hop

La grippe aviaire va une nouvelle fois se répandre cet hiver dans le monde entier, et les foyers récemment annoncés en Asie ne sont que les prémices d'une nouvelle épizootie, a averti, vendredi 12 janvier, le bureau régional de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour le Pacifique occidental, situé à Manille. "Les raisons de ces nouveaux foyers sont claires : nous entrons tout simplement dans les mois les plus froids dans l'hémisphère Nord. Le virus de la grippe est lié au froid, et il est plus enclin à se propager en cette période de l'année", a indiqué le porte-parole du bureau, Peter Cordingley. "Nous escomptons une répétition de ce qui s'est passé l'an dernier, quand le virus est soudainement devenu très actif" et s'est répandu jusqu'en Europe. (...) L'OMS prévoit une nouvelle épizootie de grippe aviaire - 12/01/07www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3244,36-854977@51-854984,0.html

Oui, les gens ont pour eux ses sentiments assez semblables à ceux qu'ils ressentent pour les rats (c'est tout dire), la peur en moins.

www.express.de/servlet/Satellite?pagename=XP/index&pageid=1006361736814&rubrik=268&artikelid=1166031519459 J'ai reposté ton lien qui était..un peu destroy ! Pour le moment, une majorité approuve ! Absolut in Ordnung - Tauben sind eklig! 56% Das ist Tierquälerei! 36% Tauben sind mir egal! 7%

Jean-Christophe Rufin, médecin, ex vice président de Medecins sans frontière , présentait hier dans l'émission On n'est pas couché sur France2, son roman "Le parfum d'Adam", où il est question d'écolos et de militants pour les animaux, tous terroristes bien sûr (leur but ultime étant d'éliminer les pauvres !) J'était un peu fatiguée hier, mais je crois avoir compris en gros, le discours du bonhomme. Selon Rufin, (et il ne craint pas de se faire passer pour quelqu'un de bien informé) les militants pour la libération des animaux / de la terre sont des criminels. Mais attention, pas simplements criminels au sens d'enfreindre la loi, non non : ils tuent ! L'ALF et L'ELF tuent, et même Paul Watson, mais si mais si ! A ce sujet, il a évoqué le sabordage de navires baleiniers par le Sea Sheperd, et a embrayé sur le cas de militants qui au Kosovo seraient allé traire des vâches abandonnées, sous les bombes !!! Ou sont les personnes tuées dans ces histoires ? C'est hallucinant, ce type peut évidemment écrire le roman qu'il veut et inventer toute sorte de trucs farfelus. Mais s'il veut gloser sérieusement sur le sujet, il pourrait peut-être s'informer un minimum au lieu de balancer comme des vérités un tel fatras d'inepties. Vous pouvez voir le passage de l'émission ici : https://www.dailymotion.com/search/ruquier/video/xzc2x_terrorisme-ecologiste Extrait d'un article de Paris Match sur le bouquin : ...Je vous préviens tout de suite, c’est une histoire de terrorisme bactériologique. La tarte à la crème du thriller apocalyptique que je n’achète jamais. Sauf que celui-là, je vous jure que vous ne le lâcherez pas. Au début, on assiste à la destruction d’un laboratoire de recherche biologique vandalisé par une jolie écolo française, toute émue de libérer un ouistiti, une souris et un chat. Rapidement, le conte fleur bleue tourne au film d’horreur. En réalité, ce sont des souches de vibrion cholérique qu’on a dérobées. Et on tombe sur un groupe d’intégristes verts engagés dans une lutte à mort contre les hommes, coupables d’avoir placé leur espèce au-dessus de toutes les autres. Pour eux, la nature peut vivre sans l’homme alors qu’il ne peut vivre sans elle. Comme il s’est affranchi des prédateurs, ils décident qu’ils seront ses nouveaux prédateurs. Et ils commencent à répandre leur poison. Au Cap-Vert, au Brésil... Grâce à Rufin, haut fonctionnaire habitué à fréquenter les cercles du pouvoir, tout sonne atrocement vrai. C’est à la fois un grand roman policier et un passionnant reportage. On est vite à mille lieues des utopies généreuses où de gentils militants battent la campagne. La lutte contre la pauvreté dans le tiers-monde tourne au combat contre les pauvres. Soudain, une certaine écologie révèle son visage affolant. On ne supprime plus les gens pour leurs opinions, leur race ou leur territoire mais, tout simplement, parce qu’ils sont en trop. C’est du cannibalisme new wave, accompli par de pauvres naïfs manipulés qui atteignent l’orgasme en regardant le soleil se coucher sur le désert. Quand on referme ce livre, on ne voit plus du même œil les politiques qui beurrent leur programme d’une bonne couche d’écologie. www.parismatch.com/rubriques/lire_article.php?article_id=1539

Allons-y alors ...en espérant que lever le coude aussi souvent ne contarie pas les bons effets du bilinguisme !

10/01/07 GAIA estime que le projet de loi du Ministre de la Santé Publique et du bien-être animal visant la mise en place d'un moratoire et de la disparition à terme des élevages d'animaux est le minimum absolu pour mettre fin à terme à la souffrance des animaux à fourrure qui sont détenus en Belgique dans des conditions indignes du règne animal. Cependant, GAIA considère que ce texte ne va pas encore assez loin et préfère l'interdiction des élevages d'animaux à fourrure. Que comprend le projet de loi? - Les entreprises existantes peuvent se maintenir jusqu'à ce que les * exploitants prennent leur pension - Les élevages ne peuvent plus s'agrandir - Aucun nouvel élevage ne peut faire son apparition - Il ne peut y avoir aucun nouvel animal détenu autre que ceux qui font actuellement l'objet de l'élevage pour la fourrure (des visions) En Belgique, 160 000 visons souffrent tous les ans dans des cages étroites éparpillées dans une vingtaine d'élevage spécialisé dans la production de fourrure. Les animaux s'automutilent de stress en se mordant à sang leur propre queue ou leur patte, parfois jusqu'à l'os. Michel Vandenbosch, le Président de GAIA : « Les animaux à fourrure souffrent et meurent pour l'industrie de la fourrure (les visons sont gazés) et pour la mode alors que c'est totalement superflu et immoral vu la suffisance d'alternatives de qualité ». www.gaia.be/fra/control.php?&topgroupname=&groupname=cp4 Pour en savoir plus sur la campagne de GAIA pour l'interdiction des élevages d'animaux à fourrure : www.gaia.be/fra/control.php?&topgroupname=&groupname=faits_animaux_fourrure

Non, pas les pop up, les pages web (on dit bien page ? ) Par exemple, si je suis sur les archives, Aequo animo, et 1 traitement de texte où je travaille un truc, quand je passe de l'un à l'autre, régulièrement, ils se mélangent par bouts,. ça fait comme des patch-work et puis au bout d'un moment, ça coince, y'a plus rien qui veut bouger !

oh ben dis donc, j'ai à peine pu en faire ! Mon PC n'a jamais autant ramé que ces derniers soirs, les pages n'en finissent pas de s'ouvrir et les différentes fenêtres (je sais pas comment on dit...les pages des divers sites sur lequel je navigue, quoi) se mélangent entre elles, et puis ça plante. Je coupe, je recommence...ça rame, ça s'mélange ...bref Je reprendrais l'archivage quand ça ira mieux.

Une société californienne propose des toilettes dont le réservoir d'eau a l'apparence d'un aquarium. ..."Nous voulions développer un produit à double usage, fonctionnant comme de vraies toilettes tout en étant une source de divertissement et de discussions", a déclaré le directeur marketing Devon Niccole, qui précise que la société a fait appel à des biologistes marins pour être sûr que la santé des poissons soit préservée. Comme un poisson dans l'eau... des toilettes - 10/01/07 http://fr.news.yahoo.com/10012007/290/comme-un-poisson-dans-l-eau-des-toilettes.html

ENVOYEZ VOS TIMBRES ET VOS CARTOUCHES D’ENCRE USAGEES A DEUX ASSOCIATIONS QUI S’OCCUPENT DES LEVRIERS EN DETRESSE ! L’association belge "SCOOBY BELGIUM" récupère les cartouches d’encre usagées (imprimantes, photocopieuses) qu’elle revend ensuite (pour quelques euros) à une société de recyclage. Adresse : Scooby Belgium, rue Doublet 44, 7500 Tournai, Belgique. Mail : francais@scoobybelgium.be Site Web : www.scoobybelgium.be Point de collecte sur Lille (Possible également de les envoyer). Contactez moi. ET L’association anglaise "GREYHOUNDS IN NEED" collecte les timbres usagés. Associations, ne les jetez plus ! Envoyez les à : Adresse : Greyhounds in Need, 5 Greenways, Egham, Surrey, TW20 9PA, Angleterre. Mail : info@greyhoundsinneed.com Site Web : www.greyhoundsinneed.co.uk (infos en français).

Les ours polaires sont en train de jeter le trouble dans la politique environnementale du gouvernement Bush. Le secrétaire à l'Intérieur, Dirk Kempthorne, a proposé la semaine dernière leur inscription sur la liste des espèces menacées en raison de l'étiolement de la banquise. Il s'est dit «inquiet que leur habitat puisse littéralement être en train de fondre» . La décision finale d'inscription sur la liste doit intervenir dans un an. ...Pour les associations écologiques, cette décision constitue la première reconnaissance par le gouvernement Bush, des effets du réchauffement. Elles imaginent déjà, comme suite logique, l'adoption de mesures limitant les émissions pour protéger les ours polaires. Une prévision peut-être un peu optimiste. Le secrétaire à l'Intérieur s'est en effet refusé à établir un lien entre les gaz à effet de serre et le réchauffement. Il a pris soin de préciser que l'analyse des causes du changement climatique n'est pas du «ressort» de son administration. «Nous devons nous concentrer sur l'espèce et son habitat», a indiqué Dirk Kempthorne. (...) Les Etats-Unis enfin prêts à sauver la peau de l'ours - 06/01/07 www.liberation.fr/actualite/terre/227011.FR.php

La Roumanie sera-t-elle le paradis des chasseurs européens ? Fort possible, car ce pays est l'un des rares où le gros gibier abonde toujours. Selon les chiffres officiels, il y aurait quelque 6 700 ours dans les monts des Carpates. «C'est 60 % de plus que le nombre optimum», annonçait, il y a quelques mois, Vasile Lupu, l'ancien secrétaire d'Etat à l'Agriculture. Ce chiffre fait de la Roumanie le pays le plus peuplé en ours de toute l'Europe. ...Les chasseurs occidentaux n'ont d'ailleurs pas attendu l'entrée de la Roumanie dans l'Europe pour venir ici. (...) Ainsi, voici deux ans, lors d'une partie organisée par le richissime homme d'affaires Ion Tiriac (l'ancien manager de Boris Becker), à laquelle participaient plusieurs financiers étrangers et l'ancien Premier ministre Adrian Nastase, pas moins de 185 sangliers furent abattus en deux jours. «Massacre !» s'était exclamée la presse locale. «Pas du tout, a alors répondu l'incriminé ; la réserve comptait 600 têtes, il y en avait 200 de trop. (...) La chasse accourt en Roumanie - 08/01/07 www.liberation.fr/actualite/terre/227211.FR.php

10/01/07 Il a suffit de deux jours pour que la lettre de nouvel an de GAIA et d'IFAW ait l'effet escompté ! Le projet de loi portant sur l'interdiction du commerce des peaux de phoques et deproduits dérivés a été voté aujourd'hui à la commission de l'Economie de la Chambre Après avoir entendu le ministre Verwilghen à la Commission de l'Economie de la Chambre défendre le dossier de manière ferme et efficiace, le projet de loi portant sur l'interdiction du commerce des peaux de phoques et de produits dérivés a été adopté aujourd'hui à l'unanimité. Le 8 janvier, La Dernière Heure et Het Laatste Nieuws diffusaient la lettre de nouvel an d'une page rédigée par le Président de GAIA, Michel Vandenbosch et la Directrice de l'IFAW, Lesley O'Donnell. Cette missive conjurait le Ministre de l'Economie, Marc Verwilghen de mettre le plus rapidement possible à l'agenda de la Commission de l'Economie de la Chambre l'adoption du projet de loi relatif à l'interdiction de fabriquer et de commercialiser des produits dérivés de phoques. Deux jours plus tard seulement, le 10 janvier 2007, GAIA et IFAW sont heureuses d'avoir assisté à l'adaption de ce projet de loi. Si le délai entre la lettre de nouvel an et les réactions politiques a été bref, il faut bien avouer que le dossier, lui, ne date plus de la dernière pluie. (...) www.gaia.be/fra/control.php?&topgroupname=&groupname=cp2

Mercredi 3 janvier 2007, à 19 h, les agents de la brigade des douanes de Montpellier ont saisi deux lionceaux à bord d’un véhicule de tourisme effectuant un trajet Portugal-Italie, avec à son bord deux ressortissants italiens et un yougoslave. Les félins, âgés de deux mois et non encore sevrés, provenaient de Belgique, avaient été pris en charge à Lisbonne et devaient être remis à un destinataire en Italie. Leur origine exacte n’a pas encore pu être déterminée, mais étant donné leur jeune âge, il est très probable qu’ils soient nés en captivité. Les occupants du véhicule n’ont pu présenter au service des documents valides permettant le transport des animaux, notamment les certificats sanitaires et les documents précisant leur origine. En outre, les lionceaux n’étaient pas transportés dans des conditions adaptées à savoir une cage en bois grillagée. Le vétérinaire qui les a examinés a indiqué qu’ils semblaient ne pas avoir été maltraités, bien qu’insuffisamment nourris. Les lionceaux ont d’abord été remis à la clinique vétérinaire de Lunel, puis à la fondation d’assistance aux animaux, pour un transfert au zoo de Marseille. Les douaniers de Montpellier saisissent deux lionceaux - 08/01/07 www.douane.gouv.fr/page.asp?id=3262&type=news

Cinq mois après avoir officiellement interdit à ses restaurateurs de vendre du foie gras, la ville de Chicago (Illinois) semble mettre peu d'entrain à faire respecter la mesure. "Nous devons surtout nous concentrer sur les problèmes qui rendent les gens malades ou les tuent", reconnaît Tim Hadac, porte-parole des autorités sanitaires de la ville. "Notre mission est de protéger la santé humaine, pas la santé des canards ou des oies". M. Hadac reconnaît que l'application de l'interdit est la plus faible priorité de son département. Les restaurants rivalisent d'ailleurs d'originalité pour contourner l'ordonnance municipale. Constatant que seule la "vente" du foie gras est interdite, un établissement en offre gratuitement à ses clients. Un autre en sert apparemment aux clients qui commandent le "homard spécial". (...) Malgré son interdiction, Chicago tolère librement le foie gras dans ses restaurants - 10/01/07 http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/ameriques/20070110.FAP5915/malgre_son_interdiction_chicago_tolere_librement_le_foi.html

Gros bouleversement pour les éleveurs australiens de poules pondeuses D’ici 2008, les cages devront mesurer 550 cm2 au lieu de 450cm2 . Cette amélioration a été décidé en 2000. La RSPCA cherchait à obtenir l’interdiction des cages. Le résultat des négociations a été 10 cm2 de plus. Ces 10cm2 seraient susceptibles d'envoyer des centaines d'éleveurs à la faillite. Selon Warren Starick, éleveur, il faudra 20 ans aux fermiers pour amortir leur investissement et si la même chose recommence tous les 5 ou 10 ans ça va être dur. Egg farmers angry at expensive cage changes - 09/01/07 www.abc.net.au/am/content/2007/s1823235.htm

Apparue à Maastricht (Pays-Bas), au mois d'août 2006, l'épizootie de la maladie de la langue bleue semble s'être éteinte avec les premiers frimas de décembre. Elle aura, au total, atteint plus de 2 000 élevages de bovins et d'ovins. L'Allemagne (867 élevages), la Belgique (695) et les Pays-Bas (452) ont été les plus touchés, loin devant la France (6) et le Luxembourg (5). Imposées par la réglementation sanitaire internationale, les mesures drastiques et coûteuses de lutte contre cette maladie ont - en bloquant les transports et le commerce des animaux et des produits dérivés dans les zones concernées - permis de prévenir l'extension géographique du virus pathogène. Pour autant les scientifiques sont loin d'être, aujourd'hui, en mesure de répondre aux nombreuses questions soulevées par l'émergence sans précédent de cette maladie tenue, jusqu'à présent, pour exotique en Europe et qui pourrait réapparaître en 2007. (...) La maladie de la langue bleue risque de s'installer en Europe - 09/01/07 www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3244,36-853359@51-853467,0.html

euh.... peut-être en raison du bonheur de pouvoir être utile à la communauté en recyclant ses déchets.

Améliorer la vie des cétacés détenus...une nouvelle stratégie commerciale ? C’est à la mode : à Bruges comme à Vancouver, à Antibes comme au Parc Astérix, on ne parle que d'élargir les bassins de quelques mètres, on réunit des commissions, on ajoute un peu d'ozone au lieu de chlore dans l’eau, on place deux ou trois ampoules de plus au plafond et hop ! On se refait une bonne conscience à peu de frais et on rassure ainsi son public inquiet des «calomnies» diffusées par certains activistes sur leurs sites web. Plus de monnaie, plus de propagande, plus de mensonges : telle est la loi de l’Industrie ! Mais le problème n'est pas là, et encore moins la solution. Vous pouvez mettre des coussins dans les cages grillagées de Guantanamo ou diffuser de la musique douce dans les baraquements des camps de la mort.... La captivité restera toujours une torture. Et la place des cétacés n'est pas dans un bassin. (...) Lire la suite : www.dauphinlibre.be/vancouver_expansion.htm

En Allemagne, le recyclage des sapins de Noël invendus ou déjà utilisés passe désormais par le zoo local, où ils sont utilisés pour nourrir les animaux. "Aujourd'hui les éléphants vont se régaler avec environ cinq sapins chacun", a déclaré à Reuters le porte-parole du zoo de Berlin Ragnar Kuehne. Les chameaux, cerfs et moutons pourraient également avoir à manger des arbres, ce qui facilite la digestion grâce aux huiles essentielles qu'ils contiennent, a-t-il ajouté. Festin de sapins de Noël pour les éléphants - 04/01/07 http://fr.news.yahoo.com/04012007/290/festin-de-sapins-de-no-euml-l-pour-les-elephants.html Leur bonheur doit être complet ! Quels petits veinards !

Pour les fêtes, le gras est en pleine activité. Cette année encore, le foie a été le symbole d'une belle table familiale et d'un rencontre réussie et conviviale. Parallèlement, les opposants au gavage ont mené une nouvelle offensive. De la Suisse à l'Europe du Nord, ce fut un véritable déferlement contre cette pratique ancestrale. Les Etats-Unis, avec un certain jésuitisme dont ils ont le secret, ont désormais franchi le pas. « Interdiction dans beaucoup d'états d'acheter et de transporter ». ( beaucoup d'états !? ) ...La France n'a pas été à l'abri de ces attaques. Les anti-foies nationaux ont porté depuis longtemps la cause sur le terrain scientifique pour démontrer la souffrance animale. Il semble bien qu'ils n'ont pas été tout à fait suivis sur ce terrain. Les chercheurs vétérinaires de l'INRA, mobilisé depuis très longtemps sur l'élevage du palmipède gras, ont rapidement démontré le contraire. Les amis de l'oie n'ont pas pour autant baissé la garde. En cette fin décembre, l'attaque fut particulièrement pernicieuse. Dans son édition du 29 décembre, «Le Monde» publiait un article accusant l'INRA d'être de connivence avec la filière foie gras par le biais de son organisme, le Centre interprofessionnel du foie gras (CIFOG). En fait, ce travail s'appuyait sur un ouvrage récemment sorti, « L'INRA au secours du gavage », d'Antoine Comiti, lui-même président de l'association Stop au gavage. (...) Nouvelles attaques contre le gavage - 08/01/07 http://toulouse.ladepeche.com/aff_art.asp?ref=200701081375

Infliger un peu moins de stress et de souffrances aux animaux lorsqu'ils sont soumis à de longs transports : c'est le sens de la nouvelle réglementation européenne sur le sujet. Réglementation qui entre en vigueur ce vendredi. Désormais, pour les trajets de huit heures et plus, les véhicules devront être équipés d'un dispositif de régulation de la température et les animaux correctement abreuvés. Faire appliquer ces règles, c'est aussi pouvoir mieux contrôler les véhicules, d'où l'obligation pour tous les nouveaux camions destinés au transport animalier d'être munis d'un système de navigation par satellite permettant de suivre leur itinéraire. Les anciens modèles auront jusqu'en 2009 pour se mettre en conformité. Enfin, il est à présent interdit de transporter les animaux nés depuis peu ou les femelles sur le point de mettre bas. (*) En revanche, aucune limitation, pour l'instant, sur le temps de transport. Réglementation plus stricte sur le transport des animaux - 05/12/06 www.euronews.net/create_html.php?page=europa&article=399252&lng=2# _____________ (*) Les cochons agés de moins de 3 semaines, les agneaux de moins d'1 semaine et les veaux de moins de 10 jours EU tightens animal transport rule - 05/12/6 http://english.people.com.cn/200701/05/eng20070105_338433.html

5) Souris et obésité En 2004, Jeffrey Gordon, chercheur américain, avait émis l’hypothèse que la flore intestinale pouvait avoir un rôle dans le contrôle du poids : certaines bactéries, les firmicutes (récupérant le maximum de calories), se trouveraient en nombre supérieur chez les obèses, tandis que d'autres, les bactéroïdacées, seraient déficitaires. L'équipe du chercheur à réalisé une étude avec des personnes atteintes d'obésité. Celles-ci ont suivi un régime et ont vu leurs proportions de bactéries changer pour atteindre celles des personnes minces. L'équipe a mené une autre étude consistant à injecter des bactéries de personnes minces ou grosses dans les intestins des souris. Celles qui avaient reçu des bactéries de personnes obèses ont grossis 2 fois plus que les autres. Pour ces scientifques, c'est une piste prometteuse... "Prometteuse" aussi, la piste du 1er vaccin contre l'obésité, élaboré par une société de biotechnologie suisse et testé avec succès sur des rats mais qui a dû être abandonnée il y a peu, après les résultats négatifs de l'essai clinique. Bien que les laboratoires consacrent, depuis des années, beaucoup de temps et d’argent à tester des molécules dans l’espoir de trouver le médicament miracle contre l’obésité, ils accumulent les échecs. De nombreuses molécules, testées sur les animaux, sont abandonnées pour cause d’inefficacité ou d‘effets secondaires importants sur les humains. Comme la molécule MK-0557, élaborée par Merck & Co qui, testée sur des souris, donnait des résultats si encourageants ! Cette molécule devait entrer dans le cerveau afin d’ inhiber une autre molécule, qui stimule l’appétit. Lors des études cliniques, ce MK-0557 a donné pratiquement les mêmes résultats que le placébo. Steven Heymsfeld, le chercheur qui a mené cette étude admet d'ailleurs, que le meilleur moyen pour lutter contre l'excès de poids, c'est encore d'éviter d'en prendre ! "Selon l’OMS, plus d’un milliard de personnes présentent une surcharge pondérale à travers le monde, dont au moins 300 millions présentent des symptômes cliniques d'obésité. Les causes sous-jacentes de l’obésité sont nombreuses, mais l’augmentation de la consommation d’aliments hautement énergétiques et à forte teneur en sucres et graisses saturées, associée à la réduction de l'activité physique, a conduit à une hausse du taux d’obésité pouvant atteindre un facteur trois".(1) Ces mauvaises pratiques alimentaires (qui font la fortune des industries agro-alimentaires), peuvent aussi induire un certain nombre de pathologies du système cardiovasculaire, digestif ou endocrinien entre autres (qui font la fortune des industries pharmaceutiques). Une étude réalisée par la Harvard School of Medecine consistant à faire absorber à des souris obèses de très fortes doses de resvératrol * (extrait vin rouge) diminuant l'apparition du diabète et des maladies du foie, a montré une baisse de 31% des décès liés à la consommation de graisse. Encore une étude prometteuse…sur les souris. L'efficacité sur les humains restent encore à prouver, déclarent les chercheurs. Mais avant, la substance sera d’abord testée sur les singes. D’autre part, les voies de recherche pour expliquer l’obésité se multiplient ; récemment une vingtaine de spécialistes ont déclaré que si les comportements alimentaires et le manque d’exercice jouaient un rôle dans le surpoids et l'obésité, rien ne permettait d'affirmer que ce rôle était primordial et que, par conséquent, d'autres pistes devaient être examinées. Parmi elles, l’influence du manque de sommeil, de l'air conditionné, d'une température ambiante trop élevée, de certains médicaments, des pesticides et autres produits chimiques, etc. Que d'études en perspective ! De nouvelles pistes remplacent les précédentes, immuablement, engloutissant entre autres fournitures consommables de laboratoire, des millions de souris et de rats. (*) Des doses équivalentes, pour l’homme, à la consommation de 100 bouteilles de vin rouge par jour. Source : Si je suis trop gros, c'est la faute de mes bactéries - 25/12/06 http://www.futura-sciences.com/news-si-je-suis-trop-gros-c-faute-mes-bacteries_10141.php (1) Premier essai clinique pour le vaccin contre l’obésité - Cytos.com 05/05 http://www.cytos.com/doc/Cytos_Press_050511_F.pdf. Echec du premier essai clinique d'un vaccin censé traiter l'obésité - 21/12/06 http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3244,36-833068,0.html Un échec de plus contre l'obésité - 17/10/06 http://www.futura-sciences.com/news-echec-plus-lutte-contre-obesite_9803.php Le vin rouge à haute dose bon pour les souris obèses - 02/11/06 http://sante.canoe.com/channel_health_news_details.asp?channel_id=2001&relation_id=3483&news_channel_id=2001&news_id=2253 The 10 roads to Fats ville - 03/11/06 http://www.newscientist.com/channel/health/mg19225760.900-the-10-roads-to-fatsville.html

Le Premier ministre canadien Stephen Harper a remanié son gouvernement jeudi, changeant le titulaire du portefeuille de l'environnement pour tenter de regagner du terrain sur ce dossier sensible dans la perspective d'élections attendues cette année. Mme Rona Ambrose, qui avait essuyé de nombreuses critiques dans ce poste, quitte le ministère de l'environnement où elle est remplacée par M. John Baird, un jeune ministre combatif et considéré comme proche de M. Harper. ...L'environnement est, selon les sondages, le souci majeur des Canadiens avec la santé et l'on s'attend à ce qu'il constitue un enjeu électoral majeur. ...Le changement de titulaire à l'environnement n'a pas convaincu certaines organisations écologistes. "Changer les sièges sur le pont du Titanic ne change rien tant qu'on ne change pas de direction", a déclaré John Bennett, porte-parole du Sierra Club Canada. Canada: Harper remanie son équipe et met l'accent sur l'environnement - 04/12/06 http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/sciences/20070104.SCI0488/canada_harper_remanie_son_equipe_et_met_laccent_sur_len.html

Le nouvel obs sort un spécial animaux : Quand les animaux pensent Pendant longtemps, on les a considérés comme des automates biologiques guidés par leurs instincts. Mais de récentes découvertes scientifiques ont bouleversé cette conception. Elles montrent que les bêtes ont une « culture ». Une vie sociale, une subjectivité, une forme de conscience. Michel de Pracontal et Jacques Julliard expliquent pourquoi cette révolution nous oblige à repenser notre rapport au monde http://hebdo.nouvelobs.com/p2200/index.html Articles : - Des droits pour les bêtes ? - Animal Academy - A quoi sert le chat ? - Nos frères d'en bas - Le chien est descendu de l'homme Le XXI e siècle pourrait bien être à la fois celui de la réhabilitation de l'animal et celui de son extinction. Au train actuel de la disparition des espèces ou de leur réduction à quelques échantillons protégés, l'homme ne tardera pas à se trouver seul avec des saumons d'élevage et des poulets en batterie dans une nature inerte où la disparition des abeilles et autres insectes fera de la pollinisation un problème redoutable. Certes, les derniers spécimens des espèces sauvages seront respectés, mais à la manière des Indiens de l'Oklahoma naguère : parqués dans des réserves, neutralisés, folklorisés. Descartes et le système industriel auront eu raison d'eux. L'homme, privé de la compagnie de ses «frères inférieurs» (Michelet), de ses «frères d'en bas» (Clemenceau), de ces «enfants muets de la terre» dont parlent les Orientaux, découvrira trop tard que l'animal ne lui est pas seulement nécessaire pour son alimentation ou pour son travail, mais qu'il est une dimension essentielle de son imaginaire, sans laquelle il est condamné à un solipsisme de l'espèce voisin de la folie. L'homme coupé de l'animal est comme un couple de tourterelles dans une cage, qui après s'être bécotées en viennent à se battre à mort en transperçant la boîte crânienne de leur partenaire. Ainsi, la reconnaissance de l'homme par l'homme passe par la reconnaissance de l'animal par l'homme. Significative est la fureur que suscite chez certains toute marque de pitié envers les bêtes ou de solidarité à leur égard ; oui, significative d'une sorte de mauvaise conscience enfouie sous les couches imperméables de la raison raisonnante. Celle qui ne manque jamais de vous dire que Hitler était végétarien, ou encore qu'il est plaisant de s'apitoyer sur un agneau ou un cochon quand les enfants du Bangladesh ou du Mali meurent de faim. Comme si la compassion, cette «pitié suprême», était dans le coeur de l'homme une denrée en quantité limitée, en sorte que tout ce qui est donné à l'un serait enlevé à l'autre. Il y a deux fondements, qui souvent se confondent, à cette exceptionnalité dans la nature dont l'homme se prévaut. Le premier, religieux, est fondé sur le fait qu'il est la seule créature formée à l'image de Dieu ; le second, philosophique, est qu'il est le seul être doué de raison : anthropomorphisme dans le premier cas, anthropocentrisme dans l'autre. Laissons de côté le premier, qui ne concerne qu'une minorité. Mais il n'y a rien de plus contraire à la raison que cette arrogance de la raison. Ou, pour le dire autrement, il n'y a pas de fondement rationnel, ni même raisonnable, à l'idée que la raison soit le seul fondement possible de la dignité d'un être vivant. Tel est pourtant le crime de l'humanisme envers la nature. Sans aller jusqu'aux excès de la théorie des animaux-machines de Descartes et de Malebranche, théorie foncièrement intellectualiste, pur défi à l'esprit d'expérimentation, la plupart des philosophes occidentaux ont fondé, de Rousseau à Kant et à Nietzsche, cette fameuse exceptionnalité de l'homme au sein de la nature sur ce que Rousseau a nommé sa «perfectibilité». Ce que d'aucuns ont rapporté à la station verticale, d'autre à la maîtrise du langage, il le rattache à cette capacité unique, véritable critère distinctif de l'espèce, de s'améliorer grâce à l'apprentissage et à la transmission de ses acquis culturels. Ennemi des effets du progrès, il n'en fait pas moins de lui le propre de l'homme. D'où, malgré les apparences, le pessimisme quasi pascalien de Jean-Jacques... On s'est longtemps demandé si les bêtes avaient une âme. On se demande aujourd'hui si elles ont des droits. Il y a en effet deux raisons de respecter l'animal : au nom de l'humanité ou au nom de l'animalité. Dans le premier cas, c'est par égard pour nous-mêmes et pour notre propre espèce que nous nous abstiendrons de lui infliger de mauvais traitements ; dans le second, c'est au nom même de ce qu'ils sont. Dans le premier cas, nous restons dans le cadre de l'humanisme avec ses deux variantes, la barbare et la bienveillante. Dans le second, c'est au prix d'une relativisation de la place de l'homme dans la nature que nous réintégrons l'animal. Ici, le naturalisme est plus « humain » que l'humanisme, comme en témoignent à des titres divers les visions d'Aristote, de Montaigne, de Maupertuis, de Condillac, de Schopenhauer. Viendra le moment où l'abominable malentendu qui fait de l'homme un loup pour l'animal sera remis en cause en raison d'une mutation de notre rapport au vivant, fondée sur les progrès de la sensibilité, la prise de conscience de l'écologie, les découvertes de la science que nous présentons dans ce dossier. L'animal n'est pas que nature, il est aussi culture ! On découvrira alors que l'espécisme, cet impérialisme de l'espèce, est à la base du racisme, cet impérialisme de la race. Ce que Balzac (« Une passion dans le désert »), Hugo (« le Crapaud »), Nerval (« Vers dorés ») ont intuitivement compris, Claude Lévi-Strauss le dit d'une forte et prophétique manière : «L'homme occidental [...], en s'arrogeant le droit de séparer radicalement l'humanité de l'animalité [...], ouvrait un cycle maudit, et la même frontière, constamment reculée, servirait à écarter des hommes d'autres hommes et à revendiquer au profit de minorités toujours plus restreintes le privilège d'un humanisme corrompu (1).» (1) Cité dans l'indispensable grand livre d'Elisabeth de Fontenay « le Silence des bêtes », Fayard, 1998. A compléter avec l'anthologie « Des animaux et des hommes », par Luc Ferry et Claudine Germé, le Livre de Poche, 1994 ; « Les animaux ont une histoire », par Robert Delort, Seuil, 1984 ; et « Liberté et inquiétude de la vie animale », par Florence Burgat, Kimé, 2006. Jacques Julliard - "Nos frères d'en bas" http://hebdo.nouvelobs.com/p2200/dossier/a328635.html Le Nouvel Observateur