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terrienne

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Tout ce qui a été posté par terrienne

  1. que nous avons le monopole de l'intelligence : http://www.wimp.com/elephantrescued/
  2. terrienne

    japon

    sage décision de l'allemagne
  3. terrienne

    japon

    Mercredi 16 mars, The Daily Telegraph rapporte un cable de WikiLeaks qui révèle que l'AIEA, l'Agence internationale de l'énergie atomique aurait prévenu le Japon des risques qui planaient sur ses centrales nucléaires en cas de forts séismes. Dès décembre 2008, l'AIEA aurait alerté que les règles de sécurité des centrales n'étaient plus à jour. Les autorités japonaises auraient alors promis à l'époque de les mettre en conformité.
  4. dimanche 20 mars à 15h00 devant l'assemblée nationale à paris. merci de faire passer le message.
  5. Stratégie pour une présidentielle Les Français aiment l’élection de leur monarque au suffrage universel. Le heurt des ambitions, le jeu des acteurs, l’illusion de se choisir un souverain à l’ancienne pour lequel le sacre démocratique se substitue à celui de REIMS plaît au peuple invité à participer à la joute théâtralisée. Aussi, la présidentielle présente un intérêt idéologique inverse à son importance pratique. Car, ici, l’exécutif commande le législatif et subordonne tous les pouvoirs. Un président de la république, d’abord élu par le pouvoir de l’argent qui tient les médias, fait le gouvernement, la majorité parlementaire, la haute administration. Or, les courants de pensées, les idées neuves, les choix politiques élevés ne sont guère au rendez-vous de ce jeu de théâtre favorisant la personnalisation, le style de l’acteur en représentation, l’image des candidats construite par les médias. Cette élection, clé du pouvoir politique en France, exclut le véritable débat de fond et privilégie l’apparence, voire la manipulation télévisuelle. Les écologistes y sont perdants dès lors que les faiseurs de rois, c’est-à-dire les propriétaires de chaînes de télévisions et de journaux les instrumentalisent pour favoriser leurs poulains et nuire à ceux qui les dérangent. En participant à un mode de scrutin qui ne leur confèrera au mieux que 5% des suffrages, les écologistes affaibliraient leur poids toujours supérieur aux européennes et aux régionales. Ils seraient immanquablement pénalisés à vouloir exister au détriment de leur influence, en présentant un candidat autonome à un scrutin où ils n’ont pas la moindre chance ni de gagner, ni même de peser vraiment. Il ne s’agit pas de s’abstenir, de se retirer dans les nuées, de renvoyer dos à dos les pires et les médiocres, de se réfugier dans un purisme impuissant. Avant le premier tour, les partis écologistes gagneraient à passer un contrat de gouvernement avec le parti susceptible de l’emporter en exigeant une présence parlementaire et ministérielle nécessaire pour orienter autrement la politique écologique. Ils doivent d’autant plus le faire de bonne grâce que la conjoncture les y contraint en 2012. Depuis près de dix ans, suite à la catastrophe du 21 avril 2002, la droite de l’argent, des milliardaires promoteurs qui assassinent la terre, la droite du CPNT, multiplie les agressions contre la nature, contre les animaux, contre les plus vulnérables des humains. Cette droite, pas moins nocive que celle du nationalisme autoritaire, ne peut gagner l’an prochain qu’en réitérant un nouveau 21 avril c’est-à-dire en éliminant la possibilité de l’alternative dès le premier tour. Son leader devenu impopulaire l’emporterait s’il restait en compétition avec la candidate du front national, cette Marine LE PEN qui, rappelons-le aux ignorants, participa à l’odieuse manifestation des chasseurs à VALENCIENNES, en mars 2008, manifestation violente au cours de laquelle les voyous de l’extrême-chasse brisèrent du mobilier urbain et blessèrent nombre de fonctionnaires de police, cette leader qui déclare préférer les traditions aux animaux. Or, tout écologiste, qu’il soit mou, timoré, opportuniste, anthropocentriste, ou qu’il soit radical, cohérent, biocentriste ne peut pas se faire le complice de ces deux droites aux ordres des chasseurs, des tortionnaires de taureaux, de l’élevage concentrationnaire, de l’agrochimie, du BTP, du lobby autoroutier, de tout ce qui tue, pollue, empoisonne au nom des traditions et du profit. Nous ne pouvons pas favoriser un nouveau 21 avril qu’annoncent les sondages et qu’explique un vieillissement de la population. Bien sûr, je ne nourris, personnellement, aucune illusion sur l’éthique, les convictions, les orientations futures de celui qui pourrait, contre les deux droites, accéder à la présidence et qui corrélativement donnerait un mois plus tard une nouvelle majorité parlementaire au pays et toujours corrélativement des ministres écologistes notamment au ministère de l’essentiel, celui de la protection de la nature. Mais entre le médiocre et le pire, j’ai le courage d’opter clairement. Je ne me fais d’ailleurs aucune illusion sur les convictions de trop d’écologistes politiques. Nombre d’entre eux sont stupidement encore anthropocentristes. Mais, il convient de ne jamais confondre ses propres désirs et l’état du monde. Nous vivons dans une société très archaïque, prisonnière de préjugés, d’habitudes, d’intérêts dont nous devons mesurer la profondeur pour mieux les combattre. La France ne fait pas exception et nous risquons dans quelques années d’assister, à l’instar de ce qui survint en Italie, à un rapprochement des deux droites. Il en résulte une société tirée vers la régression, l’aigreur, la prévarication des puissants, l’abrutissement des populations inquiétées par l’obscurantisme religieux d’autres peuples. L’avenir est plein de pièges et il est si souvent advenu dans l’Histoire que les peuples préfèrent le saut dans le vide à l’issue de secours. Il est permis de douter, en contemplant les mœurs et les valeurs du temps, que l’humanité s’en sorte. Se réfugier dans l’utopie est doux, consolateur, tout autant que stérile. Cette fuite ne fera jamais gagner une cause. Partons de ce qui est pour orienter la marche des choses vers un but déterminé. Abolir la chasse, la tauromachie, l’élevage camp de concentration, mais aussi la précarité du salariat, le statut de chômeur, la contrainte du travail subi et non choisi, les injustices scandaleuses ne figureront pas à l’ordre du jour des partis politiques français en 2012. Faute d’une impossible rupture, d’un grand soir libérateur, cherchons les voies d’une évolution progressive, d’un glissement de la société vers davantage d’empathie. Combattons résolument les forces conservatrices et réactionnaires qui prônent les traditions sanguinaires et l’exploitation, l’esprit de lucre et la haine du vivant. Pour empêcher le pire, il sera impératif que dès le premier tour de l’élection présidentielle socialistes durs et socialistes mous, écologistes cohérents et écologistes occasionnels, démocrates de progrès, femmes et hommes de mieux s’unissent pour vaincre les partis des affaires, de la spéculation financière, du Marché, de la peur, de l’obscurantisme, de la « terre qui ne ment pas ». Gérard Charollois CONVENTION VIE ET NATURE MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE POUR LE RESPECT DES ÊTRES SENSIBLES ET DES EQUILIBRES NATURELS
  6. terrienne

    situation japon

    http://groupes.sortirdunucleaire.org/blogs/alerte-nucleaire-au-japon-apres-un/article/communique-de-presse-du-13-mars-2328
  7. terrienne

    situation japon

    http://news.fr.msn.com/m6-actualite/article.aspx?cp-documentid=156461173
  8. Un rapport du conseil économique et social de l’ONU de février 2011 dément l’opinion anesthésiante de certains démographes, adeptes du « croissez et multipliez » qui ont persuadé les décideurs que la surpopulation n’était plus un problème. Pour les démographes béats, la population humaine croîtrait jusqu’en 2050 à un pic de neuf milliards d’habitants et se stabiliserait sagement à ce niveau, pour eux seuls, optimal. Le rapport susvisé remet en doute ce scénario. Les efforts pour un planing familial se sont relâchés dans le monde et si l’occident atteint un taux moyen de fécondité de 1,85 enfant par femme, ce taux reste à 4,29 dans les pays sous-développés et en particulier dans douze pays d’Afrique. En août prochain, un humain anonyme naîtra et sera, sans le savoir, le sept milliardième. En 1800, la terre comptait un milliard d’hommes et l’augmentation de la population s’emballe avec le 20e siècle. L’ignorance, souvent cultivée par les religions dans nombre de régions planétaires, l’absence de choix d’une véritable contraception, le conditionnement consumériste de l’enfant gadget « qu’il faut avoir », d’absurdes politiques natalistes dans certains pays, expliquent le maintien d’un taux de fécondité excessif qui pourrait, contredisant les prévisions apaisantes, faire étouffer la planète. Quelle place cette espèce envahissante et déprédatrice laissera-t-elle aux autres espèces qui ont aussi un droit de vivre ? L’ONU, ses experts, les démographes et décideurs envisagent la surpopulation sous l’angle de la faim et des risques d’épidémies par apparition de nouveaux virus favorisée par les concentrations humaines. Ces périls existent mais relèvent de l’anthropocentrisme que nous récusons. Le sort de la nature, des habitants non-humains ne les préoccupe nullement. En cela, nous différons de ces conformistes formatés. Certes, la bombe démographique risque de nuire gravement au bien-être, à la prospérité, à la santé des hommes de demain, mais il est certain qu’elle générera l’anéantissement de bien des hôtes de la terre. Investissons dans le planing familial pour inciter les humains à vivre une sexualité épanouie mais sans risque ! Oui, sans risque de propager une maladie pernicieuse, peut-être létale ayant pour nom : une humanité cancer de sa planète. Souhaitons pour l’avenir des humains moins nombreux et plus heureux, des humains vivant en harmonie avec la biosphère. Gérard CHAROLLOIS CONVENTION VIE ET NATURE MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE POUR LE RESPECT DES ÊTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS ---------------------------------- rejoignez Démographie Responsable : http://demographie-responsable.org/demographie/surpopulation/nous-rejoindre.html
  9. Salon de l'agriculture: Sarkozy traite les écologistes d'extrémistes islamistes 20 Février 2011 Par Claude-Marie Vadrot En inaugurant le salon de l’agriculture, Nicolas Sarkozy n’a pas flatté le cul des vaches mais passé la main dans le dos des paysans industriels en traitant les écologistes d’extrémistes islamistes pour avoir publié quelques affiches acerbes. En prime de lecture: les six affiches de France nature environnement Au premier jour de ce salon présentée par son président, Jean-Luc Poulain, agriculteur de l’Oise, collectionneur de présidences et de postes officiels dans les organismes prônant l’agriculture intensive, le Président de la République a violemment condamné la (petite) campagne publicitaire lancée par France-Nature-Environnement pour rappeler les dangers de l’agriculture chimique défendue par la FNSEA et le ministère de l’Agriculture sur le thème lancé il y a deux ans au même endroit « L’environnement, çà suffit ». En oubliant évidemment de dire que la moitié des affiches conçues par cette association ont été censurées par la régie publicitaire de la RATP et que d’autres afficheurs l’ont refusé. Et aussi que le sondage publié par le Télégramme de Brest fait apparaître que 53 % des Bretons approuvent ces affiches. Nicolas Sarkozy a également oublié de mentionner que la ministre de l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet a refusé de condamner cette « protestation publicitaire » au nom de la liberté d’expression. Finira mal, comme la première fois, cette ministre... D’autant plus que son patron n’a pas hésité à comparer publiquement la campagne de FNE à l’extrémisme islamique. Un « coup double » en direction de l’extrême droite qui, curieusement, n’est pratiquement pas repris par les médias. Ces affiches ont le courage et le mérite de dénoncer le système agricole français au moment ou le président du Salon, planqué derrière quelques vaches et moutons bien lavés et peignés écrit (notamment) en présentant sa manifestation : « « L’édition 2011 du Salon International de l’Agriculture se place sous le signe d’une thématique appartenant à la fois à l’actualité et à l’histoire… Depuis moins de deux mois, en effet, le repas gastronomique français est entré sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. La distinction est de taille ! Symboliquement, elle consacre une certaine idée de l’excellence à la française. Plus concrètement, elle récompense le travail d’un nombre infini d’acteurs de l’agriculture et de l’agroalimentaire hexagonal. À commencer par les agriculteurs. Car sans eux… pas d’alimentation. Une agriculture forte, des entreprises dynamiques, un modèle alimentaire et des produits reconnus… À nos yeux, à ceux du monde entier, l’alimentation est belle et bien une composante majeure de notre identité commune. Elle redonne du sens au travail des agriculteurs qui produisent pour notre alimentation. Mieux, c’est, dans notre pays, la mieux habilitée à créer un lien soutenu et pérenne entre les agriculteurs et les citoyens. En ce sens,elle est à la fois une occasion quotidienne de partage et un facteur de cohésion, puissant et durable ». Défense de rire et de crier à l’escroquerie ! Ce texte illustre le double langage des responsables de l’agriculture « officielle » qui continuent à tenter de nous faire prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages ou, au choix, des vessies pour des lanternes. Des escrocs de l’environnement qui sont bien décidés à continuer à épuiser les terres, à nous empoisonner, à mener les petits agriculteurs à la faillite et au chômage, ne pas diminuer d’un kilo la quantité des pesticides et des engrais chimiques répandus sur le territoire français, alors que le Grenelle de l’environnement a « décidé » d’y mettre le holà et de favoriser l’agriculture biologique. Au contraire les paysans bio seront désormais moins aidés. Une fois de plus le milieu naturel (l’ours ou le grand hamster d’Alsace) par exemple) et la santé des Français vont pâtir de l’approche des élections cantonales, sénatoriales et présidentielles. L’idée, pour l’UMP et son responsable, consiste à donner satisfaction à la FNSEA pour qu’elle demeure l’un de ses agents électoraux les plus efficaces. Comme la censure et les moyens réduits de France-Nature-Environnement vont considérablement limiter la diffusion des affiches, Mediapart se fait un plaisir de vous les offrir en vous invitant à les diffuser largement. http://www.mediapart.fr/node/112220
  10. Le dernier livre de J. M. Masson sort aux éditions One Voice ! Découvrez, à travers une multitude de témoignages et d’observations, la vie émotionnelle des animaux de ferme, dont la sensibilité demeure méconnue du plus grand nombre. Une collaboration passionnante Jeffrey Moussaïeff Masson et One Voice ont décidé de s’associer pour l’édition de la traduction française du "Cochon qui chantait à la lune". Pour cet auteur de best-sellers, spécialiste de la vie mentale des animaux, comme pour l’association, un seul objectif : contribuer à ce que les animaux soient mieux connus du grand public, pour mettre un terme à leur exploitation. Avec ce livre, l’accent est mis sur les animaux élevés dans les fermes : cochons, vaches, moutons, chèvres, poules et canards. Des cochons surprenants Dans son nouveau livre, Masson fait définitivement tomber les idées reçues concernant les cochons. Leur personnalité, autant que leurs comportements sociaux et leurs préférences alimentaires les font étrangement ressembler à nos semblables. Il décrit des animaux intelligents et attachants, qui remuent la queue comme les chiens lorsqu’ils sont contents et sont capables d’aimer les humains, sans doute bien plus que de raison... Des poules qui câlinent Masson raconte aussi comment se comportent les poules lorsqu’elles ne craignent pas l’humain, rapportant notamment le cas de certaines aimant beaucoup se faire câliner… Il relate aussi l’histoire de l’une d’entre elles, particulièrement taquine, qui prend un malin plaisir à faire sursauter un chat. Les poules acquièrent grâce à lui une identité, et s’avèrent, bien plus que des volatiles stupides, des oiseaux sensibles capables de choses surprenantes lorsqu’on leur permet seulement d’exister et de nous faire confiance ! Des facéties des chèvres aux canards pacifiques A travers une multitude d’anecdotes, de rencontres et d’observations, Masson lève le voile sur les animaux les plus intensément exploités. Il nous livre ainsi de fascinants témoignages sur les facéties des chèvres et leur grande intelligence, mais aussi de belles histoires d’amitiés entre des moutons ou des veaux et, plus surprenant encore, celles de canards pacifiques et altruistes... Changer le regard Au fil des pages, on comprend que si nous ignorons tant de choses à propos de ces animaux, c’est sans doute parce que nous ne voulons pas les connaître, pour pouvoir continuer à les exploiter - impunément. Car une fois que l’on a ouvert les yeux sur le trésor de leur existence, on ne peut plus les considérer comme d’insensibles machines à produire... Extrait de l’avant-propos : « (…) La plus terrible de toutes les injustices consiste à ôter la vie à un animal, QUEL QU’IL SOIT, car il ne peut plus exprimer sa raison d’être qui est simplement d’être, d’exister et de faire tout ce à quoi son évolution l’a conduit : ressentir des émotions, nouer des relations, vivre en liberté dans un environnement naturel sans être exploité par un autre être. Il n’existe aucune excuse pour tuer un animal et nous devons nous garder des tentatives de justification au nom de la nécessité ou d’un droit divin.
  11. pour ceux qui n'ont pas pu regarder le magnifique reportage sur Paul Watson : http://www.pluzz.fr/thalassa.html c'est le dernier reportage de l'émission, il commence à 1.17.05 attention aux images de l'entrave à la chasse aux phoques sur la banquise ... j'ai fermé les yeux pour ne pas voir.
  12. Communiqué de presse du 18 février 2011 Avalanche d’anomalies de série sur 19 des plus anciens réacteurs français : rien ne va plus ! Nouvelle découverte d’anomalies de série Probablement échaudée par l’alerte lancée vendredi dernier par le Réseau « Sortir du nucléaire » sur une grave anomalie sur le système principal de prévention de fusion du cœur en cas de fuite importante du circuit primaire, EDF se voit obligée de révéler une nouvelle anomalie qui met en péril la sûreté nucléaire. Il s’agit d’une usure prématurée des « coussinets » des groupes électrogènes de secours, usure qui peut entraîner leur défaillance. Ces groupes électrogènes sont censés prendre le relais en cas de perte d’alimentation électrique extérieure, pour continuer à assurer les « fonctions vitales » de la centrale. La perte d’alimentation électrique d’un réacteur est un facteur de risque d’accident nucléaire majeur. C’est la deuxième génération de coussinets qui pose des problèmes depuis 2009. Comme EDF n’a pas encore conçu de nouveaux coussinets, elle est condamnée à remplacer les coussinets usés prématurément par d’autres coussinets au défaut d’usure similaire. Ce défaut concerne 19 réacteurs de 900 MW déjà fragilisés par l’anomalie non résolue sur les systèmes de refroidissement de secours. Le problème a été classé au niveau 1 de l’échelle INES sur les centrales du Blayais (Gironde), Bugey (Ain), Chinon (Indre-et-Loire), Cruas (Ardèche), Dampierre (Loiret), Gravelines (Nord), Saint-Laurent des Eaux (Loir-et-Cher). Au Tricastin (Drôme), l’anomalie a été classée au niveau 2, tous les groupes électrogènes des réacteurs 3 et 4 étant concernés, ainsi que celui de la centrale. Tous ces réacteurs sont donc doublement vulnérables au risque de fusion du cœur. Rafistoler à grands frais ou fermer pour de bon ? Plus que jamais, le parc nucléaire français se révèle un colosse aux pieds d’argile. Malgré les déclarations rassurantes d’EDF, ce cocktail explosif d’accumulation de défauts de sûreté, dans un contexte de vieillissement des réacteurs, fait froid dans le dos. Combien de défauts graves pour la sécurité restent encore à découvrir ? Les centrales concernées par l'anomalie atteignent leurs 30 ans. Montrant des signes évidents d’usures, elles font l’objet de vastes projets de rafistolage généralisé. Chaque défaut générique constaté a un coût significatif, qui se rajoute à celui d'une grande campagne de renouvellement des générateurs de vapeurs vieillissants ; le tout aura inévitablement des répercussions sur le prix de l'électricité nucléaire. En repoussant la fermeture de réacteurs vieillissants et à la sûreté défaillante, les autorités imposent à la population un risque inacceptable. La première priorité est d'enclencher dès maintenant un plan de sortie du nucléaire, pour doter enfin la France d'énergies vraiment propres et vraiment sûres. Le Réseau « Sortir du nucléaire » réclame donc à nouveau la fermeture préventive des réacteurs concernés, à commencer par les réacteurs 3 et 4 du Tricastin, et la mise en œuvre au plus vite d’une transition vers un avenir sans nucléaire.
  13. terrienne

    hier soir sur ARTE

    l'afrique, l'inde et tous les pays en voie de développement sont devenus la POUBELLE de l'occident. l'espèce de merde que nous sommes me sort par les yeux. je n'en peux plus.
  14. documentaire de Marie-Dominique ROBIN "Notre poison quotidien". elle est l'auteur du "Monde selon MONSANTO" http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/Notre-poison-quotidien/3673748,CmC=3673928.html
  15. samedi 11 juin prochain à paris venez nombreux !
  16. j'espère que vous avez été nombreux à regarder ça : http://videos.arte.tv/fr/videos/pret_a_jeter-3700234.html et vive la société du gaspillage !
  17. www.ecologie-radicale.org Les Français et l’animal sauvage. La CONVENTION VIE ET NATURE a sollicité la SOFRES pour connaître l’opinion des citoyens de ce pays face à un animal sauvage que la loi ne protège que lorsqu’il appartient à une espèce privilégiée. La question était en substance la suivante : « Actuellement la loi française reconnaît que les animaux sont des êtres sensibles, mais la loi ne protège que les animaux domestiques contre les mauvais traitements. Personnellement, seriez-vous très favorable, plutôt favorable, plutôt défavorable ou totalement défavorable à ce que la loi protège également les animaux sauvages ? » À cette question, nos concitoyens répondent, selon l’étude du 14 février : 55% très favorable ; 32% plutôt favorable ; 4% plutôt défavorable ; 3% très défavorable. Ainsi, 88% souhaitent l’extension de la protection contre les mauvais traitements aux animaux sauvages. 7% formulent un avis contraire. Combien y a-t-il de chasseurs en ce pays ? Moins de 2% de la population. Alors, qu’attendent les législateurs pour abolir la chasse, le piégeage, le déterrage et tous les mauvais traitements contre ces animaux qui ne souffrent pas moins que les animaux de compagnie ? Les mardi 15 et mercredi 16 février, la fédération nationale des chasseurs organise un congrès pro-chasse, ce qui constitue bien évidemment son droit absolu. En revanche, nous devons dénoncer les politiciens annoncés qui viendront y faire la danse du ventre : François COPE, Jean LASSALLE, François HOLLANDE, Andre CHASSAGNE. Dans quelle France ces personnages s’imaginent-ils vivre ? Amis des animaux, n’oubliez pas leurs noms le jour des choix. Qui va à la chasse doit perdre les élections, puisque ceux qui terrorisent la faune, mutilent et tuent ne sont plus qu’une infime minorité en voie d’une salutaire extinction.
  18. terrienne

    terrifiant

    http://www.irsn.fr/FR/popup/Pages/tchernobyl_animation_nuage2.aspx
  19. http://crefrance.ning.com/profiles/blogs/le-phoque-canadien-dans-les?xgs=1&xg_source=msg_share_url
  20. Nous, deux fois sapiens Je parle de toi, animal humain, désigné comme espèce élue et érigée, un peu à la légère, roi de la création. Notre espèce du genre Homo fut décrite en 1758 par Carl von Linné et élogieusement nommée sapiens. Tout comme le rat (Rattus rattus) ou le cafard (Blatta orientalis) par le même auteur, à la même date. Ce grand mammifère est plus communément appelé homme, ou humain, voire Être humain. Linné fut l'inventeur de la nomenclature binominale (genre/espèce), dite système linnéen. Il est le fondateur de la taxinomie moderne. Dans son oeuvre (Systema naturae), il décrivit de son vivant la plupart des végétaux, des animaux (dont nous) et des minéraux, ouvrage descriptif considérable, évidemment complété depuis. Avant Linné, l'homme n'avait pas de nom, il était presque anonyme, mais ne vivait déjà plus incognito. Comme on n'est jamais si bien servi que par soi-même, c'est en se mirant dans le miroir que l'homme blanc s'auto-décrivit et installa son faciès au sommet d'une curieuse pyramide des races et des espèces , s'autoproclamant supérieur et donc deux fois sapiens. Ignorant alors que l'origine de l'homme moderne était africaine, la diagnose linnéenne originale reconnaissait quatre races : les europeus (« blanc, sanguin, musculaire »), les americanus (« rouge, colérique, droit »), les asiaticus (« jaune pâle, mélancolique, rigide ») et les afer (« noir, flegmatique, décontracté »). Les géographes européens ayant antérieurement revendiqué le milieu du monde en installant l'Europe au centre de leur planisphère, le modèle de Linné était donc dans la ligne. Ces opérations cachées et reflétant les représentations de l'humanité et du monde des auteurs habituèrent les générations suivantes à cette vision culturelle, subjective et pernicieuse. De façon subliminale et jusqu'à aujourd'hui dans l'inconscient collectif, l'imposture porta ses fruits amers. Linné fut aussi contemporain de Voltaire, notre symbole des Lumières. Tous deux moururent en 1778. En prônant l'égalité des hommes, c'est l'humanisme des Lumières qui incita l'abolition de l'esclavage. Ceci dit en aparté, il n'en reste pas moins que Voltaire ne peut sortir « blanchi » de ses allégations racistes. La cosmétique historico-scolaire passe évidemment sous silence la vision voltairienne du monde africain. Pour preuve, on peut lire dans son Essai sur les moeurs : « La plupart des Nègres, tous les Cafres, sont plongés dans la même stupidité, et y croupiront longtemps » ; ou encore dans son Traité de Métaphysique : « Je me suppose donc arrivé en Afrique, et entouré de nègres, de Hottentots, et d'autres animaux ». Homo sapiens n'est rien de plus qu'une espèce parmi deux millions d'autres officiellement recensées. Sauf que l'humain est apte à la position debout, qu'il possède un langage articulé et complexe, qu'il est doué d'un système cognitif à l'abstraction, à l'introspection et surtout qu'il jouit d'une conscience de soi… et du monde. Ce livre tendrait à prouver que cette dernière dotation, dite conscience universelle, ne serait qu'un postulat, ou bien qu'il conviendrait de qualifier cette conscience de mauvaise, et en perdition. En qualité de dernier représentant du genre Homo, l'homme "dit sage" appartient à la famille des hominidés qu'il partage, ne lui en déplaise, avec les singes anthropoïdes. Sa bipédie, son cerveau plus volumineux et un système pileux moins abondant le différentient physiologiquement des autres Grands singes. La domestication du feu et la conception d'outils, avec tout un cortège de progrès dont la dernière période est notamment illustrée par la maitrise du génie génétique et le développement des nanotechnologies, font que notre Homo sapiens est finalement plus génial tant que l'orang-outan son cousin qu'il a déshérité de son habitat que de l'escargot qu'il écrase sous ses pas avec la désinvolture de ses mocassins en peau de crocodile. L'humain est aussi un artiste. Enfin, et n'est-ce pas là son moindre défaut, il brille par l'ampleur des transformations, des déconstructions et des destructions qu'il opère sur les écosystèmes. Sans doute parce que sa fameuse conscience… n'a pas pris conscience qu'il s'agissait des murs de sa propre maison, cette maison du Quaternaire dont il retire chaque jour une ou plusieurs briques. Le lecteur voit déjà où je vais en venir. Sapiens, comme sage et intelligent De notre culpabilité et en revisitant très succinctement l'histoire, cela donne un fameux trophée, rien qu'en famille, entre-nous, au nom d'un même dieu qui partagerait les hommes, ou pour des histoires de gloire, de fric, de ressources. Où l'on entrevoit déjà que notre conscience est aussi le terreau de la mégalomanie la plus barbare : 2 millions de Gaulois assassinés par les Romains ; Des millions de morts lors des croisades, des pèlerinages armés et dévoyés, durant la Guerre de cent ans et au fil d'innombrables guerres de religions ; 10 à 40 millions de Chinois massacrés par les Mongols au XIIIe siècle ; Le peuple de Tasmanie liquidé par les Britanniques lors du génocide « le plus parfait » de l'histoire ; Des centaines de milliers d'Aborigènes australiens décimés par les mêmes colons britanniques ; L'extermination de 20 à 60 millions d'Amérindiens, depuis la « découverte » espagnole, l'évangélisation et la colonisation, jusqu'à la Conquête de l'Ouest ; Les traites négrières (orientale, intra-africaine et atlantique) totalisèrent plus de 50 millions de victimes ; 1.200.000 Arméniens périssent dans le premier génocide du XXe siècle ; 40 millions de morts lors de la Première Guerre mondiale et 65 millions durant la Seconde (dont les 5 millions de la Shoah) ; Le démocide stalinien : 43 millions de morts ; Le démocide de Mao : 30 millions de victimes et des famines à la chaîne ; La terreur sanguinaire de Pol Pot : 1.500.000 Cambodgiens. Rajoutons le million de victimes du Biafra, les 800.000 Rwandais, en majorité Tutsi, ayant trouvé la mort durant les trois mois de génocide, sans omettre les 300.000 morts et les 3 millions de déplacés de la guerre au Darfour. Depuis l'esclavage du peuple Noir jusqu'au Nouvel Ordre mondial, soit de 1900 à l'aube du troisième millénaire, en passant par Hiroshima, Nagasaki, la guerre au Vietnam, le capitalisme porte à lui seul la responsabilité d'un bilan amplement supérieur à 100 millions de morts. Sapiens, comme sage,… ces hécatombes, ces holocaustes, ces exterminations, ces pogroms, ces génocides, ces guerres, ces invasions à travers les siècles furent-elles chaque fois dictées par un quelconque comité des sages ? Déforestation, productivisme agricole, agroterrorisme, mort biologique du sol, désertification, sixième crise de la vie et extinction massive d'espèces par causes anthropiques, pollutions, réchauffement du climat, fonte des glaces, montée des océans, tarissement accéléré de toutes les ressources non-renouvelables, nous entrons de plain-pied dans un monde immonde et à l'avenir barré, la planète bleue est en déliquescence. 20.000 ha de couvert forestier disparaissent chaque jour. La Terre vue du ciel : bientôt un cimetière, une fosse commune. Selon un rapport du WWF, nous avons perdu en 30 ans près de 30 % de tout ce qui vivait sur Terre. L'ours polaire marche sur les eaux, l'aigle impérial se fait éboueur, le vautour s'attaque au vivant ou devient cannibale, l'orang-outan est exproprié, l'orque et le dauphin tournent en rond dans des bassins de ciment, le panda géant porte un collier-émetteur, le croco est mocassin, la panthère se porte dans les beaux quartiers, les oiseaux chantent sur des barbelés, les libellules se noient dans des piscines, il n'y a plus rien à butiner, les ruches sont désertées, les papillons sont en volière, la grande forêt est vide, terriblement silencieuse, le petit bois d'à côté est contaminé et inanimé, le corail est au rayon des souvenirs, mais Total veille sur les océans, Monaco protège la faune... et Areva attend que fonde le Grand Nord pour s'en approprier les ultimes richesses enfouies. Aucun insecte nocturne ne vient plus virevolter autour du lampadaire, on ne voit plus de hannetons, on n'entend plus chanter les grenouilles et depuis longtemps, la chevêche ne perche plus sur le poteau téléphonique. Où sont le carabe doré, la cétoine, les papillons multicolores, la rainette verte, la jolie couleuvre de notre enfance ? Sapiens, comme sage,… veau, vache, cochon, couvée, homme sont chosifiés. En plein délire bio, le vivant est industrialisé, nous élevons des poulets sans plumes, des lapins géants. Dans ses zoos, ses cirques, ses laboratoires, ses batteries, le voyou de la planète enferme, dompte, torture, exploite, les espèces compagnes et aussi la sienne. Pommes de terre aux gènes de poulet, de phalène, de virus, de bactérie et d'humain ; maïs aux gènes de luciole, de pétunia, de blé, de scorpion ; riz aux des gènes de haricot, de pois, de bactérie et d'humain ; tomates aux gènes de poisson, de virus, de bactérie, de scorpion et d'humain. C'est la grande parade des inconnus dans l'assiette. Sapiens, comme sage,… en guise de bénéfices : cancers, maladies environnementales et génétiques, perte de fécondité (tant mieux !), maladies nouvelles et concoctées de toutes pièces, cent mille molécules chimiques lâchées dans les sols, les eaux et les airs, pesticides et biocides dans la rosée et dans nos urines, un milliard de Terriens souffrant chaque année les méfaits de la pollution, recul des terres fertiles, catastrophes "naturelles" plus nombreuses et plus meurtrières, hordes de réfugiés de l'environnement... D'ici à 2050, on prévoit des sécheresses drastiques susceptibles d'affecter 2 à 3 milliards d'humains. Sapiens, comme sage…. Depuis l'an 1 de l'Ère chrétienne, la population humaine est passée de 250 millions à quasiment 7 milliards d'habitants. Pour les trois quarts de l'humanité, la Terre-nourricière ne l'est déjà plus. A l'horizon 2050, la fourmilière humaine comptera 10 milliards d'individus malheureux qui, dans le meilleur des cas, perdront leur vie à la gagner. Plus d'un million de personnes se suicident chaque année, au chômage, au travail, dans les villes, dans les champs, en prison, en liberté.… Notre démographie galope, il est dit que si nous ne décroissons pas, nos maîtres bienveillants vont nous décimer. Honte au néfaste esprit patriotique, honte aux familles nombreuses ! Exterminateur et invasif, Homo sapiens est la seule espèce de grande taille à investir selon une croissance infernale la quasi-totalité des niches écologiques des autres espèces. Avec cette tenace posture du « pousse-toi de là que je m'y mette », dorénavant surnuméraires, nous sommes trop encombrants dans le fragile équilibre et représentons le vrai syndrome de la planète. Nous sommes ainsi les auteurs du plus effroyable laminoir de biodiversité que l'on pouvait imaginer. Nous souffrons d'une incurable cécité écologique doublée d'un besoin maniaco-dépressif d'asservir, de dominer, régner, contrôler, ordonner, gérer, intervenir, décider, nous ne sommes bons qu'à saccager, détruire, modifier, altérer, uniformiser, aligner, nettoyer, vider, couper, tailler, tondre, scalper, raser, décapiter, brûler…, le plus souvent sans comprendre, sans donner, sans admirer… et même sans regretter. Guerres et discriminations envers et contre tout, contre soi, contre l'homme, surtout contre l'autre et le différent, contre les espèces non-rentables, en un mot... contre la Nature. Sexisme contre l'autre sexe, racisme contre les autres races, spécisme contre les autres espèces, pillage du vivant réduit à la notion étroitement utilitaire de ressources, saccage des paysages défigurés en autant de formes géométriques écostériles. Avec un dépassement de 30 % de la biocapacité planétaire, notre humanité s'est octroyé un crédit écologique qui est une fatale fuite en avant. Où est la sagesse ? Notre politique est bien celle de la terre brûlée. Ne rien laisser derrière soi qui puisse profiter à l'ennemi est une stratégie de guerre …totale. Mais quel est donc cet ennemi si exécré, sinon nous ?!! Sapiens, comme sage…, ou encore intelligent, raisonnable ou prudent ! Sapiens, nos ancêtres cueilleurs-chasseurs (ceux qui laissent) que nous avons persécutés l'étaient. Nous (qui prenons, et prenons tout), Homo pseudo sapiens economicus ou demens, peuple dernier et civilisé, vils urbanistes, économistes imbus, agronomes-valets ou politiques impérieux, fourbes et bouffis, nous ne le sommes pas, nous ne le sommes plus. Sans vouloir offenser la mémoire de Léonard de Vinci..., Homo sapiens n'est qu'une sombre brute. La brutalité et ses conséquences déconstructives résument tout l’aboutissement de cette intelligence pratique qui fait le singe humain. Culture, utilisation de nos connaissances, progrès industriels et scientifiques, enjeux économiques et financiers, sens de la propriété et appropriations, sécurité, santé, loisirs, arts de vivre, confort sont les signes de notre intelligence, de cette dotation intellectuelle qui nous différencie du monde animal. Aujourd'hui qu'apparaissent des dégâts anthropiques grandeur nature et irréversibles, on constate donc que nous sommes les propres artisans de l'anéantissement de notre milieu. En voilà une bien étrange capacité. Est-ce pour en arriver là que nous aurions engrangé tant de pensées et de connaissances dans nos bibliothèques pharaoniques ? Les comparant à celles des animaux ou de nos ancêtres antédiluviens, ne peut-on pas conclure que nos facultés, nos exceptionnelles aptitudes s'avèrent, in fine, contre-productives ? Je précise que l'aspect coupable réside davantage dans nos acquis que dans notre inné. Homme, qu'as-tu fait de ton talent ? Telle serait donc la condition humaine, pour ceux, naïfs, qui la découvrent. Michel Tarrier
  21. Apolitique ? surtout pas ! Laissons parler les faits avant notre commentaire. * Le 26 juillet 2000, un parlement majoritairement à gauche adoptait une loi pro-chasse. Le député socialiste de Côte d'Or, François PATRIAT, en était le rapporteur et le texte admettait enfin le droit de non-chasse, c’est-à-dire l’objection de conscience des propriétaires fonciers hostiles au loisir de mort lorsque résidant en zone de loi VERDEILLE, ils devaient apporter leurs terrains à l’association communale de chasse agréée. Il faut dire que le 29 avril 1999, la cour européenne des droits de l’homme avait déclaré ladite loi des chasseurs français contraire à quatre dispositions de la CONVENTION EUROPEENNE DE SAUVEGARDE DES DROITS DE l’HOMME et que la loi devenait inapplicable. Le législateur du 26 juillet 2000 assortissait l’exercice du droit d’opposition à l’emprise des fusillots de telles modalités préalables que cela revenait à entraver plus qu’à consacrer le droit de non-chasse. Néanmoins, concession faite aux écologistes, la loi du 26 juillet 2000 mentionnait, à côté de la chasse, « un usage pacifique de la Nature », ce qui sous-entendait que le loisir de mort n’était nullement pacifique. Evidence qui fit hurler, à l’époque, les publicitaires du lobby ! La loi prévoyait un jour sans chasse par semaine, restriction intolérable pour les féodaux cynégétiques habitués à imposer leurs lois à une classe politique docile. Aussi, la droite de l’époque, minoritaire à l’assemblée nationale, déféra au conseil constitutionnel ladite loi jugée par ces élus fossilisés trop anti-chasse. Le Conseil Constitutionnel rejeta leur recours et la loi encore appelée VOYNET fut promulguée. Trois ans plus tard, soit le 30 juillet 2003, la droite réactionnaire, revenue aux « affaires », modifiait la loi chasse, en un sens unilatéral, obéissant à la voix de son maître. Le jour sans chasse disparaissait. * En mars 2002, le ministre Yves COCHET retirait la martre, la belette et le putois de la liste des animaux susceptibles d’être classés nuisibles «. (La seule espèce nuisible serait celle qui met en péril la vie sur terre) En novembre 2002, la ministre de l’écologie du parti réactionnaire, fort amatrice de chasse et de torture tauromachique la rendant digne démarger au CPNT, rétablissait ces trois mustélidés sur la liste des maudits satisfaisant les préjugés obscurantistes de la féodalité cynégétique La zélée ministre conservatrice légalisa, par ailleurs, les tendelles pour tuer des grives, ces pièges nullement sélectifs où meurent tant de petits oiseaux. * En juin 2009, Jean-louis BORLOO et ses amis politiques firent de la chasse l’unique loisir au monde bénéficiant d’une protection spécifique en contraventionnalisant « l’entrave au loisir de mort ». * En Angleterre, le parti travailliste parvenait à abolir la chasse à courre contre les menées du parti conservateur et les manifestations du pays ruraliste et arriéré. Moralité : la vieille gauche, c’est mal. La droite, c’est pire. Il va de soi que si l’on évoque les exactions des rois du béton et de l’asphalte, le compagnonnage incestueux avec le parti de l’argent n’a pas besoin d’être explicité. Ces lobbies destructeurs d’espaces naturels financent les campagnes électorales de leurs obligés et s'offrent des chaînes de télévision, non pas pour jouer aux radios amateurs, mais pour contrôler le temps de cerveaux disponibles et se garantir les résultats électoraux. Dès lors, l’écologie concrète, éthique, fondamentale, radicale ne peut être qu’éminemment politique. Peut-on compter sur les partis écologistes pour faire le travail : abolir la chasse, la tauromachie, démanteler les lobbies de l’accaparement et de l’abrutissement, dépoussiérer la société, proposer des valeurs novatrices au nombre desquelles le respect du vivant, la compassion envers toute souffrance, la prévalence de la raison du plus faible, la lutte contre la cruauté et la cupidité ? Mais aussi : démystifier la compétition et la concurrence, paravents de l’exploitation, abroger la calamiteuse politique dite RGPP (Révision Générale de la politique publique), substituer la solidarité au sauve-qui-peut ? Cela ne va pas de soi. Tout parti politique, quel qu’il soit,en temps de paix, se compose, d’une part d’élus, d’autre part, d’individus qui n’aspirent qu’à le devenir. Evidemment, lorsque l’engagement militant se paie de la vie, que la politique fait place à l’Histoire, qu’il y a des risques majeurs à agir, ce sont de tous autres femmes et hommes qui émergent du troupeau soumis. Nous sommes en temps de paix, pas en période héroïque et il faut s’en réjouir. Alors, pusillanimité, carriérisme, querelles d’égos, petites habiletés et grands reniements marquent la vie publique. Vous trouverez même de prétendus écologistes qui pactiseraient volontiers avec les tueurs et les destructeurs, avec les ennemis de la terre, si ceux-ci consentaient à leur apporter voix et subsides ! Faut-il les blâmer ? Non, puisque nous connaissons les humains et savons que les pouvoirs et plus souvent encore leurs apparences attirent les petits hommes comme la lampe les papillons. Et surtout, parce que nous savons que les loups chassent en meute et qu’un courant de pensée n’est fort que de ses différences pour peu que le noble débat des idées ne s’altère pas en querelles égotistes. Je ne suis pas apolitique, puisque je combats sans fausse pudeur, sans pusillanimité ceux qui méprisent le vivant et la Nature. Mais je n’éprouve ni dédain, ni envie pour les fonctions électives locales. Je respecte infiniment ces femmes et hommes dévoués au bien public qui s’engagent honnêtement dans ces fonctions municipales, départementales ou régionales. Ils font œuvre indispensable au service de leurs concitoyens. Mais, je conçois autrement mon combat pour le vivant. Il s’agit de porter une pensée nouvelle en politique : celle du biocentrisme. Sans notre présence, l’écologie politique demeurera incomplète et fade. Un arbre ne saurait prospérer sans ses racines, quand bien même celles-ci apparaissent plus modestes que les frondaisons. Nous portons les fondements éthiques de l’écologie. Gérard CHAROLLOIS
  22. Les tueurs règnent sur le pays Les citoyens s’étonnent et protestent contre la grossière propagande pro-chasse que relaient quelques journalistes de France2, cependant que d’autres s’offusquent d’apprendre que le président des chasseurs a été nommé par le gouvernement le 15 novembre dernier au Conseil Economique et Social. Dans le même temps, des habitants de nos campagnes victimes des exactions cynégétiques découvrent qu’en milieu rural, leur sécurité, leur quiétude, leurs droits fondamentaux sont bafoués au profit de la caste des porteurs de fusils qui occupe l’espace. Bien sûr, le fait de chasser sur le terrain d’autrui constitue une contravention de cinquième classe, mais combien de procès verbaux sont-ils dressés chaque année ? Le tir par arme à feu en direction des habitations et à portée de fusil est prohibé, ainsi que le tir sur les routes et chemins publics. Mais, quelle répression salutaire sanctionne ces manquements ? Ortolans et pinsons figurent sur la liste nationale des espèces protégées dont la destruction intentionnelle constitue un délit correctionnel. Très bien. Mais qui rappellera la loi aux quelques centaines de braconniers landais qui, au vu et su des autorités tolérantes, piègent ces petits oiseaux que tout homme hominisé protège et nourrit en hiver ? L’argent public fut affecté massivement à des « plans ours » dans les Pyrénées. Il fallait le faire. Mais ceux qui furent les bénéficiaires de cette générosité citoyenne s’évertuèrent à ne protéger qu’une espèce, très « nuisible » : Le tueur d’ours. Des députés Français déposent régulièrement, histoire de faire plaisir aux protecteurs des animaux, des propositions de lois éclairées, progressistes, généreuses, portant l’abolition de la torture tauromachique ou cynégétique, propositions de lois qui ne seront jamais débattues par ce parlement. Bravo. Mais pourquoi ces élus s’abstiennent-ils prudemment d’intervenir lorsque leurs collègues fossilisés délirent pour la chasse en faveur de laquelle une loi nouvelle est adoptée tous les 18 mois ? Seuls deux députés VERTS protestent contre les dérogations, faveurs et avantages conférés à ceux qui, par le fusil ou les grands travaux endeuillent la Nature. A la tête de l’Etat, parmi les ministres, dans les assemblées parlementaires, les taste-mort ont leurs zélés défenseurs qui gardent jalousement les privilèges féodaux d’infimes minorités imposant leurs lois à une large majorité ignorante des turpitudes du Pouvoir aux ordres des lobbies contre Nature. Face à cette dictature de fait, seule une attitude de fermeté doit prévaloir. Ce défaut de fermeté de la part des protecteurs du vivant explique nos constants échecs des trois dernières décennies. Depuis la grande loi 76 629 du 10 juillet 1976, relative à la protection de la Nature, aucun progrès n’est intervenu en ce pays, si l’on exclut les avancées imposées par des directives européennes. Simple exemple, pour évoquer la mort loisir, une réforme (j’emploie ce terme non pas dans son acception dévoyée de régression) s’impose avant toute autre : démanteler les structures corporatistes de la chasse héritées de l'ordonnance PETAIN du 28 juin 1941, publiée au JO de l’Etat Français du 31 juillet, ayant créé les sociétés départementales des chasseurs. En effet, à l’instar de toute activité, ce loisir doit s’organiser en libres et concurrentes associations. Dès lors, privé d’une représentativité artificielle et des moyens financiers corrélatifs, le monde de la chasse n’apparaîtra plus que pour ce qu’il est : une troupe vieillissante en cours de marginalisation. Par-delà la mort loisir, le respect des animaux, la récusation de la cruauté en général, passent par une politisation du problème. La cause du vivant est un enjeu éthique, donc politique. Car, il ne s’agit pas de nourrir une vision purement animalière. L’empathie englobe l’ensemble des êtres sensibles, incluant l’humain, surtout lorsque par son âge, sa faiblesse, il s’avère vulnérable et s’expose à l’exploitation et à la cruauté des hommes non encore hominisés. Rien n’évoluera sans un changement de la composition partisane des assemblées, car, dans le silence, subrepticement, les lobbies de la mort et de « l’aménagement du territoire » gangrènent l’Etat conservateur, termites infestant le parlement, l’exécutif, des organes de presse propriétés privées d’intérêts nocifs. Rares sont les médias, tel CHARLIE HEBDO échappant à l’imposture de la propagande. Le changement salutaire viendra-t-il bientôt ? La voix claire, ferme et sereine du Biocentrisme, chère à notre regretté ami Jean-claude HUBERT, percera-t-elle bientôt le mur de la honte que lui opposent les censeurs ? Gérard CHAROLLOIS
  23. Pour la première fois, mon si précieux ami, Jean-claude HUBERT ne lira pas ma lettre hebdomadaire qu’il accueillait avec son chaleureux enthousiasme. Dimanche dernier encore, quelques heures avant le cruel accident de santé qui l’emporta, il me répondait comme si notre action commune devait durer longtemps. Jusqu’au derniers instants de sa vie, malgré le cancer généralisé qui l’habitait, il mena le grand et noble combat des idées. Il m’a constamment soutenu dans notre action pour le vivant, pour le respect de la sensibilité des animaux, pour la richesse de la Nature, pour la dignité des humains qui, trop souvent encore, s’avilissent par la violence et la cupidité. Nous ne pourrons plus œuvrer ensemble pour cette vie, valeur suprême, cette vie qui l’a trahi le soir où je rédigeais un hommage à Théodore MONOD, hommage qu’il n’a pas pu lire. Sa pensée va nous manquer, à l’instar de sa disponibilité bienveillante, car Jean-claude HUBERT, le biocentriste, avait l’amitié toujours en éveil. Vivant ses convictions, il nous a apporté son empathie et sans lui notre CONVENTION VIE ET NATURE n’aurait pas été ce qu’elle est. Il y a des hommes qui font de leur vie une œuvre d’art. Bien sûr, Jean-claude HUBERT ne fut pas l’inventeur du biocentrisme, s’il en fut un ardent représentant. Qu’est-ce que le biocentrisme ? Une secte, un ésotérisme farfelu ? Non, une conquête rationnelle de la conscience. Nous aurons à le définir, à l’illustrer, à le promouvoir plus haut et plus fort encore puisque notre ami n’est plus là pour le faire. Disons, pour être compris, que le biocentrisme s’oppose au théocentrisme et à l’anthropocentrisme. Il élargit le cercle de la compassion à tous les êtres sensibles et à la biosphère. Pour éclairer la pensée de Jean-claude HUBERT, je rappellerai qu’il avait fondé un cercle de réflexion intitulé « TOUS VIVANTS », un programme éthique. Nos ennemis, qui sont ceux de la terre, s’exonèrent de leurs crimes contre les êtres sensibles au nom de « l’acceptation de la mort ». Ils diraient (pour ceux qui parviennent à aligner une idée après l’autre) qu’en condamnant la chasse, la corrida, l’abattage rituel, la destruction de la biodiversité, la guerre, la torture, nous refusons le principe même de la mort, ce que prouvent notre invocation de « Tous vivants » et du biocentrisme. Sans doute, mais nous au moins avons le mérite d’assumer cette condamnation, alors que jusqu’à ce jour les humains ont usé de paravents pour se protéger de l’angoisse fondamentale. Ils se sont inventés des arrières-mondes ou, pour les plus lucides, ont usé d’astuces philosophiques s’apparentant plus à une gymnastique de l’esprit qu’à une véritable réflexion sur la valeur de la vie confrontée à sa finitude. Je laisse de côté l’irrationnel et les heureux « croyants » à un arrière-monde consolateur. On ne réfute pas une illusion. Je préfère examiner la défense contre l’angoisse proposée par les philosophes contemporains. Ils vous consoleront de devoir mourir un jour par cette remarque factuelle. « ne redoutez pas la mort pour vous-mêmes puisque vous ne la vivrez jamais. Le temps que vous vivez, vous n’êtes pas mort et le jour où vous mourez, vous cessez d’être » et ainsi nul ne vivra sa propre mort ». Cet anxiolytique confine au sophisme. D’aucuns, constatant qu’en l’état de l’évolution du vivant sur la planète, tout individu est voué à disparaître, en déduisent que la vie ne vaut rien ce qui autorise la guerre, la chasse, la corrida, l’extermination des êtres sensibles. A cela, je réponds que l’évolution n’a pas dit son dernier mot et que si la mort existe, elle n’a pas besoin qu’on lui prête la main. La souffrance, le malheur, le stress n’ont pas besoin de la cruauté des hommes pour mener leur danse infernale. Lorsque les humains de demain étudieront l’histoire de la pensée, lorsque la chape de censure sera tombée, lorsque l’heure de l’écologie biocentriste sera venue, les historiens, les philosophes pourront relire, étudier, citer Jean-claude HUBERT, l’homme qui avait tort d’avoir raison trop tôt. Je souhaite que désormais chacun de nous, militants de la CONVENTION VIE ET NATURE, portions le message de notre ami absent. N’éteignons pas le phare qu’il a allumé. Gérard CHAROLLOIS
  24. nous avons perdu hier un ardent militant défenseur de la nature et des animaux.
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