La Chine

Oui, c'est bien du blythii ou Toxotes birman dont il s'agit. A 55 € le poisson et en tablant sur un 400 litres pour 5 individus (en supposant qu'il suit le régime du jaculatrix), mieux vaut bien réfléchir avant de se lancer...et peut-être finalement opter pour le grand aqua ou aquaterrarium d'eau saumâtre proprement dit. Un projet pour plus tard et qui avancerait d'autant mieux si de belles réalisations pouvaient me démonter qu'en dépit de la difficulté à maintenir quelques rares plantes dans un tel bac, on peut quand même faire de jolies choses.

Ce post, pour ne pas polluer celui de Luk à propos des tétradons nains d'eau douce. Voici un membre de la famille Toxotes qui, contrairement à son cousin bien connu d'eau saumâtre, vivrait lui uniquement en eau douce. Il y très peu de documentation en français le concernant et je n'en vais encore jamais vu. J'aimerais bien en savoir plus sur ses conditions de maintenance et la facilité ou non avec laquelle on peut le trouver dans le commerce. Une vidéo mise en ligne sur youtube, un peu décevante parce que le poisson archer ne parvient pas à faire tomber sa proie en l'aspergeant (mais marrante, parce qu'un scalaire a l'air très intéressé par la manoeuvre).

Oui, merci En cherchant des infos sur les travancoricus, on découvre qu'il a beaucoup de choses pour plaire ce petit tetraodon : vit exclusivement en eau douce, se contente de petits volumes, pas spécialement agressif si bien maintenu et pas de problèmes de dents poussant trop vite ... Bon, par contre, il est vraiment petit, petit. Voilà de quoi savoir comment occuper utilement un 50/60 litres. En plus, par hasard, en faisant des recherches je tombe sur un autre poisson qui me plaît également beaucoup et dont, là aussi, je découvre qu'il existe une espèce d'eau douce : le toxotes blythii. Je vais pouvoir m'endormir ce soir moins ignorante.

Les tetraodons m'ont toujours attiré avec leur forme boule. Mais, il y a quelques années, il y avait peu d'espèces disponibles et celles que l'on trouvait facilement avait des exigences propres à décourager l'amateur non passionné. Alors si on en trouve maintenant qui peuvent se contenter de petits volumes, j'ai hâte de découvrir cela ... Qu'en est-il des tiens en matière de salinité de l'eau ?

On attend la suite

Beaux poissons avec un joli ventre bien rebondi : sûr que ceux-là sont correctement nourris et pas affamés au motif qu'ils seraient des "éboueurs".

En dehors de la période de frai, c'est assez difficile, quand on n'en a pas l'habitude, de distinguer les mâles des femelles. Les femelles sont en général plus grandes et plus grosses. Pour les formes voiles aux corps raccourcis, les mâles, quand on les regarde du dessus, sont plus minces et ont des nageoires pectorales et abdominales plus longues. Un autre critère de distinction, c'est l'aspect de l'"attache" au niveau de la poitrine entre la tête et le corps juste devant les pectorales : s'il y a un léger creux c'est fréquemment un mâle. La forme du cloaque aussi permet de les reconnaître : échancrée chez les mâles, bombée chez les femelles. Mais le top du top qui ne laisse aucune incertitude, c'est leur comportement en période de frai (les mâles poursuivent les femelles en leur donnant de petits coups dans le ventre pour les inciter à pondre) et l'apparition de petits grains blancs sur les mâles au niveau des opercules et sur le premier rayon des nageoires pectorales (on appelle ça des "boutons de noce"). Les mâles les mieux placés dans la hiérarchie conservent ces boutons de noce même en temps ordinaire, comme ce poisson.

Je ne connais aucune espèce de corydoras adaptée à des températures continues de l'ordre de 30° (la liste est toutefois longue et je ne suis peut-être pas suffisamment renseignée). Pour les espèces les plus communes, l'aenus supporte 27 ° et le sterbai 28 ° mais les panda sont, eux, des cory d'eau fraîche (normalement pas plus de 25 °). Quand on sait que certains des cours d'eau où on les trouve sont alimentés par la fonte des neiges qui fait chuter la température à 19 °...et que des petits malins ont pu vérifier qu'ils survivaient à des 12 ° ponctuels. Cela a été un critère de choix pour moi vu que j'ai régulièrement des jeunes PR en grandissage, momentanément placés dans leur bac, qui obligent à maintenir la température autour de 24 (avec de l'amplitude jour/nuit et saisonnière, ce qui nous mène, en comptant les extrêmes, de 21 à 26°).

Merci pour eux. Je n'ai pas eu l'occasion de maintenir durablement plus de 4 espèces différentes de corydoras, mais, après avoir découvert le panda, j'ai encore moins de raison de chercher mon bonheur ailleurs. Ils sont mignons et absolument pas timorés en aquarium (si le nombre y est) : pour peu qu'on s'interroge sur le bien-fondé de faire vivre des poissons dans un milieu confiné, à les observer, on a le sentiment qu'avec toute cette exubérance ils sont plutôt contents de leur sort. De plus, je les trouve remarquablement durables et j'aime bien les repros possibles en communautaire sans protocole spécifique. Alors, que demander de plus ( peut-être un aqua de plus pour tenter les sterbai qui me plaisent beaucoup aussi).

Superbes photos et oiseaux ! Les diamants de gould sont splendides mais le moineau lui a une bonne bouille bien sympa.

Du récent et du moins neuf (retravaillé). Ils sont increvables ces pandas... (à moins que les plus vieux ne disparaissent sans même que je m'en aperçoive, remplacés en nombre par les quelques petits qui arrivent régulièrement à survivre, puis grandir tout seuls. Quand on ne prend pas le temps de mâcher (si tant est que ce soit possible ...)

C'est un vrai feuilleton qu'on pourrait appeler "je t'aime, moi non plus". Si après tout cela, ils ne se supportent toujours pas, c'est clair que ce ne sera pas faute de pouvoir se dissimuler l'un l'autre.

Hé bien Nicole, avec toi ça ne traîne pas Ils vont être bien dans ce joli spécifique.

4 mois et demi et ça y est : changement de couleur et de quoi se faire une bonne idée de la qualité respective des uns et des autres. A priori, il devraient être bien typés pour au moins 5 ou 6 avec, néanmoins, ce défaut de mon plus vieux ryukin, une sorte de queue en éventail. Il n'y a plus qu'à parier sur la couleur définitive avec peu de choix : uniformément rouge, rouge et blanc, voire majoritairement blanc. Sur les trois premiers de la saison restés dans le 220 litres, le moins pressé de quitter sa livrée grise. N° 2 Et n° 1 (je parie sur l'apparition prochaine de blanc). Et encore de bien petits qui, eux, se dépêchent de faire comme les grands...

Oui, c'est bien mieux. Le fait de limiter le rideau de vallisnérias à la partie droite allège le tout. A mon goût (mais chacun le sien), il ne faudrait pas du tout de plantes de taille haute ou moyenne sur la plage avant : j'essaierais donc de caser les anubias dans la fissure (?) centrale de la racine. Je ne sais plus bien où tu en es niveau population, mais ton bac n'est pas super long ... Les scalaires + une seule autre espèce de pleine eau (plutôt de petite taille en tenant compte du fait qu'il faut aussi qu'elle ne serve pas de casse-croûte) me paraît suffisant.

J'adore. Les poissons sont superbes et quel plaisir de les voir évoluer en groupe dans un bac où ils sont le centre de l'attention. Effectivement, la croissance du petit dernier est impressionnante : il est très haut et le semble même davantage que les adultes, faute d'être encore aussi "étoffé" (et grâce à la photo aussi )

Tant que tu ne m'appelles pas Yannick (ce que mon breton de père voulait à tout force, outre un garçon bien entendu), tout va bien.

Jolies photos : moins remuants que pas mal d'autres, ça doit aider L'attitude du dernier poisson décédé donne à penser qu'il est mort brutalement (étouffé?).

Jean-Luc, le produit que je conseillais n'est pas un floculant mais une masse filtrante qui retient vraiment toutes les petites impuretés (pour les gros volumes équipés d'une décante externe, il y a le micron bag qui fonctionne un peu sur le même principe).

Bonjour, Cela pourrait être dû à de la décalcification biogène (spécialement si ton ph est basique avec une dureté élevée). La seule solution en ce cas : diffuser du CO 2 (et abaisser le PH, voir le tableau de corrélation entre CO 2, PH et KH dans le lien ci-dessous) . Pour y voir un petit peu plus clair sur ces notions : http://www.aquariophilie-pratique.net/plantesgrandprincipes_quatre.htm (tableau sur fond bleu pour la décalcification). Il y a des débats de spécialistes sur la probabilité de ce mécanisme à l'oeuvre dans l'aquarium ...Quoi qu'il en soit en présence de précipitations calcaires incontestables, le recours au CO 2, ça marche.

Des nouvelles qui font plaisir à entendre. Au moins, cela devrait te décharger du souci du devenir immédiat de jeunes élevés en grand nombre. Et les commerçants devraient aussi faire un effort sur leurs prix d'achat au bénéfice de l'expérience de la qualité. Ce n'est pas une utopie, j'ai de mon côté un éleveur pro qui m'achète à un prix correct les jeunes PR que je ne case pas directement.

C'est déjà pas si mal d'avoir réussi à rapprocher ces deux terribles, même sans repro aboutie. Et puis, c'est tout aussi intéressant de savoir comment leurs relations vont évoluer la durée : on aimerait parier qu'ils vont finir par se tolérer, y compris sans ponte à la clef, et si ce n'est pas le cas, cela en dit long aussi sur ce à quoi doivent s'attendre les candidats à leur maintenance.

J'aime beaucoup aussi ces petits poissons et j'envisage de mettre 6 O. cocama dans mon 220 litres. Mais, ces poissons ont des besoins différents selon leur origine géographique alors qu'ils ne sont même pas correctement décrits et identifiés pour la plupart. Je me souviens d'un numéro spécial d'aquarium à la maison consacré aux poissons de fond d'Amérique du Sud où l'auteur de l'article relatait avoir détenu une espèce non identifiée avec certitude dont tous les exemplaires étaient morts rapidement du fait d'une température trop élevée (l'optima supérieur se situant à 22 °). Avec des affinis qui supportent des plages plus étendues, 25/26° paraît jouable. Au bénéfice de la confusion qui règne dans cette famille de poissons, il y a aussi très proches (et jusqu'à récemment encore décrits comme des otocinclus), les otothyropsis. j'en ai depuis longtemps et ils se reproduisent tout seuls (bac entre 23 et 25 °, sans que cela signifie forcément qu'ils ne peuvent pas supporter plus, puisque je retrouve régulièrement des jeunes dans le compartiment chauffage de mes décantes). Peut-être que les amateurs se multipliant, on finira par en savoir un peu plus en fonction des espèces.

Changement d'appareil photo (le nouveau 4 fois moins cher que le précédent mais n'offrant pas du coup les mêmes possibilités). Il va bien falloir faire avec ... Bilan de la saison : 17 jeunes. Les deux plus dégourdis de la première ponte conservée sont partis rejoindre leurs parents, reste donc trois des cinq premiers dans le 220 litres. Ils ne sont franchement pas à leur avantage à ce stade, mais leurs mimiques ont de quoi faire sourire. Au moins ceux-ci sont-ils bien typés ryukin comme je l'espérais. Quelques autres plus jeunes typés "fantail" qui eux ont changé de couleur. Trois tailles différentes... Les deux qui ont rejoint le 900 litres et qui ont eu tôt fait d'apprendre à ne pas laisser leur part aux plus gros. Petite et grande bouche côte à côte.

Je ne vois pas comment tu passes de 270 litres bruts à 140 nets (j'espère que c'est plutôt 240 vu ta population). Pour tes particules en suspension, en supposant qu'il ne s'agit pas de diatomées, tu peux essayer ce produit qui donne de bons résultats à la condition d'être changé fréquemment http://www.aquabase.org/product/view.php3?id=832&desc=symec-micro Cela peut-être aussi dû à un bac insuffisamment brassé (l'eau "stagne" en certains endroits et n'est pas donc envoyée vers le filtre) : soit tu augmentes le brassage, soit tu ajoutes un filtre d'appoint dans la "zone morte". Enfin, filtrer sur charbon actif donne souvent aussi des résultats (mais mieux éviter de le faire en continu).