Muriel14

ma ponette a des pieds noirs qui poussent sans jamais se casser et si on coupent pas souvent elle est vite sur barques, je la ferre que très très rarement ( 1 fois par an et encore ) pourtant elle en a des km dans les jambes Mon frison, 4 pieds noirs vit pieds nus, il a 10 ans, jamais ferré et lui aussi a bien des km de randos dans les pattes sans aucun problème si ce n'est, de temps en temps, un petit bout qui casse, mais toujours sans gravité. C'est même très sains lorsque les cassures sont latérales et forment des "petits ponts" tels qu'on les observe chez les mustangs sauvages.

Le fait de laver et enlever les croutes dépend du type de parasite/bactérie, mais en général, mieux vaut nettoyer au maximum pour éviter une recontamination. Il faut que les croutes soient molles pour s'enlever sans aggraver les gerçures. Les deux vétos que je consulte habituellement déconseillent fortement tout lavage et arrachage de croûtes (même ramolies) car ça ne fait qu'irriter la peau et encourage le développement des lésions. Les désinfectants sont suffisamment présents dans les pommades. Chaque fois que j'ai mouillé ce type de lésion (quels que soient les parasites) ça n'a fait qu'empirer. Chaque fois que, par contre, je ne lave pas et me contente d'appliquer de la pommade, les lésions guérissent bien plus vite. Et dieu sait que j'en ai déjà des cas de ce genre avec tous les chevaux que j'ai récupéré dans des états pas possibles. Bien évidemment, si les pommades ne suffisent pas après quelques semaines, il faut prévoir des analyses plus approfondies et des traitements plus lourds, notamment à base d'anti-biotiques et/ou de corticoïde. Souvent, on différencie la gale de boue classique d'autres lésions à la forme particulière des croûtes ou à l'odeur (dans sa phase purulente).

Une élongation peut être due à n'importe quel faux mouvement (une galipette ratée, un pivot trop rapide, une mauvaise réception après un saut, un effort intense comme une course effrénée, un démarrage un peu sec, enfin tout quoi) Si le cheval ne boîte pas, que le gonflement n'est pas trop important ou qu'il est stabilisé, que le tendon n'adhère pas et qu'il n'est pas irrité par la masse calcifiée, il vaut mieux ne pas y toucher et se contenter de surveiller l'évolution. Le suros chez un jeune cheval peut diminuer ou disparaître spontanément avec la mâturation de l'os. La forme du suros n'est pas forcément ronde. Par contre, ils apparaissent rarement au niveau des postérieurs.

Généralement, les pieds noirs sont plus durs que les pieds alors ils s'usent en se cassant. Les pieds blancs sont plus friables donc, ils s'usent en s'effritant. Au final, l'usure est la même quelle que soit la couleur du sabot. Il y a des cornes de bonnes ou mauvaises qualités quelle que soit la couleur. C'est ça qu'il faut prendre en compte pour savoir si on peut laisser un cheval pied nus tout en continuant à l'utiliser.

Bon, ben demain t'es dessus ! Annule le gars du débourrage, c'est plus nécessaire. Si tu veux, je viens te le tenir quand tu mets le pied à l'étrier et puis c'est bon, roulez casquette c'est la foire aux chapeaux ! ok, si tu me tiens Roc Castel, je pars promener ce we avec Yvero... Ok, vendu ! N'empêche que, sans blague, Yvero est quasi prêt. Encore quelques petits séances de travail et hop, roulez casquette ...

un drainage hépathique (cure de Sédochol) pourrait peut-être aider. Sinon, un bilan sanguin.

Le miel ou le propolis peuvent aider effectivement. Comme l'a rappelé Equibus, il ne faut surtout pas laver ni enlever les croûtes avant qu'elles ne tombent. Une pommade très efficace à faire soi-même : diluer dans 300 gr de crème de trayon des huiles essentielles (20 gouttes de teatree, 20 gouttes de lavande, 20 gouttes de citronelle).

[quote="Nancy"] ben en général c'est comme une boule de la taille d'une bille +-, sous la peau et au toucher c'est dur, un peu comme un os.../quote] C'est dur comme de l'os car ce sont des calcifications.

Ca peut provenir d'une élongation du ligament interosseux.

Et comme je l'explique plus haut, tu as bien raison !

Je n'ai jamais eu de problèmes non plus pour en trouver. Ce qui est plus difficile à trouver en Belgique, ce sont des structures qui comprennent à la fois des installations de travail (pistes int / ext) et de belles grandes prairies ouvertes en hiver. Heureusement, j'ai trouvé cette perle rare tout près de chez moi !

Bon, ben demain t'es dessus ! Annule le gars du débourrage, c'est plus nécessaire. Si tu veux, je viens te le tenir quand tu mets le pied à l'étrier et puis c'est bon, roulez casquette c'est la foire aux chapeaux !

Rien. En principe, la nature est bien faite et l'excédent de crasses est éliminé spontanément avec les mouvements de sorties/retrait du pénis. Il est rare que les crasses accumulées entraînent des problèmes (mais ça peut arriver et dans ce cas il faut nettoyer) et la matière sébacée noire (cambouis) produite à l'intérieur du fourreau est une protection naturelle (si elle est produite en excès il faut se contenter d'enlever le superflux.

Tout à fait d'accord avec ptiteblue. D'autre part, je pense qu'une éducation précoce du poulain est utile mais il ne faut pas en faire trop non plus et surtout pas trop souvent. Il faut qu'un poulain puisse grandir et s'épanouir en toute tranquillité avec ses congénères sans intervention exagérée de l'homme.

Magnifique !

Je l'ai souvent vu à cheval et je l'ai toujours trouvé en place, calme et efficace.

J'ai tenté la couenne, sans dégâts pour la peau et ça a bien diminué. Ca dépend sans doute d'un cheval à l'autre.

Je pense que tu es dans une impasse. D'autant plus que si le cheval est de tempéramment chaud, l'excès de nourriture ne fera que le faire chauffer davantage puisque nourriture = calorie = énergie. Tu pourrais peut-être utiliser cet argument vis-à-vis du propriétaire du cheval : lui dire que tu ne peux monter le cheval car il est trop chaud et qu'il est trop chaud car il reçoit trop d'énergie (trop nourrit). Donc pour ta sécurité, comme pour la sécurité du cheval, s'il doit être monté ou travailler, il faut le mettre au régime.

Oui, quand c'est possible et que la maladie a atteint un stade avancé c'est sûr que c'est la meilleure solution. Mais dans mon cas (chevaux vivants en troupeaux) ce n'est pas possible (les copains vont lui voler son déguisement). Heureusement la maladie n'a pas atteint un stade trop contraignant et je peux encore gérer avec des produits d'appoints.

Il faut passer beaucoup de temps à le caresser, à le gratouiller partout, avec la main d'abord puis avec une brosse en douceur, tout en continuant à beaucoup le caresser afin qu'il retrouve des sensations agréables du fait se faire toucher. Il est important que ces caresses soient effectuées avec un certain rythme et qu'il y ait toujours une main posée sur le cheval. Il faut à tout prix éviter de rompre le contact tactile de la main. Cela dissuadera le cheval de mordre. Si malgré tout le cheval menace de mordre, il faut poursuivre les caresses au plus près de sa bouche mais avec toujours une distance de sécurité.

Avec mes deux portuguais abonnés grattages en tous genre, j'ai encore testé un peu tout ce qu'on trouve sur le marché cette année. Comme chaque année, j'ai constaté que les produits non gras étaient plus efficace et j'ai été très contente du Mahnenliquid chez Leovet et la Lotion anti-dermite chez Vital Herbs. Mais, encore et toujours, de très bons résultats avec du vinaigre de cidre, surtout pour limiter l'apparition de gourmes. Le vinaigre de cidre, apaise, désinfecte, nourris le crin et ne pique pas.

Le suros est le résultat d'une blessure du périoste (tissu recouvrant l'os) ou d'une blessure du ligament interosseux. Ils peuvent être le résultat d'un coup reçu ou d'une élongation excessive survenue pendant le travail (accélération excessive, exercice mal exécuté ou un saut). Ils surviennent essentiellement au niveau des antérieurs.

En cas de problème de dos, les réactions du cheval peuvent être très variées, dépendemment du problème en lui-même mais aussi du cheval, de son tempérament, de sa personalité. D'autre part, un cheval contracté au travail peut éprouver une gêne qui ne se situe pas forcément au niveau du dos. En cas de doute, je pense qu'un check-up ostéo permettrait d'y voir plus clair.

Pour une remise en route en douceur et en souplesse : un peu d'arnica.