La Chine

Zut ! Cependant, si, ne serait-ce qu'une vingtaine survivent et vont jusqu'à l'âge adulte, ce ne sera pas un échec, ou alors un semi... Il y certainement une cause à ces pertes, mais laquelle ? Au niveau caractéristiques de l'eau, ne faudrait-il pas remonter moins vite le ph du bac de ponte (je n'ai aucune idée sur la question, mais cherche à me renseigner ...)

Les parents sont bien les scalaires, les rasboras déposant seulement quelques oeufs et pas un amas sous les feuilles. Les oeufs qui blanchissent, non fécondés, risquent de faire pourrir ceux qui sont à proximité, y compris bien sûr les fécondés (transparents) : retire-les. Il y a fort peu de chances que cette repro aboutisse si c'est une première pour les parents. A toi de voir, si tu veux essayer d'en isoler certains en bac séparé pour tenter l'élevage.

Ah, le nombre de fois où j'entends cela : les PR c'est pas (trop) mon truc. Je comprends que l'on aime pas, faute d'affinités, mais moins si c'est en raison de préjugés tenant à l'image commune et fausse que l'on en a, ou encore en raison du fait qu'ils sont issus de sélections ayant fixé des mutations, somme toute assez inhérentes à ce poisson dans leur principe (ou alors il faut être logique et s'interdire aussi tous nos animaux domestiques actuels). Ce que j'ose affirmer, c'est que ce poisson est doté d'une intelligence certaine et d'une capacité émotionnelle. Un PR exposé à une décharge électrique dans un coin précis de son aqua évite d'y retourner plus de six mois après (voilà déjà réglée la question de sa mémoire, expérience scientifique à l'appui). Il est capable d'apprendre des tours. Il peut manifester de la tristesse lorsqu'il perd l'un de ses meilleurs compagnons et il est ...solidaire (en conditions d'élevage favorables). Je suis loin d'être la seule à avoir constaté qu'un poisson malade (mais pas gravement, à défaut les autres le laissent s'isoler pour mourir) ou handicapé est pris en charge par le groupe qui peut développer des comportements pour l'aider à nager ou se nourrir. J'ai dû, par exemple, "opérer" (en partie hors de l'eau un peu longuement) une grosse femelle qui n'avait rien trouvé de mieux que d'avaler un corydoras, resté fiché dans sa bouche par les épines du premier rayon de ses pectorales. Suite à cela, la femelle opérée, qui a probablement manqué d'oxygène, a coulé sur le flanc au fond du bac et manifesté une impossibilité de se redresser. Ses copains sont venus l'encadrer pour l'aider à se remettre droite, l'ont encouragé à nager et ont été moins brutaux envers elle les six mois qu'à duré sa convalescence (une sorte de paralysie partielle qui a fini par disparaître). Enfin, le comportement du PR est fascinant mais on ne peut le savoir qu'à partir d'une vie en groupe dans plus de 600 litres. Et combien ont tenté l'expérience ? Certaines choses méritent d'être dites, voila c'est fait

10 jours plus tard, la première série des 5 a rejoint, si ce n'est la taille, du moins la grosseur des rasboras. Le type ryukin commence a bien apparaître aussi, du moins pour ceux d'entre eux qui vont incontestablement le présenter (le dôme derrière la tête). Pour autant, ils sont terribles et ne renoncent pas encore à l'idée d'aller aspirer toute la nourriture qui passe à travers le filet-nursery. Le bon côté de la chose, c'est que les restes de la nourriture en question n'ont pas le temps de polluer le bac. Le plus petit des 5 fait toutefois souvent bande à part et préfère rester au niveau du sol (ce qui corrobore ce que j'ai toujours constaté avec mes PR, ils s'associent par taille...). L'isolationniste ... Qui rencontre un tétra serpae dans sa quête de nourriture déposée sur les feuilles du lotus (et il s'en méfie -du serpae off course, de la nourriture c'est une impossibilité logique !) Quelques tentatives de gros plans.

Ton appareil photo est donc un modèle à conseiller Pour moi, oui, l'alevin de la dernière photo strictement parallèle à l'objectif a le ventre plein. Après, difficile d'être sûr que tous se nourrissent dans une une telle marmaille. Le protogen dans le bac offre de plus grandes garanties de parvenir à cet objectif lorsqu'on ne peut pas nourrir jusqu'à 4 ou 5 fois par jour (a cet âge, ce n'est pas l'heure de se soucier d'une éventuelle obésité).

Remarquable, la différence de taille à 15 jours d'écart. Tes photos sont super nettes (objectif macro ?). Pour les derniers nés, j'espère qu'ils ont bien le ventre rebondi. Mon truc pour vérifier, c'est d'agrandir beaucoup une photo individuelle quand l'oeil n'y suffit pas.

Tout dépend de l'âge de ton précédent sol nutritif. S'il a été bien préparé et installé, il ne devrait pas avoir verdi, ni présenter de poches anaérobies à l'origine des cyanos. Pour moi, le seul vrai critère, c'est son ancienneté : au bout de 4/5 ans, autant repartir de zéro. Sur les nitrites, en reprenant l'ancien substrat (qui doit représenter au moins la moitié de celui du nouveau bac ET l'intégralité des masses filtrantes d'un bac qui tourne depuis longtemps) la probabilité d'une montée du nitrites est faible en peuplant raisonnablement au début. La récupération de l'eau ne sert à rien de ce point de vue. Les expériences ne sont pas intégralement transposables d'un cas à l'autre mais, en ce qui me concerne, j'ai procédé ainsi à plusieurs reprises sans jamais enregistrer de montée de nitrites (mais des nitrates très rapidement, oui !) D'accord avec Cédric : pas de pléco dans ton volume.

Oui. Le bac a l'air suffisamment éclairé pour cela. Les limites ou inconvénients : un peu plus de pollution (mais rien que de très raisonnable, il suffira de moins espacer les changements d'eau), le comportement des autres poissons présents dans le bac (le père seulement ?) qui peuvent être tentés de manger les bâtonnets et la nécessité que les alevins demeurent a proximité. Le gros avantage : une nourriture en continu au moment crucial du démarrage.

A priori oui, si le néon se trouve juste au dessus (pas 40 cm plus haut).

Impressionnant, le comportement des corys. Je sais bien que quand ils se sentent à l'aise, ils font les fous partout dans l'aquariums, mais à voir nager les tiens, cela rappelle nettement les quelques vidéos que l'on a d'eux dans leur milieu naturel.

Au pire, tu as surdosé et auras une odeur pas forcément agréable mais du moins de quoi nourrir tes alevins. Il faut placer la culture sous une source lumineuse.

Ils font plaisir à voir tes corys : manifestement, ils aiment leur nouveau bac.

Ils ont les défauts de leurs qualités : ils ne se chamaillent pas, ne défendent pas un territoire et peuvent de ce fait passer pour ennuyeux au sens où rien de bien imprévisible n'arrive jamais avec eux. Par contre, ils sont beaux et, en tant que nageurs très actifs, en en prenant une vingtaine ou plus, l'effet banc est au moins aussi remarquable que l'impression donnée par un gros poisson. Depuis que je les observe, les seules particularités notables de leur comportement que j'ai remarquées sont l'existence d'un "veilleur" dans le groupe et leurs parades s'ils sont disposés à frayer (mais là pour mener à bien leur repro, il faut s'accrocher, ne serait-ce que parce qu'il faut obscurcir le bac des larves). Il y a en effet toujours un individu qui s'isole du groupe et surveille pour les autres, de manière à les alerter si quelque chose d'anormal se passe. Et, au moment des parades, les mâles ont l'air de vouloir s'impressionner entre eux : tour à tour, ils nagent par deux, strictement parallèles en coordonnant leurs mouvements et en redressant exagérant leur dorsale (ils me font toujours penser alors à l'expression "fier comme Artaban").

On les voit déjà nettement mieux Je ne saurais te dire le nombre de bâtonnets pour un gramme puisque, pour ma part, je les place directement dans le filet-nursery des alevins, la pollution étant diluée par le volume (environ 200 litres). C'est d'ailleurs pour cela que j'indiquais l'usage de plantes flottantes (servant de lit aux bâtonnets et empêchant ainsi les autres poissons présents dans le bac de venir les manger, ce qu'ils font systématiquement dans le cas contraire). Les plantes ne s'imposent donc pas en culture séparée. Ce que je peux dire, c'est qu'avec ma méthode 6/7 bâtonnets sont suffisants (3 ou 4 début + 3 autres au bout de 2 jours, mes alevins de ryukins - toujours moins de 10 par filet - pouvant assez vite passer à autre chose). Alors dans un litre, tu dois pouvoir en mettre moins encore. Pour un dosage ultra calibré, il faudrait mesurer le poids du contenu du flacon et diviser par le nombre de granulés, ce à quoi je ne me suis pas encore amusée, mais, si tu trouves l'info, elle m'intéresse.

Je suis assez d'accord avec Jonathan, une grosse majorité de poissons vivant essentiellement dans le tiers supérieur viennent à l'occasion grapiller de la nourriture au sol (tous mes Trrichogaster le font). Les seuls que je maintienne actuellement et qui ne le fassent pas sont les Trigonostigma heteromorpha. Ce n'est pas réellement un problème pour nourrir les corydoras tant que les cohabitants ne sont ni agressifs, ni gloutons au point de tout rafler avant que les corys n'aient leur part. Et, même avec des ventres sur nageoires, tu peux toujours ruser : beaucoup préfèrent de la nourriture qui flotte ou du moins ne coule pas immédiatement, de sorte qu'il suffit souvent pour que chacun trouve son compte de combiner, par exemple, des larves de moustiques rouges (ou des pastilles de fond) d'un côté et des paillettes ou aliments lyophilisés qui vont flotter plus longtemps de l'autre (en ajustant les quantités pour ne pas trop donner). Cà marche bien dans mon bac de corys quand j'y place les jeunes PR en croissance : même s'ils finissent au sol, les corys ont le temps de manger tant que les goinfres sont occupés plus haut.

Cosby (bleu marbré) et doré ne sont que des différences obtenues par la sélection d'une même espèce. Oui, mieux vaut un seul mâle (facilement reconnaissable s'il n'est pas trop jeune) et plusieurs femelles. Ces Trichogaster sont avec les leeri (jusqu'à 13 cm pour les mâles) et les pectoralis (+ de 20 cm) remarquablement durables. Le T. trichopterus a parfois un comportement agressif mais, ce n'est que mon avis, seulement s'il n'est pas correctement maintenu dans un aquarium avec assez de longueur et des territoires créés par des plantes montant jusqu'à la surface et/ou des racines (ce ne devrait pas être une option). La cohabitation avec de petits colisas peut marcher si le bac est abondamment planté avec ces territoires délimités jusqu'en surface. Dans ces circonstances, c'est parfois le Colisa, même un lalia, qui se mêle de vouloir faire la loi.

Parmi les gouramis, il y a tout du même du choix ne serait-ce que les différentes variétés cosby et dorée de Trichogaster trichopterus. Ton bac ne conviendrait pas à l'Helostoma temminkii (gourami embrasseur) mais tu pourrais y tenter un couple de Belontia hasselti, poisson malheureusement peu fréquent.

En gros (il y a évidemment quelques nuances dans le détail) les australo-guinéens ont des exigences de qualité d'eau qui collent avec la majorité de nos eaux de conduite. Ils préfèrent des bacs bien plantés et sont pour certains faciles à reproduire (Tateurndina ocellicauda, Melanotaenia praecox et boesemani...). En plus, on trouve parmi les poissons de pleine eau des espèces superbement colorées. Ils ont donc beaucoup de points pour te plaire. La limite, c'est peut-être, en effet, la difficulté de se procurer certaines espèces (dont plusieurs figurent au nombre des espèces menacées, en partie du fait du commerce aquariophile). Si tu es tenté, renseigne toi bien sur la longueur de la vitre de façade conseillée pour chaque espèce : il y a de très bons nageurs qui ont besoin d'espace et si je me trompe pas l'Osaka 320 ne doit pas faire beaucoup plus que 130 cm de long. Et puis, bien sûr, en cas de maintenance d'espèce menacée, l'idéal serait de la reproduire et de la diffuser autour de toi.

Je suis personnellement fan des asiatiques mais apparemment ce n'est pas le coup de coeur de ton côté. J'aime beaucoup aussi les bacs Australie Nouvelle-Guinée et comme Kinette nous en a présenté un de toute beauté, voici son lien pour que tu ne le loupes pas et puisse te faire une idée. http://www.aquamazonia.com/t10112p50-160l-australo-guineen

Le concentré d'infusoires (ciliés, paramécies et euglènes) Protogen est l'un des rares produits que je recommande vraiment. On obtient les infusoires en seulement 24 heures en plaçant les granulés au milieu de morceaux de plantes type cabomba ou cératophyllum dans de l'eau tirée d'un aquarium maintenue de 18 à 25 ° avec un bon éclairage. Pour être sûr d'en obtenir et vérifier leur présence (invisible à l'oeil nu), on peut toujours surdoser (plus de granulés que la dose prévue qui est de 1 g de protogen pour 1 litre d'eau) : il se forme alors une sorte de peau, pas bien ragoûtante, à la surface de l'eau. Le seul inconvénient de ce produit, c'est le risque de pollution en l'utilisant directement dans le bac d'élevage des alevins. Mais il reste la solution de culture séparée avec distribution à la pipette.

Super, si tu retiens plutôt les killies. Que des mâles endlers, c'est confortable pour toi, mais moins sympa pour eux, il faut bien qu'ils trouvent de quoi s'occuper eux aussi

Oui, double bravo à toi , dans les deux cas, ce n'est pas si courant

On va attendre les photos alors ...

Tu fais de très jolies photos J'espère que tes exams ont été également réussis.

Quand je parle de réactifs, ils imprègnent déjà les petits carrés des différents tests de la bandelette. Or, comme la plupart d'entre nous la plonge à la verticale dans l'eau de l'aquarium, fatalement au moment où on la retire, les réactifs des carrés supérieurs s'écoulent sur ceux des suivants... Ce que tu peux faire a minima pour empêcher cela, c'est de faire les tests un par un avec la même bandelette (d'abord les nitrates qui correspondent en général au dernier carré que tu plonges seul dans l'eau, puis tu coupes cette partie de la bandelette, passe aux nitrites seuls, etc...). Bon, effectivement, ces tests ne sont pas terribles à moins d'en avoir l'habitude et d'en servir alternativement avec des tests gouttes séparés auxquels revenir en cas d'incohérence. Si tes poissons ont un comportement normal, c'est le principal. Mais, si tu trouves quelqu'un pour te faire des tests précis, ne recule pas du fait de la chaleur : stocker l'eau dans une petite bouteille ou un bocal n'ayant rien contenu de suspect ne va pas en modifier les paramètres analysés.