La Chine

Une belle intelligence pratique, ces poissons En te conseillant de laisser les choses en l'état, je me disais bien qu'avec quelques si...(retrouver le passage sous la décante, avoir le temps et l'idée de l'emprunter), la femelle devait pouvoir côtoyer le mâle et s'en abriter en cas de besoin, mais c'est encore mieux puisque c'est ce qui s'est passé sauf qu'en plus ce partage du territoire a l'air de réconcilier durablement les deux. Espérons que cela dure. Félicitations pour cette repro. Si les jeunes sont aussi terribles que les parents (ou à nouveau les parents vis-à-vis de leurs jeunes devenus autonomes) tu risques de ne pas t'ennuyer dans les prochains mois.

Certains présentent déjà leur presque robe d'adulte. Le petit doré pousse bien aussi.

Mon appareil photo est HS. Cela tombe à pic en ce mois où les grosses échéances tombent... Ceci dit, du côté de mes jeunes, c'est bien parti pour un mois de plus sans changement de couleur des 5 premiers (à croire que leur père n'est autre que mon dénommé Grognon qui, lui aussi, a mis très, très longtemps à devenir orange et ne l'est d'ailleurs jamais devenu totalement, conservant des traces de noir dans la caudale). Ce qui est bizarre, c'est que, parmi ceux nés un ou deux mois plus tard, j'ai déjà un blanc et un orange, mais ... déception... de type incontestablement fantail (avec seul reproducteur de cette variété ). En attendant de trouver un nouvel appareil photo à prix raisonnable, j'ai tout le temps de reclasser de vieilles photos et de continuer ici le petit jeu du avant/après. Voici donc trois ryukins issus de précédentes repros et qui figurent parmi les géniteurs putatifs. Ils ont des noms "à la lettre" comme certains animaux de race, ce qui est bien pratique pour se rappeler, sans avoir recalculer à chaque fois, leur année de naissance. D'octobre 2011, Grognon, le moins pressé de tous pour la changement de couleur (près d'un an !), mais qui va atteindre, si tout continue bien pour lui, une taille respectable. A 6 mois A 8 mois A 13 mois Aujourd'hui à presque 2 ans Ce poisson a à l'évidence une ascendance oranda (restes de choucroute sur le tête, héritée de sa mère, ryukin dont le type laissait à désirer). Pour le père, c'était un gros gabarit (une quinzaine de cm sans la queue à 3 ans) et une grosse bouche qui aide à comprendre comment certains PR adultes peuvent finir par tenter de gober des corydoras (avis à ceux qui voudrait néanmoins les faire cohabiter). Gribouille, également d'octobre 2011. 2 mois 3 mois 6 mois 9 mois 21 mois 2 ans Avec son frère Grognon, pour ceux qui suivent Hannah, née en juin 2012 A 4 mois 5 mois 15 mois Avec Harry né un mois plus tard en juillet 2012 Harry à 3 mois Et à 5 mois

Toujours aussi belles, tes photos ! N'y connaissant rien avec ces poissons, mon avis est inspiré de simples considérations pratiques. Si tu les sépares à nouveau, alors que, vu l'état de la femelle, tu risques de n'avoir pas de meilleures occasions de les laisser ensemble, leur séparation sera sans fin, sauf à retenter dans un nouveau bac plus volumineux et aménagé rien que pour eux. Alors, je laisserais les choses en l'état sauf agression potentiellement mortelle se déroulant sous mes yeux et, en souhaitant une repro, j'attendrai que les œufs aient été pondus avec de rétablir une séparation parfaitement étanche entre eux. C'est risqué, bien sûr, donc toi seul peux décider...

400 litres commencent à être intéressant pour des PR (et pour leur soigneur qui, toutefois, ne pourra pas se dispenser de changements d'eau très réguliers dans des proportions rarement atteintes avec des exotiques). Une quinzaine d'au moins un an dans 800 litres et on a déjà franchi le point de rupture d'équilibre du bac (les algues sur les vitres, moins de 8 jours après un changement du tiers de l'eau, et des nitrates qui grimpent à toute vitesse le signalent assez). C'est pourquoi, gardant souvent mes jeunes un an ou plus, je ne peux même pas imaginer d'en élever ne serait-ce qu'une vingtaine sur cette durée (ou alors je m'équipe en pro avec un système de renouvellement automatique permanent de l'eau des bacs). Mais oui, ce qui me choque dans la pléthore de vidéos mises en ligne où l'on voit des PR résister à de mauvais traitements ou carrément agoniser dans une boule sans filtration, c'est qu'en plus les heureux propriétaires imaginent leurs poissons bien traités ou bien les trouvent marrants ou cons (au choix) alors qu'ils sont réduits à survivre (au mieux) et bien loin de leurs comportements naturels.

C'est sûr que pour abaisser le PH durablement et efficacement, il te faut d'abord réduire le KH et que, pour cela, rien ne vaut l'eau osmosée ou présentant naturellement une dureté carbonatée faible. Mais si, à chaque changement d'eau, c'est compliqué pour toi de t'en procurer, alors tu as intérêt à savoir rester motivé dans la longue durée. Les tests en bandelettes ne sont certes pas précis, mais s'ils indiquent la présence de nitrites, c'est probablement qu'il y en a (le seul résultat valable, c'est grand blanc ), ce n'est pas normal à ce stade. Les faire disparaître est une priorité (avant le bon PH) et il faut savoir que plus l'eau est acide, plus le cycle est long à se mettre en place.

Somme toute, ils devaient être contents de retrouver leur bac (au bout d'environ 3 mois, tant que le décor n'a pas été chamboulé, les PR reconnaissent parfaitement les lieux et ne passent pas leur phase d'appropriation/exploration ordinaire, alors c'est vraisemblablement aussi le cas des scalaires). Ils ont donc aussi remis les choses au point entre eux s'agissant des droits de chacun à occuper l'espace, des fois que les bonnes habitudes se seraient perdues. C'est marrant et finalement pas très éloigné de nos propres comportements (un peu comme lors de la reprise d'un service après la période des congés/mutations : le chef doit bien montrer qu'il l'est )

Merci;) . Ah ça pour être patiente, il le faut bien : toujours pas de changement de couleur en vue pour la majorité et 3 petits derniers (pour un total de 13) qui viennent d'atteindre la nage libre. Comme je compte en garder de 3 à 5, si je veux pouvoir utilement choisir, cela reporte le stade où je vais penser à vendre ceux qui me restent pas à un mini de 6 mois supplémentaires. En gros, à la nouvelle saison de ponte du prochain printemps ...

Mon petit avis, c'est qu'effectivement la branche est ce qui ne va pas. Elle monte trop droit pour occuper (si l'on trace une verticale descendant de son point le plus élevé) presque la moitié de la longueur de façade. Mieux vaudrait un tiers ou bien deux, mais pas la moitié. Et puis, elle me fait penser à un canon (?) prêt à tirer. Je la raccourcirais ou l'inclinerais davantage. Mais beau boulot déjà

C'est une excellente nouvelle !

Très expressives les photos ! Cela ne semble pas trop mal parti. En tout cas, après cette nouvelle tentative, on aura un peu plus de certitudes : si, avec le courant créé et toutes ces cachettes, cela ne se passe pas bien, c'est qu'il y a quand même aussi un problème de volume.

A les voir comme cela, on imaginerait pas qu'ils puissent s'entretuer. Ils ont clairement l'air de s'intéresser favorablement l'un à l'autre, reste à savoir si cela dure la séparation ôtée et au delà d'un rapprochement ponctuel. Mieux vaut mettre toutes les chances de ton côté en attendant pour les retrouvailles d'avoir rajouté des roches et créé du courant.

Merci pour ce suivi en images. Oui, on veut bien des dates... A partir de quel âge présentent-ils l'aspect caractéristique du scalaire ?

Tous ces juvéniles nageant ensemble, c'est un spectacle magnifique. Les parents sont très beaux également.

J'ai découvert grâce à toi le Melanotaenia macculochi. Effectivement sur le papier, ce poisson a tout pour plaire et surtout bien aller dans ton bac (si tu en trouves !) avec les gobies. Mais, si j'ai bien suivi et que tu conserves encore dans ce même bac une dizaine d'Hyphessobrycon (?), ces Hyphessobrycon + Melanotaenia (plutôt 8 que 6) + Rhinogobius me paraît suffisant. Les T. leeri ne sont certes pas très remuants mais ils aiment se balader tranquillement sans rencontrer incessamment d'autres poissons sur leur chemin et là il va y avoir du monde dans la même zone de nage.

Merci. C'est sûr que si l'on raisonne par comparaison avec ce qui se fait en général (par parenthèses encouragés à mal faire en toute bonne conscience par des pubs pas si rigolotes que ça et des enseignants, peu soutenus il est vrai, qui ne trouvent rien de mieux pour initier au vivant que de faire assister au calvaire d'un PR), mes patapoufs sont plutôt bien tombés. Dans l'absolu, c'est une autre histoire, puisque pour les faire vivre en les respectant, je ne situerais pas à moins de 400 litres le bac qui leur convient (vu qu'ils ont le temps de grandir et besoin d'une vie sociale qui passe par un vrai groupe). Mais, bien traités, ces poissons vous le rendent infiniment : à part de gros cichlides, je ne connais pas beaucoup d'autres poissons qui vous reconnaissent, apprennent des choses à votre contact (qu'ils recherchent) et manifestent une personnalité propre à chaque individu. La variété ryukin qui a mon inconditionnelle préférence est, en plus, vive et joueuse, ce qui fait qu'on ne s'ennuie pas à voir un grand bac peuplé de ces poissons, par ailleurs pas trop trafiqués (les orandas étaient trop calmes pour moi et trop sujets à problèmes sans doute liés à leurs conditions d'élevage industriel si j'en juge par les innombrables problèmes que les amateurs, débutants ou confirmés, rencontrent avec eux).

Merci Je n'ai pas encore réalisé ce que j'ai en tête, mais les poissons eux sont manifestement heureux dans ce bac.

C'est l'insoluble problème des repros maison. On en apprend beaucoup à cette occasion sur le comportement de nos poissons et ça vaut donc la peine de se donner les moyens de réussir cette expérience. Mais à élever 6 mois durant ou plus des petiots et à les voir pleins de santé et de vivacité, c'est toujours un crève-coeur de devoir, pour l'équilibre du bac des parents, les laisser partir dans des conditions qui ont toutes les chances de n'être pas celles auxquelles ils ont été habitués (d'autant moins que les poissons sont nombreux et que, dans ce cas, la vente aux seuls amateurs n'est pas possible). Je n'ai pas de solutions sauf à parier que sur le nombre quelques uns du moins tomberont bien et à me rappeler que les laisser partir est nécessaire pour continuer à bien s'occuper des parents.

Pour les espèces rhéophiles comme celle-ci, le courant semble aussi limiter l'agressivité. Intéressante observation qui rejoint ce qui a déjà été constaté pour d'autres espèces à tendance agressive aimant un fort courant (le gyrino par ex). Il ne te reste plus qu'à aménager ton bac en conséquence pour voir si la seule modification de ce paramètre suffit.

C'est tout à fait possible qu'il s'agisse d'œufs de cory. Le cory abinos n'est pas une espèce valide, c'est une variété sélectionnée d'une espèce qui est souvent le C. aenus. Alors, si c'est ton cas aenus X aenus variété albinos, cela ne représente pas un cas d'hybridation (paraît-il possible, mais très rarement documenté).

Comprenne qui pourra, avec ce nouveau bac, l'eau du robinet trop acide au robinet se stabilise toute seule à PH 7 dans l'aquarium (effet des pierres à reflets bleutés que j'y ai mis ?). Sauf que n'ayant pas testé pour filer sur mes habitudes, j'ai continué un moment à filtrer sur du calcifix pour me retrouver à ph proche de 8 quand j'ai fini par m'en rendre compte (enfin, ce sont les plantes qui s'en sont rendues compte avec une belle invasion d'algues brunes). Du coup, le bac n'a pas encore l'aspect prévu, les échinodorus n'ayant pas apprécié. Reste donc à attendre en espérant que d'ici les prochains mois, il n'y aura pas de nouvelles surprises. Et mon petit troupeau de PR qui va bientôt s'aggrandir... Toujours empressés à se nourrir...

Oui, c'est prometteur et somme toute relativement rapide comme changement d'attitude pour deux individus qui sont obligés de se côtoyer sans s'être vraiment choisis. A suivre...

Quel binz en effet, mais quand on aime... J'attends avec impatience tes photos, en espérant que tu as immortalisé les différentes étapes.

Je partage ta peine. Il n'y a que le temps qui l'adoucisse un peu en faisant revenir au premier plan tous les bons moments passés, les seuls qui dépendent exclusivement de nous parce que, malheureusement, la vie et la mort sont liés et nous échappent largement. Cela ne te consolera pas, mais, effectivement, tu as permis à ta chienne de partir sans souffrances inutiles. J'avais, en arrivant en Lozère, un persan roux atteint d'une tumeur maligne au foie (et pourtant il ne buvait pas !). En dépit des invitations à l'euthanasier, contre toute attente, j'espérais toujours, mais un dimanche je l'ai retrouvé au matin dans un état abominable et criant sa souffrance. Aucun véto n'acceptait de se déplacer et j'en étais à chercher comment faire pour abréger moi-même ses souffrances d'une manière acceptable. Il a fini par mourir dans mes bras alors qu'intérieurement je le suppliais de partir pour notre bien à tous les deux. Ce fut un moment terrible que je ne souhaite à aucune personne attachée à l'objet de sa peine involontaire. Bon courage pour la suite et n'hésite pas à faire le bonheur d'une autre petite créature : cela ne sera jamais pareil mais, justement pour cela, on finit par s'attacher encore, même malgré soi.

Je ne sais pas s'il est facile de mener à bien la repro et l'élevage des jeunes rhinogobius mais te voilà déjà bien spécialisée dans l'observation des poissons de fond Une préférence pour les photos 1 et 3 en raison de leur côté prises sur le vif (la 4 est marrante : "Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir...").