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terrienne

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Tout ce qui a été posté par terrienne

  1. Campagne d’adhésions 2011 à TOUS VIVANTS TOUS VIVANTS ( TV ) est une Association loi 1901 parue au Journal Officiel du 3 mai 2008 page 2146, et un nom déposé. TOUS VIVANTS ( TV ) c’est un site ( http://www.tousvivants.fr ) qui offre actuellement plus de 250 articles (avec une moyenne d’un par jour) à la réflexion sur l’ensemble des thèmes qui sont ignorés par les politiques, économistes et intellectuels, religieux ou humanistes : la stabilité démographique, les droits du vivant, l’être sensible humain et animal, le refus du dualisme, le renoncement à toute discrimination, le droit d’autrui au respect, l’économie du renouvelable et du recyclable, l’accès pour tous aux ressources alimentaires, en eau et en énergie… TOUS VIVANTS ( TV ) c’est une équipe intergénérationnelle qui n’a pas de solutions miracles mais qui souhaite ouvrir des débats dans le cadre de la diversité des sensibilités. En 2011 nous serons 7 milliards sur une planète à bout de souffle, en 2024 nous serons 8 milliards…après, affirmer ou prévoir quelque chose c’est faire appel aux voyantes, astrologues ou cartomanciennes, c’est lire dans le marc de café… TOUS VIVANTS ( TV ) veut une réflexion concrète, pragmatique, personnelle et collective pour les 10 ans qui viennent afin d’atténuer les souffrances de tout être sensible humain et animal et de favoriser l’accès aux voies du bien-être et de l’épanouissement pour chacun d’eux. TOUS VIVANTS ( TV ) est un mouvement bio-politique qui revendique la pensée biocentriste : la pensée qui place le vivant dans sa globalité, sa richesse et sa diversité au cœur des préoccupations humaines. TOUS VIVANTS ( TV ) « roule » pour essayer de sauvegarder la nature, c'est à dire NOUS, et certainement pas pour un parti politique qui est au pouvoir ou à la recherche du pouvoir. C’est donc en toute clarté et en toute connaissance de conséquences que lectrices et lecteurs nous vous invitons à nous rejoindre en vous engageant, en militant, en participant quelles que soient vos disponibilités de temps et d’argent pour constituer toutes et tous ensemble une force capable de respecter et de faire respecter le vivant sur la planète. Les adhésions (ou renouvellement d’adhésions) accompagnées du chèque à l’ordre de TOUS VIVANTS sont à transmettre à : TOUS VIVANTS 1 rue des Bauches 75016 PARIS Pour le Conseil d’Administration Le Président Jean-Claude Hubert jc.hubert@wanadoo.fr
  2. http://insolente0veggie.over-blog.com/article-pratique-le-constat-amiable-d-accident-de-chasse-55800468.html
  3. Alors que les valeureux chasseurs, gestionnaires de la biodiversité, tentaient par tous les moyens d’enrayer et d’endiguer le déclin de leurs effectifs : missions culturelles dans les écoles, reportages de bravoure dans la presse et les médias, dons de viande de gibier à l’occasion des fêtes dans les maisons de retraite, recrutement affiché chez les femmes et les adolescents, oubli des accidents mortels de chasse et violations de propriétés privées, revues sur papier glacé, insultes et injures à l’égard des écologistes, lâchers de gibier d’élevage, sempiternelles querelles avec Bruxelles sur les dates d’ouverture et de fermeture, courageuses chasses de nuit, piégeage et déterrage : rien n’y faisait : ils étaient chaque année de plus en plus inquiets sur leur avenir. C’était sans compter sur le génie humain, ses capacités d’adaptation et son potentiel d’innovation. Le seul vrai progrès, le seul et unique vrai progrès à inscrire au patrimoine de l’ UNESCO et de l’humanité toute entière : l’hormone de croissance ! Testée sur le saumon sauvage elle se révéla d’une magnifique et commercialisable efficacité. Habilement et scientifiquement injectée au jeune saumon, ce dernier devenu transgénique voit soudain sa durée de croissance réduite de moitié de 15 à 16 mois au lieu des quelques 30 mois habituellement nécessaires. Imaginez cette hormone de croissance chez le lapin, le lièvre, la perdrix, le cerf, le sanglier, voilà qui doublerait non seulement la quantité de gibier mais le temps d’ouverture de la chasse. Peut-être même n’aurait-on plus l’obligation d’interrompre la tuerie ? L’insuffisance du nombre de chasseurs, de fusils et de cartouches deviendrait vite évidente : autorisant accélération de la production permettant d’envisager elle-même une relance de l’économie. L’hormone de croissance injectée aux filles et fils de chasseurs permettrait en outre, l’attribution du pouvoir de tuer dès l’âge de 9 ans ! Notre réveil, jadis au chant du coq, au son des cloches et du clairon se ferait désormais au bruit des coups de fusil ! Elle serait pas belle la vie ? Jean-Claude Hubert Vice Président de la CVN http://www.ecologie-radicale.org "Vous voulez faire respecter TOUT le vivant : alors rejoignez - nous !"
  4. Le pouvoir en place, ici et ailleurs, pas moins dogmatique, sectaire, obsédé que ne le fut celui qui sévissait dans les dictatures dites populaires, poursuit un unique objectif : épargner de l’impôt les féodaux des temps modernes et corrélativement réduire sans cesse l’Etat, la dépense et services publics. L’enseignement, l’hôpital, la justice, la police même, les services portuaires, les entreprises nationalisées et ce qu’il en reste, victimes expiatoires, doivent laisser la place au Marché, à l’entreprise, au commerce. L’Etat est leur problème. Tout ce qui est public est perçu par ces sectateurs de l’argent indécent comme boulet aux pieds légers des membres de la caste qu’ils servent docilement. Leur politique n’a qu’un but : donner le maximum à leurs commettants en supprimant toutes les entraves à la spéculation et à l’appétit glouton du cercle ploutocratique. Seul problème pour cette secte : la démocratie. Comment faire voter des citoyens contre leurs propres intérêts, contre le bien public, contre l’intérêt général et pour une infime minorité d’exploiteurs ? Réponse : en viciant le débat. Alors, la caste joue le peuple contre les élites intellectuelles. Il suffit d’exciter les lecteurs du quotidien LE MONDE, d’agiter les militants associatifs, de se quereller avec les lointains « technocrates » de BRUXELLES, en leur opposant le bon gros bon sens contre les grands principes fumeux et le tour est joué. Non, ils ne sont pas même racistes, contrairement à ce qu’imaginent certains observateurs regardant l’écume de la mer sans en mesurer le fond. Ils instrumentalisent très habilement une vague xénophobie populaire, suscitant par des dérapages parfaitement contrôlés, des polémiques dérivatives, à dessein de faire oublier la casse sociale et l’accaparement de l’économie par une poignée de petits copains. Parfois complice de la manœuvre, parfois victime de bonne foi, la presse alimente le débat artificiel, passant en revanche sous silence le naufrage d’une société pourrissante, corrompue, privatisée, atomisée, d’une société qui méprise l’humain, l’animal et la Nature. Ainsi, la presse débile répercute les querelles programmées par le pouvoir autour des démantèlement de camps de ROMS, mais passe sous silence la manifestation contre la torture tauromachique à NÎMES ou les exactions de la chasse . Contrairement à ce qu’espère un citoyen de progrès, les polémiques sur les ROMS, l’immigration, l’insécurité profitent au parti conservateur. Plus les élites condamnent et plus les DUPONT LA JOIE soutiennent. François CAVANNA le dit avant nous : « La politique est l’art de plaire aux cons ». Le parti conservateur maîtrise à merveille cet art, bien qu’il soit en passe, en France, de mettre le niveau un peu trop bas, car il lui faut faire gros et fort pour compenser l’effet d’usure du pouvoir. Ne pas tomber dans le piège de la secte consiste à refuser les leurres qu’elle brandit pour masquer sa politique antisociale et anti-écologique. Le vacarme des faux débats empêche la controverse sur l’essentiel, les vrais choix, les enjeux. Voilà pourquoi notre pensée biocentriste est censurée par une presse débile manipulatrice et quelquefois manipulée. Dans l’ordre social, il conviendrait de retrouver l’esprit du Conseil National de la Résistance avec une politique fiscale redistributive, le remplacement d’un fonctionnaire par deux, le maintien d’un secteur économique public équilibrant le secteur marchand spéculatif et la suppression des banques centrales prétendument indépendantes du souverain (le peuple), actuellement aux ordres du Marché. Dans l’ordre écologique, il conviendrait de voir reconnaître les droits du vivant, d’abolir la chasse, mort loisir et la corrida, mort spectacle et de maintenir des zones naturelles exemptes d’agressions humaines. Quelle est donc cette démocratie étrange dans laquelle ces options essentielles n’ont même pas le droit de citer ? Pour l’heure, le spectacle continue jusqu’au printemps 2012. Pour quel enjeu ? La société du FOUQUETS, de NEUILLY, de la vénerie, de la mafia tauromachique et de celle des autoroutes sauvera-t-elle ses privilèges ? Peu lui importe l’usure avérée de son champion du jour. La féodalité possède des réserves et sait présenter des hommes neufs qui perpétueront ses prébandes, ses traditions, sa nuisance absolue. Ce n’est pas uniquement le chef de l’Etat qu’il faut changer mais une politique qui sévit ici et ailleurs et qui assassine la terre, torture le vivant, abaisse l’humain par la cupidité et l’abrutissement. Le peuple a des aigreurs qui revêtent la forme d’un fascisme religieux dans certaines sociétés et du Tea-party, son pendant, ailleurs. Le sentiment d’empathie et la raison, le biocentrisme triompheront-ils des partis de la mort, de l’obscurantisme, de l’exploitation que suivent encore l’innombrable cohorte des « cons » ? Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE
  5. > > Communiqué de la Coalition Anti Vivisection (France) > www.cav.asso.fr > Appel à manifester contre la vivisection le 25 septembre 2010 > Le mercredi 8 septembre 2010, à Strasbourg, le Parlement Européen a approuvé en 10 minutes (de 12:05 à 12:15), le texte final pour la Directive 86/609 qui réglemente l’utilisation d’animaux à des fins scientifiques. > Une mise aux archives hâtive pour un texte hautement controversé. > Les amendements et la demande de renvoi à la Commission présentés par les Verts ont été rejetés, ce que les parlementaires européens expliquent comme il suit: « Il y a une différence entre la dignité des animaux et celle des êtres humains; il y a des hiérarchies qui doivent être observées. Non aux contrôles excessifs qui contrarient la recherche, nous ne devons pas nuire aux intérêts de l'industrie ». > > Les positions de l’opinion publique, qui s’est manifestée sous forme de pétition(s) par des dizaines de milliers de signatures, et dont les Verts s’étaient portés ambassadeurs, ont été jugées par nos députés comme étant "extrémistes", "dictées par l'émotivité" ou encore "démagogiques". Néanmoins, nous rassurent-ils, les signatures n'auront pas été vaines: elles ont au contraire ébranlé les consciences des parlementaires, ce qui les a finalement encouragés, disent-ils, à voter pour le bien collectif. > > Suite au rejet de la demande de renvoi, plus de 40 députés se sont levés avant le vote en signe de protestation; pourtant l'approbation de la mesure s’est effectuée quelques instants plus tard, l'assemblée de Strasbourg se prononçant majoritairement en faveur de la nouvelle version de la directive. > Le texte proposé dans sa première version, en novembre 2008, était très innovant comparé à sa version de 1986 (bien que peu compatible avec l’optique abolitionniste), et présentait de nombreuses améliorations en matière de tutelle et "bien-être" des animaux de laboratoire. Malheureusement, au cours des mois, plusieurs passages du texte ont été remaniés jusqu’à péjoration du sort des cobayes. > > Parmi les articles les plus négatifs de cette nouvelle directive nous trouvons: > - La possibilité de pouvoir recourir aux chats et chiens errants. > - La possibilité d'utiliser une espèce en voie d'extinction et/ou capturée en nature, en particulier les primates et les grands singes. > - Le recours à la suppression par inhalation d'anhydride carbonique comme méthode de meurtre de référence, définie par la loi comme "humanitaire", mais qui en réalité provoque des niveaux de souffrance hauts et prolongés (fait reconnu scientifiquement). > - La possibilité d'effectuer des essais sans anesthésie, également valable pour des essais hautement douloureux. > > Les méthodes substitutives, pourtant disponibles, ne sont pas encouragées par la nouvelle Directive, car jugées scientifiquement insatisfaisantes (!), et de ce fait, reléguées depuis hier à initiatives facultatives. > > Elisabeth Jeggle du Parti Populaire Européen, auteur de la nouvelle proposition, a déclaré que "les nouvelles règles réalisent un compromis entre les droits des animaux et les exigences de la recherche." > Paolo De Castro, président de la Commission de l’Agriculture au Parlement européen, a souligné qu'un "bon compromis a été atteint, sur un texte raisonnable qui représente un progrès par rapport aux règles de 1986, dans le respect des exigences scientifiques." > > Non. La nouvelle directive n’est pas un bon compromis entre les exigences de l'industrie et de la recherche d'un côté, et celles de la protection des animaux de l'autre. Au contraire, elle est un pas déplorable qui ne fait point avancer l'Europe, ni sur le terrain de la recherche scientifique ni sur celui de la santé humaine et animale. > > En conséquence, le samedi 25 septembre une manifestation simultanée aura lieu à Rome et à Paris. Rendez-vous Place St Germain des Prés (métro: St Germain des Prés, ligne 4) à 15:00, pour une marche jusqu'au siège français de la Commission Européenne. > >
  6. http://www.facebook.com/group.php?gid=138959779453554&ref=mf
  7. Affaire Woerth : comment on se rend service dans le gotha Par Chloé Leprince | Rue89 | 04/07/2010 | 18H15 Une partie de chasse, une brasse… Décryptage des codes de l'entraide chez les élites avec les sociologues Pinçon-Charlot. Depuis vingt ans, Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot s'intéressent aux classes dominantes et aux fortunes de France. Alors que l'affaire Woerth-Bettencourt met en lumière les collusions entre oligarchie et classe politique, Rue89 a rencontré le couple de sociologues bourdieusiens pour un passage en revue des codes, des lieux et des techniques de transmission des élites. Décryptage à deux mois de la sortie du « Président des riches », leur prochain ouvrage à paraître le 9 septembre aux éditions La découverte. Une vidéo ponctue cet entretien : il s'agit d'extraits du documentaire passionnant que Jean-Christophe Rosé a consacré aux Pinçon-Charlot en 2008. Alors qu'ils poursuivent leur enquête au cœur de la grande bourgeoisie, le réalisateur les filme et, avec eux, leurs interlocuteurs, pour des images inédites. Rue89 : Les écoutes qui sont venues nourrir l'affaire Woerth-Bettencourt montrent que beaucoup de points ont été négociés par téléphone. Toutefois, depuis quinze ans, vous écrivez que cette société-là ne cesse de se croiser… Monique Pinçon-Charlot : C'est un peu une représentation de dominés de croire que ces gens-là se disent : « Tiens, je vais aller à une partie de chasse pour rencontrer untel ou untel » alors que c'est tellement naturel. On se voit tout le temps et ça commence dès le petit déjeuner : « Tiens, je vais me faire une petite piscine » et là en nageant… voilà. Ensuite, on prend le café. Et puis les réceptions, les dîners, le golf, le polo… Ils se croisent en permanence. Michel Pinçon : Il est intéressant de voir que ce n'est pas don contre don. Ce n'est pas A qui rend un service à B et B qui lui en rend un autre en échange. Mais c'est A qui rend un service à B, qui rend un service à C, et C à D, D à E… et E à A. Tout le monde se rend service mais sans attendre la contrepartie de celui qu'on a aidé. C'est un échange permanent qui intègre tout le milieu. La nouveauté, c'est que la classe politique appartient à ce milieu-là aujourd'hui ? Monique Pinçon-Charlot : Non parce que la classe politique a toujours appartenu à la bourgeoisie mais, aujourd'hui, la classe politique est complètement coupée des masses populaires et modestes : aux dernières élections régionales, 69% des ouvriers n'ont pas voté. Poser les choses comme « Je vais à la chasse pour que untel me rende service », c'est projeter quelque chose qui a à voir avec l'individualisme de la classe moyenne et intellectuelle alors que la classe au pouvoir est la seule classe qui fonctionne véritablement de manière collective et solidaire. Ça se passe naturellement parce que la classe est mobilisée ainsi : pour elle-même et contre les autres. La chasse fait toujours partie des codes de ce milieu-là Michel Pinçon : La chasse reste un marqueur social important. Il y a la chasse à tir et aussi la chasse à courre, la vénerie, qui est très vivante. Que ce soit en Sologne ou à d'autres endroits, ce sont des chasses de rites sociaux entre des personnes qui appartiennent aux élites politiques, économiques, voire médiatiques. C'est un des lieux, comme les cercles ou le golf, qui sont assez fermés : il n'y a pas n'importe qui, mais des grands patrons, des hommes politiques. Monique Pinçon-Charlot : Les hommes politiques qui chassent sont des hommes politiques nés dans des milieux de chasseurs, que ce soit des milieux populaires -mais c'est très rare : il y a 0% d'ouvriers à l'Assemblée nationale et 1% d'employés- ou dans la haute société. La chasse reste une activité mondaine. L'affaire Bettencourt n'a dès lors rien de surprenant, mais comment la décryptez-vous ? Michel Pinçon : Ce qui se passe ici, c'est qu'ils sont pris au piège de l'impunité ressentie, c'est-à-dire que depuis vingt à trente ans, la pensée unique, la concurrence, le marché, le capital financier se sont établis. Ils se sentent à l'abri des mouvement sociaux qui emporteraient, disons, leurs intérêts. Je pense qu'il y a eu un sentiment de sécurité qui disparaît de temps à autres, par exemple pendant les grèves de 1995 : là, ils étaient sur le qui-vive. On l'a bien senti dans notre travail, dans nos rapports avec eux. Mais, depuis 1995, ça va. Ils sont donc moins prudents dans leurs activités et le franchissement de la ligne. Ça s'est accentué ou accéléré depuis une vingtaine d'années ? Monique Pinçon-Charlot : Oui, ça a beaucoup changé par le système économique lui-même a changé. On est passé d'un système du libéralisme, dans lequel l'Etat a une relative autonomie par rapport au monde des affaires et de l'économie, au néolibéralisme. Avec l'arrivée du néolibéralisme, symbolisée par l'arrivée à l'Elysée de Nicolas Sarkozy, l'Etat perd beaucoup de son autonomie au bénéfice des affaires qui rentrent au cœur de l'Etat. Au point qu'on peut dire que Nicolas Sarkozy est véritablement le porte-parole, au sommet de l'Etat, d'une oligarchie financière. Michel Pinçon : Quand on regarde le conseil d'administration des grandes sociétés, on se rend compte que beaucoup sont de hauts fonctionnaires, qui ont fait l'ENA, qui pantouflent et se retrouvent dans les conseils d'administration. Mais aujourd'hui, il y a de plus en plus de porosité entre les affaires et le politique : ces gens-là se retrouvent ensuite très bien au cœur même de l'appareil d'Etat, dans les cabinets ministériels, voire ministres. Cette évolution viendrait donc du pantouflage et pas du ratio d'avocats au sein du gouvernement ? Michel Pinçon : C'est un des facteurs. Mais il y a en effet les avocats d'affaire dont Nicolas Sarkozy est un bel exemple. Ils sont bien entendu très présents. Les avocats ont toujours été très présents dans le monde politique, mais ce n'étaient pas des avocats d'affaires, c'est ce qui a changé. Le casting de cette oligarchie a-t-il évolué depuis « Grandes fortunes, dynasties familiales et formes de richesse en France », que vous aviez publié en 1996 ? Monique Pinçon-Charlot : Pour se reproduire, la classe dominante a besoin de se renouveler. Et c'est vrai que les médias, ou les amis de Nicolas Sarkozy, appartiennent plutôt à des dynasties nouvelles. Quand on regarde la soirée du Fouquet's [le soir du deuxième tour de l'élection présidentielle, le 6 mai 2007, ndlr], il n'y avait pas de représentants des famille Rothschild ou Wendel : les vieilles familles étaient absentes. Mais ça ne veut pas dire qu'elles ne soutiennent pas la politique de Nicolas Sarkozy qui a été élu à Neuilly à 87% et 85% dans le XVIe… un score de république bananière ! La classe dominante doit donc s'ouvrir, s'aérer, faire de nouvelles entrées, mais ces nouvelles entrées obéissent toujours à la même règle : ceux qui vont intégrer le gotha sont ceux qui ont su intégrer leur richesse dans la promesse d'une dynastie familiale. Prenez le mariage de Delphine Arnault : c'était au fond l'anoblissement de la famille. C'est pareil pour les Dassault, Pinault, Lagardère et autres Decaux. La dynastie est importante parce que ce qui importe c'est que les privilèges restent dans la classe. Il faut donc réussir la transmission. Les grandes familles, en France du moins, sont arrivées à imposer comme seul critère de l'excellence sociale le temps long. Après la Révolution, la bourgeoisie a finalement reproduit ce que faisait la noblesse. Le principe de reproduction de la classe dominante n'a pas beaucoup changé. (Voir l'extrait du documentaire de Jean-Christophe Rosé dans lequel Olivier de Rohan-Chabot explique qu'il se sent « propriétaire de la France », vers la cinquième minute) Michel Pinçon : Nous parlons d'aristocratie de l'argent. On ne peut plus anoblir en France, alors qu'en Belgique, le baron Frère, d'origine très modeste, a été anobli par le roi des Belges après avoir fait une très belle fortune. En France, le processus de la cooptation est systématique : les familles Lagardère, Bouygues, etc… sont aspirées par la très haute société installée et les vieilles familles moins connues. Etre noble ou pas a maintenant très peu d'importance parce que ces grands noms des affaires font partie de l'aristocratie. Il y a d'ailleurs beaucoup plus de mariages entre bourgeois et nobles aujourd'hui. Les vieilles familles restent très peu médiatiques par rapport à cette nouvelle aristocratie de l'argent… Monique Pinçon-Charlot : Elles appliquent toujours l'adage « Pour vivre heureux vivons cachés » et l'hypothèse sociologique qui est la nôtre, c'est-à-dire que pour que le pouvoir fonctionne, il faut surtout ne pas en donner à voir les rouages. On peut dire qu'en ce moment les nouvelles dynasties ont pris le dessus avec la financiarisation et le néolibéralisme, mais il y a un côté un peu « nouveau riche » qui donne à voir les rouages du pouvoir. Nicolas Sarkozy a toujours revendiqué de donner à voir ce qui, jusqu'à présent, était massivement caché. C'est ça, la rupture. L'affaire Bettencourt est très intéressante parce qu'elle permet de bien voir comment ça fonctionne. C'est très positif parce que ça facilite le boulot des sociologues et des journalistes, et ça cultive les Français sur le fonctionnement de l'oligarchie. Mais l'aspect très négatif, c'est la violence symbolique que ça exerce. Parce qu'ils semblent avoir tous les droits, les gens du peuple ont tendance à ne pas vouloir savoir. Les gens qu'on côtoie ne comprennent pas pourquoi nous travaillons sur la haute société. Michel Pinçon : Il y a un désenchantement mais qui est aussi lié au fait que l'opposition n'est pas à la hauteur pour faire naître l'espérance. Pour vos travaux, est-il plus facile de faire parler cette nouvelle oligarchie qui s'affiche davantage ? On a su assez vite le casting de la soirée du Fouquet's, par exemple… Michel Pinçon : Il n'était pas mécontent que ça se sache… Monique Pinçon-Charlot : C'est ambivalent : à la fois il donne à voir les rouages du pouvoir et notamment toutes les collusions entre le monde politique et le monde des affaires, pour bien marquer la rupture et montrer qu'on change de système économique et politique. Que désormais la politique est au service de l'économie. Par contre, on ne peut pas parler de transparence parce qu'en même temps qu'on vous donne à voir certains rouages du pouvoir, on brouille votre compréhension dans des oxymores et des phrases pour dire tout et son contraire. C'est extrêmement nouveau : jamais les hommes politiques n'avaient à ce point brouillé les messages. On vous dit « Les paradis fiscaux, c'est fini » dans une stratégie de communication diabolique. Cette nouvelle oligarchie vous parle autant que les grandes familles il y a quinze ans ? Michel Pinçon : Oui. Ils lisent plus ou moins mais savent quand même ce qu'on écrit alors, petit à petit, ils commencent à se méfier. On est très correct sur un plan stylistique, ce n'est pas notre travail. Mais le fait qu'on mette en avant la ségrégation urbaine et leur refus total des logements sociaux près de chez eux est quelque chose qui les inquiète. Monique Pinçon-Charlot : Notre dernière enquête « Les Ghettos du gotha », dans la très haute société, a été publiée en 2007 mais c'est vrai que nous n'avons jamais sollicité Lagardère, Bouygues ou Dassault… Une fois, Vincent Bolloré, qui avait refusé. Michel Pinçon : Nous avons fait un travail sur les nouveaux patrons, et interrogé des patrons (Promodès, la Sodexo, etc.) qui arrivaient à l'âge de la retraite. Ils nous ont parlé volontiers mais parce qu'ils avaient beaucoup de plaisir à raconter comment ils avaient réussi, comment ils se débrouillaient pour transmettre à leurs enfants… C'était plus difficile pour « Les Ghettos du gotha » car ils voyaient bien que c'était de leurs privilèges qu'on voulait leur faire parler, du fait d'avoir des lieux particuliers… Justement, quels sont ces lieux ? Monique Pinçon-Charlot : Ce sont les beaux quartiers : la résidence principale où l'on vit rassemblé. S'il existe des ghettos en France, c'est bien des ghettos dorés. Dans la villa Montmorency, dans le XVIe arrondissement, là où vit Carla Bruni-Sarkozy, c'est un véritable ghetto avec 150 maisons et des murs tout autour. C'est un entre-soi où vivent Lagardère, Vincent Bolloré, Dominique Desseigne, et beaucoup d'invités du Fouquet's. Cet entre-soi se reproduit à la mer, à la montagne. Ce sont les mêmes lieux que ceux des grandes familles ? Monique Pinçon-Charlot : Oui, tout à fait. On retrouve dans les lotissements chics l'ensemble des fractions de la classe dominante, anciennes ou nouvelles dynasties. Pourquoi cet entre-soi ? Parce que ça permet à la fortune de se transmettre dans le même milieu. Pour que la dynastie soit vraiment efficace, les enfants doivent grandir ensemble, fréquenter les mêmes écoles, les mêmes rallyes, tomber en amour et en amitié de leurs semblables. Les richesses resteront ainsi dans ces milieux. Du fait de cette endogamie-là, les codes du bling-bling des nouvelles dynasties ont-ils infusé dans les vieilles familles ? Michel Pinçon : Je dirais que ce qui infuse, c'est plutôt les signes de l'excellence sociale dans la culture bling-bling si l'on veut parler ainsi. C'est plutôt dans ce sens-là que ça irait, même si les nouveaux patrons, aujourd'hui plus riches que les vieilles familles, se moulent dans les comportements de la haute société traditionnelle. Ce ne sont pas les ducs et les vieilles familles qui vont se mettre à faire les quatre cents coups et à se faire voir, mais plutôt le contraire. Monique Pinçon-Charlot : La vieille bourgeoisie et la noblesse ont toujours eu leur côté bling-bling, par exemple au casino de Deauville, où l'on va avec les grandes robes et les bijoux, ou le prix de Diane à Chantilly dont Eric Woerth est le maire : ces lieux-là fleurissent de moments où l'on se donne à voir. Simplement, par ailleurs, ils vivaient cachés… Mais s'ils arrivent à contrôler, ils se mettent en scène tout en contrôlant la mise en scène. C'est le palmarès des grandes fortunes mondiales qui a encouragé le bling-bling, en introduisant des concurrences à l'échelle du monde. Le rôle des femmes a-t-il évolué dans cette société ? On parle aujourd'hui de la femme d'Eric Woerth, qui gérait la fortune Bettencourt, mais aussi de l'épouse de Patrice de Maistre, qui était la première femme de Bernard Arnault… alors que dans le documentaire qui vous est consacré, Philippe Denis prononce cette phrase : « Les femmes sont sorties de la société lorsqu'elles sont entrées dans les bureaux » (Voir la vidéo à partir de la douzième minute) Monique Pinçon-Charlot : On a travaillé sur la place des femmes dans les familles anciennes, où la femme a un statut tout à fait particulier par rapport aux autres classes sociales. On est d'abord représentant d'une lignée, d'abord le maillon d'une dynastie avant d'être femme, homme, catholique, juif, protestant… L'appartenance au patronyme que l'on porte, à ce capital symbolique, fait que le reste n'est que distinctions secondaires. La femme a un statut beaucoup plus enviable dans ces milieux-là parce qu'il y a du personnel domestique, mais aussi parce qu'elle a la responsabilité de la richesse sociale : on ne peut pas rester longtemps riche tout seul, il faut vraiment faire partie de la caste et du groupe. Elle joue aussi un rôle important dans la richesse symbolique, que véhiculent le patronyme familial, le château, ou encore le corps : il y a de véritables corps de classes. Les gens riches ont des corps qui sont toujours fins, redressés. Ce n'est pas du tout anecdotique : les privilèges les plus arbitraires deviennent corps et du coup apparaissent naturels. Les dominés disent : « S'ils sont au pouvoir, c'est normal, on le voit qu'ils nous sont supérieurs, ils sont élégants. » Quand on dit d'une femme qu'elle a de la classe, ça veut dire qu'elle appartient à la classe supérieure. Eric Woerth communiquait sur une image un peu janséniste et austère tout en étant trésorier de l'UMP et maire de Chantilly, un haut lieu de ces dynasties de l'argent… Michel Pinçon : On a l'impression de voir chaque jour un peu plus confirmé tout ce qu'on a pu écrire. L'apparence janséniste et respectable est quand même quelque chose d'assez courant. De ce point de vue-là, Sarkozy pose quelques problèmes au milieu. Dans sa façon de parler, la manière pseudo-populaire de parler qu'il affecte et qui est étonnante, dans ses mimiques. Il n'est pas cohérent avec le milieu en cela, mais il est le personnage politique le plus efficace qui s'en soit dégagé. Dans l'affaire Woerth, ce qui est important c'est que ça passe au premier plan de l'actualité, y compris dans le Journal de Dimanche. C'est peut-être un facteur de désolidarisation d'une certaine bourgeoisie avec celle qui a abouti à ces scandales. Leur capital d'efficacité politique est en train de se dissoudre.
  8. Les néo-féodaux Qu’y a-t-il de commun entre les petits arrangements entre amis du cercle des « donateurs de l’UMP » et le décret érigeant la chasse à courre en loisir protégé de toute entrave par l’édiction de sanctions pénales ? Si 80% des Français souhaitent l’abolition de la vénerie, nombre des mondains en grands équipages émargent au parti conservateur qui ne saurait rien refuser à cette infime caste de privilégiés. Une néo-féodalité a intérêt à la perpétuation du pouvoir en place et instrumentalise les peurs et les préjugés de braves citoyens pour obtenir une majorité électorale de dupes. Le gouvernement réactionnaire en contraventionnalisant l’entrave à la chasse « à courre », faisant du loisir de mort l’unique loisir au monde pénalement protégé, déclara la guerre aux protecteurs des animaux et de la Nature, comme, sur le plan social, il déclara la guerre aux salariés en supprimant les emplois publics et en bloquant les salaires. Bien sûr, cela fait du monde et l’affaire pourrait être entendue. Le FOUQUETS CLUB, les nostalgiques de la monarchie servant le cerf ne constituant pas 1% de la population, le parti conservateur sera balayé en 2012. Les écologistes, les démocrates, les femmes et hommes de mieux peuvent-ils déjà respirer un air de liberté, de générosité, d’empathie, après les miasmes affairistes et cynégétiques ? Pourtant, la bataille sera rude. La caste féodale possède ses relais dans la télévision sous contrôle, propriété des forces d’argent et du pouvoir, et ses conseillers en manipulation mentale savent parfaitement guider le troupeau. Une flambée de violences urbaines, une once de syndrome kosovo, quelques maladresses des oppositions perçues comme pusillanimes à l’égard des obscurantismes religieux exogènes, des délinquants, des effrayants et le monde de l’argent sauve sa mise. Contrairement à ce qu’imaginent les intellectuels de gauche, cette droite de l’argent n’a rien de nationaliste. Elle s’accommoderait volontiers de tous les prêtres, imams et consorts, fussent-ils très traditionalistes, trouvant même qu’on ne fait guère mieux en gardiens de troupeaux. Le nationalisme, l’islamophobie mal assumée, la lutte contre la délinquance autre que financière, l’invocation de l’ordre et de la sécurité, ne sont jamais que des instruments, des gadgets, des fumigènes anesthésiants. Sa seule patrie est l’argent, les affaires, l’exploitation maximisée des humains et de la Nature. Cette droite affairiste espère bien que les « belles âmes » tomberont dans leur piège et participeront à un débat pipé que le petit peuple arbitrera en choisissant, comme d’habitude, celui qui brandira le plus gros bâton. Aussi, ami « intellectuel de gauche », ne répond pas à la provocation, refuse le faux débat lancé uniquement à dessein d’égarer l’opinion, de réveiller un populisme bête permettant à la caste féodale de sauver ses privilèges, ses fortunes indécentes, son loisir de mort. Le vrai débat n’est point de savoir qui approuve ou combat la criminalité, (question absurde), mais de savoir si l’on veut des services publics, des champs sans OGM et pesticides, une augmentation constante du trafic routier de marchandises, des infrastructures dévoreuses d’espaces naturels, une urbanisation extensive, une politique nataliste, la tyrannie des chasseurs, une croissance quantitative, cancer de la terre ou un vrai progrès qui libère, adoucit la vie. L’UMP-CPNT sert les intérêts de l’agrochimie, du tout-en-camion, de la vénerie, des promoteurs bétonneurs, de la concurrence féroce, de la dérèglementation anti-sociale et anti-écologique. En 2012, quelle que soit la médiocrité prévisible des candidats en présence, ce serait une contravention contre l’esprit que de ne pas ouvrir la chasse à l’UMP qui, depuis huit ans, multiplie les cadeaux aux ennemis de la terre, après un temps d’illusions, une lourde tentative de séduction des plus vulnérables des protecteurs de la Nature piégés par les « GRENELLE de l’environnement » et table ronde sur la condition animale. La simple vérité tient à ce que ce pouvoir réactionnaire n’imposera jamais d’avancées civilisatrices aux chasseurs, agro-chimistes, promoteurs, pollueurs car fondamentalement, radicalement, ce pouvoir nourrit une approche négationniste des êtres sensibles et de la biodiversité. Nous n’avons pas été dupes des opérations de séduction peut-être par excès de lucidité mais aussi parce que nous n’avons rien à faire de leurs subventions et de leurs marques de pseudo-notoriété. La Liberté de pensée, d’expression, vaut bien un ostracisme honorable. Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE
  9. A Moscou, c'est la nuit en plein jour. La fumée des incendies oblige les voitures à rouler feux de signalisation allumés et tout le monde porte un masque pour pouvoir respirer. Personne ne sait quand ces gigantesques incendies vont pouvoir être maîtrisés. C'est d'ores et déjà une catastrophe écologique incommensurable. Sans parler de la mort atroce de milliers (millions ?) d'animaux piégés par le feu. Les autorités craignent pour les centrales nucléaires ainsi que leurs bases militaires et leurs missiles nucléaires. Et si le feu atteint la région de Tchernobyl (ce qui n'est pas exclu), les arbres ayant absorbé le césium radioactif lors de l'explosion de la centrale vont brûler, libérant celui-ci dans l'atmosphère. Et Claude Allègre et cie qui continuent de nier le dérèglement climatique pourtant responsable (entre autres) de la sécheresse sans précédent qui frappe la Russie, sécheresse elle-même responsable de cet enfer. Donnez-moi une corde que je me pende.
  10. L’humain dont la liberté a été aliénée par l’éducation ne supporte pas l’indompté, le non rentable, l’insoumis, le réfractaire. Sa peur, son conformisme, sa propre servilité aux dogmes, aux ordres et aux pouvoirs le font récuser le sauvage, reproche vivant de son asservissement volontaire. Trop d’humains s’imaginent aimer la Nature, alors qu’ils n’apprécient que les parcs bien rangés, bien propres, domestiqués, aseptisés, sans ronces, sans orties, sans épines, sans insectes, ni reptiles. Ils veulent des jardins artificialisés, sans vie libre non productive. Certains lobbies de l’arriération et de la cruauté instrumentalisent et entretiennent ces peurs irrationnelles, à l’instar des manipulateurs politiques qui utilisent les peurs pour masquer leurs privilèges. Ils cultivent ces aspirations de trop de braves gens à faire de « l’environnement » un décor utile. Certes, les contemporains ont entendu parler de « chaînes alimentaires », de biodiversité, de recyclage et d’équilibres écologiques, mais pour nombre d’entre eux il y a loin de la théorie académique au vécu. Ils ont besoin de vivre dans le béton, le verre, l’acier, l’asphalte, un milieu dépourvu de vies. Les quelques espèces animales qui tentent de persister dans cet espace infernal urbain sont les plus maudites puisqu’elles n’ont pas le bon goût de disparaître à l’instar de toutes les autres. Il faut admirer le néant intellectuel de la presse débile lorsqu’elle relate les risques sanitaires générés par les pigeons des villes, les attaques de vautours fauves sur des vaches dans les Pyrénées, les proliférations de sangliers et les pauvres chasseurs menacés par les ours. Or, la Nature ne peut être que sauvage, inutile au dieu Marché, réfractaire au productivisme cupide des hommes, et parce qu’inutile, victime de leurs exactions multiformes. Dès lors, le choix est clair et nous l’énonçons : Soit la société anéantit pan par pan la totalité de la Nature; Soit l’humain modifie radicalement l’approche culturelle du vivant et pose en principe fondamental le droit absolu de toute espèce de vivre sur la terre. En dehors de ce choix, il n’y a que verbiage imposteur et pusillanime. Il ne s’agit pas de concilier des intérêts contraires car cette démarche aboutit morceaux par morceaux, année après année, à réduire la place de la Nature. La simple honnêteté oblige à constater que les éléphants, les tigres, les ours, les loups, les cétacés, les grands singes et tous les autres ont besoin eux aussi d’espaces et que l’homme ne doit pas confisquer la planète à son seul profit. Ainsi, les PYRENEES appartiennent d’abord aux ours et non aux tueurs de cochongliers et de galliformes de montagne et il faut avoir le courage et la lucidité de le dire. En l’absence de ce courage, point ne vaut d’invoquer l’écologie, la biodiversité, la Nature préservée car demain, il faudra expulser le dernier passereau au nom du trafic routier et des rendements agricoles maximisés. Pourquoi ceux qui gouvernent, qui possèdent les médias, qui façonnent l’opinion poseraient-ils le problème ? Ils servent leur dieu, le Profit et méprisent fondamentalement l’arbre, l’animal et l’homme. La croissance quantitative, la chasse, la torture tauromachique constituent leur univers mental et ils ignorent tout du respect du vivant. Ils sont les ennemis de la terre et ne tolèrent ni les herbes folles ni les idées neuves, ne rendant, quand ils parlent Nature comme lorsqu’ils disent Liberté, que l’hommage du vice qu’ils pratiquent à la vertu qu’ils proclament. Pour les maîtres du système, la Nature doit céder devant le « développement infini », devant les activités récréationnelles et la Liberté qu’ils conçoivent n’est que celle de s’enrichir. Les ennemis de la terre ostracisent les animaux et les pensées sauvages. Gérard CHAROLLOIS CONVENTION VIE ET NATURE
  11. www.ecologie-radicale.org communiqué: le mercredi 28 juillet 2010 : échec à la torture. La CONVENTION VIE ET NATURE se réjouit de l'abolition, à compter de 2012, des spectacles de torture tauromachique en Catalogne. Le parlement de cette région d'Espagne adopte ce jour une réforme législative, sur initiative populaire, interdisant la corrida, texte adopté par 68 VOIX CONTRE 55. Seul le parti conservateur, PPE, vota contre cette avancée de la civilisation. Cette victoire est le fruit de la prise de conscience par une majorité de contemporains du caractère d'êtres sensibles de tous les animaux et de la honte que constituent les actes de cruauté perpétrés à des fins ludiques. Demain, la torture tauromachique sera abolie dans d'autres régions d'Espagne et en France car les lobbies et le populisme, méprisant pour le peuple, de certains élus locaux ne feront plus longtemps illusion. Un processus est en marche et il aboutit à ranger dans la profonde poubelle de l'Histoire les sévices atteignant tant les humains que les autres êtres sensibles. La presse débile ne veut voir en ce vote qu'une manifestation de nationalisme catalan en lutte avec un nationalisme castillan. Ces commentateurs sont dans l'erreur dès lors que la corrida n'est pas davantage un emblème Espagnol que ne le sont le noir franquisme et l'OPUS DEI. La corrida, n'en déplaise aux littérateurs besogneux, n'est pas une culture car jamais le supplice et la mort ne s'érigent en arts. C'est injurier l'Espagne que de l'affubler de ce spectacle sadique qu'aucun caractère ancien ne saurait justifier. Les faits s'imposent toujours et en cette affaire, il n'y a jamais qu'un herbivore perforé, déchiqueté, poignarder durant vingt minutes avant que mort s'en suive, pour amuser une foule malsaine. Alors, la symbolique nébuleuse de l'homme terrassant le sauvage et maîtrisant la mort ne résiste pas au principe de réalité. Deux députés Français, l'une de gauche, l'autre de droite ont déposé une proposition de loi portant abolition de la dérogation à l'interdiction des actes de cruauté couvrant la tauromachie dans les localités où existe une "tradition ininterrompue". Le parti conservateur et souvent réactionnaire dominant le parlement français peut, à l'instar des nostalgiques du franquisme espagnol, bloquer un temps cette proposition de loi. Mais l'heure viendra où l'humain accédera à ce haut degré de conscience lui faisant récuser tant la mort spectacle que la mort loisir. Le vote du parlement Catalan n'est point la victoire d'un nationalisme étriqué mais celle du respect du vivant et de la dignité humaine. C'est un pas vers le biocentrisme impliquant empathie et bienveillance envers tout être sensible. Gérard CHAROLLOIS CONVENTION VIE ET NATURE
  12. L’interdiction de la corrida en Catalogne : Une victoire « post-historique » L’annonce de cette interdiction a rapidement franchi les frontières. La presse écrite et les médias ne se sont d’ailleurs pas trompés en donnant à l’évènement une résonance toute particulière. Les défenseurs de la corrida, non plus. Ils sont rapidement « montés aux créneaux » pour tenter de minimiser l’importance et les conséquences de ce vote, allant jusqu’à lui trouver des raisons totalement étrangères à son objet telles que le nationalisme et la politique, ce qui prouve leur désarroi. L’interdiction de la chasse à courre en Angleterre, celle de la corrida en Catalogne sont des décisions qui vont bien au-delà de la simple interdiction. Ces décisions confirment l’élan intellectuel, psychologique et moral vers la prise en compte de la souffrance et du bien-être chez tous les êtres dotés d’un système nerveux capable de leur faire exprimer une sensibilité. L’ADN avait été la première étape du processus. La reconnaissance de la sensibilité chez l’être animal de compagnie, domestique ou sauvage et libre accentue encore ce processus. Cette même capacité de ressentir la souffrance et le bien-être chez l’être humain et chez l’être animal sensible remet évidemment en cause la discrimination plusieurs fois millénaire entre l’humain et l’animal. Ceux qui revendiquent de continuer à maltraiter, massacrer et martyriser les animaux ne font-ils pas appel à la tradition pour justifier la barbarie ? Comme si la tradition était un argument !! Il y eut les temps préhistoriques, il y a les temps historiques. L’interdiction de la chasse à courre et de la corrida témoignent de l’émergence de temps post-historiques dans lesquels toute forme de discrimination tendra à disparaître : Aussi bien la discrimination à l’égard de nos semblables que la discrimination à l’égard des êtres animaux sensibles. Ces temps post-historiques peuvent être qualifiés de temps biologiques. Les combats que peuvent mener les chasseurs, les aficionados, les adeptes de l’expérimentation animale et des élevages industriels, les directeurs de cirques avec animaux…ne seront que des combats d’arrière garde. Ce n’est pas une raison suffisante pour les laisser faire. Jean-Claude Hubert Vice Président de la CVN http://www.ecologie-radicale.org
  13. Petite chronique de sodomie passive (c’est dans l’air du temps) La fondation « Claude Allègre Écologie d’avenir », qui deviendra bien vite, purement et simplement pour semer le trouble, la fondation « Écologie d’avenir », dit vouloir rassembler tous ceux qui pensent que « seuls les progrès de la connaissance et les innovations techniques permettront de résoudre les problèmes qui se posent à la planète ». On retrouve derrière ce projet nombre de poids lourds du CAC 40 et bien des personnalités ralliées au climato-scepticisme, non pas par pure et louable opinion scientifique (Kokopelli est relaxé !), mais par souci strictement cupide d’être du bon côté. On peut désormais parier que le noyau dur et fondateur sera rejoint par d’innombrables opportunistes. Voici donc une nouvelle opération pompe à blé, montée par des gens pour lesquels les écosystèmes et la biodiversité ne représente qu’une inépuisable banque. Dans ce ralliement, vous ne trouverez aucun chercheur de terrain, aucun écologue expérimenté, le club n’étant formé que de VRP d’économie verte atteints du déni de réalité, fidèles serviteurs des transnationales, rompus aux combines les plus sournoises, dont la niche écologique n’est pas le sanctuaire de la Nature mais les corridors des ministères et les grandes tables des mégapoles. Décidemment, notre avenir ne sent pas bon. L’écologi(sm)e, de plus en plus dévoyé(e), est en passe de sortir définitivement de sa dimension originelle, celle principielle et spirituelle des forces de la vie, pour devenir le nouveau fer de lance d’une économie de marché en plein délabrement. Il ne fait plus aucun doute que nos enfants seront les esclaves d’une planète-poubelle. De fil en aiguille Après un premier tour de passe-passe, par l’entremise non-innocente de l’homme du pacte qui… empaqueta l’écologisme dans l’écologie, puis l’écologie dans l’environnement anthropocentriste, pour remettre le kit complet entre les mains de l’ami de la Terre éco-vertueux et de grande conviction qu’est Sarkozy, voici l’ultime menace, celle de l’habile récupération de la cause par la frange pure et dure du système, symbolisée par l’ex-Monsieur le ministre pro-amiante de Jussieu. De René Dumont à une économie verte ultralibérale, d’un souci de consommer écoconsciemment à l’imposture d’un développement annoncé comme durable paradoxalement à la finitude du monde, il ne fallu pas un demi-siècle pour rendre exsangue la substantifique moelle de la contre-culture écologique. On oubliera, entre-temps, les insultes d’Allègre à l’endroit de Hulot, et le rôle de vierge effarouchée de ce dernier, tout cela pouvant relever d’un numéro de duettistes. Du cirque, encore du cirque, rien que du cirque. Ceci pour la France grenellienne, évidemment centre du monde et des équilibres écosystémiques !! Par ses positions favorables à l’establishment de l’écologiquement correct et le réajustement d’une écologie qui se devait coercitive en une écologie aléatoire, domestiquée, qui flatte et peu rapporter encore plus gros que prévu, ce type (Claude Allègre) risque bien d’accéder aux plus hautes fonctions. À nous les OGM, à nous la pétrochimie et son agroterrorisme, à nous les cancers environnementaux, à nous les Tchernobyl à l’Américaine avec des océans englués de pétrole. Adieu bienveillante écosophie, adieu principes de précaution susceptibles de ralentir la machine à massacrer le peu qui reste de paradis sur Terre. L’auteur de livres mensongers et qui se vendent à la criée cherche à remettre les clés de l’écologie au pouvoir des marchands. Pour l’instant, ceux-ci feignaient de faire la fine gueule. Vous allez voir comme ils vont sauter sur l’occasion, faisant passer Allègre pour un nouveau Galilée. Beau cadeau pour la planète, joli coup de pouce pour notre avenir. Et son ami démographe Hervé Le Bras vous ferra oublier le troisième enfant occidental carboné contre lequel Yves Cochet nous mettait judicieusement en garde. Pour élargir le plan, j’en suis à me demander si des instances comme le GIEC, tout compte fait elles-mêmes inspirées par des requins verts de la trempe d’un Al Gore (douteux le brillantissime déclencheur d’alerte…) ne sont pas à l’origine d’un frenchy Allègre. Localement en ce monde sans foi ni loi, d’autres Allègre doivent simultanément voir le jour et donner « l’orientation qu’il faut » à ce satané souci écologique décidemment trop inquiétant pour les banques, y compris pour celles d’Attali. Les maîtres du monde dénoncent ainsi eux-mêmes les misères qu’ils créent et gardent la barre en instaurant un juteux marchés des apparences. Ce ne sont pas les ONG opportunistes qui manquent pour les crédibiliser de leurs sceaux immaculés de charmants animaux en péril. C’est qu’en ces temps d’amalgames, de mensonges et de dénis, « ils » nous rendraient facilement paranos… Le très cynique sponsoring du film Home du très photographe YAB avait déjà eu le courage d’aller très loin dans l’association des milliardaires et de leurs firmes à la dénonciation des disparités Nord-Sud, des pollutions et de la déconstruction des écosystèmes. Quand Pinault sort ses griffes, c’est des marques dont il s’agit ! Il serait peut-être urgent d’envisager le sauvetage de quelques éléments sains, non contaminés par miracle ou étanchéité à toute épreuve, colibris instrumentalisés à leur insu dans ce grand guignol de charognards véreux ! Ou et en d’autres termes, « Pierre Rabhi existe-t-il vraiment ?!! ». Gargarismes, cosmétique, vernis et badigeons… Dans sa version contrition écologique, pour s’assurer l’exclusivité du thème de la crainte planétaire et climatique, pour désamorcer d’avance toute tentative de remise en question, pour renforcer ses positions et continuer à ronger les ressources jusqu'à l’agonie finale, le capitalisme ne cesse d’accoucher de monstres. Nous, infiniment naïfs et de bonne volonté, écosujets indûment baptisés écocitoyens aux gestes salvateurs tant dérisoires, nous plongeons dans la combine et nous nous regardons dans la glace : avec notre compost et notre petit vélo, nous nous trouvons beaux ! Ainsi, et pour l’écologisme à la française, un Borloo et son Grenelle nous embellissent l’âme. Ils ne font rien d’autre que leur propre cuisine, avec Bouygues & Co en arrière-boutique. L’autocritique parodique et l’auto-dénonciation sont les meilleures tactiques qui soient. Elles permettent, qui plus est, d’apporter les solutions dans une pochette surprise, d’en faire déballage et étalage comme ça, innocemment, un après-midi chez n’importe quel Drucker aux courbettes obligées. C’est en fait le coup des pièces jaunes version écologie. La pathétique grenouille de bénitier tire des larmes de crocodiles au bon populo tandis que son si sympathique président de mari vaque à de biens sordides affaires, comme l’affaire Karachi pour ne citer que celle qui fait l’actualité. La fondation « Claude Allègre Écologie d’avenir » : http://www.mediapart.fr/article/offert/2f106b2fad1f691b7d69c837e1226573 http://effetsdeterre.fr/2010/06/30/le-mammouth-du-deni-climatique-rameute-le-cac-40/ Ce juteux marché des apparences : http://www.lesechos.fr/info/analyses/020621365231-les-deux-marches-de-l-ecologie.htm Michel Tarrier Écologue, écosophe
  14. Les mauvaises nouvelles concernant la catastrophe pétrolière du Golfe continue à affluer des sources de la Federal Emergency Management Agency (FEMA) et du Corps des ingénieurs de l’armée. Les planificateurs des situations d'urgences s’occupent d’une éventuelle « zone morte » dans un rayon de 200 miles autour du site de la catastrophe de Deepwater Horizon dans le Golfe. Un désastre environnemental paraît imminent et le déplacement des populations se prépare dans le Golfe. Les sources de la FEMA considèrent que le dispersant d’hydrocarbures utilisé par BP, le Corexit 9500, se mélange à l'eau du Golfe qui s’évapore, est absorbé par les nuages, et produit des précipitations toxiques qui menacent de continuer à massacrer la vie marine et la faune terrestre, la flore et les humains dans un rayon de 200 miles autour du site du désastre de Deepwater Horizon dans le Golfe. S’ajoutant aux inquiétudes de la FEMA et du Corps des ingénieurs, de grandes quantités de méthane s'échappent du gisement pétrolier sous la zone de forage Macondo du Golfe du Mexique. Lors d'une visite récente dans la région sinistrée, le président Obama a promis que la côte du Golfe « retournera à la normale. » Pourtant, les fonctionnaires fédéraux qui s'occupent de l'impact à court et long terme rapportent que la « zone morte » de la marée noire, créée par une combinaison de méthane et de pluie de Corexit toxique, nécessite l'évacuation et l'abandon à long terme des zones urbaines dans un rayon de 200 miles (320 km) autour du volcan du pétrole. Des plans sont mis en place en vue de l'évacuation obligatoire des villes de : Nouvelle-Orléans, Baton Rouge, Mandeville, Hammond, Houma, Belle Chase, Chalmette, Slidell, Biloxi, Gulfport, Pensacola, Hattiesburg, Mobile, Minette Bay, Fort Walton Beach, Panama City, Crestview, et Pascagoula. Les pluies toxiques du Golfe, qui devraient empoisonner les réserves d'eau douce poissonneuses et les lacs, les ruisseaux et les rivières, auront également un impact désastreux sur l'agriculture et l'élevage, ainsi que sur l'eau potable dans la région touchée. Les fonctionnaires de la FEMA affirment également que les fonds de 20 milliards de dollars de compensation mis de côté par BP sont loin d'être suffisants pour couvrir les coûts de la catastrophe. Les sources de la FEMA disent que la catastrophe coûtera bien plus d’un billion de dollars (1000 milliards), et s’approchera vraisemblablement de 2 à 3 billions de dollars. Original : oilprice.com/Environment/Oil-Spills/Government-Insiders-Get-Ready-for-the-Gulf-Dead-Zone.html Traduction copyleft de Pétrus Lombard Notes du traducteur : À cause de sa toxicité, la Grande Bretagne interdit l’usage du Corexit 9500 en Mer du Nord. L’eau de mer absorbe en partie le méthane dégagé avec le pétrole. Cela produit une réaction consommatrice de l’oxygène dissout dans l’eau. Cela risque de transformer les eaux du Golfe en eaux stagnantes mortes, incapables de faire prospérer la vie. Le méthane n’est pas le seul gaz dégagé par le puits. Il y a aussi des émanations très dangereuses de sulfure d’hydrogène, chlorure de méthyle, benzène, détectées dans l’air à des taux alarmants. Voir cette vidéo sous-titrée d’Alex Jones :
  15. Des baleines harponnées par les Inuit du Groenland au titre de la chasse aborigène de subsistance, autorisée par convention internationale, finissent à prix d'or dans les supermarchés et les restaurants chic du territoire autonome, assure une ONG jeudi à Agadir. L'étude de la Société pour la conservation des baleines et des dauphins (WDCS) a été publiée en marge de la réunion de la Commission baleinière internationale, qui doit statuer sur une requête du gouvernement groenlandais, sollicitant un quota supplémentaires de dix baleines à bosse. Le Groenland dispose déjà d'un quota annuel de près de 200 baleines jusqu'en 2012 - dont 178 petits rorquals et 19 rorquals communs. "Les produits baleiniers sont vendus en quantité importante et à prix fort dans les supermarchés des villes et aux restaurants 4 étoiles qui servent des steacks de baleines aux touristes en quête de sensations", explique WDCS. "Les prix dans ces supermarchés sont jusqu'à dix fois plus élevés que sur les petits marchés locaux", ajoute-t-elle. WDCS a filmé en caméra cachée les transactions entre des chasseurs de baleines et une grande chaine de supermarché leur commandant "cinq baleines, et vite, parce qu'on a tout vendu". La directrice appelle ensuite le gouvernement autonome du Groenland pour les informer de sa demande et obtient sans difficulté son feu vert. "Si les baleines tuées finissent sur des tables couteuses, elles ne contribuent certainement pas à répondre aux besoins alimentaires des communautés", souligne Nicolas Entrup, porte-parole de l'organisation. En vertu du moratoire en vigueur deuis 1986, la chasse commerciale à la baleine est interdite. Seules les communautés autochtones (Alaska, Groenland et Sibéri extrême-orientale) sont autorisées à poursuivre à condition de prouver qu'il en va de leur subsistance. AFP
  16. quelle maudite pourriture d'espèce que la nôtre ! plus IMBECILE, plus CON, y a pas.
  17. http://crefrance.ning.com/profiles/blogs/le-geyser-de-petrole-est?commentId=5033814%3AComment%3A8140&xg_source=msg_com_blogpost j'ai envie de me pendre
  18. PARCE QUE ÇA COMMENCE – VRAIMENT - À BIEN FAIRE… ! Une réflexion bien réfléchie. BILLET D’ÉCO-RÉALISME Ou : l’écologie n’est plus ce qu’elle était… Bonjour les « vaincus », « Je voudrais dire un mot de toutes ces questions d'environnement, parce que là aussi ça commence à bien faire. » (Nicolas Paul Stéphane Sarkozy de Nagy-Bocsa, prenant parti pour l’immonde filière porcine au dernier salon du proxénétisme du Vivant). Mais c’est qu’il a raison le nain psychopathe, voyez plutôt… 99,99 % (j’exagère, mais pas assez !) de Terriens sont scotchés à une coupe du monde de ballon rond… Une humanité coupable de non-assistance à planète en danger se passionne donc pour la religion du stade. Pauvre de nous ! C’est vraiment pitoyable ! Souhaitons donc les pires catastrophes (et ne dites pas « naturelles » !) pour réveiller ces foules serviles, abouliques, à la cervelle lobotomisée. CONSTERNANT ! SIDÉRANT ! ACCABLANT ! AFFLIGEANT ! Homo sapiens modernicus en trimballe décidemment une de ces couches ! Je nous croyais pourtant plongés dans une crise écosystématique annonçant indéniablement les pénuries d’une prochaine vie invivable que nos enfants subiront par la faute des abus de leurs aînés ! Mais non, les jeux du cirque priment, les gladiateurs modernes font recette. Il faut dire que le bide éclatant du Sommet de Copenhague, où l’on devait sauver le climat, tout comme la débandade du Grenelle de l’environnement, n’ont pas dû aider à comprendre que l’état de la planète demandait un effort de guerre. D’ailleurs, dans le hit évènementiel, le fameux ultimatum climatique n’avait-il pas cédé la place à « la main de Thierry Henry » ?!! De quoi être objectivement édifié de l’échelle des valeurs dont fait preuve notre humanité ! Alors l’environnement anthropocentriste d’un président et de gens atteints de cécité écologique ça commence effectivement à bien faire, et qu’on nous laisse pénards piller les restes… Et puis finissons-en vite fait avec ce mythe éminemment politicard du développement durable, un filon pourri qui n’a jamais existé que dans la tronche creuse mais cupide des sbires de la ploutocratie, de leurs ONG muselées et de leurs animateurs pathétiques, et ce, pour nous faire accroire à un futur très aléatoire. Alors que ce troisième millénaire ne dépassera pas un siècle, l’invention fumeuse de cette formule oxymore ne vise qu’un effet cosmétique et lubrificateur pour les derniers crimes écologiques d’un ultralibéralisme à bout de souffle, de plus en plus inquiet et donc de plus en plus cruel. Il ne s’agit que d’un énorme coup de poker des maîtres du monde, pour prolonger le pillage et l’agonie. Ils savent bien que le commun des mortels marche à tous les coups ; vous savez, ces gens, spécialement du sexe masculin, qui hurlent comme des damnés devant un match de foot… Le développement durable prétend réduire les déséquilibres environnementaux et les déséquilibres en termes de répartition des richesses terrestres. Eh bien, s’il avait fallu songer à un tel « développement durable », comme ils disent…, c’eut été dans les années 1960, avant que nous soyons prisonniers de l’inutile consumérisme, avant le pic forestier (déjà derrière nous), avant la mort biologique du sol, avant le déclin galopant de la biodiversité, avant la fin annoncée des énergies fossiles dont l’humanité dépend à 1000 %, avant que le climat ne soit déjanté par nos excès et que la mise en doute d’une telle évidence ne fasse les choux gras d’une boule de suif (qui défiait déjà les dangers de l’amiante de Jussieu)… En un mot, avant d’entrer dans l’irréversible. Car ce qui est pris n’est plus à prendre. La planète est peut-être encore plate pour certains, mais elle n’est pas rechargeable. « Ce que nous savons, c’est que nous quittons un univers ouvert, que l’on croyait infini, pour entrer dans un monde qui se rapetisse, car nous sommes de plus en plus nombreux, confrontés à une sorte de finitude tous azimuts, que ce soit en termes d’énergies fossiles, de minéraux, d’eau douce, de ressources issues du vivant... » Dominique Bourg TROP TARD, LES JEUX SONT FAITS, RIEN NE VA PLUS ! Dans un système aussi pervers, tissé de démagogie ordinaire et orchestré par des faux-derches, il est devenu difficile de croire à quelque chose. Un excessif batelage chaque fois en amont d’une montagne qui accouche d’une souris met la puce à l’oreille. Tenez, même la médiatisation du chef des Kayapos amazoniens Raoni, tenu en laisse par son mentor, me fait penser à un coup de fric pour ceux qui l’instrumentent et en tirent les ficelles, et me renvoie même à l’exhibition de la Vénus Hottentote du grand chic parisien du début du XIXème siècle ! Chirac a préfacé le livre de Raoni, mais Raoni n’a pas préfacé les mémoires chiraquiennes !! Pour sa promo, le coach de Raoni lui a fait tatouer le maillot du Stade français sur le torse. Inévitable ! Entre deux messes et lors d’un tour de piste dominical chez monsieur Loyal-Drucker, madame Chirac pourrait bien lui refiler quelques pièces jaunes. Rien ne changera rien, tout est miné. Heureusement que je ne suis qu’écologue, heureusement que je me déclare écosophe, excusez du peu, et pas le moins du monde « écologiste » ! Parce que, quelle misère, quelle honte !! Les écolos, les vrais, les pionniers du temps des sixties, ils écoutaient pousser leur tignasse derrière René Dumont, ils chiaient dans les bottes du pouvoir et ne se laissaient pas fédérer. Et les flics leur foutaient sur la gueule. Alors, aujourd’hui, ces derniers vrais écolos, ceux qui marchent à quatre pattes parce qu'ils aiment la Terre vue de la Terre, C'EST ÉCOLOGIQUEMENT QU'ILS VOUS EMMERDENT ! 2050 : PRENEZ BIEN DATE ! RIRA BIEN QUI RIRA LE DERNIER ! Allez donc trier « leurs » poubelles avec Pascal Obispo, faire du compost avec Zazie, suivre la traçabilité de votre bidoche chez Carrefour et acheter un panda en peluche, l’écologisme de pacotille n’arrêtera pas le massacre. Bis repetita… P.S. : Dans la série « Papi fait de l’éco-résistance », protéger la Nature passe par la colère. Mais je ne me suis pas renseigné, une nouvelle loi inique interdit peut-être cette colère… ? Ce à quoi je crois est consigné dans quelques livres qui n’ont pas les honneurs des plateaux de télé, on sait très bien pourquoi. Le tout dernier fait polémique à cause de son titre équivoque… Mais ceux qui craignent que je crache dans la soupe seront rassurés par cette fine critique : http://www.humaterra.info/?La-dictature-verte DICTATURE VERTE Saura-t-on l’éviter, faut-il la souhaiter ? 300 pages, Les Presses du Midi http://www.amazon.fr/Dictature-verte-Tarrier-Michel/dp/2812701404 Bonus pour le droit de rêver : Un jour, un jour (« Et l’enfant de la femme inutilement né… ») Lueur de fol espoir (« la poésie vit d’insomnies perpétuelles », disait René Char), en hommage à Ferrat chantant Aragon Bonus pour le droit d’espérer : La croisade des enfants Bonus pour en prendre de la graine : René Dumont : l'homme-siècle http://www.onf.tv/selection/nouvellement-en-ligne/visionnez/Rene_Dumont_lhomme-siecle/# « Ce n'est pas l'Utopie qui est dangereuse, car elle est indispensable à l'évolution. C'est le dogmatisme, que certains utilisent pour maintenir leur pouvoir, leurs prérogatives et leur dominance. » Henri Laborit Michel Tarrier Écosophe
  19. La preuve par la chasse En décrétant le 4 juin dernier que « l’obstruction à la chasse » serait passible d’une peine contraventionnelle de cinquième classe, le gouvernement révèle, d’une part sa soumission aux caprices farfelus d’un lobby, d’autre part, son caractère fondamentalement réactionnaire. Depuis 2002, la droite supprima le mercredi sans chasse qu’avait instauré la loi du 26 juillet 2000, rétablit la martre, le putois et la belette sur la liste des prétendus « nuisibles » dont les avait retiré un arrêté pris par Yves COCHET, aggrava les autorisations de chasse de nuit des oiseaux d’eau et de certains migrateurs terrestres, permit des tirs de loups, autorisa l’emploi de tendelles pour la capture des grives, multiplia les génuflexions et les hommages à sa majesté cynégétique. Or, les chasseurs à courre ne supportent pas que des jeunes gens viennent les narguer lors de leurs chevauchées féodales. Encore, si ces militants de la cause animale avaient bien voulu commettre quelques violences légères, cela eut été excellent pour l’habituelle propagande mensongère sur le thème : « les écologistes sont de dangereux terroristes ». Par ailleurs, la moindre violence aurait permis aux autorités publiques sous influence de frapper ces contestataires irrespectueux de quelques « saigneurs » locaux parfaitement notabilisés ! Rien, hélas ! Pas d’agression, aucune contravention de violence légère à reprocher aux opposants aux véneries outragées. Alors, les relais du lobby s’agitèrent au parlement et obtinrent du gouvernement que la chasse française soit le premier loisir pénalement protégé, ce qui est sans exemple ni précédent. A ce stade, ce n’est plus du mépris mais de la compassion qu’inspirent ces politiciens réactionnaires qui sévissent en ce pays depuis trop d’années. Constatons, fait objectif, qu’une majorité de citoyens aspirent à l’abolition de la chasse à courre, persistance anachronique du temps des privilèges qui fut le temps de l’obscurantisme, de l’absolutisme royal. Ce folklore costumé ne serait que ridicule si l’enjeu n’en était pas la torture d’un animal traqué pendant des heures, mordu par les chiens, achevé à la dague. Mais, la chasse et la démocratie ne font pas bon ménage. Les 75% de français hostiles à la chasse à courre ne pèsent rien face aux proximités sociologiques incestueuses entre le personnel politique conservateur et ce monde désuet. Aussi, la chasse demeure le champ des privilèges exorbitants du droit commun. Le décret du 4 juin ne fait que s’inscrire dans cette dérive. Cette veulerie gouvernementale sera-t-elle utile à ceux qui l’inspirèrent ? Loin de là. Les manifestants contre les chasses à courre, militants de l’association DROITS DES ANIMAUX, ne cesseront bien sûr pas de manifester, car la liberté à l’instar de la vie, ça se défend. D’une manière totalement pacifique, ils assumeront la révolte des consciences face à l’insoutenable. Peut-être seront-ils déférés devant le juge de police pour s’entendre appliquer la nouvelle contravention d’obstruction à la chasse les exposant, au grand maximum à 1500 euros d’amende. Les principes généraux du droit offriront, pour les défendre, des éléments solides. L’accusation devra tout d’abord caractériser une infraction absurde. L’exception d’illégalité du décret sera invoquée, devant le juge du premier degré et, en cas de condamnation suspendue par l’appel, devant la cour. Puis, toujours dans l’hypothèse défavorable, devant la cour de cassation et après épuisement des voies de recours internes devant la cour européenne des droits de l’homme. Les opposants éventuellement condamnés par les juges français pourraient arguer des dispositions des articles 9 et 10 de la CONVENTION EUROPEENNE DES DROITS DE L’HOMME, textes qui protègent la liberté de pensée, de manifester des convictions, de les exprimer librement. Dès lors, conformément à sa mission et à sa jurisprudence, la haute cour de STRASBOURG appréciera le rapport de proportionnalité des intérêts entre la liberté de manifestation pacifique d’une conviction et la liberté de « servir » la biche et le renard. Beaux débats juridiques en perspective et surtout grande lumière sur une activité qui, parce qu’elle porte la mort, n’aime guère cet éclairage. Parler d’un fait social, débattre à son propos, ne pas le laisser dans l’ombre s’imposent pour qu’intervienne le vrai jugement : celui de l’opinion publique. Ce ne sera plus : « silence, on tue » entre soi. Au fond, JUPITER rend fous ceux qu’il veut perdre. D’éventuelles poursuites contre des militants non-violents feront plus de bruits que les trompes et sifflets des obstructeurs ! Amis des animaux et de la Nature, quelle que soit la médiocrité des candidats aux élections prochaines, n’oubliez pas de sanctionner ceux qui depuis des années font la preuve par la chasse de leur absolue nuisance. Gérard Charollois
  20. http://flac.over-blog.com/article-la-flac-maintient-la-pression-52244169.html
  21. L’Afrique s’éveille écologiquement. Cette année, la Semaine Sans Pesticide a été observée dans plus de deux pays, la Journée Mondiale de l’Océan a retenu aussi l’attention de quelques associations africaines, il y a plus de trois ans que le mois consacrés aux informations relatives aux OGM (altercampagne) est célébré aussi en Afrique avec des programmes qui s’étalent sur toute l’année dans certaines pays. Cette année encore, la Journée sans viande a été ressenti en Afrique par des activités (conférences débats, campagnes de sensibilisation etc). Ce sont là les exemples encourageant vers une Afrique écologique active et présente sur la scène intercontinentale. Il serait écologiquement positif que les associations de protection de la Nature, les écologistes, les environnementalistes, les Végans, de donner un ton à la Journée Africaine de l’écologie, le 20 juillet 2010. Une première édition qui mérite l’attention particulière des amis de la nature partout où ils se retrouvent. Au Togo, les écologistes, les environnementalistes, les défenseurs des droits animaux, les végans, les militants à la naissance désirable ou à la planification familiale, les militants anti traite des humains, les défenseurs des droits de la femme et des enfants veulent bien donner une touche particulière à cette Journée réservée à l’écologie Africaine, ils échangeront durant quatre jours, sur les approches écologiques au sujet des problèmes des Manipulations génétiques (OGM), les dérèglements climatiques et énergies renouvelables, la démographie (surpopulation), la traite humaine (surtout des enfants et de jeunes filles), la famine, l’agriculture alternative, les pesticides, la biodiversité, l’immigration et l’exode rural, le végétarisme, le végétalisme et le biocetrisme Cette initiative peut être aussi suivie partout ailleurs en Afrique, comme d’autres peuvent se joindre à l’organisation de cette Journée au Togo, pour une échange beaucoup plus large des expériences et des stratégies pour une Afrique à visage écologique. L’ONG ASOL-Togo et le réseau Groupe de Réflexion des Ecologiste du Togo (GRETO) lancent un appel à la solidarité écologique africaine et mondiale pour la réussite de cette journée au Togo et partout en Afrique, votre geste et action comptent. Ruben BOSSENDJU Délégué TOUS VIVANTS AFRIQUE Coordonateur ONG ASOL-TOGO Directeur exécutif Réseau GRETO asol_org@ yahoo.fr, +228 992 99 94 ------------------------------------------------------------- Ensemble pour la Survie de la Terre, et la Protection de la Vie Humaine et Non Humaine
  22. Mieux vaut être chasseur que travailleur Le Gouvernement n'a rien trouvé de mieux que de publier un décret(n°2010-603 du 4 juin 2010, publié au JO du 6 juin), co-signé par les ministres Jean-Louis Borloo et Michèle Alliot-Marie, créant une contravention pour « obstruction à un acte de chasse » à hauteur de 1.500 euros. Le droit de chasse est-il à ce point une liberté fondamentale qu'il faille à ce point le protéger de toute « obstruction »? Ce décret vise notamment à sanctionner les groupes de militants écologistes qui s'opposent physiquement à la chasse à cour et au scandaleux droit de suite, qui n'est que la continuation des privilèges de la noblesse d'Ancien Régime sur les manants et qui a échappé à la Nuit du 4 août. Il faut aussi rappeler qu'actuellement, il est impossible pour les particuliers de s'opposer à l'envahissement de leur terrain par des chasseurs poursuivant du gibier. Ce décret revient donc à transformer les victimes en contrevenants et à garantir l'impunité des chasseurs. Ce sont pourtant plus de 20 décès pour cause d'accidents de chasse qui sont recensés chaque année. On aimerait que le Gouvernement fasse d'au moins autant de diligence pour chasser d'autres contrevenants aux lois, notamment dans le domaine du droit du travail et des droits sociaux. Entre les droits des chasseurs et ceux des travailleurs, le Gouvernement a fait ses choix. Martine BILLARD Députée de Paris - groupe GDR Le 8 juin 2010
  23. www.ecologie-radicale.org communiqué: Décret incriminant pénalement l'entrave à la chasse. Le calamiteux gouvernement a osé, cédant aux injonctions du lobby de la chasse, édicter un décret, le 4 juin 2010, faisant de l'entrave à ce "loisir" une contravention de cinquième classe. La chasse devient ainsi l'unique activité récréationnelle bénéficiant d'une protection pénale. Aucun loisir n'a jamais été protégé par une quelconque infraction d'entrave. Ce fait prouve: --- 1. que le ministère est servile et obéit docilement à la voix de son maître. ---- 2. que les manifestants contre la chasse, ceux qui s'interposent lors des chasses à courre, n'ont jamais exercé la moindre violence à l'encontre de quiconque car, à défaut, il n'eut point été nécessaire de créer une incrimination nouvelle pour les sanctionner. ---- 3. que la chasse, mort loisir, est une pratique réprouvée, intolérable dans une société civilisée. elle en appelle, pour se maintenir, à la répression de sa réprobation et doit attenter à la liberté en faisant adopter par ses valets des normes exorbitantes du droit commun. Cette scélératesse réactionnaire constitue un puissant encouragement à combattre ce loisir de mort. Gérard Charollois
  24. http://www.legifrance.gouv.fr/affichTex ... rieLien=id JORF n°0129 du 6 juin 2010 page 10430 texte n° 1 DECRET Décret n° 2010-603 du 4 juin 2010 créant une contravention pour obstruction à un acte de chasse NOR: DEVN0831432D Le Premier ministre, Sur le rapport du ministre d'Etat, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, et de la ministre d'Etat, garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, Vu le code pénal, notamment ses articles 131-13 et R. 610-1 ; Vu le code de l'environnement ; Vu l'avis du Conseil national de la chasse et de la faune sauvage en date du 11 mars 2009 ; Le Conseil d'Etat (section des travaux publics) entendu, Décrète : Article 1 A la sous-section 3 de la section 1 du chapitre VIII du titre II du livre IV du code de l'environnement (partie réglementaire), il est ajouté un paragraphe 5 ainsi rédigé : « Paragraphe 5 « Obstruction à un acte de chasse « Art. R. 428-12-1. - Est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe le fait, par des actes d'obstruction concertés, d'empêcher le déroulement d'un ou plusieurs actes de chasse tels que définis à l'article L. 420-3. » Article 2 Le ministre d'Etat, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, et la ministre d'Etat, garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait à Paris, le 4 juin 2010. François Fillon Par le Premier ministre : Le ministre d'Etat, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, Jean-Louis Borloo La ministre d'Etat, garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, Michèle Alliot-Marie
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