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Max|mum-leterrarium

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  1. Le serpent le plus rare du monde re-découvert Un rapport d'experts atteste qu'il ne resterait plus que 18 serpents de l'espèce Liophis ornatus. Cette petite couleuvre, la plus rare au monde, survit sur un petit îlot, non loin de Sainte-Lucie, dans les Antilles. Un havre de paix, loin de sa plus grande menace : la mangouste. "Après trente ans de recherches, quel soulagement de pouvoir confirmer qu'une espèce survit encore !", s'émeut à la BBC Matthew Morton, responsable du programme est-caribéen de l'association Durrell Wildlife Conservation Trust. Selon les scientifiques, il resterait dans le monde moins de 18 individus de l'espèce Liophis ornatus, le "Saint Lucia racer" ou couresse de Sainte-Lucie. Les derniers spécimens de ce petit serpent (sa taille adulte ne dépasse pas un mètre), non venimeux, survivent sur un petit îlot de 12 hectares proche des côtes de Sainte-Lucie, dans les Antilles. Selon les experts, ce membre de la famille des couleuvres serait le serpent le plus rare au monde. Une île sans mangoustes La couresse était à l'origine un serpent plutôt commun à Sainte-Lucie, et si sa population a rapidement décliné, c'est qu'elle a été la proie d'un prédateur hors pair : la mangouste. Introduite à la fin du XIXe siècle en provenance des Indes pour éliminer les serpents venimeux, le petit mammifère n'a pas fait de détail. Il a décimé cette couleuvre, endémique de l'île. A tel point que les biologistes avaient considéré l'espèce comme éteinte en 1936. Non loin de là, dans la réserve naturelle des Maria Islands, un spécimen de couresse de Ste-Lucie est aperçu en 1973. Dès lors, ses apparitions se font rares et la crainte de voir à nouveau disparaître l'espèce grandit d'année en année. Fin 2011, une équipe de chercheurs de Sainte-Lucie est constituée pour déterminer si la couleuvre est toujours en vie. Quelques mois plus tard, après de longues recherches à soulever les moindres pierres et arpenter les pentes des îlots qui composent les Maria Islands, les chercheurs attrapent onze serpents, les baguent, et les relâchent. L'analyse de données des nouvelles captures indique qu'une population totale de 18 individus peuplerait l'île. Une autre méthode, moins précise, fixerait leur nombre à environ cent couleuvres. Son aire de distribution, cet îlot de 12 hectares, pourrait être la plus petite au monde pour tout type de serpent. S'il survit dans cet endroit, c'est parce que les mangoustes n'y ont jamais accédé. "Rester les bras croisés, ce n'est pas une option" Avant que la couresse de Sainte-Lucie n'obtienne ce titre de "serpent le plus rare au monde", celui-ci était détenu par une autre espèce antillaise : la couresse d'Antigua. En 1995, le nombre d'individus de ce serpent était tombé sous les 50. Dix-sept ans d'un programme de protection de l'espèce plus tard, leur population a atteint 900 spécimens. Un succès acquis grâce à la collaboration des habitants d'Antigua, qui, en comprenant l'importance de sa présence, ont éliminé ses prédateurs "importés", les mangoustes et les rats. Une stratégie payante dont l'équipe de préservation de Sainte-Lucie pourrait s'inspirer pour sauvegarder leur espèce endémique. Jusque-là, la couleuvre locale reste sous la menace d'une nouvelle importation de prédateurs. "Nous avons quatre espèces endémiques de serpents à Sainte-Lucie", indique Alwin Dornelly du Département des forêts et de la nature de Sainte-Lucie. "L'une d'entre-elles est extrêmement rare. Nous devons déployer tous les efforts possibles pour éviter sa disparition". "Des dizaines, si ce ne sont pas des centaines, d'animaux antillais ont déjà disparu parce que les Hommes ont inconsciemment importé des espèces prédatrices, venus d'autres parties du monde. Nous ne pouvons pas nous permettre de voir l'inoffensive couresse de Sainte-Lucie devenir le prochain cas", martèle le Dr. Jenny Daltry, biologiste en chef de Fauna & Flora International. Elle ajoute : "rester les bras croisés, ce n'est pas une option". Source
  2. Chine: La police sauve 3.600 crocodiles d'un trafic de viande ANIMAUX - Ils étaient destinés aux restaurants du sud de la Chine... Ils ont bien failli passer à la casserole: plus de 3.600 crocodiles ont été interceptés par la police chinoise dans la région de Guangxi Zhuang, près de la frontière vietnamienne. Ces crocodiles du Siam étaient en chemin vers la province de Guangdong où ils devaient être vendus à des restaurants. Les crocodiles, mesurant plus de 1,7m de longueur et pesant au total seize tonnes, étaient transportés dans des camions. La chaleur et l’entassement ont coûté la vie à 42 d’entre eux. Les autres ont été confiés à des vétérinaires qui leur apportent les soins nécessaires, notamment en les réhydratant. Inspections dans les hôtels et les restaurants Les trafiquants de crocodiles profitent des croyances sur les crocodiles: en manger apporterait des bénéfices nutritionnels exceptionnels. Néanmoins, les jeunes chinois deviennent de plus en plus sensibles au sort de ces animaux en voie de disparition et les autorités chinoises sévissent: les contrôles aux frontières ont été renforcés et les associations pour la protection des animaux demandent maintenant que des inspections aient lieu dans les hôtels et restaurants. «Même si tout le monde sait qu’il est illégal de manger ces animaux, certains le feront quand même tant qu’ils seront en vente. Ce qu’il faut, c’est une campagne forte et à long terme pour expliquer aux gens pourquoi il ne faut pas manger de crocodile», déclare Zheng Yuanying, directeur de programme au Green Eye de Chine. Audrey Chauvet Source
  3. Un touriste arrêté pour un vol d'iguanes dans les îles Galapagos QUITO - Un touriste allemand a été arrêté pour avoir tenté de voler des iguanes dans les îles équatoriennes des Galapagos, un crime passible de trois ans de prison, a annoncé lundi la direction du parc national situé dans l'archipel dans un communiqué. Des agents du parc national des Galapagos (PNG) ont intercepté dimanche l'individu à l'aéroport situé dans l'archipel, après avoir remarqué qu'il portait un paquet suspect. A l'intérieur se trouvaient quatre iguanes, enveloppés dans de la toile. Ces reptiles appartenaient à une espèce menacée de disparition (conolophus subcristatus), qui fait notamment l'objet d'un plan de protection de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Le touriste, qui a été placé en détention par la police de l'environnement à la suite d'un mandat d'arrêt ordonné par la justice, est passible de trois ans de prison, selon le code pénal équatorien. Ce dernier aurait déjà été poursuivi en décembre dernier pour avoir dérobé un iguane issu d'une espèce protégée dans les îles Fidji, a indiqué la direction du PNG, citant un article du quotidien en ligne Fiji Times. Classé au Patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco depuis trois décennies, l'archipel des Galapagos se situe dans l'océan Pacifique à 1.000 km des côtes équatoriennes. Cette réserve naturelle est célèbre pour avoir inspiré la théorie de l'évolution des espèces du naturaliste britannique Charles Darwin. (AFP / 10 juillet 2012 04h23) Source
  4. INSOLITE – La chasse au crocodile tueur a pris fin Un crocodile de quatre mètres, assassin présumé de plusieurs villageois dévorés en 2007, a été tué dimanche dernier par un chaman, rapporte le New Straits Times Le crocodile, surnommé "Bujang Seblak" (soit "Seblak le solitaire") aurait notamment tué une femme de 42 ans, Siah Munsong, alors qu’elle se baignait dans la rivière à Sungai Nyiar (Sarawak). Il a été piégé dimanche à 3 km de là. Selon Indet Senabong, le crocodile est bien le responsable de cette disparition car il a été appâté avec la viande d’un chien blanc et…. "cela ne peut arriver qu’à un crocodile qui aurait fait quelque chose de mal comme manger un humain". Le crocodile a ensuite été abattu d’une balle dans la bouche.Deux autres crocodiles de respectivement 2,7 et 2,6 mètres avaient précédemment fait les frais de la chasse à "Seblak le solitaire". Les villageois les avaient alors décrit comme les "lieutenants" de Seblak L'histoire finit bien. Le mari de Siah a déclaré qu’avec la mort du crocodile sa famille était désormais "vengée". Source
  5. Les tortues à grosse tête Difficile de rester insensible au charme des caouannes (caretta caretta) ou tortues à grosse tête, comme on les appelle ici. Jolies, imposantes et intelligentes, elles fascinent en mer autant que sur terre. Malheureusement, elles figurent sur la liste des espèces menacées d’extinction. Apparues il y a plus de 200 millions d’années, les caouannes appartiennent à la lignée la plus ancienne des reptiles actuels. Ces vieilles bêtes, dont on suppose qu’elles peuvent vivre jusqu'à soixante-dix ans, sont observées dans les eaux tempérées, tropicales et subtropicales et plus fréquemment encore sur leurs lieux de ponte en Méditerranée, dans l’Ouest atlantique, au Mexique et… en Nouvelle-Calédonie, bien sûr. À Bourail, la plage de la Roche-Percée est même le deuxième site de ponte du Pacifique Sud ! Comment les reconnaître ? C’est simple, adultes, elles mesurent en moyenne un mètre de long pour environ 130 kilos. Leur carapace est d’un joli brun rougeâtre ou brun orangé et leur tête un peu disproportionnée. Ces tortues sont remarquables à plus d’un titre mais surtout parce qu’elles ont un sens de l’orientation hors du commun qui leur permet de revenir, plus de trente ans après, sur la plage de leur naissance pour y pondre à leur tour. Protéger la ponte Depuis 2005, l’association Bwärä Tortues Marines se mobilise pour protéger ces tortues et leurs lieux de ponte, mais aussi pour favoriser la restauration de leurs plages. Elle est également à l’origine de la création d’une législation pour leur protection, inexistante auparavant. « Il faut savoir que, comme partout dans la région, en moins de soixante ans, 90 % de la population de tortues a disparu », explique Dominique Lafage, le président et cofondateur de l’association. Si les tortues ont de nombreux prédateurs naturels comme les loches, les mérous ou les requins, c’est l’activité humaine qui les fait disparaître. Elles succombent à l’ingestion des déchets, aux captures accidentelles dans les filets de pêche ou suite à des collisions avec des bateaux en eaux peu profondes. Mais le problème majeur est sûrement la destruction des nids, pour leurs œufs qui sont encore prisés, ou simplement par insouciance. « Une tortue sexuellement adulte ne pondra que tous les deux à cinq ans. Et seulement deux œufs pour 1 000 dépasseront l’âge de trente ans. D’où l’importance de la protection et de la sensibilisation », poursuit Dominique Lafage. Chaque année, lors de la période de ponte entre novembre et mars, les bénévoles de l’association veillent au grain pour prévenir les situations à risques et éviter que les feux, les véhicules, les lumières ou les chiens viennent porter préjudice à la conservation de l’espèce. Cette saison, plus de deux cent cinquante nids ont été comptabilisés à raison de trois ou quatre par tortue. Une année prometteuse. Source
  6. Un serpent se faufile chez l'opticien Vendredi après midi, vers17h30, les pompiers de Dinan (22) ont été appelés pour déloger un serpent de plus d'un mètre de long, jaune et tacheté de noir, venu trouver refuge dans un magasin d'optique à Lanvallay (22). Mme Tuffreau, l'opticienne, s'est ainsi retrouvée nez à nez avec le reptile qui n'a pas perdu son sang-froid. «L'intervention des pompiers a été très rapide», a-t-elle expliqué après. Une fois capturé, le serpent a ensuite été déposé à la clinique vétérinaire de Lanvallay, son propriétaire étant absent de son domicile. Les raisons de la présence du reptile n'ont pas encore été élucidées. Source
  7. Un python tentait de manger un bébé dans son berceau Un bébé d'un an a survécu par miracle à l'attaque d'un python royal qui s'est glissé dans son berceau en pleine nuit. Selon ABC News, Devin Winans qui réside dans l'Illinois aux Etats-Unis, dormait lorsqu'il a entendu son enfant, William, 1 ans, hurler. "Je suis entré dans sa chambre et j'ai senti quelque chose de visqueux dans son lit", confie-t-il. En allumant la lumière, il a rapidement compris ce qu'il était en train de se produire. Un Python royal s'était glissé dans le lit de William et tentait de l'avaler. "J'ai vu le serpent enroulé autour de son pied, il l'a mordu. Il essayait de le manger". Devin Winans a immédiatement attrapé le serpent et l'a jeté hors du lit. William a été emmené à l'hôpital où il a été soigné pour sa morsure au pied. Une enquête a été ouverte par la police de Matoon. Selon les enquêteurs, le python appartenait à une voisine des Winans. Celle-ci a été interpellée pour mise en danger d'autrui. Elle ne disposait pas d'un terrarium sécurisé. Source
  8. Capture d'un iguane Lundi 2 juillet, c’est une intervention inédite à laquelle a été confronté le binôme du véhicule d’interventions diverses de Créteil. Partis pour le motif « animal en difficulté » à Alfortville, les sapeurs-pompiers ont découvert un spectacle atypique, à savoir un iguane perché dans un arbre ! Rapidement, le véhicule de l’équipe cynotechnique est demandé, ainsi qu’un moyen élévateur aérien pour accéder au reptile. Les spécialistes sont intervenus avec précaution afin de déloger l’animal de sa cachette. Quinze minutes auront été nécessaires pour récupérer le lézard géant, rendu immédiatement à son propriétaire. Ce dernier a expliqué ensuite avoir laissé les fenêtres ouvertes dans la pièce où évolue d’habitude librement l’iguane. L’animal a gratté le filet de protection et est passé au travers... Texte : SAP Pauline Rossignol / Photo :SCH Sylvain Lefort / Vidéo : CCH Cédric Beaujard Source
  9. Un jeune photographe expose ses clichés de nature au café-librairie Grenouille jusqu’au 28 juillet Jérémie Mazet aime la nature jusqu’au bout des yeux. Il en a non seulement fait son métier, mais aussi sa passion. Une passion qu’il partage par le biais de la phtographie. Ses clichés, étonnants, sont exposés jusqu’au 28 juillet au café-librairie Grenouille. Le café-librairie Grenouille propose actuellement, et jusqu'au 28 juillet, une exposition photographique de Jérémie Mazet baptisée « Paysages de l'Allier ». Cet intitulé quelque peu réducteur reflète l'humilité du jeune photographe gêné de la fascination que ne manquent pas de produire ses images chez celui qui les découvre. De fait, le mot « paysages » apparaît ici bien étriqué… Adepte du plein air Jérémie Mazet est né en 1986 à Langeac. Après une scolarité au collège langeadois du Haut-Allier, puis au Puy-en-Velay, il poursuit des études à Clermont-Ferrand, cherchant une voie qu'il finît par trouver. En 2009, il s'engage dans un BTS Gestion protection nature, partageant son temps entre le SMAT du Haut-Allier à Langeac (il y est désormais responsable randonnée), et Grenoble. Adepte depuis toujours des activités de plein air, il prend parfois le temps de regarder d'un 'il attentif la nature. Par bonheur, sa mission au SMAT lui permet de découvrir le Haut-Allier, « plein de coins que je ne connaissais pas, se souvient-il. J'ai commencé à me balader appareil en main, j'ai arpenté tous les petits ruisseaux, le Rouchoux, la Desges, la Seuge, la Fioule, le Légal, la Besque, le Conil, l'Ance, la Virlangeæ Je pouvais concilier mon attrait pour les milieux aquatiques, la photo et la marche à l'aventure ». Autodidacte, avide de progresser, Jérémie « farfouille » sur Internet en quête de techniques nouvelles. Pour saisir les ruisseaux, il emploie « la pose longue » qui a la vertu de rendre flous les éléments mobiles du paysage. « Sur un ruisseau, l'eau devient un filé tandis que le reste, les cailloux, les arbres sont fixes. Cette technique m'a plu pour le rendu graphique et le caractère surréaliste qu'elle confère à l'image : la perception de l''il est comme dépassée… » Et la nature sublimée. Autodidacte, Jérémie « farfouille » sur Internet en quête de techniques nouvelles La photographie se fait vision empreinte d'étrangeté. Les rochers qui surplombent l'eau ainsi fuyante semblent être là depuis l'origine des temps, monstres archaïques couverts non pas d'écailles mais de mousse. Les rayons solaires, déliés dans la brume, nimbent les fleurs sauvages tandis qu'ailleurs la lumière parvient enfin à se changer en or sur les crêtes d'un épi de blé. A l'aide d'un objectif macro, Jérémie saisit également des insectes et des plantes figés dans un décor qu'il compose parfois, comme cette mouche sur fond jaune, vision hypnotique de l'insecte émergeant du magma primordial, dans la toute première aube du monde. « J'ai plein d'images en tête, ajoute Jérémie Mazet. En fait je pense toujours photo , que je sois en voiture, à pied, en voyage. Je regarde toujours les choses comme des images fixes ». Ainsi l''il du photographe donne-t-il à voir ce qui ne se voit pas. Pratique. Café-librairie Grenouille, place de la Halle à Langeac, ouvert le mardi de 10 heures à 18 heures, le jeudi de 9 heures à 18 heures, les vendredi et samedi de 15 heures à 19 heures. Fermé le mercredi (en juillet). Source
  10. Ce sont deux excellents serpents pour débuter. Par contre, les Lampropeltis mexicana sont plus coloré donc plus beaux à observer. Je suis vendu à cette espèce ayant un trio à la maison.
  11. Une sortie dépaysante en famille : Alligator Bay À 5 minutes du Mont Saint Michel, le parc animalier Alligator Bay vous promet une expérience inoubliable et très sympa. Aventuriers et explorateurs, ravalez vos appréhensions ! Passez avec succès l'épreuve du parcours sur pontons de bois et faites la rencontre des alligators et des crocodiles... ... Venez ensuite vous mélanger aux immenses tortues, puisque vous aurez le droit de les toucher et de repartir avec une superbe photo souvenir ! Enfin, n'oubliez pas de passer faire un coucou aux plus beaux reptiles et lézards d'Europe dans le labyrinthe des dragons. La présence de barrières en verre vous permettra de les approcher au plus près. Une sortie qui arrive à point pour les vacances, et qui réveillera à coup sûr votre âme d'explorateur au grand coeur. Infos pratiques : Alligator Bay, 62, route du Mont Saint Michel 50170 Beauvoir Tél : 02 33 68 11 18. Source
  12. LES MORSURES DE VIPÈRES Les vipères sont les seuls serpents venimeux vivant sous nos climats et leur morsure peut être parfois mortelle. Il se peut que l'on ressente une petite douleur au moment de la morsure mais sans avoir le temps d'apercevoir le reptile. Après la morsure, les crocs de la vipère laissent deux petits points, souvent entourés d'une auréole rouge. Que faire en cas de morsure de vipère ? - Prévenez les secours au plus vite en appelant le 15, c'est-à-dire le SAMU. - Rassurez et allongez la victime pour éviter que le venin se diffuse dans son organisme. - Immobilisez le membre mordu. - Laissez la victime à jeun en attendant les secours. - Utilisez éventuellement un dispositif d'extraction de venin (si vous en disposez- Efficacité limité). L'utilisation de ce type de dispositif ne doit pas retarder la prise en charge médicale. - Ne tentez pas de sucer le venin, d'inciser la plaie, de poser un garrot, ni d'injecter de sérum antivenimeux, susceptible de provoquer des allergies graves. La décision d'utilisation de sérum ne se fera qu'après concertation médicale. - Si possible, nettoyez la plaie avec de l'eau et du savon type savon de Marseille, désinfectez et refroidissez l'endroit de la morsure avec un linge ou un sac rempli de glace, cela calme la douleur. - Si vous êtes dans un endroit isolé, transportez la victime sans la faire marcher, sans mobiliser le membre mordu. - Allez aux urgences directement. - Si vous le pouvez, assurez-vous de la validité de la couverture antitétanique de la personne mordue en l'interrogeant ou en consultant son carnet de santé. Comment se protéger contre les morsures de vipère ? - En portant des bottes ou des chaussures montantes. - En évitant de soulever des pierres ou de mettre ses mains dans les troncs d'arbre. - Informez vos enfants de ces dangers. Pour en savoir plus sur la conduite à tenir en cas de morsure de vipère, inscrivez-vous sur notre site. Vous pourrez ainsi interroger nos médecins, qui se feront un plaisir de répondre à toutes vos questions et vous rassureront le cas échéant. Docteur Dominique MARTIN Praticien hospitalier service des urgences-Smur. Source
  13. Un plan de lutte pour sauver les gecko verts endémiques Afin de préserver les espèces de geckos vert endémiques (gecko vert de Manapany et gecko vert de Bourbon), la préfecture indique qu’un plan de lutte contre plusieurs espèces de geckos verts introduits (geckos verts malgaches et geckos à trois tâches rouges) vient d’être lancé sur l’île.En effet, le grand gecko vert malgache est l’une des espèces invasives les plus préoccupantes pour les geckos indigènes. Il est en compétition avec eux pour la nourriture et les habitats et, plus grand et plus agressif, il se nourrit aussi d’autres espèces de lézards dont les geckos indigènes de La Réunion. Aussi pour faciliter la mise en oeuvre de ce plan, des arrêtés préfectoraux viennent d’être signés afin non seulement d’interdire l’introduction de ces espèces à La Réunion mais aussi de permettre leur contrôle. Les spécimens observés et signalés seront capturés par les agents de la Brigade Nature Océan Indien, du Parc National et de l’ONF sur leur domaine d’activité, ainsi que par l’association Nature Océan Indien (NOI). Les secteurs les plus sensibles du fait de la présence d’espèces indigènes menacées sont les communes de Saint-Pierre, Saint-Joseph, Petite-Île et Sainte-Suzanne. Les Réunionnais peuvent aussi participer à cette action de préservation des espèces indigènes en contactant l’association NOI dès qu’ils observent dans leur jardin ou dans la nature ces deux espèces invasives, par courriel : natureoceanindien@gmail.com ou par tel : 06 93 93 71 41. Source
  14. Un lézard aux couleurs de Spider-man En Afrique, un couple de voyageurs capture l'image d'un lézard ressemblant comme de gouttes d'eau au célèbre héro Marvel. Découverte d'une surprenante espèce de reptiles. Nous vous en avions parlé, les producteurs de "Spider-man 4 : The Amazing Spider-Man" ont été accusés de plagiat après avoir réalisé un trailer très similaire à celui d'un jeu vidéo. Une fois n'est pas coutume, aujourd'hui c'est l'homme-araignée qui se fait imiter, et ce par un reptile ! Les lézards mâles appartenant à l'espèce des Agama Mwanzae présentent une particularité surprenante : le haut de leur corps est rouge, tandis que le reste tend vers le bleu-violet. Un de ces animaux en particulier a été pris en photo par un couple de photographes, lors d'un voyage en Afrique : la disposition de ses couleurs ressemble à s'y méprendre à celle du costume du célèbre homme-araignée. Ni une ni deux, le magazine National Geographic s'est empressé de présenter cet animal si singulier dans l'un de ses numéros, et le reptile fait depuis son petit buzz sur la toile. En effet, ce dernier a bien choisi son moment pour poser pour l'objectif : la photographie est parue quelques jours avant la sortie du dernier volet tant attendu du célèbre héros Marvel. Source
  15. Un spécialiste des reptiles s’est fait mordre lors de la réalisation d’un reportage sur les serpents de la région. Jeudi matin à Neirivue, un médecin de 53 ans, spécialiste des reptiles, donnait des explications concernant les serpents de l’Intyamon à un journaliste et à un photographe. Lors de la séance photos, le médecin tenait une vipère aspic d'environ 80 cm dans les mains. Soudain, il a voulu chasser un insecte qui lui piquait la main. Surpris, il a relâché en partie la vipère, qui lui a mordu la main. Il a ensuite pu reposer le reptile dans son pierrier. Sur le chemin du retour, il a été pris de convulsions. Les journalistes ont fait appel aux services de secours. Les premiers soins lui ont été prodigués sur place. L’homme a été héliporté à l’hôpital. Source
  16. Les geckos verts endémiques protégés par arrêtés préfectoraux Afin de préserver le gecko vert de Manapany et gecko vert de Bourbon, un plan de lutte contre plusieurs espèces de geckos verts introduits (geckos verts malgaches et geckos à trois tâches rouges) vient d’être lancé sur l’île. La préfecture de la Réunion annonce qu’un plan de lutte contre contre plusieurs espèces de geckos verts introduits a été mis en place sur le département afin de préserver les geckos vert endémiques. "Le Grand gecko vert malgache est l’une des espèces invasives les plus préoccupantes pour les Geckos indigènes. Il est en compétition avec eux pour la nourriture et les habitats et, plus grand et plus agressif, il se nourrit aussi d’autres espèces de lézards dont les geckos indigènes de La Réunion" explique le communiqué de la Préfecture. Par conséquent, des arrêtés préfectoraux viennent d’être signés afin non seulement d’interdire l’introduction de ces espèces à La Réunion mais aussi de permettre leur contrôle. "Les spécimens observés et signalés seront capturés par les agents de la Brigade Nature Océan Indien, du Parc National et de l’ONF sur leur domaine d’activité, ainsi que par l’association Nature Océan Indien (NOI)". Les secteurs les plus sensibles du fait de la présence d’espèces indigènes menacées sont les communes de Saint-Pierre, Saint-Joseph, Petite-Île et Sainte-Suzanne. Source
  17. Equateur : une tortue centenaire inscrite au patrimoine national QUITO - L'Equateur a annoncé jeudi sa décision d'inscrire au patrimoine culturel national Georges le Solitaire, une tortue géante centenaire, dernier représentant de son espèce décédé en juin dans l'archipel des Galapagos. Unique survivant de l'espèce Geochelone Abigdoni, l'animal est mort de cause naturelle, après plusieurs tentatives infructueuses de reproduction, dans un centre d'élevage de tortues de cette réserve naturelle isolée dans l'océan Pacifique, à 1.000 km des côtes. Georges le Solitaire constitue un symbole de la lutte pour la protection d'un écosystème fragile dont la conservation est la responsabilité de tous, a indiqué le vice-ministre équatorien du Patrimoine, Juan Carlos Coellar, dans un communiqué. Des chercheurs ont été chargés d'une étude visant à démontrer l'intérêt scientifique que présente le corps de cette tortue, qui sera embaumé avant d'être exposé dans l'archipel des Galapagos. Entre 30.000 et 40.000 tortues représentant une dizaine d'espèces différentes vivent dans ces îles classées au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco depuis trois décennies et célèbres pour avoir inspiré la théorie de l'évolution des espèces du naturaliste britannique Charles Darwin. Source
  18. Les chutes de lézards et de geckos inspirent le robot RightingBot Les lézards et les geckos, tout comme les chats, retombent bien souvent sur leurs pattes après une chute. Mais comment font-ils ? Les reptiles utiliseraient leur queue pour se rétablir en leur faisant réaliser des mouvements de rotation bien précis. Une fois modélisé, ce comportement a été intégré dans un robot, le RightingBot, afin que lui aussi puisse toujours retomber de la même manière. Les chats savent s’orienter durant une chute pour atterrir sur leurs pattes. Ils sont en effet capables de plier leur corps en deux, puis de faire exécuter des mouvements de rotation à chaque moitié autour d'axes différents tout en faisant varier précisément la position des quatre membres. Le réflexe de retournement du chat, une capacité innée apparaissant 3 à 4 semaines après la naissance, dépend donc très fortement de la souplesse de la colonne vertébrale de l’animal, mais pas de la présence d’une queue. Ces mammifères ne sont pas les seuls êtres vivants à toujours, ou presque, retomber sur leurs pattes. Les lézards et les geckos, à qui il arrive parfois de marcher au plafond, ont aussi cette capacité. Mais comment font-ils ? Leur morphologie et la répartition interne de leur masse n’ont en effet rien de semblable avec celles des chats. Ardian Jusufi et ses collègues de l’University of California à Berkeley ont répondu à cette question dans la revue Bioinspiration and Biomimetic en 2010. Ils viennent cependant de profiter du meeting de la Society for Experimental Biology (Salzburg) qui a eu lieu du 29 juin au 2 juillet 2012 pour préciser leurs résultats. Un seul et unique appendice suffirait pour rétablir l’assiette de vol de ces animaux durant une chute : la queue. La construction du robot RightingBot confirme même cette donnée. Le robot RightingBot valide le modèle mathématique Des geckos Hemidactylus platyurus et des anoles verts Anolis carolinensis ont volontairement été mis dans des situations instables afin de provoquer des chutes. Des caméras rapides ont alors enregistré tous les mouvements exécutés par les reptiles jusqu’à ce qu’ils touchent le sol. Le visionnage des séquences a permis aux chercheurs de décrire avec précision les mécanismes en jeu. La conclusion est sans appel : tout dépend de la queue, cet appendice proportionnellement plus lourd et plus rigide que chez les mammifères. Durant une chute, le fait de balancer l'appendice caudal d’un côté provoquerait une rotation de l’animal dans le sens opposé. Une fois la correction d’assiette effectuée, les lézards déploieraient alors leurs pattes en vue de préparer l’atterrissage et surtout de se stabiliser. Toutes ces opérations durent environ 45 ms. Les geckos et les anoles ont des longueurs totales de corps assez similaires. Pourtant, ils ne se ressemblent pas sur de nombreux points morphologiques. Hemidactylus platyurus possède par exemple une queue relativement courte et donc un corps proportionnellement plus long. Ce fait n’est pas sans conséquence. S’il veut se retourner efficacement, le gecko doit relever sa queue vers l’avant de manière plus prononcée par rapport à un anole dont l’appendice caudal est deux fois plus long. L’angle compris entre la queue du gecko et le plan vertical passant par son bassin doit valoir entre 0° à 30° pour assurer un retournement optimal. Effectuer une rotation de la queue avec un angle de 45° par rapport au plan vertical ne provoquerait qu’un demi-retournement. Un modèle mathématique tridimensionnel a été développé à partir de ces observations afin de comprendre et quantifier les mécanismes physiques en jeu (calcul des moments d’inertie, etc.). Il pourrait également se révéler utile pour des fabricants de robots évoluant au sein d’environnements complexes et risquant donc de chuter à la suite de collisions. En dotant leurs engins d'un appendice et du programme informatique adaptés, ceux-ci pourraient toujours tomber d'une manière identique et prévisible. Un robot nommé RightingBot a d’ailleurs été développé par Ardian Jusufi pour démontrer l’efficacité de son modèle. À ce jour, il serait toujours retombé sur ses pattes... Source
  19. Les efforts de protection portent leurs fruits Inauguré en 2006, l’observatoire des tortues marines a pris la succession de la ferme corail dans un tout autre objectif : celui de protéger ces animaux présents autour de l’île depuis des millénaires mais fortement menacés par la présence humaine. La structure est devenue au fil des ans un centre de recherche de renommée internationale. Elle demeure à ce jour la seule structure de ce type dans les îles de l’océan Indien et ne connaît qu’un équivalent dans la zone, à Durban (Afrique du Sud). Si les missions interrégionales amènent régulièrement les chercheurs du site à travailler à l’extérieur, ils consacrent surtout leurs efforts sur la réhabilitation des tortues marines à la Réunion. Ainsi, 10 hectares de plages ont-ils été réaménagés pour favoriser la ponte des tortues qui avaient quasiment déserté nos côtes de longue date. Des plantes endémiques ont été réintroduites à cet effet, notamment le veloutier de mer, dont l’odeur semble attirer les reptiles. Une opération couronnée de succès puisque 18 pontes ont été enregistrées depuis le début du programme dont 16 sur les aires protégées. Une ponte était observée tous les 15 ans auparavant. Cette évolution semble suivre l’augmentation des populations autour de l’île. Un indicateur dans ce domaine : les survols aériens réalisés à intervalles réguliers depuis le début du suivi scientifique. "En 1996, entre la Pointe au sel et Saint-Paul, on comptait 6 tortues par vol en moyenne. Aujourd’hui, on en observe entre 35 et 40" explique Stéphane Ciccione, le directeur de Kélonia. Pour autant, les efforts doivent être maintenus. Le centre de soin de Kélonia accueille en effet de plus en plus de pensionnaires. Quatre raisons à cela selon Stéphane Ciccione : "D’abord, la pression humaine augmente" estime-t-il. Une tortue vient par exemple d’être photographiée avec des traces d’impact sur sa carapace, signe d’un contact avec une hélice de bateau. Les tortues retrouvées mortes, accrochées à des hameçons perdus sont également nombreuses. "Ensuite, il y a la pollution au large. On retrouve beaucoup de plastiques dans les intestins, avec des écritures dans toutes les langues, ce qui confirme la provenance lointaine de ces déchets". Deux autres causes sont moins alarmistes. "Les mesures de conservation fonctionnent. Et si les populations augmentent, le nombre d’animaux blessés aussi. Et puis, Kélonia est de mieux en mieux identifiée comme le bon interlocuteur dans ce domaine" développe le chercheur. Pour mémoire, cinq des sept espèces de tortues marines dans le monde sont présentes dans l’océan Indien. Trois se maintiennent au large. Il s’agit des tortues luth, caouanne et olivâtre. Les deux autres sont côtières. La tortue franche, ou tortue verte, la plus commune et la tortue imbriquée, au bec crochu R. Lt. Source
  20. 35 ans au service des tortues Pour fêter ses 35 ans d’existence, la structure à la fois éco-musée, observatoire et centre de soin pour tortues blessées, prépare un beau programme de festivités. Celles-ci débuteront dès ce week-end et s’étaleront jusqu’en mars 2013. 2012 marque la 35e année d’existence de Kelonia. "C’est le premier anniversaire que l’on fête", sourit Stéphane Ciccione. Directeur de la structure saint-leusienne depuis plus de vingt ans, le scientifique n’est pas peu fier de ce qu’elle est devenue. "En 35 ans, on a fait un bon bout de chemin. La société a évolué, il y a eu une prise de conscience du fait que nous devons faire attention à la biodiversité. Aujourd’hui, on reçoit de plus en plus de tortues à soigner, les gens savent à qui s’adresser", explique ce dernier. Kelonia est le seul centre d’observation de tortues marine de toutes les îles de l’Océan Indien. Une trentaine de ces animaux transitent dans les bassins du centre de soins avant d’être relâchés en mer. Au bout de quelques mois, les tortues qui n’auront pas réussi l’acclimatation à la vie en liberté seront recueillies. C’est le cas de "Sandrine". Présente dans les bassins depuis plus de vingt-six ans, c’est un peu la mascotte de Kelonia. Dès ce week-end, Sandrine et ses copines ne seront pas les seules attractions de Kelonia. Tout un programme de festivités, qui débute vendredi pour s’achever en mars de l’année prochaine, est prévu. Nouvelles expositions, films et autres ateliers attendront les visiteurs. "Si vous venez habillés avec un t-shirt avec une tortue ou un tatouage, permanent ou pas, vous rentrez gratuitement ce week-end !", précise Stéphane Ciccione. "Un exemple pour tous les musées" Avec 122 000 visiteurs l’année dernière (+12% par rapport à 2010), Kelonia se classe parmi les 3 principaux sites touristiques de la Réunion. La Région, responsable de son exploitation, a récemment changé les modèles de gestion de toutes les structures muséales. Kelonia sera donc administré par une SPL (structure publique locale) et non plus par une association, comme c’est le cas actuellement. Jean-François Sita, vice président du conseil régional en charge de la culture et président de Kelonia, espère d’ailleurs appliquer le modèle de l’observatoire aux autres musées de la Réunion : "La gestion de la structure est exemplaire, avec un ratio de 60% de recette propre et 40% de subvention de la collectivité", explique-t-il. Avec ce changement de gestion, de nouveaux projets se dessinent pour Kelonia, notamment l’acquisition de foncier : "Notre point faible c’est le parking. Il nous faut l’aggrandir si nous souhaitons continuer d’accueillir plus de visiteurs", indique Jean-François Sita. Source
  21. Des tortues massacrées au Nord de Madagascar Les tortues de mer disparaissent peu à peu des cotes malgaches, notamment dans le nord depuis qu’elles sont devenues la cible préférée des braconniers. Des notables dénoncent ces pratiques dans la presse locale. La baie d’Antsiranana (sur la pointe nord de Madagascar) abrite un nombre important d’espèces marines protégées, notamment les tortues. Mais depuis quelques temps, ces reptiles disparaissent de façon alarmante. En cause, un braconnage intensif qui, malgré les lois en vigueur, continue de sévir dans plusieurs localités. Sur les étals des marchés locaux, on trouve des viandes de tortue marine à un prix dérisoire de 3 000 à 5 000 Ar le kilo (entre 1 à 1,5 euro ). Dans les grands restaurants, les tortues figurent aisément sur la carte et sont très appréciées par les clients. Tout des tortues intéresse les braconniers, que ce soit leur carapace, avec laquelle on peut fabriquer des bijoux de fantaisie, leur sang, qui selon les guérisseurs possède des vertus thérapeutiques et tonifiants, de même que les testicules, et bien évidemment leur viande et leurs œufs. Pour les notables locaux qui se sont exprimés dans les pages de l’ Express de Madagascar, il est impossible que les responsables de la sécurité marine ne soient pas au courant de ces pratiques qui s’opèrent pourtant au grand jour. « A mon avis, ils doivent toucher leur part lors du transport et pendant la vente de la viande de tortue », et c’est peut-être pour cela qu’ils ferment les yeux sur ces infractions, estime l’un d’eux. Un autre de marteler : « On a l’impression qu’il n’y a pas de contrôle de la part du ministère de la Pêche ». « Il faut qu’il y ait plus d’hommes et une surveillance accrue », insiste-t-il. Un atelier a pourtant été organisé dans la Grande île afin d’élaborer un plan de conservation de ces espèces marines protégées, rappelle RFI. Mais au vue de ce qui s’opère, il semblerait qu’aucune mesure d’accompagnement n’ait été prise. Selon le quotidien, l’enquête d’une ONG américaine appelée Blue Venture a révélé que quelque 16 000 tortues marines en voie de disparition sont capturées chaque année dans une seule région de Madagascar. A ce rythme, les spécialistes craignent que cette espèce ne disparaisse des côtes malgaches d’ici quelques années. D’autant plus que les lieux de ponte sont devenus trop dangereux pour ces reptiles et rares sont celles qui viennent encore y pondre leurs œufs. Un autre phénomène inquiétant qui vient s’ajouter aux actes de braconnage. Source
  22. Elevage illégal de tortues : 94 spécimens saisis dans les P.-O. Des espèces protégées Déjà verbalisé en 2008, un couple installé dans un lotissement de Pia a vu débarquer mardi matin gendarmes de la brigade de Bompas et agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) à leur domicile. Ils sont repartis quelques heures plus tard, les bras chargés de caisses transportant des dizaines de tortues. Sur les traces de la tortue Mais c'est de Chambord, siège de la Brigade nationale Convention Washington, que tout a démarré quand l'Office fut chargé de déterminer l'origine d'une tortue, sans papier, vendue à un particulier. Un défaut de traçabilité qui n'empêchait pas les enquêteurs d'orienter leurs recherches vers les Pyrénées-Orientales. Le mois dernier, à Pia, l'antenne locale de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage agissant sur instruction du parquet faisait une 'descente' chez le vendeur présumé établi à Pia. Un contrôle fructueux. Dans la villa, effectivement, des dizaines de spécimens, la plupart issus d'espèces protégées, sont recensées et diverses infractions aux règles régissant la détention d'espèces animales non-domestiques sont relevées. Si aucune maltraitance n'est reprochée au propriétaire, de fortes suspicions d'élevage clandestin pèsent sur lui comme le confirme Gilles Caffort, agent technique de l'environnement : "Ce Monsieur avait un certificat de capacité l'autorisant à posséder ces animaux" mais était visiblement très laxiste d'un point de vue administratif. Jusqu'à 1 an de prison et 150 000 € d'amende On lui reproche ainsi : l'absence d'autorisation d'ouverture d'établissement (préalable à la détention de ces espèces), la non tenue des registres d'entrées et de sorties des animaux (rendant impossible tout contrôle) ainsi que l'absence de marquage obligatoire de certains spécimens (aucune traçabilité possible). Des griefs dont le 'propriétaire' indélicat devra répondre devant la justice (il encourt une peine maximale de 1 an d'emprisonnement et d'une amende pouvant aller jusqu'à 150 000 euros). "La personne verbalisée détenait et faisait reproduire plusieurs espèces de tortues terrestres ou aquatiques. Parmi celles-ci, étaient concernées des espèces protégées (dont les populations naturelles sont en net déclin) comme la Cistude d'Europe ou la tortue d'Hermann mais aussi des tortues originaires de Madagascar, à l'origine légale douteuse, étaient également présentes". Autant d'infractions qui ont conduit mardi matin les autorités à intervenir et à procéder à une saisie conservatoire dans la villa de Pia : "Contrairement à la Catalogne qui a un centre de récupération des reptiles et amphibiens, la France ne dispose pas de ce type de structures" explique M. Caffort. Mais comme dans toute fable il y a une fin heureuse : "les 94 tortues seront placées dans un établissement d'étude et de sauvegarde des chéloniens situé dans la Région". Source
  23. Voilà le grand jour! Les petits sont descendus du dos de maman. C'est alors, que l'on quitte le nid familiale. En tout, 20 pullus!
  24. La photo dit tout. Je vous présente les photos un peu en retard puisque ça fait 9 jours qu'elle a été prise. La naissance a été constaté le 25 juin.
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