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Edouard6

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Tout ce qui a été posté par Edouard6

  1. Je suis triste et en colère parce qu'on laisse pas les animaux en paix. Je me demande quand les adultes comprendront qu'il faut pas tuer les animaux pour des babioles ou pour toute autre raison. Ils ont le droit autant que nous de vivre.
  2. Un des plus grands éléphants d'Afrique a succombé aux flèches empoisonnées de braconniers dans une réserve au Kenya, a indiqué samedi une organisation pour la protection de la vie sauvage, qui s'est dit chagrinée par la mort d'un "vieil ami". Cette disparition survient dans un contexte d'augmentation de la chasse de ces animaux, exterminés pour leur ivoire. Agrandir cette image Satao, une bête puissante et un des plus belles icônes de Tsavo. Photo Tsavo Trust Agé d'environ 45 ans, connu pour ses défenses gigantesques, l'éléphant surnommé Satao a été mortellement blessé par les flèches en mai dans la grande réserve naturelle de Tsavo, dans le sud-est du pays. Le Tsavo Trust, organisation oeuvrant pour la préservation de la nature et des animaux, a annoncé dans la nuit de vendredi à samedi, "avec un profond chagrin", la mort de l'éléphant, décrit comme l'un des pachydermes "les plus emblématiques et aimés". Vendredi, la CITES, une organisation internationale pour la protection des espèces en danger, a publié un rapport soulignant le risque persistant de disparition du plus gros mammifère terrestre, à cause du braconnage. "Satao est mort, tué par la flèche empoisonnée d'un braconnier, dont l'activité répond à une demande apparemment insatiable d'ivoire dans des pays éloignés. Une grande vie perdue pour que quelqu'un, au loin, puisse avoir un bibelot au-dessus de sa cheminée", dénonce le communiqué de Tsavo Trust. "Repose en paix, vieil ami, tu nous manqueras", ajoute-t-il. Les braconniers ont entaillé la tête de l'éléphant pour voler ses défenses, mais les écologistes qui le suivaient depuis des années ont pu l'identifier grâce à ses oreilles. Son cadavre a été retrouvée courant juin. En 2011, année la plus alarmante, 25'000 éléphants avaient été massacrés sur le continent. En 2012, le bilan avait reculé à 22'000 et dépassait toujours les 20'000 en 2013. L'ivoire se négocie à des milliers de dollars le kilo en Asie. Au Kenya, les chiffres officiels font état d'une centaine d'éléphants tués, les experts estimant que le carnage est 10 fois plus important. Récemment, plus de deux tonnes d'ivoire avaient été saisies, soit l'équivalent d'au moins 114 éléphants. Satao vivait dans une réserve de 1000 km2, une vaste surface difficile à surveiller. romandie.com 24 juin 2014
  3. Une mygale au venin mortel pour l'homme pourrait venir en aide aux colonies d'abeilles, selon des chercheurs britanniques. Son venin, combiné à une protéine de perce-neige, a été utilisé pour élaborer un bio-pesticide qui serait sans danger pour les abeilles. La mygale à toile entonnoir d’Australie a beau être l’une des araignées les plus venimeuses du monde, c’est pourtant elle qui pourrait sauver la vie de millions d’abeilles. Des chercheurs britanniques de l’Université de Newcastle viennent en effet de dévoiler la formule d’un bio-pesticide à base du venin de cette araignée (Hexathelidae) et d’une protéine de perce-neige, non-nuisible aux abeilles. Hv1a/GNA : sous ce nom un peu barbare se cache une éventuelle alternative aux néonicotinoïdes, des pesticides massivement utilisés dans le monde entier, bien que réputés pour leurs effets nocifs sur l’organisme des abeilles. (Photo Une araignée entonnoir de Victoria. Atracinae, communément appelée araignée entonnoir australienne, comprend 3 genres : Atrax, Hadronyche, et Illawarra et est une sous-famille des araignées de la famille "Hexathelidae". La morsure d'Atrax robustus est potentiellement mortelle. de Fir0002 GFDL 1.2) de Gentside 5 juin 2014 Publiée le 4 juin dernier dans la revue Proceedings of the Royal Society B., l’étude indique que les pesticides traditionnels peuvent altérer les capacités d’apprentissage et de mémorisation des abeilles. Ceci "a des conséquences graves pour la survie des colonies, car des abeilles qui ne peuvent pas apprendre ne seront pas capables de trouver de la nourriture et revenir à leur ruche", peut-on lire dans l’étude. Mais le bio-pesticide élaboré par les scientifiques n’aurait que des effets "très légers" sur la survie des colonies, alors que les abeilles ont été exposées durant 7 jours à des doses de Hv1a/GNA supérieures à celles qu’elles peuvent rencontrer dans la nature. Les larves n’ont pas non plus été affectées. Pourtant, le venin de la mygale à toile entonnoir est capable de tuer un homme. Le pesticide pourrait-il alors être dangereux pour les humains ? Non, affirment les chercheurs. "Toutes les preuves suggèrent qu’il n’y a absolument aucun danger pour les humains si une ingestion devait se produire", a expliqué l’équipe au Daily Mail, en précisant tout de même qu’ils n’ont pas mené l’expérience sur un humain. Mais selon eux, les toxines présentes dans le venin de la mygale touchent le système nerveux des insectes, et non des mammifères. "Même si les toxines affectaient les mammifères, il faudrait qu’elles soient directement injectées plutôt qu’ingérées par la personne, car la toxine combinée à la protéine de perce-neige n’atteindrait pas le système nerveux si elle était ingérée", poursuivent les chercheurs.(Photo fleurs de perce-neige de Jardiner malin) Ce bio-pesticide pourrait en tout cas représenter un bon espoir pour les abeilles et les nombreuses plantes à qui elles permettent de prospérer, soit environ 90% des espèces végétales de la planète, selon Geraldine Wright, co-auteur de l’étude. A condition de pouvoir se procurer du venin de mygale et des protéines de perce-neige en quantités massives, sans mettre en péril la survie de ces espèces. "Nous avons maintenant des preuves suffisantes nous permettant de relier les néonicotonoïdes aux mauvaises performances et au déclin des abeilles, et ce dont nous avons aujourd’hui besoin, c’est d’une directive claire du gouvernement pour développer et introduire des alternatives sans danger pour les abeilles", conclut la scientifique. Maxisciences 5 juin 2014
  4. Les Rhizocéphales sont une famille de crustacés particulièrement effrayants. Ils parasitent des crabes tout au long de leur vie et finissent par en prendre totalement contrôle. Devenus esclaves, ces derniers doivent alors s'occuper des larves de leurs maîtres. de TheANIMATERRA 17 juin 2013 Une étude publiée le 25 février dans la revue Oecologia a montré l’étendue de l’emprise du parasite sur sa victime. Des chercheurs de l’université de Caroline du Sud se sont penchés sur le crabe Eurypanopeus depressus, une des cibles préférées du Loxothylacus panopei, membre tout comme Sacculina carcini de la famille des rhizocephalas. Alors qu’en présence de moules, un crabe sain en mange tant qu’il y en a à disposition, il se contente d’en dévorer une seule s’il est atteint par le parasite. Il se nourrit donc uniquement de ce qui est strictement nécessaire à sa survie, il abandonne toute forme de gourmandise ou de volonté de faire des réserves. Ces crabes malades se sont également révélés plus lents que les autres. Plus leur parasite est volumineux, plus l’hôte s’engourdit. Dans la zone étudiée, un crabe sur cinq est infecté par cette abomination des profondeurs. Maxisciences 6 juin 2014
  5. Les raies Mobula sont l'une des espèces de raies les plus énigmatiques : elles ont l'habitude de sauter au dessus de l'eau, ce qui leur donne l'air de voler. Les caméras du National Geographic ont pu filmer le plus grand rassemblement de ces raies volantes jamais observé, au large du Mexique, dans la mer de Cortés. JohnDownerProd 29 décembre 2011 Maxisciences 6 juin 2014
  6. Le sol de la réserve naturelle de la plaine de Crau (Bouches-du-Rhône) se régénère grâce à l'implantation de 200 reines de fourmis moissonneuses fécondées, là où une pollution d'hydrocarbure avait souillé la zone protégée L'expérimentation, une première mondiale, se déroule dans la réserve naturelle de la plaine de Crau (Bouches-du-Rhône), là où une rupture d'oléoduc, en aout 2009, a causé une pollution d'hydrocarbure sur une grande partie de cette zone protégée. Au total, 200 reines de fourmis moissonneuses, fécondéesn avaient été implantées il y a trois ans par les chercheurs de l'Institut méditerranéen de biodiversité et d'écologie marine et continentale. Objectif : leur permettre de fonder des colonies afin d'aider au retour de la végétation originelle. En déplaçant des graines pour les stocker, les fourmis permettent en effet aux plantes de germer, puis de reconquérir des territoires où elles avaient disparu. Conseil général 13 22mai2012 Au total, 4 700 m3 de pétrole brut se sont déversés il y a plus de quatre ans sur le terrain. Aujourd'hui, tout le sol souillé a été dégagé, de la terre est disposée à la place pour permettre aux fourmis nettoyeuses d'aider à la repousse des plantes originelles. Franceinfotv 27mai2014 Franceinfotv 27mai2014
  7. Sale trajet pour les passagers du vol 598 d'US Airways, mercredi 28 mai en provenance de Los Angeles et à destination de Philadelphie. En plein milieu du vol, un chien s'est permis de faire ses besoins, provoquant une puanteur quasi insoutenable, selon plusieurs témoignages relayés par la presse américaine et sur les réseaux sociaux. Le coupable à bord. Photo EyeWitness A coup de serviettes en papier et de détergent, le personnel de bord a tout fait pour nettoyer les excréments jonchés au beau milieu de l'allée. Mais à peine eurent-ils nettoyé que l'intestin du chien – qui répond au nom de Truffles (Truffes) – se fit à nouveau capricieux. BetterThanEverNews 30/5/2014 Devant la puanteur particulièrement incommodante pour les passagers, le personnel, en rupture de serviettes en papier, a dû prendre la décision de faire atterrir l'avion d'urgence à Kansas City (Missouri), où une équipe de nettoyage a pu faire le nécessaire. Après avoir redécollé, l'avion a finalement pu rejoindre Philadelphie sans encombre. Franceinfotv 31mai2014
  8. Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais je suis motivé pour le sauvetage des animaux, de tous les animaux, même si j'ai peur de certains (ex les araignées) parce qu'ls sont tous utiles et ont leur place dans la nature (ma mamie dirait biodiversité). On ne s'en aperçoit pas toujours parce que on ignore beaucoup de choses ou qu'on se rend pas compte que c'est important. Pourtant j'ai lu des livres ou des articles de magazine ou vu des vidéos qui expliquent et montrent ce qui se passe ou pourrait se passer si certaines espèces disparaissaient. Par exemple, le loup, il aide à réguler les espèces sauvages qui consomment des végétaux. S'il n'y a pas de loup ou plus assez, les herbivores en mangeant les végétaux ralentissent la repousse de la forêt ou des espèces végétales qu'ils consomment et plus ils sont nombreux, plus ils en mangent. Par contre coup il y a ou aurait des végétaux (même les arbres) qui disparaissent ou disparaitraient. Même l'araignée, si j'en ai peur, est utile : elle mange d'autres insectes dont des moustiques. Pour l'instant mon souhait est de devenir vétérinaire pour soigner les animaux et en sauver le plus possible. Aussi peut-être plus tard je pourrais faire comme cette dame que j'admire et contribuer à sauver une espèce ou plusieurs. Voilà.
  9. Jane Goodall a fêté ses 80 ans ans cette année, et son combat pour les chimpanzés continu. Voici une présentation de son institut, ainsi que de son action auprès de chimpanzés orphelins. L'Institut Jane Goodall est une organisation non gouvernementale de tout premier plan pour la protection de la biodiversité, de l'aide au développement durable et de l'éducation à l'environnement des plus jeunes. Il a été créé aux États-Unis en 1977, et sa filiale française (fondée par David Lefranc, Jeroen Haijtink et Emmanuelle Grundmann) aura dix ans en fin d’année. Cet Institut a l'ambition de mettre en œuvre l'ensemble des moyens à sa disposition pour provoquer une prise de conscience de l'opinion publique française sur le compte à rebours actuellement en marche qui mènera à l'extinction définitive des grands singes si aucune mesure de grande ampleur n'est prise très vite. Le sanctuaire de Tchimpounga au Congo-Brazzaville est depuis plus de 20 ans le refuge de jeunes chimpanzés orphelins victimes du trafic de la viande de brousse, du commerce illégal d’animaux vivants et de la destruction de leur forêt. Tchimpounga abrite actuellement plus de 170 chimpanzés, auxquels les équipes de l'institut apportent jour et nuit la plus grande attention possible et prodiguent tous les soins nécessaires. Jeunes chimpanzés du sanctuaire Jane Goodall de Tchimpounga (Congo-Brazzaville). Delphine Bruyère, cc by nc 3.0 Face à l'afflux constant de jeunes chimpanzés orphelins, le sanctuaire ne peut plus répondre aux exigences sanitaires et aux besoins des jeunes rescapés. Jane Goodall et son équipe ont donc décidé d'aménager trois îles du fleuve Kouilou, à quelques dizaines de kilomètres, pour y transférer certains chimpanzés. Là-bas, ils pourront vivre en semi-liberté dans un espace forestier propice à un meilleur développement. Vous pouvez parrainer un chimpanzé : Anzac, Kauka, Lemba, Mambou, etc. vous attendent, aidez-les à retrouver leur liberté. Photo Fernando Turmo Institut Jane Goodall Futura Sciences 15 avril 2014
  10. Les chimpanzés jouent un grand rôle dans la protection de la forêt : du fait de leur longue durée de vie, leurs déplacements importants (plusieurs kilomètres par jour) et leur consommation de fruits, ils assurent une dissémination des graines indispensable à la régénération de la forêt. Groupe de chimpanzés dans les arbres. USAID Africa Bureau, DP Si les chimpanzés disparaissent, c’est tout l’écosystème d’une forêt qui sera en danger. Malheureusement, aujourd’hui, les chimpanzés, comme les autres grands singes, sont menacés de disparition. Le commerce de viande de brousse ou de jeunes chimpanzés vivants vendus comme animaux de compagnie, la déforestation, l'ouverture de pistes liées à l’exploitation de ressources minières ainsi que des maladies émergentes comme Ébola mettent à mal la survie de ce cousin qui a encore tant à nous apprendre sur nos origines. Futura Sciences
  11. Les chimpanzés sont capables de se soigner au moyen de substances trouvées en forêt : par exemple, certaines feuilles rugueuses enroulées sur la langue accrochent les parasites intestinaux et jouent ainsi le rôle d’antiparasitaires. L’absorption de tiges amères de Vernonia, comportement observé chez des chimpanzés malades ou affaiblis, a une action contre le paludisme et les parasites intestinaux. Vernonia amygdalina est une astéracée qu’utilisent les chimpanzés malades. Hoa Trai Viet Nam, cc by nc 2.0 Ils sont aussi pharmaciens, consommant des plantes à vertus médicinales, utilisées également par les Hommes des populations voisines, comme l'Aspilia ou les tiges de Vernonia amygdalina évoquées plus haut. Les études ont montré que les chimpanzés consomment les feuilles entières et rugueuses d’Aspilia, sans les mâcher, ce qui a pour effet d’évacuer les parasites du tube digestif. L’observation d’une femelle ayant recouvré la santé après avoir consommé les tiges amères de Vernonia amygdalina a permis la découverte de molécules d’intérêt thérapeutique. En Ouganda, l’observation du comportement des chimpanzés de Kibale a été à l’origine de la mise au jour de nouvelles molécules antipaludiques et antitumorales. Futura Sciences
  12. Les chimpanzés peuvent parcourir de grandes distances en fonction de la disponibilité en nourriture. Ils se nourrissent de fruits, de feuilles et de tiges principalement, mais aussi d’insectes, et parfois de petits mammifères. Les mâles chimpanzés chassent en groupe et le partage de la viande se fait en fonction de l’ordre hiérarchique. Jeune chimpanzé dégustant un fruit, l’une des nombreuses sources de son alimentation. GNU 1.2 Voici quelques particularités de l’alimentation des chimpanzés : - les fruits représentent jusqu’aux deux tiers du régime alimentaire d’un chimpanzé ; - ils mangent également de la moelle végétale (tissu végétal un peu mou au centre du tronc), des fleurs, des œufs et du miel, ainsi que des insectes, des noix et de la viande qu’ils se procurent par la chasse ; - il a été prouvé que les chimpanzés se souviennent de l’emplacement précis de centaines d’arbres fruitiers différents sur leur territoire ; - lorsque c’est la saison des noix, les chimpanzés passent jusqu’à deux heures par jour à les casser avec des pierres ; - les chimpanzés utilisent également des bâtons pour extraire les insectes de leurs nids et des feuilles en guise d’éponges pour absorber l’eau potable ; - il leur arrive de privilégier certaines plantes dans leur régime alimentaire en raison de leurs propriétés médicinales. Décrits pour la première fois par Jane Goodall, les outils et inventions des chimpanzés se révèlent multiples et complexes, empreints d’un caractère traditionnel, ils sont utilisés inégalement selon les communautés. À Gombe, en Tanzanie, les chimpanzés excellent dans la pêche aux fourmis. Pour atteindre ces petites créatures à la morsure douloureuse, ils fabriquent, en effeuillant une brindille d’une taille choisie, une sonde cane à pêche, introduite dans la fourmilière. Agacés et menacés par cet objet intrus, les insectes le mordent de toutes leurs mandibules et sont ensuite délicatement cueillies par le chimpanzé à l’appétit robuste. Ailleurs, ils se confectionnent de petits coussins douillets pour s’asseoir au sec dans le sous-bois détrempé. Mais la liste des comportements étonnants, aux racines de ceux de nos ancêtres humains, ne s’arrête pas là. Ainsi, les chimpanzés chassent d’autres animaux, antilopes ou singes, pour en consommer la viande. Jane Goodall a également révélé et mis en exergue le fait que les chimpanzés ressentent des émotions. Elle mit ainsi en évidence les relations durables qui s’établissent au sein de leurs groupes et le fait que les chimpanzés ont une personnalité. Futura Sciences
  13. Les chimpanzés sont des animaux sociaux, ils vivent en grandes communautés « multimâles-multifemelles » pouvant compter plus de 80 individus, sous la direction d’un mâle dominant. Les communautés peuvent se scinder en sous-groupes en fonction de la disponibilité des ressources alimentaires. Les chimpanzés vivent une cinquantaine d’années. Ils sont adultes vers l’âge de 12 ou 15 ans et commencent à se reproduire vers cet âge. Après 8,5 mois de gestation, la femelle donne généralement naissance à un petit, mais il peut arriver qu’elle ait des jumeaux. Femelle chimpanzé et son petit. Ikiwaner, GNU 1.2 L’allaitement se prolonge jusqu’à quatre ans, période pendant laquelle la femelle n’a pas de cycle sexuel et ne peut pas avoir d’autre bébé. Une femelle aura en moyenne quatre enfants au cours de sa vie. La reproduction lente de cette espèce la rend plus vulnérable aux menaces qui pèsent sur elle. Nid de chimpanzés caché dans les branches. Ikiwaner, GNU 1.2 Les chimpanzés vivent en communautés, regroupant jusqu’à plus de 100 individus. La journée, ils se séparent en petits groupes pour aller chercher à manger : des fruits, des feuilles, des insectes et parfois aussi de la viande, dans la forêt. Ils se rejoignent le soir, dans un grand concert de cris, avant de construire chacun son nid, dans les arbres. Seuls les enfants ne dorment pas seuls, blottis contre leur mère dans un même nid, et ce jusqu’à l’âge de cinq ou six ans. Futura Sciences
  14. Les chimpanzés adultes pèsent environ 35 kg pour une femelle et 50 kg pour un mâle. Ils se déplacent généralement à quatre pattes, mais peuvent aussi marcher debout. Les chimpanzés ont des mains et des pieds, pourvus de cinq doigts. Leur pouce opposable leur permet de saisir des objets et d’utiliser des outils. La fabrication et l’usage d’outils par les chimpanzés pour une utilisation spécifique ont été dévoilés par les travaux de Jane Goodall. Cette découverte a remis en question le fait que l’usage d’outils soit le propre de l’Homme. La remise en liberté par Jane Goodall de Wounda. Institut Jane Goodall Les chimpanzés peuvent ainsi utiliser des pierres pour casser la coque des noix et en prélever la graine, façonner des brindilles pour pêcher les termites au fond de leur termitière ou pour récupérer du miel au fond d’une ruche, utiliser des feuilles comme éponge. L’utilisation d’outils est différente selon les populations de chimpanzés, et la transmission de cette compétence se fait entre les individus, ce qui sous-entend la notion de culture chez les chimpanzés. Les chimpanzés ont un cerveau très développé. Ils ne peuvent pas parler comme l’Homme, car leur larynx n’est pas disposé de la même façon, mais certains chimpanzés à qui le langage des signes a été enseigné sont capables d’utiliser ce moyen de communication. Où s'arrêtent les capacités cognitives des chimpanzés ? Plus on les étudie et plus ils nous surprennent. Convex Creative, Flickr, cc by 2.0 Dans la forêt, les chimpanzés peuvent communiquer entre eux à distance. Ils émettent des vocalisations qui leur permettent de se reconnaître et d’échanger des informations, ils ont également la faculté de rire. . Les chimpanzés adultes mesurent entre 1,20 m et 1,65 m. . Ils pèsent entre 30 et 60 kilos. . L’envergure des bras d’un chimpanzé est d’une fois et demie sa taille. . Ce sont des quadrupèdes : ils marchent sur leurs poings, et possèdent des pouces opposables. . Leur espérance de vie est de 40 à 50 ans. . Selon certaines estimations, les chimpanzés sont environ cinq fois plus forts que les humains. . Les chimpanzés sont des êtres très sociables qui vivent en groupe de 15 à 150 individus. Futura Sciences
  15. D’un million d’individus en 1960, il ne reste qu’entre 175.000 et 220.000 chimpanzés aujourd’hui. Ces grands singes sont gravement menacés à cause de la chasse, des maladies et de la diminution progressive de leur habitat. Faisons tout pour protéger les chimpanzés, dont la vie sociale et l’intelligence fascinent. Chimpanzé aux poils longs (Pan troglodytes schweinfurthii) dans le Parc national de Gombe Stream en Tanzanie. Photo Ikiwaner GFDL 1.2 Le chimpanzé, l’un des plus proches parents de l’humanité, est une espèce protégée par la Cites (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction). Sa disparition serait une perte incalculable pour la biodiversité à la fois régionale et mondiale, le patrimoine naturel, l’héritage culturel de l’humanité ainsi que la science. Jane Goodall avec Uruhara, chimpanzé orphelin : l'Homme et les animaux non humains comme les chimpanzés, une espèce menacée, partagent beaucoup de traits mentaux et émotionnels. Institut Jane Goodall On rencontre les chimpanzés dans 21 pays africains (sur 25 dans lesquels ils étaient originellement identifiés), de l’est à l’ouest, au niveau de la zone équatoriale. Ils vivent surtout dans la forêt tropicale humide ou sèche, et s’aventurent parfois dans la savane. Ils sont aujourd’hui très gravement menacés dans au moins dix pays dans lesquels ils subsistent. Ce sont les grands singes que nous connaissons le mieux, même si ce que nous savons sur eux ne représente qu’une infime partie de ce qu’ils ont encore à nous apprendre, si nous leur en laissons le temps, en les protégeant eux et leur habitat. Parmi les chimpanzés communs, on peut rencontrer le chimpanzé de Schweinfurth (Pan troglodytes schweinfurthii), le chimpanzé d'Afrique centrale (Pan troglodytes troglodytes), le chimpanzé de la frontière Nigeria-Cameroun (Pan troglodytes vellerosus) et le chimpanzé d'Afrique occidentale (Pan troglodytes verus). Jane Goodall et des équipes du sanctuaire de Tchimpounga avec Anzac, jeune chimpanzé orphelin au centre de réhabilitation de l'institut Jane Goodall au Congo-Brazaville. Institut Jane Goodall Dans ce dossier, proposé par Jane Goodall, vous apprendrez quelles particularités permettent de reconnaître un chimpanzé. Sa vie sociale et son alimentation seront aussi abordées. Vous verrez aussi que ces grands singes connaissent l'automédication et qu'ils ont une grande importance dans l'écosystème constitué par la forêt. Vous pourrez découvrir en dernière page de ce dossier l'institut Jane Goodall, son combat et comment parrainer un chimpanzé. Futura Sciences 15 avril 2014
  16. Je ne savais pas. Au moins j'ai appris quelque chose parce que je croyais que c'était plutôt une sorte de camouflage en trompe l'oeil par rapport aux prédateurs !
  17. De Birmanie ou d'ailleurs, la planète a besoin des forêts et des arbres pour que la vie sur terre soit possible encore longtemps. Pourquoi il y a tant de gens qui ne comprennent pas ça ?
  18. Edouard6

    Pas de justice pour Morgan !

    Avant que maman et moi on sache ce qui se passe vraiment dans ce genre d'aquarium on voulait y aller. Et puis mamie nous a expliqué les choses. Alors maman elle a cherché des informations et elle a vu que ces endroits étaient des endroits tristes où les animaux étaient exploités et souvent maltraités pour divertir les gens. Ma mère a aussi fait d'autres recherches pour comprendre comment tout ça avait commencé. En vérité c'est uniquement pour l'argent pas pour informer les gens sur la vraie vie de ces animaux. Ces gens profitent des animaux comme les dauphins et les orques parce qu'ils sont intelligents et sociables. Il faut protéger tous les animaux et relâcher tous ceux qu'on peut même s'il faut leur réapprendre à vivre dans la nature.
  19. C'est bizarre mais ça fait joli. Heureusement qu'il n'y a pas beaucoup de risques pour les gens.
  20. Je suis pas d'accord que les écureuils gris prennent la place des écureuils roux. Je suis pas d'accord non plus qu'on tue les animaux. Pourquoi on piégerait pas les écureuils gris et ensuite les mettre dans un refuge centre spécialisé pour qu'ils ne s'échappent pas de nouveau ? Et aussi les stériliser comme on fait avec les autres animaux pour qu'ils se reproduisent plus. Comme ça on enlève les écureuils envahisseurs de la nature sans les tuer. Enfin je sais pas si c'est possible mais ce serait mieux.
  21. C'est touchant. J'avais déjà vu quelque chose comme ça et je trouvais que c'était triste pour le chat qui avait cette maladie. Parce que les chats qui ont ça, même si on les aime très fort, ils ne vivent pas vraiment comme tous les autres chats. Je suis pas sûr qu'ils ont une vie vraiment normale. Mais je dis quand même bravo aux gens qui leur donne quand même la chance de vivre.
  22. Elles sont belles les photos. Mais je ne suis pas tellement d'accord avec certaines places. Et puis il faudrait pouvoir voir les photos des autres. Enfin, c'est mon idée. Ce serait bien de créer un album avec toutes les photos des photographes qui ont participé pour reverser davantage d'argent aux associations.
  23. Des chercheurs ont découvert que les perroquets avaient l'habitude de nommer leurs petits. Les animaux pouvaient ainsi facilement appeler et repérer leurs enfants. En grandissant, ils utilisent le nom d'un autre perroquet pour s'interpeller. Coco, Charlie, Iago... sont autant de prénoms que les perroquets pourraient finalement réellement recevoir. En effet, les chercheurs se sont aperçus que les oiseaux donnaient à leurs petits des prénoms qu'ils gardent toute leur vie. Il semblerait que les petits apprennent la signature vocale unique correspondant à leur nom de leurs parents. C'est la première fois que les scientifiques montrent que le signal vocal chez les perroquets sauvages est un trait acquis socialement plutôt que génétiquement. Les résultats ont été publiés dans la revue Proceedings of the Royal Society. LabofOrnithology 15 déc. 2011 (Vidéo sous-titrée: activez les sous-titres dans la barre de lecture -icône forme enveloppe-) Les chercheurs ont découvert que les petits toui été, une perruche de Guyane, apprennent leur propre nom mais également celui du reste de leur famille, alors qu'ils sont encore dans leur nid. En 2011, Karl Berg, chercheur à l'Université de Cornell, a construit 17 nids de Toui été dans un centre de recherche sur les perroquets sauvages au Venezuela. Il les a alors équipés de caméras pour observer et entendre ce qu'il s'y passe. "La plupart des gens pensent que tous ces appels ne sont que du bruit. Mais je pense plutôt que ce sont des conversations", a expliqué Karl Berg, repris par le DailyMail. Le scientifique a été capable d'identifier que, plusieurs semaines après la naissance, les oiseaux commençaient à utiliser des gazouillements très spécifiques pour désigner les autres habitants du nid. Les petits ont ainsi appris le nom de leurs parents et frères et soeurs avant de les utiliser dans des conservations pour s'appeler. Des études précédentes montraient que les perroquets sauvages utilisaient des appels uniques qui permettaient de distinguer chaque individu mais également de donner leur genre, leur partenaire et le groupe auxquels ils appartiennent. Le Toui été ou Perruche à croupion vert (Forpus passerinus) est un psittacidé néotropical. Le Toui été fréquente tous les milieux boisés à l'exception de la forêt dense. Il se rencontre notamment dans les lisières des bois, les défrichements et les jardins (y compris en pleine ville). Ricobirdo / domaine public L'équipe s'est rendue dans un centre de recherche sur les perroquets sauvages au Venezuela. Grâce à des caméras, ils ont pu observer et surtout écouter l'intérieur des nids. Afin de déterminer si les appels individuels étaient innés ou sociaux, les chercheurs ont échangé les oeufs de neuf nids, afin que les "parents d'accueil" élèvent des petits non liés génétiquement. Après analyse des différences et des similitudes des enregistrements digitaux d'un peu moins de 5.000 cris individuels de Toui été, les résultats ont indiqué que les prénoms étaient un trait socialement acquis. Les parents ont donné aux petits un nom, que ces derniers reproduisent. Ils continuent de l'utiliser toute leur vie en y apportant tout de même quelques ajustements. Les bébés ont tous adopté des prénoms similaires à ceux que leurs parents, biologiques ou d'accueil, pépiaient au cours des premières semaines de leur vie. "Ces découvertes peuvent également permettre de comprendre pourquoi l'apprentissage vocal a évolué, ou pas, chez les autres groupes de vertébrés comme les humains", ajoute Karl Berg. Les perroquets mettent assez longtemps à devenir indépendants. "Il semblerait que ce soit lié à leur cerveau très large", précise le chercheur. Il en va de même pour les primates. Les humains, en particulier, explosent les records de la période de dépendance des enfants. "Jusqu'à récemment, nous ne savions presque rien sur la façon dont les perroquets sauvages apprenaient. Dans la nature, ils ne peuvent imiter que cela. Les perroquets ont des noms que les scientifiques appellent signature de contact". "Ce qui rend les perroquets fantastiques c'est qu'ils utilisent leur propre nom, mais aussi celui des autres. Par exemple, les perroquets peuvent dire : 'Hey Tom, tu veux aller prendre un morceau ? Je suis Bob'", conclut Mark Danzsker, du laboratoire d'ornithologie de Cornell. Maxisciences 19 avril 2014
  24. L’association Animals Asia vient de conclure un accord avec une ferme d’extraction de bile d’ours chinoise. 130 ours ont ainsi être libérés. Ils seront soignés et hébergés dans un sanctuaire dédié aux ours noirs asiatiques. Le début de la fin pour le commerce de bile d’ours en Chine ? Animals Asia, une association de défense des animaux basée à Hong-Kong, a annoncé mardi un accord avec une ferme d’extraction de bile chinoise qui va lui permettre de sauver 130 ours noirs asiatiques. Après un an de négociations avec Flower World, une ferme d’extraction de bile d’ours détenue par l’Etat chinois, Animals Asia va pouvoir récupérer les ours noirs retenus en cage depuis 2008. China View 16avril2014L'organisation de protection des animaux, Animals Asia, va convertir une ferme de bile d'ours dans le sud de la Chine en sanctuaire. Un total de 130 ours de cette ferme seront définitivement protégés. La ferme va être transformée en sanctuaire pour ces ours, également appelés ours lune en raison de la tache en forme de croissant qui s’étire sur leur poitrail. "Cette négociation est le résultat d’une prise de conscience croissante depuis des années, le responsable de la ferme a fait preuve d’intégrité morale et donne l’exemple", a déclaré Jill Robinson, fondatrice et présidente de Animals Asia citée par Reuters. Selon l’association, plus de 10.000 ours sont retenus en captivité dans des fermes de ce genre en Chine, mais aussi au Vietnam. Les ours sont retenus afin de collecter la bile fabriquée par leur foie. A l’aide de cathéters et d’aiguilles, leur vésicule biliaire est ponctionnée afin de récupérer le liquide, qui est ensuite transformé en poudre et utilisé pour la fabrication de médicaments. Gentside 16 avril2014 ATTENTION : cette vidéo contient des images qui pourraient heurter les personnes sensibles et en particulier les plus jeunes. (Moi j'ai pu regarder mais c'est vraiment triste et horrible) Selon la médecine traditionnelle chinoise, la bile d’ours servirait à traiter des infections du foie, des yeux, et pourrait également avoir des vertus aphrodisiaques. Mais Animals Asia affirme que cette substance peut parfaitement être remplacée par des solutions végétales. La bile d’ours pourrait même avoir des effets néfastes pour la santé, comme l’explique Tuan Bendixsen, un des responsables de l’association au Vietnam, cité par Courrier International : "Nous avons découvert que la bile prélevée sur les animaux est souvent contaminée par du pus, des bactéries, des toxines, voire des agents cancérigènes". L’extraction de bile d’ours fait depuis plusieurs années l’objet d’une indignation générale, notamment au sein de la population chinoise. En 2011, une compagnie pharmaceutique pratiquant l’extraction de bile, Guizhentang Pharmaceutical, avait tenté d’entrer en bourse. Animals Asia en avait profité pour diffuser auprès du public des images d’ours noirs en cage, l’abdomen percé de tubes et dans un état de santé misérable. Devant la colère de la population, l’entreprise avait tenté de se défendre en affirmant que les techniques de prélèvement de bile s’étaient modernisées pour éviter de faire souffrir les ours : "facile et sans douleur, comme ouvrir un robinet", avait déclaré le président de l’Association Chinoise de Médecine traditionnelle lors d’une conférence de presse en 2012. Il avait également accusé Animals Asia de comploter avec les puissances étrangères pour affaiblir la médecine traditionnelle en la privant de ses ressources. Mais aujourd'hui, la ferme Flower World a montré l'exemple en consentant à renoncer à ses activités, notamment en raison d’un manque de rentabilité. Quelque 1,3 million de dollars ont été investi pour construire la ferme en 2008, mais la compagnie a connu trois années consécutives de pertes financières. "Ces deux dernières années, il y a eu de nombreux débats publics à propos des pratiques d’extraction de bile sur des ours vivants. Beaucoup de personnes s’y opposent, nous considérons donc que le business de la bile d’ours va de moins en moins bien se porter", a déclaré le directeur général de Flower World, Yan Shaohong. L’extraction de bile a été stoppée en 2011, mais les ours souffrent encore de leur confinement, de malnutrition et du manque de soins vétérinaires. Les ours utilisés pour l’extraction de bile présentent bien souvent des inflammations et infections graves, notamment du foie, parfois des tumeurs malignes mortelles. "95 % des bêtes décédées dans nos deux refuges sont mortes des suites d’un cancer du foie lié à une affection de la vésicule biliaire", déplore Tuan Bendixsen. Ils connaissent également des problèmes dentaires et souffrent de blessures, souvent dues aux pièges mis en place par les fermes pour les capturer. La reprise de la ferme pour la transformer en sanctuaire va coûter 5 millions de dollars à Animals Asia, qui serviront au traitement des ours pour les trois prochaines années. 28 ours seront transférés dans un centre de soins d’Animals Asia au début du mois de mai, et les bâtiments vont être rénovés pour accueillir les 102 ours restants. Jill Robinson explique que la plupart de ces ours resteront au sanctuaire à vie, car ils ont perdu leur aptitude à survivre dans leur milieu naturel. L’association espère que cet accord va en inspirer d’autres et permettra à terme de mettre fin au commerce de bile d’ours en Asie. "En négociant avec une entreprise financée par l’Etat, nous avons l’opportunité de travailler avec le gouvernement", déclare Toby Zhang, un responsable d’Animals Asia en Chine. Avec le soutien du gouvernement, "nous pouvons mettre en place un plan qui, pour la première fois, examinera la possibilité pour les fermes de libérer des milliers d’ours en Chine", conclut Jill Robinson. Alors ça c'est plutôt une bonne nouvelle même si les ours ne pourront plus vivre en liberté ils ne souffriront plus et pourront vivre enfin tranquilles ! (Ca c'est de moi !) Maxisciences 16 avril 2014
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