pictogrammes ne permettent d’identifier la nature du danger du premier coup d’œil, il est absolument nécessaire de prendre le temps de lire les mentions ajoutées à côté et en dessous. Ce système d’étiquetage est obligatoire pour tous les produits mis en vente à partir du 1er juin 2015. Ce changement se fera progressivement dans les rayons des magasins puisque les producteurs et distributeurs auront jusqu’au 1er juin 2017 pour écouler leurs stocks avec l’ancien étiquetage. Voir : Classes et catégories de danger dans le règlement CLP/SGH Dans le règlement CLP/SGH, le classement est bien plus étendu et affiné, avec des classes de danger supplémentaires, contenant chacune une ou plusieurs catégories (selon le degré de dangerosité). Pour les personnes soucieuses de leur environnement et de leur sécurité (et celle de leurs enfants et animaux : Consultez régulièrement : ● Agence européenne des produits chimiques (ECHA) : www.echa.europa.eu Texte du règlement CLP www.echa.europa.eu/fr/regulations/clp/legislation Guide sur l’étiquetage et l’emballage conformément au règlement CLP http://echa.europa.eu/documents/10162/13562/clp_labelling_fr.pdf ● Service national d’aide et d’assistance (Helpdesk) http://www.ineris.fr/ghs-info 0820 201 816 (0,09€ TTC/min) ● Ministère du Développement durable : www.developpement-durable.gouv.fr rubrique Prévention des risques > Gestion des produits chimiques > Classification et étiquetage ● Institut national de recherche et de sécurité : Pour sensibiliser les professionnels et les aider à mettre en œuvre le changement réglementaire, l’INRS propose une série d’outils pratiques et complémentaires. http://www.inrs.fr/focus/nouveletiquetage.html Les publications Retrouvez toutes les publications du ministère sur : www.developpement-durable.gouv.fr rubrique Salle de lecture Sciences et avenir 1/6/2015 - Développement durable.gouv.fr
  12. Abidjan (AFP) - Continent le plus exposé aux conséquences du changement climatique, l’Afrique possède pourtant un immense potentiel en matière d’énergies renouvelables, qui peut lui éviter de répéter les erreurs des pays développés en devenant un modèle de croissance verte. "Nous avons une opportunité extraordinaire de voir un continent qui croît vite, croître de manière verte", s'enthousiasme Makthar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique, interrogé par l’AFP. Des habitants d'une région du Kenya frappée par la sécheresse passent devant des carcasses de bétail, le 20 juillet 2011 au nord-est de Nairobi (c) Afp "L'Afrique peut devenir un modèle à suivre", confirme Kurt Lonsway, directeur du département Environnement à la Banque africaine de développement (BAD), qui assure que le continent peut se développer "sans reproduire les conséquences négatives qu’ont connues les pays industrialisés". Pour devenir un modèle, les pays africains ont cependant besoin de 45 milliards d’euros par an pour s’adapter au changement climatique, selon les Nations unies - une facture salée pour un continent qui ne contribue qu'à 4% des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial. Après quatre années de gestation, le Fonds vert pour le climat, promis par les pays industrialisés pour aider les pays pauvres, a reçu des moyens certes significatifs, mais encore insuffisants: 21 pays se sont pour le moment engagés à verser près de 10 milliards de dollars. "L'essentiel des financements pour lutter contre le changement climatique vient encore des pays développés", déplore l'ex-ministre des Finances sud-africain Trevor Manuel, aujourd'hui co-président de l'organisation internationale Global Ocean Commission, qui lutte contre la dégradation des océans. Mais pour Donald Kaberuka, le président sortant de la BAD, il est possible de trouver "d'autres moyens de financement", en multipliant les "taxes carbone" ou les "taxes sur la marine marchande". Face à la crise énergétique, qui coûte chaque année "2% de PIB" au continent selon M. Kaberuka, les pays pauvres ont aujourd'hui les moyens de lutter en proposant eux-mêmes des solutions durables. Car "les énergies renouvelables ne sont plus aussi chères que par le passé", souligne Makhtar Diop, qui souhaite convaincre les investisseurs privés de soutenir des projets de plus grande envergure en Afrique. Des exemples à suivre existent sur le continent : - Le Cap Vert produit déjà 20% de son électricité grâce à l’éolien et espère atteindre 50% avant 2020, - tandis que les Comores projettent d'alimenter tout le pays grâce à la géothermie. - En Ethiopie, le gigantesque barrage de la Renaissance, financé par l'Etat, doit voir le jour en 2017 sur les eaux du Nil et apporter 6.000 mégawatts de courant pour toute la région. Souvent présentée comme un problème de riches, la protection de l'environnement commence désormais à apparaître à l'agenda des gouvernements africains. "Demandez aux Tchadiens qui ont vu leur lac pratiquement disparaître, s'ils ne se sentent pas concernés !", s'exclame Donald Kaberuka. "On peut concilier développement et protection de l'environnement, et d'ailleurs l'Afrique commence à le faire! ", renchérit Makthar Diop. Plusieurs sommets sous-régionaux, à Djibouti et au Congo, ont été organisés cette année sur l'adaptation au changement climatique, preuve de la mobilisation de l'Afrique pour arriver au sommet sur le climat à Paris, prévu en décembre, avec une position commune. Pour Trevor Manuel, il ne faudra plus seulement se contenter de "discuter", mais arriver "enfin à un accord contraignant". Le but de la conférence sur le climat à Paris, organisée par l'ONU, est de parvenir à un accord pour limiter à 2 degrés le réchauffement climatique d'ici la fin de ce siècle par rapport à l'ère pré-industrielle. Il y a urgence: les scientifiques estiment que les températures vont augmenter d'au moins 2 degrés en moyenne d'ici à la fin du siècle, exposant directement des millions d'Africains aux risques de submersion marine ou de sécheresses à répétition. Sciences et avenir 30/5/2015
  13. Tokyo - Le gouvernement japonais a approuvé mardi un plan de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 26% entre 2013 et 2030, un objectif qui sera présenté en fin de semaine par le Premier ministre Abe durant le sommet du G7 en Allemagne. C'est un but ambitieux qui n'a rien à envier à ceux d'autres pays, s'est félicité Shinzo Abe lors d'un conseil des ministres. Il reflète la volonté du gouvernement de faire tout son possible pour économiser de l'énergie et utiliser tant que faire se peut les ressources renouvelables, a-t-il plaidé. M. Abe a promis de tenir un rôle de premier plan pour la définition d'un programme-cadre équitable et efficace lors de la Conférence sur le climat à Paris (COP21) en décembre prochain, en expliquant la position du Japon durant le G7. Le plan devra cependant passer auparavant par un appel à commentaires publics - obligatoire - durant un mois au Japon avant un dépôt officiel du projet auprès de l'Organisation des Nations Unies (ONU) vers la mi/fin juillet, a précisé le porte-parole du gouvernement, Yoshihide Suga. Attendues par la communauté internationale en amont de la COP21, les ambitions du Japon sont déjà vertement critiquées par les écologistes. Ces derniers relèvent que la réduction des émissions de 26% par rapport à 2013 équivaut à une diminution de 17% seulement si l'on prend en compte le niveau de l'année 1990. En 2010, le Japon avait dit vouloir abaisser ses émissions de gaz à effet de serre de 25% entre 1990 et 2020, mais la catastrophe de la centrale de Fukushima (mars 2011) a rendu illusoire l'objectif du gouvernement de centre-gauche de l'époque car il reposait sur un usage accru de réacteurs nucléaires. Plus aucune tranche ne fonctionne actuellement dans l'Archipel, en raison de l'entrée en vigueur de nouvelles normes de sûreté qui exigent des contrôles et modifications des installations avant l'obtention d'une nouvelle certification. Pour atteindre l'objectif affiché, le gouvernement Abe plaide pour un redémarrage des installations nucléaires: il faut en théorie qu'un cinquième (20 à 22%) de l'électricité au Japon soit tirée de l'énergie atomique à l'horizon 2030. Un objectif jugé irréaliste par les écologistes. A côté de la ressource nucléaire, la proportion des énergies renouvelables devrait être doublée pour atteindre 22 à 24%, le reste étant fourni par les centrales thermiques (gaz, charbon, pétrole) qui produisent actuellement 90% de l'électricité. Les 28 pays de l'Union européenne se sont fixés pour ambition de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 40% d'ici à 2030. De leur côté, les Etats-Unis, le deuxième plus gros pollueur au monde derrière la Chine, ont affiché un objectif de réduction de 26% à 28% de leurs émissions d'ici à 2025 par rapport à 2005. Pékin s'est pour sa part engagé à ce que ses émissions cessent d'augmenter à partir de 2030. Romandie 2/6/2015
  14. Le désherbage chimique sera abandonné dans les communes d'ici 2016. Dans les jardins, les passionnés apprennent à utiliser des techniques ancestrales. Samedi dernier, des manifestations étaient organisées partout en France et dans le monde contre le géant américain des pesticides Monsanto. Une enquête de l'OMS a reconnu comme cancérigènes cinq pesticides. Pour un chercheur du CNRS de Roskoff, beaucoup de temps a été perdu. Les communes abandonnent le désherbage chimique. Cela sera obligatoire pour tous les espaces publics d'ici 2016. Dans des jardins familiaux à Ris-Orangis dans l'Essonne, on n'utilise pas de pesticides. Sur six hectares, 250 jardiniers n'utilisent que des méthodes traditionnelles. Chacun échange ses petits secrets. "Du vinaigre blanc bien mélangé avec de l'eau pour faire fuir les araignées", conseille un homme. Pour lutter contre les chenilles qui ravagent le buis, un jardinier vaporise du bacille de Thuringe, une bactérie sans danger pour l'environnement. "Il n'attaque pas les abeilles ni ne détériore les sols", se félicite-t-il. Francetv info 29/5/2015
  15. Plus de 1 700 personnes ont succombé aux fortes chaleurs qui se sont abattues sur l'Inde depuis une semaine. Il fait jusqu'à soixante degrés dans certaines zones du pays. Les Indiens cherchent donc un peu de fraîcheur et d'eau à n'importe quel prix. Les habitants de New-Delhi étouffent. Tout au long de sa course, le soleil ne va leur laisser que très peu de répit. "Il est midi, la température commence à devenir intenable", confirme l'envoyé spécial de France 2 en Inde, Nicolas Bertrand, qui ajoute : "en fait les températures ne descendent plus en-dessous des 30 degrés, même la nuit". "Actuellement, il fait 45,2 degrés et cela va encore monter", prévient le journaliste. La vague de chaleur, la plus intense depuis des dizaines d'années, devrait durer jusqu'à la semaine prochaine. Francetv info 29/5/2015
  16. De violentes intempéries ont touché une partie des États-Unis ces derniers jours. Une équipe de France 2 fait le point sur la situation. Les orages et les inondations ont déjà fait de nombreuses victimes au Texas. Face à l'urgence, Barack Obama a décrété, vendredi 29 mai dans la soirée, l'état de catastrophe naturelle. Déjà 21 personnes sont mortes noyées dans l'État. Des inondations impressionnantes provoquées par de violents orages. Par endroit, seuls les toits des maisons sont encore visibles. Près des rivières, des centaines d'habitants doivent être évacués. "Je suis venu ici pour vérifier que mon ami allait bien et l'eau est montée jusqu'à mon cou. C'était très effrayant", confie un Texan au micro de France 2. Autour de Dallas, au nord du Texas, plusieurs milliers d'automobilistes se sont retrouvés piégés sur les routes. "Au début, je pensais que c'était un gros accident, mais en avançant un peu, j'ai vu que la route était devenue une piscine. 1,50 mètre d'eau, je n'en croyais pas mes yeux", explique une automobiliste. Francetv info 30/5/2015
  17. Un clip pour dire ce dont on est capable. C'est ce que des jeunes en insertion viennent de réaliser pour se faire connaître, certes mais avant tout, pour agir en faveur de la protection de l'environnement. On parle environnement et insertion sociale avec ce clip vidéo réalisé par des jeunes en difficulté en Basse terre. Sur le thème de l'environnement, ils se sont impliqués dans un projet associatif intitulé AN BA BWA LA et financé par le conseil départemental. A l'issue de cette aventure, certains regards ont changé reportage de Guillaume Desmales et Christian Danquin (Pad an nou soti insertion jeunes) Guadeloupe1ère 26/5/2015
  18. Les initiatives privées se multiplient en Martinique et en Guadeloupe sur la question des sargasses. Une embarcation dédiée au ramassage des déchets flottants a été inaugurée, hier matin, par le Groupe Vaïtilingon. L’opérateur privé vient de faire l’acquisition d’un nouveau bateau, initialement destiné à la collecte de déchets flottants. Mais face à l’urgence, le bateau servira à ramasser les algues brunes. G. DESMALLES Un équipement qui a été inauguré, hier matin, sur un plan d’eau de Jarry, à Baie-Mahault. Une démonstration était également au programme. L’outil tombe à point nommé, alors que les collectivités de l’archipel cherchent un moyen de récupérer les algues sargasses, avant qu’elles n’accostent notre littoral. Pourtant, Camille Vaïtilingon l’affirme, il s’agit d’une commande antérieure au "phénomène sargasses". Le nouveau bateau, a coûté près de 220 000 €. Pour l’heure, le groupe privé a assumé seul cette dépense… Mais pourra compter sur le concours des pouvoirs publics, pour récupérer une partie de cet investissement... Guadeloupe 1ère 31/5/2015
  19. Les pêcheurs de Guyane traversent une période difficile. L'arrivée des algues sargasses gêne considérablement leur activité. La vente s'en ressent sur les étals. L'inquiétude est grande chez les pêcheurs. les algues sargasses ont envahi les zones de pêche et surtout les filets. Peu de poissons au final dans les cales des bateaux et une vente forcément compromise. Les Sargasses gênent la pêche par guyane1ere reportage de Laurence Tian Sio Po Les pêcheurs perdent du temps à nettoyer leurs filets remplis de l'algue toxique et beaucoup de bateaux restent à quai. Les pêcheurs enregistrent des pertes importantes de recettes et de matériel et sont à un tiers de leur capacité normale. Les consommateurs à terme paieront plus cher le précieux poisson. C'est un pan entier de l'économie guyanaise qui souffre. Guyane 1ère 24/5/2015
  20. C'est la période de ponte pour les tortues luths qui sont nombreuses à rallier les plages de Guyane pour pondre. Une opération qui n'est pas sans risque pour elles. Mercredi deux tortues se sont retrouvées empêtrées dans des filets de pêche, il a fallu l'intervention des pompiers pour les libérer. Cela s'est heureusement bien terminé pour deux Tortues Luths qui se sont retrouvées prisonnières de filets de pêche mercredi matin dans l'anse de Châton à Cayenne. Des bénévoles de l'association Kwata s'en sont aperçus et ont fait appel aux secours. Une équipe de pompiers de la caserne de Montjoly est dépêchée sur place. Les hommes embarqués sur un zodiac opèrent délicatement et réussissent à libérer vivantes les deux tortues. Cette opération de sauvetage a été conduite sous la coordination du Centre Opérationnel Régional de Surveillance et de Sauvetage Antilles/Guyane (CROSS AG). S'il y a eut une issue heureuse ce jour là cela n'a pas toujours été le cas depuis le début de la saison de ponte. Cinq tortues sont déjà mortes prises dans des filets côtiers. SDIS 973 Le récit de ce sauvetage a été relayé par le Réseau Tortues Marines Guyane qui regroupe l'ensemble des partenaires qui oeuvrent à la protection et à la valorisation des tortues marines en Guyane www.tortuesmarinesguyane.com. Les dispositions légales pour la pêche au filet Les décrets n°90-618 du 11 juillet 1990 et n°90-94 du 25 janvier 1990 précisent : - sont autorisés la détention et l’usage d’un filet maillant calé ou d’un filet trémail d’une longueur maximale de 50 mètres, d’une hauteur maximale de 2 mètres en pêche, sauf dans la partie des eaux salées des estuaires et des embouchures des fleuves et rivières en amont d’une limite fixée par arrêté du ministre des pêches maritimes (la crique Fouillée pour le Mahury). - Ces filets doivent être signalés au moyen de bouées permettant de repérer leur position, leur orientation et leur étendue. - Ce matériel de pêche doit être marqué des lettres et du numéro de l’embarcation auquel il appartient. Lorsque ce matériel n’est pas utilisé à bord d’une embarcation, une marque permettant d’identifier et de localiser son propriétaire doit alors y être apposée. Il est de plus recommandé de ne pas laisser ce filet sans surveillance, afin d’éviter qu’une tortue s’y prenne et s’y noie. Si le filet ne répond pas à ces dispositions (non signalé et non identifié), il pourra être considéré comme une épave et retiré. Guyane 1ère 29/5/2015
  21. Suite à une première campagne couronnée de succès en 2014, Sea Shepherd Global lance l’Opération Syracuse 2015. Menée par Sea Shepherd Italie, elle a pour objectif de défendre le fragile écosystème de la réserve marine de Plemmirio, au large de la côte est de Syracuse en Sicile, contre la pêche illégale. Déjà, les effets de la campagne 2015 se font sentir. Le vendredi 22 mai, premier jour de patrouille pour l’Opération Syracuse 2015, les volontaires de Sea Shepherd ont croisé un bateau qui semblait prendre part à des activités de pêche illégale. Celui-ci a été découvert pendant la nuit, avec deux plongeurs à l’eau à proximité, à la limite de la zone A – l’aire de protection maximale de la réserve. Le Brigitte Bardot navigue le long de la côte sicilienne pendant l’Opération Syracuse en 2014. Photo : Tommaso De Lorenzi Sea Shepherd a immédiatement averti les autorités locales de cette activité suspecte. Lorsqu’elle est arrivée sur les lieux pour enquêter, la Polizia Ambientale (la police environnementale) a également remarqué une camionnette garée à proximité pour faciliter la fuite des braconniers. La Guardia di Finanza (la police financière) et les garde-côtes ont envoyé des renforts. Les braconniers ont tenté de fuir en plongeant, abandonnant leur véhicule et leur matériel, mais ont finalement été appréhendés après une nuit de recherches. L’enquête suit son cours. Le mérou brun, espèce menacée cible des braconniers à Syracuse - Photo : Antonio Drosi La réserve marine de Plemmirio a été créée en 2004 et s’étend le long des côtes orientales de la péninsule de la Maddalena (Syracuse) sur 14 km. Elle couvre 2 429 hectares et est classée "Area Specialmente Protetta di Interesse Mediterraneo" (ASPIM), un label accordé à des sites importants pour la conservation de la biodiversité en Méditerranée. La région est également répertoriée comme "Area Marina di Reperimento", ce qui signifie que sa protection est jugée prioritaire. Cette réserve est un refuge pour la vie marine, dont les grands poissons pélagiques tels que le thon, la sériole et divers requins, ainsi que des mammifères marins migrateurs comme le cachalot. Les espèces qui subissent le plus directement les effets du braconnage dans la région sont l’oursin de mer et le mérou brun, ce dernier figurant parmi les espèces menacées répertoriées sur la Liste rouge de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature). Au cours de l’Opération Syracuse 2015, les volontaires de Sea Shepherd vont patrouiller le long de la côte de la réserve marine afin d’identifier, documenter et signaler toute activité de braconnage dans la région. Lorsque les conditions météorologiques ne permettront pas d’effectuer ces patrouilles, les volontaires s’occuperont du nettoyage des plages afin d’éliminer plastique et autres déchets de la zone. Sea Shepherd compte poursuivre sa collaboration fructueuse avec les autorités de l’AMP Plemmirio (la réserve marine de Plemmirio). Cette collaboration, amorcée lors de la campagne 2014, a permis de sauver un total de 1 250 oursins, de confisquer du matériel et des filets de pêche illégaux et de faire écoper les braconniers de lourdes amendes en retour de leurs crimes. En 2015, Enzo et Patrizia Maiorca font l’honneur à Sea Shepherd de renouveler leur soutien à l’Opération Syracuse. Membres du conseil consultatif de Sea Shepherd et champions du monde de plongée en apnée, Enzo et sa fille Patrizia sont le moteur de cette campagne. Passionnés par la mer et ses merveilleux habitants, ils sont particulièrement inquiets du sort de cet écosystème délicat et menacé. Les volontaires de l’Opération Syracuse surveillent la zone protégée de Plemmirio - Photo : Marianna Bald Le directeur général de Sea Shepherd Global, Alex Cornelissen, a déclaré : "Pour la deuxième année, Sea Shepherd Italie va travailler à l’application des lois locales en Sicile afin de mettre un terme au braconnage dans la réserve marine de Plemmirio. Après le franc succès de la campagne l’année passée, les volontaires de Sea Shepherd Italie ont repris les patrouilles avec le même dévouement et ont déjà permis la première arrestation de la saison. Il ne fait pas de doute que, sous le regard vigilant de Sea Shepherd Italie, aucun braconnier ne pourra piller impunément cette importante zone marine protégée. Tous les membres du mouvement Sea Shepherd attendent une fois de plus des nouvelles de Sicile. Il est certain que de nouvelles arrestations vont suivre et que le braconnage sera à nouveau endigué." Le capitaine Paul Watson, fondateur de Sea Shepherd, a félicité les volontaires de l’Opération Syracuse 2014, qu’il qualifie de "passionnés, courageux défenseurs de la vie marine, des personnes qui font ce qu’elles font non pour la gloire, ni même pour l’argent, mais parce qu’elles aiment cette planète, parce qu’elles aiment nos océans et parce qu’elles aiment la vie qui nage dans ces océans et vole au-dessus d’eux". Contexte : Plemmirio est classé "Area Specialmente Protetta di Interesse Mediterraneo" (ASPIM), un label accordé à des sites importants pour la conservation de la biodiversité en Méditerranée. La région est également répertoriée comme "Area Marina di Reperimento", ce qui signifie que sa protection est jugée prioritaire. La réserve marine de Plemmirio est divisée en trois zones qui jouissent de différents niveaux de protection : - la zone A, où les restrictions sont les plus strictes ; - la zone B, avec le deuxième niveau de restrictions le plus élevé ; - la zone C, aux règles plus souples. La zone A bénéficie d’une protection totale. Aucun bateau n’a le droit d’y pénétrer ni d’y jeter l’ancre. La pêche, la collecte d’espèces marines et la plongée ne sont pas permises. La pêche sous-marine au harpon, que ce soit avec des bouteilles de plongée ou en apnée, est interdite dans les trois zones. Sea Shepherd 29/5/2015
  22. La préfecture du département va lancer, en juin, une campagne de sensibilisation sur les dangers potentiels du contact avec le mammifère marin, de plus en plus présent sur le littoral atlantique. Les phoques sont en nombre croissant sur les plages de Gironde. La préfecture du département a annoncé en conséquence le lancement en juin d'une campagne d'information à destination des baigneurs estivaux pour les sensibiliser aux dangers potentiels des contacts avec les phoques. Un phoque sur le banc d'Arguin, devant l'entrée du bassin d'Arcachon (Gironde), le 25 août 2006. (MAXPPP) La campagne est organisée en partenariat avec l'observatoire rochelais Pelagis, qui étudie les mammifères marins. Elle prendra la forme de "fiches d'information" envoyées aux mairies, services de secours et établissements de santé. Des fiches qui seront aussi affichées dans les offices de tourisme, campings et sur les plages. Depuis plusieurs mois, trois phoques ont été repérés dans le bassin d'Arcachon, mais "on suspecte la présence de quelques autres individus, dans les Landes et dans le fond du bassin d'Arcachon", a indiqué Willy Dabin, membre de Pelagis. Selon lui, "il y aurait eu une dizaine d'interactions problématiques" avec des humains, à savoir des "morsures avec de faibles lésions ou des déchirements de combinaison" de surfeurs. "Mais ce ne sont pas des agressions : nous sommes en face d'ados joueurs, qui commencent à avoir des comportements sexuels", a-t-il précisé. Les surfeurs girondins se sont habitués à la présence de deux phoques, qu'ils ont baptisé You et Off. Ces derniers ont développé un comportement très familier, jouant avec les humains. Les phoques "sont normalement peureux", mais ceux-là "ont été en contact avec des humains quand ils étaient petits", explique Willy Dabin. Selon lui, ces animaux sont dans une "période transitoire", et devraient rejoindre leurs congénères au large d'ici un an. Willy Dabin préconise de se tenir à une distance de 50 mètres des animaux lorsqu'ils sont sur la plage, car sur terre l'animal "peut gagner une dizaine de mètres sur vous assez rapidement". Lorsqu'un animal est signalé dans l'eau, il recommande aux baigneurs d'en sortir. Les fiches envoyées aux centres de secours et aux établissements de santé (CHU, Samu...) détailleront les maladies qui peuvent potentiellement être transmises à l'homme par le phoque et indiqueront comment y faire face, indique la préfecture. Parallèlement, les touristes qui s'approcheraient trop près des phoques pourront être verbalisés, en vertu d'un arrêté du 1er juillet 2011, car "les phoques restent des animaux protégés", rappelle la préfecture. Francetv info 25/5/2015
  23. Dans les commerces, les sacs plastiques vivent leurs derniers mois. À partir du 1er janvier 2016, ils seront interdits. Les sacs plastiques de vos commerçants seront bientôt de l'histoire ancienne. Une loi sur la transition énergétique vient d'être votée. Elle prévoit la suppression des sacs non écologiques à partir du 1er janvier prochain dans les supermarchés, mais aussi les marchés. Sur certains marchés, de nombreux clients limitent déjà l'utilisation des sacs plastiques: "Je pense que l'on a déjà pris les habitudes, dans les magasins on vend des petits sacs très pratiques", commente une jeune femme. Mais si l'argument écologique est bien compris, certains commerçants font grise mine. Pour les poissonniers et les bouchers, difficile en effet de se passer de ces emballages. Derrière les étals de certains commerçants, des sacs dégradables sont déjà visibles. Si l'idée part d'un bon sentiment, les sacs dégradables n'en restent pas moins polluants. Seuls les sacs biodégradables - plus chers - le sont. "Ça va augmenter nos frais, mais bon, on sera peut-être obligé de répercuter ça sur le prix de la viande", pointe un boucher. Francetv info 27/5/2015
  24. Les pluies diluviennes qui s'abattent depuis plusieurs semaines dans la région ont fait des dizaines de morts. Des pluies diluviennes ont continué de s'abattre sur le sud de la Chine, mercredi 27 mai, comme depuis plusieurs semaines dans la région. Des intempéries qui provoquent des inondations impressionnantes, comme on le voit sur ces images filmées dans les provinces du Guizhou et du Guangdong. Ces intempéries auraient provoqué la mort de dizaines de personnes, après des inondations, mais aussi des coulées de boue. Le dernier bilan officiel faisait état, dimanche, d'au moins 35 morts et 13 disparus. Selon le Daily Mail, le nombre de victimes est depuis monté à 54 personnes. La correspondante de RFI en Chine évoquait, lundi, un niveau de précipitations "jamais vu depuis quarante ans", presque deux fois plus élevé qu'habituellement à cette période de l'année. Au moins six provinces du sud du pays sont touchées. Dans la province du Guangxi, neuf villes ont dû être évacuées, dimanche, déplaçant 40 000 personnes. Francetv info 28/5/2015
  25. Le béton issu de la destruction de bâtiments en fin de vie pourrait demain servir à reconstruire de nouveaux ouvrages. Le programme de recherche "Recybéton" vient de faire son premier bilan d’étape après trois ans de travaux financés par l’Agence nationale de la Recherche (ANR) dans le cadre du projet Ecoreb. Et ce bilan est plutôt positif. Les 46 partenaires français publics et privés ont en effet fait concrètement la preuve qu’on peut réaliser un ouvrage en totalité avec un béton dont les éléments ont déjà servi. Du béton recyclé sur le parking de Chaponost (Rhône). Lafarge Économies de matériaux et d’énergie, réduction des besoins d’ouvertures de carrières, diminution des trajets de camions, tels sont les objectifs poursuivis. Une initiative somme toute logique : le béton, c’est un mélange de ciment, de sable, de gravillons et d’eau. Rien a priori qui ne puisse pas resservir quand il s’agit de détruire un bâtiment. "Actuellement, le béton provenant d’une démolition est broyé dans l’une des 200 plateformes de recyclage, débarrassé de ses ferrailles qui vont dans leur propre filière de recyclage et réutilisé en sous-couche lors de la construction de routes, détaille Sophie Decreuse, membre du comité scientifique de Recybéton. Demain, nous espérons que nous «déconstruirons» un bâtiment pour en reconstruire un autre avec le même matériau". De 20 à 40 millions de tonnes de béton hors d’usage sont produites tous les ans en France. 80% de ce volume part en sous-couche routière. Le but est de recycler l’ensemble dans des usages plus nobles, sachant que les volumes produits vont augmenter dans les prochaines années. Les bâtiments construits après la seconde guerre mondiale arrivent en effet en fin de vie. Les gravillons ne posent pas de gros problèmes et leur réutilisation dans du béton frais existe déjà. C’est plus compliqué pour le ciment qui crée le liant. "Le broyage permet de récupérer une part plus importante de sable, mais il reste toujours une pâte fortement aggloméré par l’eau qu’il est difficile de réutiliser car pouvant altérer la qualité du béton" reconnaît Sophie Decreuse. Les ingénieurs et techniciens ont donc finalisé les techniques qui permettent d’augmenter la part de sable récupéré, puis ils ont fait des essais d’incorporation de ces sables en amont et en aval du procédé de fabrication du ciment. Le ciment est issu du passage d’argile et de calcaire dans des fours cylindriques rotatifs à 1500°C, produisant une pâte solide, le "clinker", que l’on réduit en fine poussière. "Nous avons eu de très bons résultats en incluant le sable recyclé avant cuisson car la cuisson rend tout très homogène, en revanche l’incorporation dans le produit fini exige de bien doser les ajouts en produits recyclés" poursuit Sophie Decreuse. Une dalle du parking de Chaponost Lafarge L’examen en laboratoire étant satisfaisant, les bétons ont été testé en grandeur réelle. Le site d’expérimentation est un parking de 2.100 m² pour véhicules légers ayant le triple intérêt de ne mettre en danger la vie de personne, d’être soumis aux aléas de la météo et d’appartenir à un partenaire du programme. Situé à Chaponost dans le Rhône, l’ouvrage comprend des dalles de 18 cm d’épaisseur dont certaines sont constituées à 100% d’éléments de béton recyclés. Depuis la fin des travaux fin 2013, aucun désordre ou fissuration n’a été constaté. Depuis, une traverse de pont d’un chantier du TGV sud-est et un bâtiment à Mitry Mory (Seine-et-Marne) ont été réalisés. "La prochaine étape, c’est la fabrication de 10.000 tonnes de ciment incluant de 10 à 30% de sable recyclé" annonce Sophie Decreuse. On entrera alors dans la phase industrielle. Sciences et avenir 28/5/2015
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