Caro18
Membres-
Compteur de contenus
1 810 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Forums
Blogs
Boutique
Calendrier
Téléchargements
Galerie
Articles animaux
Sites
Annuaire animalier
Petites annonces
Tout ce qui a été posté par Caro18
-
-
Une pleine page de pub dans le journal de montréal de vendredi le 13 mars avec comme gros titre: La chasse aux phoques : une question d’équilibre Je vous écris l'introduction de cette pub: N'en déplaise à Brigitte Bardot et à Paul McCartney, la chasse aux phoques, telle que pratiquée depuis 400 ans au Canada, est UTILE à l'équilibre biologique et bla bla bla! Nature -Québec à même décidé d'intervenir....on accuse les phoques pour la disparition de la morue etc etc, J'ai appelé au journal et personne n'a pu me dire qui avait payé pour cette pleine page de propagande Vos commentaires: opinionsjdm@canoe.ca
-
-
-
-
Opinion Le phoque du Groenland n'est pas menacé Michel Bélanger, Président de Nature Québec Édition du jeudi 12 mars 2009 Nature Québec, un organisme québécois voué à la conservation et au développement durable affilié à l'Union mondiale pour la nature (IUCN), incite les membres du Parlement européen à bien évaluer les conséquences que pourrait avoir un vote positif en faveur d'une interdiction des importations des produits dérivés de la chasse aux phoques qui se tient sur la côte atlantique canadienne. Un vote favorable pourrait avoir des conséquences graves pour les collectivités qui bénéficient de cette activité aussi bien que pour l'équilibre écologique du golfe Saint-Laurent. Il faut souligner ici le fait que les collectivités locales des îles de la Madeleine et de Terre-Neuve pratiquent cette activité traditionnelle de chasse depuis plus de 350 ans et qu'à ce titre, elle acquiert un statut semblable à celui que l'on attribue volontiers aux activités traditionnelles des groupes autochtones. La conservation du phoque du Groenland n'est en aucune façon menacée par le niveau de prélèvement actuel. Le phoque du Groenland est le pinnipède le plus abondant dans l'Atlantique Nord-Ouest, sa population ayant été estimée en 2006 à 5,5 millions de têtes. Depuis 2003, le prélèvement commercial de phoques du Groenland par le Canada a été géré suivant une démarche de gestion des pêches par objectifs (GPO) fondée sur le principe de l'approche de précaution. Selon cette démarche, on relève des points de référence prudents qui sont associés à des mesures de gestion préétablies à prendre impérativement si l'on estime que la population menace de décliner. L'objectif de gestion est de fixer les prélèvements à un taux qui garantira, avec une probabilité de 80 %, le maintien de la population au-dessus du point de référence prudent, établi à 4,1 millions d'individus. Par ailleurs, l'impact de l'alimentation des phoques sur les populations de ses proies devient davantage préoccupant à mesure que les informations scientifiques s'accumulent. Selon une récente intervention publique d'un scientifique de l'Institut des sciences de la mer de Rimouski, la survie de la population de morue de l'Atlantique du sud du golfe serait compromise par le taux élevé de prédation occasionné par le phoque. Ce constat s'accorde avec l'hypothèse qui reconnaît que le rétablissement des stocks de morue, dont l'effondrement est la conséquence d'une surpêche, est inhibé par la forte prédation des phoques gris et des phoques du Groenland. Au niveau actuel de population, les phoques du Groenland qui vivent le long de la côte est du Canada consomment environ six millions de tonnes de poisson par année, dont environ 60 000 tonnes de morue, soit dans la même région où les débarquements de poissons commerciaux atteignent 0,9 million de tonnes par année. Un revenu crucial Du point de vue économique, il faut souligner le fait que, pour certains chasseurs, cette activité représente entre 25 et 35 % du revenu qu'ils réalisent au cours d'une année. Ce revenu est crucial dans les régions des principaux ports d'attache des chasseurs, où le taux de chômage est de plus de 30 % supérieur à la moyenne nationale. Certaines ressources du golfe Saint-Laurent ont été exploitées d'une manière excessive dans le passé, de sorte qu'on doit maintenant suppléer aux revenus de leur exploitation devenus insuffisants. Dans ce contexte, les revenus provenant de la chasse constituent un apport crucial. Les marchés des peaux de phoque sont sujets à d'importantes variations d'une année à l'autre, mais la chasse peut rapporter certaines années plus de 30 millions de dollars. Les méthodes d'abattage n'offrent pas un spectacle pour les coeurs faibles, nous en convenons, mais elles n'en constituent pas moins la solution la plus acceptable. En 2005, préoccupé par les questions de bien-être des animaux, le Fonds mondial pour la nature (WWF) a chargé un groupe de neuf vétérinaires indépendants de se pencher sur le cas des phoques du Groenland. Dans leur rapport daté d'août 2005, les spécialistes internationaux sont formels: la méthode n'est pas cruelle. Un coup de hakapik sur le crâne d'un phoque semble brutal, mais le groupe de spécialistes le considère sans cruauté s'il est porté rapidement et si l'animal demeure inconscient jusqu'à sa mort. La majorité des phoques étudiés lors de la chasse au Canada, soit 98 %, ont été abattus de façon non cruelle. Ce taux se compare favorablement aux résultats d'études menées dans les abattoirs d'Amérique du Nord en 2007. Les méthodes actuelles peuvent certainement être améliorées, en particulier en encourageant les chasseurs à respecter les étapes de vérification de la mort de l'animal avant de prélever sa peau. Selon les recommandations du groupe de vétérinaires, nous encourageons Pêches et Océans Canada à légiférer sur la question et à établir un code de pratiques de l'industrie. En tant qu'organisme de conservation préoccupé par le maintien de la biodiversité et les impacts des activités humaines, Nature Québec se porte à la défense de la chasse aux phoques telle que pratiquée, et vous encourage à vous rallier aux arguments rationnels évoqués plus haut. À notre avis, la campagne internationale de lutte menée contre cette activité ne possède aucun fondement scientifique et n'est pas liée à la nature véritable du traitement à l'égard des animaux. http://www.ledevoir.com/2009/03/12/238669.html
-
Bloc québécois Adoption d'une motion pour soutenir l'industrie de la chasse aux phoques : 11/03/2009 16h39 Le Bloc Québécois a fait adopter à l’unanimité une motion au Comité permanent des pêches et des océans afin de soutenir l’industrie québécoise de la chasse aux phoques. Cette motion vise à accélérer les représentations auprès des pays européens qui ont récemment annoncé un embargo sur les produits dérivés du phoque. Elle prévoit aussi le déploiement d’une campagne d’information afin de faire le point sur les campagnes de groupes écologistes activistes. La saison de la chasse aux phoques débute vers la fin du mois de mars. Que pensez-vous de l'adoption de cette motion? Écrivez-nous en cliquant ici. http://lcn.canoe.ca/contact/
-
-
Nature Québec = Nature Québec et la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs soutiennent que les habitats de l'orignal et de la gélinotte huppée sont en péril dans la réserve Rimouski. http://www.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2008/10/29/003-reserve-rimouski.asp?ref=rss L’habitat de l’orignal en pleine réserve faunique de Matane est en péril, et cette réserve comme l’ensemble des réserves fauniques doit bénéficier à l’avenir d’un statut de protection particulier, selon Nature Québec et la Fédération québécoise des chasseurs et des pêcheurs. Dans un dossier noir réalisé par Nature Québec et rendu public En pleine saison de la chasse et à l’aube des travaux de la commission parlementaire sur la réforme du régime forestier, Nature Québec et la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs considèrent qu’il est de leur devoir de faire connaître à la population cette situation qui ne peut plus être tolérée. Pour Alain Cossette, directeur général de la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs , « Les chasseurs et les pêcheurs sont très inquiets devant la destruction des habitats par les coupes forestières ou par leur profonde modification à la suite de plantations d’espèces d’arbres industriellement plus rentables http://www.fqf.qc.ca/nouvelle_4.html La transformation des forêts naturelles dans la réserve faunique de Rimouski aurait des conséquences graves sur les habitats de l’orignal et de la gélinotte huppée. Selon Nature Québec, ces deux espèces seraient aujourd’hui en péril. Dans un nouveau volet du dossier noir des réserves fauniques réalisé par Nature Québec et appuyé par la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs, il ressort que près de 30% de la forêt naturelle a déjà été transformée en plantations monospécifiques d’épinettes noires ou blanches, deux essences forestières qui ne sont utilisées ni par l’orignal ni par la gélinotte huppée, les deux espèces vedettes de cette réserve. http://www2.canoe.com/infos/environnement/archives/2008/10/20081028-195752.html
-
La chasse aux phoques défendue par des écologistes L'Opinion du citadin Ricardo Codina LA VIE RURALE – QUÉBEC – 10 Mars 2009 Depuis des années, sur le site de la Vie Rurale, nous dénonçons les méthodes des animalistes qui s'acharnent sur les chasseurs de phoques des Îles-de-la-Madeleine au-delà de toute logique, laissant dans leur propre entourage les élevages de canards se faire gaver de façon cruelle pour la production de masse de foie gras. Un combat basé sur l'iniquité et le deux poids deux mesures. Si 1/100 de leurs efforts sur la chasse aux phoques étaient appliqués pour contrer les fermes de gavages de canards, il y a belle lurette que ce produit serait tombé en désuétude. Le fait de cibler et de s'acharner sur les chasseurs de phoques semble toutefois être une bonne stratégie puisque le Parlement européen doit se prononcer sous peu sur l'interdiction de commercialiser tout produit dérivé du phoque dans l'ensemble des 27 pays de l'Union européenne tout en continuant, bien sûr, à tolérer les élevages de canards et d'oies qui produisent le foie gras selon une méthode des plus cruelle. Je compare des pommes et des oranges? Non, je compare de la souffrance animale avec de la souffrance animale. Devant tant d'acharnement et d'iniquité, des écologistes en ont assez et défendent les chasseurs de phoques. Ce matin, ces écologistes ont envoyé une lettre à tous les députés européens en leur demandant de ne pas bannir les importations de produits dérivés de cette chasse controversée. Ces écologistes font partie de Nature Québec qui est un mouvement affilié à l'Union mondiale pour la nature (IUCN). Pour ces militants, qui ne sont pas des animalistes, une interdiction « pourrait avoir des conséquences graves pour les communautés qui bénéficient de cette activité aussi bien que pour l'équilibre écologique du golfe Saint-Laurent ». Pour Nature Québec il est important d'avertir les politiciens européens qu'ils commentent une terrible erreur en adoptant la position de la Commission du marché intérieur du Parlement européen. « À notre avis, la campagne internationale de lutte menée contre cette activité ne possède aucun fondement scientifique et n'est pas liée à la nature véritable du traitement à l'égard des animaux », écrit le président de l'organisme, Michel Bélanger, dans sa lettre destinée aux parlementaires. L'organisme affirme avoir des études pour appuyer ses dires et défendre la chasse aux phoques qui n'a rien à voir avec les horreurs et barbaries colportées par les animalistes et l'actrice Brigitte Bardot. Ces gens trouvent le pire cas d'espèce sur la banquise pour ensuite généraliser « Les méthodes d'abattage, continue-t-on dans la lettre, n'offrent pas un spectacle pour les coeurs fragiles, nous en convenons, mais elles n'en constituent pas moins la solution la plus acceptable. » La chasse aux phoques ne serait ni cruelle ni inhumaine selon ces écologies, ce qui va à l'encontre de tout ce que clament les animalistes. Une étude récente du Fonds mondial pour la nature concluait que la chasse aux phoques était pratiquée de façon acceptable à la condition que le coup de hakapik soit fait correctement et promptement sur le crâne du phoque. Ainsi, l'animal demeure inconscient jusqu'à son décès. C'est vrai que ce n'est pas joli à voir. Moi, je serais incapable de faire ça. Tout comme je serais incapable de tirer sur le fusil à air comprimé qui sert à tuer les boeufs à l'abattoir, tout comme je serais incapable de gaver des oies ou des canards pour leur faire exploser le foie. Il n'en demeure pas moins que j'aime bien manger un steak de temps à autre, goûter au foie gras lors de grandes occasions. Et c'est pour cela que je ne comprends pas les animalistes qui s'acharnent contre la chasse aux phoques mais qui ne disent mot sur les animaux tués à l'abattoir ou les volatiles des fermes de gavages. Deux poids, deux mesures, la chasse aux phoques sert de bouc émissaire à leur combat parce que c'est l'image la plus payante pour faire grimper le membership. Rouge sur blanc, c'est une image qui marque, surtout lorsqu'on voit la morphologie sympathique des phoques. « Depuis 2003, le Canada gère la chasse aux phoques selon une démarche de gestion des pêches par objectifs, fondée sur le principe de l'approche de précaution, rappelle Charles-Antoine Drolet, biologiste et vice-président de Nature Québec. On fixe les prélèvements de phoques à un taux qui garantira le maintien de la population au-dessus d'un point de référence prudent, établi ici à 4,1 millions d'individus », dit-il dans un article paru dans le quotidien La Presse aujourd'hui. Si la loi européenne passe, c'est la fin de la chasse aux phoques et ce brusque changement pourrait provoquer des perturbations majeures dans l'écosystème. La population de morue de l'Atlantique serait menacée par un accroissement important de la population de phoques, écrit-on. Le plus grand prédateur du phoque, c'est l'homme. Enlevez-le de l'équation d'un seul coup et c'est la catastrophe pour la morue qui, même si elle n'est plus pêchée, peine à survivre. «Les estimés de Pêches et Océans indiquent que la population actuelle de phoques du Groenland de la côte Est du Canada consomme environ 6 millions de tonnes de poissons par année, dont 60 000 tonnes de morue, et ce, dans la même région où les débarquements de poissons commerciaux atteignent 0,9 million de tonnes par année », précise M. Drolet à La Presse. Le communiqué en question : http://www.naturequebec.org/ressources/fichiers/Biodiversite/CO09-03-10_Phoque.pdf Je ne trouve pas sur le site de l'IUCN toutefois le communiqué de Nature Québec. Je ne saurais dire si l'IUCN appuie la position de Nature Québec VOS RÉACTIONS: http://www.la-vie-rurale.ca/contenu/20323
-
Publié le 10 mars 2009 à 14h55 | Mis à jour à 15h00 Surprise: Nature Québec du côté des chasseurs de phoques Ce n'est pas du tout une surprise Annie Morin amorin@lesoleil.com Québec) Nature Québec plonge dans le débat sur la chasse aux phoques en affirmant que cette activité est essentielle à l'équilibre des écosystèmes marins de l'est du Canada. «La décision que voudraient prendre certains parlementaires européens ne coïncide pas avec notre vision d'une véritable conservation et du développement durable», a martelé mardi matin, en conférence de presse, le directeur général de Nature Québec, Christian Simard. Celui-ci faisait référence au projet d'embargo sur les produits dérivés du phoque qui doit être soumis au vote du Parlement européen en avril. Selon Charles-Antoine Drolet, vice-président de Nature Québec et biologiste de carrière, la population de phoques est «en très bonne santé» et «très bien suivie» par les autorités canadiennes. Il n'y a donc pas à craindre pour la survie de l'espèce. Au contraire, les phoques sont tellement nombreux qu'ils mettent de la pression sur plusieurs espèces de poissons de fond, la morue au premier chef, et empêchent les populations de se reconstruire. «Même si la morue est moins photogénique, elle a tout de même droit de cité», a lancé M. Simard. Celui-ci n'hésite pas à se porter à la défense des chasseurs de loups marins, dont il vante les méthodes de chasse reconnues «sans cruauté» par des vétérinaires indépendants. Il ne lève pas le nez non plus sur l'apport économique de la chasse aux phoques pour les communautés côtières, frappées durement par le chômage. La position de Nature Québec, organisme non gouvernemental regroupant une centaine de groupes de défense de l'environnement, sera transmise à tous les députés et les dirigeants du Parlement européen au cours des prochains jours. Une lettre ouverte sera également acheminée aux grands journaux européens afin de faire contrepoids aux groupes animalistes qui dénoncent la chasse aux phoques depuis plus de 30 ans. M. Simard ne se fait pas d'illusion sur la portée de cette prise de position. «On n'est pas prétentieux en disant que demain matin, ça va être the talk of the town au Parlement européen, mais je crois que ça peut contribuer au débat. Il y a certains députés européens qui se posent la question: est-ce que c'est de la véritable écologie ou c'est de la sensiblerie?» Lui-même opte pour la seconde option. S'il n'est pas commun de voir des groupes environnementaux encourager la chasse, son directeur général n'y voit pas de contradiction. Tout dépend de l'abondance des ressources. Christian Simard rappelle d'ailleurs que son organisme ne peut être accusé de partisanerie puisqu'il s'oppose régulièrement aux politiques environnementales (ou plutôt au manque de politiques environnementales) du Canada, dont il fait pourtant l'éloge dans ce dossier. http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/environnement/200903/10/01-835119-surprise-nature-quebec-du-cote-des-chasseurs-de-phoques.php
-
C'est la faute des phoques ! On met le paquet pour faire perdurer ce massacre Pêche Baisse des stocks de morue Les stocks de morue diminuent dans le sud du golfe Saint-Laurent L'état des stocks de morue dans le sud du golfe Saint-Laurent inquiète les experts. La mesure du stock de morue adulte reproductrice est estimée à 28 000 tonnes métriques, ce qui représente le tiers seulement de la limite établie pour la conservation de cette population de poisson. Les scientifiques de Pêches et Océans Canada estiment que la mortalité naturelle du stock est élevée et en nette augmentation depuis quelques années. ( Ouais, on connait la position de Pêches et Océans Canada au sujet de la chasse aux phoques ) La prédation par les phoques figurerait aussi parmi les principales causes du déclin des stocks de morue. Ainsi, les probabilités que les stocks de morue diminuent de 10 % en 2009 sont de l'ordre de 80 %, et ce, même en l'absence de pêche commerciale. http://www.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2009/03/09/002-morue_declin_st-laurent.asp
-
Les écolos à la défense des chasseurs de phoques Les prétendus écolo mais chasseurs! Les écologistes se portent à la défense des chasseurs de phoques : ils ont envoyé ce matin une lettre à tous les députés européens, leur demandant de ne pas bannir les importations de produits dérivés de cette activité. Le Parlement européen doit se prononcer prochainement sur l'interdiction de commercialiser tout produit dérivé du phoque et ce, dans l'ensemble des 27 pays de l'Union européenne. Or pour Nature Québec, http://www.naturequebec.org/pages/accueil.asp un organisme québécois affilié à l'Union mondiale pour la nature (IUCN)http://www.iucn.org/fr/ , une telle interdiction «pourrait avoir des conséquences graves pour les communautés qui bénéficient de cette activité aussi bien que pour l'équilibre écologique du golfe Saint-Laurent». À quelques jours du début de la chasse, Nature Québec avertit donc les députés qu'ils s'apprêtent à commettre une erreur en adoptant la position controversée de la Commission du marché intérieur du Parlement européen. «À notre avis, la campagne internationale de lutte menée contre cette activité ne possède aucun fondement scientifique et n'est pas liée à la nature véritable du traitement à l'égard des animaux», écrit le président de l'organisme, Michel Bélanger, dans sa missive. Études à l'appui, l'organisme soutient que cette activité, telle que pratiquée par les chasseurs des îles de la Madeleine et de Terre-Neuve, n'a pas les effets décriés par certains activistes européens, l'actrice Brigitte Bardot en tête. «Les méthodes d'abattage, poursuit-on, n'offrent pas un spectacle pour les coeurs fragiles, nous en convenons, mais elles n'en constituent pas moins la solution la plus acceptable.» On précise ainsi que la chasse aux phoques n'est ni «cruelle» ni «inhumaine», contrairement à ce que certains l'affirment. On cite en ce sens une étude récente du Fonds mondial pour la nature qui concluait que la méthode utilisée était acceptable, à condition que le coup de hakapik soit porté rapidement sur le crâne du phoque et que l'animal demeure inconscient jusqu'à sa mort. En outre, les écologistes déboulonnent le mythe selon lequel la conservation du phoque du Groenland, dont la population est évaluée à quelque 5,5 millions, serait menacée par cette activité. «Depuis 2003, le Canada gère la chasse aux phoques selon une démarche de gestion des pêches par objectifs, fondée sur le principe de l'approche de précaution, rappelle Charles-Antoine Drolet, biologiste et vice-président de Nature Québec. On fixe les prélèvements de phoques à un taux qui garantira le maintien de la population au-dessus d'un point de référence prudent, établi ici à 4,1 millions d'individus. » En revanche, la fin de la chasse aux phoques pourrait, quant à elle, provoquer d'importantes perturbations de cet écosystème. La survie de la population de morue de l'Atlantique serait en effet compromise par le taux élevé de prédation occasionné par le phoque, souligne-t-on. «Les estimés de Pêches et Océans indique que la population actuelle de phoques du Groenland de la côte Est du Canada consomme environ 6 millions de tonnes de poissons par année, dont 60 000 tonnes de morue, et ce, dans la même région où les débarquements de poissons commerciaux atteignent 0,9 millions de tonnes par année», précise M. Drolet. Enfin, les écologistes rappellent l'importance économique de cette activité pour les communautés des maritimes, où le taux de chômage peut être supérieur à la moyenne nationale de plus de 30 %. http://www.cyberpresse.ca/environnement/200903/10/01-835053-les-ecolos-a-la-defense-des-chasseurs-de-phoques.php
-
Un projet de loi pour mettre fin à la chasses aux phoques commerciale au Canada Depuis des décennies, la capture de phoques immatures oppose les intérêts des phoquiers à ceux de la majorité des Canadiens qui estiment que les coûts, économiques entre autres, de cette activité dépassent les maigres retombées qu’elles produisent. Il est temps de réorienter les phoquiers canadiens vers des industries viables adaptées à un pays moderne. Au Canada, la chasse aux phoques commerciale est une industrie moribonde. En effet, elle repose principalement sur la demande de fourrure destinée à la fabrication d’articles de luxe. Le marché de la fourrure de phoques est cependant en train de disparaître et les revenus des phoquiers ont dégringolé. Les contribuables canadiens soutient financièrement cette activité, à savoir les brise-glace qui permettent de s’approcher des troupeaux de phoques, les opérations de sauvetage des phoquiers en difficulté, la conception et la mise en march des produits du phoque et l’envoi de délégations à l’étranger pour défendre cette chasse et exercer des pressions sur les gouvernements des autres pays. Les États-Unis, la Belgique, les Pays-Bas, l’Italie, l’Autriche, la Croatie, la Slovénie, l’Allemagne, la Suisse, la Hongrie, la République tchèque, le Mexique et Panama ont soit interdit le commerce des produits du phoque ou ont entrepris des démarches à cette fin. L’Union européenne mettra aux voix prochainement une proposition visant à interdire le commerce de produits du phoque sur l’ensemble de son territoire. En outre, dans la région de l’Atlantique, l’industrie des fruits de mer fait l’objet d’un vaste boycottage mené par les États-Unis pour protester contre la chasse aux phoques commerciale. Cette activité a été défendue et soutenue afin d’assurer des revenus supplémentaires aux collectivités durement touchées du Canada atlantique. Toutefois, à Terre-Neuve et au Labrador, elle ne compte que pour moins d’un demi-pourcent du PIB provincial. L’an dernier, les recettes de sept millions de dollars qu’elle a produites ont été réparties entre les quelque 6 000 phoquiers actifs, ce qui équivaut en moyenne à 1 100 $ chacun avant déduction des dépenses. Le montant n’est pas négligeable, mais les coûts acquittés par notre pays et par les personnes concernées sont en fait beaucoup plus élevés. Compte tenu des coûts et des risques qu’elle comporte et la baisse des recettes, la chasse aux phoques n’est plus une source de revenus viable pour les phoquiers. Pour ces raisons, j’ai présenté au Sénat une mesure législative modifiant la Loi sur les pêches afin de mettre un terme à la chasse aux phoques commerciale tout en respectant et en protégeant les droits ancestraux et issus de traités conférés à la population autochtone du Canada. Le Budget fédéral de 2009 prévoit un fonds d’adaptation des collectivités de un milliard de dollars sur deux ans afin de leur venir en aide. Nous disposons maintenant des ressources et, surtout peut-être, de la volonté politique voulue pour réorienter l’économie de la région. Je vous invite à appuyer le projet de loi. Dites-moi ce que vous en pensez en m’écrivant un courriel à harbsealbill@sen.parl.gc.ca . Le Canada doit faire ce qui s’impose avant que l’Union européenne et d’autres organismes internationaux le fassent à sa place. Mettons fin à la chasse aux phoques commerciale et commençons, dans l’intérêt de ces petites mais importantes collectivités, à mettre en place une industrie viable. Je vous prie d’agréer, Mesdames, Messieurs, mes salutations distinguées. Mac Harb *Cliquez sur le lien à droite pour obtenir plus de détails sur mon projet de loi visant à interdire la chasse commerciale au phoque.http://sen.parl.gc.ca/SenWeb/welcome/?lang=fr&sen=57
-
-
-
jeudi 5 mars 2009 Un autre journaliste qui parle à travers son chapeau ! Vous savez quel est le facteur le plus nuisible aux relations entre autochtones et Québécois? Les journalistes paresseux! Poursuivre la lecture: http://cardinalcommunication.blogspot.com/2009/03/un-autre-journaliste-qui-parle-travers.html
-
-
Ministère de la Sécurité communautaire et des Services correctionnels La Loi ontarienne sur la protection des animaux est la plus sévère du Canada << Le gouvernement McGuinty inclut une protection spécifique pour les animaux d'assistance policière >> TORONTO, le 2 mars /CNW/ - http://ogov.newswire.ca/ontario/GPOF/2009/03/02/c4868.html?lmatch=&lang=_f.html NOUVELLES L'Ontario possède maintenant la loi la plus rigoureuse pour protéger les animaux au Canada. La Loi ontarienne sur le bien-être des animaux (la Loi), qui est entrée en vigueur le 1er mars 2009, vise les objectifs suivants : << - Etablir des normes de soins pour tous les animaux; - Introduire des peines punissant ceux qui causent du mal à un animal, y compris des peines d'emprisonnement d'au plus deux ans, des amendes d'au plus 60 000 $ ainsi que l'interdiction à vie de posséder un animal; - Créer une infraction particulière pour le mal causé à un animal d'assistance policière, comme un cheval ou un chien policier. Voici d'autres points clés de la loi : - Nouvelles infractions provinciales si une personne cause ou fait en sorte qu'un animal soit en détresse; - Donner à la Société de protection des animaux de l'Ontario (SPAO) le pouvoir d'inspecter les lieux utilisés pour l'exhibition, le spectacle, l'hébergement, la location ou la vente d'animaux, y compris les zoos, animaleries et cirques; - Exiger des vétérinaires de faire rapport lorsqu'ils ont des motifs raisonnables de croire qu'un animal a été ou est maltraité ou négligé et les protéger contre la responsabilité personnelle. >> La Loi modifie la Loi sur la Société de protection des animaux de l'Ontario et contient les changements les plus profonds à la législation relative à la protection des animaux de la province depuis 1919. CITATIONS "En tant que société, nous ne pouvons tolérer qu'un animal fasse l'objet de négligence ou de cruauté. La loi reconnaît ce principe et étend la protection accordée aux chiens et chevaux d'assistance policière qui aident à sauver des Ontariens et Ontariennes, à débarrasser nos collectivités des drogues et à patrouiller les parcs et rues." - Rick Bartolucci ( http://www.mcscs.jus.gov.on.ca/french/about_min/bio/bio_fr.html ), ministre de la Sécurité communautaire et des Services correctionnels. "Aujourd'hui est une journée historique dans la protection du bien-être des animaux dans notre province. Le gouvernement de l'Ontario a clairement démontré son soutien au travail de sauvetage effectué par la SPAO. La SPAO se réjouit de travailler au nom de la population ontarienne pour répondre aux préoccupations à l'égard du bien-être et du traitement de tous les animaux." - Kate MacDonald, directrice générale de la SPAO. << FAITS EN BREF - La SPAO (http://ontariospca.ca/) mène environ 17 000 enquêtes sur des allégations de cruauté envers les animaux chaque année. - Plus de 300 chiens et chevaux sont utilisés dans les activités d'application de la loi dans la province. - Il y a plus de 60 zoos en Ontario, ce qui est plus que le nombre combiné de zoos dans toutes les autres provinces. >> POUR EN SAVOIR PLUS Téléchargez des vidéoclips du ministre Bartolucci, de partenaires et des démonstrations présentées par les animaux d'assistance à la police à ftp://ftp.mcscs.jus.gov.on.ca/ . (Nom d'utilisateur : b-roll, mot de passe : mediaBroll ) Renseignez-vous sur le bien-être des animaux ( http://www.mcscs.jus.gov.on.ca/french/animal_welfare/animal_welfare/animal_welfare_fr.html ) en Ontario. Renseignez-vous sur l'unité montée et les services de chien de police ( http://www.torontopolice.on.ca/mountedpds/ ) du Service de police de Toronto et l'Equipe provinciale d'intervention en cas d'urgence (http://www.opp.ca/equipesdinterventionspecialisees/opp_001281.html) de la Police provinciale de l'Ontario. << ------------------------------------------------------------------------- ontario.ca/nouvelles-securite Available in English DOCUMENT D'INFORMATION ------------------------------------------------------------------------- MODIFICATIONS POUR AMELIORER LE BIEN-ETRE DES ANIMAUX >> La Loi ontarienne sur le bien-être des animaux, promulguée le 1er mars 2009, modifie considérablement la Loi sur la Société de protection des animaux de l'Ontario, et contient les premières modifications en profondeur à la législation relative à la protection des animaux en Ontario depuis 1919. Voici certaines des modifications apportées : << NOUVEAUX POUVOIRS POUR MENER DES ENQUETES ET PROTEGER LES ANIMAUX - Créer des normes de soins pour tous les animaux; - Octroyer à la Société de protection des animaux de l'Ontario (SPAO) le pouvoir d'inspecter les lieux, autres que des habitations, utilisés pour l'exhibition, le spectacle, l'hébergement, la location ou la vente d'animaux; - Autoriser la SPAO à saisir les carcasses d'animaux ou à prélever des échantillons à des fins d'enquête; - Etablir le pouvoir de retenir un animal saisi lorsque des accusations ont été déposées et qu'il existe des motifs raisonnables de croire que du mal pourrait être fait à l'animal s'il était restitué à son propriétaire. NOUVELLES INFRACTIONS PROVINCIALES - Causer ou faire en sorte qu'un animal soit en détresse; - Causer ou faire du mal à un animal qui travaille avec des agents de la paix dans l'exercice de leurs fonctions; - Dresser un animal pour le combat avec un autre animal ou permettre qu'un animal dont on est propriétaire combatte un autre animal et le fait d'être propriétaire ou en possession d'équipement ou de structures qui sont utilisés dans les combats d'animaux ou pour dresser des animaux pour le combat; - Défaut de se conformer aux normes de soins prescrites à l'égard de chaque animal; - Gêner ou entraver l'action d'un inspecteur ou d'un agent de la SPAO; - Faire sciemment un faux rapport à la SPAO; - Défaut de se conformer à la décision d'une commission d'étude des soins aux animaux. SANCTIONS PLUS LOURDES - Créer des peines correspondant aux nouvelles infractions, y compris une peine de prison d'au plus deux ans, des amendes d'au plus 60 000 $ et l'interdiction à vie d'être propriétaire d'un animal. PROTECTION DES PRATIQUES EXISTANTES - Créer des exemptions pertinentes pour la chasse, la pêche et les pratiques à des fins agricoles et vétérinaires. OBLIGATION DE FAIRE RAPPORT - Exiger des vétérinaires de faire rapport lorsqu'ils ont des motifs raisonnables de croire qu'un animal a été ou est maltraité ou négligé et les protéger contre la responsabilité personnelle. CLARIFICATION DE LA LOI EXISTANTE - Préciser qu'une personne adulte est responsable si le propriétaire ou le gardien d'un animal est mineur et clarifier la responsabilité personnelle lorsqu'un organisme ou une entité commerciale est propriétaire d'un animal; - Préciser le pouvoir de la SPAO d'inspecter les lieus, autres que des habitations, sans mandat, lorsqu'il existe des motifs raisonnables de croire qu'un animal est en situation de détresse immédiate; - Clarifier qu'un ordre donné par la SPAO demeure en vigueur durant la période pendant laquelle la partie interjette appel de l'ordre auprès de la Commission d'étude des soins aux animaux; - Autoriser la Commission d'étude des soins aux animaux à adjuger les frais occasionnés par les soins donnés à un animal ou la conformité à un ordre, à l'une ou l'autre des parties d'un appel. COORDINATION AVEC LES AUTORITES MUNICIPALES - En cas de conflit entre la Loi ontarienne sur le bien-être des animaux et un règlement municipal, la disposition qui protège le mieux l'animal aurait préséance. >> SOUTIEN POUR LA LOI "La SPAO est ravie de l'entrée en vigueur de cette loi. Grâce à des peines plus lourdes, la mise en place de normes de soins pour tous les animaux et la création de nouvelles infractions provinciales, le gouvernement s'est assuré que l'Ontario possède les mesures de protection les plus sévères au Canada pour protéger les animaux." - Hugh Coghill, inspecteur en chef de la SPAO (http://ontariospca.ca/). "Ce sont les premières modifications réelles à la Loi sur la Société de protection des animaux de l'Ontario depuis un siècle environ. Nous félicitons le gouvernement des mesures qu'il a prises et nous sommes heureux d'avoir joué un rôle dans cette étape importante de la protection des animaux en Ontario." - Pat Tohill, chef de programme, Société mondiale pour la protection des animaux ( http://www.wspa.ca/ ). "L'Ordre des vétérinaires de l'Ontario a collaboré très tôt avec le gouvernement pour modifier la loi provinciale sur la protection des animaux. La loi accorde aux vétérinaires le respect et la protection dont ils ont besoin pour faire de la loi un outil efficace permettant d'améliorer le bien-être des animaux en Ontario." - Susan Carlyle, registratrice de l'Ordre des vétérinaires de l'Ontario ( http://www.cvo.org/ ). "Les vétérinaires sont souvent les premiers à reconnaître les signes de mauvais traitements. Pour chaque animal qui est signalé comme ayant fait l'objet de mauvais traitements évidents, il y a des douzaines de cas qui passent inaperçus jusqu'à ce qu'ils soient observés par un vétérinaire. La loi qui oblige les vétérinaires à déclarer les cas de mauvais traitements contre les animaux signifie qu'un plus grand nombre de cas seront signalés. Nous félicitons le gouvernement de l'Ontario de prévoir de nouvelles protections pour tous les animaux dans la province." - Dre Jennifer Day, nouvelle présidente de l'Ontario Veterinary Medical Association ( http://ovma.org/ ). << ------------------------------------------------------------------------- ontario.ca/nouvelles-securite Available in English DOCUMENT D'INFORMATION ------------------------------------------------------------------------- UNE PROTECTION PARTICULIERE POUR LES ANIMAUX D'ASSISTANCE POLICIERE >> La Loi ontarienne sur le bien-être des animaux, qui modifie la Loi sur la Société de protection des animaux de l'Ontario, prévoit une infraction particulière s'appliquant à toute personne qui fait ou cause du mal à un animal qui travaille avec des agents de la paix dans l'exercice de leurs fonctions. Cette mesure est la première en son genre au Canada et fait de la Loi ontarienne sur le bien-être des animaux le texte de loi le plus sévère au pays en matière de protection des animaux. L'ajout de la nouvelle infraction provinciale relative au mal donné ou causé à un animal qui travaille avec des agents de la paix dans l'exercice de leurs fonctions fait suite à la mort, en 2006, de Brigadier, un cheval de la célèbre unité montée du service de police de Toronto. L'HISTOIRE DE BRIGADIER Brigadier, un cheval croisé belge, travaillait à l'unité montée du service de police de Toronto depuis 2001. En février 2006, alors que des agents de police de Toronto s'approchaient d'un conducteur qui se comportait de façon étrange, ce dernier a accéléré, a fait demi-tour et a lancé son véhicule sur Brigadier et son cavalier. Il est revenu à la charge et a heurté à nouveau le cheval âgé de 7 ans avant de prendre la fuite. Les blessures de l'animal étaient tellement graves qu'il a fallu l'euthanasier. Son cavalier a eu des côtes brisées et des lésions au cou, au dos et à une jambe. Après la mort de Brigadier, un service commémoratif a été organisé, auquel des centaines de personnes ont assisté, dont le ministre de la Sécurité communautaire et des Services correctionnels de l'époque, le maire de Toronto et le chef du service de police de Toronto. CITATIONS DE SOUTIEN "Les circonstances dans lesquelles Brigadier est mort ont été très dures pour les membres du service de police de Toronto, surtout pour notre unité. La nouvelle loi envoie un message très clair sur l'importance particulière des animaux d'assistance policière." - Bill Wardle, inspecteur d'état-major du service de police de Toronto, unité montée ( http://www.torontopolice.on.ca/mountedpds/ ). "Les maîtres-chiens et les chiens de l'Unité canine jouent un rôle crucial au sein de l'unité et nous aident à remplir notre mandat en Ontario. Je suis heureux de voir que la loi protège, comme ils le méritent, tous les animaux qui travaillent avec des agents de la paix dans l'exercice de leurs fonctions." - Julian Fantino ( http://www.opp.ca/Organisation/Commissaire/index.htm ), commissaire de la Police provinciale de l'Ontario. LES ANIMAUX D'ASSISTANCE POLICIERE EN ONTARIO Il y a plus de 300 animaux qui travaillent avec des agents de la paix dans l'exercice de leurs fonctions dans la province. Les chiens sont utilisés par les services de police municipaux et la Police provinciale de l'Ontario à diverses fins : détection d'explosifs et d'armes à feu, recherche et sauvetage, et détection de drogues. Certains chiens sont même dressés pour flairer l'argent qui est illégalement transporté hors du pays dans les aéroports. L'unité montée du service de police de Toronto possède 28 chevaux qui aident à maintenir l'ordre, à effectuer des patrouilles régulières dans les rues de la ville et à participer à des opérations de recherche et sauvetage dans des régions difficiles d'accès en voiture ou à pied. Le service de la police régionale de Niagara et la Police provinciale de l'Ontario ont également de petites unités montées. << ------------------------------------------------------------------------- ontario.ca/nouvelles-securite Available in English >> -30-
-
J'PU CAPABLE La chronique de Richard Martineau What the phoque? Richard Martineau 04/03/2009 08h25 martineau@journalmtl.com Hier, les habitants des Îles de la Madeleine ont reçu un méchant coup de bâton sur le crâne. Ils ont appris que dans un mois, la vente des produits dérivés du phoque (peau, graisse, viande) sera interdite dans les pays de l'Union Européenne. Aucun chasseur canadien ne pourra vendre ses phoques en Europe... sauf les chasseurs inuits. En effet, puisque la chasse aux phoques est une tradition ancestrale chez les autochtones, le Parlement européen a accepté de permettre une exception à la loi. Vous êtes un Québécois tricoté serré et vous tuez un phoque ? Vous ne pourrez vendre sa peau en Europe. Vous êtes un Inuit et vous tuez un phoque ? Le marché européen vous sera grand ouvert. Cela, même si le phoque en question est aussi mort que s'il avait été massacré par un chasseur blanc. Comprenne qui pourra. DES LOIS ASYMÉTRIQUES C'est comme si on interdisait la vente de foie gras au Québec... sauf si l'oie avait été gavée par un fermier alsacien. Dans ce cas, pas de problème, vous pouvez même engraisser vos oies avec une pelle mécanique, on s'en fout ! Comment les députés européens sont-ils arrivés à cette décision loufoque ? Ils ont demandé aux phoques si les coups de bâtons qu'ils recevaient sur le crâne faisaient moins mal quand l'arme était maniée par Agaguk ? ( IL M'ÉNERVE, LES INUITS NE PRATIQUENT PAS UNE CHASSE COMMERCIALE BATARD ) Ça me fait penser à la loi sur le tabac. Vous ne pouvez fumer dans aucun bar ou aucun resto au Québec... sauf dans les salons de cigares et les salons «moyen-orientaux», où la loi vous permet de fumer du tabac aromatisé dans des pipes à eau. Pourquoi ? Parce que pour les «Québécois originaires du Moyen-Orient, fumer est une coutume culturelle importante» (dixit l'ex-ministre Philippe Couillard). UN HÉRITAGE À PROTÉGER Vous n'avez pas le droit de vendre du poil de phoque en Europe... sauf si vous êtes inuit. Vous n'avez pas le droit de permettre à vos clients de fumer dans votre commerce... sauf si vous êtes arabe. Coudonc, est-ce qu'on en a, nous, des coutumes ancestrales qui nous permettraient de nous soustraire à la loi ? Pourquoi ne permettrait-on pas aux Québécois de souche de conduire leur char avec une bière entre les jambes ? Après tout, on a toujours fait ça, au Québec. Nos pères, nos grands-pères et nos arrière-grands-pères conduisaient avec une Mol tablette entre les cuisses. C'est une tradition, une coutume, ça fait partie de notre héritage culturel au même titre que manger un roteux au hockey ou coucher devant le Future Shop la veille du boxing day. Tu bois en conduisant et tu t'appelles Petit-flocon-deneige- sur-la-montagne ? Tu passes la nuit en prison. Tu bois en conduisant et tu t'appelles Kevin Tremblay ? La police t'offre un digestif. Ça serait une belle loi, non ? ILS EN FUMENT DU BON En Italie, la vente et la consommation de pot sont interdites... sauf si vous êtes un rasta. En effet, selon le verdict n° 28720 de la 6e section de la Cour de cassation, si vous portez une tuque en été et que vous écoutez du Bob Marley à plein volume, vous pouvez fumer du pot où et quand ça vous plaît car, dans la religion rasta, la mari est considérée comme une «herbe méditative». Pas de farce. Le monde est un cartoon, je vous dis... http://www.canoe.com/infos/chroniques/richardmartineau/archives/2009/03/20090304-082500.html
-
J'ai écrit à Reynald Blais, blaisraynald@lino.com : J'ai demandé à M. Blais qui payait pour les nombreux voyages et toutes les dépenses des délégations canadiennes en Europe pour promouvoir la chasse aux phoques ainsi que les nombreux déplacements en Europe de M. Denis Longuépée, de l'Association des chasseurs de phoque des îles? Je lui demande à combien s'élève la facture depuis les 3 dernière années : billets d'avion, hôtels, restaurants etc., J'ai inclus dans ma lettre l'article du National Post signé Murray Teitel, qui établit que la chasse au phoque rapporte 12 millions par année aux chasseurs, moins leurs dépenses : 6 millions. Mais ces 6 millions en coûtent au moins 60 millions aux contribuables canadiens. ( J'AI PAS EU DE RÉPONSE, JE VAIS LE RELANCER ) Voici sa réponse: Bonjour Madame, Par la présente, nous accusons réception de votre courriel et nous vous remercions vos commentaires. Cependant, quant aux adjectifs que vous utilisez pour décrire la chasse dans votre commentaire : « Les citoyens commencent à être exaspérés par toutes ces dépenses destinées à défendre une chasse cruelle et inutile!», nous tenons à vous informer qu’en utilisant cet argument, vous reproduisez deux mythes qui ont été mainte fois utilisés par les abolitionnistes et dont la fausseté n’est plus à défendre. La chasse au phoque représente une source de revenus importante pour les chasseurs et pour des milliers de familles de l’Est du Canada, dont la mienne, à une période de l’année où les autres possibilités de pêche sont pour le moins limitées. Nous comprenons que cette chasse puisse être inutile dans votre situation, mais daignez à tout le moins considérer que d’autres catégories de gens vivent dans les villages côtiers de l’Atlantique et ont besoin de ce revenu pour subsister à la fin mars de chaque année. Ces gens ont également besoin d’un porte-parole pour faire valoir leur point de vue et ont choisi M. Denis Longuépée qui s’investie à l’année de manière bénévole. Quant à la question de la cruauté de la chasse au phoque, rappelez-vous que la Commission royale sur les phoques et l’industrie de la chasse au phoque se sont penchées sur les méthodes de chasse et ont conclu que la chasse au gourdin – ou le hakapik – lorsqu’elle est pratiquée correctement, n’est pas plus cruelle que les méthodes d’abattage utilisées dans les abattoirs commerciaux, lesquelles sont acceptées par la majorité de la population. Des études américaines réalisées entre 1969 et 1972 ont démontré que le hakapik est une arme efficace pour abattre l’animal rapidement et sans cruauté. Dans un rapport publié en septembre 2002 dans la « Revue vétérinaire canadienne », on a présenté des résultats semblables à ces conclusions. Espérant le tout conforme, recevez, Madame, mes salutations distinguées. Bureau des Îles-de-la-Madeleine 735, chemin Principal, bureau 208 Cap-aux-Meules (Québec) G4T 1G8 Téléphone : (418) 986-5552 Télécopieur : (418) 986-5553 blaisraynald@lino.com