birdy1972
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Un homard calico "extrêmement rare" découvert aux Etats-Unis
birdy1972 a posté un sujet dans Le Monde Aquatique
Il y a peu de temps, Josiah Beringer, pêcheur dans l’État du Maine aux États-Unis, a mis la main sur un animal extrêmement rare : un homard américain calico. Pêcher un homard américain ? Jusqu'ici, rien de bien sorcier. Mais, parvenir à sortir de l'eau un homard américain calico relève beaucoup plus de l'exploit... ou de la chance ! Alors qu'il vérifiait ses pièges, le pêcheur Josiah Beringer est tombé sur un crustacé largement inattendu : un homard américain calico. Devant l'extrême rareté du spécimen, le pêcheur a immédiatement remis l'animal au Explore the Ocean World Oceanarium du New Hampshire. seacoastonlinedcram 29juil.2014 Grâce à son apparence colorée remarquable, le homard en est déjà devenu l'attraction principale. Âgé de cinq ans, il porte fièrement une carapace jaune-orangée vive tachetée de bleu foncé et ce, jusqu'au bout des antennes. Habituellement vert-brun, les homards américains peuvent, en réalité, posséder de nombreuses couleurs différentes, résultant majoritairement de mutations génétiques. "Le bleu, en particulier, est un défaut génétique, qui fait que les homards produisent une certaine protéine en plus grande quantité que la normale. Combiné avec leur pigmentation normale, cela forme cette couleur bleu. Mais ils deviennent rouge lorsqu'ils cuisent, comme les autres", explique Jay Bradley, curateur du National Aquarium au National Geographic. Les plus oranges, ajoute-il, ne possèdent, eux, que cette protéine rouge vif, qui leur donne cette couleur. Un homard américain (Homarus americanus). Roberto Rodríguez, cc by-sa 3.0 Les homards peuvent également posséder plusieurs couleurs, comme les calico ou encore ceux qui sont rouges sur une moitié de leur carapace et bleu sur l'autre moitié. Enfin, il existe des homard cristal. Albinos, ce sont les seuls qui ne deviennent par rouge lorsqu'ils sont cuits. Mais n'espérez pas tomber tout de suite sur ce dernier puisque les chances d'en trouver un sont de une sur 100 millions. D'après Ellen Goethel, biologiste marin et directrice de l'Oceanarium, les chances de tomber sur un homard calico oscille entre une sur 30 millions et une sur 50 millions. Une aiguille dans une meule de foin ! Toutefois, Robert Bayer, directeur du Lobster Institute à l'Université du Maine, estime que les calico pourraient être moins rares que cela. "J'en ai déjà vu plusieurs. J'ai vu plus de calico que n'importe quelle autre variante de couleur", précise-t-il. Néanmoins, les scientifiques ignorent toujours d'où provient l'étrange couleur des homards calico. Probablement, car ils sont "plus considérés comme une curiosité plutôt qu'autre chose et rarement étudiés", déplore-t-il. Mais Robert Bayer a tout de même réussi à disséquer quelques homards calico et il estime que cela ne dépend pas forcément de la génétique, contrairement aux autres couleurs. "Je pense que c'est quelque chose d'environnemental", indique le chercheur. L'un des homards étudiés possédait ainsi une espèce de pâte blanche sous sa carapace, qui s'est avérée être d'origine bactérienne. D'après lui, "ce matériau blanc, peu importe ce que c'est, correspondait aux taches bleu de la carapace". Toujours est-il que le homard calico récemment découvert ne finira heureusement pas sous un microscope. Il devrait reprendre des forces pendant quelques temps à l'Oceanarium, permettant ainsi aux scientifiques de l'observer. Puis, il sera remis à l'océan. Gentisde 6août.2014 -
Une superbe vidéo, réalisée par Sean Steininger dévoile le processus de réhydratation d’une rose de Jericho, une plante originaire des régions désertiques capable de se dessécher pour survivre aux conditions arides et de reprendre vie au contact de l’eau. En botanique, la reviviscence désigne la faculté de certains végétaux à reprendre vie au contact de l’eau après une longue période de sécheresse. Cette propriété permet ainsi aux organismes endémiques des milieux arides de résister aux conditions extrêmes sous une forme desséchée. Une fois réhydratés, leurs fonctions métaboliques se remettent en route et leur croissance peut finalement continuer. Selaginella lepidophylla, rose de Jericho. Riki, cc by-sa 3.0 Parmi ces végétaux super résistants on compte Selaginella lepidophylla, une espèce de la famille des Sélaginellacées que l’on retrouve dans le désert du Chihuahua, à la frontière entre les États-Unis et le Mexique. De part ses incroyables propriétés, l’organisme est plus communément cité sous le nom de "plante de la résurrection" ou de "Rose de Jéricho", même si cette dernière appellation est également donnée à Anastatica hierochuntica, un spécimen d'Afrique du nord et du Proche-Orient. Originaire des régions désertiques, la Rose de Jéricho est capable de survivre à la sécheresse durant plusieurs années. Lorsque ces périodes hostiles se font ressentir, la plante commence à se dessécher progressivement. Privées de sèves, les feuilles finissent par s’assombrir et se courbent vers l’intérieur jusqu’à former une boule pouvant être déracinée. Dans cet état, le végétal ne présente que 3% de sa masse. Une légèreté qui lui permet d’être emporté par le vent jusqu’à un potentiel habitat, plus humide. Ensuite, la réhydratation de la Rose de Jéricho est un phénomène assez impressionnant. Pour rendre compte de la beauté intrigante de ce processus, le vidéaste Sean Steininger s’est attelé à photographier le processus étape par étape. culturainquieta 7août2014 En mettant les images recueillies bout à bout et en augmentant la vitesse de lecture, il est parvenu à obtenir une vidéo dite "Time-Lapse". Cet effet cinématographique permet de visualiser en accéléré le phénomène. A travers la séquence, on peut voir la plante s’imbiber d’eau et s’ouvrir progressivement. Petit à petit les feuilles reprennent également leur couleur verte. La régénération de la Rose de Jéricho dure généralement quelques heures, résumées en deux minutes dans l’œuvre de Sean Steininger. Gentisde 7août2014
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Le bruit des bateaux perturbe les créatures marines (lièvres de mer)
birdy1972 a posté un sujet dans Le Monde Aquatique
Les aplysies ou lièvres de mer (Stylocheilus striatus) sont des mollusques gastéropodes sans coquilles qui vivent dans les herbiers marins situés près des côtes de toutes les mers du monde. Des relevés menés par des scientifiques britanniques et de l'École Pratique des Hautes Études (EPHE) en Polynésie révèlent que le bruit des bateaux affectent leur développement. Les aplysies sont affectées par la pollution sonore. Nordelch CC BY-SA 3.0 Ce n'est pas la première étude à mettre en avant l'impact de la pollution sonore marine sur les espèces aquatiques. Il y a quelques semaines des travaux de chercheurs australiens avaient mis en évidence l'action du bruit sur certaines espèces invasives comme les ascidies. Cette fois, les scientifiques montrent que le bruit affecte l'éclosion des œufs et le développement des larves d'aplysies. Un problème écologique qui pourrait nuire à l'homme car le lièvre des mers se nourrit d'une algue toxique qui affecte les poissons des récifs coralliens, provoquant leur disparition. Pour se rendre compte de cet impact sonore, les chercheurs ont placé plus de 30 000 œufs dans des tubes de plastiques. La moitié d'entre eux ont été arrosé d'un son équivalent à celui d'un moteur de bateau et l'autre d'un son enregistré dans un récif corallien indemne de toute pollution sonore. Stylocheilus striatus, photographie de courtoisie de Fabien Michenet / Nature.com. Les œufs exposés au son des moteurs ont vu leur pourcentage de survie diminuer de 20%. D'autres études sont en cours mais les auteurs du rapport, publié dans la revue Scientific Reports, appellent à plus de régulation du bruit dans les zones côtières. Comme certains céphalopodes les aplysies trompent leurs prédateurs grâce à un jet d'encre. Mais ce mode de défense est chez eux plus élaboré que chez les calmars ou les pieuvres. En plus d'une encre pourpre servant de leurre, une deuxième glande sécrète un liquide visqueux nommé opaline. Cette sécrétion simule une nourriture détournant les prédateurs, telle une langouste, de leur proie. De plus ce mélange riche en acides aminés perturbe les organes olfactifs (ici les antennes) du crustacé. « Ce serait le premier cas connu d'un système de défense fondé sur l'activation des sens du prédateur ! » S et A 31JUL.2014 -
Le braconnage, partie émergée d'un terrifiant iceberg
birdy1972 a posté un sujet dans TRAFIC / BRACONNAGE
Un article du magazine Science décrit le terrible contexte dans lequel s'ancre aujourd'hui le braconnage, et présente quelques pistes pour le combattre. C'est un article coup de poing qu'a publié le magazine scientifique américain Science vendredi 25 juillet (en anglais). Un long texte signé par 10 auteurs provenant de différentes administrations américaines. En s'appuyant sur de nombreux rapports, cet article montre comment le braconnage et le déclin des populations d'animaux sauvages ne sont que la partie émergée d'un iceberg aux immenses conséquences sur les conflits humains. Le 11 juillet 2014, un gardien d'éléphant se tient devant le cadavre d'un grand mâle de 50 ans tué par des braconniers pour ses défenses, dans la province d'Ayutthaya, en Thaïlande. Sipa L'article rappelle en préambule que la chasse n'est pas, comme dans de nombreux pays riches, qu'une pratique de loisir. Pas moins de 15% de la population mondiale dépend d'elle pour sa survie. La chasse et la pêche représentent la première source de protéines pour un milliards de personnes habitant dans les régions les plus pauvres du monde. Et à l'échelle du globe, le prélèvement d'animaux sauvages sur les terres comme sur les mers représente un commerce annuel estimé à 400 milliards de dollars. On comprend donc mieux que la raréfaction de la faune sauvage est un facteur très important dans certaines régions qui peuvent alors facilement basculer dans la "prolifération du terrorisme" (sic). En effet, la corne de rhinocéros se monnaie aujourd'hui 60.000 à 100.000 dollars le kilo. Un prix d'autant plus stupéfiant que c'est principalement pour des vertus médicinales inexistantes que cette kératine animale (dont la composition est semblable à celle de nos ongles) fait l'objet d'une forte demande sur les marchés asiatiques. Mais cette demande étant bel et bien là, ce marché du braconnage attire des groupes spécialisés dans la guérilla et des syndicats du crime du monde entier. Parmi eux, les tristement célèbres groupes islamistes Boko Haram et Al-Shabbaab trouvent dans ce pillage de la nature les moyens de financer leurs attaques armées. Et c'est alors un cercle vicieux qui se met en place : plus les ressources se raréfient, plus les prix des produits du braconnage montent, et plus la pression s'accroît sur les animaux. Et pour la maintenir, les braconniers n'hésitent pas à employer des enfants, une main d'œuvre docile et bon marché qui leur permet d'accroître la pression de chasse sur des territoires jusqu'alors trop coûteux à exploiter, explique l'article, citant un rapport du département américain du travail. Et il en va de même sur les mers. Car la surpêche des pays industrialisés a des impacts sur l'ensemble du globe. Et lorsque le poisson se raréfie au point que les villages qui en dépendent ne parviennent plus à subvenir aux besoins des populations locales, celles-ci se tournent vers d'autres moyens d'assurer leur subsistance. La piraterie maritime étant l'une d'entre elle. Outre l'insécurité que draine le braconnage dans son sillage, il est également vecteur de pratiques relevant de l'esclavage. Pour étayer ses dires, l'article de Science se base entre autres sur un rapport des Nations Unies traitant des crimes commis dans les pêcheries. Il y est raconté, par exemple, qu'en Thaïlande, en Birmanie, ou au Cambodge, de jeunes hommes sont contraints à travailler sans salaire et durant plusieurs années sur des bateaux de pêche durant 18 à 20h par jour. Agressions physiques et privations de nourriture deviennent alors leur quotidien sur ces bateaux. Que faire face à ce terrible constat ? Aborder cet iceberg de manière globale, ne pas seulement s'attaquer à sa partie émergée, recommandent les auteurs. Il n'est plus possible aujourd'hui de combattre le braconnage en ne considérant que les conséquences de ces prélèvements massifs et illégaux d'animaux sauvages, expliquent-ils. "Une solution durable ne peut être trouvée qu'en prenant en compte les causes qui conduisent à ce genre de pratiques. Parallèlement, les organisations gouvernementales travaillant à réduire les conflits entre populations doivent considérer le braconnage comme un moteur potentiel de ces conflits". Et l'article de citer quelques initiatives locales qui ont porté leurs fruits. Ainsi, en Namibie, l'association NASCO (Namibian Association of Community Based Natural Resource Management) a permis, en mettant en relation de nombreuses universités, centres de recherches, gouvernements et entreprises, de former les populations à la gestion durable de ses ressources naturelles, et de lui donner les moyens de les exploiter plus efficacement. Pour lire le texte intégral : ICI (en PDF et anglais) S et A 1août2014 -
Un renard s'approche de la caméra, puis tente de la boulotter. Cela donne ces images étonnantes filmées sur Round Island, en Alaska, et publiées sur YouTube, samedi 19 juillet. Son auteur, Jonathan VanBallenberghe, livre quelques précisions sur la séquence. Celle-ci a été tournée à l'occasion d'un documentaire réalisé par sa société de production, Open Lens Productions, en compagnie d'un professeur de l'université d'Anchorage. By TheOpenLens 19jul2014 Le producteur a eu l'idée de poser sa GoPro au sol, car "il y a une trentaine de renards sur l'île", explique-t-il sur la radio locale KDLG (en anglais). Mais l'animal est reparti avec l'appareil entre les dents, que les documentaristes ont mis de longues minutes à retrouver. Selon Jonathan VanBallenberghe, l'animal ne cherchait pas vraiment à manger la caméra. "Il ressemblait à un chien qui aurait trouvé un jouet à mâcher". L'auteur précise tout de même que le renard n'a mangé aucun composant de l'appareil, et qu'il ne court donc aucun risque. En fait l'équipe s'est rendue à Round island dans le but d'obtenir des images pour montrer le spectacle merveilleux de cet endroit spécial où des centaines et parfois des milliers de morses viennent sur la plage, où les lions de mer jouent dans les vagues... Où 250 000 oiseaux de mer nichent, et quelques 30 renards vivent. C'est une île fantastique avec une longue, très longue histoire. Pour en savoir plus, cliquez ICI. France tv info 25jul2014
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France : Actualités, informations sur la ferme des crocodiles (Drôme)
birdy1972 a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Actualités parcs animalier, zoos
Immersion à la Ferme aux crocodiles, à Pierrelatte (Drôme), qui abrite des crocodiles albinos, à la peau blanche. Le crocodile est un animal mystérieux. En France, un parc les fait découvrir en toute sécurité au public depuis 20 ans. Il s'agit de la Ferme aux crocodiles, à Pierrelatte, dans la Drôme. By Francetvinfo 27jul2014 Une femelle peut pondre jusqu'à 60 œufs par an. Impossible de les laisser éclore. Il faut alors les déterrer. Pour mener cette mission délicate, les soigneurs et vétérinaires ne disposent que de pelles en acier pour se protéger. En vingt ans, le soigneur Stéphane Bouzelli a souvent eu chaud mais n'a jamais été mordu. Procéder autrement est impossible car ces contemporains des dinosaures ne supportent pas les anesthésies. Francetv info 2/jul2014 -
Francetv info s'est rendu au centre Alforme, établissement spécialisé dans la rééducation et le bien-être de l'animal, situé au cœur de l'école vétérinaire de Maisons-Alfort (Val-de-Marne). Reportage. En France, cette pratique est encore méconnue. Jugée farfelue par certains, d'un intérêt douteux par d'autres, l'hydrothérapie pour animaux de compagnie est pourtant efficace. Rééducation, surpoids, entretien physique, entraînement sportif, bien-être... cette méthode a fait ses preuves, et s'est implantée avec succès au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis. Paulette, une chienne d'un an souffrant de surpoids et de problèmes pour se déplacer, en pleine séance d'hydrothérapie au centre Alforme, à l'école vétérinaire de Maisons-Alfort (Val-de-Marne), le 23 juin 2014. (LOUIS SAN / FRANCETV INFO) "De nombreux travaux scientifiques montrent l'intérêt de l'hydrothérapie", assure le vétérinaire Artem Rogalev, responsable du centre Alforme. Cet établissement de rééducation, situé au cœur de l'école vétérinaire de Maisons-Alfort (Val-de-Marne), est spécialisé dans l'hydrothérapie, c'est-à-dire l'utilisation de l'eau à des fins thérapeutiques. "D'abord, il y a l'effet porteur de l'eau. Immergé, l'animal ne supporte plus que 20 à 30% de son poids réel. Donc, c'est plus facile de déclencher des mouvements s'il manque de muscles ou s'il est paralysé", explique le vétérinaire, debout près du bassin de la salle de travail où règne une discrète odeur de piscine, bien que l'eau soit traitée sans chlore. "Il y a aussi la résistance de l'eau grâce à laquelle l'animal peut se muscler. Troisième effet intéressant avec la température : l'eau est entre 25°C et 28°C. L'effet chaud détend le muscle." Artem Rogalev, à la tête de ce centre depuis l'obtention de son diplôme, six ans auparavant, précise que trois des quatre écoles vétérinaires de France sont désormais dotées de matériel similaire à celui disponible dans ses locaux. Il concède que "les vétérinaires français ont eu du mal à y croire au départ", mais qu'il y a eu un effort pédagogique après des résultats probants. Par exemple, à Maisons-Alfort, chaque étudiant vétérinaire passe au moins à deux reprises dans son centre pour s'initier aux différentes techniques et applications de cette méthode. C'est le cas d'Audrey Monnier, en troisième année, qui assiste silencieusement aux soins. Salle d'hydrothérapie du centre Alforme, à l'école vétérinaire de Maisons-Alfort (Val-de-Marne), le 23 juin 2014. (LOUIS SAN / FRANCETV INFO) (LOUIS SAN / FRANCETV INFO) Cet effort des écoles répond également à une demande croissante. "Le nombre de clients du centre ne cesse d'augmenter de manière impressionnante, affirme Artem Rogalev. Il y a encore un an, on était à huit clients par jour. Maintenant on est à 15-20. Dans les années 2000, on faisait une quarantaine de soins par an. L'année dernière, on en a fait 2 500." Il est 11 heures, en ce lundi ensoleillé de juin. Vénus, une chienne larbrador de 13 ans, est dans le bac de douche, étape obligatoire avant de faire trempette. Elle se prépare à nager une quinzaine de minutes, comme chaque semaine. La maîtresse a également amené son autre chien, Ulysse. Il assite à la séance, assis sur le rebord de la piscine. "C'est de l'entretien, dit la maîtresse. C'est comme les personnes âgées qui doivent faire de l'exercice pour ne pas perdre leurs muscles", ajoute-t-elle en séchant la chienne après la séance. "A son âge, elle ne marcherait pas aussi bien sans ces exercices." Ulysse (à gauche) assiste à la séance d'hydrothérapie de Venus, une chienne de 10 ans, au centre Alforme, à l'école vétérinaire de Maisons-Alfort (Val-de-Marne), le 23 juin 2014. (LOUIS SAN / FRANCETV INFO) "Les propriétaires veulent aujourd'hui pour leur animal le même genre de soins qu'ils ont eux. Ils veulent de la rééducation après une opération, ils veulent éviter les anti-inflammatoires quand c'est possible. Ils veulent que leur animal ait un confort de vie lorsqu'il prend de l'âge", explique Artem Rogalev, alors qu'un cheval entouré d'un large bandage abdominal blanc passe dans son dos, dans l'allée de l'école. Les animaux défilent au centre, principalement des chiens. "Entre 80% à 90% des animaux que nous traitons sont des chiens. Le reste, ce sont des chats. Nous avons parfois des furets ou des lapins", indique Artem Rogalev. Effectivement, au cours de la matinée, cinq animaux sont soignés : quatre chiens et un chat. Paulette est une chienne bouledogue anglais âgée d'un peu plus d'un an. Elle boite après une opération de la hanche, intervention nécessaire car l'extrêmité d'un fémur lui rentrait dans le bassin. Les séances de natation font partie de son protocole de rééducation. "Il y a aussi du surpoids à traiter, précise le responsable du centre. "Le chirurgien qui l'a ouvert a dit qu'il n'y avait que de la graisse", ajoute sa maîtresse en souriant. Le vétérinaire Artem Rogalev contrôle les mouvements de Paulette, une chienne d'un an, lors d'une séance d'hydrothérapie au centre Alforme, à l'école vétérinaire de Maisons-Alfort (Val-de-Marne), le 23 juin 2014. (LOUIS SAN / FRANCETV INFO) Dans l'eau, Paulette maintient une nage rapide malgré son embonpoint. "Allez, on travaille !", encourage le vétérinaire. "Fainéante !", harangue la propriétaire en plaisantant. "On a senti un changement positif en quelques séances. Elle s'est remise à courir et à faire l'andouille", témoigne la jeune femme pendant qu'Artem Rogalev contrôle les mouvements de l'animal. Après une séance de massage à base de gel à l'arnica, dans une petite salle voisine, Touna, une chienne croisée labrador de 13 ans, s'avance. Elle prend place sur le tapis roulant immergé pour les chiens de grande taille. En attendant que l'eau parvienne au niveau adéquat, Vincent Prudhomme, l'assistant vétérinaire, va chercher une balle de tennis. "Chaque animal a un jouet qu'il préfère. Elle, c'est ça qui marche le mieux pour l'encourager", explique-t-il d'une voie douce. Touna souffre d'arthrose, ce qui provoque des problèmes moteur au niveau des pattes arrières. Le soigneur souligne que le dispositif choisi permet de lui imposer un rythme de travail, et l'oblige à lever davantage la patte. Touna, une chienne de 13 ans, sur un tapis roulant immergé, lors d'une séance d'hydrothérapie au centre Alforme, à l'école vétérinaire de Maisons-Alfort (Val-de-Marne), le 23 juin 2014. (LOUIS SAN / FRANCETV INFO) L'hydrothérapie est un complément des massages quotidiens effectués par sa maîtresse. Ils peuvent durer jusqu'à une heure entre l'application d'une poche chaude et les différentes parties du corps à manipuler. Mais tous ces efforts sont récompensés. "J'ai vu des progrès rapides. Le surlendemain après le début des massages, elle a mieux marché", assure la maîtresse . Chipie, une chienne de 11 ans, sort de la salle de travail dotée d'obstacles à sauter. Sous le regard attendri et attentif de ses maîtres, elle monte pour la première fois sur le tapis roulant après cinq séances de piscine. Chipie, une chienne de 11 ans, touchée à la mœlle épinière, en pleine séance de d'hydrothérapies sur un tapis roulant immergé, sous le regard de ses maîtres et d'Artem Rogalev, vétérinaire et responsable du centre Alforme, à l'école vétérinaire de Maisons-Alfort (Val-de-Marne), le 23 juin 2014. (LOUIS SAN / FRANCETV INFO) Victime d'un écrasement vertébral, Chipie a eu la moëlle épinière touchée. "Ses quatre pattes ne bougeaient pas. Sa queue non plus. Elle ne pouvait remuer que la tête", indique son propriétaire. Aujourd'hui, la chienne remarche doucement et parvient à bouger trois de ses quatre membres. La patte avant gauche, elle, est plus raide. "On revient de loin. Je ne pensais pas qu'on en serait là maintenant", reconnaît le maître, qui s'est rendu au centre Alforme sur les conseils de son vétérinaire. Chipie, une chienne de 11 ans, touchée à la mœlle épinière, en pleine séance d'hydrothérapie sur un tapis roulant immergé, au centre Alforme, à l'école vétérinaire de Maisons-Alfort (Val-de-Marne), le 23 juin 2014. (LOUIS SAN / FRANCETV INFO) La matinée se termine avec Silver. Un chat "exceptionnellement coopératif", commente Artem Rogalev en douchant l'animal de 2 ans, paralysé des pattes arrière après une chute du 4e étage. Effectivement, s'il ne semble pas tout à fait ravi, il ne cherche pas s'enfuir, et ne montre aucun signe d'agressivité. Placé sur le même tapis roulant que Chipie, le vétérinaire soumet Silver à différentes hauteurs d'immersion pour le contraindre à des efforts de plus en plus soutenus. Silver, un chat de deux ans paralysé des pattes arrières après un chute du 4e étage, sur un tapis roulant immergé dans l'eau lors d'une séance d'hydrothérapie au centre Alforme, à l'école vétérinaire de Maisons-Alfort (Val-de-Marne), le 23 juin 2014. (LOUIS SAN / FRANCETV INFO) Puis il abaisse le tapis jusqu'à faire nager l'animal. On constate alors qu'il agite vigoureusement les pattes avant et qu'il bouge à peine les pattes arrières. "Les progrès sont énormes, dit le maître. Mais ils sont visibles ici. Chez nous, il ne se force pas d'efforts puisqu'il arrive à se déplacer malgré tout". Tous les propriétaires d'animaux rencontrés sont aimants et dévoués. Ils consacrent du temps à leurs petits compagnons, venant parfois de loin pour leur offrir ce traitement. La maîtresse de Paulette, par exemple, habite à Provins (Seine-et-Marne), à près de 85 km de là. Certains prodiguent des soins à domicile, d'autres veillent à ce que leur compagnon fasse quotidiennement leurs exercices à la maison. Silver, un chat de 2 ans paralysé des pattes arrières après un chute du 4e étage, nage lors une séance d'hydrothérapie au centre Alforme, à l'école vétérinaire de Maisons-Alfort (Val-de-Marne), le 23 juin 2014. (LOUIS SAN / FRANCETV INFO) Surtout, ces soins ont un coût. "Depuis l'accident, on en est déjà à plus de 2 000 euros. Rien qu'un scanner, c'est 300 euros", indique le maître de Silver, qui a fait une cinquantaine de minutes de route depuis la Seine-Saint-Denis. "Une séance au centre coûte entre 30 à 50 euros, selon le nombre de soins", précise Artem Rogalev, qui relève que le tarif est relativement bas comparé à celui pratiqué dans d'autres centres. Généralement, une quinzaine de rendez-vous, à raison d'un ou deux par semaine, sont à prévoir pour de la rééducation. Selon le vétérinaire, l'un des facteurs qui freine le développement de l'hydrothérapie en France est le faible taux d'animaux assurés. Le maître de Silver avait hésité à prendre une mutuelle lorsqu'il l'a adopté, et a finalement décidé de s'en passer. "Cela me fait réfléchir pour la prochaine fois", remarque-t-il en haussant les épaules. De son côté, la maîtresse de Paulette a été prudente : "On nous a dit dès le début que les bouledogues étaient des chiens très fragiles, alors on a pris une mutuelle." Mais tous les soins ne sont pas remboursés, comme les séances au centre. "Cela dépanne, mais il faut aussi prévoir le budget à côté", prévient-elle. Pour la propriétaire de Vénus, "adopter un animal, c'est comme avoir un enfant. Il faut assumer. On les prend pour le bon mais aussi pour le moins bon". France tv Info 22jul2014
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Un requin bleu aperçu sur une plage de Corse
birdy1972 a posté un sujet dans Actus - Infos : REQUINS
Selon "Le Parisien", des vacanciers ont croisé un requin bleu à quelques mètres du rivage, sur la côte est de l'île de Beauté. Cette espèce de squale ne s'aventure que rarement près du littoral. By Le Parisien 28jul2014 Cette improbable rencontre a eu lieu mercredi 23 juillet sur la plage de Calzarellu, dans la commune de Prunelli-di-Fiumorbo, sur la côte est de la Corse. Chihab, un Francilien en vacances sur l'île avec sa femme et ses trois enfants, faisait de la plongée le long du rivage, raconte Le Parisien. Armé de son masque et de son harpon pour pêcher la daurade dans les eaux peu profondes, il est alerté par d'autres baigneurs. Le père de famille aperçoit alors une ombre étrange dans l'eau autour de lui : il s'agit d'un requin bleu. L'un de ses fils sort immédiatement son téléphone et filme l'imposant poisson. "Il mesurait 1,70 m, mais avait un corps très fin. Il avait l'air un peu endormi et surtout désorienté. Il n'était absolument pas agressif", confie Chihab au Parisien. Les requins bleus vivent dans tous les océans du globe, y compris en Méditerranée. Cette espèce de squale reste normalement au large et ne s'aventurent que très rarement près des côtes, comme ici, à moins d'un mètre de profondeur. L'espèce est en principe sans danger pour l'homme. Cet été, d'autres vacanciers ont aperçu des requins bleus à Barcelone et à Perpignan. Le requin bleu, dénommé également peau bleue (Prionace glauca), est une espèce de requins pélagiques très présent dans les océans tempérés à tropicaux de 350 mètres de profondeur à la surface (néanmoins, un requin bleu a été observé à 750 m de profondeur dans les eaux angolaises). Ce requin est caractérisé par sa forme très effilée et par la teinte bleue de la partie supérieure de son corps. Sa taille maximale est de l'ordre de 4 m. Toutefois, de jeunes requins bleu sont parfois observés près des côtes. Intéressant : Le requin bleu est Vivipare, maturité sexuelle au bout de 4 à 5 ans, un an de gestation, de 4 à 135 embryons. Il se nourrit de calmars, de poissons, de petits requins, de crustacés et plus exceptionnellement d'oiseaux et de cadavres de mammifères marins. L'UICN considère que ce requin est proche de la surexploitation mais sa distribution mondiale et les captures non déclarées rendent difficile des études précises. France tv info 28jul2014 - Wikipédia -
Afin assurer une pollinisation optimale, les fleurs de la famille axinaea possèdent des étamines bien voyantes pour attirer les oiseaux. Ceux qui s'y posent sont bombardés de pollens par de minuscules organes en forme de soufflet, un cas unique dans le monde végétal. Une fleur de Axinaea affinis. Le fort contraste de couleur entre le jaune, les appendices des étamines bulbeuses (organes en soufflet) et les pétales de couleur rose clair. Le pollen est contenu dans les anthères, les structures allongées, noirâtres reliées aux appendices en forme de bulbe. Crédit: Current Biology, Dellinger et al. On imagine souvent que les plantes restent passives lors de la pollinisation, se laissant paisiblement butiner par des abeilles. Dans la famille des axinaea, les règles sont différentes : les fleurs attirent des oiseaux puis les aspergent de pollen. Les volatiles vont ensuite, et à leur insu, le faire voyager de fleur en fleur pour polliniser les plantes. Un comportement qui n'avait pas été identifié jusqu'à maintenant et qui vient d'être décrit dans la revue Current Biology. Un tangara à nuque jaune (Anisognathus somptuosus). Magnus Manske / domaine public. Les axinaea se présentent sous la forme d’arbrisseaux ou de buissons que l’on retrouve dans les zones montagneuses d’Amérique Latine. Leurs organes reproducteurs mâles sont à la fois ostentatoires et nutritifs pour les oiseaux. Lorsque ces derniers viennent s’en nourrir, ils se font bombarder de pollen par des organes en forme de soufflet. Et quand les oiseaux se posent plus tard sur une fleur femelle, ils la fécondent au passage. Cette image montre un Tangara "coiffé" d'une étamine de Axinaea costaricensis dans son bec. Notez les grains de pollen sur le bec, devant la tête, et les joues de l'oiseau. Crédit image: Florian Etl. "Ce système de pollinisation est aussi unique que complexe. Il est complètement nouveau pour la science et fournit un nouvel exemple des relations d’intrication qui se sont développés entre les fleurs et leur pollinisateur au cours de l’évolution", explique Agnes Dellinger de l’université de Vienne. "La majorité des fleurs pollinisées par des oiseaux offrent du nectar en récompense, dans les rares cas où elles proposent de la nourriture solide ces tissus sont limités à la partie extérieure, et stérile, des organes floraux, ils ne sont jamais sur les organes reproducteurs", poursuit-elle. Il s’agit du seul cas connu où des parties comestibles solides sont présentes chez une fleur qui n’est pas butinée par des insectes. Stefano Di Criscio 10/7/2014 Ses organes en forme de soufflet sont aussi inédits. Les fleurs d’axinaea bourgeonnent par groupes de vingt individus maximum et leurs pétales roses, rouges, jaunes ou oranges ne sont généralement pas complètement ouverts. Un contraste de couleurs fait ressortir l’étamine en une série de bulbes biens voyants. Dans les spécimens étudiés par les chercheurs, il manquait presque systématiquement au moins un de ces bulbes. Grâce à une surveillance vidéo, ils ont pu constater que ce sont des oiseaux qui viennent les dévorer, en particuliers des tangaras. C’est à ce moment-là qu’ils sont aspergés de pollen. Maxisciences 14/7/2014
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Des explorateurs de la mission Nautilus Live ont fait une rencontre à couper le souffle dans les profondeurs marines : ils sont tombés nez-à-nez avec un siphonophore, un étrange organisme composé de milliers de zooplanctons. Même les spécialistes de la vie marine les plus aguerris peuvent s’étonner devant certaines créatures des profondeurs. La preuve avec cet organisme surprenant, filmé par le ROV Hercule de l’expédition Nautilus Live. EVNautilus 27/6/2014 La créature, de couleur bleue/violette, a été identifiée comme un siphonophore, sûrement l’un des organismes les plus fascinants au monde. "Je n’arrive pas à croire que cette chose est vivante", peut-on entendre dans la vidéo. Appartenant à la branche des cnidaires, tout comme les méduses, les anémones et les coraux, les siphonophores sont tout aussi complexes qu’ils en ont l’air. Ces cnidaires ne sont en effet pas des organismes uniques. Chaque spécimen est composé d’une agrégation de milliers d’organismes zooplanctoniques : ce sont des superorganismes. Capture d'écran de la vidéo ci-dessus. Chacun de ces minuscules polypes et médusoïdes a une fonction définie et est en général tellement spécialisé qu’il est incapable de survivre seul. Il existe ainsi plusieurs types de polypes. Les nectophores aident à la locomotion, les gastrozoïdes munis de filaments urticants servent à nourrir la colonie, et les gonozoïdes sont spécialisés dans la reproduction. Généralement longs, fins et transparents, les siphonophores fascinent les scientifiques. Le plus connu d’entre eux, la Galère portugaise (Physalia physalis), est également le plus dangereux. Cette espèce est capable, tout comme les méduses, de libérer un venin causant de fortes douleurs chez les humains. Mais de nombreuses autres espèces de siphonophores peuplent les profondeurs, et s’avèrent difficiles à apercevoir. "Ces animaux ne se trouvent que dans les profondeurs des océans, et bien que de grande taille, ils restent petits comparés aux kilomètres que doit parcourir un véhicule sous-marin pour les trouver", explique Rebecca R. Helm, spécialiste des cnidaires, sur le site Deap Sea News. Sans compter que ces colonies de zoïdes sont solitaires, et donc d’autant plus difficiles à pister. Selon le Dr. Steve Haddock, spécialiste des zooplanctons et de la bioluminescence chez les organismes marins, la surprenante couleur bleue observée par les membres de l’expédition Nautilus pourrait être due au régime alimentaire de certaines espèces de siphonophores. “Même après avoir étudié les animaux comme celui-ci durant les cinq dernières années, cette vidéo me rend admiratif. L’animal capturé dans cette séquence est tout simplement stupéfiant”, conclut Rebecca R. Helm. Praya dubia, ou le géant siphonophore, est un organisme qui vit dans la mer profonde (700 m à 1000 m au-dessous du niveau de la mer), un membre des Hydrozoaires . Avec une longueur de corps de 40-50 m, Praya dubia est l'un des plus grands invertébrés. Il est en fait une colonie composée de nombreux petits individus rassemblés, chacun ayant une fonction spécifique, comme l'alimentation, l'attaque et la défense. Praya dubia attire ses proies avec le bleu de sa lumière bioluminescente. Maxisciences 15/7/2014 - Wikipedia
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Actions et (répression) contre le trafic des espèces menacées
birdy1972 a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans TRAFIC / BRACONNAGE
Genève (AFP) - La survie en Afrique de l'éléphant est toujours menacée, selon la Cites, une organisation internationale s'occupant de la protection des espèces en danger, qui demande que plus de pays s'investissent dans la lutte contre le trafic d'ivoire. La survie en Afrique de l'éléphant est toujours menacée, selon la Cites (c) Afp Ces trois dernières années, plus de 60.000 éléphants, le plus gros mammifère terrestre, ont été tués en Afrique, "ce qui dépasse largement le nombre de naissances", a déclaré à l'AFP John Scanlon, le directeur général de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction), basée à Genève et liée à l'ONU. "Dans certaines régions, en particulier en Afrique centrale, leurs populations sont décimées et on pourrait arriver très vite à une extinction locale", a-t-il ajouté en marge d'une réunion à Genève de quelque 400 experts et diplomates des 180 pays membres de la Cites. "Il faut renforcer le filet" dans la lutte contre les trafiquants d'ivoire, a souligné M. Scanlon. By AFP 9jul2014 En mars 2013, il avait été demandé à huit pays d'Afrique et d'Asie, objets "d'inquiétudes particulières", de définir des plans de lutte contre ce trafic. Les mafias internationales sont de plus en plus impliquées dans ce commerce illégal, de même que divers mouvements de rébellion armés qui y trouvent une source de financement. Au début du XXe siècle, il y avait 20 millions d'éléphants en Afrique. Leur nombre est tombé à 1,2 million en 1980 et tourne autour de 500.000 actuellement, bien que le commerce d'ivoire ait été interdit en 1989, selon la Cites. Quelque 5.000 espèces animales et 28.000 espèces végétales sont actuellement protégées par la Cites de la surexploitation visant à alimenter le commerce international. Les trois pays africains d'où proviennent les défenses braconnées --le Kenya, la Tanzanie et l'Ouganda--, ont accompli "de grands progrès" en multipliant les saisies, souligne Ben Janse van Rensburg, un ancien policier sud-africain qui dirige l'unité de soutien pour la mise en oeuvre des mesures de la Cites. "Ils ont saisi plus d'ivoire avant qu'elle ne quitte le continent africain que ce qui était réalisé dans toutes les années précédentes", note-t-il. William Kiprono, directeur des services kényan de protection de la vie sauvage, explique que son pays se montre très dur avec les braconniers et les trafiquants d'ivoire, menacés de prison à vie. "Le temps presse, si nous attendons, ces criminels vont détruire toute vie sauvage", avertit M. Kiprono. Dans les pays destinataires du trafic, en particulier la Chine, d'importantes quantités d'ivoire illégale ont été détruites. "Cela envoie un message fort aux criminels impliqués", estime John Scanlon. Ce message est le suivant: "nous n'acceptons pas et ne tolérons pas le commerce illégal de l'ivoire, si nous en trouvons, nous la saisirons, la confisquerons et la détruirons". "Si vous espérez un gain commercial dans le futur, il n'y en aura pas, vous ne ferez pas de profits, pas de retour sur investissement si ce n'est des peines de prison et de fortes amendes", a encore dit le directeur de la Cites. Les participants aux discussions de Genève, qui se tiennent du 7 au 11 juillet, ont estimé que des pays servant au transit du trafic, comme le Nigeria et la République démocratique du Congo, devraient eux aussi intensifier leur action. D'autres pays, comme l'Angola, le Laos et le Cambodge, sont devenus des pays qui posent problème. "Quant vous appliquez des mesures dans les pays les plus concernés, vous voyez souvent le crime changer d'itinéraires et passer par d'autres pays", d'où l'importance "d'impliquer davantage de pays pour fermer toutes les voies qui pourraient exister", affirme Janse van Rensburg. S et A 9jul.2014 -
ABEILLES : Pesticide STOP !
birdy1972 a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans PETITIONS : Animaux de la faune sauvage
Paris (AFP) - Le phénomène de désorientation observé chez les abeilles, sous l'effet de certains insecticides très utilisés en agriculture, est plus important par mauvais temps et dans un paysage varié, montre une étude française publiée jeudi dans Nature Communications. Une abeille butine à Pomarède, dans le sud de la France, le 8 juillet 2014 (c) Afp L'équipe de Mickaël Henry, de l'Institut national de la recherche agronomique (Inra), et Axel Decourtye, de l'Association de coordination technique agricole (Acta,) avait déjà montré, en 2012, que de faibles doses d'un insecticide de la famille des néonicotinoïdes - le thiaméthoxame - pouvaient perturber l'orientation des abeilles et les empêcher de retrouver leur ruche, entraînant la mort d'un grand nombre d'entre elles. Dans une nouvelle étude, ils ont reproduit l'expérience, mais en prenant en compte cette fois deux critères environnementaux: les conditions météorologiques et la variété du paysage. Les chercheurs ont collé des micropuces électroniques sur le thorax de près d'un millier d'abeilles, afin de suivre leurs déplacements. Certaines d'entre elles avaient au préalable été exposées à des doses non mortelles de thiaméthoxame. Les butineuses ont ensuite été relâchées à 1 km de leur ruche, dans des paysages différents (paysage de bocage ou de plaine), et dans des conditions météorologiques plus ou moins favorables (ciel dégagé et températures supérieures à 28° ou au contraire ciel nuageux et températures entre 15° et 20°). "Les résultats montrent une influence notable des conditions météorologiques et de la complexité paysagère sur la sensibilité des abeilles à l'insecticide", relève l'Inra dans un communiqué. Les scientifiques ont ainsi pu établir que le risque moyen de non-retour à la ruche induit par le pesticide passe de 3% dans des conditions météorologiques favorables à 26% lorsqu'elles deviennent mauvaises. Ce dernier taux est de plus modulé par le paysage: il atteint 35% dans les paysages de bocage contre 18% dans les paysages ouverts. Les chercheurs expliquent que pour rentrer à la ruche, les abeilles s'orientent grâce à la position du soleil et aux repères visuels (arbres, haies...) qu'elles ont mémorisés. Or, par mauvais temps, elles utilisent davantage les repères du paysage, mais l'étude montre qu'elles ne semblent plus y parvenir si elles ont été exposées à l'insecticide. "L'exposition à de faibles doses d'insecticide semble ainsi altérer leur capacité à faire appel à leur mémoire spatiale", explique l'Inra. "La sensibilité des abeilles à l'insecticide n'est donc pas identique partout et par tous les temps, mais varie selon les conditions environnementales", conclut-il. Une autre étude, réalisée par des chercheurs néerlandais et publiée la veille dans la revue Nature, a montré que les insecticides néonicotinoïdes affectent également les oiseaux, peut-être parce que ces produits déciment les insectes dont ils se nourrissent. S et A 10jul.2014 -
Les mois et les années les plus chauds depuis 1880
birdy1972 a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
La France a connu un premier semestre 2014 "remarquablement chaud", le deuxième plus chaud depuis 1900, après 2007, a annoncé jeudi Météo-France. Lors de la première moitié de l'année, la température moyenne a été supérieure de 1,4 °C à la moyenne de référence 1981-2010, contre 1,8 °C en 2007, souligne l'organisme, qui précise toutefois que "ces températures remarquables en France ne présagent en rien celles du second semestre". "À l'exception du mois de mai, les six premiers mois de l'année 2014 ont tous connu des températures moyennes supérieures à la normale" écrit Météo-France dans son bilan à mi-année. Pour autant, ce diagnostic "n'est pas généralisable à la planète", car d'autres régions du globe ont connu "un début d'année bien plus frais que la normale, comme c'est le cas sur la majeure partie de l'Amérique du Nord, mais aussi de la plaine de Sibérie occidentale jusqu'en Inde", ajoute l'organisme. Cela augure-t-il forcément d'un été chaud et d'un automne doux en France ? "Tous les cas de figure sont possibles", souligne prudemment Météo-France. Ainsi, en 2007, les six premiers mois exceptionnellement chauds avaient été suivis d'un second semestre plus froid que la normale (l'un des plus froids depuis le début des années 1980). À l'inverse, en 2011, après un premier semestre particulièrement chaud (+ 1,2 °C par rapport à la moyenne), le second semestre avait lui aussi enregistré des températures bien au-dessus de la normale. Par ailleurs, rappelle Météo-France, les modèles de prévisions saisonnières à trois mois ne dégagent aucun scénario climatique particulier. Le Point 3jul.2014 -
Bessie renifle brièvement dans le menu et choisit le lapin. Puis, elle lèche un petit échantillon tout en remuant frénétiquement la queue, dans l'attente des choses délicieuses à venir. La serveuse de ce nouveau restaurant ambulant pour chiens, expérimenté en République tchèque, pose le plat choisi par Bessie sur une table basse, à côté d'un bol d'eau. Le bichon bolonais le dévore en un clin d'oeil. "Pestaurace" - un néologisme créé des mots "pes" ("chien" en tchèque) et "restaurace" ("restaurant") - est géré par la branche tchèque de Dibaq, une chaîne espagnole spécialisée dans la nutrition animale. Voir aussi la page Facebook. Cette version tchèque est le dernier avatar d'une série d'initiatives pour restaurer nos amis à quatre pattes, depuis la livraison de repas de luxe en Inde, les "Happy Hour" pour chiens aux Etats-Unis ou un vrai restaurant en Allemagne, où les chats sont aussi les bienvenus. La filiale tchèque a lancé cette idée cette année, sous forme d'une double tente, et prévoit une tournée pour le mois de juillet, à travers une douzaine de villes. "L'année dernière, nous avons fait un tour des parcs pour distribuer des échantillons d'aliments pour chiens et nous avons été épatés par l'intérêt des gens", dit Tamara Simkova, directrice du marketing de la compagnie à l'origine de l'idée. "Ils étaient heureux que quelqu'un soit venu les voir au parc pour parler de chiens et d'aliments pour chiens, nous avons donc décidé de lancer le projet". Cette fois-ci, la tente est plantée dans une exposition canine à Pardubice, (centre). La bergère alsacienne Nutty ne met que quelques secondes à dévorer une assiette d'agneau, choisie dans un menu comportant cinq plats."Elle fait souvent la fine bouche, donc je suis contente qu'elle mange et qu'elle puisse choisir", dit la propriétaire de Nutty, Pavla Sykorova, au milieu d'un choeur d'aboiements et de hurlements. Ce restaurant ambulant se compose de deux tentes, abritant chacune une table noire, plusieurs couvertures et coussins verts, ainsi qu'un siège destiné au maître de l'animal. Dans un coin, il y a le menu offrant du poulet aux légumes, du saumon aux pommes de terre, de l'agneau au riz et à la glace, du lapin au riz et des boulettes de viande à la graisse de volaille. "Pour le dessert", les toutous peuvent choisir parmi quatre saveurs de biscuits: gibier, agneau, veau et volaille. Pour faire leur choix, les cabots reniflent des échantillons. "Nous ne cuisinons pas, nous servons tout simplement nos produits pour que les chiens puissent les tester", dit Mme Simkova. Les restes peuvent être emportés dans un "doggy bag". Pour faire connaître les produits de la marque, tout est gratuit, et c'est ce qui a attiré Katerina Doubravova, une jeune femme au chômage, maîtresse d'un setter anglais nommée Ashley. "C'est une bonne idée, même un chien peut aller au restaurant. Quand elle y va avec nous, elle se couche sur le plancher et nous attend. Maintenant, nos rôles sont inversés", dit-elle. "J'aimerais bien aller à un endroit comme cela une fois par semaine, avec des amis", ajoute-t-elle. Tous les bipèdes ne sont pas enthousiasmés par l'idée d'un restaurant canin. "Je ne suis pas partisane de restaurants pour chiens. Un chien peut manger plus tranquillement à la maison, et se reposer après", dit Martina Mikova... Mais son berger belge, Axim, ne semble pas du même avis: il avale son lapin et se précipite derrière les tentes à la recherche des restes. Le Point 2jul.2014
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Crimée : les dauphins de l'armée ukrainienne vont rejoindre les forces russes
birdy1972 a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les dauphins
À la faveur du rattachement de la Crimée à la Russie, les cétacés, dressés par la marine pour diverses missions, sont passés aux mains des forces russes. Parmi l'équipement militaire que l'Ukraine a récupéré après l'annexion de la Crimée par la Russie fin mars, une pièce de taille manque à l'appel. L'Ukraine a en effet été privée de ses dauphins de combat, passés aux mains du voisin russe, rapporte le blog Big Browser du Monde. Les cétacés, dressés par la marine pour patrouiller en mer, attacher des bouées à des objets d'intérêt militaire ou encore pour débusquer les hommes-grenouilles espions, sont entraînés à l'aquarium de Sébastopol. L'Ukraine veut récupérer ses dauphins militaires, passés aux mains russes après l'annexion de la Crimée par la Russie, fin mars. Comme le note le site de Ria Novosti, c'est la seconde base au monde, avec San Diego en Californie, à former des dauphins militaires. Mais, disposant d'un nouvel aquarium dans la région de Kherson (sud du pays), l'Ukraine entend bien récupérer ses cétacés. "Les dauphins militaires doivent être rendus à notre pays au même titre que l'équipement rendu par la Russie", affirme un officiel ukrainien cité par [url=Comme le note le site de Ria Novosti]Russia beyond the headlines[/url]. Dauphins dans le delphinarium de Sébastopol. Source: RIA Novosti Il faut dire que les soins prodigués depuis les années 1990 aux animaux laissaient visiblement à désirer. "Il n'y a pas assez [d'argent] pour leur donner à manger. L'équipement avec lequel les dauphins travaillent date des années 1990", indique un porte-parole de l'aquarium de Sébastopol. Mais, selon l'officiel ukrainien, le nouvel aquarium offrira aux animaux des conditions de vie "très confortables". Ce n'est pas la première fois que les cétacés changent de nationalité. Selon un expert en armement naval interrogé par Ria Novosti, plus de 150 grands dauphins et bélugas ainsi que près de 50 lions de mer faisaient partie des unités spéciales de la marine soviétique au moment de la chute de l'URSS. En 1995, les dauphins de Sébastopol sont tombés sous la coupe de l'Ukraine, avant de passer sous celle de la Russie il y a un peu plus de trois mois... Cette dernière a d'ailleurs annoncé de son côté qu'elle comptait investir dans de l'équipement supplémentaire pour développer le rôle et les capacités de ses nouveaux dauphins. Le Point 1jul.2014 -
Déforestation : l'Indonésie passe devant le Brésil
birdy1972 a posté un sujet dans ARBRES et FORETS du monde
La déforestation dans l'archipel a dépassé, en 2012, celle du Brésil, autrefois considéré comme le pays le plus prédateur sur ses forêts. Octobre 2010, sur l'île de Sumatra, en Indonésie. Cette future plantation d'huile de palme gagne rapidement du terrain sur la forêt vierge. AFP C'est un triste constat que dresse un groupe de chercheurs américains de l'Université du Maryland, dans une étude portant sur la couverture végétale en Indonésie et son évolution entre 2000 et 2012. Une scierie sur l'île de Sumatra (Indonésie) (novembre 2007) AFP En douze ans, 6,02 Millions d'hectares de forêt ont été coupés en Indonésie. Une surface presque équivalente à celle de l'Irlande. Et cette déforestation s'accélère. Evolution de la déforestation sur les différentes îles d'Indonésie depuis 2001. Crédit : Nature Climate Change. L'étude, publiée dimanche 29 juin dans le magazine Nature Climate Change, révèle qu'en 2012, 840.000 hectares ont été coupés dans tout l'archipel. Presque deux fois plus que le Brésil qui, dans le même temps, n'a défriché "que" 460.000 hectares. Novembre 2007 : des ouvriers défrichent un terrain pour son bois précieux (novembre 2007), non loin de Pekanbaru, sur l'île de Sumatra (Indonésie) AFP Ce pillage des forêts se poursuit malgré un moratoire signé en 2011 et reconduit en 2013, sensé encadrer les permis de défrichement. Terrible image d'avant-après prise sur l'île de Sumatra en 2010, puis quelques mois après, durant une mission aérienne de surveillance menée par Greenpeace. AFP Selon les Nations unies, la déforestation représente 70% des émissions de l'Indonésie, 18e économie mondiale mais troisième émetteur de CO2. Le brûlis est couramment utilisé pour défricher des terrains avant plantation AFP L'Indonésie possède encore la troisième plus grande surface forestière du monde derrière le Brésil et le Congo. Ces forêts constituent le dernier refuge pour de nombreuses espèces menacées ou en voie d'extinction telles que le tigre de sumatra, l'Orang Outang ou l'éléphant d'Asie. Une plantation d'huile de palme, non loin de Pekanbaru (novembre 2007) AFP La moitié des forêts indonésiennes ont disparu en cinquante ans, soit l'équivalent de six terrains de football chaque minute, selon les ONG, souvent pour faire place aux exploitations d'huile de palme, dont l'Indonésie est le premier producteur mondial. Cette photo, prise le 2 novembre 2007, montre une route séparant d'un côté la forêt encore vierge, et de l'autre, un terrain défriché en vue d'y planter des acacias, non loin de Kampar. AFP La surface plantée en palmiers à huile dans l'archipel a été multipliée par près de 27 en une vingtaine d'années, pour atteindre 7,32 millions d'hectares en 2009, selon des chiffres officiels. Et la croissance devrait s'accélérer, le pays ayant pour ambition d'augmenter de plus de 60% sa production d'huile de palme d'ici à 2020. Sur une rivière, dans l'île de Sumatra, une barge contenant des dizaines de tonnes de bois est tractée par un remorqueur (octobre 2012) AFP S et A 30jun/2014 -
FRANCE. Chikungunya : les riques d'une épidémie pourrait survenir dès cet été
birdy1972 a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les maladies dues aux moustiques
De nouvelles mesures en matière de prévention ou de lutte contre la propagation de l'épidémie de Chikungunya ont été annoncées dimanche alors que plus de 90.000 personnes ont déjà été infectées, essentiellement en Guadeloupe et Martinique. Des employés de la fonction publique tentent d'exterminer les moustiques porteurs de chikungunya. VALERY HACHE / AFP Selon le point publié dimanche 29 juin par le gouvernement (ministères de la Santé, de l'Intérieur et de l'Outre-Mer), plus de 46.000 cas ont été recensés en Guadeloupe (près de 3.500 sur l'île de Saint-Martin, 650 à Saint-Barthélémy), plus de 40.000 en Martinique. 470 cas ont été comptabilisés en Guyane, dont 30% de cas importés. Plus de 22 personnes infectées par le virus sont décédées "sans que l'on puisse imputer la responsabilité de leur décès au seul virus du chikungunya", souligne le communiqué. Les acteurs nationaux et locaux ont décidé de renforcer leur mobilisation par des actions complémentaires en particulier en matière de prévention et de lutte anti-vectorielle. Les populations sont appelées à détruire les gîtes larvaires près des habitations en plus des opérations "coups de poing" menées par les autorités. Le ministère de l'Intérieur a envoyé une mission d'appui de la Sécurité civile pour anticiper et planifier une action d'ampleur. Une quarantaine de sapeurs-pompiers et de militaires de la sécurité civile de métropole "sont prêts à être engagés dès le mois de juillet", précise le communiqué. Le pic de l'épidémie n'a pas encore été atteint, rappelait jeudi la ministre de la Santé Marisol Touraine qui annonçait un renforcement de la mobilisation pour lutter contre les risques accrus de propagation de l'épidémie avec l'arrivée de la saison des pluies qui va favoriser la multiplication des moustiques véhiculant le virus du Chikungunya. "Des contrats aidés ont été financés ainsi que des volontaires du service civique" pour assurer également des action de prévention et de lutte anti-vectorielle, selon le communiqué interministériel de dimanche. Une opération d'enlèvement des épaves de voitures qui renferment souvent de l'eau stagnante va ainsi être menée et "prise en charge à hauteur de 50% par l'Etat compte tenu du caractère exceptionnel de la situation". Les médecins libéraux et les établissements hospitaliers s'organisent de leur côté afin qu'en cas d'aggravation de l'épidémie, les autorités puissent "disposer des ressources humaines et matérielles suffisantes". TVvendee 27jun2014 SYMPTÔMES. Le chikungunya se caractérise (tout comme la dengue également véhiculée par les piqûres de moustique) par de fortes fièvres, des douleurs articulaires. Comme pour la grippe saisonnière, cette maladie peut être fatale pour les personnes affaiblies mais est le plus souvent bénigne. S et A 27jun/2014 -
Des bactéries marines pour lutter contre... les incendies !
birdy1972 a posté un sujet dans Le Monde Aquatique
Un groupe de bactéries a été identifié dans plusieurs écosystèmes marins : elles produisent des composés toxiques identiques aux produits ignifuges fabriqués par l'homme. Dans les récifs coralliens certaines bactéries sécrètent des toxiques similaires aux retardants chimiques. SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA Ces bactéries ont été découvertes par des scientifiques de l'université de San Diego dans plusieurs sites, en mer. Dans des herbiers marins, sur des récifs coralliens et dans des sédiments marins. Elles produisent des Polybromodiphényléthers (PBDE) des composés toxiques contenant du brome et utilisés comme retardants par l'industrie électronique notamment. Depuis plusieurs années, les scientifiques savent que des traces de PBDE sont retrouvées dans les tissus adipeux des poissons et des mammifères marins. Ils supposaient que ces toxiques étaient issus d'une pollution anthropique des océans. Mais des relevés plus récents ont montré une omniprésence des PBDE chez les espèces marines, les proies comme les prédateurs, en dépit de l'interdiction ou de la restriction de leur usage. Les bactéries produisent une gamme variée de toxiques. UC San Diego School of Medicine. Les chercheurs sont donc partis à la recherche d'une source alternative. Elle est désormais connue : ce sont des bactéries. "[i]Nous trouvons très surprenant et un peu inquiétant de constater que des retardants sont synthétisés biologiquement par des bactéries communes dans le milieu marin", s'étonne Bradley Moore, principal auteur de l'étude. C'est la première fois que des de telles bactéries sont identifiées et isolées. Dans l'étude, publiée dans la revue Nature Chemical Biology, les chercheurs ont repéré un groupe de dix gènes bactériens impliqués dans la synthèse de plus de 15 composés aromatiques polycycliques contenant du brome, dont certains PBDE. Ils permettent d'expliquer la répartition inhabituelle de certains des toxiques tant dans les espèces marines que chez les humains. D'autres études vont être lancées pour examiner de façon globale la distribution de ces gènes dans les océans et leur impact sur la santé humaine. [/i]S et A 30juin/2014 -
Les fourmis : actualités, découvertes, etc...
birdy1972 a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Fourmis
Odontomachus haematodus, une espèce de fourmi originaire d'Amérique du Sud et dont les piqûres venimeuses sont réputées désagréables, s'est répandue en un demi-siècle dans le Sud américain, le long de la Côte du Golfe. Mais personne ne s'en était rendu compte jusqu'à une étude sur ces hyménoptères aux mâchoires impressionnantes. Odontomachus haematodus a des fourmis dans les pattes, si l'on ose dire. En effet, cette fourmi subtropicale est pour la première fois officiellement répertoriée sur le sol états-uniens, signalent des chercheurs dans un recensement aux États-Unis du genre Odontomachus paru dans la revue Zootaxa. « Le fait que certaines de ces espèces se propagent est intéressant parce que ces fourmis géantes ont réussi à étendre leur territoire sans que personne ne s'en aperçoive », indique l'auteur principal Magdalena Sorger de l'université d'État de Caroline du Nord. Leurs extraordinaires mandibules permettent aux fourmis Odontomachus de se propulser dans les airs et d'effectuer un saut en arrière pour échapper à leurs prédateurs. Magdalena Sorger Une explication de sa discrétion pourrait être que l'insecte a été confondu avec une cousine nord-américaine. Dans tous les cas, « nous savons très peu de choses sur ces fourmis, y compris la façon dont elles interagissent avec les espèces de fourmis autochtones dans les zones qu'elles envahissent », ajoute la chercheuse. Si l'espèce avait été recensée de façon informelle en 1956 en Alabama, elle est désormais reconnue comme dispersée sur la Côte du Golfe, au moins jusqu'en Floride. Alors que les espèces locales sont inoffensives, Odontomachus haematodus n'hésite pas à piquer sur son territoire tout intrus, y compris humain. Heureusement, si la piqûre est douloureuse, son effet ne dure guère. Odontomachus haematodus fait partie des trap-jaw ants, littéralement en français des fourmis piège à mâchoire, en référence à leur système de capture quasi-imparable. Une proie qui touche des soies spécialisées situées sur leurs mandibules ouvertes à 180° déclenche un réflexe de fermeture extrêmement rapide, de 35 à 65 m/s, d'après des mesures effectuées sur Odontomachus bauri. De couleur jaune à noir, les fourmis Odontomachus présentent une diversité d'habitat, autant à l'aise en forêt, dans des souches de bois en décomposition qu'en ville, dans les fondations de maisons. Magdalena Sorger Un autre espèce du genre, Odontomachus ruginodis, connue comme localisée autour d'Orlando, en Floride, a également étendu son aire géographique à une centaine de kilomètres plus au nord, rapporte l'étude. D'autres espèces restent en revanche confinées, comme Odontomachus relictus, cantonnée aux broussailles en voie de disparition sur d'anciennes crêtes de sable du centre de la Floride. Magdalena Sorger et son équipe ont même remarqué des comportements divergents entre populations de crêtes séparées. Leurs profils génétiques distincts indiquent qu'elles pourraient avoir évolué en deux espèces dissemblables. Si cette hypothèse se confirmait, ces fourmis seraient alors les plus rares d'Amérique du Nord, annonce la myrmécologue, qui prévoit déjà des analyses génétiques supplémentaires. F - S 26JUN2014 -
Les chercheurs s'acharnent à percer les secrets de la régénération des membres chez la salamandre, dont les capacités en la matière sont exceptionnelles pour un vertébré. Dernier rebondissement en date : un mécanisme biochimique qui permet aux cellules des muscles de reprendre leurs divisions. Régénérer un membre, ce n’est pas possible chez les mammifères, comme chez la plupart des vertébrés. Mais chez la salamandre oui ! Cet amphibien le fait même très bien, capable qu'il est de fabriquer aussi la queue, un œil ou le museau. Depuis très longtemps, les scientifiques tentent de comprendre ce secret de la salamandre, ou celui du poisson-zèbre, parce que la réponse est scientifiquement intéressante mais aussi, bien sûr, parce que l'on peut espérer en tirer parti pour imaginer un jour des traitements médicaux pour des membres lésés. Il y a à peine plus d'un an, une équipe australienne montrait le rôle des macrophages, des cellules du système immunitaire. Contrairement à la plupart des vertébrés, la salamandre peut régénérer des structures anatomiques complexes, comme un membre ou d'autres parties de son corps. Comment fait-elle ? Les humains aimeraient bien savoir... Traumrune, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0 Mais la salamandre a visiblement plus d'un tour dans son sac et un pas de plus vient d'être franchi dans cette quête de son secret : dans Stem Cell Reports, des chercheurs de l’University College London décrivent un mécanisme biochimique particulier, qui concerne les muscles et met en jeu une voie de signalisation appelée ERK. Chez les vertébrés, les cellules musculaires se forment par fusion de cellules en myotubes qui comptent plusieurs noyaux. La cellule différenciée est alors bloquée dans son cycle et ne peut plus se diviser. Pourtant, les myotubes de la salamandre peuvent, eux, redémarrer un cycle cellulaire… Comment est-ce possible ? Les cellules des muscles squelettiques sont allongées et comptent plusieurs noyaux (en noir). Ces cellules sont bloquées dans leur cycle cellulaire. OpenStax College, Wikimedia Commons, cc by 3.0 La voie ERK (Extracellular signal-Regulated Kinase) représente une famille de protéines kinases dites MAPK (Mitogen-Activated Protein Kinases), qui joue un rôle important dans la progression du cycle cellulaire. Grâce à cette voie ERK, des protéines de la surface de la cellule peuvent transmettre un signal au noyau. Or, chez les mammifères, l’activation de la voie ERK stimule la prolifération cellulaire, d’où l’idée qu’elle puisse intervenir dans la régénération de la salamandre. Les chercheurs ont étudié des cellules de myotubes A1 de salamandre Notophtalmus viridescens. En culture, ces cellules peuvent redémarrer un cycle cellulaire par une activation avec du sérum. En utilisant des inhibiteurs de la voie ERK, les chercheurs ont montré que la voie ERK agissait en réduisant l’activité de p53, une protéine anti-oncogène, qui bloque le cycle cellulaire. De plus, la stimulation des cellules par le sérum conduit à une réduction de moitié des niveaux de Sox6, une protéine impliquée dans la formation des muscles. Or, l’inhibition d’ERK annulait cet effet sur Sox6 : la voie ERK doit donc favoriser la réduction de Sox6. La voie ERK interviendrait aussi par des mécanismes épigénétiques, en influençant la méthylation des histones, des protéines associées à l’ADN. La méthylation des histones joue aussi un rôle dans le cycle cellulaire. Par conséquent, une activation de la voie ERK permet à la cellule d’entrer à nouveau dans le cycle cellulaire en limitant l’activité de p53, en induisant des modifications épigénétiques et en inhibant des gènes spécifiques du muscle. On obtient finalement une dédifférenciation partielle de la cellule musculaire. Enfin, en travaillant sur des myotubes de souris, les chercheurs ont montré qu’ils pouvaient activer de manière transitoire la voie ERK, mais pas à long terme comme chez la salamandre. Voilà qui expliquerait pourquoi les mammifères ne peuvent pas reconstruire des membres. En induisant de manière soutenue cette voie ERK chez un mammifère, pourrait-on favoriser la régénération des tissus ? S et A 24jun2014 (C'est un peu compliqué pour les non scientifiques, mais c'est intéressant. Pour les termes qui vous sont peu familiers, recherchez sur internet dans votre barre de recherche)
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Un plan de sauvetage et un appel pour les océans
birdy1972 a répondu à un(e) sujet de birdy1972 dans EAU - Milieu aquatique
Auteur de la pétition : Pascal Lamy, Commissioner, Global Ocean Commission France Mr Ban Ki Moon, contribuez à assurer un océan vivant, l’alimentation et la prospérité. Proposez de nouvelles normes pour la protection de la haute mer en Septembre 2014 L’océan est en danger. Il est essentiel pour notre avenir. Faisons de sa protection une priorité de l’action des Nations Unies. Par TheGlobalOcean 23juin2014 Il nous offre des aliments, de l’eau fraîche, de l’énergie, des médicaments, la moitié de l’oxygène que nous inspirons et même le cadre de nos vacances : un océan sain est essentiel à toute vie sur Terre. Cependant, pendant trop longtemps, nous avons capturé trop de poissons, pollué aveuglément et dégradé de fragiles habitats des fonds marins. Nous poussons le système océanique jusqu’à son point de rupture, risquant ainsi notre propre santé et prospérité. Les ressources marines et côtières atteignent une valeur de 3 000 milliards de dollars US par an – environ 5 % du PIB mondial – et, à travers le monde, 350 millions d’emplois sont liés à l’océan tandis que 97 % des pêcheurs vivent dans les pays en développement. Mais sans la mise en œuvre de lois efficaces pour protéger un océan vivant, une minorité continuera à abuser de la liberté de la haute mer, à piller les richesses qui se trouvent sous sa surface, à prélever une part non équitable, et à en tirer profit au détriment du reste du monde, en particulier des plus pauvres. La bonne nouvelle, c’est que nous avons l’extraordinaire possibilité de changer le cours des choses. En septembre de cette année, l’Organisation des Nations unies (ONU) va entamer un débat sur l’avenir de la haute mer et sur la manière dont celle-ci devrait être gouvernée. Cela ne se reproduira pas de sitôt et c’est donc maintenant que nous devons tirer le meilleur parti de cette opportunité. La haute mer – constituée des eaux internationales et recouvrant 45 % de la surface de la Terre – nous appartient à tous. Elle ressemble pourtant à un État en déliquescence au-delà de la juridiction de tout gouvernement. Personne n’en est globalement responsable, ce qui a pour conséquence alarmante un déclin important de la santé de tout l’océan. Il est temps d’étendre l’État de droit jusqu’à cette moitié bleue de notre planète. Nous avons besoin d’un nouvel accord international (dans le cadre de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer) afin de garantir le bon état de l’océan, l’utilisation durable et équitable des ressources de la haute mer, et la préservation de celles-ci. Cela aidera à nous assurer que nous disposons de suffisamment de nourriture pour tous, d’un accès équitable aux nouveaux médicaments issus des organismes d’eau profonde pour lutter contre le cancer et d’autres maladies graves, d’une résistance suffisante face aux effets les plus graves du changement climatique et d’une protection des habitats marins précieux contre les industries destructrices. Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, s’est engagé en faveur de la santé et de la protection de l’océan, mais il a besoin de notre soutien pour être en position de force en septembre lorsqu’il appellera les dirigeants de la planète à préparer ce nouvel accord. Joignez-vous à la mission pour un océan sain et vivant, et demandez à Ban Ki-moon de lancer un appel en faveur de la protection de la haute mer et de la santé de l’océan. CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITION Cliquez ICI pour en savoir plus sur cette campagne Mission Ocean Tara Expéditions - Change.org 23jun2014 -
Un plan de sauvetage et un appel pour les océans
birdy1972 a posté un sujet dans EAU - Milieu aquatique
« L’océan mondial : du déclin à la restauration » : c’est le nom d’un rapport sur l’état des mers et sur les moyens de l’améliorer, rédigé par un groupe international. Pour Romain Troublé, secrétaire général de Tara Expéditions, les analyses et les préconisations sont excellentes. Une pétition va être envoyée à l'ONU. Mardi 25 juin, à New York, s’est réuni un attelage original, baptisé Commission Océan global, composé de personnalités venues de la politique et du monde des affaires. Les trois coprésidents, José María Figueres, Trevor Manuel et David Miliband, ont été, respectivement, président du Costa Rica, ministre des finances d’Afrique du Sud et ministre des affaires étrangères du Royaume-Uni. On y trouve aussi le Français Pascal Lamy, ancien directeur de l’Organisation mondiale du commerce. Le voilier Tara, après un tour du monde océanographique et une exploration de l'océan Arctique, sillonne actuellement la Méditerranée à la recherche du plastique, un polluant notoire. C'est l'une des atteintes actuelles à l'océan mondial. Il y en a d'autres. Futura-Sciences Leur rapport, rendu public cette semaine, est disponible en anglais et son résumé est téléchargeable en français sur le site de la Commission Océan global. Il fait l’état des lieux ou plutôt l’état des maux, et en dénombre cinq : - Une demande en ressources croissante pour la nourriture, l’énergie ou les minéraux. - Des avancées technologiques qui permettent d’accéder à toutes les régions de l’océan mondial et de l’exploiter activement. - Un déclin des stocks de poissons, dû aux autres facteurs, à des stratégies de surpêche et à des subventions mal ciblées. - Le changement climatique qui modifie l’environnement océanique, par la température et par l’acidification, associé à une perte de biodiversité et à la pollution. - Une « gouvernance insuffisante de la haute mer » qui empêche de réglementer, puisque près des deux tiers de la surface des océans se trouvent en dehors de toute juridiction. Le rapport qui donne des pistes pour le « sauvetage » de l'océan mondial. Commission Océan global « Ce rapport est intéressant à plusieurs titres. Il est le résultat d’un travail de plus d’un an et émane de plusieurs pays. C’est un travail exhaustif, mais aussi bien fait et bien présenté. Pour une fois, un rapport de ce genre est très clair et compréhensible par tous ! » L’homme qui parle ainsi est Romain Troublé, secrétaire général de Tara Expéditions. Le voilier océanographique est actuellement en Méditerranée pour étudier la pollution par les matières plastiques et son impact sur les organismes vivants. Le site de Tara reprend la pétition de Pascal Lamy, adressée à Ban Ki Moon, secrétaire général de l’ONU. Le même Romain Troublé avait participé, avec Catherine Chabaud, à l'Appel de Paris pour la haute mer qui, lui aussi, réclame une gouvernance pour le grand large, hors de tout contrôle. « Cette gouvernance est possible, explique-t-il, et elle pourrait s’appuyer sur l’actuelle Convention du droit de la mer de l’ONU. Il s’agit tout de même des trois quarts de la planète ! C’est un enjeu gigantesque pour l’humanité. » L’idée que les nations sous l’égide de l’ONU s’occupent de la gestion de l’océan mondial n’est pas nouvelle mais rencontre mille difficultés. Il faut donc pousser pour faire bouger les lignes. Le rapport, intitulé « du déclin à la restauration » va dans ce sens. « Il est surtout tourné vers les solutions », souligne Romain Troublé. La commission ne s’arrête pas, en effet, à préconiser une structure de plus à l’ONU mais propose des améliorations concrètes : - la création d’une zone de régénération en haute mer, - des normes plus précises sur l’exploitation des hydrocarbures off-shore, - le bannissement du rejet de matières plastiques dans la mer, - la création d’un Conseil de l’océan mondial, indépendant, - et des actions pour réduire la surpêche ou empêcher les pêches illégales. Pour Romain Troublé, ces mesures vont dans le bon sens et serait bien plus utiles que des idées « populistes », selon, lui pour éliminer le plastique des océans, comme ce système imaginé par un jeune Néerlandais qui a beaucoup plu sur le Web. « Il faut surtout arrêter de jeter nos déchets dans la nature. » Pour plus d'informations, visitez le site Mission Océan. Futura Sciences 25/6/2014 -
Quand l'industrie s'inspire ou imite le monde animal et de la nature !
birdy1972 a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Insolite, cocasse ou dramatique, divers
Z-Man : c'est le nom d'un programme militaire de recherche aux États-Unis pour permettre à des soldats de franchir des murs sans avoir besoin d'échelles ni d'autres dispositifs encombrants. La Darpa, l'agence qui finance ces travaux, vient d'annoncer un premier succès, obtenu en 2012. Un homme avait réussi à grimper le long d'une paroi vitrée verticale avec des palettes mimant les pattes des geckos. La science-fiction a inspiré des progrès technologiques et scientifiques depuis près d’un siècle. On peut à cet égard citer l’influence d’Arthur Clarke et Ray Bradbury sur plusieurs des ingénieurs de la Nasa à l’origine de l’exploration du Système solaire. Elle pousse aujourd’hui à la réalisation du tricordeur de Star Trek et à la conquête des astéroïdes. Les doigts des pattes des geckos sont terminés par des millions de poils (appelés sétules ou setae) composés de kératine et dont le diamètre à la base est de quelques dizaines de microns. À leur extrémité, ces poils se scindent eux-mêmes en poils encore plus fins, de quelques centaines de nanomètres de diamètre, qui se terminent par une structure en spatule. À ce niveau entrent en jeu les forces de Van der Walls et là réside le secret principal des geckos pour courir sur les murs. Les scientifiques parlent d'adhérence sèche. Darpa Les militaires ne sont pas en reste et rêvent de l’invisibilité, de robots pour remplacer des soldats sur le champ de bataille ou encore de l’équivalent de l’armure d’Iron Man. La Darpa (Defense Advanced Research Projects Agency), l'agence chargée des recherches de l'armée US, développe même un programme depuis quelques années pour doter ses combattants de la possibilité de grimper sur les parois d’un immeuble comme le ferait Spiderman. Il s’appelle Z-Man. À la base, les chercheurs de la Darpa se sont inspirés des geckos, des petits lézards tropicaux qui ont la capacité de gambader sur des surfaces verticales et même sur les plafonds. En cherchant à comprendre comment les pattes des geckos pouvaient se coller et se décoller à volonté, et ce jusqu'à plus de 10 fois par seconde, ils avaient déjà mis au point il y a quelques années un adhésif réversible révolutionnaire nommé « Geckskin ». Il est essentiellement composé d'un polymère très commun, le polydiméthylsiloxane, utilisé notamment dans les shampooings ou dans certains aliments. Une surface de seulement 40 cm² recouverte par cet adhésif permet de suspendre à une paroi verticale jusqu’à 317 kg. (Photo Gekko gecko de Richard Ling , cc by-sa 3.0) Non, ce n'est pas un X-Man mais un Z-Man de la Darpa que l'on voit grimper ici sur une surface vitrée. Il utilise les palettes d'escalades mimant les pattes des geckos. Darpa Le programme Z-Man s'est poursuivi et la Darpa vient d’annoncer officiellement qu’en février 2012 un homme avait réussi à grimper sur l’équivalent du mur en verre d’un immeuble grâce à deux palettes d’escalades imitant le fonctionnement des pattes des geckos. Afin de permettre au grimpeur de ne pas tomber alors qu’il décollait une de ces palettes pour la recoller un peu plus haut, il a fallu s’assurer qu’elles permettaient bien de supporter les forces de cisaillement (parallèle à la surface verticale) et les forces normales (perpendiculaire à la surface verticale) exercées tout au long de la progression de l’utilisateur des palettes. Cette innovation pourrait avoir des applications bien plus pacifiques. Le fait que l’adhésif utilisé pour les palettes d’escalades permet de les coller et de les décoller sans difficulté à de nombreuses reprises ouvre de nouvelles perspectives pour l’industrie, les particuliers et même les médecins puisque l’on dispose désormais de sortes autocollants résistants et réutilisables à l’infini. F - S 20juin2014 -
En savoir plus sur les pôles magnétiques terrestres et leur inversion
birdy1972 a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les forces de la Nature (séismes, tempêtes...)
La flottille de satellites européens Swarm chargée de mesurer les fluctuations du champ magnétique terrestre a constaté, avec force précision, une intensité moindre dans toute la moitié ouest du globe et un renforcement au niveau de l’océan Indien. La dérive du pôle Nord magnétique vers la Sibérie, quant à elle, se confirme de même que l’affaiblissement global. Lancé dans l’espace le 22 novembre 2013 par une fusée russe Rockot, le trio de satellites européens Swarm — essaim en français — est chargé de mener l’enquête sur les variations du champ magnétique terrestre. Placée sur une orbite polaire à quelque 490 km d’altitude, la constellation de satellites équipés de magnétomètres (Vector Field Magnetometer) a collecté durant leurs premières périodes de mesures une abondante somme de données que l’Agence spatiale européenne (Esa) vient de partager à l’occasion des troisièmes rencontres scientifiques de la mission qui vient de se dérouler à Copenhague. Variations du champ magnétique terrestre mesurées par la flottille de satellites Swarm (Esa) entre janvier et juin 2014. Les taches rouges soulignent les régions où les signaux sont les plus forts, en l’occurrence l’océan Indien, tandis que le bleu marque les parties les plus faibles (moitié ouest du globe terrestre). Esa, DTU Space Comme cela s’est déjà produit plusieurs milliers de fois au cours de la longue histoire de notre planète, le champ magnétique de la Terre a subi des inversions. Elles sont précédées par une baisse de l'intensité du champ magnétique mais toutes les baisses constatées n'ont pas précédé des inversions. On se demande tout de même si la Terre n'est pas sur le chemin de ce que l'on appelle une excursion magnétique. On sait en revanche que le champ magnétique de la Terre et ses inversions sont engendrés par un effet dynamo (geodynamo) du noyau liquide qui enveloppe la graine solide (lesquels se composent d’alliage de fer et de nickel). En mission pour quatre ans, la flottille Swarm s’attache à constituer une cartographie de haute précision des fluctuations de notre magnétosphère, bouclier indispensable contre les redoutables rayons cosmiques et autres tempêtes de particules solaires qui se précipitent sur nous. Carte des fluctuations du champ magnétique en juin 2014. 95 % du magnétisme observé par le trio Swarm a pour origine le noyau terrestre. Les scientifiques tentent de distinguer les autres sources possibles telles que les océans, la croûte terrestre, le manteau ou l’ionosphère. L’intensité du champ magnétique est plus forte dans les régions colorées en rouge. Esa, DTU Space Sur les six derniers mois écoulés, les scientifiques ont ainsi relevé une baisse significative de son intensité dans toute la moitié ouest de la planète et, à l'inverse, une augmentation dans certaines régions à l’est, notamment au niveau de Madagascar et de l’océan Indien… Cependant, l’affaiblissement global tend à se confirmer et le pôle Nord poursuit sa dérive vers l’Est. Au cours des prochains mois, les chercheurs prévoient de démêler les différentes sources magnétiques (noyau, croûte terrestre, manteau, ionosphère, etc.) afin de mieux déterminer leurs rôles et impacts sur notre écosystème pour, éventuellement, à terme, prédire leurs fluctuations. F - S 21juin2014 -
Comme dans de nombreux autres océans du globe, les eaux d'Australie ne sont pas épargnées par les déchets de plastique. À leur surface pullule une biodiversité étonnante d'êtres unicellulaires et même de petits invertébrés qui, pour certains, pourraient aider à débarrasser la surface de la mer de ces indésirables. Mais on ignore l'effet réel de ce grignotage. La matière plastique déversée dans le monde marin ne cesse d'augmenter chaque année. Par des chocs incessants, les débris se fragmentent, se démultiplient et se réduisent en taille. Dans certaines zones de la planète, ces microplastiques se concentrent parfois à plus de 100.000 fragments par km2. Dans cette soupe de déchets microscopiques, il n'est guère surprenant de voir des micro-organismes y élire domicile. La plastisphère est le nom que porte ce nouvel écosystème marin qui se développe sur les déchets plastiques. Certains micro-organismes marins, comme des diatomées (ici en vert) et des microbes potentiels mangeurs de plastique (ici en violet), influenceraient l'impact des déchets de plastique sur l'environnement marin. Julia Reisser et Jeremy Shaw Ces colonisateurs joueraient un rôle dans le devenir de leur support artificiel, notamment au niveau de leur fragmentation et de leur flottabilité. Pour vérifier cette hypothèse, Julia Reisser, de l'université d'Australie-Occidentale, et ses collègues ont récolté 68 échantillons d'eau de mer en différents points de l'Australie. Les résultats publiés dans la revue Plos One montrent que les microplastiques de 1,5 à 24 millimètres présentent sur leur surface rugueuse des diatomées — des algues unicellulaires microscopiques —, parmi divers autres micro-organismes marins. 11 des 14 genres de ces diatomées sont pour la première fois identifiés sur des débris de plastique. Selon les scientifiques, ces micro-algues pourraient diminuer en surface la quantité de microplastique, dans le sens où leur poids croissant finirait par faire couler leur support. Cette chute de plastique dans les profondeurs des mers pourrait expliquer pourquoi le plastique flottant n'augmente pas autant que ce qui était attendu, supposent les chercheurs. Un phénomène qui déplace mais n'élimine pas pour autant les déchets de plastique de l'écosystème marin. Les morceaux de plastique sont devenus des lieux d'habitat pour plusieurs animaux (des bryozoaires, des balanes, un isopode...) et pour les œufs d'un insecte du genre Halobates. On voit ici un ver marin installé sur un fragment de polyéthylène de 6 mm. Julia Reisser et Jeremy Shaw Également recensés, des microbes qui participeraient à la désintégration du plastique en interagissant avec sa surface. Les auteurs de ces travaux suggèrent que ces organismes mangeurs de plastique pourraient devenir une solution biotechnologique pour une meilleure gestion de l'élimination des déchets en mer. Cela étant dit, on sait encore peu de choses de l'impact de l'ingestion par ces microbes marins de plastique, un matériau perméable à des polluants. Ceux-ci peuvent alors se libérer dans l'organisme, s'accumuler dans les tissus de ces proies potentielles microscopiques et ainsi s'accumuler dans les réseaux trophiques, jusqu’aux gros poissons, aux baleines et à l'être humain. F - S 22juin2014