Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

birdy1972

Membres
  • Compteur de contenus

    324
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par birdy1972

  1. L'animal a été abandonné par sa mère à la naissance. Baptisé Rieke par les soigneurs, il a été présenté à la presse ce vendredi. Il sera ensuite envoyé vers un centre spécialisé, au Royaume-Uni. Il pèse 2,30 kilos. Il faut sauver Rieke. La décision a été prise de le transférer vers le Monkey World Ape Rescue au Royaume-Uni, un centre animalier spécialisé dans l'accueil et le sauvetage de primates. Le centre accueille des singes blessés ou traumatisés. A Sumatra ou Bornéo, la survie dans la nature des orangs-outans est menacée par le développement des activités humaines et en particulier par la déforestation. Cette dernière est due principalement à la sylviculture industrielle et aux plantations de palmiers à huile. FTVI 6FEV2015
  2. À Tergnier, dans l'Aisne, un drôle d'animal de compagnie sème la zizanie dans un immeuble. Bella, une truie de 33 kilos est au coeur d'une querelle de voisinage. Sa maitresse la considère pourtant comme un véritable animal domestique. "On a beaucoup de partage. Quand mon mari arrive, elle va dans la cuisine, elle est derrière lui, elle le suit", raconte Maryline, face à la caméra de France 3 Mais si pour l'instant, la truie ne pèse que 33 kilos, elle atteindra bientôt les 200 kilos. De quoi provoquer la colère du voisinage : "Demain on mettra un éléphant", s'énerve un voisin. Un autre a même déposé une plainte pour nuisances auprès du bailleur. Ce dernier laisse à la famille jusqu'au 20 février pour trouver une solution, date à laquelle Bella devra avoir quitté son foyer. FTVI 6FEV2015
  3. Quatre fossiles de serpents datant de 140 à 167 millions d'années ont été découverts. Ces fossiles, les plus anciens connus à ce jour, reculent dans le temps de quelques 70 millions d'années la date d'apparition des serpents sur la planète. Image : Julius Csotonyi Ils sont âgés de 140 à 167 millions d'années. Ces quatre fossiles de serpents, découverts en plusieurs pays différents (dont l'Angleterre et le Portugal), font remonter dans le temps de façon très conséquente le moment où les serpents sont apparus sur Terre. Et pour cause, puisque jusqu'ici, le fossile de serpent le plus ancien était daté à quelques 100 000 ans seulement (Crétacé supérieur). Le plus ancien de ces quatre serpents, appelé Eophis underwoodi, a été découvert en Angleterre, près de la petite ville de Kirtlington. Seuls quelques fragments de ce dernier ont été mis au jour, révélant toutefois qu'il s'agissait d'un serpent de petite taille. Quant au plus gros de ces quatre serpents, il s'agit de Portugalophis lignites, un serpent de près d'un mètre découvert dans des dépôts de charbon au Portugal. Selon les auteurs de l'étude, cette découverte suggère que des fossiles de serpents encore plus anciens seront trouvés à l'avenir. UniversityofAlberta 27janv.2015 Cette découverte a été publiée le 27 janvier 2015 dans la revue Nature Communications (en anglais). Journal de la Science 29/1/2015
  4. Londres (AFP) - Une décision sur de nouvelles licences pour l'exploration du gaz de schiste en Grande-Bretagne a été reportée mercredi, signe des difficultés à réconcilier opposants et partisans de cette source d'énergie nouvelle poussée par le gouvernement Cameron. Les autorités du Lancashire, un comté du nord-ouest de l'Angleterre, devaient se prononcer sur l'attribution de deux nouvelles licences à la société britannique Cuadrilla. Des manifestants demandent un moratoire de l'exploitation de gaz de schiste par fracturation hydraulique, le 26 janvier 2015 devant le Parlement à Londres. Sur les pancartes: "La Nature ne fait pas de compromis", "Fracturation est un mot sale" (c) Afp Environ 250 opposants, pour la plupart des habitants de la région munis de pancartes hostiles à la fracturation hydraulique, s'étaient réunis pour manifester avant cette décision très attendue. Mais le suspense va continuer: les autorités ont en effet ajourné leur arbitrage d'au moins huit semaines à la demande de Cuadrilla, qui veut retravailler son dossier. La direction locale de l'urbanisme avait recommandé la semaine dernière de refuser les permis, craignant les nuisances occasionnées par les forages, entre le bruit et l'augmentation du trafic de poids-lourds sur les routes de campagne. Le sujet divise la population de ce comté autrefois industriel, partagée entre la promesse d'importantes retombées économiques et les craintes pour le cadre de vie. Plus de 240 entreprises, syndicats et associations locales ont signé une pétition contre la fracturation hydraulique en raison de ses effets potentiels sur l'environnement et la santé. Ce procédé consiste à créer des fissures souterraines et y infiltrer un mélange d'eau, de sable et de produits chimiques, pour permettre l'extraction de gaz capturé dans la roche. Les inquiétudes se focalisent sur la pollution que pourraient causer les substances chimiques utilisées, notamment pour l'eau. "Le tourisme et l'agriculture seraient sérieusement affectés. Vous emmèneriez votre famille en vacances dans un champ gazier?", interroge Karen Ditchfield, l'une des signataires de la pétition. Le sujet divise aussi les responsables politiques au niveau national, même si aucun des grands partis ne s'oppose en principe au gaz schiste. Les députés britanniques ont rejeté lundi le principe d'un moratoire national proposé par une commission parlementaire. Ils ont en revanche adopté des amendements déposés par le parti travailliste pour encadrer plus sévèrement les forages, qui seront totalement interdits dans les parcs nationaux et les zones protégées. De son côté, l'Ecosse a décidé mercredi d'imposer un moratoire sur son territoire en attendant le résultat d'une consultation publique. Le gouvernement du Premier ministre conservateur David Cameron a pour sa part clairement fait du développement de cette énergie, potentiellement bon marché et abondante, une priorité économique, alors que les champs pétroliers de la mer du Nord sont en déclin. "Ce pays qui a été le premier à extraire du pétrole et du gaz en eaux profondes ne devrait pas tourner le dos aux nouvelles sources d'énergie comme le gaz de schiste juste parce que c'est trop difficile", a fait valoir le ministre des Finances George Osborne. Le gouvernement s'appuie sur l'exemple des États-Unis, où la révolution du gaz schiste a assuré le redémarrage de l'économie et où le président Barack Obama vient de déclarer que la page de la crise est désormais tournée. Mais la chute des cours du pétrole conventionnel depuis des mois menace désormais ce miracle. Le gaz de schiste, plus cher à extraire, n'offre en effet plus d'avantage compétitif. Le niveau des réserves britanniques est en outre incertain. Les scientifiques du Bureau d'études géologiques britannique (BGS) estiment qu'elle sont "abondantes" mais ne savent pas combien pourrait en être récupéré. Malgré les inconnues, plusieurs puits exploratoires ont été forés dans le pays ces dernières années même s'il n'y a pas encore de production. Cuadrilla avait dû interrompre en 2011 des forages dans le nord-est de l'Angleterre après l'enregistrement de légères secousses telluriques. Le gouvernement lui avait ensuite donné l'autorisation de reprendre les forages exploratoires mais en renforçant les contrôles. Ineos, un groupe de chimie basé en Suisse, avait annoncé l'an dernier vouloir investir un milliard de dollars dans l'exploration, avec l'ambition de devenir le plus important acteur du secteur dans le pays. Alors que la fracturation hydraulique reste interdite en France, les géants français Total et GDF Suez ont également pris des participations dans des licences d'exploration au Royaume-Uni. S & A 28jan2015
  5. Ol Pejeta (Kenya) (AFP) - Sudan, dernier mâle de son espèce, vit dans un enclos de près de 300 hectares dans la réserve d'Ol Pejeta, dans le centre du Kenya. Il est l'un des cinq derniers rhinocéros blancs du Nord dans le monde. Comment sauver de l'extinction cette sous-espèce, presque réduite à néant par le braconnage et les conflits? C'est la question à laquelle des défenseurs de l'environnement et des scientifiques, réunis mardi à Ol Pejeta, ont tenté de répondre. Dans son enclos, Sudan vit avec deux femelles, Najin et Fatu. Deux autres femelles se trouvent dans deux zoos tchèque et américain. "Notre combat, c'est de déterminer ce qui est scientifiquement possible dans le court délai qui nous est encore imparti", a expliqué à l'AFP Richard Vigne, directeur général d'Ol Pejeta. AFP 28jan.2015 Comme le reste de l'espèce, le rhinocéros blanc du Nord a souffert du braconnage qui ne cesse de s'intensifier ces dernières années. La corne de rhinocéros est recherchée en Asie pour ses prétendues vertus médicinales et au Yémen pour la fabrication de manches de dagues traditionnelles. Elle est revendue entre 60 et 80.000 dollars le kilo au marché noir, environ deux fois le cours actuel de l'or. Mais cette sous-espèce a également souffert des conflits qui ont ravagé ses territoires traditionnels en Centrafrique, au Tchad, en République démocratique du Congo et au Soudan du Sud. Suni, dernier mâle capable de se reproduire, est décédé en octobre à 34 ans, vraisemblablement de mort naturelle, à Ol Pejeta. Un autre mâle, Angalifu, est mort de vieillesse à 44 ans au zoo de San Diego (Etats-Unis) en décembre. Le sperme de Sudan, qui comme deux des dernières femelles a dépassé les 40 ans - espérance de vie de ces rhinocéros -, est de mauvaise qualité et aucune des quatre femelles encore en vie n'est apte à la reproduction, selon les vétérinaires. L'espoir réside donc dans des méthodes de procréation artificielle. La meilleure chance semble la conception d'un "bébé rhinocéros éprouvette", par fécondation in-vitro, via une femelle porteuse d'une autre sous-espèce, le rhinocéros blanc du Sud, espèce moins menacée dans l'immédiat. Mais aucun essai de "femelle porteuse" n'a jamais été mené et les tentatives de fécondation in-vitro sur des femelles rhinocéros blanc du Nord ont toutes échoué. En l'état actuel des connaissances scientifiques, aucune de ces méthodes ne semble à même de fonctionner dans l'immédiat: "La science n'en est tout simplement pas encore là", explique M. Vigne. Il semble donc que le rhinocéros blanc du Nord soit inéluctablement amené à disparaître, au moins temporairement, le temps que les progrès scientifiques permettent éventuellement, grâce aux stocks de sperme et d'ovules congelés, de ressusciter artificiellement l'espèce. Contrairement à son cousin du Sud, quasi-éteint au début du XXème siècle et dont on compte aujourd'hui près de 20.000 individus grâce à des politiques de protection énergiques en Afrique du Sud, le rhinocéros blanc du Nord "est en déclin depuis de nombreuses années", selon Rob Brett, directeur Afrique de l'ONG Fauna and Flora International. En 1975, six individus avaient été capturés au Sud-Soudan et transférés au zoo de Dvur Kralove (République tchèque), où quatre bébés sont nés. Mais la dernière naissance remonte à quinze ans. Le transfert de quatre rhinocéros blancs du Nord de Dvur Kralove à Ol Pejeta en 2009, dans l'espoir que plus de liberté dans un environnement naturel encouragerait la reproduction, n'a pas porté ses fruits. La dernière vaste population de rhinocéros blanc du Nord survivait jusque dans les années 1990 dans le Parc national de la Garamba, dans une zone reculée de l'extrême nord-est de la République démocratique du Congo, mais a été décimée par le braconnage, notamment des rebelles venus du sud du Soudan voisin. "C'est l'espèce de grand mammifère la plus menacée sur la planète", souligne M. Vigne. Derrière lui, Najin, femelle de 24 ans, se roule dans une piscine de boue pour combattre la chaleur. "Il y a des chances que nous assistions à la disparition d'une espèce. Voilà la réalité, ils vont s'éteindre ici". S &A 28jan.2015
  6. Sao Paulo (AFP) - Les autorités de la région de Sao Paulo (sud-est), poumon économique du Brésil, ont annoncé envisager des rationnements d'eau drastiques si la grave sécheresse qui affecte le sud-est industrialisé du pays perdure. "Si la pluie insiste à ne pas tomber sur le système du réservoir de Cantareira, la solution serait un rationnement alterné très lourd", a déclaré mardi soir, Paulo Massato, directeur de l'entreprise de distribution d'eau pauliste Sabesp, qui gère ce bassin. "Le rationnement serait de deux jours avec eau et cinq jours sans eau" par alternance dans les zones dépendant de ce réservoir qui approvisionne 45% de la région métropolitaine de Sao Paulo, peuplée d'environ 20 millions d'habitants. M. Massato a souligné qu'une telle mesure drastique pourrait être appliquée pour éviter la catastrophe d'une coupure totale de l'approvisionnement en eau. Le réserves du bassin de Cantareira ont atteint un minimum historique depuis le début de la sécheresse l'été dernier. Si les précipitations n’augmentent pas fortement, ces réserves pourraient s'épuiser courant mars, un mois normalement très pluvieux dans cette région. Les autres réservoirs qui alimentent la capitale économique du Brésil connaissent une situation critique similaire. La capitale économique du Brésil et l'intérieur de l'Etat de Sao Paulo, où vivent 40 millions de personnes et où sont implantées de nombreuses industries fortement consommatrices d'eau, sont confrontés depuis déjà plusieurs mois aux conséquences de la sècheresse. De nombreux habitants dénoncent des baisses de pression de l'eau et des coupures qui durent dans certains endroits jusqu'à plusieurs jours. Le gouverneur de Sao Paulo Geraldo Alckmin a fini par reconnaître il y a deux semaines que la région faisait déjà l'objet de rationnement. M. Alckmin est très critiqué pour ne pas avoir commencé à rationner l'eau et demandé aux Paulistes de l'économiser dès l'automne dernier, alors qu'il était en campagne électorale pour sa réélection aux élections d'octobre. Confronté à la pire sécheresse en huit décennies, le gouvernement de l'Etat de Sao Paulo est lancé dans une course contre la montre pour achever des travaux en retard qui permettraient d'approvisionner le bassin de Cantareira avec l'eau d'autres réserves hydriques. S & A 28jan.2015
  7. En Afrique du Sud, un hippopotame a dévoré un congénère. C'est la deuxième fois seulement qu'un scientifique documente un cas de cannibalisme chez cet animal. L'hippopotame (Hippopotamus amphibius) est un animal surprenant. La masse et l'aspect de cet herbivore géant pourrait laisser croire qu'il est placide et indolent. Et pourtant cet animal territorial est rapide et dangereux. Il est même considéré comme un des animaux les plus redoutables du continent africain. Groupe d'hippopotames (Hippopotamus amphibius) dans la vallée du Luangua, en Zambie. Photo by Paul Maritz, cc by-sa 3.0 Cet ongulé semi-aquatique réserve bien d'autres surprises. Il lui arrive d'être nécrophage ! C'est ce qu'a pu constater, en avril 2014, le biologiste Leejiah Dorward. Lors d'un voyage dans le parc Kruger, en Afrique du Sud, le scientifique a observé et photographié un hippopotame en train de dévorer le cadavre d'un congénère. C'est la deuxième fois que ce comportement est documenté par un scientifique. C'est en 1999, dans le fleuve Shire au Malawi, que le Dr Keith Eltringham, spécialiste des hippopotames, a observé pour la première fois un hippopotame en train de se nourrir du cadavre d'un congénère mâle. Par le passé, les hippopotames ont déjà montré un goût pour la viande. En 1995, le Dr Joseph Dudley décrivait pour la première fois dans une étude, le cas d'un mâle qui a tué et mangé un impala (une espèce d'antilope), qui tentait de fuir des chiens sauvages, dans le parc national Hwange au Zimbabwe. Plusieurs autres cas similaires ont, par la suite, été observés dans toute l'aire de répartition de Hippopotamus amphibius. Un hippopotame se nourrit du corps en décomposition d'un congénère, en Avril 2014, dans le parc Kruger en Afrique du Sud. Leejiah Dorward Les experts ne savent pas exactement pourquoi ces herbivores sont amenés à manger de la viande, en raison du manque d'informations et d'études sur le sujet. Selon le Dr Dudley, ce comportement pourrait intervenir dans un contexte où la nourriture est rare, notamment pendant les périodes de sécheresse. En outre, manger de la viande pourrait être un avantage pour un hippopotame en état de stress nutritionnel. Mais ce n'est pas sans risque. Entre 2004 et 2005, en Ouganda, le cannibalisme est suspecté d'avoir favorisé la transmission de l'anthrax, qui a causé la mort d'environ 300 hippopotames. D'après le Dr Dudley, les comportements de carnivore ne sont pas nécessairement plus fréquents que par le passé. Mais ils ont certainement été négligés. De plus, les cas d'hippopotames carnivores ont pu être sous estimés car ils ont pour habitude de se nourrir la nuit. Mais, d'après le Dr Dudley, ce comportement n'est sans doute pas fréquent car le système digestif des hippopotames n'est pas adapté à la viande. Mieux comprendre les cas d'hippopotames carnivores, et de cannibalisme, pourrait éventuellement permettre en définitive de prévenir la transmission de maladie comme l'anthrax. Et aider à la conservation de cette espèce. Note : Hippopotamus amphibius est répertorié comme vulnérable par l'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) pour les motifs suivants : chasse pour la viande, braconnage pour l'ivoire (dents) et et perte de son habitat au profit des humains. (Les estimations démographiques les plus récentes suggèrent qu'au cours des 10 dernières années, il ya eu une baisse de 7 à 20% dans les populations) S & A 27jan.2015
  8. Comme les humains, les chiens peuvent souffrir de surpoids ou pire, d’obésité. Ce problème, qui s’est amplifié au cours des dernières années, inquiète bon nombre de vétérinaires. Heureusement, il est facilement identifiable et surtout, réversible. Selon plusieurs études, 40% des chiens seraient en surpoids ou obèses. Les causes principales ? Le manque d’exercice et une mauvaise alimentation. En effet, les chiens sont de plus en plus sédentaires et mangent souvent des friandises ou des restes de table (en plus de leur ration quotidienne), beaucoup trop caloriques pour eux. Très dangereux pour sa santé, le surpoids du toutou n'est pas à prendre à la légère. Des maladies cardiovasculaires, des problèmes articulaires et du diabète sucré peuvent s’ensuivre. Qui plus est, l’obésité augmenterait les risques de cancer chez notre compagnon et diminuerait son espérance de vie. On peut croire qu’il est difficile d’évaluer si son chien souffre de surpoids, ou pire, s’il est obèse. Pourtant, rien de plus simple. Les vétérinaires ont établi "la note corporelle" du chien. Il s’agit d’une échelle de 1 à 5 (voir ci-dessus) correspondant à la forme du corps de l’animal. Pour connaître la "note" son chien, il suffit de placer les mains des deux côtés de son corps et de le palper avec le bout des doigts. S’il est possible de compter ses côtes facilement et sans appuyer, l’animal a un poids santé (note 3). En revanche, s’il faut appliquer une pression sur le chien pour dénombrer les côtes, il est en surpoids (note 4). Et s’il est impossible de sentir les os, le toutou est obèse (note 5). Si l’animal est en surpoids, la première étape est de limiter les friandises et d’arrêter de lui donner des restes de table. Augmenter progressivement ses sorties afin qu’il bouge plus fait aussi partie des solutions. Si le chien est obèse, il faut cependant consulter un vétérinaire, car il s’agit d’une maladie. Il établira alors un régime nutritionnel adapté à l’animal. S & A 27jan.2015
  9. Treez, c'est la bonne idée de ce début d'année. Un petit objet au design sympa pour une grande cause : la lutte contre la déforestation. Tous les jours à travers le monde, une surface de forêt équivalente à trois fois Paris disparaît. La déforestation est responsable de 20% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Des forêts entières s’évaporent, pour laisser place à des cultures intensives, aux conséquences écologiques et humaines sans précédent. Un constat alarmant contre lequel les initiatives se multiplient. La dernière en date, c'est TREEZ, qui se veut résolument positive. Le bracetlet Treez, pour encourager la reforestation. Photo Treez.org Le principe est simple : un Treez, un arbre ! En effet, pour tout bracelet Treez acheté, un arbre est planté sur un continent, au cœur d’une zone touchée par la déforestation ou au sein d’un projet permettant d’améliorer la situation locale en termes sociaux et environnementaux. Vous pouvez d'ailleurs choisir quel projet soutenir en choisissant la couleur de votre bracelet ! Jaune, rouge, marron, bleu, vert, rose ou violet ? Voir ICI comment ça marche et LA pour lire les informations sur les différents projets : - Alter Trader aux Philippines, - Baburrayyan en Indonésie, - Mihai Eminescu Trust en Transylvanie, - Pur Hexagone en France, - Alto Huayabamba au Pérou, - Kuapa Kokoo au Ghana, - Dhamma Rakhsa en Thaïlande, - et Kuntanawa au Brésil. Les Treez sont des bracelets responsables : éco-conçus, entièrement fabriqués en France à partir de bois issu de forêts françaises gérées durablement, ils sont assemblés dans des ateliers employant des travailleurs handicapés (ESAT). Lorsqu'on demande au créateur si ce n'est pas contradictoire de protéger les forêts en proposant un objet en bois, la réponse fuse : « C’est une fausse idée. Rien de tel, pour favoriser la santé des forêts, que de fabriquer et promouvoir des objets en bois, du papier etc. Bien entendu, le bois que nous utilisons provient de forêts gérées durablement dans le Jura, c’est-à-dire que les arbres coupés ne remettent pas en cause la survie de la forêt. Au contraire, il s’agit de forêts dont l’objet même est leur exploitation pour divers usages. Et bien entendu, les arbres coupés sont replantés. Par ailleurs, un arbre coupé permet la fabrication de plus de 10000 bracelets... Imaginez donc le nombre d’arbres que l’on peut planter en en coupant un seul ! ». A noter qu'il existe une version mini... dans les mêmes couleurs que la taille normale. Il existe également un coffret cadeau comportant 5 couleurs... Le choix est de mise ! FémininBio 26jan2015
  10. Si l’explosion du Santorin vers 1650 av. J-C a pu servir d’inspiration au mythe des "10 plaies d’Egypte", Sciences et Avenir s'est demandé ce qu’ont pu voir ou ressentir les contemporains des Egyptiens ? Quels seraient les effets d'une éruption volcanique "mondiale" ? Dario Lopez-Mills/AP/SIPA Si l’explosion du Santorin vers l’an 1650 avant notre ère a pu servir d’inspiration au mythe des "10 plaies d’Egypte" ainsi que d’ailleurs à celui de l’Atlantide ou du Déluge, il pourrait être intéressant de s’interroger sur les répercussions d’une éruption aussi gigantesque à l’ensemble de la planète : qu’ont pu voir ou ressentir alors les contemporains des égyptiens ? Pour en avoir une petite idée, il est nécessaire d’accomplir un bond dans le temps et de s’intéresser à un événement cataclysmique d’ampleur comparable s’agissant de la puissance et du volume de particules libérées, mais beaucoup plus récent et donc mieux documenté. Le 5 avril 1815, le mont Tambora, volcan indonésien turbulent mais assagi depuis plus de 2000 ans, explose avec la puissance de près de 70.000 Hiroshima : 1.000 mégatonnes ! Détruisant les villages alentour, l’onde de choc provoque l’effondrement du volcan sur lui même et libère une colonne de cendres de 40 km de haut. Ce sera la plus puissante explosion jamais entendue d’oreille humaine, perceptible à 1.500 km à la ronde ! 11.000 personnes meurent dans l’explosion et les coulées de lave auxquels s’ajoutent bientôt 60.000 habitants de la région qui périssent des suites de tsunamis, de malnutrition ou d’épidémies consécutifs à l’éruption. J.M.W. Turner, Michael Bockemühl, Taschen (Köln) Mais, ce n’est pas tout. Quand les cendres crachées en haute atmosphère atteignent l’hémisphère Nord quelques semaines plus tard, c’est tout le climat qui se retrouve déréglé. 1816 sera surnommée "Année sans été" et sera la proie de nombreuses incongruités climatiques, comme de la neige en juin et une baisse globale des températures de près de 1°C à l’échelle du globe. Les récoltes furent maigres cette année-là et de nombreux cas de famine apparurent un peu partout en Europe. Sous nos latitudes, le ciel avait-il une teinte particulière suite à l’éruption indonésienne ? Il se pourrait bien que oui, s’il faut en croire certaines peintures de cette époque. Comme celles signées d’un grand maître de la couleur tel que l’anglais William Turner. Il a dépeint vers 1815 des couchers de soleil rouge-orangé caractéristiques d’une atmosphère chargée de particules en suspension. Ces dernières vont modifier le spectre lumineux du soleil tel que perçu par un oeil humain. Pour autant, on peut se poser la question : l’œil du peintre est-il un instrument fiable ? Que valent au niveau de la justesse météorologique les toiles de Turner ou de Friedrich, autre peintre européen ayant rendu compte à son insu des conséquences du Tambora ? Autrement dit, peut-on mélanger art pictural et science et faire vraiment confiance à l’instinct visuel des artistes pour rendre compte d’un phénomène météorologique ou d’une pollution atmosphérique ? Il semble bien que oui, à en croire l’expérience menée en 2014 par Christos Zerefos. Avec son équipe de l’université d’Athènes (Grèce), ils ont soumis un peintre grec réputé, Panayiotis Tetsis a une très jolie expérience. Il lui a été demandé de peindre un coucher de soleil au dessus de l’île grecque d’Hydra avant et après le passage d’un nuage de poussières venues du Sahara (illustration ci-dessus). Sauf que le peintre ignorait totalement que ce phénomène météorologique allait avoir lieu. Pourtant, et c’est la conclusion surprenante de cette étude publiée dans la revue spécialisée Atmospheric Chemistry and Physics de mars dernier, ses œuvres ont rendu compte du changement atmosphérique. En effet, les données colorimétriques des toiles correspondent presque parfaitement à celles de l’atmosphère telles qu’enregistrées avec un appareil numérique ! Pas de doute, témoins involontaires de bouleversements climatiques, certains peintres classiques peuvent bien être considérés comme des archivistes fiables du temps passé. S & A 3JAN2015
  11. Des chercheurs chinois tirent la sonnette d'alarme : la population de rennes du pays est en train de chuter fortement. En près de 40 ans, elle a ainsi diminué de 28%. Quelles en sont les causes ? Le renne est capable de parcourir environ 5 000 km en un an. ARDEA/MARY EVANS/SIPA Le renne n'est pas classé comme une espèce en danger sur le plan mondial. Sa situation n'est d'ailleurs pas considérée comme préoccupante par l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). La raison : des populations importantes se répartissent tout autour du pôle nord. Pourtant, en Chine, des chercheurs de l'université de Renmin ont constaté que les effectifs de rennes (Rangifer tarandus tarandus) peuplant le nord du pays sont en baisse. Les résultats de leurs travaux ont été publiés dans le Journal of Nature Conservation du mois de décembre 2014. D'après les estimations des scientifiques, il ne resterait actuellement que 773 spécimens de rennes contre 1080 dans les années 1970. Une baisse d'environ 28 % ! Il y a plusieurs faits qui peuvent expliquer ce déclin selon les experts : - La première raison est la consanguinité des populations de rennes. Divisés en petits groupes, ils ont assez peu de choix pour se reproduire. Ainsi, de nombreux petits sont nés avec des malformations congénitales. À terme, si rien n'est fait pour favoriser leur diversité génétique, les effectifs de rennes pourraient chuter dramatiquement. - Malheureusement, le recul des rennes s'explique aussi par le braconnage. Les bois se vendent à un bon prix, pour alimenter la pharmacopée traditionnelle chinoise. - D'autre part, les prédateurs, comme les loups et les ours, limitent les effectifs de cervidés. - Il existe aussi des raisons historiques à ce recul. Les rennes du nord de la Chine ont été semi-domestiqués par les Evenks , un peuple originaire de Sibérie qui est le seul à élever les rennes en Chine. D'après les auteurs de l'étude, il ne restait plus que 33 éleveurs evenks en 2012. Le gouvernement chinois a commencé à réagir en mettant en place une loi de protection de la faune sauvage. De plus, 29 rennes ont été importés de Russie en 2012, afin de les intégrer dans un programme d'insémination artificielle. Le but étant, à terme, de renouveler le patrimoine génétique des populations de rennes. Les chercheurs suggèrent également la création de réserves naturelles pour protéger l'espèce. S & A 2JANV2015
  12. Des scientifiques américains ont réussi à montrer comment font les colibris pour rester en vol stationnaire devant une fleur. Modèle des turbulences créées par le vol du colibri. VANDERBILT UNIVERSITY L'université Vanderbilt (Tennessee, États-Unis) a montré comment font les colibris pour rester en vol stationnaire devant une fleur afin d'y puiser le pollen. La reconstruction du vol grâce à un modèle informatique révèle un mouvement des ailes générant des turbulences qui produisent la portance dont ils ont besoin pour leur vol stationnaire. Des mouvements proches de ceux des insectes. S & A 2JAN2015 : Pour en savoir plus, consulter le numéro 815
  13. Pendant un an, une équipe de chercheurs américains a suivi à distance 5 léopards vivants en Inde. Les résultats de leurs observations sont surprenants. Des chercheurs indiens équipent un léopard d'un GPS. PROJET WAGHOBA Équipés d'un GPS, cinq léopards vivant en Inde ont été suivis à distance pendant un an par les chercheurs de l'ONG américaine Wildlife Conservation Society (WCS). Ils ont constaté que ces félins restent très près des hommes et fréquentent même des espaces très denses de la périphérie de Bombay, la mégalopole de l'ouest de l'Inde. Les léopards se déplacent la nuit pour éviter les hommes et dépendent de leurs élevages pour se nourrir.... S & A 2JAN2015 : Pour en savoir plus, consultez le numéro 815.
  14. Une étude de grande ampleur détaille ce comportement très répandu des mâles pour assurer leur descendance. L'infanticide chez les mammifères est largement répandu. C'est ce que révèle une étude parue dans Science le 14 novembre 2014, qui dresse de façon dérangeante un panorama sans précédent de ce phénomène. La fréquence de ce comportement perturbe les éthologues depuis les années 1970 avec les premières études rapportant ces faits lors de patientes observations dans le milieu naturel. Certains chercheurs ont émis l'hypothèse que les espèces concernées étaient stressées par la destruction de leur habitat naturel et la proximité avec l'homme. Les premiers cas ont été constatés chez des singes langurs vivants dans les villes de l'Inde. D'autres ont évoqué une stratégie sexuelle permettant à l'animal tueur d'augmenter ses chances de reproduction. (Photo Le langur sacré (Semnopithecus entellus). John Haslam CC BY-SA 2.0) Pour tenter de mettre fin au débat, l'auteur de l'article, Élise Huchard (Centre d'écologie fonctionnelle et évolutive, CNRS, Montpellier), a passé au crible trente ans d'études sur le comportement de pas mois de 260 espèces de mammifères. Le constat est accablant : chez 119 d'entre elles, on voit des mâles tuer les petits des autres — aucun meurtre de ses propres petits n'ayant jamais été constaté chez les mammifères (à l'exception notable de l'homme). Principales espèces concernées : les primates, les grands carnivores et les rongeurs. "L'infanticide intervient majoritairement chez des espèces vivant en groupe, pouvant se reproduire tout au long de l'année et fonctionnant sur la dominance fragile d'un mâle", résume Élise Huchard. Sortant vainqueur des combats contre ses rivaux, le nouveau dominant s'empresse de tuer les petits du rival vaincu pour stopper la lactation de la mère et la rendre à nouveau disponible pour la reproduction. Au cours de l'évolution, les femelles auraient pu s'assurer la protection d'un seul mâle et donc choisir la monogamie, ou bien s'organiser en groupes de défense des petits. La nature a retenu une autre option, qu'il s'agisse d'une femelle souris ou d'une hippopotame. "Elles multiplient les partenaires ce qui fait que les mâles, dans le doute, s'abstiennent de tuer un petit qui pourrait être le leur", poursuit Élise Huchard. Très étudiés car faciles à observer dans la savane de l'Afrique australe, les babouins chacmas de l'Okavango (Botswana) vivent en groupes dominés par un mâle qui doit souvent remettre son titre en jeu. Le vainqueur peut être battu quelques jours ou quelques semaines plus tard, aussi doit-il s'accoupler au plus vite. Et donc tuer les petits qui ne sont pas les siens pour rendre leurs mères de nouveaux fécondes. Résultat : jusqu'à 70 % des petits peuvent ainsi être éliminés. En revanche, les survivants sont pris en charge par leur géniteur qui s'investit dans la protection de sa descendance. Les pères reconnaissent leur progéniture à l'odeur, au cri, à la forme du visage. Mais il arrive qu'ils se trompent... Les lions mâles qui s'emparent d'un groupe de femelles tuent les petits du groupe pour rendre leurs mères de nouveau fertiles. SHERVIN HESS/CATERS NEWS/SIPA Le lion : Chez ce félin, les mâles sont itinérants tandis que les femelles vivent en groupes sédentaires. Les prises en force de ces groupes se font lors d'affrontements entre fratries de deux à trois lions. Si les assaillants l'emportent, les petits sont tués et les frères se partagent le harem, non sans quelques tensions. Ours brun (Ursus arctos arctos). Les ours sont capables de reconnaître leur progéniture. Malene Thyssen CC BY-SA.30 L'ours brun : Ce plantigrade vit en solitaire sur de vastes étendues qui recoupent le territoire de femelles lui appartenant et qu'il ne rencontre que pour la copulation. Souvent absent de ce territoire, il ne lui est donc pas toujours possible d'en défendre l'accès, laissant une chance à d'éventuels rivaux. L'infanticide intervient quand le mâle se rend compte de son infortune par plusieurs indices : la persistance de l'odeur du concurrent, l'évaluation de la période de chaleur de la femelle et le physique de l'ourson. Car un ours est capable de déterminer si un petit est de lui ou pas en détectant des différences faciales et corporelles, comme la couleur du pelage. Parmi les grands singes, le bonobo ne pratique pas l'infanticide. Ici deux Bonobos s'occupant d'un petit. Magnus Manske CC BY-SA 2.0 L'exception : le bonobo : Gorilles, babouins, chimpanzés : tous les grands singes pratiquent l'infanticide... sauf le bonobo. Cette espèce serait même la preuve du succès de la stratégie de multiplication des partenaires. La femelle bonobo compte en effet beaucoup plus de partenaires sexuels que l'espèce voisine des chimpanzés, rendant totalement inutile l'infanticide. La compétition ne se passe plus entre mâles mais entre spermatozoïdes de chaque individu, ce qui a amené à l'augmentation de la grosseur des testicules. Alors que le chimpanzé pèse en moyenne 45 kg contre 40 kg pour un bonobo, celui-ci a des bourses 15 % plus grosses. A noter : 'Chez les espèces où l'infanticide se produit , l'augmentation de la taille des testicules au fil des générations, suggère que les femelles se rapprochent de plus en plus de ce qui est appelé "la paternité diluée" (autrement dit que les femelles pourraient avoir plusieurs partenaires)" a déclaré l'auteur principal Dr Dieter Lukas , du Département de l'Université de Cambridge de zoologie "Une fois que la compétition spermatique sera devenue si intense, aucun mâle ne pourra être certain de sa propre paternité, et donc l'intérêt de l'infanticide disparaît. Dans le cas contraire, les mâles encouront le risque de tuer leur propre progéniture". Les chercheurs de la nouvelle étude soutiennent l'idée que l'infanticide n'est pas un trait général présent dans toutes les espèces, mais est stratégique et ne se produit que lorsqu'il est avantageux pour les mâles. L'étude révèle la nature réversible de l'infanticide par les mâles, et qu'il est empêché avec succès par la stratégie « de dilution de paternité » et par la promiscuité avec les femelles. L'un des chercheurs (Huchard) ajoute que l'infanticide par les mâles apparaît et disparaît au cours de l'évolution selon l'état de la compétition évolutive entre les sexes. Et, bien que l'infanticide n'ait pas contribué à façonner la diversité des systèmes sociaux de mammifères, il a profondément influencé l'évolution des comportements sexuels et les rôles sexuels. L'article complet (en Pdf et en anglais) Sciences et avenir 28/12/2014 - Université de Cambridge
  15. Nanyang (Chine) (AFP) - Déplacés de force au nom d'un pharaonique projet hydraulique, des centaines de milliers de Chinois se sont vus promettre une vie meilleure loin de leurs villages submergés. Mais beaucoup se disent aujourd'hui trahis et abandonnés. L'eau doit commencer à couler ce mois-ci dans une partie de la monumentale infrastructure, d'un coût de 65 milliards d'euros, puisant dans les ressources aquifères du centre de la Chine pour étancher la soif des régions arides du nord. Des villageois chinois relogés de force dans le village de Jiawan, dans la province du Henan, le 3 novembre 2014 (c) Afp Victimes collatérales du "Projet de déviation des eaux du sud au nord", une bonne partie des déplacés restent dans une situation précaire, sans emploi, dans des logements de fortune... et sans l'indemnisation promise. Jia Xinlong se souvient du jour, il y a trois ans, où son village entier a dû déménager sous une pluie battante, les habitants entassant meubles et outils agricoles dans des camions qui allaient les transporter 300 kilomètres plus loin. En découvrant leurs nouveaux domiciles --des dizaines de petites maisons blanches identiques entourées de champs en friche--, certains avaient éclaté en sanglots. "Nous étions inquiets. Ces habitations avaient été construites à la va-vite, les plafonds étaient déjà craquelés", se souvient M. Jia, en pointant de larges fissures dans le toit d'une boutique. "Nous avons fait de grands sacrifices pour le pays. Et nous avons tout perdu", abonde son ami Jia Zhangjun. Les travaux de l'ambitieux complexe d'ingénierie hydraulique ont commencé en 2002 et doivent ouvrir trois itinéraires distincts partant du fleuve Yangtsé pour alimenter Pékin avec un milliard de mètres cubes d'eau par an. Sur un cinquième du territoire national, les régions du nord de la Chine concentrent la moitié de la population et de l'économie... pour seulement un cinquième des ressources en eau, selon la Banque mondiale. Et les carences s'aggravent: le niveau des réserves d'eau à Pékin est tombé à 120 mètres cubes par personne, moins qu'en Algérie et autant qu'au Yémen et en Israël, pays en grande partie désertiques. Selon la vulgate officielle, Mao Tsé-toung aurait déclaré en 1952: "Le sud a beaucoup d'eau; le nord en a peu. Si c'est possible, que le sud en prête au nord, et tout ira bien". Or, les difficultés abondent, et les déplacements massifs de population se sont fait dans la douleur: au moins 330.000 personnes ont dû quitter leur domicile dans les provinces du Henan et du Hubei, où la section centrale du projet est aménagée, selon des médias d’État. L'AFP a rencontré certains de ces migrants dans quatre hameaux édifiés à leur intention. Leurs villages nataux ont été engloutis sous les eaux du grand réservoir de Danjiangkou, qui alimentera la capitale chinoise grâce à 1.264 km de canalisations. "L’État nous a demandé de déménager. On n'avait pas vraiment le choix", observe Xu Zhenyan, un vieil homme, déplacé sur 150 km jusqu'au "Nouveau Village de Liangzhuangdong". "Il n'y a aucun travail ici, et nous avons beaucoup moins de terres qu'auparavant", se plaint Huang Jianchao, 50 ans, disant avoir subi une chute drastique de ses revenus. La municipalité de Nanyang, qui supervise la zone, a assuré à l'AFP que toutes les personnes déplacées avaient reçu au moins 700 m2 de terres "productives" et qu'ils bénéficieraient d'une allocation annuelle de 600 yuans (78 euros) pendant 20 ans. Mais le bureau municipal en charge de l'opération a reconnu que "le détournement" des fonds d'indemnisation était "un problème". Mais les cas sont "assez rares pour pouvoir être maintenus sous contrôle", selon lui. Pourtant, une douzaine de migrants interrogés par l'AFP ont pourtant tous affirmé ne pas avoir touché leur indemnisation en raison des détournements[. "Nous n'avons absolument rien reçu! Les mesures prévues étaient bonnes, mais n'ont pas été appliquées", a déploré à Liangzhuangdong Liang Qingfeng, 40 ans. Des millions de Chinois ont déjà été déplacés de force aux cours des dernières décennies pour des projets d'infrastructures, généralement en l'absence quasi totale de consultations publiques. Plus d'un million de personnes ont dû ainsi laisser place au gigantesque barrage des Trois Gorges, entré en service il y a dix ans. En 2012, le gouvernement reconnaissait que leurs conditions de vie restaient encore "un problème urgent". "Les villages et communautés autour du réservoir de Danjiangkou ne pèsent pas grand chose en termes économiques et politiques face aux intérêts de la région de Pékin", observe Britt-Crow Miller, professeur de géographie à l'Université de Californie. Mme Liu, 71 ans, pointe au loin les eaux bleues sous lesquelles repose son village d'origine. "Notre maison nous manque, c'est là où sont enterrés nos ancêtres. Mais que nous soyons satisfaits ou non, peu importe: il s'agit d'une politique nationale", lance-t-elle avec un mélange de résignation et de fierté. S & A 8dec2014
  16. Washington (AFP) - Les puits de pétrole et de gaz naturel abandonnés pourraient représenter une partie importante des émissions non prises en compte de méthane dans l'atmosphère aux Etats-Unis, un puissant gaz à effet de serre, selon une recherche effectuée en Pennsylvanie. Puits de pétrole près de McKittrick, en Californie, le 23 mars 2014 (c) Afp Des études précédentes ont estimé à environ trois millions le nombre de ces puits qui ne sont plus exploités sur l'ensemble du territoire américain. Ceux-ci pourraient représenter la deuxième plus importante source d'émissions de méthane du pays, des émissions jusqu'ici non comptabilisées par l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA). Pour cette dernière recherche, les scientifiques dont Mary Kang, de l'Université de Princeton (New Jersey, est), ont effectué plusieurs dizaines de mesures directes des flux de méthane de 19 puits de pétrole et de gaz abandonnés en Pennsylvanie situés dans différents environnements (forestiers, marécageux, prairies et près de rivières) en juillet, août et octobre 2013 et en janvier 2014. Les chercheurs ont constaté que tous ces puits émettaient du méthane, dont trois à des taux "très élevés", trois fois plus importants que la moyenne de la totalité des puits où les émissions ont été mesurées. Un puits de pétrole abandonné en Louisiane. Ministère des Ressources naturelles de Louisianne. En partant de l'hypothèse que les résultats de cette étude sont représentatifs de la situation de l'Etat, ces chercheurs estiment que les puits de brut et de gaz abandonnés pourraient compter pour 4 à 7% de toutes les sources de méthane résultant des activités humaines en Pennsylvanie (est). Ces résultats suggèrent que l'on devrait sérieusement envisager de "quantifier" le méthane s'échappant des puits abandonnés sur l'ensemble des Etats-Unis car ce phénomène est peu connu, préconisent les auteurs dont les travaux paraissent dans les Comptes-rendus de l'académie des sciences (PNAS). Cette étude a également été publiée sur DataSpace en juin 2014. De plus, ces scientifiques relèvent que les puits examinés en Pennsylvanie datent au moins de 50 ans, ce qui laisse penser que ces émissions de méthane se produisent depuis de nombreuses décennies, peut-être même plus d'un siècle. Ainsi, les flux cumulés de méthane provenant de ces vieux puits pourraient être beaucoup plus importants que les émissions liées aux fuites qui se produisent dans la production de pétrole et de gaz. Un puits de pétrole en Pennsylvanie. Photo : Nicholas A. Tonelli / flickr / Climate Central.org Avec la poursuite à un rythme élevé de l'accroissement de l'exploitation pétrolière et gazière aux Etats-Unis et dans le reste du monde, le nombre de puits abandonnés va continuer à augmenter, notent ces scientifiques. Un meilleur recensement des émissions de méthane provenant des puits abandonnés permettra une meilleure compréhension de leur impact sur l'environnement ainsi que l'élaboration et la mise en oeuvre de stratégies et de politiques efficaces pour le minimiser. S & A 8dec2014
  17. Jérusalem (AFP) - La fuite sur un oléoduc dans le désert israélien, où des milliers de mètres cubes de pétrole brut se sont répandus dans la nuit de mercredi à jeudi, est le plus grand désastre écologique qu'ait connu le pays, a estimé lundi un expert. La fuite, qui s'est produite juste à côté de la cité balnéaire d'Eilat, a été rapidement arrêtée, mais au moins un million de litres de pétrole a eu le temps de se déverser dans la zone, une réserve naturelle protégée. Du pétrole coule d'un oléoduc dans le désert d'Arava, en Israël, le 4 décembre 2014 (c) Afp "C'est le plus grand désastre écologique qu'Israël ait connu", a affirmé à l'AFP Dr. Guilad Golub, directeur adjoint de l'Agence gouvernementale israélienne pour la protection de l'Environnement. "C'est à la fois lié au fait que le matériau lui-même - du pétrole non raffiné - est particulièrement difficile à purger, et en raison de la localisation de la fuite". M. Golub est également inquiet que "les pluies à venir entraînent le pétrole dans le Golfe d'Eilat". Un porte-parole de l'Eilat Ashkelon Pipeline Company (EAPC), qui exploite l'oléoduc, a affirmé à l'AFP que la fuite avait été stoppée en "quelques minutes", mais s'est refusé à communiquer la quantité exacte de pétrole déversé. Une voiture aurait heurté accidentellement l'oléoduc, générant la fuite, selon des médias israéliens. Le quotidien Haaretz a cité une lettre de EAPC au ministère de l’Environnement faisant état d'une fuite de 3 millions de litres. Dans un communiqué, l'EAPC a indiqué qu'elle continuait, avec le ministère, à travailler "jour et nuit" au nettoyage de la zone. S & A 8dec2014
  18. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon (반기문) est attendu mardi au Pérou. La communauté internationale prépare la cruciale Conférence de Paris, qui doit avoir lieu en décembre 2015. (Photo Les négociations internationales sur le climat entrent lundi 8 décembre 2014 à Lima dans une deuxième semaine décisive. Sa réussite serait de très bonne augure pour parvenir, dans un an, à un accord à la hauteur du défi que représente le changement climatique. Ainsi, l'arrivée des ministres à partir de mardi 9 décembre donnera un élan plus politique à ce processus onusien. Le même jour, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon est également attendu. Près de 700 enfants péruviens dessinent la forme d'un arbre sur la plage avec un message "Le monde que nous aimons", à l'occasion de la conférence internationale de l'ONU sur le climat, le 4 décembre 2014 à Lima (c) Afp Quelle forme pourront prendre les engagements des pays pour limiter les émissions de gaz à effet de serre ? Comment gérer la responsabilité historique des pays riches dans le réchauffement ? Ces mêmes pays vont-ils accepter d'inclure dans leur engagement national des aides à l'adaptation des pays en voie de développement? "Tout cela n'est pas réglé et c'est normal", assure à l'AFP Laurence Tubiana, responsable de la délégation française. Après six jours de discussions dans la capitale péruvienne, les ONG ne montraient pas la même confiance dans les lents travaux de concertation qui peinent à faire émerger une vision partagée des actions à entreprendre. "2014 a remis le climat en haut de l'agenda politique mais, vu ce qui se passe dans les négociations, on se demande si on va arriver à donner une direction à long terme", confie Sébastien Blavier, de Greenpeace France. La communauté internationale s'est fixée comme objectif de limiter à 2°C le réchauffement, dont la vitesse inédite est causée par l'ampleur des émissions de gaz à effet de serre produites par les activités humaines. Le niveau actuel des émissions conduit la planète vers une hausse de 4 à 5°C d'ici 2100, une perspective qui met danger de nombreuses populations (sécurité alimentaire, accès à l'eau, problèmes sanitaires, évènements climatiques extrêmes) et pourrait provoquer des migrations à grande échelle. Selon Romain Benicchio d'Oxfam International : "Il est temps pour les négociateurs de passer à l’action et d’empêcher le débat de s’enliser". Lima doit poser des jalons essentiels de l'accord de l'an prochain: au delà des réductions d'émissions, doit-il comprendre des éléments sur l'adaptation au changement climatique, sur les financements aux pays du Sud, sur des transferts de technologie? L'épineuse question des financements déjà promis d'ici 2020 complique aussi les discussions, car la feuille de route pour arriver à mobiliser 100 milliards de dollars annuels à cette date reste à écrire. L'arrivée des ministres devraient permettre de trancher certains sujets. "Il doit y avoir un équilibre entre la réduction des émissions et l'adaptation (...) la reconnaissance d'une responsabilité globale pour l'adaptation est, pour les pays en voie de développement, une ligne rouge", a confié à AFP Judy Beaumont, la négociatrice sud-africaine. "Les impacts du changement climatique se font déjà sentir (...) nous devons donc renforcer notre capacité d'adaptation", a ajouté la représentante de l'Afrique du Sud, faisant écho à la position de l'ensemble des pays africains. L'accord, espéré fin 2015 à Paris lors de la prochaine conférence de l'ONU sur le climat (conférence des parties ou COP) doit prendre le relais du protocole de Kyoto (2005-2020), qui avait déjà pour objectif de limiter les émissions de gaz à effet de serre, mais qui s'est révélé très insuffisant. À un an de cette échéance, Lima est une étape clé vers cet accord. "Il faut une décision maintenant sur les contributions", c'est-à-dire sur le contenu possible des engagements de chaque pays, explique Alden Meyer, expert auprès de l'Union of concerned scientists. Les pays doivent annoncer d'ici mars 2015 et au plus tard en juin ce qu'ils comptent faire pour réduire leurs émissions. Un autre grand enjeu est de définir comment évaluer courant 2015 l'ensemble des efforts nationaux par rapport à l'objectif global de 2°C. "Il n'y a pas de compromis là-dessus, mais cela doit absolument être réglé ici", insiste Alden Meyer, l'idée étant de revoir les ambitions à la hausse avant Paris pour ne pas avoir un accord au rabais. S & A 8dec2014
  19. L'animal envoie une première décharge dans l'eau qui fait bouger sa victime et lui permet de la repérer puis une seconde pour la paralyser. Les anguilles électriques (Electrophorus electricus) sont, contrairement à ce que leur nom indique, des poissons d'eau douce de grande taille (ils peuvent dépasser les deux mètres de longueur), qui appartiennent à la famille des gymnotes. Une anguille électrique peut prendre le contrôle des voies nerveuses de sa proie. Kenneth Catania Ils fréquentent les rivières d'Amérique du Sud et d'Amérique centrale et possèdent un organe électrique qui leur permet d'envoyer des décharges dans l'eau qui peuvent atteindre près de 600 volts. Electrophorus peut produire différents types de décharges électriques. Il utilise des faibles voltages pour s'orienter dans les eaux boueuses et sans doute aussi pour communiquer avec ses congénères. Par contre, quand il s'agit de chasser, il augmente la tension des décharges. Une fois immobilisé, le poisson sera croqué. Kenneth Catania. En observant des anguilles électriques chasser puis au cours d'expériences, Kenneth Catania de l'université de Vanderbilt a décrypté leur stratégie. Elle se déroule en deux temps. Une première décharge cause des contractions involontaires chez les poissons qui lui servent de proies. Ils révèlent alors leur position. A ce moment, l'anguille déclenche l'artillerie lourde et génère des séries de décharges à haut voltage qui provoquent des contractions musculaires massives qui paralysent le poisson. Dans la revue Science, Kenneth Catania montre que les décharges affectent les neurones moteurs, elles miment les signaux électriques que les neurones du poisson envoient aux muscles. L’anguille arrive donc à prendre le contrôle à distance des voies nerveuses de sa proie. Une fois chose faite, cette dernière a que très peu de chances de s'en sortir… S & A 8dec2014
  20. Londres (AFP) - Le géant pétrolier anglo-néerlandais Shell a admis jeudi que la pollution causée par deux fuites de pétrole en 2008 au Nigeria avait été plus importante que prévu, mais sans donner de nouveaux chiffres. "Nous acceptons que le volume total de pétrole déversé après les deux fuites ait dépassé les estimations", a indiqué la filiale de Shell au Nigeria, SPDC, dans un communiqué. L'enquête initiale avait conclu au déversement de 4.144 barils. Un habitant de la communauté de Bodo, au sud du Nigeria, tente de séparer avec un bâton le pétrole de l'eau, le 11 août 2011 après une pollution provoquée par la compagnie Shell dans le Delta du Niger (c) Afp Cet aveu fait suite à des informations d'Amnesty International qui dit s'être procuré des documents de justice dans lesquels Shell accepte l'idée d'avoir sous-évalué l'ampleur et l'impact de la pollution dans le delta du Niger. Un procès doit se tenir en mai 2015 devant la Haute Cour de Londres après une action en justice intentée au Royaume-Uni par 15.000 habitants de la communauté de Bodo, au sud du Nigeria, qui réclament des indemnisations à Shell. Dans le cadre du litige, Shell a demandé un nouveau rapport d'expertise pour évaluer l'impact sur l'environnement et les quantités de pétrole déversées. Nigeria: Shell admet une pollution pétrolière plus importante en 2008. S'il admet qu'il y a eu plus de 4.144 barils, le géant pétrolier n'avance cependant pas de nouveaux chiffres. Amnesty parle pour sa part de "plus de 100.000 barils" et les experts cités par les plaignants estiment même que les fuites de 2008 ont déversé l'équivalent de 500.000 à 600.000 barils sur 6.000 hectares, privant fermiers et pêcheurs de leurs moyens de subsistance. Shell Petroleum Development Company (SPDC) avait reconnu en 2011 sa responsabilité pour les fuites mais contestait les chiffres du cabinet d'avocat londonien Leigh Day qui représente les victimes. Shell estime que la majorité du pétrole répandu provient de tentatives pour pomper illégalement du pétrole sur les oléoducs. Les victimes ont rejeté en 2013 la proposition d'indemnisation de Shell qu'ils ont qualifié de "dérisoire", ouvrant ainsi la voie à un procès. Selon des sources proches du dossier, Shell avait proposé à l'époque 7,5 milliards de naira (35 millions d'euros, 46 millions de dollars) de dédommagements et chaque villageois aurait touché environ 275.000 naira (1.300 euros, 1.700 dollars) si l'on soustrait une somme forfaitaire devant être versée à la communauté. S - A 13nov.2014
  21. Voilà une histoire qui se termine bien. Si votre chat avait disparu depuis deux mois, quelle est la meilleure surprise que l'on pourrait vous faire? Le ramener à la maison sain et sauf bien sûr. Rumble Viral 21/10/2014 C'est ce qui est arrivé à ces deux enfants américains, qui n'ont pu s'empêcher de fondre en larmes au moment des retrouvailles. Peu de temps auparavant, leur mère avait retrouvé leur chat de 13 ans qui errait près d'une station-service non loin de leur maison. Devant les réactions extatiques de ses enfants, on comprend qu'elle ait voulu filmer la scène. Mise en ligne dans un premier temps sur le site Rumble, où elle comptabilise plus de un million de vues, la vidéo continue de réjouir les internautes du monde entier sur YouTube depuis le 21 octobre. En une semaine, la vidéo a été visionnée près de 1,5 millions de fois... HuffingtonPost 27/10/2014
  22. Alors qu'on a pour habitude de voir les ânes enfermés dans des enclos, le spectacle auquel on assiste dans cette vidéo vient rompre avec cette tradition. Dementia, une ânesse particulièrement affectueuse, fait fureur sur internet. Storyful 22/10/2014 Ce serait ne pas avoir de coeur que de demander à cette ânesse de descendre du canapé alors qu'elle est tranquillement allongée auprès de son maître. La vidéo ci-dessus donne l'impression que l'ânesse, affalée sur le canapé, regarde tranquillement la télé pendant que son maître la caresse. Une page Facebook consacrée à Dementia et ses amis équidés, montre qu'elle apprécie également les cookies. Rien de plus normal. HuffingtonPost 29/10/2014
  23. La curiosité est un vilain défaut, ce dont ces deux petits chats pourront témoigner à leurs dépens. Intrigués par la faune sous-marine, les deux compères se sont carrément montés dessus pour observer les poissons du bassin rempli de carpes. Quelle aura été leur surprise quand un gros brochet (selon nos collègues du HuffPost américain) a sauté sur les deux matous. Dans la vidéo on voit l'un des chatons attqués tomber à l'eau. Je n'ai pas réussi à savoir si la spectatrice, horrifiée par la situation, a pu venir en aide à ce malheureux matou et donc si celui-ci en avait réchappé... Si vous avez la suite de l'histoire, merci de bien vouloir nous l'indiquer ou donner le lien. NewsVideosHQ101 28/10/2014 "Ces poissons sont connus pour s'en prendre aux canards, mais aussi pour se précipiter vers le rivage et attaquer des proies plus petites", explique au HuffPost, Jeffrey Levinton, professeur d'écologie et d'évolution à l'Université de Stony Brook (Etat de New York). "Une petite recherche sur YouTube et vous verrez de nombreuses vidéos d'attaques de canards", explique-t-il. HuffingtonPost 31/10/2014
  24. Le vaccin contre la dengue développé par le groupe pharmaceutique Sanofi a passé avec succès la troisième et dernière phase des essais cliniques. L'efficacité du traitement ayant été validée, le vaccin pourrait être commercialisé dès 2015. Sanofi a ainsi précisé que des demandes d'enregistrement du vaccin dans plusieurs pays confrontés à la dengue seraient déposées en 2015. "Sous réserve de l'approbation des autorités réglementaires, le premier vaccin au monde contre la dengue pourrait être disponible dès le second semestre 2015", précise Sanofi. La dengue, parfois surnommée "grippe tropicale" est une infection virale transmise par les moustiques. La mise au point d'un vaccin est rendue complexe par le fait qu'il existe non pas un mais quatre types (ou sérotypes) de virus de la dengue. Mais le vaccin mis au point par la firme française contiendrait 4 souches vaccinales contre les 4 types de la dengue et pourrait ainsi devenir un avantage important sur le plan de la santé publique. Comment fonctionne le vaccin contre la dengue : DengueInfo 4 juil. 2014 SYMPTOMES : La dengue "classique" se manifeste brutalement après 2 à 7 jours d’incubation par l’apparition d’une forte fièvre souvent accompagnée de maux de tête, de nausées, de vomissements, de douleurs articulaires et musculaires et d’une éruption cutanée ressemblant à celle de la rougeole. Au bout de 3 à 4 jours, une brève rémission est observée, puis les symptômes s’intensifient - des hémorragies conjonctivales, des saignements de nez ou des ecchymoses pouvant survenir - avant de régresser rapidement au bout d’une semaine. La guérison s’accompagne d’une convalescence d’une quinzaine de jours. La dengue classique, bien que fort invalidante, n’est pas considérée comme une maladie sévère comme l’est la dengue hémorragique (1% des cas). Source : Institut Pasteur. Sciences et avenir 4/11/2014
  25. Malgré leur omniprésence, les lichens passent souvent inaperçus aux yeux de certains promeneurs du dimanche. Et pourtant, ils offrent des informations précieuses pour les scientifiques. Cladonia fimbriata Michael Gasperl, cc by-sa 3.0 En effet, ils témoignent de la qualité de l'air, dégradée peu à peu par les nombreuses activités humaines. À chaque échelle d'observation (communauté, organisme, molécule, élément chimique...) correspond une approches de biosurveillance. Cladonia stellaris, lichen à caribou, Parc national des Grands-Jardins, Québec.Gilbert Bochenek, cc by-sa 3.0 Observer la nature est la première source de renseignement sur l'état du milieu. Malheureusement, cette habitude se perd au fil des générations, ne nous permettant plus de décrypter toutes ces données à portée de la main. Le lichen d'Islande (Cetraria islandica) a été utilisé comme médicament. Elke Wetzig, cc by-sa 3.0 F - S
×
×
  • Créer...