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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Un triste anniversaire. Le 11 mars 2011, un tsunami au Japon dévastait la centrale de Fukushima, générant une des plus importantes catastrophes nucléaires du monde. Un drame qui a posé bien des questions sur la sécurité nucléaire, notamment en France où il y a 19 centrales (58 réacteurs). Alors, quatre ans après Fukushima, qu’est-ce qui a changé ? Carte des centrales françaises en activité. Sting CC BY-SA 3.0 «Un noyau dur d'équipements» pour mieux protéger chaque centrale Pour Thierry Charles, directeur adjoint de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), la sécurité des centrales est mieux assurée. «Après Fukushima, le Premier ministre a demandé à ce que les exploitants réexaminent toutes les installations en France. Première conclusion: nos centrales sont robustes.» D’autre part, deux mesures pour plus de sûreté sont mises en place. «Tout d’abord, un noyau dur d’équipements qui, en cas d’inondation, de séisme, de perte de courant, puisse maintenir la santé de l’installation. Mais cela demande des études, des ajouts de matériel, donc des années. D’autre part, EDF a prévu un programme pour une force d’action rapide. Quatre bases en retrait des centrales pourraient ainsi amener personnel, pompes, groupes Diesel pour gérer un accident.» Insuffisant, tance l’Association nationale des comités et commissions locales d’information (Anccli). Cette fédération a pour mission de sensibiliser le public au nucléaire et de l'informer. «Aujourd’hui, Fukushima semble bien loin, regrette Jean-Claude Delalonde, président de l’Anccli. Tout en reconnaissant qu’«en France, on accepte que le risque zéro d’accident nucléaire n’existe pas. Mais qui sait quoi faire en cas d’accident ? » Pour lui, la culture du risque doit entrer dans les mentalités, par le biais de l’éducation, de la télévision… au même titre que la sécurité routière. Au risque de faire paniquer les Français? Pour Jean-Claude Delalonde, une information claire et transparente rassurerait les populations. Mais il va plus loin: «Les citoyens ont certainement des idées intéressantes sur la question, nous souhaitons développer l’expertise citoyenne». A condition que le public soit renseigné. Ce qui est loin d’être le cas, souligne-t-il, prenant l’exemple récent des drones qui ont survolé certaines centrales: «Le flou entourant ce dossier est anxiogène». Deuxième cheval de bataille de l’Anccli: les mesures de protection en cas d’accident. Lors des simulations, les sirènes défaillantes, l'ignorance des populations, les bouchons monstres laissent présager bien des soucis. Aujourd’hui, les habitants dans un rayon de 10 km autour d’une centrale nucléaire doivent être informés et protégés. C’est ensuite au préfet de décider, en fonction de la nature et l’ampleur de l’accident, qui doit être évacué ou confiné, qui reçoit des comprimés d’iode stable pour limiter les risques de cancer de la thyroïde… «Ce périmètre est trop limité», assure Jean-Claude Delalonde. A Fukushima, des traces de contamination ont été retrouvées à 50 km de la centrale. Et l’association de citer en exemple la Suisse qui distribue des comprimés d’iode jusqu’à 50 km autour des centrales. L’Anccli demande que ce rayon passe donc en France de 10 km à 80 km. Une proposition soutenue par l’Autorité de sûreté nucléaire et l'IRSN. «On participe aux débats actuels sur cette distance», reconnaît Thierry Charles de l’IRSN. Qui pourrait donc évoluer dans les prochains mois. 20 Minutes 11/3/2015
  2. Des questions sur le changement climatique et la biodiversité ? Participez aux forums ouverts ! Comment évolue la biodiversité ? Quelles sont les conséquences du changement climatique sur votre environnement ? Sur une initiative du CNRS, le Centre d'écologie et des sciences de la conservation (MNHN/CNRS/UPMC) propose de réfléchir à ces questions lors de trois « forums ouverts » organisés ce printemps en régions Ile-de-France, Corse et Provence-Alpes-Côte d'Azur. Affiche du forum prévu le 3 avril 2015 en Ile-de-France Cesco (MNHN/CNRS/UPMC) Lieu : Conseil régional d'Île-de-France, salon Pierre-Charles-Krieg. Adresse : 33 rue de Barbet-de-Jouy, 75007 Paris. Accès : Métro : Saint-François Xavier (M13), Vaneau (M10) ou Sèvres-Babylone (M12-10) - Pas de parking. Pour les autres forums, les informations ne sont pas encore publiées... Tout citoyen est ainsi invité à devenir acteur de ces journées de réflexion participatives. Une occasion originale et inédite d'apporter une contribution aux problématiques sur les changements globaux. L'objectif in fine est de construire un nouvel observatoire participatif de la biodiversité en relation avec les changements climatiques. Pour s'inscrire : http://www.forumsouverts-cop21.fr/ Créé en 1985 aux États-Unis, le forum ouvert est une méthode pour réaliser des réunions où les participants (entre 5 et 200) créent et gèrent eux-mêmes un ordre du jour. Celui-ci comprend divers groupes de travail en séances simultanées, tous convergeant autour d'un thème commun. Les sujets abordés lors du forum ne sont pas préparés à l'avance ; ils sont proposés par les participants en fonction de la question de recherche posée. Cette méthode est novatrice dans le domaine des sciences en France, les protocoles scientifiques étant élaborés par les chercheurs sans impliquer de citoyens. En cette année 2015 placée sous le signe du climat, le CNRS, le Centre d'écologie et des sciences de la conservation (Cesco) et leurs partenaires, en particulier les régions Île-de-France et Provence-Alpes-Côte d'Azur et le CPIE1 Centre Corse, ont eu l'idée de mettre en place des forums ouverts sur les changements globaux. Tous les citoyens, quelle que soit leur profession ou leurs connaissances, sont ainsi invités à s'impliquer dans une expérience de démocratie scientifique originale et inédite. Faire émerger de nouveaux questionnements et définir un protocole expérimental, tels sont les principaux objectifs de ces journées. A l'issue de ces rencontres, il s'agira de dessiner les contours d'un nouvel observatoire participatif de la biodiversité en relation avec les changements climatiques. Fruit de la réflexion commune entre les citoyens, cet observatoire pourra ensuite être mis en œuvre par Vigie-Nature2, le programme de sciences participatives du Muséum national d'Histoire naturelle. Pour participer à ces forums, trois rendez-vous sont proposés : • en région Île-de-France le vendredi 3 avril 2015 • en région Corse le samedi 25 avril 2015 • en région Provence-Alpes-Côte d'Azur le jeudi 11 juin 2015. CNRS 11/3/2015
  3. Pour se nourrir, le calmar Grimalditeuthis bonplandi a développé une stratégie pour duper ses proies, afin qu’elles se rapprochent de lui : imiter les mouvements d’un poisson ou d’un autre céphalopode avec l’extrémité d’un tentacule. Le calmar Grimalditeuthis bonplandi apprécie tout particulièrement vivre dans l’obscurité des profondeurs du Pacifique nord ou de l’Atlantique, loin de tout regard. Pour la première fois, une caméra fixée sur un ROV du Monterey Bay Aquarium Research Institute (Mbari, États-Unis) est parvenue à filmer un individu dans le cadre d’une mission scientifique. Mbari 12/2/2009 Malheureusement, aucune capture de proie n’a directement été filmée pour le moment. La théorie repose uniquement sur les mouvements des tentacules observables dans cette vidéo, mais aussi dans six autres séquences réalisées par des ROV mis en œuvre par des industries pétrochimiques. Futura Sciences 2013 réédité le 11/3/2015
  4. Chez le chien, les symptômes de la douleur sont très variables et parfois, très subtils. Il est donc important de porter attention aux habitudes de notre compagnon afin de déceler tout changement qui pourrait indiquer un inconfort. Les signes de douleur chez le chien peuvent varier selon la tolérance à l’inconfort de l'animal et son tempérament. Qui plus est, de manière générale, les toutous souffrent en silence et s’isolent par instinct de survie (dans la nature, un animal qui souffre est une proie facile pour les prédateurs). Ainsi, il est souvent difficile d’identifier un inconfort chez notre compagnon. La douleur est souvent difficile à identifier chez le chien. Mark Raycroft / Minden Pictures / Biosphoto/ AFP Toutefois, certains indices ne trompent pas. Bien entendu, cette liste (ci-dessous)n’est pas exhaustive et une visite chez le vétérinaire s’impose dès qu’un propriétaire soupçonne une douleur chez son chien. Bien que souvent subtils, les changements de comportement chez l’animal sont souvent un signe de douleur. - Ainsi, une baisse (ou une perte) d’appétit, - des troubles du sommeil - et une tendance à l’isolement - et à l’agressivité sont quelques indices d’un inconfort. - Qui plus est, les chiens souffrants ont tendance à changer leur posture : ils peuvent refuser de lever la tête, se coucher différemment ou changer constamment de position. Généralement, les chiens émettent des plaintes en cas de douleur aiguë (infection, fractures, etc.) et se plaignent moins lorsqu’ils souffrent d’une maladie chronique (arthrose, cancer, etc.). - Ainsi, des aboiements incessants et des gémissements sont souvent des signes d’inconfort liés à un traumatisme et une modification de l’état général peut être associée à une douleur qui perdure. Des signes physiques, notamment : - un regard triste et des pupilles dilatées, - des traits tirés, - une accélération de la respiration ainsi qu’un halètement excessif, sont aussi perceptibles chez un animal souffrant. Dans tous les cas, dès qu’un signe de douleur est perçu, il est important de consulter un vétérinaire afin qu'il identifie la source de cet inconfort et la supprime. S'il est impossible de l'éliminer, il pourra tenter de diminuer cette douleur pour améliorer le confort de l'animal. Sciences et avenir 11/3/2015
  5. Minamisoma (Japon) (AFP) - Depuis quatre ans exactement, Takayuki Ueno vit dans le souvenir, celui de ses parents et de ses deux enfants emportés par le tsunami du 11 mars 2011 dans le nord-est du Japon, une tragédie humaine masquée par le panache radioactif de Fukushima. "L'impact de l'accident nucléaire a été si fort, qu'il nous a laissés derrière, dans l'ombre", déplore cet homme de 42 ans. Takayuku Ueno, le 8 mars 2015, devant un autel dressé en hommage à sa famille décédée à la suite du Tsunami, le 11 mars 2011 sur la côte de Minamisoma, à une vingtaine de kilomètres au nord de la centrale de Fukushima (c) Afp Sa petite dernière, Sarii, née après le raz-de-marée qui a tué plus de 18.000 personnes, "va entrer à la maternelle en avril, elle va commencer à faire des choses que son grand-frère n'a pu connaître", regrette ce père hanté par l'image de Kotaro, son fils disparu, qui n'avait que trois ans quand la vague l'a emporté. "Je ne peux pas m'empêcher de penser combien sa vie a été courte". Il était 14H46 le vendredi 11 mars 2011 lorsqu'un séisme de magnitude 9 dans le Pacifique a provoqué le pire désastre subi par le Japon depuis la guerre. Au tragique sinistre naturel, s'est ajouté l'accident nucléaire de Fukushima, la fusion des coeurs de trois des six réacteurs. "Dès que la première explosion a saccagé le site, tout le monde a déguerpi. Personne n'est plus venu ici pour aider. J'étais le seul être en mouvement dans toute cette région", confie M. Ueno à l'AFP en balayant du regard la côte de Minamisoma, à une vingtaine de kilomètres au nord du complexe atomique en péril. "Nous avions désespérément besoin d'aide, avec tant de personnes dont nous étions sans nouvelles. Mais nul n'est venu. Ce n'est que 40 jours plus tard, le 20 avril, que les soldats sont arrivés". "Je pense à tous ceux qui vivaient auparavant dans la zone évacuée des 20 kilomètres autour de la centrale. Ils voulaient sans doute retrouver les leurs, mais ils n'ont pas pu". Le danger des radiations a eu raison du volontarisme des secouristes. Euronews 11/3/2015 Même la femme de Takayuki, enceinte de leur troisième enfant, n'a pu revenir, pas même pour les funérailles de sa fille, Erika, 8 ans, dont le corps a été retrouvé, comme celui de sa grand-mère sexagénaire, près de la maison de la famille. Mais manquent toujours ceux de Kotaro et de son grand-père, malgré la découverte ultérieure de nombreux cadavres dans les jours, mois et semaines suivant le désastre. "J'ai pu prendre Erika dans mes bras et lui demander pardon. Je voulais aussi serrer Kotaro et prononcer ces mêmes mots. Je voulais tellement le retrouver". Les ans passent, mais M. Ueno ne renonce pas, il ne peut pas. Les radiations, il ne les compte pas, les déceptions non plus. "En fin d'année dernière, un cadavre a été trouvé par là, le buste et les jambes... mais pas la tête". "Il faut que quelqu'un continue à marcher le long du littoral, sans quoi la probabilité de retrouver les corps sera réduite à néant". "Je suis toujours vivant, je fais mon devoir". Les restes de quelque 2.600 ex-habitants de la côte du nord-est dévasté demeurent introuvables, en dépit des recherches effectuées par les forces de l'ordre et des soldats symboliquement tous les 11 de chaque mois. Sciences et avenir 11/3/2015
  6. Paris (AFP) - Les caméléons sont capables de changer très rapidement de couleur grâce au réglage actif d'un maillage de nano-cristaux présents dans une strate superficielle de la peau qui réagissent aux longueurs d'ondes de la lumière. La faculté des caméléons à changer de couleur est bien connue, mais les mécanismes de ce changement l'étaient moins. Les sections de Biologie et de Physique de la faculté des sciences de l'Université de Genève ont donc collaboré pour découvrir comment un caméléon panthère mâle originaire de Madagascar pouvait effectuer ces changements de teintes, rapides et complexes, quand il passe d'un mode camouflage à des couleurs très vives, pour courtiser une femelle ou affronter un autre mâle. Le caméléon change de couleur pour courtiser une femelle ou affronter un autre mâle (c) Afp Comme chez beaucoup de reptiles, la peau des caméléons possède une gamme de pigments rouges, jaunes et marrons. Elle peut également émettre des "couleurs structurelles" qui permettent à ces créatures d'afficher des teintes bleues ou vertes. "Ces couleurs sont en fait créées sans pigments, via un phénomène d'interférence optique. Elles dérivent des interactions entre certaines longueurs d'ondes et des structures nanoscopiques, telles de minuscules cristaux présents dans la peau des reptiles", appelées "cellules iridophores", explique Michel Milinkovitch, professeur du département de génétique de l'Université de Genève, cité dans un communiqué. La lumière blanche est une combinaison de lumières de différentes couleurs, reconnaissables à leurs longueurs d'onde différentes. Les lézards verts doivent par exemple leur couleur de peau à une couche de cellules aux pigments jaunes située au-dessus d'une couche de cellules iridophores qui reflètent uniquement les longueurs d'ondes correspondant à la couleur bleu et absorbent les autres. L'originalité du caméléon est de pouvoir changer de couleur par un "réglage actif du maillage de nano-cristaux". Lorsque le caméléon est calme, ces derniers sont organisés en réseau dense et réfléchissent les longueurs d'ondes bleues. L'excitation provoque par contre une relâche au sein des iridophores de l'animal et permet la réflexion d'autres couleurs, comme le jaune ou le rouge. L'étude publiée cette semaine par le journal Nature Communications a également permis d'observer que les caméléons ont la particularité de disposer d'une deuxième couche de cellules iridophores, plus profonde. "Ces cellules, qui contiennent des cristaux plus gros et moins bien organisés, réfléchissent une proportion importante des longueurs d'ondes infrarouges", ce qui permet au caméléon de se protéger du soleil, détaille Michel Milinkovitch. Une telle superposition de deux types différents d'iridophores constitue une nouveauté en termes d'évolution soutient l'étude. Elle permet aux caméléon de passer d'un camouflage efficace à une parade spectaculaire en un temps record d'une part, et de procurer une protection thermique passive à l'animal, d'autre part. Selon les chercheurs, l'ensemble constitue un exemple unique de système optique auto-organisé contrôlé par l'animal qui le porte. Sciences et avenir 11/3/2015
  7. Cette vidéo d’un loup se promenant dans un quartier résidentiel néerlandais peut paraître surprenante. Pourtant, l’espèce a fait son retour officiel dans le pays il y a quelques années après une longue absence. RTL Nieuws 9/3/2015 L’histoire du renard photographié devant la résidence du premier ministre britannique en janvier 2015 se répète. Avec un loup cette fois-ci. En effet, un Canis Lupus a été filmé le 9 mars 2015 en pleine promenade dans les rues de Hoogezand, une ville des Pays-Bas. Après avoir été éradiqué depuis des décennies, le loup est de retour officiellement dans ce pays depuis juillet 2013. Selon un communiqué de la province de Groningue (au nord des Pays-Bas), l'animal aurait été aperçu en Allemagne aujourd'hui ! Sciences et avenir 11/3/2015
  8. Appelés pour intervenir sur un cas de maltraitance, ces policiers espagnols ont découvert un chien hurlant de douleur, battu par son bourreau qui voulait le punir après qu’il se soit enfui. Le chien a du être opéré d’urgence dans un clinique vétérinaire et ses maîtres ayant refusé de payer l’opération, les policiers ont payé eux-mêmes les frais vétérinaires et l’un d’entre eux a adopté le rescapé nommé Neymar. Le 17 février dernier, comme le rapporte TeleCinco, des policiers de la ville d’Alicante en Espagne sont appelés pour intervenir dans un immeuble après que des habitants se soient inquiétés des hurlements alarmants d’un chien. Lorsque les policiers se présentent au domicile des maîtres, ils surprennent un homme âgé de 29 ans en train de balayer des bouts de verre sur le palier et lui demandent ce qu’il s’est passé. Le couple explique qu’en jouant, le chien s’est cogné contre une vitre et que celle-ci s’est cassée. Mais les policiers constatent que le chien est terriblement apeuré, qu’il tremble et qu’il semble avoir une patte cassée. A force d’instance, le maître se ravise et explique aux policiers qu’il a frappé son chien nommé Neymar pour le punir de s’être échappé lors d’une promenade il y a quelques semaines de cela. Le bourreau est immédiatement interpellé et incarcéré pour maltraitance sur animaux mais sera relâché plus tard avec des charges à l’issue de son audience. Les policiers conduisent d’urgence le pauvre chien dans une clinique vétérinaire où l’équipe médicale diagnostiquera une patte cassée et la présence d’eau dans les poumons de Neymar qui vomit du sang. Le cas est grave et le chien doit être opéré d’urgence. Mais irresponsable jusqu’au bout, le couple décide d’abandonner son chien arguant ne pas avoir les moyens financiers de payer l’opération pour le sauver. Neymar peut être sauvé mais sans le financement d’une opération chirurgicale coûteuse, le pauvre chien, âgé de seulement 9 mois, sera amputé de sa patte cassée comme le rapporte seamosmasanimales. Apprenant la nouvelle, les policiers engagés sur l’intervention décident de payer eux-même l’opération de Neymar (d’un montant de 700 €) et l’un d’entre eux choisit d’adopter le chien à l’issue de son rétablissement. Neymar a pu rejoindre le domicile de son nouveau maître pour une vie enfin heureuse et paisible aux cotés de son héros qu’il l’a renommé Oscar. Souhaitons-leur tout le bonheur qu’ils méritent et n’oubliez pas que chaque cas de maltraitance doit être dénoncé, qu’il soit diffusé sur internet ou manifesté dans votre entourage.... Guide du chien 10/3/2015
  9. Des chercheurs américains ont composé une musique qui plaît tant aux chats qu'elle leur permettrait de se détendre dans les moments de stress. Votre chat est stressé ? Faites lui écouter une musique spécialement conçue pour lui et il devrait se calmer. C’est ce qu’ont découvert des chercheurs américains en faisant écouter à 47 félins une mélodie composée pour les chats et une autre destinée aux humains cette fois. "Les chats ont montré des réponses significativement plus positives (orientation de la tête vers le haut-parleur, ronronnement, frottement contre l’enceinte, etc.) envers la musique conçue pour eux qu'envers celle composée pour l’homme", notent-ils dans leur étude publiée dans Applied Animal Behaviour Science. Cole and Marmalade 3/3/2015 Afin de composer une musique attrayante pour les chats, les chercheurs ont travaillé de pair avec le compositeur David Teie. Ils ont ainsi choisi des sons dont les gammes de fréquences s’apparentaient à celles des vocalisations des félins. "Les compositions pour chats sont environ deux octaves plus élevées que celles pour les humains", expliquent les chercheurs. De plus, la musique incorpore des tempos correspondant à des ronronnements et à des lapements. Trois pièces ont donc été spécialement créées pour nos compagnons. Découvrez dans cette vidéo les extraits de cette fameuse musique. Il est aussi possible de télécharger les morceaux sur le site Music for Cats au coût de 1,29 $. Ne reste plus qu’à les tester ! Vous pouvez écouter 3 courts extraits ICI : Spook's Ditty, Cozmo's Air, Rusty's Ballad... Sciences et avenir 10/3/2015
  10. Le comportement de cette lionne est aussi surprenant que dangereux... Et c'est ce qui peut arriver lorsqu'on ne respecte pas les consignes de sécurité durant un safari... Alors qu'ils étaient en plein safari en Afrique du Sud, la famille Sutherland a décidé de s'arrêter pour admirer les félins. Mais cette lionne ne l'a visiblement pas entendu de cette oreille. C'est avec une facilité déconcertante qu'elle ouvre alors la portière. Mais cela aurait pu encore plus mal tourner ! 2tout2rien 5/3/2015 Lorsqu'on visite une réserve africaine, il faut respecter un certain nombre de règles pour notre sécurité ainsi que pour les animaux. Et en premier lieu, le verrouillage des portes de la voiture! Il faut aussi rouler lentement mais sans s'arrêter, selon les consignes des parcs animaliers tels que la Réserve Africaine de Sigean. Tout le contraire de cette famille en vacances, en somme... Sciences et avenir 10/3/2015
  11. Il est arrivé jeudi matin à 8 heures dans le port de Papeete. Le Sherman, bateau des gardes côtes américains, fait escale à Tahiti pour se ravitailler. POLYNESIE1ERE Contrôles maritimes : Les pays de la région se donnent la main Certains des marins à bord seront "adoptés" par des familles polynésiennes ce week-end. Une opération proposée par le consultat des Etats-Unis. Ces marins mènent une mission de coopération avec les îles et pays du Pacifique pour lutter notamment contre la pêche illégale. polynesie1ere 6/3/2015 Polynésie 1ère 5/3/2015
  12. Afin de sensibiliser le plus grand nombre aux efforts de préservation des animaux sauvages, le Centre de conservation de la faune de l’Alaska (AWCC), présente régulièrement sa mascotte : un porc-épic drôlement affectueux répondant au nom de Snickers. Paige Ricca 22/12/2012 Maxisciences 6/3/2015
  13. Sur notre planète il existe quelques 42 000 espèces d'araignées ou Aranéides, de la classe des Arachnides. Pour leur immense majorité elles vivent solitaires, seules quelques espèces sont sociales, et une seule et unique est herbivore. Son nom Bagheera kiplingi. De très nombreuses araignées arborent des couleurs étonnantes et certaines vont même en changer rapidement selon la fleur qui les accueille. Araneus Diadematus LUC VIATOUR WIKICOMMONS Pour séduire, les mâles sont plutôt doués. Ils chantent, dansent. Certains vont jusqu’à se parfumer ou offrir une gourmandise à la femelle convoitée. Les plus jeunes, elles, sont capables de parcourir des dizaines de kilomètres entraînées par leur fil au gré du vent alors que d’autres vont préférer la course, le saut ou même la nage... Schéma anatomique d'une araignée femelle JOHN HENRY COMSTOCK WIKICOMMONS Ces animaux à huit pattes, (les insectes n’en ont que 6), pourtant si fascinants dans leurs modes de vie, méritent mieux que la crainte qu’ils suscitent dans l’esprit de bon nombre d’entre nous. Indispensables à l’équilibre écologique par leur rôle de prédateur, les araignées forment un maillon essentiel de la chaîne alimentaire. Diverses espèces d'araignées différents auteurs -cliquez sur le lien en bleu en italique pour plus d'informations- CC BY-SA 3.0 Ecoutez l'émission sur le sujet, invitée Christine Rollard, arachnologue. France Culture 2/3/2015
  14. Les insectes sont-ils vraiment nos amis ? Rien n’est moins sûr, du moins quant au réchauffement climatique. Selon une étude publiée dans la revue Nature Plants, ils pourraient réduire la capacité d’absorption de CO2 par la forêt, en grignotant encore plus sa canopée. Chaque année, les forêts mondiales absorbent environ un tiers des émissions humaines de carbone, ce qui fait d’elles un allié de poids contre le réchauffement. Selon les modèles actuels, la montée du CO2 atmosphérique, qui atteint désormais 400 ppm, pourrait accélérer leur croissance. Ce qui leur permettrait d’absorber encore plus de gaz carbonique, et de tempérer, en partie, la hausse attendue des émissions humaines. Sous-bois dans le département du fr:Puy-de-Dôme. Spone CC BY-SA 3.0 Or cet effet serait largement surestimé, expliquent John Couture, entomologiste à l’université du Wisconsin (Madison), et ses collègues. En cause, le fait que le CO2 favorise la prolifération d’insectes herbivores dans les forêts, abaissant d’autant la capacité des arbres à stocker le carbone. Un effet que les chercheurs ont mis en évidence lors d’une expérience de FACE menée dans le Wisconsin. La technique FACE (Free Air CO2 Enrichment) consiste à exposer un milieu ouvert (forestier, agricole, etc.) à une teneur élevée en CO2 afin d’en observer les effets sur les végétaux. D’une superficie de 32 hectares, le projet «Aspen FACE» du Wisconsin est le plus large au monde, le seul à évaluer aussi bien l’effet du CO2 que de l’ozone sur un écosystème forestier. Exposée à une teneur atmosphérique de 560 parties par million de CO2, la forêt présente 88% plus de dommages au niveau de sa canopée que celle respirant un air contenant la concentration «normale» de CO2, soit 400 ppm. Et ce n’est là qu’une moyenne: ce taux s’élève à 110% pour les peupliers, avec des pointes à 325% certaines années. En cause, encore et toujours, les insectes xylophages, grands amateurs de CO2. Massivement grignotés, les arbres produisent moins de matière qu’on ne l’aurait pensé à teneur élevée en CO2. La prolifération d’insectes diminuerait de 35% à 50% le gain de production qu’aurait accompli la forêt exposée à 560 ppm, à canopée constante. Forêt tempérée de résineux îles San Juan, État de Washington Tom Harpel cc by-sa 2.0 Comment expliquer une telle explosion démographiques d’insectes? Probablement par un changement de composition de la feuille, notamment en matière de nutriments. Pour autant, les chercheurs n’excluent pas quelques bénéfices: par leurs excréments ou leurs cadavres, les insectes pourraient fertiliser le sol et favoriser, à long terme, la croissance de l’arbre. Plus modestement, l’accroissement de la concentration d’ozone dans l’atmosphère pourrait contre-balancer le caractère insectophile du CO2. Ce gaz diminue la croissance des végétaux et régule les populations d’insectes. Un maigre lot de consolation, puisque l’ozone réduit aussi la capacité d’absorption du CO2 par les arbres. Forêt tropicale sur l'île de Bali. Eric Bajart CC BY-SA 3.0 Bien au-delà de la seule teneur atmosphérique en CO2, la capacité de séquestration du CO2 par les forêts «sera affectée par de nombreux facteurs environnementaux, dont le niveau d’ozone, la disponibilité des nutriments et l’abondance d’insectes. Bien qu’il soit difficile de prédire s’il en sera de même dans d’autres écosystèmes, par exemple tropicaux, ne pas prendre en compte ces facteurs conduit à surestimer le potentiel des forêts en tant que puits de carbone», commentent les chercheurs. Ce n’est pas la première fois que certains insectes sont accusés de favoriser le réchauffement climatique. Parfois de manière plus directe, souvent très exagérée: plusieurs sites climatosceptiques relayent l’idée que les termites émettraient 10 fois plus de CO2 que les automobiles et les usines! L’idée repose sur une étude publiée en 1982 dans la revue Science, largement passée de mode. Selon des évaluations plus récentes, les termites, seuls insectes à receler des bactéries méthanogènes dans leur intestin, seraient responsables de 4% des émissions annuelles de méthane, et de 2% de celles de CO2. ----->J'avoue que cet article me pose des questions... car les insectes agissent le plus souvent en symbiose avec leur environnement... Je ne dis pas que cette étude est tronquée ou biaisée, mais elle m'interpelle car c'est une manière de jeter l'opprobe sur les insectes utiles à bien des égards au maintien des écosystèmes, que ce soit en tant que "fertiliseurs", "nettoyeurs", ou comme proies pour d'autres espèces... D'autant que d'après le modèle (lieu, espèces d'arbres et d'insectes présents), il est difficile de l'extrapoler à toutes les forêts dans le monde ! Journal de l'Environnement 2/3/2015
  15. Boucler la boucle et retourner d’où nous venons, voici l’idée de cette nouvelle méthode d’enterrement. Baptisé Capsula Mundi, le projet vise a développer une capsule d’enterrement organique et biodégradable qui transformera le corps du défunt en arbre. La personne sera en fait encapsulée en position foetus, comme dans le ventre d’une maman, puis des semences d’arbres seront plantées au-dessus de la capsule. Le projet est encore au stade de concept et légalement parlant, l’Italie interdit ce type d’enterrement. Dommage car c’est une belle idée. Imaginez vos descendants venir voir votre arbre et en prendre soin… Au lieu de visiter des cimetières, vos proches pourront visiter des « forêts sacrées ». Chaque client pourra choisir son type d’arbre favori. ----->C'est une idée originale concernant les humains, car cette méthode existe déjà pour les animaux de compagnie. Personnellement, j'avoue que je choisirai cette méthode si elle était autorisée en France... Piwee 2/3/2015 - texte et image
  16. Sofia - Des tempêtes de neige ont laissé plus de 800 localités sans électricité samedi et dimanche dans toute la Bulgarie, a annoncé le ministre de l'Intérieur Vesselin Voutchkov. Photo The Sofia Globe Un état d'alerte aux conditions météorologiques dangereuses a par ailleurs été déclaré dans les régions montagneuses et peu peuplées de Smolian, Kardjali et Velingrad (sud) où la plupart des routes sont impraticables, l'approvisionnement en eau est coupé et les communications téléphoniques fortement perturbées. Photo The Sofia Globe Des véhicules militaires ont été mobilisés dimanche pour distribuer des vivres à des villages coupés du monde et à des touristes bloqués dans des chalets. Les camions ont du mal à circuler sur la route Harmanli-Plovdiv. Photo The Sofia Globe Par ailleurs, en mer Noire, en Bulgarie, le port de Varna a été fermé aux navires en raison de vents violents. Et les chemins de fer bulgares ont signalé que la circulation des trains était perturbée dans plusieurs régions du pays en raison de caténaires endommagés, et de la chute d'arbres et de rochers. Romandie 8/8/2015 SofiaGlobe
  17. L'une des deux unités de production de la centrale nucléaire française de Fessenheim, dans le Haut-Rhin, a pu être redémarrée samedi après des réparations, a indiqué EDF sur le site internet dédié à la centrale. Elle avait été arrêtée de manière inopinée il y a une semaine. La centrale de Fessenheim, installée en bordure du Grand Canal d'Alsace, est dotée de deux réacteurs de 900 mégawatts chacun. Les antinucléaires réclament sa fermeture et son démantèlement depuis de nombreuses années. La doyenne des centrales françaises a connu un arrêt concomitant de ses deux unités de production pendant une semaine, relançant le débat sur son âge et sur la promesse de sa fermeture par François Hollande. L'une de ces deux unités a été arrêtée dans la nuit du 27 au 28 février pour maintenance et rechargement du combustible du réacteur, de manière programmée et pour plusieurs semaines. Mais l'autre unité avait dû être arrêtée le 28 février de manière imprévue. EDF avait expliqué avoir identifié un "défaut d'étanchéité sur une tuyauterie située hors de la zone nucléaire", sans "conséquences sur la sûreté des installations, l'environnement et la sécurité du personnel". Romandie 7/3/2015
  18. Bruxelles (AFP) - L'Union européenne a formellement adopté vendredi sa contribution pour la conférence de Paris sur le Climat en décembre, avec un engagement de réduire d'ici à 2030 d'au moins 40% ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à leur niveau de 1990. euronews 6/3/2015 "Il y a un accord, mais ça n'a pas été une mince affaire", a déclaré le commissaire européen en charge du Climat, Miguel Arias Canete, à l'issue d'une réunion avec les ministres de l'Environnement de l'UE à Bruxelles. "L'Europe est le premier continent à déposer sa contribution, comme cela a été demandé par les Nations unies", s'est félicitée la ministre française, Ségolène Royal. "Je crois que c’est l’Europe qui prend ses responsabilités, qui est consciente aussi d’avoir été la source de beaucoup d‘émissions de gaz à effet de serre depuis le début de la révolution industrielle et conscience aujourd’hui que c’est elle qui a les plus grandes responsabilités à prendre pour entrainer le reste du monde", a-t-elle déclaré à l’issue de la réunion. Les 196 pays qui participeront à la conférence de décembre doivent annoncer leur contribution pour empêcher que le réchauffement climatique ne dépasse les 2 degrés. En fonction des autres propositions, l’Europe pourrait revoir sa copie. "Si d’autres pays viennent avec des plans de réduction plus ambitieux, nous réfléchirons nous aussi à des mesures encore plus ambitieuses", assure la ministre allemande Barbara Hendricks. Reste à se mettre d’accord sur la répartition de l’effort entre les 28 pays de l’Union, ce qui ne sera pas une mince affaire. Le PIB par habitant pourrait être un des critères. Sciences et avenir 6/3/2015 Euronews
  19. Bruxelles - Ségolène Royal mise sur l'effet d'entraînement de l'engagement européen pour pousser les autres grands pollueurs à se montrer à la hauteur et réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, a-t-elle confié jeudi à Bruxelles. Si l'Europe a une énergie d'avance, alors les autres parties du monde suivront, a soutenu la ministre française de l'Energie et de l'Environnement au cours d'un point de presse à l'issue d'une réunion des ministres de l'Energie de l'UE. Pascal VERDEAU 5/3/2015 Mme Royal ne veut pas renoncer. Je ne crois pas qu'il soit trop tard pour atteindre l'objectif, a-t-elle assuré, soulignant que les offres américaine et chinoise existent. Elles doivent maintenant se traduire par des engagements écrits. Il est important de ne pas se faire de procès d'intention les uns les autres. Dès le moment où des grands pays s'engagent ou disent qu'il vont s'engager, il faut les prendre au mot et leur demander de traduire concrètement leur engagement, a-t-elle dit. Romandie 5/3/2015
  20. Dans l’Etat de l’Utah, aux Etats-Unis, le débat sur la légalisation du cannabis à des fins médicales a longtemps porté, comme partout dans le monde, sur les incidences d’une telle mesure sur la santé et l’économie. Et puis, fin février, l’agence anti-drogue américaine a sorti un lapin de son chapeau: selon elle, autoriser la culture de marijuana pourrait mettre en danger… les animaux. Un argument bébête? Pas si sûr. Auditionné par le Sénat de l’Utah le 26 février, l’agent de la Drug Enforcement Administration (DEA) Matt Fairbanks a expliqué que le cannabis pouvait rendre accros les lapins. Sur un site illégal, raconte-t-il, il a ainsi découvert des lagomorphes qui «avaient cultivé un goût pour la marijuana», sans préciser sous quelle forme ils l'ingéraient (à l'état brut, le chanvre n'a en théorie pas de propriété psychoactive). «L’un d’entre eux refusait de nous quitter, ajoute-t-il. Nous avons coupé toute la marijuana autour de lui, mais son instinct naturel qui aurait dû lui dire de courir avait en quelque sorte disparu». Des animaux défoncés ? Oui, c’est possible. Au centre antipoison vétérinaire de Lyon (Rhône), des chats et davantage encore de chiens sont régulièrement hospitalisés pour intoxication. «La plupart du temps, ils avalent de la résine sous forme de boulettes, de barrettes ou de spacecakes», explique le Dr Adamczyk. Mais, ajoute-t-elle, «il est aussi possible pour un animal de s’intoxiquer en ingérant directement du chanvre», dont l’effet dépendra du dosage et de la concentration toxique. Dans le meilleur des cas, le cannabis peu chargé aura un effet nourrissant. En 2011, la presse allemande avait ainsi révélé qu’une octogénaire habitant le Land de Brandebourg avait pris l’habitude de donner du chanvre à ses lapins, sans en connaître les effets. Selon elle, «ils adoraient ça». Mais le cannabis peut aussi avoir des effets graves sur les animaux. Dans le Colorado, où son usage thérapeutique a été autorisé depuis 2000, les vétérinaires s’en plaignent depuis des années. Dans un article datant de 2011, le Durango Herald expliquait que les médecins de la ville de Durango avaient constaté un pic du nombre d’intoxications de chiens. «Auparavant, nous n’en voyions qu’un par an, précisait alors un vétérinaire au journal. Aujourd’hui, nous en voyons plusieurs par mois.» Principaux symptômes: crises d’angoisse, dépression, manque de coordination, baisse du rythme cardiaque, vomissements, diarrhées, comas… «Les conséquences sérieuses à long terme et la mort en raison d’une intoxication à la marijuana ne sont jamais évoquées, déplorait à l’époque un autre vétérinaire. Pourtant, les animaux de compagnie qui avalent de la marijuana peuvent faire des crises d’angoisse et des bad trips. Incapables de se déplacer, ils risquent de ne plus pouvoir boire de l’eau et se nourrir». La légalisation du cannabis ferait donc bien planer une menace sur les animaux. Mais que peut peser cet argument dans le débat? Pour le Washington Post, le fait qu’un lapin puisse occasionnellement absorber de la marijuana «ne justifie en rien la prohibition, pas plus que des écureuils ivres ne militent en faveur de l’interdiction de l’alcool». Au comité du Sénat qui interrogeait l’agent de la DEA, l’argument n’a d’ailleurs pas fait mouche et le projet a été validé. Il devrait maintenant être débattu par le Sénat de l’Utah dans la semaine. Si les élus de l’Etat ne posent pas de lapin aux pro-légalisation, les Etats où le cannabis à des fins médicales est légal seront alors au nombre de 24. 20 Minutes 4/3/2015
  21. L'an passé,les jardins de Provence étaient à l’honneur à l’occasion de la 12ème édition des Rendez-vous aux jardins. L’occasion pour les professionnels d’initier le grand public à des pratiques de jardinage plus respectueuses de l’environnement et de la santé, comme le paillage, le compost, les huiles essentielles et même l’homéopathie. Ces alternatives aux pesticides ne seront plus réservées aux écolos convaincus, puisqu’une loi votée en janvier dernier va progressivement interdire l’usage des produits phytosanitaires, même pour les jardiniers amateurs. Deux échéances ont été fixées : 2020 pour les espaces verts publics et 2022 pour les jardins particuliers , rappelle l’Unep, l’organisation professionnelle des entreprises du paysage. Si des efforts sont faits dans les communes — près de 40 % seraient déjà à « zéro phyto » beaucoup de jardiniers du dimanche doivent encore passer au vert. Ainsi, la majorité des usages non agricoles de pesticides se font dans les jardins et potagers privés – environ 5 000 tonnes chaque année, soit 5 % des usages de pesticides en France. Pourtant, sur les 17 millions de Français qui jardinent à domicile, seulement 32 % associent l’usage de pesticides à la notion de danger, et 20 % considèrent même que ces produits ne présentent aucun risque pour l’environnement ou la santé. « 21 % des jardiniers amateurs stockent d’ailleurs leurs pesticides dans la cuisine, souligne l’Association santé environnement France. Ils sont nombreux à les utiliser sans protection, et à des doses hasardeuses . En plus de polluer le sol, l’eau et de détruire la biodiversité, ces substances peuvent causer des tremblements, des maux de tête, ou, plus grave, favoriser le développement de neuropathies, de cancers, de troubles de la fertilité ou du système nerveux. Pour Dominique Borgeaud, présidente de l’association Parcs et jardins Paca, les jardiniers ont donc tout intérêt à bannir les pesticides dès maintenant. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, jardiner écolo ne coûte pas plus cher, déjà parce que ces produits chimiques sont onéreux. Il s’agit en revanche de changer sa manière de s’occuper de son jardin. "Il faut penser préventif plutôt que curatif, en donnant à ses plantes les capacités de se défendre elles-mêmes". 4 alternatives naturelles aux pesticides - L’homéopathie appliquée aux plantes : Les gélules et solutions homéopathiques ne sont pas réservées qu’aux hommes. Certains jardiniers s’en servent également pour soigner leurs plans. Christiane Maute, qui a publié « Homéopathie pour les plantes » recommande par exemple de lutter contre les pucerons qui envahissent les rosiers avec un traitement unique au Cimicifuga C 30. Pour administrer le remède à la plante, on peut réduire en poudre les granules, puis les mélanger à de l’eau dans un arrosoir ou un pulvérisateur, puis arroser les boutons, les feuilles et la terre avec cette solution. "Homéopathie pour les plantes" de Christiane Maute, aux éditions Unimedica. (Image couverture du livre en question, vendu sur Amazon au prix de 24€. Cliquez sur l'image pour vous rendre sur le site) - Désherber avec les féculents : Pour chasser les mauvaises herbes en douceur, gardez l’eau de cuisson du riz, des pommes de terre ou des pâtes. Une fois refroidie, versez-la au pied des plants. Vous pouvez également utiliser de l’eau bouillante salée qui brûlera la racine de la plante ou de l’herbe indésirable. Attention cependant à ne pas surdoser. - Attirer les prédateurs naturels : Pour lutter contre les chenilles, installez un nichoir à mésanges, ces oiseaux s’occuperont de faire le ménage pour vous. Certaines plantes se protègent également entre elles. Plantez par exemple de la lavande à côté de vos rosiers, pour éviter qu’ils ne soient couverts de pucerons, ou encore des carottes près des oignons, ces deux plantes se protégeant mutuellement contre leurs parasites respectifs. - Privilégier les produits écolabellisés : Terreau, écorce de pin maritime ou encore compost, certains produits de jardinage possèdent l’écolabel européen ou NF environnement, qui garantissent leur faible impact sur l’environnement. A voir aussi : Soigner ses plantes avec des huiles essentielles d'Eric Petiotaux éditions de Terran. Éric Petiot, en véritable pionnier, nous livre le fruit de nombreuses années d'expérimentations et d'études scientifiques dans un domaine encore largement inexploré. Grâce à lui vous apprendrez à constituer une trousse d'huiles essentielles de secours et serez autonome pour soigner vos plantes tout au long de l'année. Ainsi vous trouverez dans cet ouvrage unique les notions élémentaires pour mieux comprendre le fonctionnement des huiles essentielle au sein du végétal puis des recettes pour traiter les maladies les plus courantes selon différentes techniques (pulvérisation, perfusion, injection...) (Image de la couverture du livre disponible sur le site d'Unithèque au prix de 15,50€. Cliquez sur l'image pour vous rendre sur le site) Purin d'ortie & compagnie : traiter la plupart de vos problèmes au jardin sans employer le moindre produit chimique ? Vous y découvrez l'art et la manière de préparer de nombreux extraits végétaux, celui d'ortie, mais également ceux de 23 autres plantes indispensables, comme la prêle, la fougère, la consoude, le pissenlit, etc. Une véritable trousse de secours pour votre jardin, vos jardinières et vos plantes d'intérieur… Purin d'ortie et compagnie de Bernard Bertrand, Jean-Paul Collaert et d'Eric Petiot aux éditions de Terran, disponible sur le site d'Amazon au prix de 15,19€. (Cliquez sur l'image pour vous rendre directement sur le site). Je prépare mes potions pour le jardin : Purins, badigeons, traitements de Brigitte Lapouge-Déjean aux éditions Terre Vivante. À partir de plantes très communes (ail, consoude, ortie, etc.) et de produits naturels et bon marché (argile, huile, savon noir, etc.), voire gratuits (marc de café, cendres, etc.), chaque jardinier peut préparer les potions nécessaires à l'entretien d'un beau jardin, sain et productif. Ces préparations (décoctions, purins, macérations, badigeons, pansements...) agissent, selon les cas, comme des stimulants, des fertilisants, des répulsifs, des insectifuges, des cicatrisants...(Image de la couverture du livre disponible sur le site de Terre Vivante au prix de 12€. Cliquez sur l'image pour vous rendre directement sur le site) Puceron, mildiou, limaces... : Prévenir, identifier, soigner bio de Jean-Paul Thorez, aux éditions Terre Vivante. Voici un ouvrage appelé à devenir la bible de tous les jardiniers qui souhaitent maîtriser les ravageurs et les maladies sans produits chimiques ! Plus de 330 ravageurs et maladies y sont répertoriés, avec les dégâts occasionnés sur l'ensemble des plantes cultivées, des légumes aux arbres fruitiers en passant par les fleurs et les plantes d'intérieur. (Image de la couverture du livre disponible sur le site de l'éditeur au prix de 27,40€. Cliquez sur l'image pour vous rendre directement sur le site) Soigner les plantes par les plantes de Philippe Chavanne aux éditions Artémis. Image couverture du livre disponible sur le site d'Unithèque au prix de 14,90€. De plus en plus de jardiniers professionnels et amateurs tournent le dos aux substances chimiques pour retrouver des solutions écologiques, sans danger pour l'homme et la nature. Il s'agit d'une véritable révolution, indispensable et essentielle. Un guide présentant les 25 meilleures plantes soignantes du jardin : description, habitat, conseils de culture et surtout méthodes de réalisation des préparations (décoctions, macérations, purins, etc.). Pratique et concret, un livre qui sensibilise les jardiniers à cette technique 100 % naturelle et écologique, avec un maximum d'informations pertinentes et essentielles. (Cliquez sur l'image pour vous rendre directement sur le site). La Provence EchoPlanète 2014
  22. Albi (AFP) - Des agriculteurs qui bloquent les entrées du site de Sivens (Tarn) ont pénétré mercredi sur la zone et ont détruit des constructions des zadistes anti-barrage, a-t-on appris auprès de protagonistes des deux camps. "Nous assistons à des scènes de guerilla", a déclaré par téléphone à une correspondante de l'AFP le président du syndicat agricole FDSEA, Philippe Jougla, présent avec quelque 200 pro-barrage à l'entrée de la ZAD. "Des agriculteurs sont rentrés sur l’un des quatre points de rassemblement des zadistes, dit 'le califat'. On a démonté un chapiteau et des cabanes", a-t-il ajouté. Un activiste pro-zadiste arrêté après des heurts avec les gendarmes, le 4 mars 2015 à Gaillac (c) Afp Des proches de zadistes venaient d'alerter l'AFP par téléphone. L'un d'eux, se faisant appeler comme les autres 'Camille', a même affirmé que les agriculteurs avaient "mis le feu à une bergerie des zadistes qui abritait des chèvres, des moutons et des chiots, sans faire de victime car le feu a été rapidement circonscrit". Selon Camille, deux cabanes ont été détruites et le chapiteau des zadistes démantelé. La situation semblait se compliquer en fin d'après-midi selon la FDSEA car assure M. Jougla, "les pro-zadistes regroupés à Gaillac sont en train d’essayer de rentrer par tous les moyens". Une manifestation sur la place principale de Gaillac pour un convoi alimentaire destiné à ravitailler les zadistes mercredi en début d'après-midi avait été bloqué par les forces de l'ordre. Certains auraient réussi à échapper à l'encerclement. "Cela chauffe à présent sur la route qui mène à Barat et celle qui mène à la maison forestière" a affirmé M. Jougla. "Ils ont caillassé une de nos voitures. Ils sont rentrés dans des fermes. On les a coursés", a-t-il ajouté. Les zadistes étaient jusqu'ici une quarantaine sur le site. Le syndicaliste agricole n'a pu préciser combien d'autres étaient venus leur prêter main-forte face aux 150 agriculteurs rassemblés par la FDSEA. Les autorités s'étaient engagées à empêcher tout contact entre les protagonistes en dépêchant sur place quelque 300 gendarmes. Une réunion cruciale vendredi au Conseil général d'Albi doit se prononcer sur les alternatives au barrage controversé, écarté par la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal. ----->Et bien mon opinion personnelle se confirme : les agriculteurs pro-barrage ne font pas preuve d'une grande intelligence... eux qui critiquaient les "zadistes" font pire... Ils témoignent de la haine envers ceux qui ont dénoncé la mutilation de l'environnement pour le profit de quelques personnes... De plus, le qualificatif de "califat" est honteux et devrait être réprimé par la justice car le "califat" fait référence à l'El... A moins que les agriculteurs désappointés par l'annulation du projet prévu, considèrent (à cause de cela) les zadistes commes des terroristes... Mais si on réfléchit un tant soit peu, il se pourrait bien que l'opinion voit les choses inversement... Par ailleurs, je n'aime pas le terme trop souvent utilisé d'activiste pour parler de défenseurs de l'environnement ou des animaux (qu'on appelle aussi, pour ces derniers, animalistes!). Ce terme est péjoratif et propre à induire le plus grand nombre en erreur car il véhicule une connotation négative... et extrêmiste ! Or il me semble normal et naturel de dénoncer des abus ? Pourquoi ne pas utiliser tout simplement le terme de militant ou de défenseur ? Toutes les actions militantes ne sont pas nécessairement contraire à la loi... ni violentes ! Sciences et avenir 4/3/2015
  23. En découvrant les secrets optiques de l'ornementation d'un gastéropode, l'helcion pellucide (Patella pellucida), des scientifiques ont ouvert la voie à une approche inédite et prometteuse pour la conception d’écrans d’affichage transparents. Une nouvelle preuve des possibilités offertes par le biomimétisme. L’helcion pellucide (Patella pellucida) est une variété de patelle, de la famille des gastéropodes prosobranches, que l’on trouve en mer du Nord, dans la Manche et l’océan Atlantique nord-est. Sa carapace translucide est recouverte de fines lignes discontinues et parallèles d’un bleu métallique. Le mollusque utilise cette apparence pour leurrer les prédateurs qui le confondent avec un escargot toxique, lui-même paré de ce genre de lignes bleutées. De prime abord, pas grand-chose à voir avec les nouvelles technologies… L’helcion pellucide se protège des prédateurs en arborant ces fines rayures bleu métallisé. En analysant la structure de ce coquillage, des chercheurs du MIT et de l’université d’Harvard ont découvert un système de filtre de la lumière très élaboré qui pourrait inspirer l’ingénierie. Andy Cowley, Wikimedia Commons, CC by-sa 1.0 Sauf que le mécanisme optique ici à l’œuvre recèle un potentiel prometteur pour les sciences de manipulation de la lumière et en particulier la fabrication d’écrans transparents. C’est en tout cas ce que pensent des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) et de l’université Harvard, aux États-Unis, qui viennent de communiquer leurs observations dans un article publié par Nature Communications. Cette équipe a identifié les deux structures optiques à l’origine de cette particularité. Les chercheurs ont scanné la coquille et remarqué qu’il n’y avait aucune différence de structure entre les zones marquées de lignes et les autres. Ils en ont conclu que le phénomène devait se produire non pas à la surface mais dans la profondeur de la coquille. En combinant une analyse en 2D puis en 3D, ils sont parvenus à visualiser l'architecture photonique. Dans les zones où se trouvent les lignes bleues, les surfaces supérieures et inférieures de la coquille sont uniformes, composées d’un empilement de plaquettes de carbonate de calcium et de couches organiques. Le microscope optique permet de découvrir le détail de la structure de la coquille de l’helcion dans les zones parcourues de lignes bleues. Dans la partie « b », on observe la structure en deux couches avec d’abord un agencement de strates en zigzags réguliers qui recouvre une seconde structure faite de particules sphériques dispersées de façon aléatoire (colloidal particles, en anglais). La première va filtrer uniquement la lumière bleue et verte tandis que la seconde va absorber le reste de la lumière qui frappe la surface de la carapace. Les vignettes « c » et « d » montrent des vues agrandies de ces structures. MIT, Harvard University Mais, à 30 microns sous la surface, la structure diffère totalement et présente deux agencements : une structure faite de multiples couches de carbonate de calcium disposées en zigzag selon un espacement régulier et, sous celle-ci, une seconde structure faite de particules sphériques dispersées de façon aléatoire. À l’aide de différents outils de microscopie optique et de spectroscopie, les chercheurs ont pu conclure que la structure en zigzag agit comme un filtre qui réfléchit uniquement la lumière bleue et verte tandis que le reste de la lumière qui traverse la coquille est absorbé par les particules colloïdales. C’est ce processus qui donne un effet de surbrillance aux lignes bleues. Cette découverte illustre une fois de plus l’énorme potentiel du biomimétisme. En effet, ces propriétés multifonctions si particulières sont potentiellement très intéressantes pour l’ingénierie des matériaux. Ainsi, la structure photonique de l’helcion pourrait servir à concevoir des fenêtres ou des écrans transparents qui afficheraient des contenus comme du texte sur certaines zones. « Les ingénieurs ne cherchent plus seulement à optimiser une seule propriété d’un matériau ou d’un appareil, comme un écran plus lumineux ou une densité de pixels plus élevée, mais plutôt à satisfaire simultanément plusieurs critères de performance et de design », écrivent les chercheurs à l’origine de cette étude. « Nous pouvons nous inspirer de la nature pour cela », concluent-ils. Futura Sciences 3/3/2015
  24. Aditya Permana, un photographe professionnel basé à Yogyakarta, en Indonésie, a capturé une photo insolite dans une forêt : un lézard qui semble jouer de la guitare avec une feuille. Pour immortaliser cette image étonnante, il a attendu prêt d’une heure allongé au sol pour attendre que le reptile se sente au calme et qu’il s’empare d’une feuille. Un petit Jimi Hendrix en herbe ! (c) Aditya Permana Piwee Voir d'autres superbes photos du même photographe... Piwee 2/3/2015
  25. Pas d’accéléromètre, pas de centrale inertielle : le robot volant BeeRotor ne dispose que d’un équipement minimal pour survoler un terrain accidenté en toute sécurité. Il y parvient en s’inspirant des méthodes de vol des insectes. Grâce à son système de vision inspiré de celui des insectes, le robot BeeRotor vole en évitant les obstacles d’un terrain accidenté. Sans accéléromètre ni centrale inertielle, il ajuste sa vitesse et son altitude en mesurant le flux optique, soit la vitesse angulaire des objets qui défilent devant ses capteurs. Le drone qui voit comme un insecte Expert & Ruffier (ISM, CNRS/AMU) BeeRotor, développé à l’Institut des sciences du mouvement (ISM, CNRS/Université d’Aix-Marseille), est le résultat d’années d’études sur le système de vision des insectes, et sur les moyens de le reproduire à l’aide de capteurs de vision et de logiciels de pilotage automatique. Les chercheurs de l’ISM avaient déjà montré l’efficacité du vol piloté par le flux optique sur un petit aéroglisseur. Franck Ruffier 26/2/2015 Avec un seul capteur de 24 pixels et des boucles de rétroaction pour piloter les rotors, le petit drone BeeRotor (80 grammes) réussit à suivre un terrain accidenté en évitant les collisions. Pour simplifier l’expérimentation et la répéter à volonté, le robot est fixé au bout d’une perche. Il effectue des trajectoires circulaires autour d’un axe, tout en conservant 3 degrés de liberté. Deux types de capteurs ont en fait été testés : - Le premier, Curvace, est une sorte d’œil d’insecte artificiel, constitué de deux demi-cylindres donnant un champ de vision panoramique. - Mais les meilleurs résultats – en termes d’évitement d’obstacles — ont été obtenus avec le capteur de 24 pixels, plus simple, mais qui est découplé du corps du robot et se réoriente constamment pour rester parallèle à la pente du terrain suivi. BeeRotor, robot biomimétique, permet de tester des hypothèses sur la vision des insectes. Mais ce type de système de vision minimaliste pourrait équiper des microdrones, quand les accéléromètres sont trop encombrants pour être embarqués. Et particulièrement les microrobots volants à ailes battantes (inspirés des oiseaux ou des insectes) : les oscillations du vol rendent inopérants les signaux produits par les accéléromètres… Des systèmes spatiaux pourraient aussi en bénéficier, quand chaque économie sur le poids ou la consommation d’énergie est un avantage. Usine digitale 1/3/2015
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