Muriel14

Il y a Miss dans ta région.

Un cheval qui forge est un cheval qui se marche dessus. On dit qu'il forge car cela émet un bruit caractéristique semblable à celui d'un fer que l'on forge sur une enclume.

Un cheval qui forge, peut être le résultat d'un mauvais parage, ferrage, d'un soucis de morphologie ou d'un excès d'engagement (comme dit plus haut par Maud et Hadès. Donc, il faut chercher pourquoi. Attention qu'un 4 ans et demi n'a pas fini sa croissance et que ça peut influencer la morphologie générale. Il faudrait le revoir dans deux ans.

Je continuerais le miel pour le moment. Peut-être couper aux ciseaux les poils autour de la blessure pour que ce soit plus net et que les poils n'aillent pas irriter.

Je n'ai jamais entendu dire ça. Ca ne pourrait pas provenir de son harnachement ?

A la base, n'importe quel miel est désinfectant et cicatrisant du fait de sa teneur en sucre. Ensuite, certaines vertus émanent des plantes dont il est issu et les effets peuvent être très variés et utilisés pour bien d'autres choses que la cicatrisation d'une plaie. Par voie orale, le miel est intéressant dans bons nombres de maux et maladies.

Il est possible de réaliser aux longues rênes, tous les exercices de dressage comme on le ferait à cheval : figures de manèges, tous les exercices de deux pistes, travail au trois allures, transitions, changements de pieds, pirouettes, piaffer, passage. Après un bon échauffement à la longe, le travail aux LR dépendra du niveau du cheval et de son niveau ou sa capacité à se rassembler. Voici la référence d'un très bon livre : http://www.amazon.fr/Lemploi-longues-r%C3%AAnes-Philippe-Karl/dp/2701132959

Les nôtres aussi reçoivent du foin en prairie depuis fin septembre. La fin de saison était un peu pauvre au niveau de l'herbe. Je n'hésiterais pas à donner du foin même si Dek en mange un peu trop, comme déjà dit, la Toussaint n'est pas bien loin.

Un cheval de 4 ans doit pouvoir terminer sa croissance avec le minimum de contrainte possible. Son ossature doit terminer sa croissance et sa musculature viendra après. Le travail doit d'abord consister à permettre au cheval de prendre de la force dans l'arrière-main avant de chercher à placer l'avant-main. Il ne faut pas oublier non plus que certaines phases de croissance peuvent entraîner certaines raideurs et certains déséquilibres qui rendent impossibles certaines postures tels que le ploiement de la nuque. Au vu de ta photo, il me semble que ton cheval a besoin pour le moment d'un travail de détente, léger et sans contrainte de l'avant-main. Des balades à allures modérées lui feraient le plus grand bien.

Des raideurs persistantes mériteraient en effet la visite d'un véto. Même s'il s'agit d'arthrose, il existe différentes thérapeutiques qui peuvent aider à retrouver une meilleure mobilité. Attention à l'Aspegic, mon véto se méfie des réactions allergiques constatées chez certains chevaux avec ce produit.

Il faut d'abord savoir ce que le cheval mange exactement et quel est son travail. Il faut d'abord corriger l'alimentation de base (apport principal en fibres et un peu de granulés en mélange équilibré) et ensuite consulter un véto pour connaître les éventuelles carence ou excès et les compléter.

Ben hé, c'est toi qu'à commencé, hein ! T'as aussi pris de l'avance avec ta présentation (très réussie d'ailleurs) à Gesves !

Whaa, super : tout doux, tout gentil, tout beau ... les deux, hein !

Change de pommade... Ouais, mais sans blague, faut pas hésiter à changer de pommade car certains chevaux réagiront mieux aux unes qu'aux autres. Mon véto dit toujours qu'il y a tellement de parasites différents que certains réagissent à certaines pommades et d'autres à d'autres. Il a approuvé ma petite recette uniquement parce qu'on a constaté que ça fonctionnait très bien sur mes 4 chevaux mais ça ne veut pas dire que c'est la panacée (si ce n'est que le principal avantage est que je sais exactement ce qu'il y a dedans et que je peux corriger à plaisir la composition). Son conseil en matière de choix de pommade a été uniquement qu'une amélioration soit constatée endéans la semaine et qu'il s'agisse d'une pommade grasse . Avant ça, j'avais préparé une autre pommade à base de fleur de souffre et de charbon de bois qui était pour lui une bonne pommade pour soigner diverses blessures, mais pas assez grasse pour des lésions crevassées. Il m'a aussi déconseillé l'iso-bétadine crème car elle sèche trop la peau mais m'a conseillé de la diluer dans de la crème de trayon. En cas de complications, des pommades comme la Furacine fonctionne très bien. Sans oublier, comme le rappelait une amie hier, la Fiammazine (mais sous couvert d'un bandage à cause de sa teneur en argent qui s'oxyde). Pour ce qui est de laver ou ne pas laver, je sais que ce n'est pas facile de concevoir de ne pas le faire mais pour ma part, c'est après avoir céder maintes fois à la tentation du lavage que j'ai dû me rendre à l'évidence que ça n'entraînait pas d'amélioration, bien au contraire. (Ce qui n'exclu sans doute pas certains cas il faudrait le faire).

la quantité ne veut rien dire...certains chevaux avec une poignée sont gros alors que d'autres ils leur faut 3 pelles... Ca c'est comme pour les hommes Certains ne grossissent pas en mangeant des frites tous le jours et d'autres prennet le moindre grammes... C'est une question de tempérament métabolique. Certains individus (animaux ou humains) auront tendant à transformer l'excès d'alimentation en graisse (entraînant une prise de poids) et d'autres transferont cet excédent en énergie (entraînant nervosité, besoin de mouvements etc).

Si elle reçoit une nourriture trop riche et qu'elle manque d'entrain, cela peut venir du foie. Une petite cure de Sédochol ne lui fera pas de tort.

D'une manière générale, l'excès de protéines peut entraîner de la rétention d'eau (d'où oedème possible). Mais il est clair qu'une prise de sang apportera plus d'informations. Ensuite, une analyse précise de l'alimentation du cheval permettra aussi de déterminer quels apports sont en excès.

D'une manière générale le sujet est très controversé et ça me paraît logique. Je crois que comme l'on souligné certain, cela dépend des morphologies (celle du cheval comme celle du cavalier) mais aussi des postures de chacun et du développement musculaire de chacun également. En ce qui concerne le cavalier, pour reprendre la comparaison d'une personne assise sur les genoux d'une autre, tout dépend beaucoup de la façon de s'asseoir et une fois à cheval, de l'assiette. Il est vrai aussi que certaines personnes ont les ischions plus pointus que d'autres et que les cavaliers ayant un bassin plus large et donc des ishions plus écartés vont pouvoir éviter de s'asseoir sur la colonne vertébrale du cheval qui va rester bien libre de mouvement. Je crois qu'il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte mais que si l'on écoute bien son cheval, il se chargera bien de nous dire si ça lui fait mal ou pas. Je crois aussi que la remarque de mon véto-ostéo vient en partie du fait qu'il est souvent contraint de constater que beaucoup de cavaliers montent avec une selle qui leur est adaptée mais qui convient mal au cheval.

Comment demandes-tu tes transitions ? Peut-être interviens-tu un peu trop, ce qui peut provoquer un déséquilibre chez un cheval sensible. Je dis ça car j'ai un peu le même cas de figure avec ma jument. Elle est si sensible que toute intervention de jambes ou de mains au galop provoque un déséquilibre et donc, une accélération. Lorsque j'arrive à rester en place et bien assise et que je me contente de demander la transition par une simple contraction des abdominaux (pour retenir un peu mon assiette) tout se passe bien, si j'en fait plus, ça chauffe. Ma jument est jeune et doit encore apprendre. Un cheval sensible est une grande qualité mais cela exige de la précision (parfois millimétrique).

Mon vétérinaire (qui est aussi ostéopathe) a coutume de dire que "la meilleure selle pour un cheval, c'est pas de selle du tout !". Il monte a cru depuis 20 ans et tous ces chevaux sont mis à la haute école.

Eh ben comme quoi, tous les espoirs sont permis !

Les conseils ci-dessus sont très judicieux. Ton cheval a perdu son équilibre, il accélère, s'appuie et s'emballe car il tombe sur les épaules. Il faut donc pratiquer tous les exercices qui lui permettront de retrouver son équilibre et de la force dans l'arrière-main.

Ton approche me paraît la bonne. Tout changement alimentaire doit avoir lieu progressivement. Le mash est une bonne idée aussi. Tu peux prévoir également des graines de lin bouillies (une grosse cuillère à soupe par jour) pendant les premiers jours et puis régulièrement quelques fois sur la semaine. Eventuellement, après quelques semaines de ce nouveau régime, une petite cure de Sédochol pour aider le foie.

Concernant ma petite recette, - le teatree a des propriétés antifongiques, antiseptiques, anti-infectieuses, anti-inflammatoires, antivirales, bactéricides, cicatrisantes, fluidifiants, fongicides, immunostimulantes, parasiticides; - la lavande (et non lavandin) a des propriétés sédatives, analgésique, antiseptique, bactéricide, décongestionnante - et la citronelle a des propriétés sédatives, anti-démangeaisons, anti-infectieuses, anti-inflammatoire et anti-septique. Les trois se complètent assez bien. Au vu de tes photos, je rajouterais du géranium pour son action sur l'élasticité de la peau car je pense qu'il s'agit bien d'une formation de crevasses. Les crevasses, c'est un peu la porte ouverte à diverses attaques. Alors, essaie la pommade pour commencer et si tu ne vois pas d'amélioration suffisantes en quelques jours, il faudra envisager un traitement anti-biotique local (voire anti-biotique général) avec dans ce cas-là, peut-être un traitement en milieu fermé comme décrit par Maljam (car dans ce cas, il s'agit de grosses complications et plus d'une simple GDB). Pour répondre à Cyd à propos de la boue. Mon véto est pour que les soins aient lieu dans le milieu de vie habituel du cheval. Donc pas question de le priver de sorties en prairie et dans la boue. Mais, toujours dans la logique de ne pas entraîner de sur-irritation, il m'a toujours conseillé de ne jamais rincer les jambes du cheval et d'appliquer la pommade à même la boue ! J'ai eu beaucoup de mal à suivre ces conseils (moi qui suit une grande consommatrice de savon !) mais j'ai bien dû me rendre à l'évidence que ça fonctionne mieux ainsi qu'après lavage. Donc, le soir, je rentre les chevaux de prairie, j'enlève le gros de la boue à la main et je placarde la pommade. Mais s'il y a complication, c'est différent.

Et dire que je le regardais hier en me disant qu'il n'y a pas si longtemps, le jour de sa naissance, je le tenais dans mes bras. Il n'y a pas si longtemps, c'était quand même il y a ... 4 ans !