Muriel14

Si l'apport alimentaire reste trop conséquent, je crains malheureusement que tes efforts ne servent pas à grand chose. Une séance de longe de 15 min n'aidera sans doute pas. Ce qui fait maigrir ce sont avant tout les efforts longs et lents (longues balades au pas en ajoutant progressivement des dénivelés). Attention au travail à la longe si le cheval est trop gros car les articulations de ce cheval sont déjà forts sollicitées par son surpoids, donc un travail en cercle ne fera qu'accentuer ces sollicitations. Mieux vaut un travail en ligne même si c'est seulement une promenade en main de 20 min. au pas. D'une manière générale, je pense que si un cavalier est sollicité par un propriétaire pour monter son cheval, le cavalier se doit de prévenir le propriétaire de tout problème qu'il remarque à propos du cheval car ce problème peut influencer le cours du travail. Cela permet au propriétaire de prendre les mesures qu'il jugera nécessaire et cela permet aussi au cavalier de se protéger de certaines conséquences qui pourraient découler du problème si le propriétaire ne prend pas les mesures nécessaires. Si le cheval en question est en surpoids, le cavalier se doit d'informer le propriétaire des risques de fourbures ou de toute inflammation articulaire, tendineuse ou autre pouvant découler de l'état du cheval et de son utilisation. D'où la nécessité de rester prudent avec ce cheval au travail.

Coucou me revlà, - Ne pas hésiter à mettre la LV plusieurs fois par jour (surtout que la granulation est importante). La LV brûle, c'est sûr, mais c'est le but. Il faut brûler la peau de surface au fur et à mesure. Pour Yvero, on s'est relayé 3 à 4 fois par jour car la granulation était fort importante (mais moins que sur tes photos). - La LV ne pique pas la peau en cours de granulation (dixit le véto). Elle ne pique que la chair vive (mais les granulations ce n'est pas vraiment de la chair vive, c'est une sorte d'amas insensible, donc tu peux y aller franchement. - Couvrir la blessure accentue la granulation. Donc, dans la mesure du possible, il faut éviter. Il faut surtout laisser à l'air libre juste après les soins et tant que la peau reste grise (la peau devient grise après l'application de LV, puis elle redevient rose, puis elle sèche et forme comme une croûte. - Avant le soin, il faut bien enlever délicatement toute la croûte formée par le soin précédent (faire fondre la croûte - et non la gratter - avec un tissu et de l'eau chaude contenant un peu d'iso-bétadine) mais il ne faut surtout pas la gratter pour éviter d'inutiles irritations. - Si possible, laisser la blessure à l'air pour limiter la granulation et permettre l'oxygénation de la blessure. Si la jument y chipote un peu, ça ne me paraît pas grave. Par contre, si elle va jusqu'à se mutiler, alors il faut l'en empêcher. Normalement, au fur et à mesure que la granulation va se limiter, la blessure entraînera moins de démangeaisons. - Comme il faut continuer à limiter la granulation pendant tout le processus de cicatrisation, ça peut prendre des semaines. Avec Yvero, on en a eu pour au moins trois mois. Mais au bout de quelques semaines, on a pu espacer les soins à deux fois par jour. Puis seulement une fois par jours les dernières semaines. Voilà, en vrac...

Le formol doit être dilué dans de la glycérine ( 1/3 formol, 2/3 de glycérine)

Est-il encore gêné par ses allergies ? Si oui, cela peut entraîner un stress ou des douleurs qui s'extériorisent par de la nervosité.

Ma vieille jument avait de très mauvais pieds aussi et elle boitait souvent après le ferrage. Je lui laissais toujours quelques jours de repos.

J'ai eu une aussi bonne impression à Gand, qu'à Moerbeek (bosdreef) ou Ternat (De Morette). Et je n'ai jamais de mauvais échos d'aucunes de ces cliniques.

Petite précision : quand je dis "un coton", je veux dire une compresse ou un morceau de tissu en coton mais pas de l'ouate (pour éviter que les particules ne s'y collent)

Elle t'a dit pourquoi ? Pense-t-elle qu'il puisse y avoir interaction entre les deux produits ?

Tout à fait. Perso, je mets indifféremment une selle mixte ou une dressage ou une sans arçon à mes jeunes même en cours de débourrage et ça ne les perturbe pas. De toute façon, ils sont habitués à tout, donc, rien ne les étonne !

Pour moi la plaie n'est pas si moche mais il y a, comme dit Maud, granulation, et il faut agir vite pour en limiter l'extension. J'ai soigné aussi une énorme blessure à la jambe chez Yvero qui granulait très fort. Le véto m'a conseillé l'application de Liqueur de Vilate au moins deux fois par jour. Donc, n'hésite pas. Il faut mettre la liqueur de Vilate sur un coton et appuyer sur toute la blessure pendant quelques secondes et recommencer jusqu'à ce que la surface de la blessure devienne toute grise (et effectivement, ça peut saigner un peu). Ensuite il faut laisser sécher à l'air libre et le refaire une deuxième fois si possible sur la journée et ce, jusqu'à ce que la granulation s'estompe et laisse place à une peau plus souple.

Bien sûr, il faut bien entretenir sa prairie et choisir du bon foin. Mais quand même, attention aux engrais, beaucoup de nos prairies (surtout en Hesbaye), sont beaucoup trop riches.

Moi aussi, je craindrais fortement que le sel n'attaque les pieds des chevaux. Perso, en cas de gel, je patiente et j'attends ... le dégel ! et je me dis que c'est pas pour les quelques jours de gel que nous avons chaque hiver.

Ben c-à-d qu'avec un cheval régulièrement malade du foie, j'ai bien dû me documenter. Et mon véto est très content qu'on ait pu stabiliser le problème car avec toutes mes questions, ses visites duraient facilement 2 h !

C'est une bonne idée d'accorder des périodes de repos aux jeunes chevaux. Repos de min 15 j pour le mental voire plus pour le physique, à voir en fonction de ses périodes de croissance. Mais attention que repos veut dire majoritairement en prairie car si le repos est bénéfique au cheval en croissance, l'immobilité au boxe est par contre fort nuisible !

oui il a fallu le temps que j'arrive à le débourrer car c'est toujours les miens que je dois faire en dernier mais il est super ce poney ( un peu fainéant par moment mais il n'a pas encore compris que ce n'était pas à la jument de faire tout le travail!!!! Ouais ! c'est bien un mec ça !!!!

Il peut effectivement y avoir des chevaux qui, même vivants dehors et avec d'autres aliments à leur disposition, mangent de la paille en excès. Une de mes amies a ce cas et après un séjour en clinique elle a opté pour une litière de copeaux ou de lin avec quelques galettes de paille pour manger (en plus du foin à volonté). Ainsi, elle limite la consommation de paille mais elle en donne suffisamment pour éviter que sa jument ne consomme des copeaux.

Avant toute chose, il faut regarder le cheval. A-t-il son poids de forme (ou trop ou pas assez) ? A-t-il l'air en forme, de l'entrain ? et il faut adapter la ration en fonction. Si sa prairie est bien verte au printemps/été, qu'il reçoit du bon foin en automne/hiver et qu'il se porte bien, ça devrait suffir pour le maintenir en forme.

Le Sédochol contient surtout de la choline qui est essentielle au maintien de l'intégrité des membranes de toutes les cellules et au métabolisme des gras. Elle est donc le protecteur idéal du foie. Foie qui est souvent malmené par une distribution d'aliments souvent trop riches en matières grasses. La choline contribue à la synthèse de la lécithine, une substance qui permet à la bile d'assurer la digestion des graisses. Comme précurseur de la phosphatidylcholine, elle intervient également dans la circulation des gras. L'organisme synthétise une très petite quantité de choline. Un apport extérieur est donc conseillé. On en trouve par exemple dans le jaune d'oeuf mais je me vois mal en donner à mes chevaux. Donc, le Sédochol est plus facile. Il existe effectivement pas mal de plantes qui permettent aussi un bon drainage hépatique (comme la bardane, les artichauds, etc.) mais les traitements phyto sont généralement plus long. L'avantage du Sédochol c'est qu'il est facile à administrer, sur une courte durée et pas très onéreux. Pour ce qui est du dosage, je pense que le fait d'en donner déjà un peu contribue à l'amélioration du métabolisme en général.

Oui, je pense qu'un petit footing de 5 min, c'est mieux que rien, suivi de quelques étirements avant de monter (ça limite fortement les courbatures) et si possible quelques étirements après la séance. Chez nous, au manège, depuis leur plus jeune âge (c'est un poney-club), les enfants démarrent toute séance d'équitation par quelques tours de ptit trot à pied avec les poneys en main. Cela apprend aux enfants à conduire leur poney, à s'échauffer et à échauffer leur poney dans la foulée.

Ce que le Pr Serteyn a bien répété au cours de cette conférence, c'est que nos chevaux souffrent plus souvent d'excès alimentaire que de carences. Donc pour le poulain, foin à volonté et un peu de grain. Tout ça contient déjà bien suffisamment de vitamines, sans compter qu'il a pu profiter de l'herbe pendant toute la bonne saison et que cela lui a aporté suffisamment de nutriments pour sa croissance. Et pour lui assurer une croissance sereine, rien de tel que le mouvement continu en prairie, même en hiver !

Selon Weight Watcher, la cuillère à soupe c'est 12.5 ml ! chacun ses sources ! Quant à ma version du Sédochol (ou du moins celle de mon véto) : en dose d'attaque (donc pour un gros problème qui survient ) : 50 ml par jour pendant 10 jours. en dose d'entretien (donc cures saisonnières, etc.) : 25 à 30ml par jour pendant 5 à 7 jours. Les graines de lin, je fais bouillir quelques poignées recouvertes d'eau et je donne quelques cuillères à soupe à chaque cheval. C'est excellent pour le transit intestinal mais aussi pour augmenter la digestibilité de certains aliments et l'huile contenue dans les graines contribue à donner un beau poil. C'est important de les faire bouillir car les graines de lin contiennent des toxines qui sont éliminées en bouillant mais en donner un peu non bouillies, n'est pas grave.

Et mais on dirait que tout ton petit monde est réunis chez toi maintenant. C'est chouette ! Aqua a bien grandi et est bien jolie, bonne continuation pour le débourrage.

Ooh super ! des nouvelles du ptit Willy.

En ce qui concerne le travail, plus le cheval progresse, plus il vient en forme et en muscles et donc, plus il est capable d'exécuter ce qu'on lui demande avec facilité. Chez le cheval comme chez l'humain, le sport fait sécréter des hormones spécifiques et diverses substances qui procurent des sensations de bien-être. Il n'est donc pas étonnant que ces sensations soient recherchées et appréciées du cheval au point qu'il en devient capable d'associer travail avec bien-être. Pour autant, bien évidemment, que ses séances de travail soient bien menées, qu'elles correspondent à son niveau tout en entraînant des progrès et qu'elles n'engendrent pas de désagréments. D'autre part, le plus gros problème de nos chevaux c'est la sédentarité et l'ennui et bien souvent, ils préfèrent n'importe quel activité plutôt que rien ! D'où cet entrain qu'ils éprouvent parfois/souvent à notre arrivée. Et si on ajoute à ça un propriétaire qui se montre doux, calme, rassurant, clair et agréable à cotoyer, l'attachement de l'animal à l'homme devient possible.