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terrienne

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Tout ce qui a été posté par terrienne

  1. la manif unitaire anticorrida, c'est samedi à Paris, 15h devant l'Assemblée Nationale. VENEZ NOMBREUX !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
  2. La CONVENTION VIE ET NATURE constate que, pour la première fois en ce pays, le gouvernement refuse de fermer la chasse sur l'ensemble du territoire nonobstant la vague de froid. Jusqu'à ce jour, la chasse, guerre sans honneur faite à ce qui survit de faune, était prohibée lorsque le sol et les plans d'eau gelaient jour et nuit et que les animaux s'avéraient particulièrement vulnérables. L'humain civilisé, face à de telles intempéries, nourrit les oiseaux. Une poignée d'arriérés profite de cette vulnérabilité pour tirer massivement. Dans nombre de départements, en ce début février, les bécasses restent chassables ainsi que les merles et grives, à l'affût, aux postes fixes. Tuer des oiseaux épuisés par la faim et le froid est une honte qui retombe sur ce ministère de l'écologie qui n'a pas l'élémentaire courage d'arrêter les massacres. Par ailleurs, ce gouvernement vient de prolonger jusqu'au 20 février, la chasse des pigeons ramiers migrateurs dans la région Nord. La CONVENTION VIE ET NATURE dépose une plainte auprès de la Commission Européenne pour cette nouvelle violation de l'article 7 de la directive relative à la conservation des oiseaux prévoyant leur protection lors de leur trajet de retour vers leurs lieux de nidification. Le Président actuel, candidat, offre aux chasseurs la possibilité de tuer des eiders à duvets, des courlis, espèces menacées qui bénéficaient d'un moratoire. Il leur promit, lors de son déplacement en ARIEGE, de pouvoir tuer les derniers tétras pyrénéens et invente, pour violer le droit européen, la "chasse scientifique" des oies du 31 janvier au 10 février. Nous assistons à des agressions sans précédents contre la nature en ce pays et si la chasse Française nous avait habitués à l'imposture et à la forfaiture, le comble de l'abjection et du grotesque est atteint. Les Français valent mieux que ces injures faites au vivant et il est grand temps d'ouvrir la chasse électorale aux seuls et vrais nuisibles absolus, ceux qui sacrifient la nature aux fantasmes destructeurs d'une infime minorité. Gérard CHAROLLOIS CONVENTION VIE ET NATURE
  3. Le leader de la droite conservatrice, non officiellement candidat à sa succession, a mobilisé six chaînes de télévisions pour contrer sa chute dans les sondages. Examinons ses propositions sous le prisme du biocentrisme. Aucun mot sur la condition animale, sur la protection de la nature, bien évidemment, ce qui ne constitue d'ailleurs pas une spécificité. L'ami du CPNT ne pouvait guère annoncer de mesures en faveur de la biodiversité. En revanche, il annonce: ----- une fièvre bétonnière pour faire baisser le coût du logement et relancer l'industrie du bâtiment. Les communes sont sommées de construire et de laisser massivement construire le maximum de terrains. Tant pis pour la nature ordinaire. Quand le bâtiment va tout va, comme en Espagne où la coulée de béton a ruiné l'économie de ce pays. ------ Le quotient familial doit être maintenu car il ne sert nullement à la redistribution mais à encourager le natalisme. Croissez et multipliez à l'infini. La surpopulation! il ne connaît pas. ----- Treize milliards de taxes sur les cotisations patronales seront remises en cadeau aux chefs d'entreprises et actionnaires pour rendre le travail Français compétitif. Les cadeaux aux possédants n'a jamais eu la moindre retombée positive pour l'économie. Cette réduction du coût du travail ne suffira pas à mettre le niveau du salarié Français à celui des pays sous-développés qui font concurrence et les capitaux auront toujours intérêt à s'investir en Tunisie ou en Asie. Ce cadeau fiscal, rappelant celui fait aux restaurateurs, sera compensé par une augmentation de TVA supportée par tous les citoyens. ----- Le chef de la droite décomplexée annonce enfin la suppression des 35 heures et même du droit du travail auxquels pourront se substituer des accords au sein des entreprises. Il dissimule cette vérité d'évidence déjà énoncée au 19ème siècle: "Entre le fort et le faible, c'est la liberté qui opprime et la loi qui libère". Comment les salariés pourront-ils résister aux pressions des dirigeants et à leur chantage? Et puis, le leader conservateur se vante d'avoir supprimé cent soixante mille emplois publics contribuant ainsi à 15% de l'augmentation du chômage. Combien d'emplois publics aurait-on pu créer avec les trois milliards donnés aux restaurateurs et avec les treize milliards de déduction de charges ici projetés. Du béton, de l'augmentation démographique, des transferts de ressources vers ceux qui en ont trop! Quel bilan! Gérard Charollois
  4. Dans une approche stupidement anthropocentrique, la direction de la SNCF déplore qu'en 2011 une centaine de collisions de ses trains avec la faune sauvage ait généré des retards dans son trafic. Elle engage des gardes pour "réguler" les animaux qui perturbent les rouages du transport ferroviaire. Aux abords des aéroports, les techniciens de l'aviation dénoncent les risques aviaires découlant de la pénétration d'oiseaux dans des réacteurs. Ils veulent "réguler" l'avifaune dans ces zones où l'homme entend disputer le ciel aux oiseaux. Pour chaque kilomètre de route nouvelle créée, des millions d'animaux, crapauds, hérissons, genettes, blaireaux, chouettes, passereaux, doivent s'éclater sur le pare- brise ou sous les roues des voitures des chauffards qui n'en ont rien à faire. Or, des voies ferrées à grande vitesse, des aéroports, des routes et autoroutes, il y en a partout et sans cesse davantage. Alors les hommes mauvais veulent "réguler" sérieusement la faune perturbatrice et bien méchante de gêner ainsi les mouvements vibrionnaires d'une société frénétiquement mobile. Et puis, là où il n'y a pas d'infrastructures de transports, il faut "réguler" pour l'agriculture, pour la forêt usine à bois, pour les centres de loisirs. Les imposteurs disent : réguler. En fait, ils tuent, aseptisent, massacrent la vie sous toutes ses formes, partout et toujours sous des prétextes mensongers. Que la SNCF grillage soigneusement les lignes à grande vitesse et les malheureux chevreuils, sangliers et consorts ne viendront plus percuter méchamment les gentils trains! Surtout, ne pourrait-on pas apprendre à l'humain que les autres espèces ont également le droit de vivre ? Gérard CHAROLLOIS
  5. vous voulez VRAIMENT vous le refarcir pendant encore 5 ans ? : http://www.20minutes.fr/politique/861594-sarkozy-denonce-regles-environnementales-tatillonnes-entraves-chasse http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/01/17/m-sarkozy-les-chasseurs-ne-sont-pas-les-ennemis-de-l-environnement_1630859_823448.html#xtor=RSS-3208 Si le leader de la droite de l'argent considère que "les chasseurs ne sont pas les ennemis de l'environnement", c'est que lui-même est l'ennemi de la nature, du vivant, de l'animal, et de l'humain ordinaire, celui qui ne participe pas de l'oligarchie. Cet amateur de corrida, coupable de l'inscription de cette torture au "patrimoine immatériel culturel de la France", cet ami du CPNT, des bétonneurs spéculateurs, donne une impérieuse raison de voter au printemps prochain. voter contre lui et ses amis pour que les régressions imposées à ce pays depuis dix ans cessent! A défaut de motivation à voter "Pour" un candidat quelconque, que voici une raison de voter "Contre" l'homme qui aime les spectacles et loisirs de mort. Gérard Charollois
  6. pour ceux qui ne connaissent pas encore ce site délicieusement déglingos : http://www.deesnay.com/sph/
  7. Ce n’est pas l’Ascension Annoncé depuis juin dernier, l’échec de la candidate VERTE à la prochaine présidentielle ne sera surtout pas celui de l’écologie, encore moins du biocentrisme. Les observateurs, commentateurs, essayistes, décideurs ne devront pas tirer de ce résultat trop prévisible une quelconque information sur le fait que le souci de la nature, le respect de l’animal, l’opposition à la chasse et à la corrida ne recueillent que 2% d’électeurs. Sur ces sujets essentiels, le silence de la candidate Verte est assourdissant et certains propos prêtés sur « le caractère de culture locale des sévices et tortures » sont proprement déroutants. Selon un sondage réalisé à la demande de la CONVENTION VIE ET NATURE, en février 2011, 87% des Français souhaitent que les animaux sauvages bénéficient d’une protection légale contre les actes de mauvais traitements. Jusqu’ici, j’ai personnellement déploré la pusillanimité du parti VERT et de sa candidate à l’encontre des tortionnaires d’animaux et des destructeurs de la faune que sont les minoritaires mais omnipotents chasseurs Français. Maintenant, voici que lors d’une manifestation dite "nuit de l’égalité", ladite candidate préconise, en s’inspirant d’un rapport daté de 2003, que des fêtes juive, le kippour, et musulmane, l’Aïd el kébir, deviennent jours fériés en France ! Les partis conservateurs qui jouent de la peur d’une société vieillissante, inquiète, déboussolée et donc portée au repli identitaire, ne pouvaient pas mieux rêver d’un épouvantail démagogique. D’un point de vue tactique électoraliste, on ne peut guère faire mieux pour plonger vers le seuil de disparition des radars sondagiers. Mais, qu’importe la tactique électoraliste. Examinons au fond cette stupéfiante proposition d’édicter, en république laïque, de nouvelles fêtes religieuses exogènes. Notre candidate verte aurait pu, ce qui eut fait sourire gentiment et aurait eu le mérite de la cohérence idéologique, préconiser la suppression, non des jours fériés existants, mais leur référence chrétienne. Ainsi, NOEL serait devenu la fête des enfants, des cadeaux et du commerce, le 15 août la fête des congés estivaux, le premier novembre la commémoration de nos morts. Une telle suggestion n’aurait rien eu de bien excitant dans le contexte politique, moral, social, écologique du temps, mais il n’est pas interdit de se distraire avec des propositions audacieuses et décalées. Après tout, la République est laïque et les religions sont affaires strictement privées relevant de la liberté individuelle et non du champ politique et collectif. Mais vouloir ajouter du religieux à ce que nous a légué l’Histoire, relève d’une absurdité conceptuelle s’ajoutant à un suicide électoral. Bien sûr, nous connaissons l’inconscient culpabilisé des héritiers de la colonisation qui ne parviennent pas à se guérir des traumatismes du siècle passé. Pour eux, n’est bon bec que ce qui émane d’un tiers monde idéalisé. Les roitelets d’opérettes, les régimes corrompus, les peuples abrutis par des dogmes religieux, ces malheureux pays niant les droits de la femme, la liberté des humains, le respect dû à l’animal, n’existent pas pour nos masochistes. Ils s’imaginent encore en 1950 et continuent des « guerres de libérations » qui furent généreuses, progressistes, justes en leur temps. Oui, mais en leur temps et ce temps est passé. Aujourd’hui d’autres fascismes, d’autres aliénations menacent les contemporains. Je serai clair, précis et iconoclaste en proclamant une même condamnation de la droite chrétienne Etats-unienne, de l’islamisme et de l’intégrisme juif orthodoxe qui veut bannir les femmes de certains secteurs des transports publics ! Partout, l’extrémisme, le fanatisme, le sectarisme religieux ploient l’humain sous le joug de la superstition, de la peur, du refus de la raison, de la haine du plaisir, de l’abaissement de la femme, de l’exclusion de la science qui éclaire. Alors, les Verts, avec leurs fêtes religieuses où l’on sacrifie le vivant pour satisfaire les dieux, se fourvoient lourdement. Je précise, à l’adresse des amis « croyants » de toute chapelle, que je suis prêt à me battre intellectuellement pour qu’ils jouissent de l’entière liberté d’adorer leur idole, de pratiquer leurs rites, de célébrer leurs convictions, sous la réserve toutefois que ces exercices n’impliquent aucune souffrance pour quiconque, humain ou non-humain. Mon propos ne vise nullement à fustiger les croyances mais à condamner l’empiètement du religieux sur le politique. La religiosité ou l’athéisme sont affaires de conscience. Tous les choix sont respectables mais en raison même de cette respectabilité, ils doivent demeurer dans la sphère privée. Quand le religieux veut imposer sa loi à la cité, l’homme libre a un devoir de révolution. Gérard CHAROLLOIS
  8. Animal et société contemporaine Si le chômage, la dette, le triple A, le pouvoir d’achat, l’immigration, les tensions communautaristes occupent simultanément et à tour de rôle les médias, il faut bien constater que la protection de la nature, la condition animale, le rapport au vivant sont les oubliés du spectacle de la communication. Or, sur le fond, les options éthiques et politiques de l’écologie s’avèrent plus cruciales que l’écume de l’actualité quotidienne. Essayons, en sociologue, d’analyser les approches du vivant qui stratifient la société contemporaine, approches au nombre de quatre. Les mentalités, les choix moraux des personnes sont directement inspirés par les connaissances d’une époque. La théorie de l’évolution de DARWIN, puis les découvertes fulgurantes de la biologie moléculaire avec ses acides aminés, briques élémentaires du vivant et son ADN, code génétique des espèces, ont bouleversé les certitudes de l’homme en la matière. Dans la diversité, la biosphère offre une unité du vivant. Il en résulte une rupture du consensus ancien sur l’animalité au sein de la société. Je classerai donc les comportements et perceptions du fait animal en quatre groupes distincts dont les dénominations n’ont rien de péjoratif mais se veulent descriptives : 1. l’approche sadique : Le terme est ici usité dans son acception la plus philosophique (jouir de la souffrance). Pour ces contemporains, l’animal, du moins certains animaux peuvent être instrumentalisés à des fins purement ludiques, récréationnelles, de rites et traditions, fussent-ils manifestement cruels. Cette utilisation ludique de l’animal implique que celui-ci puisse être maltraité, torturé, tué de multiples façons sans aucune autre nécessité que celle de procurer à l’homme un spectacle, un jeu, un loisir, une satisfaction tirée de l’acte de mort lui-même. Chasse, corrida, combats de coqs, sacrifices divers entrent dans cette approche de l’animal réceptacle de pulsions abritées derrière le paravent des usages admis dans certains milieux. De nos jours, parce qu’elle suppose la négation du caractère sensible de l’animal victime expiatoire, cette approche devient très minoritaire (2% de la population). 2. l’approche utilitariste : Pour les personnes ici classées, l’animal ne doit pas être torturé, tué, maltraité pour la jouissance que procure un rituel de mise à mort. Ces personnes acceptent sans répulsion de tuer les bêtes dans le cadre d’activités d’exploitations utiles, souvent à caractère économique. La mort donnée n’est qu’un moyen, non un aboutissement en elle-même. La poule, le porc, la vache, le cheval sont élevés pour fournir à l’homme de la viande. La bête doit être traitée convenablement sa vie durant mais cette vie est au service de l’homme. L’homme ne tire aucune satisfaction directe du sacrifice mais la bête demeure une marchandise. Cette approche se rencontre dans l’immense majorité des populations rurales. 3. l’approche compatissante résignée : Elle est désormais majoritaire dans les sociétés occidentales. L’homme aime les bêtes, accoutumé qu’il est à la proximité avec les animaux dits de compagnie qu’il chérit généralement. L’urbain ignore les conditions de l’élevage et les abattages, à l’instar de la mort humaine, se déroule loin de sa vue, donc loin de sa conscience. Il serait bien incapable de tuer, acte pour lequel il éprouverait une vive répulsion. Néanmoins, il achète sa viande au supermarché et ne voit le poulet que prêt à l’emploi. Ce contemporain perçoit cette contradiction mais s’y résigne. Il ne pourrait pas faire la basse besogne de bourreau mais profite des facilités d’un commerce éloigné du sang et de la souffrance. Certains y verront une hypocrisie. D’autres, plus généreux, plus avertis de la sociologie, y liront le progrès des mœurs et des manières, une avancée décisive sur la voie du respect du vivant. N’est-ce pas un prodigieux progrès que d’acquérir l’incapacité de donner la mort ? 4. l’approche compatissante décalée : Pas plus que le terme « Sadique » utilisé pour la première catégorie, celui de « Décalée » ne doit faire illusion. Il n’a rien de péjoratif. Il signifie, en science sociale, que cette strate est en rupture, en décalage par rapport aux normes antérieures. L’animal est respecté en sa qualité d’être sensible et ces personnes refusent toute utilisation ludique, mais aussi productive et lucrative, de ces êtres vivants. Ces contemporains bannissent toute exploitation directe ou indirecte des animaux. Bien sûr, au sein de chaque classe comportementale existent d’innombrables nuances, des doutes, des évolutions, des contradictions, des passages au cours de la vie. Maintenant, faisons une constatation d’ordre politique. Les classes 1. et 4. sont minoritaires. La classe 3. est largement majoritaire. En France, plus particulièrement, la minorité Sadique, celle rabaissant l’animal au rang d’objet ludique et récréationnel exerce une emprise quasi-absolue sur la classe politique. Cela tient à la structuration puissante des lobbies, notamment de la chasse et à un moindre degré de la tauromachie. Le groupe 4., encore minoritaire mais pas davantage que le groupe 1. n’exerce pas d’influence effective sur les législateurs et gouvernants. Il n’est ni structuré, ni discipliné et n’est pas perçu, du fait de ses divisions et incohérences politiques, comme dangereux. L’élu pense qu’il y a un « vote chasseur » et un vote amateur de corrida, voire de combats de coqs très localement. Manifestement, il n’y a pas de vote animaliste, ce courant de pensée insuffisamment politisé n’a pas de « force de frappe » électorale, pas de CPNT, appendice de l’UMP. Voici pour l’analyse. Il convient de la faire, de poser un diagnostic froid, avec le maximum d’objectivité pour un jour, peut-être, pratiquer une thérapie efficace à l’apathie de la cause du vivant. Car un fait et non une analyse est que depuis une trentaine d’années la protection de la nature, d’une part, la condition animale, d’autre part, ne progressent pas. Depuis la belle loi du 10 juillet 1976, tous les textes législatifs recopient les exigences contre nature des lobbies de la mort. Cherchons d’abord à répondre à la question du « Pourquoi », cette arriération spécifiquement Française, puis tentons de trouver une parade à un état féodal. Gérard CHAROLLOIS CONVENTION VIE ET NATURE MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE
  9. L’homme est-il nuisible à la planète ? Le chef de la droite décomplexée, en campagne électorale non assumée mais aux frais de l’Etat, attaqua les écologistes en déclarant, selon France INTER en son journal du mardi 29 novembre à 19 heures, lors d’un déplacement dans le GERS : « selon un petit courant de pensée, la terre serait mieux sans l’homme, sans que celui-ci mange, boive, produise, consomme ». Il est vrai qu’il régalait des exploitants agricoles et qu’il faut bien flatter l’auditoire ! Le même leader conservateur avait déjà dragué le « beauf » au salon de l’agriculture, dans son style méprisant pour le peuple : « L’environnement, ça commence à bien faire ! ». Les filets de pêche en eaux profondes et troubles sont lancés et il y en aura pour tout le monde et surtout pour les personnes très âgées, les petits rentiers, les boutiquiers, les exploitants, toute cette piétaille soutien du parti de l’argent qui s’illusionne, dupe qui vote pour les 1% de vrais privilégiés dont elle est exclue ! Mais revenons à la démagogie de cour de ferme gersoise. Existe-t-il un petit courant d’opinion qui pense que la terre irait mieux sans l’homme ? Je ne parle pas de « l’homme » qui s’exprimait ainsi ni de ses amis idéologiques, adeptes du profit à n’importe quel prix. L’humain est-il mauvais intrinsèquement et doit-il être opposé à la nature ? Certes, une espèce d’oiseaux sur huit est menacée de disparition, une espèce d’amphibiens sur quatre et même une espèce de conifère sur quatre. L’homme génère une disparition massive de vies sur la planète. Outre ses agressions contre les espèces, il faut retenir à charge de l’accusé sa cruauté inextinguible, son mépris du vivant, sa sottise crasse, ses crédulités débiles, son incapacité à être là où sa condition l’appelle à s’élever. On peut poser autrement la question. L’homme est-il ontologiquement l’ennemi du vivant, le bourreau sadique, l’abruti indécrottable avec ses traditions sanguinaires, ses obscurantismes aliénants ? Est-il irrémédiablement incompatible avec la sauvegarde de la biodiversité ? Est-il le tortionnaire définitif des autres animaux et son pire exterminateur par ses fanatismes meurtriers ? Le nombre et l’étendue des crimes de notre espèce sont effrayants. Oui, nous sommes coupables d’avoir inventé le camp de concentration, la chambre à gaz, la chaise électrique, la bombe atomique, le fusil et le piège, la cage et la geôle, l’intégrisme religieux et le sacrifice sanglant, la guerre et l’exploitation des êtres sensibles par-delà toutes les races et toutes les espèces. Mais ces crimes qui nous font honte et nous donnent la nausée ne pourraient-ils pas être répudiés ? L’esprit humain conçut le génocide et la chasse, les châtiments et la subordination, la dévastation de l’espace naturel pour le lucre et les collusions mafieuses entre élus et féodaux du « premier cercle », mais il conçut aussi la philosophie qui élève, la science qui éclaire et soigne, l’empathie qui seule permet d’accéder à la dignité. Le biocentrisme ne condamne pas l’humain. En revanche, le système économique et politique servi par le chef de la droite décomplexée qui lui, sans l’avouer, ploie les hommes sous le joug « de l’effort, de la flexibilité, de l’adaptation », pour servir les intérêts sordides d’une caste d’affairistes, avilit l’homme. Le biocentrisme aime l’arbre, l’animal et l’homme et aspire à les réconcilier en guérissant l’humain de sa perversité que cultive le système politique et économique en place. Si demain, l’humain cessait de chasser, de polluer, de tout bétonner, d’accaparer, de dominer le monde et ses semblables, il cesserait d’être un ennemi de la terre. Oui, messieurs les affairistes, traditionalistes, tueurs et pollueurs, la terre irait tellement mieux sans vous. Mais vous n’êtes point l’humanité. Vous ne représentez qu’une caricature, une esquisse, une étape sur la voie de l’hominisation. La terre irait mieux sans vous, ainsi que les animaux, les forêts, et nous aussi ! Gérard CHAROLLOIS CONVENTION VIE ET NATURE MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE POUR LE RESPECT DES ËTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS
  10. Sept milliards d’animaux humains. et les autres ? Victimes des mythes abrutissants qui conduisirent l’homme « à croître et multiplier », la biodiversité se meurt, les espaces naturels disparaissent devant une urbanisation cancéreuse, les êtres vivants, humains ou non-humains sont exploités, marchandisés, conditionnés pour produire et dégager du profit. Un milliard d’humains en 1800. Six milliards en 1998 et sept milliards en ce mois d’octobre 2011. Les « experts » formatés vont toutefois répétant : « Ne vous inquiétez pas bonnes gens. La population humaine ne va pas proliférer indéfiniment et va même se stabiliser autour de quinze milliards ». Simples projections purement idéologiques et anthropocentristes, relais des obscurantismes religieux incitant à la pullulation inconsidérée au détriment de toutes les autres espèces. Car le problème tient d’abord à la cohabitation planétaire entre le grand destructeur de vies et toutes les autres formes biologiques. Les commentateurs anesthésiants ne posent le défi démographique que sous l’angle des ressources permettant à l’espèce élue de consommer des aliments, bien sûr, mais aussi des biens manufacturés, des voyages, des 4x4, des gadgets électroniques, de l’énergie. Ces tenants du prêt-à-penser ne posent que cette question égotiste : Comment nourrir tant d’humains, comment pourront-ils semer partout nuisances et dévastation ? Or, pour nous, biocentristes, le défi tient au maintien d’espaces vitaux pour toutes les espèces qui ont, d’un point de vue éthique, le droit de survivre nonobstant l’expansion humaine. La nocivité de l’homme ne réside pas tant dans le nombre que dans son comportement. Sept milliards d’amoureux de la nature généreraient moins de saccages et de cruautés que quelques centaines de millions d’exploiteurs cupides et sadiques. Sept milliards d’humains pourraient cohabiter pacifiquement avec les éléphants, les tigres, les ours, les loups et les cormorans si le degré d’élévation morale de l’humain était indexé sur son taux de croissance démographique. Les faits démentent l’optimisme. Les barbares sont parmi nous propageant morts et artificialisations. Notre espèce encombre l’espace et s’imagine supérieure. Contemplez les conflits, les massacres d’humains à travers le monde aux noms de billevesées grotesques ou d’intérêts sordides. Cet animal est bête à s’entre-tuer pour des dieux imaginaires, pour des drapeaux et des tribus et il ose s’affirmer intrinsèquement séparé du règne du vivant ! Fait divers instructif sur la nature humaine : Le 8 octobre dernier, dans un village du GARD, RODILHAN, une foule malsaine se pressait pour voir de jeunes enfants s’entraîner à torturer et à tuer, dans une arène, des veaux. Avant l’édifiant spectacle, quelques dizaines d’humains indignés s’enchaînèrent pacifiquement sur le sable du sacrifice projeté. La foule des amateurs de sang se rua sur eux, les frappant avec une violence et des manifestations de haine que dictent seules de bien mauvaises consciences obscurcies. Nous savons l’animal humain capable de concevoir des camps, des génocides, des guerres, des bombardements de populations civiles désarmées et c’est le même instinct sadique qui ici et là surgit en grande lumière lorsque les conditions politiques ou les « traditions » libèrent la perversité. Alors, quel facteur libérera la planète de son cancer ? Deux scénari se conçoivent. ---soit, l’espèce humaine, après son expansion démographique, finira victime de sa propre nuisance, s’autodétruisant d’une manière ou d’une autre. ----soit l’humain mute dans son comportement et adopte à l’égard du vivant, c’est-à-dire à l’égard de lui-même et des autres formes de vies, une culture de respect et de raffinement des mœurs. Il se guérit de son instinct de mort. Pessimistes ou optimistes : choisissez un pronostic sur la nature de la sortie de l’immense salle de torture en laquelle l’homme transforme présentement sa planète. Gérard CHAROLLOIS CONVENTION VIE ET NATURE MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE POUR LE RESPECT DES ÊTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS.
  11. Bonjour à toutes et à tous, C’est avec plaisir que nous pouvons vous confirmer la tenue de notre rassemblement à Paris. Celui-ci aura lieu le dimanche 30 octobre 2011, place Igor Stravinsky dans le quatrième arrondissement (près du centre Beaubourg, côté Sud) de 10 à 17 heures. Comme vous le savez, le lendemain l’humanité franchira officiellement (selon l’Onu) le seuil symbolique des 7 milliards de représentants (nous étions 4 fois moins il y a un siècle !). Nous tiendrons un « stand » avec nos affiches et nos flyers mais nous présenterons également deux grandes bannières ( « démographie responsable » et » « 7 milliards et demain ? »), un ballon représentant la Terre ainsi qu’une dizaine de panneaux recto-verso exposant nos principaux arguments. Nous engagerons la discussion avec les passants ainsi qu’avec les journalistes ou les personnalités qui viendront nous rendre visite. Nous avons fait un gros effort de communication : - Un communiqué de presse sera envoyé lundi 24 à 1500 journalistes. - L’ensemble des personnes ayant signé notre dernière pétition (sur la pétition.be) a reçu un mail les avertissant du rassemblement - Nous avons lancé un « évènement Facebook » et de façon générale avons fait de nombreuses interventions sur ce réseau social. - Un courrier personnel, mail ou papier, a été envoyé à l’ensemble des personnalités ou des journalistes avec qui nous avons été en contact ou dont nous supposons qu’ils puissent être intéressés par la question. Nous espérons la venue de plusieurs d’entre eux. Ce rassemblement est vraiment le point d’orgue de notre année, nous y avons beaucoup investi. Financièrement d’abord (merci encore à ceux qui nous ont aidé sur ce plan incontournable car vraiment, cela nous a été très utile). En termes de temps ensuite, puisque nous avons dû monter des dossiers d’autorisations qui se sont finalement trouvés refusés notamment par le palais de Chaillot (notre rassemblement n’entrait parait-il pas dans le cadre de la défense des droits de l’Homme) et par la mairie de Paris qui a refusé l’utilisation du Champs de Mars (les espaces verts sont interdits aux mouvements revendicatifs). L’organisation matérielle a aussi posé quelques difficultés, merci là aussi à nos adhérents parisiens qui apportent beaucoup sur ce point, tant en terme de transport que de préparation du stand. La dernière semaine sera encore bien occupée. Bien entendu nous comptons dans la mesure du possible sur votre présence, car bien rares seront de telles occasions. Malgré la rapidité de la croissance démographique que nous dénonçons, il faudra attendre 13 ou 14 ans pour le prochain milliard ! N’hésitez pas également à en parler autour de vous. Si vous avez quelques questions sur ce rassemblement posez-les à cette adresse ou à contact@demographie-responsable.com Bien amicalement à toutes et à tous. Didier Barthès Secrétaire de Démographie Responsable.
  12. Des micros pour des charlots La France aborde une campagne électorale, moment privilégié pour étudier les préoccupations de fond d’une société et la nature des courants qui la vivifient. Le centre gauche qui, selon toute heureuse vraisemblance, l’emportera en 2012, propose, conformément à sa vocation, de panser les plaies, d’atténuer les maux, de calmer les arrogances, sans parvenir à guérir le malade, ce qui offrirait au parti des milliardaires l’occasion de récupérer le pouvoir politique en 2017, si son système pervers ne devait pas s’effondrer mondialement d’ici-là. La droite de l’argent, parti du 1% de la société, agite le fumigène d’une crise systémique dont son idéologie est la cause, dont ses dogmes sont les agents pathogènes. Car cette crise est le fruit du thatchérisme-Reaganisme (la révolution conservatrice), dont le parti républicain Etasunien, l’UMP, le parti CONSERVATEUR Anglais, la démocratie-chrétienne Allemande servent les intérêts. Pour eux, le Marché est roi et sa main invisible exige dérèglementation, privatisation, révision générale des politiques publiques, c’est-à-dire guerre faite aux services publics, libération des prédations par la finance et les promoteurs sans scrupule. Leur doctrine, triomphante dans le monde entier, enfanta le naufrage social, moral, économique, écologique et le burlesque est qu’ils invoquent ce marasme dont ils sont les auteurs pour excuser leurs échecs. Et les écologistes ? Ils plongent vers un sérieux trou d’air faute d’assumer ce qu’ils devraient être : les avocats du vivant, de la nature, de la réconciliation de l’humain avec la biodiversité, les défenseurs des êtres sensibles. Ils ne font, en moins flamboyant, que de la pure contestation sociale, oubliant qu’un original vaut mieux qu’une copie. D’ailleurs, il se pourrait que Jean-luc MELANCHON, tribun cultivé, découvre de surcroît l’écologie. Historiquement, nombre de penseurs de gauche furent les précurseurs de l’antispécisme. La générosité, le sens de la justice, la colère devant l’inéquité ne se divisent pas et le mépris de l’animal accompagnera toujours le mépris des humains. La chasse, la corrida, d’essence fasciste, soutendent « viva la muerte », ce qui, bien évidemment n’implique nullement que tout adepte de ces loisirs et spectacles de sang soit fasciste. L’évidence tient ici à la culture, à la symbolique, au rituel de violence, de mort, de négation de la souffrance d’êtres sensibles. Contrairement à une opinion répandue, le grand déficit des partis politiques de notre temps n’est pas le peuple, mais les « intellectuels ». Qu’est-ce qu’un parti politique dans la France contemporaine ? Un syndicat d’élus ou de gens qui aspirent à l’être. La pensée, les idées de fond, les débats éthiques manquent gravement à la vie politique. La communication, la frime, la superficialité l’emportent d’où l’appauvrissement du débat. Degré zéro de la réflexion, contraste saisissant avec l’ardeur et la qualité des joutes d’antan. Ainsi, penser l’écologie implique une remise en question radicale de la dévastation cupide perpétrée par les affairistes, le changement de rapport à l’animal non-humain, donc l’abolition de la chasse et de la corrida, l’édiction de normes contraignantes réservant une place à la biodiversité sur la terre. Or, les écologistes politiques Français n’osent pas soutenir le grand débat. En perdant leur raison d’être, ce qui ne les trouble nullement, ils vont perdre les élections, ce qui leur sera plus douloureux. (la tauromachie et la chasse à courre sont des pratiques culturelles méridionales ou locales tolérables !) Propos honteux. Ce qu’il convient de déplorer est qu’en optant pour un prévisible échec à la présidentielle, les électeurs des primaires de l’écologie ont singulièrement affaibli le poids de leur mouvement dans les négociations à venir avec leurs partenaires progressistes. Avec 3% de voix à la présidentielle, au lieu des 8% qu’aurait obtenu un candidat parlant de nature et d’écologie, ils ne pourront guère exiger plusieurs ministères, beaucoup de circonscriptions parlementaires. Leur influence en sera réduite. Faut-il penser : dommage pour la nature ? Quand on veut faire de la démagogie, on ferait bien de consulter les enquêtes d’opinion, ce qui éviterait d’énoncer des insanités éthiques et de bêler à l’unisson d’une poignée d’ennemis de la terre. Vraiment, il y a des trous d’air bien mérités. Seules valent l’audace de la pensée, l’innovation éthique, le courage de la bienveillance. Ces vertus politiques attendent leurs défenseurs, mais ils ne tarderont plus. La crise ne se résoudra pas par quelques gesticulations aux sommets internationaux dominés par le clergé du Marché. Il faudra changer de cap, remettre le vivant au centre et sublimer la cupidité qu’exacerbe la société dite capitaliste. Y aura-t-il, dans les mois à venir, une force novatrice pour porter ce message ou faudra-t-il se contenter de congédier ceux qui depuis dix ans font faire au pays de grands bonds en arrière ? Gérard CHAROLLOIS CONVENTION VIE ET NATURE MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE POUR LE RESPECT DES ÊTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS
  13. des salopards, des tarés, des alcooliques, des pervers
  14. > > Bonjour, > > Le quotidien régional Le Midi Libre, qui pourtant rend traditionnellement compte des corridas et des férias de la région, peut aussi faire montre d'une salutaire indépendance. > > Ainsi, Le Midi Libre rend compte sur son site des violences subies par les protestataires, lors du sit-in pacifique aux arènes de Rodhilhan le 8 octobre dernier, et met en ligne la vidéo où sont enregistrées ces violences en annonçant « Les images parlent d'elles-même. Découvrez-les. ». > > L'article suivant incite à envoyer un petit mot à ce quotidien, pour l'encourager dans cette voie malgré les pressions qu'il subit de la part du mundillo : > http://www.lepost.fr/article/2011/10/13/2612672_le-midi-libre-resiste-aux-pressions-du-monde-de-la-corrida-remercions-le.html > vidéo > MERCI D'ECRIRE EN MASSE A CE JOURNAL POUR LES REMERCIER
  15. RECTIFICATION IMPORTANTE : pro et anti ne se sont pas "mis dessus". ce sont les pro qui ont agressé et roué de coups les anti qui ne sont pas défendus puisqu'ils étaient là pour une action NON VIOLENTE. une femme a eu un pied fracturé, une autre a été déshabillée avec attouchements de la part de ces sadiques pervers et vicieux. lettre de Brigitte Bardot à F. Mitterrand : Monsieur le Ministre, Il y a quelques mois, vous inscriviez à l'inventaire du patrimoine immatériel français la corrida, considérée pourtant sur le territoire national comme étant un acte de cruauté puni de 2 ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende. La scandaleuse exception « locale » trouvait ainsi, par votre faute, une reconnaissance nationale en élevant la torture au rang de culture ! Aujourd'hui, je tiens à vous alerter d'une agression terrible, extrêmement grave, indigne et d'une lâcheté effroyable. Les actes se sont déroulés près de Nîmes, samedi dernier, dans les arènes de Rodilhan lors de la finale du concours « graines de toreros ». Ce jour là, 6 veaux devaient être torturés à mort au cours d'une « becerrada », corrida pratiquée sur de jeunes veaux qui, ne comprenant rien de ce qui leur arrive et sous la douleur des banderilles qui déchirent leur chair, hurlent et appellent leur mère. Ce 8 octobre donc, près de cent opposants à la torture ont manifesté pacifiquement au cœur des arènes, dans un acte de résistance et de bravoure face à des gens animés par la haine, la perversité et la décadence de ces jeux du cirque qui ne devraient plus être tolérés dans une société qui se prétend civilisée. Ces opposants à la cruauté, dont j'admire le courage et la ténacité, avaient choisi de ne pas répondre aux provocations ni aux coups... Alors la haine des barbares s'est exprimée avec toute sa férocité, sa violence à l'encontre des animaux bien sûr mais aussi des militants sans aucune défense et qui ont été roués de coups. Pendant que certains se faisaient molester dans les gradins en tentant de déployer des banderoles, sur la piste, une cinquantaine de citoyens enchaînés, impuissants, recevaient tour-à-tour des coups de poings, de pieds, des gifles, des crachats... Monsieur le Ministre, regardez la vidéo que je joins à cette lettre, elle est édifiante ! On y voit notamment une jeune fille violentée par des types qui lui arrachent ses vêtements, jusqu'à son soutien-gorge, d'autres recevoir des coups de pieds et de poings dans le visage, la violence est incroyable, inimaginable et pourtant elle redoublait sous les encouragements d'une foule qui se croyait revenue au temps des romains en baissant le pousse pour encourager les tortionnaires et les appeler au meurtre... Tout cela s'est passé samedi, en France, à Rodilhan ! Voilà le vrai visage de ces barbares qui prennent plaisir à voir un animal se faire torturer à mort, ce même public, ces mêmes aficionados, ont pris plaisir samedi à voir de pacifiques opposants se faire maltraiter, se faire battre alors qu'ils étaient enchaînés, tous ces citoyens ont été victimes de cet acharnement monstrueux sous le regard indifférent des élus locaux, de la police municipale et de la gendarmerie, tous ces représentants de l'état ont laissé faire le pire et c'est intolérable ! Le porte-parole de ma Fondation, mon fidèle bras droit, était parmi les manifestants, enchaîné, roué de coups lui aussi, trainé sur la piste par les cheveux. Comme tous les autres il a été marqué physiquement et moralement dans cette épreuve terrible, certains ont été plus gravement blessés, se sont retrouvés aux urgences et une vingtaine d'opposants ont été violentés au point de porter plainte aujourd'hui contre ces bourreaux, ces terroristes qui n'ont aucune empathie, ni pour l'homme, ni pour l'animal. Le plus horrible de tout est que malgré leur courage, malgré les risques incroyables qu'ils ont pris, ces militants n'ont pu sauver les 6 veaux qui ont été torturés à mort sous les yeux pervers des malades qui prennent plaisir à voir souffrir des êtres sensibles. Monsieur le Ministre, regardez cette vidéo, vous le devez à ces courageux citoyens ! Tout ceci ne relève pas du « patrimoine culturel » de notre pays, c’est la honte, la honte ! Vous devez impérativement retirer cette inscription indigne et m'aider à faire que la France sorte de la barbarie. Votre oncle a aboli la peine de mort en France, il y a 30 ans, il serait plus que temps aujourd’hui d’abolir la torture animale ! Le 22 octobre, les « assises de la tauromachie » se tiendront à Bayonne, nous y serons nous aussi pour rappeler que la torture n’a pas sa place dans notre culture. Monsieur le Ministre, je vous demande de me soutenir, c’est un appel que je vous lance car l’heure est grave, les terroristes ne sont pas ceux qui défendent les animaux mais bien ceux qui prennent plaisir à les torturer à mort. Je compte sur vous. Brigitte Bardot Présidente
  16. > http://languedoc-roussillon.france3.fr/info/mano-a-mano-muscle-dans-les-arenes-de-rodilhan-70729541.html?onglet=videos&id-video=000323241_CAPP_ManomanomuscldanslesarnesdeRodilhan_081020111818_Au#.TpCvgYqcK1I.facebook > > > > Chers amis, > > A l'initiative du CRAC-Europe, une action coup de poing a été menée lors de la finale "Graines de toreros" à Rodilhan. > Vous verrez d'autres images plus tard. > La violence montrée par les aficionados est bien réelle. Beaucoup d'entre nous ont reçu des coups et nous avions pour consigne de ne pas les rendre. En ce sens, nous pouvons dire que nous avons gagné face à ces barbares qui ont usé de la force face à des manifestants pacifiques. > Des plaintes en justice vont être déposées et regroupées par les avocats du CRAC. > Un cameraman de France 3 Languedoc a été molesté et son matériel abîmé. > > http://www.pluzz.fr/jt-19-20-languedoc-roussillon-2011-10-08-19h00.html > > La BAC Marseille était présente avec Corinne, Annie, Daniel, Jacques, Xavier et votre serviteur. > Nous étions 95 militants venus de toute la France et même de Belgique. Le "Groupe de Lutéce " a participé, comme à son habitude, avec toute la détermination de ses fidèles soldats. > Qu'il me soit permis de donner un grand coup de chapeau à tous les courageux et surtout toutes les courageuses qui ont affronté la sauvagerie de ces malades mentaux, sans oublier Jean-Pierre Garrigues, le chef d'orchestre qui a dirigé de main de maître cette action quasi militaire. > > A++ > > > Mario. > >
  17. > > Bonjour à tous, > > > Suite de l'action Rodilhan: > > > > Merci les amis de Belgique. Ce que vous avez vécu, ce n'est pas la France, c'est le comportement de voyous , de la racaille taurine. Il faudra bien que nous en > > finissions, non seulement pour les taureaux mais aussi pour l'honneur de tous les français. > > Respect, vous avez été magnifiques. J'ai pris la plus grande leçon de ma vie. > > http://www.rtl.be/videos/videos/video/366111.aspx > > > > ça commence à bouger dans les médias... > > http://cabranledanslemanche.hautetfort.com/archive/2011/10/10/a-rodilhan-la-perversite-on-a-ca-dans-le-sang.html?c > > > et le plus grand média du monde ..INTERNET: > > > lisez les commentaires, ça fait chaud au coeur. > > > > > > >
  18. L’excellente radio France INTER accueillit dans sa matinale du 4 octobre, un essayiste, Pascal BRÜCKNER qui, publiant un livre de plus contre la « deep ecology », énonça les insignes griefs développés naguère par Luc FERRY dans son « nouvel ordre écologiste ». En France, il ne se passe guère un mois sans qu’un pamphlétaire fustige les écologistes qualifiés tour à tour de sado-masochistes prônant l’ascétisme, la contrainte, la rigueur, de catastrophistes phobiques, de nostalgiques de la « terre qui ne ment pas «, puis de farfelus obscurantistes adeptes de médecines parallèles". Examinons ici le premier grief et réservons le second, tenant à l’aspiration aux thaumaturgies exotiques à un prochain éditorial. Nous entendîmes notre pourfendeur d’un jour proférer, lors de cet entretien unilatéral, que l’écologie était rejeton du pétainisme puisque le vieux maréchal réservait la voiture aux seuls notables et préconisait le vélo pour le bas peuple ! Quelle opinion nos concitoyens peuvent-ils se faire de l’écologie éthique et radicale en présence de tels amalgames délirants et d’une censure absolue ? Jamais, pas une seule fois, les médias n’invitent un représentant de cette « redoutable deep ecology » tant dénoncée pour son passéisme, son obscurantisme, sa volonté punitive et misanthropique. Pour ces contempteurs bénéficiant d’un monopole de la parole, notre écologie est un condensé de fascisme, de renaissance du péché originel, de volonté de culpabiliser l’humain nécessairement coupable d’être ce qu’il est, cupide, cruel, envahissant, bête et méchant. Bien sûr, un débat honnête, intelligible, contradictoire dissiperait cet embrumage des esprits. Mais nos écrits, nos idées, nos convictions ne sont pas réfutées, discutées, examinées. Elles ne sont que dénaturées et censurées. L’écologie biocentriste n’invite nullement à l’ascétisme, au repentir, au renoncement au bien-être, au confort, à une vie agréable, douce, pleine de satisfactions. Nous disons que l’hédonisme ne passe pas par une croissance quantitative infinie et indéterminée. Nous invitons à une croissance purement qualitative, à un mieux et non à un toujours plus, en particulier nous dénonçons la croissance démographique compromettant la qualité de vie des humains. Nous voulons sauver la biodiversité, laisser des espaces pour les espèces, respecter la sensibilité des êtres vivants,privilégier l’être sur l’avoir, le vivant sur le profit. Nous ne récusons pas les acquis des Droits de l’Homme, bien au contraire mais souhaitons leur extension aux Droits du Vivant. Dire que le spécisme est condamnable au même titre que le racisme, que l’humanisme n’implique pas l’anthropocentrisme, que vouloir réconcilier l’homme et la nature n’impose pas l’abaissement de l’homme mais son élévation jusqu’à ce haut degré de comportement enseignant le respect d’autrui, telles sont nos valeurs et convictions. Qu’il y ait des écologistes phobiques, millénaristes, catastrophistes, regrettant le bon vieux temps, désireux de s’autoflageller au nom de l’austérité, en quête d’une vie rude et primaire n’a rien de spécifique. Les réactionnaires de droite adorent les sacrifices, la rigueur, le « sang et les larmes ». Les conservateurs anti-écologistes, amis du CPNT, cultivent volontiers la peur des partageux, des pauvres, des étrangers, des délinquants, des homosexuels….. Il n’y a pas que certains écologistes politiques pour s’abreuver au puits insondable des angoisses humaines. Cela n’a rien d’original et il existe des sado-masochistes dans tous les courants de pensées et le catastrophisme ne définit pas l’écologie biocentriste. Pourquoi faudrait-il détester les hommes pour aimer la Nature ? Pourquoi leur promettre des châtiments pour changer le rapport au vivant ? Certains me diront : Parce que les hommes sont nuisibles et détruisent tout au nom de leur quête d’enrichissement et de leurs activités récréationnelles débiles et calamiteuses. Ce serait confondre l’humanité avec certains travers et perversions. L’humain n’est pas nécessairement un promoteur vorace, un fusillot borné, un beauf avec un moteur greffé sous les fesses ! L’humain est susceptible de muter de comportement et de devenir le meilleur ami du vivant. Ces humains existent, la preuve : je les ai rencontrés. Pour nos pamphlétaires amateurs, il est plus facile de parler de peurs, de catastrophisme, de régression, que d’envisager de manière critique et sérieuse notre appel à l’empathie envers le vivant et notre volonté positive, constructive, réfléchie de sauver la nature. Gérard CHAROLLOIS http://www.ecologie-radicale.org/
  19. terrienne

    ottawa

    http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/politiquefederale/archives/2011/09/20110926-125139.html
  20. http://leplus.nouvelobs.com/contribution/195864;photos-ball-trap-quand-des-oiseaux-vivants-servent-de-chair-a-canon.html
  21. http://gem2012.fr/
  22. Cours plus vite camarade, le vieux monde est déjà loin derrière nous, avec ses hauts fourneaux, ses mines de charbon, ses cités ouvrières homogènes, ces masses laborieuses et dangereuses. Cours plus vite camarade indigné, révolté, habité par l’ardente conviction de devoir changer la société, car ce nouveau monde a besoin de toi. Contre cette droite de l’argent, aux services d’une caste de féodaux de la finance, de prédateurs déprédateurs qui s’approprient les biens publics, qui corrompt, qui exalte l’esprit de cupidité et de lucre si naturel à l’animal humain, qui exhale malgré le secret mafieux de bien mauvaises odeurs, qui sert la chasse et les traditions et instrumentalise des peurs, des religions, des nationalismes auxquels elle n’adhère pas elle-même, son seul culte étant le profit, sa seule patrie les affaires, sa seule communauté celle des milliardaires, contre cette droite, le nouveau monde t’appelle, toi et ta généreuse bouffée de rage salutaire face aux injustices et à la sottise pesante. Tu dis, « l’humain d’abord » et je comprends que ton cri s’oppose à ceux qui pensent si fort : « le profit d’abord », mais tu ne fais que regarder ton nombril en oubliant d’autres victimes. Non, C’est le VIVANT d’abord. L’anthropocentrisme est aussi infondé que le racisme. Tous les animaux et la nature méritent notre empathie. Cette société est un enfer pour les animaux sauvages victimes de la chasse, pour les animaux d’élevage réduits au rang de marchandises, pour les animaux de laboratoire simples matériaux d’expérimentation, pour les paisibles bovidés grimés en monstres furieux par des pervers sanguinaires. Bien sûr, tu dis, « l’humain d’abord » parce que tu veux défendre les services publics, combattre l’esprit de concurrence féroce, de mercantilisme, d’avilissement, la mainmise des grands voleurs de la finance internationale et tu as raison. Mais, l’oiseau migrateur, le sympathique blaireau, le taureau torturé dans l’arène, le porte-viande dans son bloc concentrationnaire souffrent et meurent pour leur cupidité insatiable et leur système putréfiant. Alors, pour moi, ami de lutte et d’espérance, ce sera « le vivant d’abord ». Si tu cours un peu plus vite camarade, tu partageras cette ardente conviction et tu seras présent aux grands combats de demain pour des temps meilleurs. Gérard CHAROLLOIS CONVENTION VIE ET NATURE MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE POUR LE RESPECT DES ÊTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS http://www.ecologie-radicale.org/
  23. De l’heuristique de la peur à celle de la compassion Les contempteurs de l’écologie, les essayistes en mal de bestsellers faciles, les agents des lobbies de la mort et de l’exploitation (cela fait du monde) entendent réduire la pensée verte à une technophobie réactionnaire, une nostalgie d’un bon vieux temps que nul ne gagnerait à revivre, une exaltation du passé âge d’or et un catastrophisme absolu. Reconnaissons que le néant de certains discours d’écologistes politiques qui confondent les débats techniques et les questions morales, les aide puissamment dans cette négation d’une éthique encore méconnue. Hans JONAS, philosophe Allemand parfois présenté comme un père de l’écologie, conçut une heuristique de la peur. Je partage avec lui les prémices de son raisonnement, à savoir que, devenu tout puissant par sa science, sa maîtrise sur le monde, l’humain est désormais responsable de ce monde. Or, l’humain modal demeure un enfant, un animal cupide, cruel, ludique. Dès lors, pour lui faire accéder à la responsabilité qui est la sienne, il doit être guidé par la peur, mère de la prudence et du respect nécessaires. Jonas n’a pas tort, en contemplation des pollueurs, des spéculateurs prévaricateurs, des attardés qui, adultes, perdurent à jouer, au détriment de la nature et du bien public, avec de gros fusils ou des engins mécaniques qui ne devraient être que purement utilitaires. Alors, faut-il parler à l’homme comme à un incapable, un débile, un intrinsèquement pervers et lui inculquer la peur pour l’assagir ? Le pessimiste pensera, contrairement à CONDORCET ou HUGO, que l’éducation, l’information, le dialogue fondé sur la raison sont impuissants à modifier le comportement des humains qui, nonobstant leur orgueil d’êtres supérieurs, ne sont jamais mus que par l’instinct. Pour le pessimiste, il est vain d’opposer à la cupidité, à la cruauté, aux besoins pulsionnels d’agressivité des humains, la calme et sereine raison. Si le pessimiste voit juste, je pense que l’humanité ne sera qu’une impasse évolutive et qu’à terme prochain son avenir est scellé. Pour ma part, m’exprimant ici plus en philosophe qu’en politique, je refuse d’abaisser mes lecteurs à ce degré de puérilité ou de sénescence avancée qui impliquerait que nous renoncions à la raison au profit d’une émotion purement irrationnelle. Je ne cultive pas l’heuristique de la peur mais je pratique celle de la compassion. Ainsi, je ne nourris aucune angoisse personnelle devant la science, les OGM, les antibiotiques, les vaccins, la chimie et la physique, la génomique et autres épouvantails contemporains dont nos adversaires voudraient nous affubler d’une phobie obscurantiste. Face à la science, je pose simplement cette question purement rationnelle : Quelle est l’incidence d’une innovation sur le vivant ? Si une technique permet d’éviter la souffrance des êtres vivants, si elle ne compromet nullement la biodiversité, si elle n’exige pas le sacrifice de mes semblables en sensibilité, c’est-à-dire les humains mais aussi tous les autres animaux, j’approuve cette innovation, véritable progrès, le progrès étant ce qui fait reculer la souffrance et la mort. En revanche, si une innovation vise à accroître les profits des entreprises privées (de scrupules), au détriment de l’arbre, l’animal et l’homme, je condamne cette régression éthique au nom de la compassion et de l’amour de la nature. La peur n’entre pas dans cette condamnation. Peur de quoi d’ailleurs ? Si toute angoisse renvoie à celle de la mort, admettons que notre temps n’a absolument pas innové ni pour accentuer le malaise, ni pour le réduire, puisque les avancées de la médecine n’empêchent toujours pas, à ce jour, de devoir mourir. L’exemple des plantes transgéniques illustre parfaitement cette différence entre une écologie de l’anxiété et l’écologie biocentriste. Les OGM ne nous font pas mourir et nous sommes condamnés quand bien même il n’y en aurait aucun. En revanche, les OGM aseptisent la nature, anéantissent les insectes, les oiseaux, les amphibiens, les reptiles, tout ce que notre époque appelle la biodiversité. Les firmes du poison agricole les ont même conçus pour cela. En cela, ils doivent être combattus, au nom de l’amour de la nature et non à celui d’une peur irrationnelle. Dans un souci grotesque de dénigrement, les pourfendeurs de l’écologie confondent heuristique de la peur que je récuse et le principe de précaution que je défends ardemment. Qu’est-ce que le principe de précaution, hantise des adorateurs de la technique, tout aussi irrationnels que le sont les phobiques de la science ? Pour définir le principe de précaution, donnons quelques exemples concrets : * L’habitant du troisième étage d’un immeuble collectif veille à ce que son enfant de quatre ans ne monte pas sur le rebord de la fenêtre. Il applique le principe de précaution. * L’homme libre, nullement addictif à aucun produit, s’abstient de fumer tabac et autres poisons, légaux ou illégaux, se délivrant d’un conditionnement social sans se priver d’un quelconque vrai plaisir. Il ignore si son génome comporte une sensibilité à ces cancérogènes. Il applique le principe de précaution en ne s’intoxiquant pas. * Un ministre de l’agriculture qui serait honnête, responsable, exempt de pressions et de corruptions par les firmes, refuserait la mise sur le marché d’une molécule biocide pouvant nuire aux abeilles. Il appliquerait le principe de précaution. La peur, la fuite devant l’inconnu, la phobie de l’inédit n’ont rien à voir avec ce principe de pur bon sens consistant à privilégier la vie, la santé, le plaisir, la nature sur l’accaparement par les affairistes qui empoisonneraient volontiers la planète entière pour accroître leurs profits. Alors, petits pamphlétaires médiocres payés par les industriels et les lobbies de la mort loisir, trouvez autre chose pour démonter la pensée écologiste que cette réduction à un réflexe panique face aux conquêtes des connaissances et de leurs applications. Ce qui pose problème n’est pas la maîtrise que l’homme acquiert sur le monde, mais l’usage qu’il en fait. Mettons la raison au service du vivant et non aux ordres de la rentabilité et de la mort. Gérard CHAROLLOIS CONVENTION VIE ET NATURE MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE POUR LE RESPECT DES ÊTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS
  24. www.ecologie-radicale.org Les deux fascismes En politologie, la pensée fasciste n’a rien de péjoratif. C’est une doctrine prônant que l’humain, inapte tant à la liberté qu’à son pendant la responsabilité individuelle, doit être guidé, contrôlé, encadré. Il lui faut un chef qui a toujours raison, un duce, un führer, un caudillo, car l’homme ordinaire est fraudeur, infantile, adversaire du bien public s’il n’y est pas contraint ou conditionné à obéir. Après la chute des monarchies théocratiques d’antan, la société sécréta deux fascismes, impliquant une vision foncièrement pessimiste de l’homme : un fascisme de force et un fascisme de ruse. * Le premier, fascisme de force, visa une esthétisation de la politique avec défilés aux flambeaux, masses enthousiasmées par un orateur charismatique, quête d’une ferveur collective d’un peuple exalté qui est tout, l’individu n’étant rien, dénonciation des ennemis de la race, de l’Etat, de la nation, du parti, ennemis voués aux camps et aux exactions physiques. Ce fascisme, de type mussolinien, ne nie pas la démocratie puisqu’il prétend unir le peuple et ne se conçoit pas sans cette fusion entre le guide et les masses subjuguées. Les politologues parlent volontiers de « césarisme démocratique ». Ce fascisme pratique volontiers la violence matérielle, l’érigeant même en vertu permettant de susciter des héros, des milices glorieuses et combattantes. Populaire par les foules multiples qu’il rassemble, par les chemises noirs ou brunes qui lui servent de troupes d’assaut, ce fascisme n’aurait pas existé sans le soutien de la finance, des industriels, des banques, du monde de l’argent, toujours soucieux d’ordre. Vaincue en Europe, cette forme se discrédita par sa défaite autant que par ses crimes. * Un second, fascisme de ruse, cultive la manipulation, le conditionnement culturel, la propagande insidieuse, le contrôle des moyens d’informations. Il se substitua au précédent et, à la différence de ses devanciers brutaux, renonça à l’esthétisation de la politique, à l’exaltation des foules, à l’adhésion fanatique des militants. A l’opposé des césarismes démocratiques, ce fascisme vise à dépolitiser, à atomiser, à anesthésier la société, au lieu de la porter à l’incandescence. Ce second fascisme est celui qui règne sur notre temps et nos sociétés. Vous êtes ses victimes lucides ou tranquillisées. D’aucuns, formatés à souhait par le système, s’insurgeront en me lisant, en répliquant qu’ils sont libres, que les élections démocratiques pourraient tout changer, qu’il n’y a plus de guide inspiré, d’homme providentiel, de drapeau à saluer, d’idole à célébrer. Donc rien de commun avec les régimes abhorrés qui sévirent en Europe, au siècle passé. Erreurs : La société est parfaitement sous contrôle. Les alternances proposées aux peuples ne sont pas des alternatives. Le système est verrouillé, bien plus solidement que ne le furent les totalitarismes grossiers, bruyants, affichés du passé. Le système en place, parfaitement mondialisé, pense régner mille ans, plus sûrement que le REICH du führer. La propagande insidieuse mais très perfectionnée enseigne d’ailleurs « la fin de l’Histoire », le caractère indépassable du capitalisme prévaricateur, le fait que toute remise en cause ne peut être qu’illusion utopique et farfelue, que toute alternative éventuelle manque de sérieux, que tout contestataire est nécessairement irresponsable ou pire, nostalgique des totalitarismes déchus. Les dogmes sont là, intangibles, indiscutables, ressassés par les médias, admis par tout expert compétent et seuls quelques extrémistes folkloriques peuvent songer à s’affranchir des lois définitives du Marché. Car c’est lui le nouveau duce qui ne risque pas de finir fusillé aux portes d’un garage de Milan. Grands seigneurs, le Marché et ses agents qui n’ont rien de flamboyants et d’esthétiques, tolèrent volontiers ces « extrémistes farfelus et irresponsables » qui leur servent de caution morale, d’alibi, de masque de leur fascisme. « voyez, nous respectons le pluralisme, pratiquons la liberté d’opinion et d’expression de la pensée. Et nos élections sont libres ! ». Il n’en est rien. Dans les « démocraties formelles », c’est l’argent qui fait l’élection et les médias sont propriétés des puissances financières. Pourquoi les rois du béton, des travaux publics, de l’armement, les hommes du premier cercle s’offrent-ils des chaînes de télévision et des quotidiens ? Sûrement pas pour jouer aux journalistes ! Pas besoin de bourrer les urnes, d’agresser les opposants, de déporter les réfractaires puisqu’un conditionnement collectif permet de guider l’immense majorité du troupeau, le faire voter pour la haute finance, pour une poignée de féodaux des temps modernes. Pourquoi recourir à une milice, à des voyous déchaînés, puisque les médias propagent une culture et crée un « behaviourisme » d’école de commerce et que cela suffit à prévenir les éventuelles réactions du troupeau face aux « réformes nécessaires ! ». Mentionnons quelques Mensonges sans cesse ressassés du fascisme rusé : « les entreprises privées créent des richesses et des emplois ». Faux : elles ne créent que des profits. « les Etats sont endettés et attention aux agences de notations ». Faux : L’Etat, expression du peuple souverain, garant du bien public, n’a qu’une dette, qu’un devoir : veiller au bien-être des citoyens. Son budget n’a pas à dépendre du Marché. « La croissance génère des emplois et le bonheur ». Faux : la croissance quantitative crée des nuisances, des pollutions, détruit la nature et agresse l’homme. Il faut lui substituer, non pas un toujours plus, mais un toujours mieux. « la télévision vous enseigne que Monsieur ou madame X peuvent seuls devenir votre chef d’Etat par leur stature, leur dynamisme, leur aptitude à vous protéger et à conduire les réformes ». Faux : Ces personnages inconsistants ne sont jamais que des acteurs, des commis du grand maître, le Marché. « Le libéralisme commercial sécrète la démocratie et la liberté individuelle « . Faux : Il a sécrété le CHILI de PINOCHET et s’accommode des dictatures Chinoise, Russe et consorts pourvu que les affaires puissent se traiter entre gens du premier cercle. Contre ce fascisme de ruse, le combat s’avère plus difficile que celui mené par nos pères contre le fascisme de force. Mais, il n’y a pas d’imposture perpétuelle. La dictature du Marché qui confisque la démocratie, qui pille les Etats, qui paupérise les citoyens, qui avilit tout, qui détruit la nature, maltraite l’animal, conchie la compassion, finira mal, à l’instar de toutes les dictatures. Hélas, cela risque de durer encore quelques décennies ! Les fascismes auraient-ils raison ? L’homme est-il indigne de la liberté ? Doit-il être réduit à acclamer le grand chef suprême ou à s’abrutir, veau à l’engrais, dans un rôle de consommateur producteur ? L’humain possèdera-t-il demain la capacité à vivre debout, libre, responsable, sans dieux, sans maîtres, sans servitude volontaire, sans formatage, sans guide suprême ? La réponse dépend du processus d’hominisation en cours : vaste défi ! Gérard CHAROLLOIS
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