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Le phoque passe à la casserole
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Par David Ruffieux - Mercredi 26 mai 2010 Le Canada espère conquérir de nouveaux marchés grâce à sa viande de phoque. Dans un journal français, j'ai pu lire un entretien dans Libération entre la journaliste Annabelle Nicoud et l'industrie de la chasse. «La viande et les huiles sont une part croissante de l'industrie. C'est quelque chose que l'on encourage», dit Alain Belle-Isle, le porte-parole du ministère canadien des Pêches et des Océans. «On veut développer de nouveaux produits et de nouveaux marchés. C'est notre façon d'appuyer l'industrie», dit-on au ministère. «Avec les promesses de la Chine, le ciel est la seule limite», croit Alain Belle-Isle. Alors vive la Chine ! Monsieur Belle-Isle a le droit de rêver. «Tous ceux qui y ont goûté en redemandent», s'enthousiasme Denis Longuépée, président de l'association des chasseurs de phoque des Iles-de-la-Madeleine. Pourtant d'après le sénateur libéral Mac Harb, il explique que s'il y avait un marché pour la viande de phoque, ce serait connu depuis des siècles. « Cette viande n'est pas mangeable. Aucun pays n'autoriserait son importation» dit-il. Il semble que la propagande du ministère canadien des Pêches et des Océans reprend de plus belle. Mais revenons un peu en arrière. Des peaux de phoques contre des peaux de chiens Est-ce que le marché chinois est si juteux que le gouvernement fédéral hésiterait à interdire l'importation des fourrures de chats et de chiens en provenance de la Chine ? Et bien dans un but de ne pas nuire aux bonnes relations commerciales entre la Chine et le Canada, un mémo interne a montré que des fonctionnaires firent pression sur le Ministre de l'agriculture Gerry Ritz pour ne pas suivre l'exemple des Etats-Unis et de l'Europe, d'interdire l'importation des fourrures de chats et de chiens. Les amoureux des toutous et des minous devraient apprécier ce geste. Nous sommes arrivés dans les bas-fonds de la politique et dans ce qui se fait de plus cynique et de pire dans les couloirs des ministères. Le coût de cette chasse, mise à part sa cruauté, pour les contribuables défie tout entendement. L'acharnement des gouvernements et des parlementaires, de certains responsables politiques à faire perdurer cette chasse est devenu une affaire d'Etat, un principe, ou l'expression d'un égo national, mais d'abord et toujours une question d'argent. Pour alimenter la bataille contre ceux qui veulent voir cette chasse disparaître, le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation a investit 265 000 dollars dans l'industrie de la chasse au phoque. Le gouvernement du Nunavit a accordé un financement de 2,5 millions de dollars pour le développement économique dans les pêcheries, les arts, la chasse au phoque. Ottawa dépense entre 50 000 et 100 000 dollars pour surveiller ce qui ce raconte sur Internet au sujet de la chasse. Une aide financière de 15 000 dollars est accordée à l'association des chasseurs de phoques des Iles-de-la-Madeleine. Les gouvernements fédéral et territorial investissent 1,5 million de dollars pour améliorer les connaissances et renforcer les capacités de l'industrie de la pêche au Nunavit. Terre-Neuve investit 593 000 dollars dans l'amélioration du Harbour Living Heritage Village pour y aménager un nouveau centre d'interprétation de la chasse au phoque. Un appui financier de 800 000 dollars va à l'entreprise Tamasu, pour extraire l'huile de phoque, on remercie au passage le gouvernement du Québec pour ce geste si généreux. J'oubliai les 80 000 dollars de subventions données à cette entreprise pour développer des recherches sur les valves de cœur de phoques. Ainsi, va la vie au pays des orignaux et des castors Difficile de comprendre un tel « engouement », assez tardif, pour la viande de phoque, même si certains députés et futurs candidats aux élections ont fait la grimace devant les photographes en avalant quelques bouchées de cette viande apparemment immangeable et contenant des métaux lourds. La folie meurtrière qui s'empare d'une des régions les plus belles au monde, la banquise, est bien loin des salons feutrés d'Ottawa. C'est 300 000 phoques immatures, incapables de fuir, qui, d'après les quotas, doivent être tués en 12 semaines, dans des conditions météorologiques souvent difficiles. Le but est donc de tuer le maximum de phoques en un minimum de temps. Qui pousserait l'audace de dire que cette chasse est humaine et sans cruauté ? Le ministère de Pêches et des Océans, bien entendu, ne renonce jamais au ridicule de démontrer aux Européens que 3 hélicoptères, 23 observateurs peuvent surveiller 1800 bateaux de pêches, et un territoire grand comme l'Angleterre. Ces fonctionnaires ne rougissent pas de honte pour nous expliquer que 99% des phoques sont tués sans aucun contrôle, puisque sur les 1% des phoques observés, 45% des délits rapportés concernent des cas de cruauté. Au nom des emplois, de l'économie, des marchés, tuons des phoques, tuons toujours et encore, avec l'aide de l'argent public, sans lequel, cette chasse serait déjà une chose du passé. Après tout on donne bien des millions à l'industrie porcine, aux éleveurs de bovins, si on soutient ces économies, pourquoi ne pas également soutenir la chasse au phoque ? Personnellement, étant végétarien, je m'oppose à ces industries d'exploitation et d'harcèlement des animaux. J'ai la conviction, au train où vont les abus en tout genre liés à notre économie capitaliste, et à cette course au profit maximum, qu'aucune de ces industries ne sera jamais ni assez honnête, ni éthique, ou digne pour avoir des animaux à sa charge. D'un point de vue moral, les animaux ont un droit naturel de vivre Les animaux, comme nous tous, jouissent des attributs que la Nature leur a donnés. Pour que ces animaux puissent vivre à l'abri des nombreux abus dont ils sont quotidiennement victimes chaque jour, dans les fermes, les abattoirs et les laboratoires, il faut des lois et un système de justice qui leur accordent un certain nombre de protections. Chaque jour, la science qui a torturé tant d'animaux, nous apporte les preuves d'une vie riche, sensible et intelligente, bien plus complexe qu'on peut l'imaginer. Cependant, bon nombre d'entre-nous refusent de voir cette évidence, car l'ignorance est confortable et notre société pressée, en quête de bonheur instantané n'encourage ni l'esprit critique ni compassion. Le fossé moral entre eux, les animaux, et nous, les humains, doit être comblé car le respect de l'homme par l'homme, si déficient en ce début de 21 ième siècle, passe avant tout par le respect et le regard que nous portons envers les créatures les plus vulnérables. Chaque jour, il nous est permis de faire un choix entre un mode de consommation violent et des comportements pacifiques. Chaque jour, nous avons le choix de faire la guerre au monde sensible, à la beauté et à la fragilité du vivant, ou nous pouvons faire la paix avec les autres espèces animales et végétales de notre planète. Nous avons le choix d'une alimentation saine, de pratiques agricoles respectueuses de l'environnement. En fait, le progrès de l'humanité est en jeu ici et l'économie capitaliste a montré, en ces temps de crises multiples, son incapacité à être sous contrôle ou à se réguler elle-même, bref à œuvrer pour le bien général. Évidemment, si rien n'est fait, comme à présent, pour subordonner l'économie aux besoins des individus et des sociétés, on peut craindre de graves bouleversements dans un futur proche, et les plus vulnérables seront ceux qui souffriront le plus et les premiers. Le Canada mérite le bonnet d'âne Dernièrement le rapport du Fond international pour le bien-être animal (IFAW) intitulé Le Canada à la traîne: Etude comparative de lois nationales sur la cruauté envers les animaux, dans lequel on compare la législation du Canada à celle de 13 autres pays du monde, a révélé plusieurs faits notables : Le Canada est le seul pays à n'offrir pratiquement aucune protection pour les animaux sauvages et les animaux errants. La chasse au phoque est un exemple de pratique cruelle et d'ailleurs peu supervisée, comme on l'a vu, même si l'industrie de la chasse dit le contraire. La législation canadienne ne comporte pas de définition claire du terme animal alors que les autres pays sont plus explicites. Dernièrement, un chasseur a recueilli un ourson perdu, mais puisque celui-ci se débattait et « n'écoutait » pas le brave chasseur, ce dernier l'a frappé, puis l'a noyé et pour s'assurer la victoire, il lui a roulé dessus avec sa moto à quatre roues. Moi, je veux ces criminels derrière des barreaux. Mais les animaux au Canada, au sens de la loi, sont de simples objets, au même titre qu'une table, un crayon. Le Canada est le seul pays qui n'offre aucune protection aux animaux entraînés pour le combat. D'ailleurs, le joueur de la NFL Michael Vick a été trouvé coupable d'accusation reliés à des combats de chiens. Au Canada, Michael Vick n'aurait pas pu être condamné parce que ce n'est pas un délit d'entraîner des animaux pour se battre entre eux. Mais c'est un délit d'encourager et/ou d'aider ou d'assister à un combat de chiens. Au Canada, il faut prendre en flagrant délit les organisateurs de combats de chiens pour pouvoir les accuser formellement. Selon le rapport de IFAW, le Canada est le seul pays qui rend la poursuite de cas de négligence pratiquement impossible car il faut prouver « l'intention » de commettre un crime. Les cas de cruauté se multiplient et la loi reste inefficace pour protéger autant les animaux domestiques que les animaux de ferme. Il aura fallu plus de 100 ans à ces honorables députés du Parlement canadien, pour amender une loi, qui reste tout aussi inefficace. Le Canada est devenu un enfer pour des animaux torturés, mutilés, battus par des criminels (dont certains ont déjà commis des crimes contre des humains) qui sortent des tribunaux, en règle générale, libres. On connaît mieux le sort des dizaines de milliers de phoques qui sont tabassés à coups de bâtons pour ne pas endommager la fourrure (qui ne vaut d'ailleurs presque rien), et maintenant les représentants de cette industrie, propagande oblige, veulent promouvoir sa viande. La Fédération canadienne des sociétés humaines a remis un rapport tout dernièrement sur la maltraitance des chevaux de boucherie (http://cfhs.ca/). Le Québec, en particulier, est la capitale canadienne de l'industrie porcine, mais aussi des usines à chiots, dans lesquels « pourrissent », au sens propre, de pauvres chiens reproducteurs qu'on force à vivre dans des conditions effroyables. Dans un pays, où l'industrie de la chasse se targue d'une tradition de 400 ans, il n'est donc pas surprenant de se heurter à des groupes de pression qui usent de tout leur poids politique pour empêcher que la loi change. Le Stampede de Calgary est aussi une institution cruelle qui se perpétue au nom d'une certaine tradition « western. » Comment peut-on expliquer l'affluence de touristes chaque été au Stampede de Calgary pour y voir des animaux maltraités par des pseudo-cowboys, voulant prouver leur virilité ? Notons qu'en France, nous ne sommes pas en mesure de donner des leçons car nous sommes parmi les derniers pays d'Europe en matière de bien-être et de justice pour les animaux. Cependant, le Canada nous donne un affligeant spectacle en ce qui concerne le bien-être des animaux. Quand la loi est immorale, il faut la changer Pour venir en aide aux animaux, il y a des situations complexes qui demandent différentes stratégies, la violence est une option qui est d'habitude socialement répréhensible, à quelques exceptions près. En effet, les forces de police peuvent utiliser la violence au nom de l'ordre public. L'armée peut agir avec une violence destructrice au nom de la défense nationale. Certains pays ont recours à la peine de mort, ce qui est discutable. Au nom du principe d'autodéfense, nos tribunaux reconnaissent l'utilisation de la violence dans des cadres précis, si une personne craint pour sa vie par exemple. Aujourd'hui, la violence perçue ou réelle contre des institutions qui maltraitent des animaux (fermes, labos) est assimilée à une forme de terrorisme par ces institutions, qui justifient des lois excessivement dures pour ceux et celles, accusés de ce genre d'actes criminels. Ces militants radicaux qui vont jusqu'à vandaliser et brûler des bâtiments, libérer des animaux, ont le sentiment d'agir au nom de la légitime défense, puisque la loi est inefficace pour protéger les animaux vulnérables et qu'elle sert d'abord les intérêts des exploiteurs ; ils agissent au nom des animaux par désespoir. La réaction des industries ciblées par ces militants a été vive et efficace, puisqu'elles ont réussi à faire adopter en Europe et en Amérique du Nord, des législations anti-terroristes ciblant en particulier cette forme de criminalité, mais de manière très disproportionnée à la gravité des actes commis par les militants pour les droits des animaux. Le message de ces industries à ces groupes de radicaux est clairement indiqué ; « nous avons beaucoup de profits à perdre et si vous gagnez votre cause pour les animaux, nous utiliserons tout l'appareil de l'Etat pour vous détruire et vous vilifier dans l'opinion publique. Nous faisons de vous des terroristes. » La question que devrait se poser le public, avant de condamner, sans réflexion préalable, la violence réelle ou supposée des militants pour le droit des animaux, est comment des gens éduqués, honnêtes, en générale jeunes, se mettent dans une position de perdre leurs droits civiques et d'être emprisonnés pour des actes qui sont activement comparés à du terrorisme. Ce n'est pas le vœu des militants d'agir ainsi, mais la violence et la corruption de nos institutions les y contraints. Il y a des épisodes récentes de notre histoire, qui nous rappellent que les terroristes d'hier sont devenus les héros d'aujourd'hui. Les résistants de la Seconde guerre mondiale, perçus comme des terroristes par les forces d'occupation, ont reçu beaucoup d' honneurs à la fin de la guerre. La Révolution française et la Révolution américaine, comme beaucoup d'autres mouvements politiques n'ont pas abouti sans violence et quelle violence! Rien de comparable avec des gamins qui ouvrent des cages pour laisser filer des visons, rien de semblable avec des étudiants qui pénètrent dans des labos pour tirer de l'horreur, des chiens, des singes et même des rats ! Que dire des militants qui osent documenter les pratiques obscènes de ces industries avec pour seules armes, des caméras vidéos et la peur au ventre ? Où est le terrorisme ? Le terrorisme et sa violence est bien évidemment ailleurs. À défaut de pouvoir compter sur un changement rapide des structures de production, des habitudes d'une majorité des consommateurs, et étant donné l'état actuel des lois et des efforts d'intimidation par les pouvoirs en place, une communauté d'individus et de groupes déterminés s'organisent à travers le monde et change notre civilisation. Informations supplémentaires : http://www.ifaw.org/Publications/Program_Publications/Regional_National_Efforts/North_America/Canada/asset_upload_file88_51336.pdf Par David Ruffieux http://david-ruffieux.over-blog.fr/ -
Prolongement de la chasse aux phoques
Animal a répondu à un(e) sujet de hop dans ANIMAUX - Amérique du Nord
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un long texte très intéressant
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Projet d'abattage de kangourous
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Qu'est-ce que le carnisme - Melanie Joy
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Prolongement de la chasse aux phoques
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Groups decry province's proposed aerial wolf kill to protect caribou By Andrea Woo, Vancouver Sun May 5, 2010 A collective of Canadian environmental groups has written an open letter to Premier Gordon Campbell decrying the provincial government's proposal for an aerial wolf kill in efforts to protect the dwindling mountain caribou population. In the letter, sent Monday, 16 environmental groups state they are strongly opposed to the killing of wolves — as well as other carnivorous animals including cougars and bears — arguing human activities such as the logging of old-growth forests and snowmobiling are the main causes of mountain caribou population decline. "These herds are small because they have lost habitat on a massive scale," the letter stated. "Even if we could kill all the predators, these herds could still be wiped out by incidents such as automobile accidents, avalanches, stress from snowmobiles and fluctuating winter conditions unfavourable to their survival." The collective — which includes groups such as the Valhalla Wilderness Society, the Raincoast Conservation Society and the Animal Alliance of Canada — proposes four alternate solutions: stopping clear-cutting and road-building in mountain caribou habitat; stopping snowmobiling and heli-skiing in historical mountain caribou wintering areas; habitat restoration in clearcut areas; and reducing the speed limit on the Salmo-Creston Highway, where a number of animals have been hit by passing vehicles. Anne Sherrod, chair of the Valhalla Wilderness Society, said on Tuesday the group had not yet received a response. The provincial goal is to increase the mountain caribou population — now estimated at 1,800 to 1,900 animals — to the pre-1995 level of 2,500 animals within 20 years. The proposal for the aerial wolf kill first surfaced in February. In March, the B.C. Supreme Court put the brakes on development of a coal mine near Moberly Lake because the provincial government did not sufficiently consult with the West Moberly First Nation or accommodate its concerns. awoo@vancouversun.com With files from Larry Pynn Copyright (c) The Vancouver Sun Read more: http://www.vancouversun.com/technology/Groups+decry+province+proposed+aerial+wolf+kill+protect+caribou/2987420/story.html#ixzz0nfY3SCWR ============ Un feu de débris détruit une autre ferme Patrick Rodrigue Faits divers - Publié le 4 mai 2010 à 10:21 Cette fois, c’est au 1058 du rang 8-9 Est à Macamic que les pompiers ont dû intervenir. Une trentaine de pompiers de La Sarre et de Macamic se sont présentés sur les lieux vers 15 h 30, après avoir reçu un appel d’un voisin qui avait aperçu des flammes. Leur intervention a duré environ trois heures. Le feu a tout de même eu le temps de détruire un garage, une grange, un hangar à bois et un poulailler. Selon des informations rapportées par L’Écho, le propriétaire aurait notamment perdu deux véhicules de collection, de la machinerie forestière, deux motoneiges et un VTT. Les pertes sont évaluées à près de 200 000 $. Encore un brûlage Comme c’est le cas depuis quelques semaines, le feu aurait été provoqué par une négligence. Le propriétaire aurait en effet fait brûler des débris et du vieux foin la veille. Cependant, des tisons devaient probablement couver sous la couche de cendres, car les flammes se sont éveillées peu après le passage de vents forts en Abitibi-Ouest le lendemain. Le 23 avril, six bâtiments avaient été ravagés par un incendie similaire. La propriétaire des lieux avait déposé des cendres dans un baril de métal où du foin sec avait été jeté. Le vent avait contribué à raviver des tisons qui semblaient pourtant éteints. Prudence extrême En raison de l’arrivée hâtive du printemps et du manque de pluie, le sol demeure très sec. Le 22 avril, la Société de protection des forêts contre les incendies a d’ailleurs invité les citoyens à faire preuve de la plus extrême prudence avec les brûlages. Idéalement, avait-elle fait valoir, les gens devraient même cesser cette pratique. http://lafrontiere.canoe.ca/webapp/sitepages/content.asp?contentid=140838&id=162 ============== 2 mai 2010 Un incendie s'est attaqué à un grand poulailler sur le rang Charlotte à St-Liboire -------------- Le feu détruit à nouveau des bâtiments de ferme en Abitibi-Ouest Yvon Audet Faits divers - Publié le 3 mai 2010 à 20:09 On aperçoit ci-dessus une partie du brasier qui a détruit trois bâtiments de ferme et endommagé un garage, aujourd'hui, à La Sarre. Pour la 2e fois en l'espace de 11 jours, le feu a détruit des bâtiments de ferme en Abitibi-Ouest, cette fois au 1058 rang 8-9 Est, à La Sarre, aujourd'hui. Les pompiers ont été appelés sur les lieux par un voisin vers 15 h 30, car les propriétaires n'étaient pas sur place à ce moment-là. Dès leur arrivée, ils ont réclamé l'entraide de leur collègues de Macamic devant l'ampleur du brasier. Au total, environ 28 sapeurs, soit 22 de La Sarre et six de Macamic, ont conjugué leur travail pour l'éteindre. Ils ont mis un peu plus de trois à heures à le faire. Les flammes ont rasé trois bâtiments, soit un hangar à bois, un poulailler et une grange, en plus d'endommager un grand garage. Origine accidentelle Le sinistre est d'origine accidentelle. Le propriétaire aurait fait brûler des résidus et un peu de vieux foin dimanche après-midi, selon ce qu'il a confié au journal. Tout semblait normal quand il est parti travailler ce matin. Le feu, un ennemi sournoi, couvait sans doute dans le sol et il a refait surface plus tard, durant la journée. Une violente bourrasque de vent qui a soufflé sur La Sarre, vers 15 h, l'a sans doute attisé car le voisin l'a aperçu une demi-heure plus tard. Pertes considérables Le propriétaire estime que la destruction de ses bâtiments et de leur contenu représentent des pertes d'environ 150 000 $ à 200 000 $. Outre la grange, le poulailler, le hangar à bois et le garage (qui a été endommagé), il a en effet perdu deux véhicules de collection, de la machinerie forestière, deux motoneiges, un quatre-roues, et autres. 2e sinistrre du genre en 11 jours Cet incendie de bâtiments de ferme est le 2e en 11 jours en Abitibi-Ouest. Six bâtisses ont flambé dans le rang 6-7 Ouest de Dupuy, le 23 avril, le tout ayant débuté par des cendres chaudes qui avaient été déposées dans un baril de métal où se trouvait du foin sec. Là aussi, le vent avait contribué à l'expansion des flammes. 31 mars Un feu a complètement démoli une grande ferme sur le 2ième rang à Ste-Hélène 17 mars 2010 A La Présentation Le bâtiment est une perte totale-Plusieurs animaux ont péri dans cet incendie (combien ?) 24 Mars 2010 à 10h33 Un incendie a détruit une ferme du rang Saint-Georges à Saint-Bernard, mercredi. Les flammes, d’origine accidentelle, ont complètement ravagé le bâtiment. 60 vaches ont également péri dans l’incendie. Les dommages sont estimés à quelque un million de dollars. ------------- Manitoba Un incendie ravage trois porcheries Mise à jour le samedi 8 mai 2010 à 17 h 19 Un important incendie, qui s'est déclaré vendredi après-midi dans la municipalité rurale de La Broquerie, a ravagé trois porcheries. Quelque 6500 porcs ont péri à la suite du brasier. La GRC évalue les dommages à 6 millions de dollars. C'est un passant qui a alerté les pompiers. Le propriétaire des lieux n'était pas sur place lors de l'incendie. Le bureau du Commissaire des incendies du Manitoba a ouvert une enquête. La cause de l'incendie demeure inconnue pour le moment. Les porcs seront évacués par Environnement Manitoba dimanche. Il s'agit d'un deuxième incendie ravageur en quelques jours. Plus tôt cette semaine, quelque 450 vaches laitières sont mortes dans un incendie qui a détruit trois bâtiments près de La Broquerie. Les dommages à cet endroit sont évalués à 8,5 millions de dollars. Il ne semble avoir aucun lien entre les deux incendies mortels. ======= 22 avril 2010 Porcherie en feu : 140 porcelets périssent à Corseul Ce soir vers 17 h 30, les pompiers ont été alertés. Un incendie ravageait la porcherie de l’entreprise Allory à Corseul au lieu-dit la Provostais. Les pompiers de Dinan et Plancoët sont intervenus avec deux fourgons pompe tonne et un camion-citerne. Près d’une heure plus tard le feu était maîtrisé. Un mur mitoyen a contribué à le stopper. 140 porcelets ont péri dans l’incendie. 250 ont été sauvés. Un tiers de la porcherie, soit environ une centaine de m2 ont été détruits. ofredac (di) Ouest-France ============== 18 avril 2010 à 07:37 Incendie dans une porcherie au nord du pays (nord de la France) Un incendie a éclaté au petit matin dans une porcherie du village de Meiliya près de la ville de Maalot. Près de 80 porcs ont péri dans le sinistre. Les services de pompiers de la Galilée occidentale ont maîtrisé le feu. Selon les premières données de l'enquête menée par la police, le feu aurait une origine criminelle. ===== SAINT-GENES-CHAMPANELLE Incendie lundi 3 mai 2010 - 10:22 17 chevaux périssent dans un incendie près de Clermont-Ferrand Dix-sept chevaux ont péri dans un incendie cette nuit au centre équestre L'étrier, sur la commune de Saint-Genès-Champanelle. Un incendie a ravagé cette nuit le centre équestre L'étrier situé à Laschamps, commune de Saint-Genes-Champanelle (63). Dix-sept chevaux ont péri et 1.200 mètres carrés de bâtiment ont brûlé dans le sinistre. Alertée à 2h30, une trentaine de sapeurs pompiers a été mobilisée jusqu'à 5h30 du matin. Le procureur de la république a saisi la Brigade de recherche de la compagnie de gendarmerie du Puy-de-Dôme et la cellule d'investigation criminelle pour déterminer les causes de l'incendie. ====== jeudi 18 mars 2010 Pornic : 12 000 canetons périssent dans un incendie Un incendie accidentel a entièrement détruit un bâtiment d’élevage de 800 m2, cet après-midi, à Pornic. A l’intérieur, 12 000 canetons ont péri, carbonisés. L'éleveur, présent dans le bâtiment, n'a rien pu faire contre les flammes. Il a juste eu le temps de sortir et de prévenir les secours. Très vite, le bâtiment agricole s'est totalement embrasé. Une vingtaine de pompiers de Pornic, La Bernerie, Bourgneuf, Saint-Brevin, renforcés par un camion-citerne équipé d’un canon à eau, sont intervenus. =========== SAINT-BARTHÉLEMY-LE-PLAIN 4400 poussins périssent dans un incendie par La Rédaction du DL | le 06/04/10 Hier vers 17 h 05, un feu dont l'origine restera à déterminer a entièrement détruit une exploitation de poulets au lieu-dit Bonnet sur la commune de Saint-Barthélémy-le-Plain. Le préjudice est lourd pour Stéphane Valla qui avait acheté ses poussins il y a seulement quatre jours. Installés sur les terres de Sabin Cornu, les bâtiments avaient été entièrement refaits durant l'hiver. Une perte très lourde pour l'exploitant Le préjudice est estimé à des dizaines de milliers d'euros. Environ une vingtaine de sapeurs-pompiers des centres de Lamastre, Tournon, et Mauves ont été mobilisés sur place sous le commandement des lieutenants Vallon et Tronville, ainsi que le sergent-chef Besset et l'adjudant-chef Gauchier. Le sinistre a été circonscrit vers 18 h 15. 4 400 poussins ont péri dans l'incendie. Quelques poussins ont malgré tout pu être sauvé, mais la perte reste très lourde pour l'exploitant. Les gendarmes de la brigade de Tournon sur place ont procédé aux premières constatations. Ils auront à déterminer les circonstances exactes du sinistre. Des élus de la commune de Saint-Barthélemy-le-Plain sont également venus sur place pour tenter de remonter le moral de l'exploitant. ======== Lucerne: une ferme part en fumée à Oberkirch Plus de 200 cochons ont péri dans l'incendie d'une porcherie à Oberkirch (LU). Plusieurs bâtiments de la ferme ont été détruits ou endommagés. Personne n'a été blessé, a annoncé la police lucernoise. Une enquête a été ouverte. Le montant des dégâts n'a pas encore pu être déterminé. (ats / 30 avril 2010 14:17) ===========
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From Tuesday's Globe and Mail Published on Monday, May. 10, 2010 10:30PM EDT The York Region SPCA is preparing to put down all of its animals in an effort to snuff out a persistent outbreak of ringworm that has plagued the shelter in recent weeks. About 350 animals, many of which are infected with the highly contagious skin fungus, will be euthanized - a move that's considered to be a last resort, said Kate MacDonald, the chief executive officer of the Ontario SPCA. "If there was anything else we could do, we were doing it," she said. "We're moving ahead very sadly, it's not a good time for any of us." The ringworm outbreak was first discovered a few weeks ago, Ms. MacDonald said, and the shelter tried to contain the outbreak. Two veterinarians surveyed the situation on the weekend and decided the best way to get rid of the fungus for good would be to euthanize all the animals, she said. The York Region shelter has been closed since the outbreak began and will not reopen until the entire building is cleaned up and sanitized - a process that will likely take a week, she said. ------------------ Manitoba barn fires kill 7,500 pigs Saturday, May 8, 2010 CBC News Fire investigators are working to determine the cause of a massive fire that tore through three pig barns in rural Manitoba on Friday afternoon, killing an estimated 7,500 animals. The fire broke out around 1 p.m. CT in the Rural Municipality of La Broquerie, south of Steinbach. Officials say the first firefighters on the scene were confronted with a major blaze. "They immediately called for assistance and a total of four fire departments attended for suppression purposes," Rick Vandekerkhove, a spokesman for Manitoba's fire commissioner, told CBC News on Saturday. "Unfortunately it was a total loss of livestock within the barns." Vandekerkhove said the cause of the fire was still under investigation. No people were injured in the fire. It was the second devastating fire to strike an agricultural operation in the area in less than week. On Monday, around 450 cows were killed in a fire at a dairy farm in the Rural Municipality of Ste. Anne, also in southeastern Manitoba. Read more: http://www.cbc.ca/canada/manitoba/story/2010/05/08/mb-pig-barn-fire-1058.htm l#ixzz0nbR22hVX =========================
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From school to the slaughterhouse School farms are teaching children about the origins of their food – and supplying tasty sausages Bibi van der Zee The Guardian, Thursday 29 April 2010 Article history This little piggy . . . students at Oathall community college with some of its piglets. Photograph: Frank Baron for the Guardian Piglets make a noise like a car alarm if you hold them the wrong way up. Embarrassingly I am the only person here who is surprised by this. The children who are showing me around their school farm laugh and reassure me; it's all perfectly normal to them. Next Tuesday, some of these pigs will be going to the slaughterhouse to be turned into sausages as part of the Real Sausage Challenge, a national competition for school farms. They will then be judged by a panel that includes Raymond Blanc at the Real Food Festival – a four-day event starting in London at the end of next week. The sausage-making at Oathall community college farm in West Sussex isn't a one-off event, however. Almost all the animals, which also include cows and hens, are being raised for slaughter, with the end product sold to parents, students and anyone else who asks. It doesn't seem to faze the students one bit. "You don't really get attached to them," says Pauline Main, 16, one of several dozen students who spend at least three afternoons a week cleaning out the pens, rebedding the pigs and handscrubbing them when they're to be shown at agricultural shows. "When you join, you know where it all goes," adds Samantha Marsland, 16. Only one student I speak to admits to getting upset about seeing the animals head off to the abattoir. Charlotte Grace, 15, says "sometimes you do get attached to the lambs, especially the orphans. But you get over it. They're not pets, they have to make their living." All this calmness and realism is in stark contrast to headmistress Andrea Charman's resignation a few months ago when she tried to run a similar project at Lydd primary school in Kent. Pupils there reared lambs, with the idea that the meat would be used as prizes in a raffle. Some parents objected and a campaign began, with an online petition protesting against the "slaughter of Marcus the lamb" attracting 2,500 signatures. Charman has just been reinstated after local parents — rather than the scattered bunch who signed the petition — pleaded with her to return. But as a result of the furore, School Farms Network and School Food Matters – the organisations behind the Real Sausage Challenge – found that some schools were nervous about getting involved with their project. Ian Egginton-Metters of the School Farms Network says: "The teachers were just too worried about what the parents would say. It's much more of a problem for adults than it is for children." He is not advocating that schools throw themselves willy-nilly into these kind of projects: "They have to be done with care, with absolute openness and clarity, talking to governors and parents all along the way. You need to introduce children gradually to animals and to what happens." But Egginton-Metters, like all the other food campaigners I speak to, believes that getting children to make contact with animals is one of the most important tools we have to bridge the gulf that has opened up between our kids and their food. Every campaigner has their own horror story: the children who think their milk starts life in cartons, the school group who say their meat comes from Morrisons. And school farms are more than just a way of getting children back in touch with where their food originates. Egginton-Metters argues that they also provide a kind of hands-on learning that is extraordinarily good at helping children make abstract subjects such as maths and science real. "You can deliver the whole curriculum in a day's farming," he insists. Working with animals can even be therapeutic for some children from difficult backgrounds: "Animals don't reject you." Howard Wood, the farm head at Oathall, finds that children who work regularly there acquire confidence. "I've seen students who were going to drop out transformed by being here. They'll drive tractors, build fences, take cows out, tag the lambs, things they never knew they could do before." Currently there are only 82 schools with farms attached in the UK and, while it is obviously impossible for many, 37 more are now looking into it. And Wood gets thousands of visitors a year to his farm. "For years I've been an oddball here on my own, and now suddenly the phone doesn't stop ringing," he says happily. http://www.guardian.co.uk
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Apple protège les bébés phoques en interdisant leur chasse virtuelle Guillaume Champeau - publié le Lundi 03 Mai 2010 Apple milite contre la chasse aux bébés phoques, qui reste l'une des activités humaines les plus controversées à l'égard des animaux. Pratiquée au Canada et en Norvège, elle consiste à fracturer par trois fois la boîte crânienne de très jeunes phoques avec un gourdin, avant de retirer leur peau indemne de toute déchirure par balle. Un peu plus de 300.000 phoques sont ainsi officiellement chassés au Canada chaque année, ce qui correspond à environ un tiers de la population des nouveaux nés. Pour Apple, il n'est pas question d'en jouer. La firme de Cupertino, qui souhaite écarter de l'App Store toute application qui pourrait heurter les sensibilités, a ainsi refuser l'application iSealClub qui proposait d'incarner un chasseur de phoques. Avec des dessins enfantins, le jeu dotait le joueur d'un gourdin, avec lequel il était possible de frapper la tête des phoques. Aucune goutte de sang n'était visible en cas de succès, et seuls des phoques de taille adultes pouvaient être frappés. Mais Apple a jugé que l'application avait un contenu "douteux". Pour le développeur Matt Smyth, c'est l'incompréhension. "Ils autorisent d'autres applications, comme Trophy Hunt pour les ours et les biches et que sais-je encore. Je ne vois pas la différence entre tuer un phoque et tuer une biche", se défend-t-il. Et c'est bien le problème pour Apple, qui s'est fait dès le départ le gardien de la morale publique sur l'App Store. Presque par définition, il est impossible d'avoir une morale universelle que l'on peut imposer à tous. Il faut faire des choix, incompréhensibles pour certains, basés sur des critères forcément arbitraires. En quoi la cause de ceux qui militent contre la chasse aux phoques est-elle plus valable que celle de ceux qui militent contre la chasse au gibier ? Le risque, à vouloir ne choquer personne, est de niveler la liberté d'expression vers le plus petit dénominateur commun. Vers un monde sans scandale, sans mauvais goût, sans aspérité, sans saveur. Un monde sûr. Mais un monde chiant. Mais peut-être Steve Jobs conseillera-t-il d'acheter un téléphone Android à ceux qui veulent tuer des phoques sur leur iPhone, comme il l'a fait pour la pornographie ? ---------------------------------------- Canada: le plus grand barrage de castors au monde découvert grâce à internet MONTREAL (AFP) - 05.05.2010 23:10 Un barrage de castors, le plus grand au monde, a été découvert dans une région reculée et sauvage du nord du Canada par un écologiste qui dit l'avoir repéré sur des photos satellite et le site internet Google Earth. Un barrage de castors, le plus grand au monde, a été découvert dans une région reculée et sauvage du nord du Canada par un écologiste qui dit l'avoir repéré sur des photos satellite et le site internet Google Earth. La barrage, qui est situé dans le Parc national Wood Buffalo, dans le nord de l'Alberta, mesure 850 m de long, nettement plus que la norme pour ces ouvrages qui ne dépassent généralement guère 100 m au Canada. En règle générale, seulement une digue sur 1.000 fait plus de 500 m de long. La construction de ce chef-d'oeuvre de la nature a vraisemblablement commencé dans les années 1970, croit Jean Thie, qui l'a découvert en tentant de mesurer à l'aide de photos satellite l'étudue de la fonte du permafrost (les terres gelées en permanence) dans le nord du Canada. "Plusieurs générations de castors ont travaillé sur ce barrage, qui continue de grossir", a-t-il déclaré mercredi à l'AFP. La digue était déjà visible sur des photos de la Nasa datant du début des années 1990, a ajouté M. Thie. Des responsables de la réserve naturelle, la deuxième plus grande du monde, ont survolé le barrage à basse altitude l'an dernier, mais n'ont pu se poser, la zone étant trop marécageuse, a indiqué pour sa part un porte-parole du parc national, Mike Keizer. Ils ont néanmoins pu confirmer que la digue "est très ancienne. Lorsqu'une digue est récente, il y a plein de rondins fraîchement coupés. Or, sur celle-ci, l'herbe pousse, c'est tout vert", a expliqué M. Keizer. M. Thie note pour sa part que les castors sont en train de construire deux autres digues de chaque côté du barrage principal et que d'ici dix ans, toutes ces structures pourraient n'en former qu'une seule, mesurant plus de 950 m. "C'est un phénomène unique, les digues de castors comptent parmi les rares structures construites par des animaux qui soient visibles de l'espace", souligne M. Thie. Les vaillants rongeurs construisent des digues pour créer des réservoirs d'eau profonds où ils peuvent se mettre à l'abri des prédateurs, faire flotter leur nourriture et les matériaux de construction qu'ils utilisent. Jusqu'à la découverte de ce barrage, on considérait que la plus longues digue de castors connue dans le monde était un ouvrage de 652 m situé dans l'Etat américain du Montana, frontalier de l'Alberta. Poussé au bord de l'extinction par le commerce des fourrures aux XVIIe et XVIIIe siècles, le castor effectue un retour en force dans ses anciens habitats partout en Amérique du Nord, certains vivant même aux portes de grandes villes, comme à Montréal. "Il y a des digues partout au Canada et certaines colonies de castors comptent jusqu'à 100 animaux au km2", souligne M. Thie. "Ils refaçonnent le paysage", dit-il. ------------------------ À propos d'Olymel 10 mai 2010 Olymel est au Canada un chef de file dans le domaine de l'abattage, de la transformation et de la distribution des viandes de porc et de volaille, avec des installations au Québec, en Ontario et en Alberta. L'entreprise emploie au-delà de 10 000 personnes et exporte près de la moitié de ses ventes, principalement aux États-Unis, au Japon et en Australie, ainsi que dans une soixantaine d'autres pays. Son chiffre d'affaires est de l'ordre de 2 milliards de dollars cette année, avec une capacité d'abattage et de transformation de 160 000 porcs et 1,7 millions de volailles par semaine. L'entreprise commercialise ses produits principalement sous les marques Olymel, Lafleur et Flamingo. ------------------
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Atlantic cod among endangered wildlife: Committee By Margaret Munro, Canwest News Service May 3, 2010 Comments Atlantic cod, an Ontario bumblebee and a western pine tree should be added to Canada's grim list of endangered species, says a national committee that tracks more than 600 wildlife species at risk across the country. Decades of unsustainable harvesting have depleted three of the four cod stocks in Atlantic Canada by 90 per cent or more since the 1960s, the Committee on the Status of Endangered Wildlife in Canada said Monday, announcing it will recommend to the federal government that cod and several other species be listed as endangered. Long the economic and dietary mainstay of Maritime communities, cod is in danger from Labrador South to Nova Scotia, the committee said. "Continuing directed fisheries and bycatch, combined with major changes in marine food webs in some areas, have significantly reduced the ability of cod populations south of Baffin Island to rebuild," said COSEWIC, which has just completed an assessment of the dwindling stocks. "Except along the northeast of Newfoundland, cod stocks continue to decline, some in the absence of fishing, and others are still being fished and not being allowed to rebuild," said Jeffrey Hutchings, a fisheries biologist at Dalhousie University and outgoing COSEWIC chair. "Every cod stock is below ‹ and some of them way below ‹ their conservation limits right now," he said in an interview. The "scariest part" of the assessment dealt with cod in the southern Gulf of Saint Lawrence, Hutchings said. It was the largest cod stock in the world in mid-80s and is now predicted to be potentially gone within 40 years ‹ even if harvesting stops. "The fishing has pushed the cod to such a low level they have passed their tipping point," said Hutchings. He said the situation has worsened since 2003, when COSEWIC recommended the government list one cod "unit" as endangered; now all four "units" from Labrador south are in danger. The government usually acts on COSEWIC's recommendations when it comes to birds and bees ‹ but not when it comes to commercially harvested creatures like cod. In fact, the government rejected a 2003 recommendation to list the cod as endangered because of "socio-economic" concerns. Hutchings noted that listing cod as endangered would legally require the federal government to develop and implement a recovery strategy. "That would be a big advantage," he said. COSEWIC ‹ which met in late April to assess 51 species ‹ said a once-common bumblebee is also endangered. The Rusty-Patched Bumblebee was once an important pollinator, especially for early- and late-flowering native plants in southern Ontario, but has now all but vanished. "Despite extensive surveys over the past decade, only three individuals of this distinctive bee have been found, all at one site," the committee said. The reason remains a mystery but pesticides, disease, parasites, and loss of habitat appear to be affecting pollinators worldwide, it said. The committee said climate change is increasing the risk of extinction for many species in Western Canada, such as the Whitebark Pine that grows at high elevations in the Pacific Coast and Rocky Mountain ranges. "The principal threat to this tree is an infectious fungus called blister rust, but the cumulative impacts of climate change, mountain pine beetle infestations and fire suppression have all contributed to an ongoing population reduction of 70 per cent," said the committee, which has assessed the Whitebark Pine as endangered. "Climate change is also a contributing factor in the loss of habitat for the charismatic Flammulated Owl, a small bird dependent on the mature coniferous forests of British Columbia's interior regions," it said. The mountain pine beetle, no longer kept in check by cold winters, is reducing the owl's habitat. "This, in combination with ongoing logging of mature trees and the potential for an increase in catastrophic forest fires, led to a designation of special concern for the owl." On a more positive note, the committee said the whooping crane is slowing coming back from the brink of extinction. There were only 14 of the birds left in 1938, but close to 250 of the cranes will be heading to its nesting site in Wood Buffalo National Park this year. While the committee said the crane is still endangered, Hutchings said there is hope it will be "secure" within 10 years. The crane still faces multiple threats including ongoing degradation of over-wintering habitat along the coast of Texas. Hutchings couldn't say if the oil spill in the Gulf of Mexico will compound that risk. COSEWIC, which is composed of wildlife specialists from across the country, will submit its full assessments to the federal environment minister this summer. There are now 602 wildlife species in various COSEWIC categories, including 262 endangered, 151 threatened, 166 of special concern, and 23 extirpated and no longer found in Canada's wild. Copyright (c) Canwest News Service http://www.timescolonist.com/technology/Atlantic+among+endangered+wildlife+C ommittee/2981969/story.html
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http://www.marketwire.com/press-release/Government-of-Canada-Helps-Farmers-Impro\ ve-Animal-Care-Practices-1157098.htm Agriculture and Agri-Food Canada Apr 30, 2010 16:42 ET Government of Canada Helps Farmers Improve Animal Care Practices GUELPH, ONTARIO,--(Marketwire - April 30, 2010) - Canadian farmers are proud to provide excellent care for their animals and the Government of Canada is investing in further development of best-practices for livestock handling. Agriculture Minister Gerry Ritz and Member of Parliament Joe Preston (Elgin-Middlesex-London) today announced the funding in Guelph. "Taking care of the livestock is the first chore in the morning and the last chore at night because farmers know that healthy animals mean a healthy business," said Minister Ritz. "The Government of Canada is proud to partner with Canadian farmers to further develop best-practices that will strengthen our livestock industry." "Our farmers take pride in their animal handling practices", said MP Preston. "I'm proud to be part of a Government that helps farmers in Ontario and across Canada utilize the latest research and best-practices in farm animal care." The Canadian Animal Health Coalition (CAHC), working with the National Farm Animal Care Council (NFACC), will use this investment of up to $3.4 million to advance animal care and well-being in the farmed animal sector. "CAHC has been successful in bringing groups together for common purposes, including establishing the National Farm Animal Care Council and providing support for its continued development," said Mark Beaven, Executive Director, CAHC. "CAHC thanks the Federal Government for its support for the project, and is committed to facilitating the successful outcomes that support farmed animal health and welfare, alongside farmed animal production and trade." This investment will help develop a new Codes of Practice for various farmed animal sectors and an on-farm assessment protocol. As a framework for the Codes, NFACC will use the revised National Development Process for Codes of Practice for the Care and Handling of Farm Animals that they piloted last year in the dairy industry with support from federal adaptation funding. "NFACC provides a vehicle for ensuring a national coordinated approach on farm animal care among all stakeholders across the entire value chain," said Edouard Asnong, Chair, NFACC. "NFACC appreciates the Federal Government's support to address farm animal care issues that relate to its members, domestic and export markets, the Canadian and provincial governments and the Canadian public, utilizing science-based and collaborative processes." Funding for this project is being made available through the AgriFlexibility fund, a program delivered in Canada's Economic Action Plan (EAP). The EAP focuses on strengthening the economy and securing Canada's economic future. Funding is subject to the project meeting all eligibility requirments and the signing of a contribution agreement. For more information on the AgriFlexibility fund and Canada's Economic Action Plan, please visit www.agr.gc.ca/agriflexibility and www.actionplan.gc.ca.
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30 avril 2010 The Nova Scotia government has tabled a new law it hopes will bring an end to complaints about the province's 80 mink farms. Agriculture Minister John MacDonell introduced a bill in the legislature Thursday that will force mink farmers to comply with tougher rules to make sure they have proper plans to dispose of waste and safeguard waterways. New operations will also have to get government approval before opening. MacDonell said that is a major change to what is happening now. "The Department of Agriculture really only got involved once the farm was just on the verge, like you had your buildings, you had your mink in the cages. And so they called the department for a permit to operate and then, if we thought conditions were humane for the mink, basically, we would grant that permit," MacDonell said. "Now before you ever break ground, build a building, do anything you have to get a permit from us or approval from us before you even would start." Mink farmers helped the government draft the new law, he said, and that's an indication the industry is eager to comply. Mink farmer Earl Prime is president of the Nova Scotia Mink Breeders' Association. "It boosts our economy tremendously. It gives lots of jobs and we're out to encourage young farmers that want to get into the business and that's why we want this legislation put in place so we can tell them how they have to do it," Prime said. "And we have many young farmers that want to get into the business." Prime said although complying with the new rules will cost farmers, they are ready to shoulder that cost. Existing operations will have three years to make the necessary changes to meet the new requirements. The act also gives the Department of Agriculture inspection and enforcement authority. About half of the mink farms in Canada are in Nova Scotia. The number of animals at those farms has tripled over the past 10 years, to about one million. Eighty-five per cent of the population is raised in Digby County. Last August, a proposal for a mink farm at Sloans Lake raised the ire of residents who suspected that existing ranches in Digby County were responsible for large blue-green algae blooms in a local river system. The Nova Scotia mink industry has seen a steady climb in profit in recent years with export sales exceeding $65 million in 2008 and about $80 million last year, according to the agriculture department. Read more: http://www.cbc.ca/canada/nova-scotia/story/2010/04/29/ns-mink-farms-legislat ion.html#ixzz0mbrnL4f6
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Les chasseurs à l'arc bien enracinés dans le paysage
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Qu'est-ce que le carnisme - Melanie Joy
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Svp retourner un courriel à viviedelevis@hotmail.com si intéressé ou pour informations supplémentaires. Vous devrez être sa dernière famille, donc la garder. Elle a besoin d'exercise vous devez en être conscient. Voir le message ci-après. ================ Bonjour à vous tous!!! Je recherche une bonne famille d'adoption pour Maggie 2 ans 1/2. Maggie est très énergique, elle est opérée et aime beaucoup s'amuser. Maggie a aucune malice c'est un mélange de caniche et shiatsu. Maggie est la chienne de ma s½ur Nancy et malheureusement ma soeur doit s'en départir. J'avoue que j'aurais bien aimé pouvoir la prendre mais on a déjà Zeus et Eva et un troisième chien serait trop pour nous cependant je souhaite aider ma s½ur a trouver une bonne famille d'adoption pour la belle Maggie!! Donc je vous envoie une photo et si vous souhaitez m'aider dans cette démarche vous pouvez le faire en envoyant ce courriel à tous vos contacts et peut-être qu'à gang on va réussir car on dit que l'union fait la force!! On se croise les doigts! Bonne fin de semaine à vous tous!! Vivie de Lévisxx Merci de votre aide!
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Alain Delon invite le Canada à sortir de la barbarie
Animal a posté un sujet dans ANIMAUX - Amérique du Nord
Par THE ASSOCIATED PRESS, cp.org, Mis à jour le: 15 avril 2010 11:19 Chasse au phoque: l'acteur Alain Delon invite le Canada à sortir de la barbarie PARIS - Alors que la saison de la chasse au phoque bat son plein au Canada avec cette année un quota fixé à 388 200 bêtes pouvant être abattues, Alain Delon a écrit jeudi au premier ministre canadien Stephen Harper pour dénoncer "une surenchère dans l'horreur" et "une provocation" après que l'UE a fermé en mai dernier le marché européen à tous les produits issus de cette chasse. "Face au massacre qui s'opère à nouveau dans votre pays, je tiens à m'associer à mon amie Brigitte Bardot et à dénoncer, avec sa Fondation, l'abattage d'environ 400 000 phoques dans des conditions ignobles", écrit Alain Delon dans un courrier daté de jeudi transmis à l'Associated Press. L'acteur français dénonce le paradoxe dans lequel s'enferre le Canada, qui a vu l'an dernier l'Union européenne, son principal débouché, lui échapper, mais qui augmente dans le même temps ses quotas d'abattage à 388 200 têtes pour 2010, contre 275 000 en 2009. "Avec cette scandaleuse et inutile chasse aux phoques, le Canada renvoie une image primaire, son drapeau rouge et blanc symbolise le sang versé sur la banquise", poursuit M. Delon. "Je vous demande d'entendre notre appel, le Canada doit sortir de la barbarie et mettre un terme définitif à cette chasse qui écoeure le monde et coûte une fortune aux Canadiens", dénonce-t-il. "Vous ne pourrez rester indéfiniment sourd à nos appels ni aveugle devant la barbarie de cette chasse qui est la honte de votre pays", conclut l'acteur, en rappelant que si "les Français sont très attachés au Canada, ils ne comprennent pas cette politique d'extermination, alors qu'il est urgent de mener une politique de préservation". "Ce qui se passe actuellement au Canada est tellement dégueulasse que le soutien d'Alain Delon me va droit au coeur", a confié Brigitte Bardot, jointe au téléphone jeudi par l'AP. "L'UE a fermé ses portes aux produits issus de ces massacres, mais le Canada s'acharne comme il s'est acharné ces dernières semaines à rejeter toute protection de l'ours polaire." http://actualites.ca.msn.com/divertissement/article.aspx?cp-documentid=23885216