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Voici un commentaire que l'auteur avait fait suite à un article de M. Francoeur du journal le Devoir que vous pouvez lire ici: http://www.ledevoir.com/2006/03/23/105035.html Édition du jeudi 30 mars 2006 Il est de bon ton de caricaturer la pensée animaliste et de la réduire à un sentimentalisme incohérent. La récente prestation de Brigitte Bardot en a donné l'occasion à Louis-Gilles Francoeur dans son article «De l'animalisme primaire» (Le Devoir, le 23 mars 2006). Il est facile de s'en prendre à une vieille dame dont le discours n'est effectivement pas toujours très éloquent, mais en tirer des conclusions sur la «pensée animaliste» en général (comme s'il n'y en avait qu'une), c'est pratiquer l'amalgame et la désinformation, que le journaliste dénonce par ailleurs lui-même à juste titre. Si le plaidoyer de Brigitte Bardot est «primaire», le portrait simpliste que M. Francoeur dresse d'un mouvement complexe l'est tout autant. Le journaliste, habitué des questions environnementales, se revendique d'une «pensée écologiste» qui doit être distinguée de la «pensée animaliste». C'est tout à fait juste, et on peut préciser cette différence. D'abord, l'éthique animale (pensée animaliste) ne s'intéresse qu'aux êtres vivants sensibles car elle fait de la souffrance son point de départ. Les plantes et les choses inanimées (les arbres, l'eau, etc.) ne sont considérées qu'en fonction de leur lien (l'environnement, l'habitat) avec l'animal, dont elles conditionnent le bien-être, tandis qu'en éthique environnementale (pensée écologiste), cet environnement fait lui-même l'objet d'une considération morale directe. Ensuite, l'éthique animale considère généralement la mort et la souffrance comme des maux, qu'elle cherche à éviter ou au moins à minimiser. Ce n'est pas le cas de l'approche environnementale, pour laquelle la mort et la souffrance font partie intégrante de la vie et de la nature. Enfin, la perspective de l'éthique animale est généralement individuelle (puisque ce sont des individus qui souffrent) tandis que celle de l'éthique environnementale est généralement holistique et s'attache à la protection des espèces et des écosystèmes. À la lumière de cette distinction, on comprend mieux le point de vue de M. Francoeur. Néanmoins, certains problèmes persistent. J'en distinguerai trois. Des arguments qui ne tiennent pas Premièrement, dire que la chasse aux phoques est légitime du seul fait que l'espèce n'est pas en danger repose sur des prémisses discutables. Cela revient en effet à considérer les animaux non humains comme des ressources dont on peut disposer à notre guise, à condition toutefois de ne pas les épuiser, comme on le fait des végétaux et des minéraux. On parle d'ailleurs de récolte plutôt que de chasse, comme pour mieux oublier ce qui distingue un être vivant sensible d'un champ de blé. Cela revient donc à penser l'homme «maître et possesseur de la nature» dans la perspective anthropocentrique, occidentale et chrétienne qui sert à justifier l'exploitation animale depuis 2000 ans. Deuxièmement, le fait que la chasse soit une activité «traditionnelle» n'a strictement aucune valeur argumentative. C'est un sophisme bien connu, un appel à la tradition (argumentum ad antiquitam), abondamment utilisé dans d'autres pays pour justifier le foie gras et la corrida, par exemple, et qui ne résiste pas au tribunal de la raison: au nom du respect de la tradition, nous en serions toujours aux combats de gladiateurs, à l'esclavage, à la torture, à la peine de mort, et nous ne questionnerions pas la légitimité de l'excision. Mieux vaut donc parler d'une «chasse de subsistance», qu'il faut distinguer de la «chasse commerciale». M. Francoeur nous dit qu'il est raciste de permettre cette chasse de subsistance pour les Inuits mais pas pour les Blancs. C'est détourner le sens du mot «subsistance». D'un point de vue animaliste, il est acceptable que les Inuits chassent le phoque car il s'agit d'un besoin nécessaire (se nourrir), mais il n'est pas acceptable de chasser le phoque à grande échelle pour faire des manteaux de fourrure ou des cosmétiques car il s'agit d'un désir contingent (tirer profit du commerce d'objets futiles). La distinction est claire et ne repose pas sur l'origine ethnique des chasseurs mais sur leurs motivations. Pour la même raison, les animalistes condamnent la chasse sportive précisément parce qu'elle est un loisir. Il s'agit de rappeler qu'ôter la vie à un être vivant sensible n'est justifiable que par la nécessité. Différence de degré, non de nature Troisièmement, le journaliste affirme que la pensée animaliste «repose sur la croyance que les animaux ont une "âme", une anima en latin, ce qui leur conférerait des droits, curieusement non contrebalancés de responsabilités, comme le veut la définition philosophique ou morale la plus élémentaire». C'est tout simplement faux. D'abord, «la» pensée animaliste n'existe pas. L'éthique animale est un vaste domaine qui réunit des dizaines de courants. Ensuite, la plupart de ces positions sont tirées non d'une croyance mais au contraire de la science elle-même (biologie, zoologie, éthologie) qui nous enseigne à quel point la différence entre l'homme et l'animal n'est qu'une question de degré et non de nature, comme l'a montré Darwin, et qui nous rappelle que nous partageons 99 % de notre ADN avec le chimpanzé. Cela n'a rien à voir avec une quelconque croyance, et encore moins avec l'âme. D'ailleurs, qu'est-ce que l'âme? La croyance, au contraire, est dans l'anthropocentrisme qui, contre les preuves scientifiques, persiste à vouloir arracher l'homme de l'animalité pour mieux autoriser l'exploitation de ses frères inférieurs. La croyance est dans ce préjugé, très chrétien d'ailleurs, selon lequel «l'animal a été créé pour être au service de l'homme». Enfin, de nombreux courants ne revendiquent pas des «droits» pour les animaux mais se contentent d'insister sur nos devoirs envers eux, défendant par exemple une égalité de considération, qui n'appelle aucunement l'égalité de traitement ou l'application des droits de l'homme aux animaux. C'est notamment le cas de l'utilitarisme de Peter Singer. Par ailleurs, le fait que des droits puissent ne pas être contrebalancés de responsabilités n'a rien de curieux: n'est-ce pas le cas des enfants et des handicapés mentaux humains? La question est alors de savoir au nom de quoi ils sont malgré tout protégés. Si c'est en vertu de leur appartenance à l'espèce humaine, c'est du spécisme, et les animalistes le rejettent au même titre que le racisme et le sexisme. Et si c'est en vertu de leur capacité à souffrir, alors les animaux qui possèdent également cette capacité doivent aussi être protégés. Dans tous les cas, la question mérite d'être posée avec rigueur et précision. http://www.ledevoir.com/2006/03/30/105542.html
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04 janvier 2008- Jean-François Cliche Le Soleil Québec Le béluga du Saint-Laurent a reçu une bonne nouvelle et deux mauvaises cet automne. La bonne est qu’il est de moins en moins contaminé par des polluants «classiques», comme les BPC et le DDT. Les mauvaises, cependant, sont que cette diminution est relativement lente et que d’autres polluants semblent avoir pris le relais, si bien qu’au total, le sympathique cétacé pourrait être plus intoxiqué que jamais. ... http://www.cyberpresse.ca/article/20080104/CPSOLEIL/80103147/6696/CPSOLEIL
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04 janvier 2008- Tout baigne sur la rivière Sainte-Anne. Les chalets sont installés, la glace est épaisse et les pêcheurs sont nombreux. Au moins 20 000 personnes ont taquiné le célèbre petit poisson des chenaux depuis l’ouverture de la saison le 26 décembre. ... http://www.cyberpresse.ca/article/20080104/CPNOUVELLISTE/801040630/5052/CPNOUVELLISTE
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P.S.AU MOINS 687 LOUPS ONT ÉTÉ PIÉGÉS CETTE ANNÉE AU QUÉBEC... ET IL NE S'AGIT ICI UNIQUEMENT QUE DES PEAUX QUE LES TRAPPEURS ONT ENREGISTRÉ AU MOMENT DE LA TRANSACTION DE LEURS PEAUX BRUTES... EN RÉALITÉ, BIEN PLUS ONT ÉTÉ TUÉS ---------------------------------------------------- Le vendredi 04 janvier 2008 Le Parc national de la Mauricie abrite encore des loups Le loup de l'Est, de son nom scientifique, canis lupus lyacon. Photo: Jacques Pleau, Parcs Canada Brigitte Trahan Le Nouvelliste Shawinigan Le parc national de la Mauricie est le parc national le plus à l'est du Canada qui abrite encore des loups. Ne cherchez pas cet animal dans les provinces maritimes, ni au sud-est des États-Unis. Il a été soigneusement exterminé. Pendant 130 ans, soit même avant la Confédération, le gouvernement a encouragé la destruction des loups, allant même jusqu'à payer les gens pour y parvenir, racontent Hélène Jolicoeur et Michel Hénault dans un document préparé pour la Société de la faune et des parcs du Québec en 2003. La strychnine, un poison violent, a été couramment utilisée jusqu'en 1979 pour tenter de faire disparaître cette espèce, ajoutent les auteurs. Victime de préjugés et de peurs, le loup est considéré, même encore par certaines personnes aujourd'hui, comme un bandit dont il faut se débarrasser à tout prix. Ajoutez à cela une perte importante d'habitat et vous avez un animal homologué en tant qu'espèce "préoccupante" depuis 2001 par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada. Chez nous le loup va bien Toutefois, "le loup va bien au Québec, sauf au sud du fleuve Saint-Laurent où il a été remplacé par le coyote", raconte Denis Masse, biologiste au parc national de la Mauricie. La trappe et la chasse au loup sont encore des activités légales, mais l'objectif de nos jours n'est plus d'éliminer le loup. Au contraire, il semble que les mentalités changent peu à peu. Parcs Canada a en effet réalisé une étude sur les perceptions qu'ont les résidants de la région limitrophe du parc national de la Mauricie à propos du loup. L'étude, rendue publique récemment, englobait aussi les visiteurs du parc, les trappeurs et les chasseurs. Les chasseur ont répondu à 68 % qu'il est important de maintenir la population de loups dans la région. Près de la moitié d'entre eux croient aussi que le nombre de loups est suffisant dans la région. "Mais c'est un équilibre fragile", tient à préciser Mario Villemure qui a fait sa thèse de maîtrise sur le sujet en 2003. Le loup dépend principalement de l'orignal, du cerfs de Virginie, du castor et d'un habitat adéquat pour sa survie. Il n'existe toutefois pas de territoire protégé assez grand, ni en Mauricie, ni au Québec, pouvant assurer le maintien d'une population de loups à un niveau acceptable, peut-on lire dans le document intitulé "Stratégie de conservation du loup dans la région du parc national de la Mauricie", cosigné par MM. Villemure et Masse. Au parc national de la Mauricie, les loups de l'Est (canis lupus lycaon) trouvent une nourriture suffisante pour survivre et ils ne peuvent être ni chassés, ni trappés. Parcontre, leur taux de mortalité s'élève de façon significative dès qu'ils franchissent les frontières du parc. Un animal utile La haine inspirée par le loup pendant des centaines d'années provenait surtout de l'ignorance. Aujourd'hui, la science commence à mieux comprendre l'importance de cette espèce dans l'écologie forestière. Les biologistes le perçoivent comme étant une clef importante du contrôle des ongulés (orignaux et chevreuils). Comme l'explique Denis Masse, les ongulés qui n'ont plus de prédateurs se multiplient en trop grand nombre et consomment des quantités importantes de jeunes pousses d'arbres, donc de la régénération forestière. Ce phénomène est particulièrement observable dans les Maritimes où il n'y a plus de loups, dit-il. Sur nos routes, la grande faune cause plus de 6000 accidents par année selon Transport Canada. Selon Ressources naturelles et Faune, de 3000 qu'ils étaient en 1975, les cerfs de Virginie, par exemple, sont maintenant au nombre de 60 000 au Québec, malgré les efforts de chasse. Dépourvu aujourd'hui d'habitats protégés suffisamment grands pour assurer sa prolifération (une meute de 5 à 10 loups occupe environ 600 kilomètres carrés), le loup ne peut malheureusement plus faire partie des solutions, pour l'instant, afin de remédier à cette problématique. http://www.cyberpresse.ca/article/20080104/CPNOUVELLISTE/801040651/6785/CPNOUVELLISTE
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04 janvier 2008 Une pluie d'iguanes à Miami Agence France-Presse Miami La chute inhabituelle de température qui a touché cette semaine Miami a provoqué un phénomène surprenant dans les parcs qui bordent la ville: une pluie d'iguanes tombant des arbres sur lesquels, paralysés par le froid, ils étaient en catalepsie. ... L'iguane tropical est un reptile à sang froid qui a besoin d'une température supérieure à 23 degrés Celsius et qui préfère nettement quand le thermomètre atteint les 35°C. Mais, mercredi et jeudi derniers, le mercure est descendu à 4 ou 5 degrés C dans certaines zones de Floride. ... http://www.cyberpresse.ca/article/20080104/CPINSOLITE/80104149/5406/CPINSOLITE
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La chauve-souris pourrait mourir de chaleur
Animal a posté un sujet dans ANIMAUX - Europe et autres continents
03 janvier 2008-Un autre impact possible du réchauffement planétaire : les animaux qui, incapables de s’adapter, mourront tout simplement d’un coup de chaleur. Bien qu’on ignore quel est le seuil de résistance de chacune des espèces, on en a déjà une qui nous fournit un aperçu : la chauve-souris. Le 12 janvier 2002, pas moins de 3500 renards volants, une variété australienne de chauve-souris, sont tombés de leur branche, morts, résultat d’une température record de 43 degrés Celsius —14 de plus que la normale. ... http://www.cyberpresse.ca/article/20080103/CPENVIRONNEMENT/80103064/6108/CPENVIRONNEMENT -
Enquête sur la disparition des ours bruns en Autriche
Animal a posté un sujet dans ANIMAUX - Europe et autres continents
04 janvier 2008- Après l'ours Bruno abattu par des chasseurs allemands, les autorités autrichiennes mènent l'enquête sur la disparition inexpliquée d'une vingtaine d'ours bruns de leur côté des Alpes. Les chasseurs, les écologistes et les autorités autrichiennes collaborent pour tenter de comprendre ce qui se passe après que le WWF local a tiré la sonnette d'alarme. L'organisation, qui observe la population d'ours par des analyses génétiques réalisées à partir de poils de leur fourrure ou de leurs excréments, avait déjà noté une baisse du nombre d'animaux dans les Alpes autrichiennes en 2000, mais ce n'est que cette année que les défenseurs de la nature ont conclu à une diminution frappante des ours. Christoph Walder, qui dirige le projet ours brun au WWF Autriche, a expliqué que les experts ont récemment découvert que sur la trentaine d'ours nés dans les Alpes calcaires du Nord au cours de ces vingt dernières années, environ 20 ont disparu sans laisser de traces. ... http://www.cyberpresse.ca/article/20080104/CPENVIRONNEMENT/80104032/6108/CPENVIRONNEMENT -
Un commentaire a fait suite à cet article ... Le problèmedes chats Snag Guy Article mis en ligne le 22 octobre 2007 J'ai lu l'article sur les chats et la réponse de madame Delbec. On aura beau investir des tonnes d'argent pour ramasser et garder les chats et chiens erreants, on ne fera qu'augmenter le problè,e. La seule solution est de les trapper et de les éliminer une fois pour toute. Un chat ou un chien mort ne fait plus de petits, ne coute rien à nourir et ne pollu plus rien. J'ai des pièges en permanence sur ma terre et je capture et tue rien de moins qu'une cinquantaire de chats et une vingtaine de chiens par année et ce ne diminu pas. Les gens qui aiment leur animaux n'ont qu'à les garder chez eux. Quand ils les laissent errer et qu'ils ne revienne pas, c'est probablement parce que quelqu'un comme moi a rendu service à la nature. http://www.laction.com/article-146846-Des-centaines-de-chats-en-peril-a-SainteJulienne.html
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En effet, c'est une vérité dérangeante et un sujet tabou principalement je crois, à cause des doctrines religieuses ... Même le pape est contre le contrôle des naissances Je suis peut-être pessimiste, mais je crois qu'il est déjà trop tard pour sauver ce qui reste de notre pauvre planète et qu'un jour ou l'autre, une catastrophe mondiale quelconque se chargera de réduire la population d'humains à un niveau acceptable ... Bonne année à toi aussi Gilbert
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Éternel Treblinka - Le livre est sorti
Animal a répondu à un(e) sujet de Animal dans Pétitions-Sondages-Suggestions
Les animaux devraient avoir le droit de vivre leur vie sans avoir à subir les cruautés de l'espèce humaine supérieure. Comme dit l'écrivaine américaine Alice Walker, "Les animaux du monde existent pour leurs propres raisons. Ils n'ont pas été crées pour les humains, pas plus que les noirs n'ont été crées pour les blancs ou les femmes pour les hommes". Depuis la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, les humains ne sont (en théorie) "plus" considérés comme des marchandises, pourtant, ils sont toujours plus exploités et traités comme telles (2). Comment briser cette chaîne infernale de l'oppression et de la marchandisation des humains ? Le message de mon livre est que, parce que nous marchandisons et exploitons les animaux, nous sommes d'autant plus enclins à faire la même chose aux humains. L'exploitation animale est le berceau de la cruauté humaine. La meilleure façon de prendre le mal à la racine de ce comportement et cette façon de penser fasciste et sans fondement envers les autres, est de protéger les êtres les plus vulnérables au monde - les animaux. Faire du monde un endroit plus sûr pour les animaux en fera un endroit plus sûr pour les humains aussi. Si les gens apprennent à être plus compatissants envers les animaux, ils agiront de la même façon envers les êtres humains. L'oppression animale forme le terrain propice d'où naissent les persécutions, le racisme, les génocides, les guerres, le terrorisme, le colonialisme, l'esclavage, et toute autre atrocité dans laquelle nous, en tant qu'espèce supérieure, nous engageons avec insistance. Dans la première partie du livre : "A Fundamental Debacle", vous donnez des exemples historiques de groupes d'humains (les premiers habitants d'Amérique, les noirs d'Afrique, les juifs sous le régime nazi, etc.) qui furent traités "comme des animaux" ou assimilés comme tels pour "légitimer" leur esclavagisme et leur génocide. Quels autres exemples issus, cette fois-ci, de l'actualité récente utiliserez-vous pour illustrer des similitudes d'oppression, de violence et de massacre d'animaux humains et non-humains ? Tout d'abord, les victimes étaient désignées et appelées animaux. Puis, elles furent exploitées (esclavage humain) et massacrées (holocauste) comme les animaux. Le chapitre 2 de mon livre ("Wolves, Apes, Pigs, Rats, Vermin : Vilifying Others as Animals") explique en détail comment la pratique d'appeler les gens des animaux sert de prélude à leur persécution, leur exploitation et leur massacre. C'est pourquoi appeler des gens des "animaux" est toujours un signe inquiétant. Tous les génocides ont été précédés par ce genre de dénigrement, et dans mon livre j'en parle plus en détail. Il convient de citer un exemple : pendant les années précédant le génocide arménien, les Turcs Ottomans appelaient les Arméniens rajah (bétail). "L'utilisation de l'image animale laisse tout à fait présager l'avenir", écrivit un des spécialistes en science politique dont je parle dans mon livre, "comme la description nazie des Juifs qu'ils appellent rats, et la référence hutu des Tutsis qu'ils appellent insectes. De telles allusions à la sous-humanité de l'ennemi peut laisser présager la possibilité d'un carnage en masse. Selon la définition du dictionnaire, le mot génocide est utilisé pour qualifier une extermination méthodique d'un groupe HUMAIN, pourtant, certains protecteurs des animaux l'emploient également pour définir un massacre animal. Est-ce banaliser ou vider ce terme de son sens que de l'étendre à la tuerie d'une espèce animale ? Il y a t-il un "génocide des bébés phoques" comme il y a un génocide de l'ethnie Tutsis ? Le terme génocide se rapporte aux êtres humains et je ne vois aucune raison d'en changer la définition. Peut-être faut-il trouver un nouveau mot pour remplacer le "génocide" des animaux. Beaucoup de personnes considèrent que l'on ne peut pas s'occuper et défendre en même temps les humains et les animaux. Selon eux, c'est se disperser et perdre de son efficacité. Qu'en pensez-vous ? Mon livre est censé remettre en question ce genre de pensée superficielle. Elle présume que l'espèce humaine est la seule espèce qui compte et que les animaux ne méritent pas d'être protégés parce qu'ils sont "inférieurs". Cette façon de penser est typique de la façon de penser fasciste et hiérarchique qui pervertit notre société. Dans la préface de mon livre, je cite Steven Simmons, activiste contre le sida et pour les animaux, qui décrit bien ce genre de pensée : "Les animaux sont les victimes innocentes de la vision du monde qui soutient que certaines vies ont plus de valeur que d'autres, que les tout-puissants ont le droit d'exploiter les impuissants, et que les faibles doivent être sacrifiés pour les plus forts." Ceux qui défendent, protègent et se battent contre l'oppression des animaux agissent au c¦ur du problème ; les autres font partie du problème, pas de la solution. Que pensez-vous du mode de vie vegan (mode de vie qui exclut toute forme d'exploitation animale dans son alimentation, vêtement, loisir etc.) ? Selon vous, quel type de mode de vie serait le plus respectueux envers les hommes, les animaux et la planète ? Bien qu'étant moi-même végétalien, ma conscience de l'envergure de l'exploitation et du massacre des animaux par notre société est un développement relativement récent. J'ai grandi et ai passé la plupart de ma vie adulte à manger des animaux sans être conscient du fait que notre société soit autant construite sur la violence institutionnalisée envers les animaux. Pendant longtemps, je n'avais jamais pensé à contester ou simplement remettre cela en question. Les recherches et l'écriture de ce livre m'ont fait changées de régime (de carnivore à végétalien - j'ai sauté la phase végétarienne), et j'ai appris par la suite que le livre a eu un effet similaire sur d'autres lecteurs. Il y a d'autres bonnes raisons de passer à un régime à base de végétaux : la santé, l'environnement, la faim dans le monde, etc., mais pour moi la violence envers des êtres vivants innocents est la raison la plus importante. Il y a déjà beaucoup trop de violence dans le monde. Le moins que je puisse faire, c'est de ne pas y rajouter. Le veganisme est souvent décrit par ses détracteurs comme une "utopie naïve en totale contradiction avec la vraie nature de l'Homme : un prédateur, en haut de l'échelle alimentaire, supérieur aux autres animaux en intelligence et émotion". Que répondrez-vous à cette opinion commune ? Cette affirmation de la suprématie humaine et le droit de tuer les plus faibles, c'est la pensée fasciste à l'état pur. Adolf Hitler résuma au mieux cette pensée sans fondement lorsqu'il déclara : "Celui qui ne possède pas la puissance perd le droit à la vie." Jamais les croyances d'Hitler n'ont trouvé de terrain plus fertile que dans notre monde moderne industrialisé, où chaque jour, des millions d'agneaux, de veaux, de cochons, de poulets, de vaches, de chevaux, et autres animaux innocents, sont transportés dans des centres d'abattages pour être massacrés pour les tables de l'espèce supérieure. Pourquoi ? Parce qu'ils ne peuvent pas protester et se défendre face à ceux qui ont décidé de les tuer pour les manger. Finalement, en tant qu'historien social, comment prévoyez-vous l'évolution de la société humaine ? L' Eternel Treblinka pour les humains et les animaux cessera-t-il ? Je conclus cette interview de la même façon que je termine mon livre : Combien de temps est-ce que ces atrocités continueront sans que nous élevions la voix pour protester ? Renforcé par notre refus, notre indifférence, nos coutumes stupides qui remontent aussi loin que nos origines primitives, notre oppression et notre exploitation des animaux semble éternelle et sans espoir. La bonne nouvelle c'est que puisque de plus en plus de gens disent "non" aux abattoirs et tout ce que cela représente, on peut espérer qu'un jour ces abominations prendront fin. Mais en attendant, que faire pour le massacre en masse de tous ces jeunes animaux innocents qui a lieu impitoyablement, jour après jour ? Pour conclure, je pense que plus tôt on arrêtera cet holocauste des animaux, mieux ce sera pour nous tous - que l'on soit auteurs, spectateurs ou victimes. Merci, Charles Patterson. Merci de m'avoir donné l'opportunité de parler de mon livre. (1). Les commentaires de différentes personnalités peuvent être lus en cliquant sur ce lien : http://www.powerfulbook.com/reactio.... (2). Chaque année, le Bureau de la Surveillance et la Lutte contre le Trafic Humain (Office to Monitor and Combat Trafficking in Persons) du Département d'Etat Américain (U.S. Department of State) publie un rapport détaillé sur le trafic des êtres humains. Pour accéder à la totalité du rapport, cliquez ICI. Pour en savoir plus sur Charles Patterson et son livre, lisez également les interviews en anglais qu'il a donné à : - Richard Schwartz . - Biman Basu . - Le site Booksandauthors.net . Visitez également le site officiel du livre et de son auteur : www.powerfulbook.com -
Le livre de l'historien Charles Patterson, Éternel Treblinka : Notre Traitement des Animaux et l'Holocauste, est sorti le 3 janvier (aux éditions Calmann-Lévy). Il s'agit d'un livre important sur la condition animale. Si vous voulez en savoir plus voici : http://www.veganimal.info/article.php3?id_article=484 http://www.excellenteditor.com/ http://www.amazon.fr/Un-éternel-Treblinka-Charles-Patterson/dp/2702138454 Je vous fais suivre ci-dessous la traduction d'un entretien (quelque peu publicitaire) avec Charles Patterson, (http://www.veganimal.info/article.php3?id_article=484) ============================================= Charles Patterson , historien social et auteur du livre "Éternel Treblinka : Notre traitement des animaux et l'Holocauste", a accepté de répondre aux questions de l'équipe du site VegAnimal.info. L'entretien a été réalisé en octobre 2005 - Traduction par Isabelle Rineau Charles Patterson, pourriez-vous présenter votre livre "Éternel Treblinka : Notre traitement des animaux et l'Holocauste" au public francophone ? La thèse de mon livre est que l'exploitation et le massacre des animaux est l'oppression centrale et originelle, à partir de laquelle toutes les autres oppressions découlent. La cruauté et l'injustice envers les animaux se retrouve inévitablement chez les humains. Isaac Bashevis Singer, écrivain yiddish détenteur du prix Nobel est à l'origine du titre de mon livre, qui lui est dédié. Il fut le premier auteur moderne qui ait vraiment utilisé le terme holocauste pour décrire l'exploitation et le massacre des animaux. Il a écrit : "Par rapport à eux, tous les humains sont des nazis. Pour les animaux c'est l'éternel Treblinka." (Treblinka était un camp de la mort nazi au nord de Varsovie.) Le livre examine les racines communes de l'oppression animale et de l'oppression humaine et les similarités entre la façon dont les nazis traitaient leurs victimes et la façon dont la société moderne traite les animaux qu'elle massacre pour la nourriture. La dernière partie du livre fait le portrait de défenseurs d'animaux juifs et allemands d'un bord et de l'autre de l'Holocauste, parmi lesquels Isaac Bashevis Singer lui-même. De nombreuses personnalités internationales dans le milieu associatif, politique, intellectuel etc., ont réagi à votre livre (1) et l'on suppose que des lecteurs issus du grand public ont dû également vous contacter pour vous donner leur impression. Quels sont les commentaires qui vous ont le plus touché ? J'ai été surtout touché par les commentaires et les critiques des gens qui ont reconnu l'importance et l'originalité de mon livre. Par exemple, le journal israélien Maariv a écrit : "Le défi moral posé par Eternel Treblinka en fait un livre indispensable pour celui qui cherche à explorer la leçon universelle de l'Holocauste" et la très respectée Midwest Book Review (US) a décrit le livre comme étant "captivant, controversé, iconoclaste... vivement recommandé... une contribution unique." Dr Jane Goodall, célèbre dans le monde entier, a dit de mon livre qu'il "contribuera énormément à corriger les traitements épouvantables que les êtres humains ont infligé aux animaux à travers l'histoire. Je vous recommande vivement de lire ce livre et de bien réfléchir au message important qu'il contient". Le magazine new-yorkais Satya écrivit, "Il y a les bons livres... divertissants, utiles, éducatifs ; les livres excellents... dont le message révèle une vérité fondamentale encore inconnue ou ignorée ; et il y a les livres importants... qui peuvent sauver des vies et réduire la souffrance : Eternel Treblinka est les trois à la fois ". Helen Weaver, l'auteur de The Daisy Sutra est peut-être la personne qui m'a le mieux compris : "Il est rare qu'une oeuvre d'un tel savoir jaillisse d'un c¦ur compatissant au service d'une cause noble et nécessaire. Tous les ingrédients de votre thèse - le fait que l'oppression des animaux serve de modèle à toutes les autres formes d'oppression - sont à la disposition des gens capables de penser depuis des générations, mais il ne manquait plus que vous pour les rassembler." J'ai eu droit à des ronchonnements de la part de certains critiques juifs et autres qui n'avaient évidemment pas lu mon livre mais en rejetaient le titre ou le concept en lui-même, mais en général, la réaction juive m'a beaucoup encouragé. Deux exemples : National Jewish Post & Opinion : "Eternel Treblinka devrait figurer sur toutes les listes de livres à lire absolument pour une citoyenneté avisée en raison du caractère complet et captivant de l'histoire de vie et de mort qu'il raconte." Martyrdom and Resistance (publication sur l'Holocauste) : "Important et opportun... écrit avec beaucoup d'émotion et de compassion... j' espère qu'Eternel Treblinka sera lu par beaucoup de monde." The Freethinker (RU) a dit qu'Eternel Treblinka "captive comme un roman à suspens" et j'aime beaucoup la réaction du Dr. Karen Davis, présidente de United Poultry Concerns (US) qui a dit de mon livre qu'il "promet d'être l'un des livres les plus influents du 21ème siècle". J'espère qu'elle a raison et pour l'instant tout porte à y croire. Votre livre, commenté par beaucoup de lecteurs comme étant "une grande contribution à l'humanité", a déjà été publié dans plusieurs langues européennes comme l'Italien, l'Allemand, le Tchèque, le Polonais, le Croate mais toujours pas en Français. Comment expliquez-vous que la France - le pays des droits de l'Homme - soit en retard par rapport à ses voisins allemands et italiens ? Je ne doute pas que, sous peu, un éditeur français courageux et prévoyant se présentera. Eternel Treblinka ne sera pas tout de suite un best-seller, mais c'est un livre que le temps rattrapera et qui durera longtemps après que les best-sellers actuels aient été lus et oubliés. Sur la toute première page de mon livre, je parle de Michel Montaigne (1533-92), un grand essayiste français qui a écrit sur "ces privilèges excessifs qu'il (l'homme) suppose avoir sur les autres espèces vivantes." Il pensait que la présomption était "le mal naturel et originel" de l'homme. "L'être vivant le plus fragile et le plus voué au désastre c'est l'homme. Pourtant, c'est aussi le plus arrogant... Comment peut-on imaginer une chose aussi ridicule telle que le fait que cette malheureuse créature pitoyable, qui n'est même pas maître d'elle-même, puisse se nommer maître et seigneur de l'univers ?" La conclusion de Montaigne était la suivante : "Il semble que ce n'est pas par jugement réel, mais par fierté et entêtement stupide que nous nous plaçons avant les animaux et que nous nous isolons de leur condition et de leur société." Donc vous voyez, c'est en France avant tout autre pays que l'idée de droit des animaux a commencé. Beaucoup de lecteurs considèrent également votre ouvrage comme "le plus important livre sur les droits des animaux". Comment définiriez-vous : "les droits des animaux" ? Quels droits les animaux doivent-ils avoir ? .../2
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Si vous ne me voyez pas trop en ligne ces jours-ci, c'est que j'ai commencé avant-hier à travailler sur les nouvelles de notre prochain bulletin: et il y en a tout un paquet ! J'espère que la nouvelle année a commencé en beauté pour vous deux et que tout continue de bien aller pour vous et vos petits protégés,
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Un hippo détenu par 1 cirque, transféré dans 1 sanctuaire
Animal a répondu à un(e) sujet de hop dans ANIMAUX - Europe et autres continents
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Interdiction des calèches à New York ?
Animal a répondu à un(e) sujet de hop dans ANIMAUX - Europe et autres continents
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31 décembre 2007, 15 h 58 . Chiens de traîneaux - Archives Un musher professionnel originaire de Chibougamau, Christian Duchesne, participera à la Grande Odyssée en Europe. Il s'agit d'une course internationale de traîneaux à chiens, qui se déroulera dans les Alpes françaises et suisses à compter du 6 janvier. Seuls 25 mushers à travers le monde jouissent du privilège de s'inscrire à cette course, dont ce sera la quatrième édition. Aussi, bien qu'il conduise des chiens d'attelage depuis déjà une vingtaine d'années, M. Duchesne est particulièrement fébrile à l'approche du grand jour. Ce sera, admet-il, sa première expérience de course sur une longue distance. En effet, le Chibougamois devra franchir un total de 670 kilomètres. Ce dernier a d'ailleurs dû entraîner ses chiens en conséquence. Sa meute a parcouru 1 600 kilomètres au cours des dernières semaines dans la région de Chibougamau. ... http://www.radio-canada.ca/regions/saguenay-lac/2007/12/31/001-Grande_Odyssee.shtml
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...nous voilà les infames geoliers d'un goulag planétaire
Animal a répondu à un(e) sujet de hop dans ANIMAUX - Europe et autres continents
Tout-à-fait d'accord avec vous deux ! C'est à se demander pourquoi il a pris la peine d'écrire cet article Depuis le temps qu'ils expérimentent sur les singes, ils viennent tout juste de découvrir que comme les chimpanzés, les macaques rhésus sont aptes au calcul mental ? Est-ce que cela va empêcher qu'ils continuent de les torturer dans les laboratoires de recherches ? J'en doute -
un blog dédié à la souffrance des animaux...
Animal a répondu à un(e) sujet de linda lachapelle dans Pétitions-Sondages-Suggestions
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30 décembre 2007 à 13 h 32 En Égypte, le virus a été détecté chez des poulets élevés dans des maisons. Une Égyptienne de 25 ans a succombé dimanche à la grippe aviaire. Il s'agit en moins d'une semaine du second décès dû au virus de la grippe aviaire, a annoncé le ministère de la Santé. Fatma Fathi Mohamed est décédée dans un hôpital de Mansoura, dans le delta du Nil. Elle avait été admise trois jours plus tôt dans un établissement plus petit. La jeune femme souffrait d'une forte fièvre et de difficultés respiratoires, dit un communiqué du ministère repris par l'agence Mena. Cette mort porte à 17 le nombre de personnes tuées en Égypte par le virus depuis qu'il y a été détecté, en février 2006. http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Science-Sante/2007/12/30/001-grippe-aviaire-egypte.shtml
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World’s largest pig producer acts on cruelty concerns 28 January 2007 Decision by Smithfield Foods puts pressure on Australian pig industry to follow suit A decision by US-based Smithfield Foods to phase out pregnant sow stalls within a decade has been hailed by animal protection groups as the most significant voluntary improvement ever made in an agricultural industry. Smithfield Foods Inc. is the world’s largest pork processor and pig producer raising 14 million pigs in the United States each year in 187 piggeries across 8 USA States. Responding to pressure from growing consumer concerns raised by companies such as McDonalds and Walmart and ongoing consumer awareness campaigns by animal protection groups, Smithfield Foods has committed to keeping sows in more welfare friendly group housing. Animal protection groups throughout the world have campaigned against the inherent cruelty of sow stalls (called gestation crates in the USA). Animals Australia has called for sow stalls in Australia which individually confine pregnant sows in a metal and concrete pen not much larger than their body (2 metres by 0.6 metres), to be banned. Current laws in Australia allow pregnant sows to be kept in sow stalls barely able to move for their entire 16 week pregnancy. “This decision by Smithfield Foods puts Australia’s pig industry on notice. They can either respond to the ‘writing on the wall’, act proactively as Smithfield Foods has and be applauded – or they will face a consumer backlash from growing awareness of cruelty in their industry” said Animals Australia Executive Director, Glenys Oogjes. “Smithfield Foods raises almost three times the number of pigs each year as the Australian pig industry. Yet they have assessed that changing to a more welfare friendly system is not only viable from a management perspective but also a sound commercial decision.” The Australian ‘Code of Practice for the Welfare of Animals – The Pig’ has been under review, with recommendations to go before the next meeting of the Primary Industries Ministerial Council (PIMC) in April. The ongoing use of sow stalls was the most contentious issue – a ban on their use was called for by both Animals Australia and RSPCA Australia. “Governments regularly side with agricultural industries rather than prioritizing the interests of animals in such ‘welfare’ reviews. However, this decision by the world’s largest pig producer should alert the government that consumers will no longer tolerate such cruel practices. The reluctance of Australian pig producers to embrace needed change could well be the downfall of their industry. A government decision to ban sows stalls is not only in the interests of the animals, but it the interests of the industry itself.” --------------------- TRUIES ET PORCELETS TORTURÉS AUX US 26 DÉCEMBRE 2007 Une vidéo, filmée par caméras cachées par PETA dans l'un des plus grands élevages de cochons au monde (Smithfield Foods, en Caroline du Nord) Des employés traînent des truies blessées par leur museau, leurs oreilles ou leurs pattes avant de les tuer à l'aide d'un pistolet (Sur le dos de certaines, le mot KILL (MORT) a été peint. Des employés coupent les queues des porcelets (devant leurs mères) et leur arrachent leurs testicules sans aucun anesthésiant. Les porcelets crient de douleur. Deux employés et un superviseur frappent et piquent des truies avec de longues barres de métal, sur leur face et près de leurs oreilles Un employé arrache les yeux de 4 truies avec ses doigts. Les cochons souffrent de diverses blessures et maladies (kystes, abcès, etc. ) pour lesquelles ils n'ont reçu aucun traitement. Voir la vidéo et signer la pétition: http://getactive.peta.org/campaign/smithfield_investigation
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À la ferme MIMO, on dorlote les animaux * Journaliste : Denis Beaudoin À la ferme MIMO de Compton (Estrie), on prend grand soin des animaux qui ont un handicap ou qui ont été abandonnés ou maltraités. Vous allez le voir, ce n'est pas la vie de château, faute de grands moyens mais ils sont traités avec un respect et un attachement hors du commun. Cliquez sur: Extrait vidéo sous l'image des chèvres.... http://tva.canoe.com/stations/chlt/nouvelle/20071220.html