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birdy1972

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  1. Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a assuré mercredi que l'interdiction des OGM en France était désormais "sécurisée juridiquement", après "deux bonnes nouvelles" sur le sujet venant de Bruxelles et Paris. "Le conseil des ministres (de l'UE, NDLR) a trouvé un accord sur une évolution du cadre réglementaire européen. La France a obtenu gain de cause", s'est réjoui le ministre auprès de l'AFP. Le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll, le 28 mai 2014. STEPHANE DE SAKUTIN / AFP L'UE a en effet trouvé un accord pour autoriser la culture des OGM sur son territoire, sous réserve de la possibilité pour les États réfractaires d'interdire les semis dans leurs champs. "Chaque pays pourra décider de les interdire ou pas en fonction de critères objectifs" et en prenant en compte "les coûts/bénéfices" qu'apporteraient de telles cultures, a expliqué Stéphane Le Foll. "Cela sécurise juridiquement les décisions, car, aujourd'hui, on était toujours dépendant du Conseil d'État" qui pouvait objecter que l'interdiction n'était pas conforme à la législation européenne, s'est-il félicité. "La 2e bonne nouvelle vient du Conseil constitutionnel qui a considéré que la loi interdisant la culture du maïs OGM peut s'appliquer", a-t-il ajouté. La ministre de l'Écologie, Ségolène Royal, s'est également "félicitée de la confirmation de l'interdiction du maïs OGM". "La position de la France concernant l'interdiction des cultures OGM est donc renforcée", a-t-elle ajouté dans un communiqué. Début mai, le Parlement a interdit la culture du maïs transgénique en France, après l'adoption d'une proposition de loi destinée à sécuriser juridiquement l'interdiction du MON 810 de la firme américaine Monsanto. Mais quelque 120 parlementaires UMP avaient saisi les juges du Palais-Royal quant à ce texte. By Krabal Jacques 20/4/2014 Et mercredi, le Conseil constitutionnel a validé l'interdiction, indiquant avoir "écarté le grief tiré de la violation du droit européen" qui, "en application d'une jurisprudence constante, n'est pas un grief d'inconstitutionnalité". Le Conseil d'État avait annulé par deux fois - en 2011 et 2013 - l'interdiction de culture du Mon810 en France pour non-conformité au droit européen. La France a donc cherché un moyen de sécuriser juridiquement cette interdiction. Et le nouveau cadre décidé mercredi à Bruxelles va permettre à chaque État d'interdire à la carte la culture d'un OGM sur tout ou partie de son territoire pour des raisons autres que la santé et l'environnement, comme l'ordre public, l'aménagement du territoire ou la lutte contre la dissémination. "Avec ce nouveau cadre, les débats peuvent avoir lieu", a promis Stéphane Le Foll, rappelant toutefois qu'il restait farouchement opposé aux OGM résistants aux herbicides ou aux ravageurs comme le Mon810 parce qu'ils "posent d'énormes problèmes". En revanche, il a redit qu'il était ouvert aux OGM de seconde génération, comme le riz doré, enrichi en vitamine A, qui pourrait être moyen de lutter contre les problèmes de cécité dans les pays en développement. Dans son communiqué, Ségolène Royal précise que, le 12 juin, les ministres de l'Environnement de l'Union européenne entérineront leur accord sur la directive qui permettra aux États membres d'interdire la culture d'OGM sur leur territoire. Le Point 28mai2014
  2. La biodiversité de plantes sauvages en zone urbaine est plus riche qu'il n'y paraît et parfois bien différente de celle en périphérie. Pour se disperser en ville, les espèces végétales recourent aux microfissures des murs et de la chaussée. C'est ce que rapporte une vaste collecte nationale réalisée en 2013 par plus de 400 citoyens. Pour l'heure, Nantes détient le record : 85 espèces de plantes sauvages recensées l'an dernier dans la seule rue Gambetta. Il faut dire que cette dernière juxtapose le jardin botanique et le cimetière militaire d'où se dispersent probablement des graines germant spontanément dans les interstices. Ce chiffre a été obtenu par l'un des nombreux participants bénévoles de Sauvages de ma rue, un programme d'inventaire en ville de la biodiversité botanique non domestique et dont le bilan pour l'année 2013 vient d'être publié. Lancé initialement en région parisienne en 2011 par le Muséum national d'histoire naturelle et le réseau de botanistes francophones Tela Botanica, l'opération s'est élargie en 2012 au reste de la France. Le pissenlit commun (Taraxacum sp.), le pâturin annuel (Poa annua) et la vergerette du Canada (Conyza canadensis) sont les trois espèces les plus communes. Les sagines, souvent confondues avec des mousses, sont les moins vues. Jojo, Wikipédia, cc by sa 3.0 Validées par un réseau de près de 1.200 botanistes confirmés, les informations (description, photos) sont intégrées à Flora Data, une base de données open source et téléchargeables, et instantanément cartographiées sur eFlore. Elles servent ou serviront ainsi à une multitude d'études et de projets personnels ou officiels. « C'est là qu'entre en jeu la sérendipité, la possibilité de faire des découvertes scientifiques inattendues », peut-on lire sur Tela Botanica. En attendant des publications scientifiques qui nécessitent davantage de données, plus de 37.000 observations sont recensées depuis 2011 dans environ 9.300 rues de France. Après Paris, ce sont les voies de Marseille, Angers, Strasbourg, Montpellier, Toulouse ou encore Blois, qui sont passées à la loupe des passionnés. « Les contributions des 23.000 « telabotanistes » autorisent à mener des recherches de vaste ampleur », se réjouit Audrey Tocco, chargée du programme à Tela Botanica. Si certains sont à l'aise avec la botanique et l'informatique, les novices peuvent le devenir rapidement. « C'est l'un des autres intérêts de ce projet de science participative adapté pour être accessible au plus grand nombre », souligne Audrey Tocco. Les débutants progressent aussi avec IdentiPlante, un espace d'aide à la détermination d'espèces. Par ailleurs, au contact quotidien des plantes sauvages des villes, les gestionnaires d'espaces verts et de voirie participent aux relevés de terrain. Par leur métier, ils rapportent d'autres éléments, comme le type de revêtement ou de gestion phytosanitaire qu'ils consignent dans un programme qui leur est dédié : Florilèges. La pariétaire de Judée (Parietaria judaica) est une espèce française dite invasive dans le sens où elle s'adapte très bien aux stress de la ville. Très répandue, elle participe à assainir l'air et le sol, ce qui profite ensuite à d'autres espèces. Introduite en ville pour ses propriétés lavantes, elle serait également reconnue allergisante. G. Hagedorn, Wikipédia, cc by sa 3.0 Tous ces bénévoles contribuent notamment par leurs relevés à l'étude du rôle des brèches urbaines dans le dynamisme des populations de plantes sauvages en ville. « Les zones urbaines représentent des plus en plus un frein à la circulation des espèces botaniques », indique Audrey Tocco. En cause, la densification du bâti, les traitements phytosanitaires et une démographie croissante, parmi d'autres facteurs. Pour se disperser, les espèces profitent des microfissures dans les murs ou le sol, elles poussent au pied des arbres mais aussi dans les parcs. Les trois premières années de données révèlent que le nombre d'espèces moyen dans une rue passe de trois à neuf si le site est aménagé de pelouses ou de plantations d'arbre. « Ce type de corridors urbains doit être soigné pour y maintenir, diversifier et enrichir les plantes sauvages. » Recréer de la biodiversité en ville est bénéfique pour la santé car cela dépollue l'air et le sol, poursuit-elle, en plus de générer un esthétique cadre de vie. « Cela s'avère également utile pour la biodiversité extra-urbaine avec laquelle elle est connectée et, de fait, à la qualité générale de notre environnement et de nos paysages. » Les données permettront des comparatifs entre villes pour localiser celles où la biodiversité végétale se porte le mieux ou le moins bien. Plateforme nationale d'expérimentations et de conseils techniques à destination des services espaces verts des collectivités territoriales et des entreprises du paysage, Plante & Cité prend alors le relais pour conseiller les collectivités dans leurs politiques de gestion. Le record de Nantes ne tiendra peut-être pas longtemps. F - S 23mai2014
  3. En cherchant à faire correspondre des larves de poissons aux adultes grâce à leur ADN, des chercheurs ont réussi à établir un lien entre un poisson doré découvert au large de Curaçao et une larve originale, qui possède 7 épines allongées sur le dos, récupérée dans le détroit de Floride. Faire correspondre des poissons adultes avec leurs larves n’est pas toujours évident car souvent ils ne se ressemblent pas beaucoup… C’est pourquoi des chercheurs du Smithsonian Museum (Washington DC, États-Unis) se sont tournés vers la biologie moléculaire pour reconstituer des paires. Ils ont ainsi pu faire correspondre une mystérieuse larve de poisson à un adulte d’une nouvelle espèce découverte au large de la côte de Curaçao. Ces résultats paraissent dans la revue Plos One. La larve de Liopropoma olneyi présentée sur cette photo est la seule du genre Liopropoma actuellement connue pour avoir 7 longues épines sur la nageoire dorsale. Baldwin CC, Johnson GD (2014), Plos One, cc by 2.5. La plupart des poissons des océans possèdent une larve pélagique, c’est-à-dire vivant à proximité de la surface des océans, tandis que les adultes peuvent habiter dans des environnements différents. C’est la raison pour laquelle les larves ne ressemblent aucunement aux adultes de la même espèce. Ici, les scientifiques ont tout d’abord été intrigués par une photographie de larve inconnue parue dans un article, et qui ressemblait à un poisson de la famille des serranidés, dans laquelle se trouvent aussi le mérou ou la loche par exemple. Mais la larve en question, capturée dans le détroit de Floride, portait 7 longues épines dorsales, une caractéristique assez inhabituelle. Lorsque l’équipe de recherche a étudié cette larve de près, elle s’est trouvée face à une énigme : sa séquence d’ADN ne correspondait à aucun poisson connu. Les scientifiques se sont donc contentés de décrire dans un premier temps les caractéristiques morphologiques de cette forme larvaire. L’adulte découvert au large de Curaçao, en photo ici, est doré et porte des points jaunes, son ventre est pâle voire blanc. Baldwin CC, Johnson GD (2014), Plos One, cc by 2.5 En parallèle, dans un projet à part, le Deep Reef Observation Project (Drop), les scientifiques exploraient des récifs profonds au large de Curaçao grâce au submersible Curasub. Les chercheurs ont ainsi récupéré des poissons dorés qu’ils pensaient faire partie de l’espèce Liopropoma aberrans. Mais après analyse génétique, ils ont observé qu’il y avait plus d’une espèce de poissons dans leur échantillon. En combinant ces nouvelles informations génétiques avec les données d’ADN d’autres poissons trouvés dans l’Atlantique, les chercheurs ont fait une découverte inattendue : la larve du détroit de Floride correspond au stade pélagique de la nouvelle espèce de Liopropoma des récifs du sud des Caraïbes. Ce nouveau poisson a été nommé Liopropoma olneyi en l’honneur d’un collègue décédé (John E. Olney) qui avait travaillé sur des larves de poissons. Le poisson adulte a été trouvé à une profondeur de 123 à 220 m, sur des versants rocheux. Lorsqu’il est menacé, il trouve refuge dans des petites grottes ou des fissures de la roche. F - S 25mai2014
  4. Découvert dans des rizières indiennes, un petit poisson-chat carnassier, minutieusement observé, semble défier les règles de la classification des animaux avec un squelette aux caractéristiques inattendues. C’est en 2011 que l’espèce Kryptoglanis shajii a été décrite pour la première fois. Ce poisson-chat souterrain qui vit en eau douce ne voit que rarement la lumière du jour ; il apparaît parfois dans des puits ou des rizières de la région de Kerala en Inde. Dans un article paru dans Proceedings of the Academy of Natural Sciences of Philiadelphia, des chercheurs décrivent les détails de la structure osseuse de ce poisson plein de surprises ! La face du poisson Kryptoglanis shajii présentée ici semble tout droit sortie du film Alien, avec ses quatre rangées de dents pointues. Lundberg et al., 2014. Proceedings of the Academy of Natural Sciences of Philadelphia En effet, observé de près, il soulève bien des questions. D’après John Lundberg, spécialiste des poissons-chats et principal auteur de l’article, « plus nous regardions le squelette, plus il devenait étrange ». Ses caractéristiques sont si inhabituelles que les chercheurs ont eu du mal à le classer dans la famille des poissons-chats. Comme les silures, les poissons-chats appartiennent à la grande famille des siluriformes. De l’extérieur, K. shajii semble un poisson-chat normal. Il n’a pas de nageoire dorsale et la nageoire anale est allongée. Mais lorsque les chercheurs se penchent sur sa structure interne, cela se complique… Les photographies de deux spécimens de K. shajii : le petit poisson mesurant moins de 10 cm n’a pas de nageoire dorsale mais une longue nageoire anale. Lundberg et al., 2014. Proceedings of the Academy of Natural Sciences Pour décrire la structure osseuse de K. shajii, les chercheurs l’ont examiné par radiographie numérique et par tomographie à rayons X à haute résolution. Ces analyses ont fourni des images détaillées en trois dimensions. Les trois spécimens utilisés dans cette étude ont été récupérés en mars 2006 au village de Nellayi, qui se trouve dans l’État du Kerala, dans la région des Ghats occidentaux (Inde). Tout d’abord, certains éléments osseux étaient absents chez le poisson, ce qui est assez courant chez des poissons souterrains comme K. shajii. Mais certains os étaient modifiés, au point que Lundberg les décrit comme « complètement uniques parmi les poissons-chats et tous les poissons autant que je sache ». C’était particulièrement vrai pour les os de la tête : la mâchoire inférieure fait saillie ; l’avant du squelette du poisson rappelle le museau d’un bouledogue... Mais contrairement au chien, le poisson-chat possède quatre rangées de dents coniques et bien aiguisées. La raison pour laquelle ce poisson-chat est si différent reste un mystère pour les scientifiques. F - S 26mai2014
  5. Le changement climatique a modifié le sentier des cyclones et a provoqué des inondations historiques en Serbie et Bosnie. Il y a peu encore, c’était la Pologne et l’Allemagne qui étaient noyées par des cyclones venus de Méditerranée. Mais la trajectoire du dernier, baptisé Yvette a dévié vers les Balkans, ainsi que le prévoyaient des modèles climatiques. Simulation numérique de l'intensité des cyclones modélisée par les chercheurs. Crédit : Katrin Nissen Sciences et avenir 20/5/2014
  6. Le bilan ne cesse de s'aggraver, notamment en Serbie et en Bosnie, touchées par les intempéries. Le pire est à venir, selon les autorités. La Bosnie a annoncé que plus d'un quart de sa population était "affectée" par les pires intempéries depuis un siècle alors qu'en Serbie voisine, des milliers de volontaires renforçaient les digues à Belgrade le long de la rivière Sava, qui devait atteindre de nouveaux pics lundi. "Un quart de la population est affectée par les inondations et un million de personnes n'a pas d'eau (potable). Les dégâts sont énormes", a déclaré le ministre bosnien des Affaires étrangères, Zlatko Lagumdzija. La Bosnie compte 3,8 millions d'habitants. "La seule différence par rapport à la guerre est que moins de gens sont morts", a dit le ministre en faisant référence à la guerre intercommunautaire de 1992-1995, qui a fait 100 000 morts et plus de deux millions de réfugiés et de déplacés. Sur l'ensemble des personnes affectées, plus de 100 000 ont été évacuées, a indiqué un responsable de la protection civile bosnienne, Stanko Sliskovic. En Serbie voisine, quelque 600 000 personnes sur les 7,2 millions d'habitants du pays sont "affectées" par les inondations, selon un communiqué du Programme alimentaire mondial des Nations unies. Plus de 25 000 sinistrés ont été évacués jusqu'à présent en Serbie. Les autorités des deux pays, où les inondations ont fait au moins 47 morts, ont mis en garde contre une "catastrophe épidémiologique" si ces zones n'étaient pas rapidement nettoyées et désinfectées, car on annonce désormais des températures de 30 degrés. À Belgrade, des milliers de volontaires renforçaient les digues le long de la rivière Sava, qui devait atteindre de nouveaux pics. Certains, pelles à la main, remplissaient des sacs de sable. D'autres les empilaient dans les endroits les plus vulnérables, le long des douze kilomètres du cours de la Sava dans la capitale, jusqu'à présent épargnée par les inondations qui ont fait au moins 47 morts en Serbie, Bosnie et Croatie. Le maire de Belgrade, Sinisa Mali, a précisé que plus de 300 000 sacs de sable avaient été posés dans la capitale sur les bords de la Sava, un affluent du Danube. "La situation est sous contrôle pour le moment", a-t-il dit. Dans les villes de Sabac, Sremska Mitrovica et autour de la centrale thermique Nikola Tesla, les digues sur la Sava ont tenu. Située près d'Obrenovac, une des villes serbes les plus touchées, cette centrale thermique produisant 50 % de l'électricité du pays est cernée par les eaux. La défense de cette centrale est jugée cruciale pour la stabilité du système énergétique du pays. Redoutant de nouvelles crues, les autorités ont ordonné l'évacuation complète d'Obrenovac. Jusqu'à présent, au total, près de 8 000 des 20 000 habitants de cette ville sinistrée ont été évacués. "Je suis accablé, j'ai tout laissé derrière moi, les vaches, les porcs et les poulets", se lamente Veselin Rankovic, qui a fui le village de Zabrezje près d'Obrenovac, heureux toutefois de n'avoir perdu aucun membre de sa famille. "C'est l'apocalypse, je ne sais pas comment décrire la situation autrement", a dit à l'AFP Nedeljko Brankovic, un ingénieur de Belgrade qui a réussi à pénétrer dans Krupanj (Sud-Ouest) pour évacuer ses parents vers Belgrade. "Des maisons entières ont été littéralement emportées par les eaux", a ajouté cet homme qui est resté sur place pour prêter main forte aux secouristes. En Bosnie, pays dont un tiers du territoire est sous les eaux, un nouveau danger est venu s'ajouter au calvaire des sinistrés. En raison surtout des glissements de terrain, les autorités ont mis en garde contre de possibles déplacements de champs de mines antipersonnel datant de la guerre intercommunautaire (1992-1995), dont le nombre est estimé à 120 000. Samac, où la quasi-totalité des 26 000 habitants ont été évacués par bateaux pneumatiques et par hélicoptères, était toujours sous les eaux comme des dizaines de localités du nord-est de la Bosnie. En revanche, à Maglaj et Doboj (nord de la Bosnie), villes qui avaient été entièrement inondées, l'eau a commencé à décroître. Le Point 19/5/2014
  7. L'éléphant a beau être le plus grand animal terrestre et un excellent nageur, un éléphanteau peut périr en traversant une rivière. Une touriste l'a contasté lors d'un safari dans le parc naturel Ol Pejeta, au Kenya, rapporte le quotidien suisse Le Matin. Kicheche Camps 7/5/2014 Elle a filmé un troupeau en train de couper la rivière Ewaso Nyiro. Les eaux de cette dernière étaient particulièrement hautes après de récentes pluies. Les adultes du groupe ont entouré les plus petits d'entre eux, qui ne touchaient pas le lit du cours d'eau. Sauf qu'un petit de 6 mois est emmené par le courant sur une dizaine de mètres. Heureusement, sa mère le rattrape. Mais le courant est trop fort. Elle est alors aidée par un autre adulte. Et ce n'est qu'à deux qu'ils parviennent à extirper l'éléphanteau des eaux pour le sauver de la noyade. France tv info 14mai2014
  8. Thouars (France) (AFP) - La ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Ségolène Royal, a inauguré samedi à Thouars (Deux-Sèvres) le chantier d'un parc solaire produisant de l'électricité à un prix garanti pendant 30 ans, un modèle, qu'elle souhaite généraliser à l'échelon national. "Nous avons là une réalisation exemplaire que je vais pouvoir généraliser à l'échelon national", a-t-elle déclaré lors d'un discours sur place en estimant que le projet permettrait à terme de produire une "électricité propre, de proximité et abordable". La ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Ségolène Royal, inaugure le 17 mai 2014 à Thouars (Deux-Sèvres) le chantier d'un parc solaire produisant de l'électricité à un prix garanti pendant 30 ans (c) Afp Selon la ministre, le projet Tiper-3 est "unique en France" car l'un de ses piliers est la "vente de gré à gré d'électricité solaire à un prix très compétitif et garanti sur trente ans". Le parc solaire, qui devrait être achevé en octobre, couvre une surface de 16 hectares, un ancien terrain militaire, et ses panneaux photovoltaïques permettront la production de 10.300 MWh/an soit la consommation électrique de quelque 2.360 foyers, hors chauffage. A terme, il devrait s'étendre sur 30 hectares, et produire le double d'électricité, à un prix (105 euros par MWh) "inférieur au coût de la plupart des autres sources de production d'électricité renouvelable", explique la Région Poitou-Charentes dans un communiqué. Le solaire est environ à 11 centimes et le nucléaire à 10,5 le KWh, ils sont donc en parité, nous on reste à 12 centimes, mais nous n'irons pas au-delà", a expliqué à l'AFP Georges Stupar, vice-président de la région, en charge de la maîtrise de l'Energie et du Développement des énergies renouvelables. Il a rappelé que la hausse du prix de l'électricité devrait atteindre 35% d'ici à 2015 par rapport au début des années 2000. Le projet est le fruit d'un partenariat entre la région, deux entreprises locales de distribution d'électricité et d'un producteur d'énergie solaire. Il comprend aussi une unité de méthanisation et deux parcs éoliens. "Ce modèle est parfaitement généralisable au niveau des territoires", a déclaré la ministre en précisant qu'elle lancerait à terme, dans le cadre de la loi sur la transition énergétique, "un label de transition énergétique". Sciences et avenir 18/5/2014
  9. Armenis (Roumanie) (AFP) - Timidement, un jeune bison pointe son museau hors du camion puis s'élance dans la forêt. Dix-sept bisons d'Europe, une espèce menacée d'extinction, ont été réintroduits samedi dans une zone sauvage des Carpates roumaines d'où ils avaient disparu depuis 200 ans. Il s'agit d'une des plus importantes réintroductions de bisons en Europe. Des bisons sont lâchés dans la réserve d'Armenis, au sud-ouest de la Roumanie, le 17 mai 2014 (c) Afp Donnés par des parcs animaliers européens de Suède, d'Allemagne, de Suisse et d'Italie, ces bisons ont été bénis par un prêtre chrétien orthodoxe venu avec encens et brins de basilic. "Je prie pour que ces animaux résistent à la vie sauvage", a déclaré ce prêtre Matei Cristian Vulpes qui s'est dit ému de bénir ces animaux sauvages, les plus grands herbivores d'Europe. Les prêtres roumains sont habituellement appelés par les paysans pour bénir leur bétail. "C'est un jour important car d'habitude nous perdons des espèces mais aujourd'hui nous en gagnons une", a indiqué à l'AFP Magor Csibi, chef du Fonds mondial pour la nature (WWF) en Roumanie. Les bisons seront laissés dans une zone de retour à la vie sauvage "pour apprendre à survivre dans la nature et former une structure de troupeaux" avant d'être laissés totalement en liberté dans une zone où ils côtoieront cerfs, ours et loups, ont précisé les initiateurs de cette opération, le WWF et la fondation "Rewilding Europe". Le but est d'arriver à reconstituer un troupeau d'au moins 500 bisons vivant à l'état sauvage d'ici à 2025, a précisé le WWF. Fotawildlife 28/4/2014 Nombre de chercheurs estiment en effet que l'effectif minimum d'un groupe pour assurer la pérennité à long terme doit être de 500 voire 1.000 têtes. "Augmenter le nombre de bisons est important, non seulement pour la survie de l'espèce, mais aussi pour maintenir la biodiversité", ont indiqué le WWF et Rewilding Europe. Dans le sud-est de la France, la réintroduction de bisons sur le plateau du Haut-Thorenc a eu des résultats impressionnants. Les terrains travaillés par ces géants comptent entre 30 et 40 espèces végétales au mètre carré contre 5 à 7 auparavant, avait précisé à l'AFP Patrice Longour, vétérinaire responsable de cette réserve. Décimé par la chasse et la déforestation, le bison d'Europe n'a survécu que grâce à un programme de reproduction des derniers survivants conservés en captivité.Ils seraient aujourd'hui plus de 5.000 dans toute l'Europe, selon le Centre de conservation du bison européen situé à Varsovie. Mais seulement 3.400 d'entre eux vivent en liberté ou semi-liberté. L'Europe centrale et orientale qui compte encore des zones très sauvages et les plus grandes forêts primaires du continent est un havre pour ces ruminants, cousins plus élancés du bison d'Amérique. La plus grande population de bisons se trouve en Pologne (près de 1.400 animaux) notamment dans la forêt primaire de Bialowieza qui s'étend jusqu'au Belarus voisin. Ils sont également plus de 1.000 au Belarus. La Roumanie n'arrive que loin derrière avec jusqu'à maintenant 102 bisons présents dans d'autres zones des Carpates que les Monts Tarcu. Outre l'Europe centrale et orientale, des bisons ont également été réintroduits en Espagne et en France. Le projet mené à Armenis par le WWF et Rewilding Europe vise également à développer le tourisme tout en assurant une activité pour la population locale. Des habitants ont été formés pour être rangers ou guides dans la réserve. "Je n'avais pas d'emploi et cette opération est vraiment bénéfique pour ma famille et pour toute notre communauté", a indiqué à l'AFP Ilie Hurduzeu, un habitant d'Armenis de 32 ans engagé comme ranger. Une de ses tâches consistera à alerter les autorités en cas de tentative de braconnage. Une possibilité qu'écarte le chef de la direction des forêts du département de Caras-Severin, Stefan Stanescu: "même les braconniers vont être fiers de voir que nous avons des animaux qui étaient en voie de disparition et ils vont les protéger". Sciences et avenir 18/5/2014
  10. Un cimetière de poissons géants, requin et raies, découverts au large des côtes de l’Angola permet aux scientifiques de dévoiler ce que devient le corps de ces animaux après leur mort. Identifié par hasard au large des côtes de l'Angola, un cimetière des profondeurs permet finalement de faire lumière sur la mort de certains géants marins. Au moment de sa découverte, la zone regroupait les carcasses de quatre grands spécimens reposant sur le fond de l’océan depuis un ou deux mois. Les chercheurs sont parvenus à mettre en évidence leur identité. Il s’agit donc des restes d’un requin-baleine (Rhincodon typus) et de trois raies du genre Mobula. DailyMailOffcial 13mai2014 
Le cimetière des poissons géants a été découvert entre 2008 et 2010 à l’aide d’un véhicule sous-marin télécommandé utilisé pour l’exploration industrielle. Reprises par le dispositif, les séquences vidéo du site, d’un kilomètre carré, ont ensuite fait l’objet d’une étude approfondie. Les différentes observations, réalisées au cours de ces analyses, ont été publiées dans la revue PLoS ONE. La synthèse de ces travaux de recherche fait part notamment de l’importance des espèces de charognards marins. Au total, près de 50 spécimens de ce genre ont été comptabilisés autour de chacune des carcasses du cimetière. Cette découverte dévoile la modalité avec laquelle le corps de ces immenses créatures est "recyclé" après leur mort. Breakink News 13mai2014 "Beaucoup de recherches ont été menées sur la mort des baleines, toutefois les corps de ces grands animaux marins n’ont jamais été vraiment trouvés sur le fond des mers" explique à BBC News, Nick Higgs, chercheur à l'Institut maritime de l'Université de Plymouth et auteur principal de l’étude. Selon le scientifique et ses collèges, les carcasses des géants marins pourraient fournir près de 4% de la nourriture totale qui arrive sur le fond de la mer au niveau de cette région. Ces dépouilles sont le siège d’écosystèmes complexes. Celles de baleines, longuement étudiées dans le passé, sont connues pour nourrir toute sorte d’espèce marine dans un parfait équilibre. Les premiers à profiter du festin sont les spécimens de poissons charognards, comme certains requins. Viennent ensuite les opportunistes. Connus sous le nom d’amphipodes, il s’agit de petits crustacés semblables à des crevettes qui colonisent les fonds marins. Les Osedax, vers nécrophages, assimilent quant à eux les os tandis que les bactéries décomposent certains types de graisses. Contrairement aux carcasses de baleines, celles retrouvées dans le cimetière marin ne présentaient pas toute cette biodiversité. "Nous avons trouvé trois ou quatre spécimens de charognards différents dont principalement des lottes" souligne Nick Higgs. "L'absence de preuve n'est pas une preuve d'absence... mais l'écosystème semble différent de celui des carcasses de baleine", poursuit-il prudent. Étant donné la rareté de ce genre d'observations, l'équipe s'étonne que les quatre animaux morts se soient retrouvés dans la même zone. Pour l'heure, aucun élément ne permet d'expliquer cela. Maxisciences 14mai2014
  11. Deux nouvelles études vont faire réviser à la hausse les prévisions les plus pessimistes d'élévation du niveau de la mer. Deux études publiées lundi 12 mai le montrent : la fonte des glaciers de l'Antarctique s'accélère inexorablement. La première provient de la revue Geophysical Research Letters. Dans cette étude conduite par des chercheurs du Jet Propulsion Laboratory de la Nasa, les équipes se sont basées sur des mesures satellite des six plus grands glaciers de la région (Pine Island, Thwaites, Haynes, Smith, Pope et Kohler) entre 1992 et 2011. Carte montrant l'épaisseur de la glace sur le glacier de Thwaites. Crédit : David Shean / Université de Washington Dans un article publié sur le site de l'université de Washington, le chercheur affirme que "le glacier de Thwaites qui se déplace rapidement pourrait accroître le niveau des océans d'environ de 60 centimètres. Et ce glacier agit comme un pivot qui pourrait entraîner avec lui le reste de la banquise" commente le chercheur. Et ce dernier de préciser que le reste de cette banquise contient assez d'eau pour accroître le niveau des océans de 3 à 4 mètres. "Auparavant, quand nous avons constaté l'amincissement, du glacier, nous ne savions pas comment allait évoluer la fonte", explique Ian Joughin de l’université de Washington et co-auteur de l'étude. "Les simulations dans notre modèle informatique semblent indiquer une accélération dans le futur, sans aucun mécanisme de stabilisation en vue" précise le glaciologue. "De nombreux glaciologues suspectaient une telle accélération de la fonte. Désormais, notre modèle nous donne une idée de la vitesse à laquelle elle se produit" précise Ian Joughin. Sciences et avenir 13/5/2014
  12. Le CCN-51 est un cacao hybride équatorien, longtemps méprisé en raison de son acidité. On le voit aujourd'hui devenir l'étoile montante des marchés de matières premières. La production de cette variété a quintuplé entre 2005 et 2013, passant de 20.000 à 100.000 tonnes annuelles en Équateur, représentant la moitié des 205.000 tonnes de cacao (pour un total de 532 millions de dollars) exportées l'an dernier par ce petit pays parmi les leaders mondiaux du secteur. Une cabosse de cacao de variété CCN-51, chargé de ses fèves (c) Afp Une croissance impensable quand en 1965 l'agronome équatorien Homero Castro a croisé plusieurs variétés pour combattre les épidémies frappant les variétés traditionnelles : Le résultat fut le CCN-51 (Collection Castro Naranjal), un hybride résistant né du croisement des variétés Iquitos (Equateur-Pérou, 45,4%), Criollo (Amazonie, 22,2%) et Amelonado (Ghana et Amérique centrale, 21,5%). Mais l'industrie mondiale l'a marginalisé, en raison de son acidité et de son amertume, des caractéristiques qui allaient à l'encontre des standards des cacaos fins. "Il n'a pas les saveurs secondaires: florales, fruitées, de noix, qu'a un vieux cacao. C'est un problème de qualité", tranche Santiago Peralta, chocolatier équatorien primé avec sa marque Pacari. Alma Mulalic and Yann Fauché Photo d'un cacaoyer en Guadeloupe. Les fruits s'appellent des cabosses. CC BY-SA 3.0 Mais les producteurs de cet hybride rejettent les critiques. Et considèrent surtout leur produit comme une planche de salut pour un marché qui ne parvient pas à satisfaire toute la demande mondiale : selon l'Organisation internationale du cacao, le déficit s'est élevé à 174.000 tonnes en 2013. "Le CCN-51 devient le sauveur de l'industrie du chocolat et va générer un boom pour le développement agricole équatorien", soutient Vincent Zeller, troisième exportateur de cacao du pays, derrière les multinationales Nestlé et Transmar. La consommation de cacao augmente plus vite que sa production, raison pour laquelle les leaders mondiaux du marché, la Côté d'Ivoire et le Ghana, cherchent a augmenter leur productivité en passant 400 à 600 kg par hectare et par an, selon les exportateurs équatoriens. Pour voir la fiche technique du cacao issu du CCN-51 : cliquez ICI Sciences et avenir 9mai2014
  13. "La découverte de ce nouvel ordre de cnidaires - un phylum qui comprend méduses, coraux , anémones de mer – c'est équivalent à trouver le premier représentant d'un groupe comme les primates ou les rongeurs" explique Estefanía Rodríguez, du Museum d'histoire naturelle d'Amérique Cette créature n'est pas une anémone de mer. NERC CHESSO project Avec son équipe, Estefanía Rodríguez publie dans la revue PLOS ONE le premier arbre phylogénétique des anémones de mers et d'autres animaux apparentés qui a conduit à la découverte d'un nouvel ordre animal. Dotée de tentacules pouvant atteindre 6 mètres de long et vivant à proximité des sources hydrothermales, cette créature rebaptisée Relicanthus daphneae (anciennement appelée Boloceroides daphneae) ressemble à s'y méprendre à une anémone de mer. Mais "la considérer comme une anémone, c'est comme associer ensemble serpents et vers de terre, juste parce qu'ils ne possèdent pas de pattes" explique Estefanía Rodríguez. Leur analogie avec les anémones est un exemple de convergence évolutive : elle résulte de deux évolutions indépendantes dans un même type d’environnement. Le même processus explique la ressemblance entre les requins et les dauphins, par exemple. Cette anémone de mer, Anthostella stephensoni, a été photographiée dans la baie d'Algoa, Port Elizabeth, Afrique du Sud. Bernard Picton / Musées nationaux d'Irlande du Nord. C'est au terme de quatre années d'investigations dans les mers du monde et après avoir analysé le génome de plus 112 anémones que les chercheurs ont totalement bouleversé le classement phylogénétique de ces animaux considérés comme très simples. Bien qu'elles varient considérablement en taille et en couleur, les anémones ont très peu de structures qui permettent de les définir. Leur classement selon des critères morphologiques posait donc de nombreux problèmes : "Nous n'avons pas été surpris de constater que les classifications traditionnelles étaient erronées quand on a étudié les données moléculaires" raconte Estefanía Rodríguez (Conservatrice adjointe adjointe au Musée américain d'histoire naturelle de la division de zoologie des invertébrés et l'auteure principale de la nouvelle étude). Cette figure montre la nouvelle reconstruction phylogénétique de la sous-classe Hexacorallia, qui comprend les coraux durs, les anémones et les coraux noirs. La position de Relicanthus daphneae , qu'on avait cru être une anémone de mer géante , a été placée hors de ce groupe, dans un nouvel ordre des animaux. Figure créée par E. Rodríguez / AMNH; Images Octocoralliaires et anémone de mer image de courtoisie de Bernard Picton / Musées nationaux d'Irlande du Nord. Reconstruction phylogénétique des Actiniaria. Arbre résultant de la vraisemblance (ML). Les cases colorées indiquent les clades définis. Le nom de chaque clade est à côté de la boîte de couleur. Espèces épithètes ne sont donnés qu'aux genres représentés par plus d'une espèce. doi: 10.1371/journal.pone.0096998.g002. CC Grâce à leurs résultats, les chercheurs ont réduit les sous-ordres des anémones de quatre à deux et classé Relicanthus daphneae dans un nouvel ordre dont c'est la seule représentante connue. "Bien que nous connaissons depuis longtemps l'existence de cet animal géant, c'est seulement ces dernières années que nous avons vraiment compris comment l'intégrer dans l'arbre de vie", a déclaré Estefanía Rodriguez . "Alors, imaginez ce qui nous reste à découvrir !" conclut la scientifique. Sciences et avenir 9mai2014
  14. Deux milliards de personnes ont obtenu un accès à de l'eau propre et 2,3 milliards à des toilettes depuis 1990, selon un rapport publié jeudi par l'OMS et l'UNICEF. Malgré ces progrès, de fortes inégalités géographiques, socio-culturelles et économiques subsistent. Le rapport note que l'écart séparant les villes des zones rurales s'est réduit. En 1990, plus de 76% des gens vivant dans des zones urbaines avaient accès à des installations sanitaires, contre 28% dans les zones rurales. Fin 2012, 80% des citadins et 47% des habitants des zones rurales étaient dans ce cas. By UNICEFAsiaPacific 21mar2014 En 1990, 95% des citadins pouvaient boire une eau propre contre 62% dans les campagnes. Fin 2012, 96% des habitants des villes et 82% des campagnes étaient dans ce cas. L'OMS et l'UNICEF ajoutent cependant que, malgré ces progrès, de fortes inégalités géographiques, socio-culturelles et économiques subsistent. Plus de 700 millions de personnes n'ont pas encore accès à de l'eau propre, dont près de la moitié se trouvent en Afrique subsaharienne. Plus d'un tiers de la population mondiale, soit 2,5 milliards de personnes (dont les deux tiers sont en Asie), n'ont pas de toilettes et parmi celles-ci un milliard font encore leurs besoins en plein air. By UNICEF USA 24 fév2014 Les progrès sont insuffisants pour remplir les Objectifs du Millénaire d'ici 2015 dans 45 pays pour l'accès à l'eau propre, 69 pays pour l'assainissement. L'objectif fixé par l'ONU est de réduire de moitié la proportion de la population sans accès à de l'eau propre et à des toilettes entre 1990 et 2015. "Le défi est maintenant de prendre des mesures concrètes pour atteindre les groupes les plus défavorisés", a affirmé le Dr Maria Neira, directrice à l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Les habitants des bidonvilles dans les banlieues des grandes villes sont particulièrement désavantagés. By Supa Furansu 8avr2014 Un mauvais assainissement et de l'eau contaminée sont liés à des maladies comme le choléra, la dysenterie, la diarrhée, l'hépatite A et la typhoïde, a souligné l'OMS. By Le Dictateur 14aout 2012 Romandie.com 8mai2014
  15. Mexico - Un séisme d'une magnitude de 6,4 a secoué jeudi Mexico et le Sud du Mexique, sans faire ni dégâts ni victimes, ont rapporté les autorités locales et l'Institut américain de géophysique (USGS). Les services de sismologie mexicains ont situé l'épicentre de la secousse dans l'Etat de Guerrero (sud), à une profondeur de 10 km. L'USGS avait dans un premier temps évalué la magnitude à 6,8 degrés. La secousse s'est produite à 12H00 locales (17H00 GMT). By Los Angeles Times 8mai2014 Aucun signe de dégâts pour le moment !, a écrit sur Twitter le coordinateur national de la Protection civile, Felipe Puente. A Mexico, la secousse a jeté des milliers de personnes dans la rue. Le maire de la capitale, Miguel Angel Mancera, a indiqué à la chaîne de télévision locale Foro TV qu'aucune victime n'avait été signalée et que tous les services de la ville fonctionnaient. Toutefois, des coupures d'électricité et des communications téléphoniques ont été constatées dans certains quartiers du centre-ville, ont observé des journalistes de l'AFP. By GabeHashTV 8mai2014 Bien qu'habitués aux séismes, les habitants de Mexico ont été surpris jeudi par la puissance et la durée du tremblement de terre. Le Mexique est situé sur un point de rencontre entre cinq plaques tectoniques et enregistre une forte activité sismique. Les tremblements de terre se produisent en majorité au large de la côte du Pacifique. En 1985, une partie de la capitale avait été détruite par un séisme de magnitude 8,1 qui avait officiellement causé la mort de 3.700 personnes et plus de 20.000, selon les ONG. Romandie.com 8mai2014
  16. Elles demandent justice pour la vache abattue. Deux associations de défense des animaux, l'Association pour la défense des droits des animaux et la Société nationale pour la défense des animaux (SNDA), ont porté plainte mardi 29 avril pour acte de cruauté envers un bovin. L'animal s'était échappé avec son veau d'un camion en mars à Charleville-Mézières (Ardennes). Les secours avaient réussi à maîtriser rapidement le veau, mais la vache paniquée avait pris la fuite en empruntant la voie de circulation à contresens avant d'entrer dans la commune. Dans sa course folle, l'animal avait blessé très légèrement une jeune fille, défoncé le capot d'une voiture de police et chargé un promeneur sur les bords de la Meuse qui avait laissé tomber son téléphone portable dans le fleuve en se jetant au sol pour se protéger. La vache avait alors traversé le cours d'eau avant de se retrouver cernée par les policiers qui ont fait feu à 70 reprises sur l'animal. "Cette tuerie a provoqué un vif émoi : nous souhaitons qu'une enquête soit diligentée pour déterminer les circonstances de cet acte cruel", a expliqué Stéphane Lamart, président de l'Association pour la défense des droits des animaux. "L'animal était apeuré et il y avait d'autres moyens de le récupérer plutôt que ce stand de tir, d'autant qu'un vétérinaire aurait pu l'anesthésier avec un fusil spécial", a souligné le militant. Du côté de la police, on explique que "les balles des policiers sont d'un type impactant et non perforant ce qui explique le nombre impressionnant de coups qui ont dû être tirés pour neutraliser l'animal qui était hors de contrôle et menaçant". Retrouvez cet article sur : France tv info 29/4/2014
  17. Cette espèce d'oiseau marin souffre de la surpêche, selon les autorités locales. Leur nombre est- passé de 20 000 en 1960 à 6400 en 2012. Un fou aux pieds bleus photographié en 2010 sur une île des Galapagos (Equateur). (VOISIN / PHANIE) C'est une espèce d'oiseau marin emblématique de l'archipel équatorien des Galapagos (Equateur). Le fou à pieds bleus souffre de la surpêche, au point que sa population chute dangereusement, selon les autorités locales, mercredi 30 avril. "Nous sommes extrêmement préoccupés par ce que qui se passe avec cette population", a déclaré Victor Carrion, responsable de l'écosystème du Parc national. Le nombre de ces oiseaux a chuté de 20 000 en 1960 à 6400 en 2012, selon une étude de la revue scientifique Avian Conservation and Ecology (en anglais), publiée partiellement dans le quotidien El Comercio de Quito (en espagnol). Un fou aux pieds bleus, pris en photo en 2005 sur une des îles Galapagos. (SYLVAIN CORDIER / BIOSPHOTO / AFP) Une des cause probables serait une pénurie de sardines, estiment les experts, qui n'écartent pas la possibilité d'une maladie affectant l'espèce. "La surpêche dans le nord du Pérou, où les courants apporte les aliments aux fous à pieds bleus pourrait être une raison de la diminution de la population", explique Victor Carrion. Celui-ci pense toutefois qu'il est possible d'inverser la tendance, grâce à des mesures de protection. Celles-ci doivent éviter l'inscription de ces oiseaux dans la liste des espèces en danger. sicbulles 22/12/2007 Retrouvez cet article sur : France tv info 30apr2014
  18. Dix années de travail. C'est le temps qu'il aura fallu à une équipe internationale de chercheurs pour décrypter le code génétique de la mouche tsé-tsé*. Des travaux publiés vendredi 25 avril dans la revue [i]Science[/i]. L'annonce faite jeudi 24 avril donne un nouvel espoir dans la lutte contre la maladie du sommeil et contre l'une des maladies parasitaires du bétail les plus dévastatrices d'Afrique subsaharienne. La mouche Tsétsé est responsable de la maladie du sommeil chez lhomme et de la trypanosomiase du bétail. Deux maladies potentiellement mortelles. Geoffrey M. Attardo Cette mouche, également appelée Glossina morsitans est tout à fait singulière sur le plan biologique. "Contrairement à d’autres vecteurs chez lesquels seule la femelle pique pour se nourrir de sang, les deux sexes sont hématophages", indique l’Institut de recherche pour le développement (IRD). Surtout, cet insecte "possède un mode de reproduction très singulier , comparable à celui des mammifères. Elle ne pond pas d’œufs, mais donne naissance à une larve développée après une dizaine de jours de gestation dans son utérus, pendant laquelle elle nourrit sa progéniture avec une sécrétion lactée." La mouche tsé-tsé est vectrice des parasites qui causent la trypanosomiase humaine africaine (TDA, lire à ce propos Découverte clé dans la maladie du sommeil), plus connue sous le nom de maladie du sommeil. Elle est également responsable de la trypanosomiase du bétail, également appelée "Nagana", maladie souvent mortelle qui affecte près de 3 millions de bêtes chaque année. (Photo Adrian Custer, CC-BY-SA-3.0-migré) Les parasites véhiculé par la mouche tsé-tsé réduisent la fertilité, la prise de poids et la production de lait du bétail. Affaiblis, les animaux ne peuvent plus être utilisés pour défricher les terres ou pour le transport. Il n'existe aucun vaccin pour les humains ou le bétail, car le parasite est capable de contourner le système immunitaire des mammifères, selon les scientifiques. La lutte antivectorielle - contre la mouche vectrice de la maladie - demeure pour l’heure le seul moyen de rompre le cycle de transmission. Les efforts réalisés en ce sens ont permis de faire baisser le nombre de cas de 40.000 en 1998 à moins de 10.000 en 2009. Mieux, en 2012, seuls 7216 cas ont été recensés selon l'OMS. Le séquençage de l’ADN de la mouche tsé-tsé devrait ouvrir la voie à de nouvelles perspectives de lutte contre ce vecteur et offre l'espoir d'éradiquer un jour les maladies dont elle est responsable. * Le mot « tsé-tsé vient de la langue tswana, parlée dans plusieurs pays d'Afrique australe et signifie « mouche qui tue le bétail ». Retrouvez cet article sur : S et A 25AVR2014
  19. Cagettes de fraises, bourriches d’huîtres, boîtes de fromages, claies d’horticulteurs : tous ces emballages emblématiques des marchés de France sont menacées de pénurie. Car la France ne plante plus assez de peupliers dont ces caisses sont issues. C’est le message lancé par les populiculteurs, les experts forestiers et les industriels de l’emballage léger et du contreplaqué: "sur trois parcelles coupées, on n’en replante plus que deux" déplore Éric Paillassa, responsable R&D au Conseil national du peuplier (CNP). Aujourd’hui, la France compte 230.000 hectares cultivés pour une production de 1,5 million de m3 générant 250 millions de chiffres d’affaire pour 6000 emplois directs et indirects. C’est la deuxième essence exploitée derrière le chêne. Notre pays est le premier producteur européen et le deuxième au monde, loin derrière la Chine et ses 8 millions d’hectares. (Photo Nasenbär CC-BY-SA-3.0-migré : Cultures en courte rotation de cultivars de peupliers hybrides. Les plus grands à gauche ont 4 ans, et la rangée de droite a un an) La populiculture est une activité rurale, modeste, ancrée dans le terroir. L’hexagone compte en effet 171.000 propriétaires forestiers qui possèdent en moyenne des parcelles de 1,4 hectare. Il s’agit la plupart du temps d’un investissement dormant qu’on peut réaliser au moins trois fois dans sa vie. Le peuplier met en effet une vingtaine d’années pour arriver à la phase d’exploitation. Sans grand entretien ni grosse fatigue, le propriétaire peut alors espérer tirer de l’abattage environ 10.000 euros par hectare. Difficile d’expliquer pourquoi les propriétaires ne renouvèlent pas leurs plantations. Les remises en cultures plus rémunératrices sur des terres de plaines qu’affectionne le peuplier, une population rurale vieillissante, le désintérêt des agriculteurs expliquent en partie cette désaffection. Les peupleraies se retrouvent en effet principalement sur les grandes plaines alluviales (voir carte ci-dessous). Les défenseurs du peuplier regrettent cette situation alors que la populiculture engrange de nouveaux atouts: "les nouveaux cultivars produits par un groupement d’intérêt scientifique (GIS) regroupant l’Inra, l’Irstea et le centre technique du bois (FCBA) fournissent des arbres plus résistants aux maladies, plus productifs et aux meilleurs qualités mécaniques ouvrant de nouveaux marchés comme la charpente" assure Éric Paillassa. Le secteur de l’emballage n’entend en tout cas pas se passer de cette ressource essentielle à ses yeux car porteuse d’avenir: "nous avons fortement souffert ces dernières décennies devant le plastique et le carton et nous avons dû nous réfugier sur des marchés de niche, avoue Olivier de Lagausie, délégué général du Syndicat national des Industries de l’emballage léger en bois (SIEL). Aujourd’hui, nous portons des valeurs de recyclabilité, de qualité, d’authenticité et de durabilité qui nous donnent beaucoup d’espoir et il serait dommageable que nous ne plantions pas aujourd’hui des arbres dont nous aurons sûrement besoin dans vingt ans". (Photo Lumbar - domaine public, section d'un tronc. l'écorce est fine. Le sciage a un effet localement pelucheux) Le peuplier pourrait ainsi s’avérer être une arme contre le réchauffement climatique, la fabrication d’une tonne d’emballage en bois générant 72 kilos en émissions de gaz à effet de serre, contre 774 kilos pour le carton et 1000 kilos pour le plastique. (Photo Père Igor CC-BY-SA-3.0,2.5,2.0,1.0, peupleraie en Dordogne. Comme le saule - quand il ne manque pas d'eau, il évapotranspire une grande quantité de vapeur d'eau, ce qui lui fait jouer - dans une certaine mesure - un rôle de filtre entre la nappe phréatique et la vapeur d'eau qu'il rejette dans l'air. ce faisant, il peut cependant se contaminer en bioaccumulant certains toxiques dans son bois ou son écorce, ou au contraire les éliminer (comme déchet métabolique ou via ses feuilles mortes, pollens, graines ou exsudats racinaires…) Le peuplier fait partie des plantes pouvant absorber et dégrader le trichloroéthylène (TCE), un polluant fréquent des nappes dans les régions industrielle et urbaines). Pour la FAO, le peuplier est même considéré comme un des arbres phares du 21e siècle. L’organisme onusien pour l’agriculture et l’alimentation anime ainsi une commission uniquement dédiée au développement de cette espèce. La charte adoptée le 24 avril pour tout le territoire français entend donc inciter au reboisement pour pérénniser la ressource et développer la filière de transformation. Ainsi, les propriétaires seront désormais fortement invités à replanter après récolte par des aides financières et tous les maillons de la filière vont se rapprocher pour éviter la pénurie. Une action de salubrité publique, car pour nous, le camembert en boîte de plastique, c’est non ! Retrouvez cet article sur : S et A 27AVR2014 - Wikipedia
  20. Le réchauffement climatique risque d’avoir des effets sur la croissance des plantes. L’augmentation de température et le niveau de CO2 en lui-même peuvent pousser les plantes herbacées à survivre 14 jours de plus sur une année d’ici 2100 par rapport à aujourd’hui, bien que cela dépende des territoires. Le climat de la Terre est en pleine évolution. Avec les rejets massifs de gaz à effet de serre (dont le célèbre dioxyde de carbone CO2) liés aux activités humaines, notre planète se réchauffe, entraînant des bouleversements profonds dans la biosphère. L’environnement des espèces polaires se restreint, d’autres écosystèmes se dérèglent, si bien que la faune et la flore risquent de ne pas toujours savoir s’adapter. Les parcelles enrichies en CO2 ont vu les plantes qui y poussaient croître plus longuement que dans les conditions climatiques actuelles. Steve Ausmus Les plantes sont les premières concernées, et déjà, de nets effets se font ressentir. Des analyses révèlent qu’aux États-Unis, entre 1900 et aujourd’hui, le délai entre le dernier dégel printanier et les premières températures négatives de l’automne s’est étendu de deux semaines. De l’autre côté de l’Atlantique, les conséquences ont été mesurées sur les végétaux : entre 1971 et 2000, la floraison a été avancée d’une semaine, tandis que la sénescence a été reportée de quatre jours. Il a déjà été montré que l’augmentation de la température favorisait la croissance des plantes. Mais ce n’est pas le seul facteur directement impliqué : l’excédent de CO2 aussi interviendrait. Mais à quelle hauteur ? C’est ce que Heidi Steltzer, du Fort Lewis College de Durango (Colorado, États-Unis), a voulu estimer. Cette recherche a été menée dans les prairies du Wyoming sur une période de cinq ans, à partir de 2006. Au beau milieu de ces étendues herbacées, des parcelles d’environ 8,5 m2 ont été continuellement chauffées de 1,5 °C par rapport aux moyennes de saison le jour, et de 3 °C supplémentaires la nuit. D’autres fractions du terrain ont quant à elles bénéficié d’un niveau de CO2 supérieur de 50 % à celui qui règne actuellement. Enfin, certaines parcelles profitaient des deux paramètres, afin de mimer les conditions attendues en 2100. Seules six espèces de graminées ou d’arbustes ont été suivies par les botanistes. Ont été notés les moments d’apparition des feuilles ou des fleurs, de la maturation des graines ou du jaunissement des feuilles. Difficile de donner une estimation correcte tant la variabilité était importante d’une année sur l’autre, et en fonction des espèces. Néanmoins, en calculant une moyenne, les chercheurs ont constaté que les plantes poussant dans les portions du terrain uniquement chauffées voyaient leur croissance s’allonger de 6,2 jours. Sur les parcelles combinant température élevée et excédent de CO2, la croissance végétale s’étalait sur 14,2 jours supplémentaires, peut-on lire dans la revue Nature. Au premier plan, on peut voir une parcelle équipée pour offrir les températures et la concentration en dioxyde de carbone que la Terre devrait connaître en 2100 selon les estimations du rapport du Giec. Heidi Steltzer Pour la première fois donc, on dispose d’une estimation de l’effet du dioxyde de carbone sur la flore de prairie. Cependant, ces observations peuvent se révéler différentes d’une région à l’autre, car elles dépendent de l’humidité des sols. En effet, lorsque le taux de CO2 s’élève, la plante ferme progressivement ses stomates, les pores par lesquels s’échangent les gaz. En contrepartie, l’eau contenue dans la plante s’évapore moins, donc le végétal en perd moins. En conséquence, il en prélève moins. La croissance se termine quand les sols se sont vidés de leur eau. Or, le liquide de la vie n’est pas systématiquement le facteur limitant. Reste à mesurer les conséquences d’un tel constat. Bien qu’il soit difficile de se lancer dans des prévisions générales et des extrapolations, les scientifiques supposent fortement que tout l’écosystème en sera affecté, positivement comme négativement. Par exemple, dans de telles circonstances, la saison de reproduction pourrait se raccourcir. Une mauvaise nouvelle pour les pollinisateurs s’ils se désynchronisent avec le cycle floral. Mais aussi pour les plantes elles-mêmes, qui dépendent de ces animaux pour coloniser les terrains plus loin. En revanche, il faut aussi voir la vie du bon côté, et certaines espèces bénéficieront sans aucun doute de ce nouvel environnement. La nature ayant horreur du vide, la place laissée vacante par les grands perdants de cette histoire sera bien vite comblée, afin de tendre vers un écosystème à l’équilibre. Une fois de plus, ces réarrangements seront grandement imputables à l’Homme. Retrouvez cet article sur Futura Sciences 26avr2014[/b][/i]
  21. La ville américaine de Portland dans le nord-ouest s'est vue contrainte de se débarrasser de 143 millions de litres d'eau potable stockés dans un réservoir après la diffusion d'une vidéo dans laquelle un adolescent urinait dans le précieux liquide. Dans la vidéo, le jeune homme de 19 ans est accompagné de deux amis et est filmé en train de se soulager à travers la clôture qui protège le réservoir. Selon l'horodatage de la vidéo, l'épisode se serait produit à 01H00 dans la nuit de mardi à mercredi. David Shaff, patron des services de l'eau de Portland, a expliqué que les 143 millions de litres d'eau souillée serait jetés et remplacés par de l'eau d'une source avoisinante, bien que les tests n'aient révélé aucune pollution occasionnée par le passage du jeune homme. De last minute 17apr2014 "Nos clients attendent de leur eau qu'elle ne soit pas délibérément polluée. Nous sommes en mesure de satisfaire cette exigence tout en minimisant les risques pour la santé publique", a déclaré M. Shaff. Tim Hall, porte-parole des services de l'eau, a de son côté estimé que la mesure ne s'apparentait en aucun cas à du gaspillage. "Dès qu'une pollution d'origine humaine survient dans notre eau potable, nous fermons le réservoir, le vidons et le nettoyons", a-t-il indiqué à l'AFP."Nous sommes dans la position enviable d'avoir de l'eau en abondance. Du coup, jeter cette eau n'aura aucun impact financier sur la ville ou pour nos clients", a-t-il ajouté. De Video News 24/7 17apr2014 Mais la décision de Portland fait grincer des dents plus au sud, en Californie qui connaît l'une de pires sécheresses depuis plusieurs décennies. "Vous êtes sérieux aux services de l'eau de Portland? Vous êtes obligés de balancer 143 millions de litres d'eau parce qu'un type a pissé l'équivalent d'un verre ou deux?", s'étranglait un lecteur sur le site internet du Los Angeles Times. Personnellement je trouve scandaleux ce gaspillage d'eau, mais aussi que le jeune ne soit pas, apparemment, poursuivi par la justice... Retrouvez cet article sur : Le Point 18/apr/2014
  22. Rome (AFP) - La FAO et des spécialistes ont lancé lundi un cri d'alarme face à la résurgence de la jaunisse fusarienne (la fusariose), une maladie ravageuse pour les plantations de banane, qui pourrait se propager à l'Amérique latine, l'un des principaux producteurs de la planète. D'ores et déjà signalée en Asie, en Afrique et au Moyen-Orient, cette maladie qui prend la forme d'un champignon très résistant endommage fortement les bananiers en réduisant leur production sans pour autant nuire à la comestibilité du fruit. Bananes sur un marché à Londres, le 23 février 2014 (c) Afp Aussi appelée "maladie de Panama", la jaunisse fusarienne "pourrait avoir de sérieuses conséquences pour les planteurs, les négociants et les familles qui tirent leurs moyens d'existence de la filière bananière", a mis en garde Fazil Dusunceli, un phytopathologiste de la FAO, cité dans le communiqué de l'organisation. "Plus de 100.000 hectares sont pour le moment contaminés", a révélé à l'AFP Gert Kema, directeur du programme de recherche sur la banane mené par l'Université de Wageningen au Pays-Bas et responsable du site panamadisease.org. La souche dite TR4 de la maladie infecte principalement les bananes Cavendish, qui avec une présence à hauteur de 47% est la variété la plus commercialisée dans le monde. Dans les années 50 puis en 1992, la maladie avait déjà frappé causant des dégâts économiques énormes, respectivement de 2,3 milliards de dollars et 400 millions de dollars, selon le site panamadisease.org. Avec ses 17 millions de tonnes de bananes en circulation (pour une production totale de 130 millions de tonnes, dont la plupart consommés sur place), le commerce international de ce fruit tropical s'élève aujourd'hui à 7 milliards de dollars par an, selon les statistiques de l'organisation onusienne installée à Rome. Évolution de la maladie : On observe d'abord extérieurement un dessèchement et un jaunissement des plus vieilles feuilles qui cassent ensuite au niveau du pétiole, donnant l’aspect d’une jupe autour du bananier. S'il parvient à fructifier, le bananier touché donnera des fruits de très mauvaise qualité. Souvent, les jeunes plans touchés restent petits et malingres; et de toute façon, finissent très souvent par mourir. Intérieurement, on observe une décoloration nette et typique des tissus vasculaires; aussi bien au niveau des racines, du bulbe, du (pseudo) tronc que du pédoncule des fleurs. Ceux-ci passent de jaune à rouge puis brun. Cette maladie se propage surtout via des rejets infectés et replantés. Ceux-ci, qui semblent sains au départ, développent la maladie quelque temps plus tard. Les plantes atteintes ne fructifient pas, dépérissent et des plantations entières sont parfois totalement perdues. C'est encore plus vrai pour certaines variétés plus sensibles. Ce champignon peut vivre dans le sol plus de 25-30 ans et infecter les nouveaux bananiers sensibles plantés. De plus, il n’existe malheureusement actuellement aucun remède efficace contre la fusariose du bananier... Lutte contre la maladie de Panama : Seules des mesures préventives et radicales permettent de limiter la propagation de la maladie : - Détruire systématiquement et immédiatement les plantes malades et leurs rejets qui sont probablement infectés (même s’ils ne présentent pas de symptômes). - Ne pas disperser les résidus de bananiers malades (prendre aussi garde à la terre collée aux outils, chaussures, etc). - Planter des variétés résistantes. La banane est la huitième culture alimentaire mondiale et la quatrième dans les pays les moins avancés, selon la FAO. "L'Europe et les Etats-Unis (le plus gros marché avec une consommation de quasi 12 kg par an par Américain, ndlr) sont principalement alimentés par la production latino-américaine. Ils ne sont donc pas encore affectés", explique M. Kema. Avant de se montrer plus alarmiste: "La question n'est pas de savoir si l'Amérique Latine sera touchée, mais plutôt quand elle le sera" La Colombie et l’Équateur sont les plus gros producteurs au monde de bananes. Alors qu'il n'existe aucun remède pour l'éradiquer, la maladie continue à se diffuser à travers la planète véhiculée par les humains et les moyens de transports. Selon la FAO, la meilleure manière de combattre efficacement la jaunisse fusarienne est d'en prévenir la propagation. De Banane Ugpban 15avr2013 Dans ce sens, Gianluca Gondolini, secrétaire du Forum mondial de la banane auprès de la FAO, préconise "d'augmenter les contrôles gouvernementaux, l'inspection des voyageurs en provenance de zones infectées. La sensibilisation et la formation doivent être renforcés, et les moyens de diagnostic développés." "La meilleure mesure de prévention reste la quarantaine", ajoute Gert Kema, avant de préciser la nécessité absolue pour les producteurs "de se laver les pieds, les bottes et leur véhicules à l'intérieur et hors de leurs exploitations agricoles". Une série de réunions en présence de scientifiques sont prévues au Kenya, en Afrique du Sud et à la Trinité-et-Tobago, dans les prochains jours pour préparer un plan d'action afin d'endiguer l'épidémie et d'anticiper de futures crises. "De nouvelles espèces de bananes plus résistantes à ce genre de pandémie sont à l'étude", confie Gert Kema. Ainsi la banane Goldfinger, imperméable à la "maladie de Panama", a déja été créée par des chercheurs en génétique. Problème: elle aurait un goût de pomme. "Il faudra des années de recherche pour obtenir un résultat satisfaisant", selon le spécialiste hollandais. S et A 14/avr/2014 - Wikipedia
  23. Paris (AFP) - Le Sénat a autorisé lundi les éleveurs d'ovins à abattre des loups dans des conditions encadrées, malgré l'opposition des écologistes, une disposition contraire à la convention de Berne signée par la France qui les classe en "espèce strictement protégée". A l'occasion de l'examen en première lecture du projet de loi sur l'avenir de l'agriculture, les sénateurs ont voté un amendement --déjà adopté en commission-- qui prévoit qu'en cas d'attaque, le préfet délivre à l'éleveur une autorisation de tuer des loups pour une durée de six mois sur le territoire de sa commune. Un loup dans le parc national du Mercantour, dans les Alpes-Maritimes (c) Afp "La situation devient intolérable dans les régions où le loup se multiplie", a souligné le rapporteur Didier Guillaume (PS), selon lequel "on y assiste à une disparition du pastoralisme". "C'est l'éleveur, ou le loup", a-t-il ajouté. "Je souhaite par ailleurs que le gouvernement renégocie la convention de Berne", a souligné le sénateur de la Drôme. "L’augmentation du nombre de loups en France pose des problèmes notables aux éleveurs", a reconnu l'écologiste Joël Labbé. "Pour autant, autoriser les éleveurs détenteurs d’un permis de chasse d’opérer des tirs de prélèvement ne nous semble ni répondre au problème, ni être souhaitable", a dit le sénateur du Morbihan. "L'Etat doit s'assurer du respect de la convention de Berne, mais aussi assumer la responsabilité de la régulation des meutes et protéger les éleveurs et le pastoralisme. Il ne peut se dédouaner de ses responsabilités". Les sénateurs ont par ailleurs adopté un amendement RDSE (à majorité PRG) autorisant l'abattage des loups dans des zones de protection délimitées chaque année par arrêté préfectoral, indépendamment du prélèvement défini au niveau national. Ces zones seront constituées des communes dans lesquelles des dommages importants ont été constatés. De son côté, le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll a proposé d'autoriser, sous certaines conditions, la destruction de loups lors de chasses et de battues organisées sous la responsabilité des préfets, mais les sénateurs ne l'ont pas suivi. Jeudi, dès le début de l'examen du texte, les sénateurs avaient voté un amendement centriste affirmant "le caractère indispensable d'espaces de pâturages d'avenir, préservés de l'enfrichement et indemne de prédateurs". En revanche, ils avaient rejeté un amendement UMP proposant de faire du loup une "espèce protégée simple", et non plus une "espèce strictement protégée". S et A 14/avr/2014
  24. Un suivi des populations de papillons en Laponie révèle que la dynamique propre de plusieurs espèces pourrait fausser l'évaluation des effets du réchauffement. Des chercheurs finlandais ont assuré pendant 32 ans le suivi des populations de 80 espèces de papillon de nuit dans la réserve naturelle de Värriön, près du cercle polaire. Ils ont constaté qu'entre 1978 et 2009, les effectifs de 90% d'entre elles sont restés stables ou ont crû. Un papillon de nuit. MICHEL RAUCH / BIOSPHOTO Durant la même période la température moyenne sur le site a augmenté de 1,9°c et les précipitations hivernales ont aussi augmenté. "Au vu de ces résultats, on pourrait se dire : super ! Les papillons de nuit apprécient ce climat plus chaud et humide. Mais ce n'est pas ce qui se passe'' relate Mark Hunter de l'Université du Michigan dans la revue Global Change Biology. En fait, en étudiant de manière plus approfondie les statistiques pour examiner le rôle des différents facteurs écologiques qui affectent les populations de papillons de nuit, les scientifiques ont constaté que les températures plus élevées et l'augmentation des précipitations ont réduit les taux de croissance. "Chaque fois que le temps était particulièrement chaud ou particulièrement humide, il a eu un impact négatif sur les taux auxquels les populations de papillons de nuit se sont multipliées" explique Mark Hunter. Les scientifiques supposent donc qu'un autre facteur de nature inconnue contribue à maintenir la démographie des papillons et masque les effets négatifs du réchauffement. Les résultats ont des implications qui vont au-delà des papillons en Laponie. "Si des forces écologiques inconnues contribuent à contrer les effets néfastes du changement climatique sur ces papillons, il est concevable qu'une occultation similaire se passe ailleurs" estime Mark Hunter. Pour l'exemple des papillons, les chercheurs ont noté durant la période d'étude une augmentation graduelle de la densité d'arbres et d'arbustes qui fournissent abris et nourriture aux insectes. C'est peut-être l'explication de la bonne tenue des populations observées mais cela n'a pas été évalué formellement. "La grande inconnue est combien de temps va durer cet effet tampon ?" s'interrogent-ils. S et A 15/avr/2014
  25. Gubbio - Dans le parc de Monte Cucco un loup sauvage, traité pour un empoisonnement présumé, libéré ! Monte Cucco, le 11 Avril 2014 : Nous avons choisi que le soleil se couche pour rendre la liberté de ce loup qui, il ya cinq jours avait été trouvé près de Chipping avec des symptômes qui peuvent être assumés un empoisonnement, puis transporté au centre de soins de Gubbio. Ce sont les agents des services technique de la gestion de la faune et de la protection de l'environnement, assistés par Torre Certalta qui ont libéré, mercredi dernier, le loup dans son habitat naturel, maintenant guéri, dans le parc de Monte Cucco, dans la zone supérieure de la forêt de hêtres. Pour coordonner et diriger ces opérations il a été fait appel à des experts de l'Université de Pérouse. Comme mentionné, le spécimen, un mâle adulte de moins de deux ans, a été trouvé le 5 Avril près de Chipping dans un état ​​qui avait besoin de soins. Immédiatement amené aux autorités sanitaires locales de Gubbio, l'animal a ensuite été acheminé à la clinique vétérinaire de l'Université de Pérouse où il est arrivé vers 21h30. L'hypothèse la plus probable, mais pas étayée par des preuves, c'est que le jeune loup a été empoisonné par la pratique atroce d'appâts empoisonnés dans l'environnement. Pour cette raison, le lendemain, le centre de contrôle de la Police provinciale a été alertée qui, à son tour, a impliqué les services de gestion de la faune et de la protection de l'environnement. L'animal a ensuite été, quant à lui, conduit au centre de récupération de la faune à Formichella, géré par le Corps d'état forestier. Centre qui dispose de salles de soins et d'observation, où il a été gardé jusqu'à mercredi. , Les appâts empoisonnés : C'est malheureusement un phénomène connu et largement utilisé, qui n'épargne aucun secteur de la province, bien que la plus grande diffusion ait été constatée à la Perugia-Corcianese, Marscianese, Gubbio-Gualdese, panicalese. Même s'il y a un pic entre février et avril, puis dans les mois d'automne (septembre et octobre), c'est toute l'année que de tels appâts sont découverts ou font de nombreuses victimes parmi la faune. Le 11 mars 2013, un autre jeune loup (Ezekiel Jr) a subi la même mésaventure. Il a pu être soigné et remis en liberté quelques jours plus tard. Celui-ci a été très chanceux car quand il a été trouvé il était à l'agonie ! De Luigi Palamara 11/mar/2014 L'abandon d'appâts empoisonnés est une infraction en vertu du Code criminel. Ce geste est extrêmement dangereux pour tous les animaux, sauvages et domestiques. Il peut causer la mort directement, mais précédée d'une longue et douloureuse agonie. Et indirectement parce que les animaux empoisonnés peuvent à leur tour contaminer d'autres animaux qui se nourrissent de leurs carcasses. La province de Pérouse a longtemps travaillé pour augmenter la prise de conscience de la population sur les dangers de ce phénomène et informer sur le comportement à adopter en cas de découverte de ces substances toxiques. Tout ce que vous devez savoir est contenu une sorte de manuel à la disposition de tous les citoyens. Bien que rares soient les animaux sauvages sauvés d'un empoisonnement, cette fois, grâce à une intervention concertée, cette histoire a eu une fin heureuse... PROVINCIA PERUGIA 11APR2014
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