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http://www.alimentation-responsable.com/ Seule une alimentation à dominante végétale privilégiant des produits de saison, peu transformés, issus d'une agriculture biologique de proximité et exempte d'OGM est à même de répondre efficacement à ces trois impératifs : dans l'intérêt de tous, c'est ce type d'alimentation que l'APSARES préconise. "Rien ne saurait être plus bénéfique à la santé humaine ni accroître les chances de préserver la vie sur Terre que l'évolution vers un régime végétarien" Albert Einstein
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Chasse et démographie : les tabous. En 2007, pour améliorer son image et faire illusion, le parti des oligarques organisa un médiatique « Grenelle de l’environnement ». La protection de la Nature n’y était qu’un sujet marginal et le respect des êtres sensibles ne figurait pas au programme des discussions. La philosophie du grand spectacle demeurait anthropocentriste : taxe carbone qui aurait épargné les industriels et le transport de marchandises, subventions aux entreprises via un renchérissement de l’énergie électrique pesant sur les citoyens, mesure de nature à rendre bien peu populaire les écologistes rangés dans la catégorie sado-maso. Et ils sont tombés nombreux dans le piège. La chasse était sujet interdit. S’il s’était avisé qu’une association participante osât en parler, cette grossière incongruïté eut été immédiatement sanctionnée par un rappel à l’ordre et aux bonnes manières.. La chasse : un blasphème, un gros mot pour taire un grand mal. Certains « environnementalistes » aiment se gargariser d’écologie, de défense de la biodiversité mais à condition que cela crée des profits, toujours des profits pour les entreprises du bâtiment, pour les installateurs de photovoltaïques ou d’éoliennes. Au Grenelle, il ne fallait surtout pas dire la vérité et risquer d’offenser la féodalité cynégétique si bien gardée par ses relais dans l’appareil politique. La vérité est que la chasse loisir est la première cause, à défaut d’être la seule, de disparition des espèces et il n’y aura de politique sérieuse de défense de la faune qu’avec son abolition. Mais cette vérité dérange. L’énoncer vous qualifie pour l’honorable Radicalité et vous disqualifie pour les générosités officielles. Quel facteur anéantit ours pyrénéens, loups, lynx, grands rapaces ? Quel facteur menace blaireaux, renards, mustélidés, tétras, gélinottes ? Quel facteur crée des déséquilibres écologiques par une artificialisation des animaux de tirs ? Le loisir de mort est anachronique tant d’un point de vue éthique qu’en considération de ses incidences sur les espèces. La soumission vile à un lobby, l’obsession du consensus mou, le refus de s’exposer par l’émission d’une quelconque opinion courageuse, caractéristiques de notre temps d’avachissement, paralysent trop de nos contemporains. La malfaisance de la chasse sur la préservation de la faune fut exclue des débats de « leur Grenelle » de l’environnement. Autre tabou : l’incidence funeste de la croissance démographique sur le milieu naturel. L’omniprésence humaine sur l’ensemble de la planète prive les autres espèces d’espaces vitaux et en particulier les espèces concurrentes de l’homme dans la prédation. Impensable, pour nos conformistes nourris aux dogmes traditionnels, de réfléchir à ce défi d’une expansion perpétuelle dans un espace planétaire fini. L’homme est sommé de « croître et multiplier » jusqu’à la cancérisation absolue de la terre et nos conformistes formatés s’affligent dès l’instant où, très localement, la densité de son espèce faiblie. Inquiets, les informateurs bêlant sonnent le tocsin et il faut repeupler la LOZERE ou les plaines russes, qui, horreur, ne suivent pas le délicieux chemin de MEXICO ou du Japon. Pour ces prisonniers des vieilles lunes idéologiques, il est sans intérêt que des zones soient laissées aux loups, aux tigres, aux éléphants, aux grands singes. Ce qu’ils veulent, c’est une vaste mégapole universelle vouée au culte du profit, de la croissance, des records de vitesse, de production, de gigantisme. D’ailleurs, les officiels rassurent le grand public : « vous ne savez pas, mais la population humaine va se stabiliser dans une quarantaine d’années ». Au rythme des destructions actuelles, il ne restera plus grand chose de la biodiversité dans quarante ans et ici et maintenant nos nuisibles perdurent à tracer des autoroutes, des lignes à très grande vitesse, à bâtir des lotissements, des zones commerciales et industrielles, oubliant les nobles et généreux discours sur la nécessité de sauver la biodiversité. Pour eux, il faut protéger la Nature, certes, mais pas ici, pas encore tout de suite. Vous reprendrez bien une petite résidence de loisirs, une zone à urbaniser, un rond-point et un super-marché ! Et puis, pour nos conformistes, il ne faut surtout pas qu’une région devienne « un désert ». Ils appellent ainsi une zone privilégiée, riche de vies, mais exempte de dévastations productivistes. Chasse, démographie sont les grands tabous que n’osent pas mentionner nos discoureur patentés. Décidément, le courage et la lucidité devraient figurer sur la liste rouge des espèces menacées ! Gérard CHAROLLOIS Convention Vie & Nature
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pétition création d'un ministère de la condition animale
terrienne a posté un sujet dans Pétitions-Sondages-Suggestions
Madame, Monsieur, Nous avons lancé depuis le mois dernier une pétition intitulée: Pétition pour la création d'un Ministère de la Condition Animale. Votre combat en faveur de la cause animale est le nôtre. Si vous souhaitez participer à cette action, je vous invite à venir signer cette pétition à l’adresse suivante : http://8164.lapetition.be Et à transférer ce message à vos proches et à vos amis ! Cordialement, Albert LAPEYRE -
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Les Anciens à qui l’on demandait de définir ce qui était « permanent » répondaient imperturbablement : « Le changement » ! Mais ce changement prend des aspects très différents : Les changements superficiels et apparents : - Les changements de temps : « Après la pluie, le beau temps. » - Les changements d’heures : été/hiver - Les changements esthétiques : toutes les modes, vestimentaires, artistiques, culinaires…etc. - Les changements dans les acquis sociaux : les dernières manifestations en témoignent. Les changements refoulés et interdits : Ce sont tous ceux qui conditionnent notre éducation et notre culture au travers de nos jugements et comportements : les dogmes religieux et les principes premiers humanistes. Ainsi les dogmes et principes premiers du « Bien et du Mal », du « Vrai et du Faux », de toutes les discriminations, « homme/femme », « homme/animal », « résidents/étrangers »… Les changements profonds et irréversibles : Ce sont les plus importants car, s’inscrivant dans la durée, ils sont peu perceptibles au regard d’une seule génération. Ainsi en est-il de l’exode rural qui conduit à l’urbanisation intensive avec l’abandon de Dieu en rase campagne. En effet, celles et ceux qui viennent s’installer en ville ne s’embarrassent guère d’emporter Dieu dans leurs bagages. A part quelques rares exceptions, les religions ne structurent plus les sociétés qui sont effectivement devenues laïques. Ainsi en est-il de la technologie qui a décuplé les capacités de production et de transport en dévalisant la planète de ses ressources tout en laissant proliférer les pollutions. Ainsi en est-il surtout de la démographie qui a multiplié par 3, en moins d’un siècle, les êtres humains sur terre. Non perçus dans leurs conséquences structurelles, ces changements sont en train de saper, par l’intérieur, le système religieux et humaniste. Mais il n’est pas trop tard pour préparer la transition vers une société « Bio », pour ne pas dire « Biovégétale ». Jean-Claude Hubert Président de TOUS VIVANTS http://www.tousvivants.fr
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Dans un rapport rendu public jeudi 28 octobre, l'Académie des Sciences réfute les thèses de Claude Allègre sur le changement climatique, réaffirmant que l'augmentation du CO2 dans l'atmosphère est la cause principale du réchauffement. "Plusieurs indicateurs indépendants montrent une augmentation du réchauffement climatique de 1975 à 2003. Cette augmentation est principalement due à l'augmentation de la concentration du CO2 dans l'atmosphère", écrit l'Académie dans ses conclusions, adoptées à l'unanimité. "L'augmentation de CO2 et, à un moindre degré, des autres gaz à effet de serre, est incontestablement due à l'activité humaine", ajoute le texte. Ce rapport avait, à l'origine, été commandé par la ministre de la recherche, Valérie Pécresse, qui avait été interpellée par des centaines de climatologues s'indignant des attaques répétées portées contre certains d'entre eux par Claude Allègre. L'ancien ministre de l'éducation, membre de l'Académie, avait déclenché la polémique avec son livre L'Imposture climatique, où il dénonçait les conclusions des climatologues internationaux. Il s'est pourtant rangé à ce rapport, qu'il a également adopté. "Il a le droit d'évoluer", a commenté le président de l'Académie, Jean Salençon.
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Chers ami-e-s de la forêt, Un journaliste suisse a, il y a quelques semaines, tourné des images terribles dans les forêts indonésiennes. Des reptiles exotiques sont sauvagement capturés, brutalement ficelés et transportés, et souvent pelés vifs, pour être transformés en bracelets de montres, chaussures, et sacs pour des grandes marques comme Gucci, Hermès, Bally, etc. Que les forêts soient pillées de leur biodiversité et que les sauriens et serpents doivent subir d’atroces tortures, ne semble déranger aucune des multinationales de la mode. S’il vous plait, prenez part à notre action sur le site : http://www.sauvonslaforet.org/ et protestez avec nous contre l’importation de cuir par les entreprises de luxe. Un grand merci et bien amicalement, Reinhard Behrend Rettet den Regenwald e. V. Jupiterweg 15 22391 Hamburg 040 4103804 info@regenwald.org http://www.regenwald.org Facebook: http://www.facebook.com/rettetdenregenwald Twitter: http://twitter.com/RettetRegenwald
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Ultime erreur : laisser tomber l’environnement au profit de l’économie et du social Hubert Reeves, un proche du pouvoir sarkozyste et de « l’écologie » l’admet implicitement quand il dit lors d’une interview* : « L’immédiateté des problèmes ( non environnementaux) relègue ceux que l’on croit moins urgents à traiter. » Ainsi apparaît un des critères de motivation pour traiter les problèmes : l’urgence ! En politique tout paraît prioritaire, l’habileté politique s’exprime donc dans l’établissement d’une classification des urgences. Vite engager un sondage pour récupérer l’opinion des gens et, bien sûr, bâtir son programme sur l’urgence vue par les différentes sensibilités de l’opinion publique. La crise systémique a mis en évidence les multiples dysfonctionnements de nos sociétés mais au lieu de réfléchir sur les origines de cette crise les partis politiques, tous bords confondus, se sont précipités pour tenter de restaurer les conditions d’avant crise : le soutien des banques a été particulièrement significatif. Aujourd’hui c’est de retrouver la croissance économique qui est « urgent », c’est aussi l’emploi, ce sont aussi les mesures sociales à maintenir ou à prendre… Bref, après avoir dit que tout était « environnemental », que tout allait être jugé à l’aune de l’environnement, le virage à 180 degrés est impressionnant. Un consensus semble même s’installer dans les consciences : parer au plus pressé : la croissance, l’emploi, le social ! Que la croissance soit obtenue aux dépens des ressources renouvelables de la planète, que les emplois soient livrés aux moins exigeants, aux délocalisations, que les mesures sociales et assurances maladie soient chaque fois revues à la baisse, ne semble pas déranger les bonnes consciences qui acceptent les « évidentes » contraintes. Demain les prix de l’énergie priveront des milliers de foyers d’y accéder. Demain la rareté des ressources alimentaires les livrera à la spéculation et la rareté de l’eau conduira à des guerres locales ou régionales insoutenables. Guerres qui ont déjà commencé au Yémen. Ce n’est pas en éloignant le danger qu’on l’évite. Demain les violences seront celles des gens qui ont faim. Laisser tomber l’environnement, aujourd’hui, pour l’économie et le social c’est conduire à la misère et à la famine. Laisser tomber l’environnement, aujourd’hui, pour l’économie et le social, c’est condamner le vivant à disparaître ! Laisser tomber l’environnement, aujourd’hui, pour l’économie et le social tout en laissant croître la démographie, c’est consciemment attenter à l’espèce humaine dans sa dignité et sa survie. C’est l’erreur ultime d’un système à la fois religieux et humaniste qui s’effondrera de lui-même dans d’atroces et criminelles souffrances * AFP du 23/10/2010 Jean-Claude Hubert Président de TOUS VIVANTS http://www.tousvivants.fr
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la chasse, une activité dangereuse ?
terrienne a posté un sujet dans ANIMAUX - Europe et autres continents
> > mais non, mais non, c'est encore une rumeur répandue par ces maudits écologistes qui font rien qu'à nous embêter : > > > AIRAINES (80) Rémy, 13 ans, tué dans un accident de chasse > > Le drame s'est produit sur cette petite route, alors que le père, accompagné de deux enfants, s'apprêtait à changer de parcelle. Les gendarmes sont restés sur les lieux jusqu'à 16 heures. > publicité > > Dimanche, vers 10 h 45, l'enfant a été atteint à la tête d'un coup de fusil qui a été tiré accidentellement par son père. Le chasseur aurait trébuché. Très choquée, la famille de la victime a été transportée à l'hôpital d'Abbeville. > > «C'est dramatique! » Il est 16 heures hier, quand ce couple de chasseurs redescend la route d'Hangest, encore coupée à la circulation par les gendarmes. Ce qui devait être une belle journée de chasse sous le soleil a viré au drame hier matin, sur les hauteurs d'Airaines dans la Somme. > > Rémy, 13 ans, est venu avec un copain âgé de 11 ans pour accompagner son père à la chasse. L'accident se produit en une fraction de seconde. Il est 10 h 45 lorsque le trio s'apprête à changer de parcelle, et à traverser la petite route communale, pour rejoindre le champ voisin. Les circonstances des faits restent à éclaircir, mais selon nos informations le père, Didier Séguard, 49 ans, qui porte le fusil de chasse, aurait trébuché en descendant le petit talus, devenu meuble par les pluies des jours précédents. Le coup part, atteignant Rémy au niveau de la tête. > > Les pompiers du centre de secours d'Airaines sont appelés sur place. Une équipe du Samu, ainsi qu'un hélicoptère sont également dépêchés sur les lieux. Les secours essaieront de réanimer l'enfant, en vain. Il est décédé sur le coup. > > Les gendarmes de la communauté de brigades de Oisemont sont chargés de l'enquête visant à faire toute la lumière sur les circonstances du drame. Les techniciens de l'identification criminelle, venus d'Amiens, sont restés sur les lieux de l'accident jusqu'aux environs de 16 heures pour effectuer tous les relevés nécessaires à l'enquête. Les enquêteurs expertiseront certainement le fusil à l'origine du drame. Il s'agit d'une arme automatique à trois coups, un fusil qui ne se casse donc pas par mesure de sécurité lorsque l'on franchit un obstacle. > > Toute la famille de Rémy est sous le choc. La mère, ainsi que l'un de ses grands frères âgé de 20 ans, se sont rendus sur les lieux dès qu'ils ont eu connaissance du drame. Le père est effondré. Leur état nécessite leur évacuation vers l'hôpital d'Abbeville. Ils en sortiront en début d'après-midi, et Didier Séguard devait être entendu par les gendarmes. > > L'accident est d'autant plus dramatique que selon un proche de la famille, « Rémy était toujours avec son père, que ce soit au bois, ou autre, ils étaient toujours ensemble ». Petit dernier d'une famille de cinq enfants, il était couvé, « chouchouté », tant par ses parents que par ses frères et sœurs aujourd'hui adultes. Scolarisé au collège de Flixecourt, il pratiquait le football au club de L'Étoile. > > Son père, Didier, chassait les années précédentes au sein de la société de chasse de sa commune. Après sa dissolution l'an dernier, il s'était rapproché de la société de chasse d'Airaines. C'est la première année qu'il y chassait. > > À Airaines, « on n'avait jamais connu de tel accident de chasse auparavant », indique le maire, Jean-Luc Lefèbvre. > > Ces trois derniers mois restent cependant dramatiques pour la commune. L'accident d'hier s'est produit à quelques centaines de mètres de l'endroit où un adolescent de 15 ans a trouvé la mort le 30 juillet dernier, écrasé par un engin agricole. ---------------------- Samedi soir à Condeissiat, un enfant âgé de 10 ans avait été grièvement blessé par un coup de fusil tiré accidentellement par son père. Hier matin, il était en état de mort cérébrale. L'enfant avait été hospitalisé samedi avec un pronostic médical réservé et, hier matin, c'est une nouvelle dramatique qui s'est abattue sur une famille de Confrançon, près de Bourg-en-Bresse. Les médecins ont constaté que ce garçon âgé de 10 ans était en état de mort cérébrale. Un coma dit dépassé qui est irréversible. Le drame s'était produit sur un terrain de chasse privé de Condeissiat, dans la Dombes. Autour d'un étang géré par une association dont les membres et les invités devaient se retrouver pour chasser « à la passée », c'est-à-dire tirer les canards au moment de leur envol au coucher du soleil. La journée de samedi marquait en effet l'ouverture de la chasse au gibier d'eau. Le père et le fils étaient au bord de l'étang, à proximité des tonneaux de maïs servant à nourrir les canards. L'homme avait son fusil chargé en bandoulière et il aurait effectué une fausse manœuvre en saisissant du matériel. Un choc peut-être sur une arme à la détente trop sensible, qui a déclenché le tir funeste. À quelques mètres à peine, l'enfant a été criblé de plombs, touché au thorax et au bras droit. Un dramatique accident qui fait évidemment l'objet d'une enquête de gendarmerie. Mais il ne s'agit pas à proprement parler d'un accident de chasse puisqu'il s'est déroulé hors action de chasse. Le dernier accident mortel de chasse remontait à 2004 et au drame de Chavannes-sur-Suran, où un chasseur qui s'était écarté de son poste avait accidentellement tiré sur son ami. Il y a une quinzaine d'années, un chasseur avait également tué son fils âgé de 18 ans qui s'était déplacé par rapport à son poste. Ce nouveau drame était accueilli avec consternation hier à la fédération de chasse. Son directeur, Daniel Rousset, soulignait qu'il devait inciter à renforcer encore les formations sur la sécurité puisqu'un fusil chargé doit toujours être « cassé » pendant un déplacement et doit même être déchargé quand un chasseur croise quelqu'un. « La sécurité, c'est une préoccupation majeure dans l'Ain, le président Griffon le rappelait encore dans le dernier bulletin cynégétique. Nous venons encore récemment de former deux cents chasseurs au château de Rosy. Nous expliquons la réglementation, la balistique, les risques. » Pour une chasse collective, cette formation sera même obligatoire l'an prochain. « Nous sommes en avance dans l'Ain, assure Daniel Rousset. Pour que la chasse perdure, il faut évoluer en sécurité. La chasse perdurera si le gibier est bien géré et si elle est acceptée par les autres utilisateurs de la nature. Cet accident ne va faire que renforcer notre action pour que la chasse se fasse en toute sécurité. » -
Les entreprises européennes polluantes financent des responsables politiques américains contestant le réchauffement climatique et s’opposant dès lors à des mesures pour le combattre, affirme l’ONG Climate Action Network (CAN) Europe dans un rapport publié lundi. Plusieurs entreprises installées en Belgique – comme ArcelorMittal, GDF Suez, BASF, Bayer et Solvay – financent, selon ce rapport fondé sur l’analyse de données de la commission électorale fédérale américains, d’éminents « climato-sceptiques ». « C’est troublant que ces pollueurs européens financent des croisés anti-climat aux Etats-Unis tout en combattant simultanément des législations fortes sur le climat en Europe », a souligné un responsable de Can Europe, Tomas Wyns. Ces mêmes sociétés s’opposent à ce que l’Europe décide de nouvelles réductions d’émissions de gaz à effet de serre (GES) tant que les Etats-Unis ne font pas de même. Cette analyse révèle des flux financiers très précis provenant de quelques-uns des gros pollueurs européens. Selon le rapport, ces entreprises ont ainsi tenté d’influencer la législation américaine sur le climat et l’énergie en finançant des candidats qui s’opposent à une politique américaine destinée à combattre le réchauffement climatique. Des gros producteurs européens de GES – Lafarge, GDF Suez, EON, BP, BASF, Bayer, Solvay et ArcelorMittal – ont versé 240.200 dollars (environ 172.000 euros) à des sénateurs bloquant une législation sur le climat. Ce montant équivaut à près de 80 % de l’argent que ces entreprises ont dépensé pour les élections sénatoriales en 2010.
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La stratégie de l’échec Malgré le soutien de l’opinion publique, les mouvements qui oeuvrent en ce pays pour faire changer la condition animale, pour préserver la Nature, pour abolir chasse et tauromachie ne parviennent pas à fermer « l’enfer des animaux » ni à stopper la dévastation des sites naturels. Or, les militants dévoués, les présidents d’associations multiples ardemment mobilisés ne manquent pas. Il y a même dans le paysage politique contemporain un courant écologiste réalisant des scores honorables. Néanmoins, le parlement français vote toujours les lois des chasseurs. Les propositions de lois d’abolition de la corrida ne seront pas examinées par les assemblées. L’industrie expérimente sur des êtres sensibles ses molécules. L’élevage concentrationnaire explose. Les promoteurs bétonnent et le BTP trace des routes et autres lèpres contre Nature sur tout le territoire. Les associations, digues constamment menacées, exercent inlassablement des recours juridictionnels contre les illégalités de la chasse à la française, contre les projets d’aménagements spéculatifs. Elles montent des dossiers innombrables, dissertent avec les pouvoirs publics qui privilégient systématiquement les impératifs lucratifs sur les intérêts du vivant et si nombre de promotions immobilières s’enlisent, cela est davantage à mettre au crédit d’une économie défaillante qu’à l’action des femmes et hommes de mieux qui tentent de sauver l’intérêt général contre les appétits des petits copains du pouvoir. Depuis la loi du 10 juillet 1976, en ce pays du moins, aucune avancée substantielle n’est intervenue en faveur du vivant et des êtres sensibles et la légère réduction du temps d’ouverture de la guerre honteuse faite aux oiseaux par les tueurs agréés doit être mise au crédit de vingt ans de recours devant le juge administratif français et la cour de justice des communautés européennes. Là aussi, nous assistons à une fracture entre les citoyens, désireux vaguement de mieux préserver la Nature, et les élus réactionnaires, pantins des lobbies. Colloques, pétitions, dossiers, démarches auprès des élus sont vains car le pouvoir politique ne connaît que le rapport de forces. Il conviendrait de s’interroger sur les raisons de l’échec, des défenseurs des animaux et des écologistes politiques qui, nonobstant leurs succès électoraux et la sympathie molle de l’opinion, voient les intérêts des lobbies l’emporter toujours sur l’intérêt général et la protection de la Nature. Or, avec un peu de recul, une évidence s’impose : Une infime caste féodale (le premier cercle) décide seul, en fonction de ses seuls intérêts et de ses valeurs perverses, des lois et règlements. La compassion, l’empathie, la bienveillance ne se divisent pas et ne font guère des heures supplémentaires chez les dirigeants du système mondialisé. Veut-on une société oblative ou une concurrence cruelle ? Un esprit de solidarité ou une atomisation individuelle égoïste ? Le Biocentrisme, élargissement du cercle de l’empathie, loin d’être une misanthropie, s’oppose aux violences sociales faites aux humains tout autant qu’à celles affectant les autres êtres sensibles. Le Biocentrisme, subversion et non régression des acquis, est politique et surtout pas « apolitique », dès lors que l’apolitisme est le complice de l’ordre établi, injuste, brutal et mortifère. En mai 2002, parce que nous sommes politiques, nous pouvions annoncer que le remplacement de la médiocre politique JOSPIN par la calamiteuse politique RAFFARIN se traduirait concrètement et immanquablement par des régressions de la protection de la Nature et un renforcement de la dictature cynégétique. Vous connaissez, bien sûr, la parabole du pasteur allemand sous le nazisme qu’il est bon de rappeler et d’actualiser sans cesse ! « Lorsque la droite réactionnaire vota les lois pro-chasses, l’égoïste n’a rien dit puisque ne vivant pas à la campagne et n’éprouvant pas la douleur des balles qui broient les os et déchirent les chairs des bestioles qu’il ne connaît pas, il n’était pas concerné. Lorsque la droite financière supprima un poste de fonctionnaire sur deux, l’égoïste béat n’a rien dit puisque ses enfants n’étaient pas en âge de concourir pour devenir enseignants. Lorsque la droite de l’argent gela le salaire des fonctionnaires, l’égoïste distrait n’a rien dit puisqu’il n’était pas fonctionnaire. Lorsque la droite des affaires ferma le tribunal et l’hôpital local pour réduire la dépense publique et satisfaire la finance insatiable, l’égoïste borné n’a rien dit puisqu’il n’était pas justiciable et pas encore malade. Lorsque la droite des grandes fortunes releva l’âge de mise à la retraite, l’égoïste n’a pas protesté, puisqu’il n’attendait pas cette délivrance du travail. Mais le jour où la droite de l’accaparement privé frappera les intérêts égoïstes du pauvre individu atomisé, il risque de devoir descendre seul dans la rue pour crier son infortune désespérée ». Telle est la stratégie des hommes du « premier cercle », rois du BTP, de l’armement, du luxe, qui s’offrent des journaux ou des chaînes de télévisions, non pas pour jouer aux amuseurs publics, mais pour conditionner les ménagères de plus de soixante ans et acheter les élections via cette acculturation de masse. Leur stratégie réussit parfaitement pour l’heure tant ici que dans tous les autres pays dits « démocratiques ». Car, en ce naufrage social, moral et écologique, la France ne fait nullement exception et la malfaisance du système ne réside nullement dans un leader donné, simple agent interchangeable d’une idéologie de la cupidité et de l’agressivité. Partout, le pouvoir de l’argent pille, exploite, avilit, maltraite, exige austérité, sacrifices, efforts et régressions (ils disent réformes). La planète est malade de l’homme, mais l’homme lui-même a perdu espoir et perspectives. Au fond, son univers ressemble à celui des veaux à l’engrais et des poules en batteries. Le conditionnement lui enjoint de consommer des biens et des loisirs grégaires et surtout, surtout le somme de ne pas penser, ne pas nourrir de convictions et de laisser les idéologies aux redoutables radicaux que big brother repousse aux marges de la société. Braves radicaux de toutes les causes (y compris des mauvaises, même de celles que je combats), vous êtes les vigies d’un monde anesthésié, d’un monde où l’on arrête les luttes pour partir en vacances ! Vous êtes les réfractaires à l’abrutissement en refusant de n’être que des producteurs – consommateurs. Certains d’entre vous militent pour le prolétariat, d’autres pour la nation ou pour une autre conviction sincère. Qu’importe au fond la cause qui vous dépasse, par-delà vos oppositions, vous restez des humains éveillés dans une société endormie. Gérard Charollois
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Une enquête récente de One Voice a de nouveau mis à jour d’une part les atrocités issues de la pratique de la chasse à courre, d’autre part l’opposition catégorique et la volonté d’abolition d’une grande majorité des citoyens français. Ne doutons pas que les voix du lobby cynégétique vont très vite s’élever pour protester, se faisant passer pour les nouvelles victimes d’un complot où on ne leur aura à aucun moment accordé la parole pour défendre leur position. Mais doit-on le faire lorsque c’est pour justifier l’injustifiable ? C’est ce que pense une grande partie de la presse, nationale comme régionale, pour la chasse à courre comme pour la chasse en général. Ainsi en était-il pour la Voix du Nord qui dans son édition du 26 septembre consacrait un très long article à la passion du docteur Marcotte, président de la fédération régionale de chasse. Président tout à fait auto-convaincu des bienfaits de la chasse : « Le chasseur fait tout ce qu'il peut pour favoriser le gibier, il paie des droits de chasse, prend des mesures pour une sécurité maximale, tout ça pour une période de chasse limitée alors que le promeneur a le droit d'y aller toute l'année. » Passion qu’il a pris soin de transmettre à ses fils. Et c’est là que le bât blesse. Ainsi la fin de l’article nous apprend que ce qui est certain, c'est que chez les Marcotte, on ne badine pas avec la sécurité. Baptiste, le petit dernier de la famille, a été victime d'un accident de chasse alors qu'il était âgé de 11 ans et demi. Une partie de sa jambe gauche a été amputée. Aujourd'hui, il a 18 ans. Hier, nous l'avons retrouvé dans une hutte de chasse avec ses deux frères. Tous aussi mordus. « Je me souviens de ce jour-là, le 20 septembre. J'ai eu tellement mal que ça ne faisait plus mal. Mais je continue à chasser. C'est une passion. Je n'arrive pas à expliquer ça. » Cet exemple illustre bien l’état d’esprit du chasseur. Pourrait-il perdre 80 % de son corps dans sa pratique cynégétique que le simple fait de garder un index lui permettant d’appuyer sur la détente lui suffit à oublier ses douleurs et meurtrissures. A partir de là, comment leur faire prendre conscience de la souffrance, de la barbarie entretenues sur la faune sauvage, sur les 35 millions animaux d’élevage relâchés chaque année pour se faire trucider, du drame familial qui se joue chaque semaine lors des périodes de chasse en raison de la traditionnelle victime hebdomadaire que la chasse engendre, victime dans 20 % des cas non-chasseur (promeneur, VTTiste, conducteur, téléspectateur recevant une balle dans son salon…), cette année ne dérogeant pas aux précédentes, le monde cynégétique inscrivant d’emblée à son palmarès un gamin de 10 ans décédé à l’hôpital après avoir été criblé de plombs par son propre père. Si l’on avait voulu non pas interdire l’esclavage mais raisonner l’ensemble de la population sur ses méfaits et abominations, aujourd’hui encore l’asservissement serait de mode. Il est plus que temps que l’hémicycle fasse preuve d’audace et de bon sens. David Joly
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la lettre hebdo de gérard charollois (10/10)
terrienne a posté un sujet dans ANIMAUX - Europe et autres continents
L’espèce vaniteuse qui s’imagine élue souffre de deux tares comportementales : la cupidité et la violence. L’animal humain aime dominer, conquérir, asservir et souvent tuer. Ce ne sont ni les tigres, ni les lions et moins encore les craintifs loups et les prudents ours qui furent dans l’Histoire les plus grands exterminateurs d’humains, mais l’humain lui-même. Cette propension à estourbir l’ennemi de sa tribu et de son dieu ne lui provoqua aucune interrogation fondamentale sur sa nature intrinsèque. Il se proclama roi de la terre, terreur de tout ce qui vit, accapareur insatiable. Toutes les sociétés humaines furent marquées par cette violence dont seules les formes varièrent dans le temps selon les moyens techniques disponibles. L’animal humain, indéniablement supérieur par ses capacités cognitives, pourvu d’un appareil neuronal performant, ne parvint pas, jusqu’à ce jour, à surmonter ses tares s’adonnant volontiers aux tueries, aux exploitations, à l’accaparement. La société développe même l’instinct de mort et le culte de la domination accoutumant ses membres à tuer les autres animaux, les familiarisant ainsi avec la banalité de supprimer la vie. Observez les faits divers judiciaires récents commentés par la presse, les procès d’assises traitant des crimes de sang. Evoqué distraitement par les médias superficiels, vous apprendrez que les auteurs présumés du meurtre de leurs femmes, de leurs deux voisines, d’un rival, se passionnaient pour le loisir de mort, vivant dans la promiscuité de leurs fusils. Il serait absurde de dire que tout assassin fut préalablement un tueur ludique d’animaux non-humains, mais il serait tout aussi vain d’ignorer que le pourcentage des tueurs d’habitude parmi les clients de cours d’assises est plus élevé que dans le reste de la population. Que ceux qui en douteraient se renseignent sur ce point lors du prochain procès médiatique pour crime de sang. Puis, vous ferez cette seconde constatation sociologique. Lorsque l’homme tue l’homme, histoire d’éliminer son conjoint, un gêneur, un voisin ou l’ennemi idéologique, il usera de préférence des instruments et de la méthodologie, balles ou égorgement, qu’il pratiqua à l’encontre de ses victimes d’une autre espèce. En cela, on peut parler d’une culture de la mort donnée. La chasse, la tauromachie, le sacrifice rituel ne sont jamais des « arts de vivre » mais des arts de tuer. Ils insensibilisent leurs adeptes, anesthésient leur empathie, apprivoisent chez eux la cruauté naturelle. Rares sont les études iconoclastes, les réflexions embarrassantes menées sur ces points essentiels pour la marche de la civilisation. C’est que la société se nourrit de cette violence sociale et doit la rendre acceptable, sans esprit critique, à ses membres. Il faut inculquer au troupeau le mépris du « maillon faible » et la soumission aux exploiteurs accapareurs. Ainsi, la télévision, dans l’ordre social, relate comme un fait admirable qu’un jeune homme, au demeurant sympathique, doué pour frapper un ballon, va gagner aux USA un million de dollars par mois. Le fait est honteux, scandaleux et même plus délictueux que nombre de menus larcins que sanctionnent les tribunaux. La presse manipulatrice de cerveaux disponibles présentent ce parasitage social comme une vertu, la consécration d’un mérite. Or aucun mérite ne fonde les injustices d’une société féroce conférant à moins de 1% de ses membres des situations exorbitantes du lot commun. Les inégalités sociales représentent des violences d’une autre nature que celles des agressions sanglantes mais des violences auxquelles doivent s’accoutumer les victimes du système. Le rêve fut qualifié « gardien du sommeil ». les médias entendent faire rêver avec les stars, les champions, les fortunes affairistes, rêver pour faire dormir et empêcher le salutaire sursaut de la conscience et de l’indignation ! Ne cherchez pas dans le passé de l’espèce un âge d’or sans violence. Il n’y en eut aucun. Mais avec son FOUQUET'S CLUB en lutte des classes à rebours contre les salariés et la fonction publique, ses « jeunes » à capuches agressant aux faciès les européens, ses racistes condamnant l’autre non pour ce qu’il fait mais pour ce qu’il est, ses petits chefs de services stimulant leurs subordonnés pour la rentabilité de l’entreprise au point de générer dépressions et suicides, ses riches qui assassinent la terre, ses religieux qui bétonnent les neurones de leurs victimes, ses tortionnaires d’animaux qui traquent et exterminent, notre temps offre encore bien des périls, des horreurs, des crimes à extirper. Que préférons-nous ? Un monde meilleur aspirant au respect de tous les êtres sensibles et à un hédonisme altruiste, ou celui de fureur et de sang, des chasseurs, des exploiteurs, des dominants qui braillent qu’ils sont les vainqueurs ? Faut-il désespérer du processus d’hominisation et considérer notre espèce comme une impasse évolutive ? Le pire n’est ni certain, ni impossible. Des frémissements d’amélioration des comportements se manifestent. Le Sénat Espagnol refuse d’adopter une motion de soutien à la torture tauromachique. Il meurt ici et maintenant plus de chasseurs qu’il n’en naît. Les dogmes du pseudo-libéralisme antisocial et anti-écologique apparaissent chaque jour un peu plus pour ce qu’ils sont : des impostures morales et une source d’échecs sociétaux. La société sécrète des haines, des aigreurs, des crispations, mais par ailleurs émergent, sources d’espérances, des volontés émancipatrices, des révoltes salutaires, des contestations radicales de l'agir mal. Victor HUGO mourant aurait énoncé : « C’est ici le combat du jour et de la nuit ». Gérard CHAROLLOIS CONVENTION VIE ET NATURE -
juste retour des choses
terrienne a répondu à un(e) sujet de terrienne dans ANIMAUX - Europe et autres continents
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L’imposture environnementale Les indicateurs de biodiversité sont mauvais, selon les dernières données publiées. Seuls les crédules, qui font autant de mal dans une société que les délinquants relationnels, peuvent s’étonner que le pouvoir de l’argen-roi n’ait pas atteint des objectifs vertueux tout autant qu’imprécis qu’il s’était assigné pour sauver la Nature. Un quart des espèces d’oiseaux fréquentant les milieux agricoles aurait disparu et les diminutions d’effectifs et de variétés d’espèces affectent la faune et la flore inexorablement. Ceux qui gouvernent, légifèrent, financent, décident ne se soucient pas davantage de la Nature que du bien public. Ils servent docilement les intérêts des mafieux de la promotion, de l’entreprise, de l’aménagement du territoire c’est-à-dire du déménagement de la faune et de la flore. Ce serait, selon les chiffres communiqués, l’équivalent d’un département français qui disparaît tous les sept ans sous l’asphalte et le béton des parrains du système. Rien n’est fait pour enrayer cette mort programmée de la biodiversité. Les cupides perdurent à croître et multiplier, à ériger des lotissements, à tracer des routes et lignes ferroviaires à très grande vitesse, infrastructures meurtrières pour la vie sauvage dont les gouvernants n’ont aucun souci. Ce ne sont pas des discours, des colloques, des incantations qui empêcheront la destruction de la vie sur terre, mais une révolution radicale du droit et des mœurs. Il faut arrêter l’expansion infinie de l’urbanisation galopante, du trafic, de l’empoisonnement des sols et des eaux, maintenir les haies et les mares, respecter les forêts et les rivières et en finir avec les mensonges éhontés entourant une chasse catastrophique pour les animaux sauvages. Or, en ce pays, les 36600 petits maires, directement soumis aux pressions des intérêts privés dont l’addition assure le mépris de l’intérêt général, conservent leurs prérogatives d’aménagements fonciers leur permettant de céder aux appétits de constructibilité des terrains de leurs électeurs. Les élus confondent toujours le progrès et les axes de circulation, pensant que le bonheur est sur la route. Au rythme des destructions actuelles, il semble acquis que la prise de conscience va moins vite que le désastre écologique. Lorsqu’il sera trop tard, que les humains admireront les derniers arbres, observeront les derniers oiseaux, ce ne sera pas pour nous une consolation de se voir reconnaître le mérite d’avoir eu raison contre les imposteurs qui parlent d’or et agissent de plomb. Quand bien même il y aurait un jour le procès de NUREMBERG des ennemis de la terre, des promoteurs aménageurs, des bétonneurs asphalteurs, des marchands de pesticides et des fusillots, cela ne nous consolerait pas de la mort d’une Nature qui n’est ni bonne, ni mauvaise, ni utile, ni redoutable, mais qui est la vie et que le grand nuisible anéantit. Nos détracteurs objectent « que les écologistes ne survivraient pas longtemps dans la vraie nature, hostile à l’homme. La forêt équatoriale, les toundras glacées, la vie sauvage ne sont point douces pour l’humain qui trouve confort, hygiène et protection dans la société ». Je serai toujours stupéfait par l’indigence des ennemis de la terre lorsqu’ils tentent d’argumenter. Nous savons que chaque espèce, y compris la nôtre, possède ses besoins spécifiques pour son bien-être et sa survie. Ce qui est adapté, profitable à une espèce ne l’est pas nécessairement pour une autre. Qu’importent l’utilité, la rentabilité, l’agrément pour l’humain de la Nature. La vie vaut par elle-même et n’a pas à payer un droit de citer à une espèce quelconque. L’homme peut légitimement se créer un « biotope » spécifique conforme à ses exigences biologiques mais il ne doit pas expulser les autres formes de vies de l’ensemble du globe. Il y a place pour les milieux de vies, pour le maintien de la Nature dans sa foisonnante diversité et le développement de la culture qui n’est jamais que la nature de l’homme n’est nullement incompatible avec un partage de l’espace planétaire avec les autres formes de vies. Nous entendons le concept de culture non pas dans son acception dégradée à la mode en France. La culture devient pour nos contemporains, l’art donc le snobisme. La Culture, nature spécifique de l’homme, s’entend de la connaissance fondamentale. Or, cette connaissance et les transformations qu’elle implique peuvent être réconciliée avec le respect de l’être sensible, de la variété des espèces. Oui, à l’hédonisme altruiste, au bien-être, à la lutte contre la maladie, la souffrance et la mort. Non, à la croissance quantitative, au gaspillage, aux profits indécents, aux destructions de biotopes des autres espèces, à cet esprit de lucre qui caractérise ce capitalisme plastique s’acclimatant aux fascismes, à la sociale-démocratie et même à la récupération écologiste avec cette fumisterie qu’est le « développement durable ». Dominer, conquérir, défricher, assécher, aménager, exploiter, valoriser caractérisèrent l’humain tout au cours de l’histoire de l’espèce. Désormais, ces particularités qui furent vertus deviennent nocives pour la pérennité du vivant et il y a urgence à apprendre le respect, ce qui nécessite une mutation comportementale. Nos environnementalistes ne portent pas cette volonté de mutation parce qu’ils demeurent anthropocentristes, discoureurs, modérés, conciliants avec les destructeurs de vies, cédant aujourd’hui la moitié de ce qu’ils prétendaient défendre hier et dont ils céderont demain une nouvelle moitié. Et voilà pourquoi la Nature se meurt chaque jour un peu plus. Gérard CHAROLLOIS CONVENTION VIE ET NATURE
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Philippe Val est directeur de France Inter depuis juin 2009. On n'avait pas pour autant remarqué que la station avait infléchi sa politique d'information en matière d'animaux. Il est vrai que, vu les polémiques qui avaient entouré sa nomination, l'ex directeur de Charlie Hebdo avait surtout intérêt à se faire oublier (et il y a réussi...). Pourtant, si le contestataire des années 70 s'est à bien des égards "sergejulyfié", sa position sur le sort des animaux reste la même. Il est donc quand même parvenu à mettre en place un projet qui lui tenait à coeur. Depuis fin août, une émission hebdomadaire (dimanche 16-17h) est consacrée au rapport des hommes et des animaux, animée par Fabienne Chauvière et Elisabeth de Fontenay : « Vivre avec les bêtes ». Dans l'émission de ce dimanche 26 septembre, on peut écouter (à 27'50'') un entretien de 14 mn d'Elisabeth de Fontenay avec Marc Fabre. Celui-ci est l'auteur de l'excellent Mythes tauromachiques paru il y a un an, remarquable voyage dans le monde mental des taurins, très bien documenté, très bien argumenté, très bien écrit. http://sites.radiofrance.fr/play_aod.php?BR=16181&BD=26092010 (on peut aussi podcaster l'émission) Souhaitons longue vie à cette émission. -- Jean-Paul Richier
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la lettre hebdo de gérard charollois (26/09)
terrienne a posté un sujet dans ANIMAUX - Europe et autres continents
par l'excellentissime gérard charollois (que les chiasseurs adorent. le JUGE, comme ils l'appellent, puisqu'il est effectivement président du tribunal de grande instance de périgueux !!) : Ôter la vie à un être sensible, quelle que soit sa race ou son espèce, représente un défi éthique majeur. Nous sommes nombreux à être suffisamment civilisés pour refuser de tenir la main à la mort. Cribler de plombs des chairs palpitantes, broyer d’une balle des os, répandre le sang et éteindre le souffle d’une vie par plaisir, pour jouir de cette prérogative de tuer constitue une abjection, une insulte au cœur et à la raison. La chasse n’est pas à réformer mais à abolir. Je ne serais jamais de ces « protecteurs » pusillanimes, permanents circaêtes, prônant le dialogue avec un monde de la chasse qui entend ne rien concéder. Le chasseur et ses jachères fleuries, ses jeunes femmes adeptes du fusil, ses campagnes de propagande dans les écoles, ses prétentions à gérer une faune artificialisée ne fait illusion qu’auprès de ceux qui ignorent que l’unique obsession du lobby est d’obtenir des avantages sans cesse accrus, des classements en « nuisibles » d’animaux utiles aux équilibres écologiques, des prolongements du temps de la chasse aux migrateurs, des tendelles et des chasses de nuit, des tirs de tétras et des battues en zones ursines. Plus coupable encore que les chasseurs, voici une classe politique minable qui sacrifie la Nature aux pires fantasmes du rural profond. Au mépris de la volonté majoritaire des contemporains, les élus, surtout ceux du parti conservateur allié du CPNT, offrent chaque année de nouveaux privilèges à la caste des tueurs agréés. Malgré les moyens financiers colossaux, malgré la débilité de la presse recopiant la propagande cynégétique, le nombre des chasseurs diminue et le corps social se détourne du loisir de mort. Rien n’enrayera le processus de condamnation. La chasse rejoindra dans la poubelle de l’Histoire bien d’autres pratiques qui semblaient permanentes aux hommes du passé. Pour abolir l’esclavage, la torture des humains, la peine de mort, il fallut aux esprits généreux et novateurs bien de l’audace pour affronter le conformisme bêlant de ceux qui s’imaginent que les crimes des foules sont incorrigibles parce que partagés par la multitude. Aussi, confrontés au rejet de la guerre faite à la faune, les dirigeants cynégétiques se barricadent dans leur Bastille assiégée. Ils veillent à frapper d’ostracisme les écologistes insoumis, tout en tentant d'humilier les autres. Il leur faut faire taire leurs opposants. La presse relate qu’une fédération départementale de chasseurs vient de faire condamner « pour diffamation », par la cour d’appel d’AMIENS un militant de l’association amie, RASSEMBLEMENT ANTICHASSE, à mille Euros d’amende et à six mille euros de dommages et intérêts, au motif que celui-ci aurait brandi, lors d’une manifestation, une vigoureuse banderole dont l’écho doit tout au procès, proclamant : « Au royaume des assassins, le chasseur fait führer ». N’ayant pas lu l’arrêt dont il s’agit, je ne puis que le commenter qu’en considération des énonciations des articles de presse et communiqués. En droit, la cour a commis deux erreurs évidentes qui vaudraient une cassation. D’une part, la mention incriminée constituait non pas une diffamation mais une injure. Or, une confusion aussi grossière ne manquerait pas d’être censurée en cas de pourvoi. D’autre part, jusqu’à ce jour, une personne morale n’a jamais été admise à agir pour le compte de ses adhérents sur le fondement de la loi du 29 Juillet 1881 réprimant tant l’injure que la diffamation. La CVN n’étant pas partie à cette procédure ne pourra pas soumettre l’arrêt à la chambre criminelle de la cour de cassation. En revanche, je m’honore d’avoir été pendu en effigie par des chasseurs le 25 février 1989 dans les rues de PERIGUEUX et j’éprouve l’immense satisfaction de leurs injures. Loin de les poursuivre en correctionnelle pour ces éloges, je me félicite de susciter l’hostilité des ennemis de la terre. Par ailleurs, l’observateur amusé appréciera la délicatesse de moeurs et de propos des manifestants chasseurs, notamment l’an passé dans les rues de VALENCIENNES. Par-delà ces péripéties insignifiantes, reste la détermination inébranlable des adversaires de la mort loisir à dénoncer, non pas tel ou tel individu, attitude subalterne, mais une pratique cruelle pour les autres animaux, nocive pour la biodiversité, avilissante pour l’humain. Cruelle, car la chasse terrorise, blesse, mutile, tue, des êtres sensibles. Nocive : car la faune est artificialisée, des animaux d’élevage sont massivement relâchés pour alimenter le stand de tirs, cependant que des espèces protégées subissent des milliers de « dégâts collatéraux ». Avilissante, car il est dégradant pour l’humain de banaliser la violence et l’acte de mort. A quand,une loi contre la violence faite aux animaux ? Gérard CHAROLLOIS CONVENTION VIE ET NATURE